Thèse e-marketing

Grimont Lucas
Numéro de Candidat : 1052609
Application sur un marché de niche
Malgré une concurrence e-marketing très accrue, est-il encore possible de se
positionner sur un marché de niche peu exploité ?
Thèse professionnelle en vue de l’obtention du Master Européen
Version pdf avec liens hypertexte sur : www.these-e-marketing.com
Management et Stratégies d’Entreprise
ESSCOM Cannes
Session 2013
Sommaire
Page
Introduction générale
1
I°) Notions de e-marketing
2
A- Des prémices aux bases
B- Son apparition
C- Son évolution
II°) Portée du e-marketing
ABCDEF-
2
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4
6
Boutique en ligne
6
Sites satellites
8
Catalogue en ligne
8
Images et Vidéos
10
Applications à but commercial
10
Méthodes analytiques révolutionnaires
12
III°) Application et processus du e-marketing
A- Créer un site vitrine
B- Sites satellites
C- Référencement naturel
1°) Optimiser les balises Méta Tags
2°) Inscrire son site dans des annuaires
D- Réseaux sociaux
1°) Définition
2°) Histoire et parts de marché
3°) Développement de la monétisation des réseaux sociaux
E- Autres pratiques
1°) Comparateurs de prix (guides d’achat)
2°) Places de marché
3°) E-mailing
4°) Régies publicitaires, Affiliation
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IV°) Projet : Location de sites prêts à l’emploi
A- Analyse de l’offre existante
1°) Création de site gratuite
2°) Rachat de site prêt à l’emploi
3°) Achat de site sur-mesure
B- Analyse de la demande
1°) Création de site
2°) Étude par l'enquête
C- Application
D- Conclusion
40
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50
Bibliographie/Webographie
52
Lexique
55
Remerciements
58
1°) Objet de la thèse
L’ensemble de la thèse porte sur le e-marketing, son apparition, évolution, outils analytiques,
techniques marketing récentes qui y sont intégrées.
Cette idée repose sur le fait que le e-marketing est en pleine expansion, évolue très vite, est encore
une discipline récente dont les bases permettent de réaliser des opérations marketing à très faible
coût dans le cadre de professionnels voulant y octroyer un faible budget, ce que nous étudierons en
exemple.
Etant développeur e-marketing au sein de la société ABC Distribution, c’est naturellement que j’ai
songé à cette discipline passionnante comme sujet de thèse.
2°) Objectifs
Les objectifs sont multiples, le principal étant de présenter le e-marketing ainsi que les spécificités
qui en font une discipline à part entière, que l’on ne peut comparer au e-commerce, m-marketing…
L’intérêt du e-marketing sera étudié de manière générale, un exemple d’application à faible coût va
être étudié afin de répondre à une demande encore délaissée car jugée trop peu rentable.
3°) Méthodologie
Afin de réaliser une étude à la fois simple et pointue sur le e-marketing, nous allons procéder par
étapes successives :
-Présenter les notions du e-marketing
-Analyser sa portée
-Etudier différents cas d’application
-Présenter brièvement un projet professionnel
4°) Problématique
Malgré une concurrence e-marketing très accrue, est-il encore possible de se positionner sur
un marché de niche peu exploité ?
A- Des prémices aux bases
Le e-marketing est une discipline née grâce aux ordinateurs, leur évolution et pour finir l’apparition,
la démocratisation et l’interactivité croissante d’internet.
Aux débuts d’internet, il n’existait pas encore de moteurs de recherche ou annuaires, il était alors
très difficile de faire connaître son site internet ou trouver ce qu’on cherchait.
En 1995, Yahoo et Altavista deviennent les premiers moteurs de recherche connus et élaborés.
Les internautes peuvent à présent réaliser des recherches, via un seul site on peut désormais trouver
tous les sites inscrits sur celui-ci : le référencement est né.
En 1998, Google et MSN voient le jour et prennent beaucoup de parts de marché aux deux premiers
moteurs de recherche élaborés.
Dès cette époque, Google traite déjà plus de 10.000 recherches quotidiennes ce qui était énorme à
l’époque.
Très rapidement, Google devient la référence dans la majorité des Pays développés ayant
démocratisé l’accès à internet.
Actuellement, Google détient plus de 90% de parts de marché en France1
Cette période est un véritable tournant dans la manière de concevoir les sites internet ainsi que leur
optimisation pour plus de visibilité.
Les moteurs de recherche ont alors des algorithmes relativement simples, basés sur une description
du site, quelques mots clés, l’analyse des liens entrants et sortants.
Les régies publicitaires commencent à naître avec encore de nombreuses failles ainsi que des coûts
pour les annonceurs et rémunération pour les affiliés très faibles.
Nous allons voir en quoi ces contextes et leur évolution ont donné lieu au e-marketing tel que nous le
connaissons actuellement.
B- Son apparition
La définitive apparition du e-marketing peut être corrélée avec l’apparition du Search Engine
Marketing, discipline très évoluée remplaçant désormais totalement le simple référencement de
base.
1
AT internet : Un des leaders mondiaux du Web analytique présent en France depuis 1995 : “Le marché des
moteurs de recherche en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni en décembre 2012 »
Le service Adwords de Google peut également être considéré comme à la base du e-marketing ayant
beaucoup contribué à l’aboutissement du Search Engine Optimization et au développement du
Search Engine Advertising.
La mention « Search Engine Marketing » est née le 4 Novembre 2001 grâce à Mr Danny Sullivan,
concepteur et rédacteur en chef du site Search Engine Watch créé en 1996 depuis devenu :
www.searchenginewatch.com
Cette référence américaine en la matière est l’équivalent de notre WebRankInfo national.
Mr Danny Sullivan a voulu, par ce terme, démocratiser la bonne utilisation du SEM et faire prendre
conscience aux anciens référenceurs que leur métier évoluait, très rapidement.
Le SEM est actuellement composé de :
 L’ancien SEO qui était lui-même l’évolution du référencement
 Le SEA qui consiste en l’analyse de volumes de recherches, mots clés, achats d’espaces
publicitaires et expressions de recherche sur les moteurs de recherche (Google Adwords)
 Le SMO (Social Media Optimization) qui consiste à faire connaître une entreprise,
promouvoir certains produits, opérations marketing, développer des segments de clients
potentiels… via les réseaux sociaux
Schéma N° 1 : Composants du SEM
Source : www.axe-net.fr
Il n’existe aucune date de création de la discipline de e-marketing qui s’est faite progressivement,
chacun ayant son estimation selon des paramètres qui lui sont propres.
Il y a énormément de divergences d’opinions à ce propos ainsi que sur les règles du SEM basées en
grande partie sur l’algorithme de Google qui domine le marché. Cet algorithme n’est pas divulgué par
Google et sans cesse mis à jour.
Il s’agit donc d’un univers en constante évolution, très opaque, plus encore pour les personnes
n’ayant pas suivi ces évolutions depuis 2000 ou réalisé divers tests basés sur des spéculations de cet
algorithme.
C’est en grande partie pourquoi il est très difficile d’être sûr d’une information et qu’il y a autant
d’intox, volontaire ou non.
En ce qui nous concerne, nous estimons que le e-marketing est réellement né aux débuts 2001 après
la naissance de Google Adwords (23 Octobre 2000), l’apparition du terme SEM et la prise de
conscience générale dans le petit monde des référenceurs du fait qu’ils devaient très vite être plus
polyvalents et rigoureux pour continuer à référencer des sites internet de manière qualitative.
C- Son évolution (Annexe 1)
L’évolution du e-marketing est en grande partie due, comme vu précédemment, à la transition du
référencement en Search Engine Marketing.
Le Search Engine Optimization est devenu bien plus complexe, les algorithmes des différents moteurs
de recherches ont évolué et prennent à présent en compte plus de paramètres pour le classement
des sites.
Au tout début, le référencement dépendait quasiment intégralement du nombre de backlinks, la
qualité de ces derniers (provenance du backlink), l’ancre qui y est associée, les méta tags de chaque
page.
Depuis, les méta tags ont évolué, de nouveaux sont apparus, les normes ont changé, les critères de
classement des moteurs de recherche sont devenus bien plus nombreux.
Concernant le Search Engine Advertising, les régies publicitaires sont passées d’achats
d’emplacements de bannières classiques à des systèmes très élaborés. C’est Google Adwords qui a
permis de faire évoluer rapidement l’affichage publicitaire sur internet.
On peut désormais choisir de toucher des internautes selon les mots clés qu’ils ont tapé dans le
moteur de recherche, une expression exacte, une localité précise, sur ordinateur, Smartphone,
tablette, annoncer sur des sites selon leur thématique…
Le ciblage des personnes soumises à ces publicités est plus précis que jamais.
Le Social Media Optimization est l’innovation la plus récente et la plus prometteuse compte tenu de
sa récente apparition.
Le nombre d’interactions sur réseaux sociaux de comptes d’un site ou société entre en compte dans
le classement du site mère.
En plus de cette influence sur le classement du moteur de recherche, de fortes interactions sur
réseaux sociaux induisent un plus fort trafic sur le site.
De même, ces interactions sont complémentaires et permettent de mettre en avant des services,
produits, arguments d’image d’entreprise … On voit même apparaître des boutiques intégrées aux
réseaux sociaux comme boosket. Ces boutiques de nouvelle génération auront un fort impact sur
l’avenir du e-commerce.
Elles stimuleront les comparaisons d’internautes, la diffusion de promotions, articles… entres les
clients. Une grande émulation de l’intérêt des clients est à prévoir grâce à l’assimilation avec les
réseaux sociaux.
Les évolutions des composantes du SEM ont amené à une plus forte concurrence des sites internet
sur les moteurs de recherche, espaces publicitaires et réseaux sociaux.
Les différents moyens de contribuer au référencement d’un site internet sont à présent plus
exigeants, plus divers et variés, plus précis sur le positionnement relatif à une expression de
recherche sur Google.
La portée du e-marketing est à la fois très vaste et influente sur une société en général, pas
seulement sa partie commerce en ligne.
Nous allons ainsi étudier dans cette partie la portée que peut avoir le e-marketing et ses
conséquences pour une société par divers moyens.
A- Boutique en ligne
La boutique en ligne est le principal outil du e-marketing.
Peu coûteuse, facile à développer et gérer, elle permet de bénéficier d’une visibilité accrue ainsi que
de générer des ventes à plus fort taux de marge
La distribution est aisée par sa propre boutique en ligne, il n’y a plus d’intermédiaires, les frais sont
fortement réduits.
Tous les aspects sont simplifiés via la vente en ligne, la Gestion Relation Client l’est avec notamment
des FAQ « Frenquently Asked Questions », mails automatiques dès commande, expédition…
La logistique l’est également lorsque la boutique en ligne est en relation avec un PGI (Progiciel de
Gestion Intégré), une commande sur le site met à jour le stock, si le stock restant est trop bas, on
reçoit un message indiquant qu’il faut commander tel produit, le PGI peut même calculer seul à quel
fournisseur passer les commandes suivants des paramètres coût d’achat, délais de livraison… et les
effectuer automatiquement si on l’a paramétré pour.
Cette boutique en ligne peut également servir de vitrine pour certaines informations à propos de
l’entreprise comme son histoire, sa politique salariale, sa philosophie de RSE (Responsabilité
Sociétale de l’Entreprise), son implication en faveur de l’écologie, sa recherche de partenaires, offres
d’emplois ou stages…
Les boutiques ont depuis déjà bien longtemps dépassé le simple objectif de vendre, il y a souvent
également un objectif de notoriété atteint par le trafic généré par celles-ci ainsi qu’un objectif de
fidéliser les clients par des concours, newsletters promotionnelles…
Il existe différents moyens de réaliser sa boutique en ligne.
Les grosses sociétés opteront pour une équipe e-marketing avec un designer, un ou plusieurs
programmateurs html/css, un intégrateur de code, une équipe de référenceurs …
Les sociétés à plus faibles moyens financiers opteront pour la plupart pour des solutions clé en main
comme wizishop, 1and1, oxatis et bien d’autres
Ces solutions clé en main proposent plusieurs pack plus ou moins élaborés et onéreux. La version
standard coûte environ 30€ par mois hébergement compris.
Ce très faible coût a démocratisé l’accès à la création de boutique en ligne pour de nombreuses TPE
et PME ainsi que pour les auto entrepreneurs.
Ce faible coût n’est pas synonyme de mauvaise boutique en ligne, le résultat peut être très
professionnel. Ces solutions proposent également des partenariats avec sociétés de référencement,
design, détourage d’images, services de CRM … à prix préférentiel
Elles sont évolutives grâce à des équipes de designers, des améliorations constantes du code de la
boutique, de nouvelles fonctionnalités …
Voici 2 exemples de boutique en ligne, l’une créée par une équipe e-marketing, l’autre créée par une
solution clé en main.
Schéma N° 2 : Exemple d’une boutique en ligne créée par un pôle e-marketing
Source : Réalisé par le candidat à partir de www.sarenza.com
Schéma N° 3 : Exemple de boutiques en ligne créée via www.oxatis.com
Source : www.forma-web.net
B- Sites satellites (Annexes 2, 3, 4 et 5)
Les sites satellites sont des petits sites informatifs ayant à la base pour but de contribuer au
référencement du site mère, souvent une boutique en ligne.
Un minimum de contenu cohérent est indispensable pour optimiser les fruits de ces satellites, ce
contenu a évolué et se distingue la plupart du temps en plusieurs thèmes :
-Mettre en avant une catégorie de produits, fiche technique, images design, vidéo de démonstration,
comparatif…
-Communiquer sur la politique d’entreprise à propos de divers thèmes (salariale, écologique,
qualitative, clientèle…) afin de mieux toucher la part grandissante de conso-acteurs
-Recruter des employés ou stagiaires, informations souvent relayées par les internautes, permet
d’augmenter le trafic et contribue à la notoriété
-Trouver de nouveaux partenaires internet ou commerciaux via des sites thématiques
-Permettre un référencement ciblé sur une catégorie ou thématique précise permettant de rabattre
des visiteurs intéressés en premier lieu par un aspect précis ou thème très proche du site mère
-Avoir une maîtrise des backlinks totale vers le site mère, contenu, mots clés, ancre, redirection
précise… Permet de bien mieux positionner le site mère sur des thèmes gravitant autour du même
registre
C- Catalogue en ligne
L’utilisation de catalogues en ligne s’est démocratisée grâce à l’évolution des fonctionnalités de ces
derniers.
Il est à présent possible de rechercher un produit avec une barre de recherche classique, cliquer sur
une image et ouvrir en iframe la page produit de la boutique en ligne, envoyer le catalogue en ligne
par mail à un ami, faire une liste de course, interagir sur un produit via les réseaux sociaux en 1
clique, participer à un jeu concours directement sur la catalogue en ligne…
Le taux de conversion des catalogues en lignes a fortement progressé depuis ces évolutions en
matière d’interactivité.
Plusieurs solutions en ligne proposent la création d’un catalogue en ligne via un fichier PDF envoyé
par le client.
La prestation varie entre 500€ et 1500€ selon la solution choisie ce qui reste très peu onéreux si on
le compare aux prix plus élevées pour la production de catalogues papier qui aura une visibilité
moindre.
Sur ce type de diffusion, la quasi-totalité des entreprises, grosse ou petite, font appel à ces solutions
clé en main.
Leclerc par exemple a opté pour la solution www.netfirst.fr
Schéma N° 4 : Illustration d’un des catalogues en ligne de Leclerc
Source : www.pubeco.fr
Il est également possible de confier le projet à une équipe e-marketing qui sera bien plus onéreuse
ou réaliser ce travail soi-même via un logiciel qui peut conférer un rendu très proche de la solution
www.netfirst.fr
Nous avons essayé le logiciel Kvisoft Flipbook Maker, après tests, il s’avère être à un excellent
rapport qualité prix.
Ce logiciel à 97$ permet alors de transformer tous ses fichiers pdf en fichiers HTML/CSS adaptés à un
visionnage sur internet, être totalement maître de son hébergement, diffusion, modifications…
Schéma N° 5 : Illustration de Kvisoft Flipbook Maker
Source : kvisoft-flip-book-maker.soft32download.com
D- Images et Vidéos (Annexes 6, 7 et 8)
Les supports visuels, fixes ou animés, en plus d’être facilement diffusables permettent de mettre en
avant un produit, une information…
Il est démontré que la base visuelle d’une boutique en ligne, c’est à dire le design du site et des
photos produits de qualité, sous différents angles, avec zoom … est indispensable afin de ne pas
dissuader les internautes susceptibles d’effectuer des achats.
« 81 % des internautes déclarent que les photos de mauvaise qualité ou de petite taille sont le
premier frein à l’achat sur Internet. »2
Au-delà de cette nécessité de combler le manque généré par l’impossibilité de toucher le produit, le
design est utilisable de bien des façons.
On peut constater que les slides (partie du slider, publicité du site tournante sur l’accueil) sont
souvent destinés à mettre en avant une promotion, ces slides particulièrement léchés permettent
d’attirer l’œil de l’internaute et l’inciter à cliquer dessus.
Ces slides se retrouvent en général dans un autre format sous forme de flyer, sur un compte
Facebook par exemple.
Les vidéos ont souvent pour objectif de mettre en avant un produit, de par sa qualité, sa simplicité
d’utilisation… ou bien de faire le Buzz.
Faire le Buzz c’est créer une vidéo ayant pour but de faire réagir les internautes qui la relayent et la
diffusent allègrement.
Cette publicité gratuite est à prendre avec précaution car on peut rapidement tomber dans le Bad
Buzz, vidéo très relayée discréditant une marque comme par exemple une publicité morbide de
Cuisinella très critiquée sur Internet et à la télévision également, impossible à supprimer ensuite.3
E- Applications à but commercial
Les applications ou logiciels, souvent destinés aux Smartphone, représentent un marché important.
Cela a donné la naissance à de nombreuses petites sociétés de développement d’applications.
Il y a 3 principales façons de générer des bénéfices avec ces applications :
-Monétiser une application payante
-Mettre à la disposition de tous une application gratuite avec contenu additionnel payant, concerne
souvent des jeux vidéo
-Offrir une application gratuite ayant un intérêt pour l’utilisateur, rémunératrice pour l’entreprise la
diffusant que ce soit en termes d’annonces de publicité, informations consommateurs …
Cette dernière solution est celle privilégiée par les sociétés ne voulant pas vendre de produits
informatiques.
Une application gratuite peut permettre de diffuser une publicité constamment sur Smartphone à
très faible coût (production de l’application entre 5.000€ et 20.000€ en général), améliorer l’image
2
3
Etude menée par le site www.webmarketing-com.com
Un des nombreux relais de ce Bad Buzz réalisé par www.lefigaro.fr
d’une entreprise, dévaloriser celle de ces concurrents (via un comparateur de prix favorable à la
société émettrice par exemple).
Nous illustrerons cette solution par 2 exemples d’application qui ont surement atteint un très haut
retour sur investissement :
-La chuuute par Oasis : Un jeu vidéo gratuit qui a été téléchargé plus de 2 Millions de fois, plus de 500
Millions de parties jouées, un exemple dans l’application gratuite destinée à pérenniser l’image de
marque sur la durée en plus de faire le Buzz à sa sortie. Ce jeu a connu un tel succès que nombreux
sont les sites et études de cas qui lui sont dédiés.
Schéma N° 6 : Illustration de l’application La chuuute
Source : www.iphoniacs.fr
-Quiestlemoinscher par Leclerc : Un comparateur en ligne disponible sur internet en premier temps
puis adapté en application mobile. Ce service compare les prix des produits proposés en
supermarchés comme Géant, Carrefour, Intermarché, Auchan… et bien entendu Leclerc.
La simple mention mise en avant « Prix collectés entre le 20 août et le 7 septembre 2012 dans 839
magasins » a une forte influence.
D’un côté cela convainc quasiment tout le monde que Leclerc est bien le moins cher, de l’autre
Leclerc a une marge de manœuvre assez large pour être certain de l’être sur ses études (sélection
des supermarchés concurrents les plus chers, produits où il est le plus compétitif, baisse des prix
volontaire sur ces produits sur la période étudiée dans ses supermarchés étudiés…)
Schéma N° 7 : Illustration de l’application Quiestlemoinscher
Source : onairagency.com
Les applications pour Smartphones permettent aux entreprises d’être connectées à leurs clients.
Ces derniers ont toujours sur eux une application qu’ils peuvent utiliser, application qui peut avoir
d’autres intérêts pour une entreprise que ceux auxquels on peut penser comme :
-La récolte d’informations précises (déplacements des utilisateurs, fréquence d’utilisation,
préférences…)
-Alerte de promotions, concours … par notifications push
-Un outil publicitaire qui peut vite s’avérer très rentable si l’application connaît le succès et est
partagée par les utilisateurs
F- Méthodes analytiques révolutionnaires
Les méthodes d’analyse de trafic de site internet sont apparues de manière gratuite et performante
depuis l’année 2000 notamment avec l’arrivée de Xiti.
On pouvait alors connaître la provenance des internautes ayant visité son site internet, le navigateur
internet utilisé par les visiteurs, de quel site ils viennent (lien d’un partenaire, moteur de recherche,
publicité sous forme de bannière …)
Ces méthodes ont très vite évolué grâce à la démocratisation du e-commerce et la nécessité
d’analyses plus abouties en découlant.
C’est encore une fois Google qui a fortement contribué à l’avancée de ces méthodes analytiques via
notamment Analytics qui est une plateforme gratuite, complète, évolutive et liée à d’autres
plateformes de Google complémentaires.
Schéma N° 8 : Exemple d’illustration de données récoltées vie Google Analytics
Source : Analytics
A- Créer un site vitrine (Annexe 9)
Un site vitrine est un site dédié à une entreprise.
Généralement, on y retrouve des informations sur l’entreprise, la présentation de quelques
produites, les divers moyens de contact et informations pratiques comme adresse, horaires
d’ouverture…
La mise en place d’un site vitrine est devenu quasiment indispensable à une entreprise afin de
permettre aisément à ses clients potentiels de la trouver, avoir els informations recherchées…
De plus, un site vitrine permet un positionnement en local.
Pour une boutique en ligne, à moins d’avoir une forte proportion des visiteurs et/ou clients dans une
région précise, il n’est pas intéressant d’effectuer un référencement local.
Pour un site vitrine qui a pour but de rapatrier de clients et leur permettre de contacter l’entreprise,
demander un devis… il peut être très intéressant de le référencer en local avec comme mots clés le
nom de la ville où est située la boutique physique, la région et même acheter des mots clés via
Google Adwords qui peuvent être très intéressant et à coût moindre.
Par exemple, l’expression « cordonnier Rouen » est recherchée sur Google via ordinateur portable et
de bureau 260 fois par mois en France. L’enchère est à 0.01€
En plaçant une enchère à 0.05€ on est quasiment sûr de capter tous les internautes ayant effectué
cette recherche pour un budget mensuel de 13€ (260X0.05€) qui sera surement très vite rentabilisé
si le site vitrine est accueillant et donne envie à l’internaute de contacter l’entreprise pour un devis.
Il existe actuellement de nombreux prestataires de site vitrine, souvent onéreux, à partir de 300€
HT/an.
Les Pages Jaunes par exemple proposent une solution très basique à 468€ HT/an
Schéma N° 9 : Tarif d’un site vitrine via Pages Jaunes
Source : Screen de boutique pages jaunes
B- Sites satellites (Annexe 10)
Afin d’augmenter de façon naturelle le nombre de visiteurs sur le site vitrine ou boutique en ligne, il
est nécessaire de créer des sites satellites ayant pour objectif de contribuer au référencement du site
principal avec des liens retours (backlinks), lui permettant d’être mieux classé par Google dans les
résultats de recherche.
En plus de ce référencement naturel du site principal, des sites satellites bien réalisés génèrent
également du trafic et sont susceptible de rabattre des internautes sur une page produit du site
principal en particulier, une page informative, de contact…
Schéma N° 10 : Screen d’un site satellite mettant en avant des produits d’Arts plastiques
Source : Réalisé par le candidat : www.beaux-arts-plastiques.fr.ht
C- Référencement naturel
Le référencement naturel est une étape indispensable pour augmenter de façon durable la visibilité
de son site sans stratégie SEA très couteuse (la très grande majorité des mots clés pertinents coûtent
1€ par visiteur…)
Cette étape s’avère souvent très longue, il faut souvent plus d’un an pour aboutir à de bons résultats
et entretenir ce référencement tout au long de la vie du site.
Pour effectuer un référencement de qualité, il faut procéder par étape poursuivant un cheminement
logique.
1°) Optimiser les balises Méta Tags
Les balises méta tags sont des données renseignées dans le code source d’un site internet. Elles sont
placées au tout début du code source en langage de programmation HTML.
Chaque page d’un site a ses propres métas tags, destinées à renseigner les moteurs de recherche sur
la nature de celle-ci.
Ces métadonnées permettent entre autre de définir un nom à la page qui s’inscrira dans le
navigateur, définir une définition qui sera inscrite dans les recherches sur moteurs de recherche, des
mots clés qui sont en rapport avec la recherche, le nom de l’auteur du site, la fréquence à laquelle les
moteurs de recherche doivent mettre à jour les informations sur le site…
Schéma N° 11 : Principales métadonnées : Les Meta Name
Source : http://www.commentcamarche.net/contents/html/htmlmeta.php3
Schéma N° 12 : Exemple de code source et application dans la recherche Google
Source : Code source de www.abc-distribution.fr
On voit les balises 1 « méta description » et 4 « méta title » êtres retranscrites par Google lors d’une
recherche.
La balise 2 « méta keywords » est une balise très importante, les mots clés choisis font apparaître
votre site suivant les recherches des internautes.
La balise 3 « méta langage » indique à la base la langue du site mais peut également indiquer la
localité, par exemple un site en français, pour les belges.
Cela peut permettre de se positionner sur un moteur de recherche étranger bien que les localités
visées utilisent la même langue, comme la Belgique, le Québec, la Suisse, le Luxembourg, Haïti,
l’Algérie, le Togo…
De plus, il existe encore certaines failles dans l’algorithme de Google dont une permet un
référencement d’un site français sur www.Google.be plus aisé car bien moins exigeant que le
référencement sur www.Google.fr et également soumis à beaucoup moins de concurrence.
Cette faille peut être exploitée pour développer le positionnement d’un site internet sur le Google
Belge plus facilement et rapidement que sur le Google français.
Il existe bien d’autres balises qui ont leur influence sur la stratégie de référencement mais ces 4 sont
les principales.
Pour obtenir un référencement naturel de qualité, il est primordial de personnaliser les balises de
chaque page du site en fonction de son contenu.
Le texte contenu dans la page, sa description, titre et mots clés doivent être déterminés en fonction
des recherches des internautes. Il faut faire le choix entre les termes de recherches générant le plus
de volume ou alors des recherches peu effectuées où l’on peut facilement se positionner, cela peut
s’apparenter à un « référencement de niche »
Afin de trouver ces termes, souvent utilisés en tant que mots clés, également utilisables en tant que
vocabulaire à adopter pour le contenu de la page et description, de nombreux outils ont vu le jour.
Etant donné qu’en France, Google détient environ 90% de parts de marché, il est judicieux de se
répertorier à l’outil de Google, référence en la matière : Google Adwords
Google Adwords est un des très nombreux outils de Google permettant aux agences de
référencement, webmasters, référenceurs, responsables e-marketing… d’acheter des mots clés.
L’achat de ces mots clés se fait par enchère, si vous avez l’enchère la plus élevée, votre site apparaît
en premier lors de la recherche par des internautes des mots clés recherchés.
Cet outil sert également à rechercher des mots clés selon tel ou tel terme afin d’optimiser ses balises
mots clés et description par exemple.
Schéma N° 13 : Recherche de Mots clés via Google Adwords
Source : Notre compte Google Adwords
Cet outil est paramétrable de bien des façons et cette recherche d’idées de mots clés n’est qu’un
sous-outil de l’outil principal Adwords qui est vraiment plus complexe qu’il n’y paraît.
Sur le screen ci-dessus, les résultats sont en rapport avec le terme « papeterie » recherché en France,
dans toutes les langues, sur ordinateurs de bureau et portables, triés par volume de recherche dans
la zone ciblée, quelle que soit la concurrence (enchères sur le mot ou expression)
C’est grâce à cet outil que l’on peut personnaliser et différencier les balises méta tags d’une page
produit exposant un stylo Montblanc, d’une page exposant une gomme Faber Castell par exemple.
Cet outil a permis d’optimiser chaque page produit de la boutique en ligne ABC Distribution, voici un
exemple sur un marqueur pour tableau rechargeable d’excellente qualité, produit très spécifique :
Schéma N° 14 : Exemple d’optimisation du titre d’une page, son url, description, mots clés
Source : Plateforme www.wizishop.com
Schéma N° 15 : Positionnement du tablostyl grâce à une optimisation des pages produit
Source : www.google.fr
2°) Inscrire son site dans des annuaires (Annexe 10)
Après avoir optimisé le contenu de son site, il faut ensuite le diffuser, la première étape consiste à
inscrire son site dans des annuaires afin de générer des liens venant de plusieurs annuaires qui
dirigent vers son site.
Cela ne permet en général pas de rapatrier des internautes par ce biais mais contribue énormément
à améliorer la position de votre site sur Google et autres moteurs de recherche.
Ces inscriptions doivent à tout prix être manuelles, privilégiant les annuaires de qualité (il en existe
des milliers en France dont beaucoup ne sont plus mis à jour par leur webmaster), avec un descriptif
obligatoirement unique sur chacun d’entre eux.
Il y a plusieurs critères à prendre en compte pour savoir si un annuaire est qualifié de site pertinent
par Google, encore actif (si le webmaster l’a abandonné, après avoir renseigné toutes les données
sur votre site, celui-ci n’apparaîtra jamais, cela arrive souvent étant donné que les webmasters sont
pour la grande majorité bénévoles, sans revenus générés par l’annuaire) …
Voici un exemple d’annuaire qualifié de pertinent par Google : http://www.maxannu.com/
Pagerank 3
Sites référencés : 4423
Sites en attente : 139
Sites refusés : 698
Sites bannis : 209
Le webmaster est donc à priori assez sélectif dans les sites référencés ce qui devrait lui éviter tout
blacklistage par Google.
Il n’y a que 139 sites en attente pour plus de 4000 sites validés ce qui indique que l’annuaire n’est à
priori pas abandonné.
Il vaut mieux référencer son site sur seulement 100 annuaires appréciés de Google que sur 10.000
blacklistés.
Le processus d’inscription est relativement complexe sur les annuaires de qualité en général.
Il y a certaines règles de base comme :
-Attribuer un descriptif du site à référencer unique pour chaque annuaire, en plus d’être unique, il
faut que les différents descriptifs soient le moins similaires possible. Si les descriptifs se ressemblent
trop, cela nuira au référencement, on appelle cela du Black Hat
-Remplir au mieux les informations, trouver le meilleur compromis entre un rendu compréhensible et
lisible pour les internautes et des textes adaptés au SEO
-Porter une grande attention au choix de la catégorie, mots clés, ancre du lien
-Donner un maximum de renseignements possibles comme les comptes sur réseaux sociaux,
suggestion d’une catégorie de classement plus appropriée, ajout d’une image optimisée pour le
SEO…
D- Réseaux sociaux
1°) Définition
Communauté d'individus ou d'organisations en relation directe ou indirecte, rassemblée en fonction
de centres d'intérêts communs, comme par exemple les goûts musicaux, les passions ou encore la vie
professionnelle.
Sur Internet, de nombreux sites sont à la source de la création de ces réseaux, à l'image de LinkedIn
et 6nergies dans le monde professionnel, ou encore MySpace, Copains d'avant ou Flickr dans le grand
public.4
Diverses formes de réseaux sociaux existent, on peut ainsi trouver des réseaux sociaux très différents
selon les attentes des utilisateurs ciblés :
 Généralistes : Permet de rassembler des personnes que l’on connaît déjà ou pas encore afin
de discuter de ses centres d’intérêt de manière générale, partager des informations …
Exemple : Facebook et Twitter
 Echanges : Permet d’échanger des créations personnelles souvent amateurs, vidéos, photos,
musique …
Exemple : Myspace, Youtube et Flickr
 Rencontres : Permet de rencontrer des nouvelles personnes, axés sur les rencontres
amoureuses
Exemple : Meetic et Adopteunmec
 Professionnels : Permet de rencontrer des partenaires, clients, fournisseurs, investisseurs …
toute personne étant susceptible de contribuer au développement de son activité ou pour
recruter des salariés, freelance …
Ce type de réseau a beaucoup évolué et permet parfois des recherches d’utilisateurs par
nom société, poste occupé, région géographique …
Exemple : Viadeo et Linkedin
 Autres : Compte tenu des attentes très diverses des internautes et bénéfices qui sont
possibles de générer avec un réseau social, des réseaux sociaux originaux ont vu le jour
Exemple :
 Voisineo qui permet de rencontrer ses voisins, s’informer sur son quartier, profiter
d’offres promotionnelles de commerçants proches …
 Copainsdavant qui permet de retrouver des connaissances d’école des années après
en recherchant par collège, lycée, localité, nom …
 Beglob qui permet de rencontrer des voyageurs, avoir des avis sur une destination
particulière, un circuit aventure …
 Senscritique qui permet de rencontrer des personnes ayant les mêmes goûts
cinématographiques, littéraires, musicaux … Les utilisateurs peuvent noter et
commenter les œuvres
4
Journal du net : Site de cadres en entreprises porté sur les nouvelles technologies composé d’une équipe de
plus de 30 rédacteurs professionnels, créé en 1999 : Définitions
 Des réseaux sociaux de rencontre par affinité politique, physique, religion, style
vestimentaire ou encore pour parler de sa passion comme l’écologisme, les animaux,
les jeux vidéo …
2°) Histoire et parts de marché
Les apparitions de réseaux sociaux ont été progressives, hétérogènes et exponentielles



Février 2003 : Apparition du premier réseau social pour professionnels qui a connu du succès
ainsi que de nombreuses inscriptions et participations : Linkedin
Août 2003 : Lancement d’un réseau social destiné à promouvoir ses musiques, trouver des
partenaires, sponsors, fans … : Myspace
Février 2004 : Naissance du réseau social qui va devenir la référence et faire exploser le
nombre de réseaux sociaux : Facebook
Aujourd’hui, Facebook compte plus d’1 Milliard d’utilisateurs inscrits dont 618 millions qui se
connectent chaque jour.
Les membres se connectent plus souvent de leur Smartphone que via un ordinateur, 157 millions se
connectent uniquement via leur Smartphone.5
Google + qui est le réseau social de Google a récemment gagné beaucoup de parts de marché et
évolue très rapidement. Cela lui a permis de se classer second réseau social le plus utilisé, devant
Twitter qui semblait pourtant être incontestablement second pendant longtemps.
Les réseaux sociaux pour la Chine ont connu une forte baisse d’activité due à une diminution des
utilisateurs suite à l’annonce du gouvernement de mettre fin à l’anonymat de ces derniers.
5
Medias sociaux : Site internet de Frédéric Cavazza, consultant travaillant sur internet depuis 15ans sans les
domaines du e-marketing, e-commerce … connu dans son domaine : Facebook publie ses résultats 2012, les
investisseurs sont contents, quid des annonceurs ?
Schéma N° 16 : Part d’internautes par réseau social au 4ème trimestre 2012
Source : Globalwebindex
3°) Développement de la monétisation des réseaux sociaux
a-Par les entreprises
Le développement de la publicité ou encore affiliation sur réseaux sociaux est relativement récent
mais en plein essor.
Les réseaux sociaux ont pour but d’accumuler un maximum d’informations personnelles, très
diverses et précises.
Lors de la création d’un compte Facebook par exemple, la majorité des personnes indiquent leur
Nom, Prénom, âge, adresse, travail, centres d’intérêt…
D’autres informations peuvent être renseignées lorsque l’on installe des applications sur Facebook
ou lorsque que l’on clique sur « j’aime » pour tel ou tel artiste, homme politique, groupe …
Les réseaux d’amis sont également une source d’information.
Le fait d’avoir des informations précises et sûres, que ce soit l’utilisateur qui les indique lui-même,
ont permis aux réseaux sociaux de proposer un programme d’affiliation bien plus ciblé que celui des
plateformes traditionnelles d’annonce sur sites internet.
Il est possible par exemple de créer une campagne publicitaire en ciblant l’âge, le sexe, les centres
d’intérêt, le lieu de résidence, support de connexion (ordinateur, tablette, smartphone) …
Schéma N° 17 : Illustration du moteur de recherche d’un annuaire d’annuaires
Source : Publicité Facebook
Les options proposées aux annonceurs relèvent des méthodes d’affiliation traditionnelle.
On peut décider de payer en fonction du nombre d’impressions soit le nombre de visiteurs qui voient
la publicité (CPM), en fonction du nombre de cliques sur cette publicité (CPC) ou en fonction du
nombre de « j’aime » obtenus.
Le système de publicité actuel est déjà très lucratif, la publication des résultats de Facebook au
second trimestre 2013 indique un chiffre d’affaire réalisé par le système publicitaire de
1.600.000.000$6
Les différentes possibilités à venir vont contribuer à l’accroissement de ces revenus.
Facebook prévoit déjà plusieurs autres type de publicité comme :7
 Offres : Coupons promotionnels octroyant à l’utilisateur une réduction, un cadeau …
 Echanges : Publicité sur un réseau de sites partenaires, similaire à Google Adsense
 Résultats sponsorisés : Inaugure l’achat de positions pour apparaître en premier dans les
recherches, comparable à Google Adwords qui influe sur les résultats
6
Facebook : Page dédiée à la publication des résultats. Données diffusées le 24 Juillet 2013
mycommunitymanager : Site informatif regroupant des community manager désirant partager leurs
expériences. « Les nouveautés publicitaires de Facebook pour se monétiser en 2103 » publié le 3 Janvier 2013
7


Publicité sur la page de déconnexion : Permet à un annonceur d’afficher sa publicité sur la
page affichée lorsqu’un utilisateur se déconnecte. Facebook garantit 10 millions
d’impressions quotidiennes en France. Possibilité d’acheter une exclusivité nationale.
SPAMS publicitaires : Les annonceurs pourront envoyer des mails publicitaires aux cibles qui
les intéressent. Cela devrait permettre un meilleur taux de clique ainsi que taux de
conversion.
D’autres réseaux sociaux ont mis en place leur système de publicité qui évolue également :
 Twitter8 : un système de cookies permettra de savoir quels utilisateurs ont acheté quels
produits, sur quel site, quand … Ces informations entraîneront un affinage du ciblage pour les
annonceurs qui pourront alors décider de diffuser leurs publicités uniquement à des
personnes ayant déjà acheté leurs produits ou ceux de concurrents.
b-Par les utilisateurs
Les membres de réseaux sociaux influant (pas forcément célèbres) peuvent monétiser leur audimat,
notamment en postant des messages sponsorisés.
Cela apporte à plusieurs comptes plus de 50.000$ par mois, signe que l’annonce par réseaux sociaux
s’est rapidement démocratisée.
La régie la plus connue et rémunératrice est actuellement Adly
Schéma N° 18 : Illustration d’un exemple de compte Adly
Source : Adly
Il existe d’autres moyens de monétiser l’audimat que l’on génère sur un réseau social comme la
diffusion de vidéos publicitaires sur sa page personnelle.
8
lemonde : « Twitter va permettre de faire des publicités plus ciblées ». Publié le 4 Juillet 2013
Plusieurs régies vidéo existent, Goviralnetwork est celle qui est la plus aboutie à la diffusion sur
réseaux sociaux et rémunère en général 0,022€ le visionnage.
Schéma N° 19 : Illustration d’un exemple de compte
Source : Screen réalisé par www.devzone.fr
Un des premiers moyens de gagner de l’argent sur internet a été adapté aux réseaux sociaux :
L’affiliation
Les plateformes d’affiliation mettent en relation des annonceurs souhaitant obtenir des visiteurs et
des affiliés souhaitant commercialiser le trafic généré par leur site ou maintenant, compte sur réseau
social.
Traditionnellement, ces plateformes permettaient l’affichage de bannières à différents formats, on
était alors rémunéré selon l’option choisie, au clique, à l’affichage (unité monétaire pour 1000
affichages) ou à la transformation (clique sur un lien dirigeant vers une boutique en ligne puis achat
de la part de l’internaute, rémunération en pourcentage du montant de la commande)
Etant donné que l’utilisateur d’un réseau social ne peut intégrer de codage HTML à sa page sur ce
réseau social, les plateformes d’affiliation déjà présentes aux prémices de ce système comme
netaffiliation ont rapidement adapté les possibilités d’affiliation afin de la permettre sur réseaux
sociaux, démocratisant ainsi leur accès, il n’est désormais plus nécessaire d’avoir créé un site et de
connaître les bases du HTML pour monétiser un trafic que l’on génère.
Certaines plateformes ont évolué avec les moyens de communication, d’autres spécialisées sont
apparues avec ce nouveau marché comme tradedoubler
Schéma N° 20 : Illustration de la simplicité d’utilisation de tradedoubler
Source : Screen réalisé par webfrance
Ces différents moyens de monétiser son espace sur réseau social reprennent le même principe,
diffuser de la pub, rémunérée au résultat, par clique, retweet, achat…
Avec un compte bien développé, de nombreux amis et un ciblage des thématiques publiées adapté à
ceux-ci, un internaute peut espérer générer des revenus relativement conséquents.
Du côté des entreprises, une bonne campagne de publicité basée sur les réseaux sociaux peut avoir
un excellent retour sur investissement en plus de contribuer à l’image de l’entreprise et sa pérennité.
E- Autres pratiques
1°) Comparateurs de prix (guides d’achat)
Ces sites comparent les prix de produits ou services. Ils sont apparus pour 2 principales raisons :
 Le nombre de boutiques en ligne croît très vite, il est désormais ardu de comparer soi-même
les prix d’un même produit ou service selon les sites marchands. En plus de ce nombre en
constante progression, il faut, pour effectuer une comparaison probante, se baser sur des
données similaires (prix HT ou TTC, comprenant les frais de port, offres promotionnelles,
coupons réduction, bons d’achats ultérieurs, prestations identiques dans le cas d’un service
…) ce qui nécessite un temps considérable

Le coût de la publicité en ligne ayant fortement augmenté, ces agences sont à présent viables
étant donné qu’elles peuvent justifier un prix élevé notamment car elles sont très
performantes en SEO et vendent un SEA ciblé sur l’achat, donc susceptible d’apporter un fort
taux de conversion.
Ces comparateurs sont très populaires en France (80% des français utilisent des comparateurs pour
leurs achats non alimentaires en 20139) pour la bonne raison qu’ils permettent d’accéder à des
informations de relative bonne qualité compte tenu du temps que l’internaute économise.
Les données sont synthétisées, la majorité des comparateurs permettent des recherches de produits
en affichant en résultat une miniature image, un descriptif, le nom du vendeur, une évaluation de
celui-ci. Les résultats peuvent être triés par prix, pertinence, popularité.
Cette synthèse est appréciée des internautes malgré le fait que l’information ne soit pas parfaite
pour plusieurs raisons :
 Toutes les boutiques en ligne ne s’inscrivent pas sur tous les comparateurs de prix, le jeu de
la concurrence est tronqué
 Les prix et stocks ne sont pas toujours mis à jour en temps réel (nécessite souvent un flux
xml, démarche assez compliquée, beaucoup de boutiques mettent à jour leurs prix et stocks
une seule fois par jour via import de classeur)
 Il y a parfois des erreurs de retranscription (pas toujours involontaires, surtout pour les
comparateurs de vols d’avions) comme l’oubli de frais de port, taxes…
Il y a plusieurs modèles de commission :
 CPC : Coût par clique. L’annonceur est facturé à chaque fois qu’un internaute clique sur sa
publicité (fiche produit dans le cas des guides d’achat) sans garantie d’un taux de
transformation élevé
 CPA : Coût par action. Apparu grâce aux plateformes d’affiliation, cette méthode de
commission est liée à la performance. L’annonceur paiera à chaque action prédéterminée. Le
CPA se subdivise en 2 autres méthodes :
o CPL : Cost per Lead : Correspond à une action non payante, généralement
l’acquisition d’un contact (remplissage d’un formulaire, inscription à une newsletter,
téléchargement d’un programme, création d’un compte client …)
o CPS : Cost per Sale : C’est le modèle le plus lié à la performance car il équivaut à un
pourcentage de commission réalisé sur chaque vente
Compte tenu de la complexité et diversité des comparateurs d’achat, des sociétés se sont
spécialisées dans la gestion de campagnes sur ces comparateurs. Les plus connues sont www.feedmanager.net et www.shopping-flux.com
Des outils analytiques existent afin de déterminer quels comparateurs sont les plus performants.
Ceux-ci permettent entre autre de trier les comparateurs par nombre de clics obtenus, nombre de
ventes, panier moyen, coût, marge, ROI…
9
www.lsa-conso.fr : « Exclusif LSA: 80% des Français utilisent les comparateurs de prix » : Publié le 30 Mai 2013
Schéma N° 21 : Classement de comparateurs
Source : Photo du livre « Réussir son marketing web » de Wizishop
2°) Places de marché (Annexe 11 et 12)
Les places de marché sont apparues tôt sur Internet.
Elles ont un intérêt similaire à celui des comparateurs de prix : diffuser ses produits sur un site très
visité dans le but d’augmenter ses ventes
« Une marketplace ou place de marché était à l’origine sur Internet un site qui rassemblait un ou
plusieurs acheteurs et fournisseurs pour optimiser les procédures de sélection et d’achat à travers la
mise en place de procédures d’e-procurement.
L’utilisation du terme de marketplace s’est largement développée dans le domaine Internet et peut
désigner des concepts relativement différents.
Les grands sites marchands désignent par exemple sous le terme de marketplace l’espace qu’ils
réservent sur leur site à des vendeurs indépendants moyennant une commission prélevée sur leurs
ventes. »10
Les places de marché ont pris une ampleur phénoménale, l’un des plus connue est eBay
10
www.definitions-webmarketing.com : « Définition Marketplace » : Publiée le 3 Juin 2013
Cette société a réalisé des bénéfices très tôt ce qui lui a permis d’investir rapidement. L’un des
investissements les plus connus est l’achat de Paypal (société de paiement en ligne sécurisé) le 3
Octobre 200211
L’ensemble des commissions et ventes d’espaces publicitaires sur eBay a généré un Chiffre d’affaires
de 2 Milliards de dollars au premier trimestre 201312
Schéma N° 22 : Nombre de visites des 15 sites « e-commerce » les plus visités en France
Source : Etude FEVAD publiée 28 Juin 2103
2 principaux systèmes s’opposent :
 Celui d’eBay : Chaque article bénéficie d’une fiche produit qui lui est propre, rédigée et
conçue (possibilité d’insérer des photos, vidéos, liens, design …) par le vendeur. Il existe donc
plusieurs fiches d’un même produit, chacun étant la vitrine d’un vendeur différent.
eBay ne vend rien, tous les produits disponibles à l’achat sont commercialisés par des
membres d’ eBay

11
12
Celui d’Amazon : Il n’y a qu’une fiche par produit existant, si plusieurs commerçants vendent
le même produit, ils le feront sur la même page.
L’internaute se voit proposer d’acheter au « meilleur vendeur » selon l’algorithme d’Amazon,
il a cependant la possibilité de voir les offres des autres commerçants et de les sélectionner
mais tous les internautes ne le savent pas forcément.
L’algorithme d’Amazon est secret, calculé selon le prix de vente TTC, le nombre
d’évaluations, la note moyenne de celles-ci, le temps et coût de livraison, l’affiliation ou non
www.paypal.com : « Quelle est la relation entre eBay et Paypal ? »
www.presse.ebay.fr/pdf : Communiqué de Presse : Publié le 18 Avril 2013
au premium (stockage de produits du commerçants dans les entrepôts d’Amazon qui
permettent aux internautes clients ayant aussi l’option premium de ne pas payer de frais de
port)
Le fait qu’une seule fiche par produit soit créée est rendu possible par l’obligation pour le
vendeur de renseigner le code EAN (European Article Number) qui est un code barre
normalisé accompagné d’un numéro d’identification de 8 à 13 chiffres. Chaque EAN
correspond à un type de produit unique. Par exemple, une boîte de 12 crayons a un EAN, un
des crayons à l’unité à un autre EAN.
Pour des raisons d’e-logistique, Amazon a créé son propre système d’identification : l’ASIN
(Amazon Standard Identification Number). Chaque fois qu’un nouveau produit est rentré sur
Amazon, un code ASIN qui lui est associé est généré.
Ces 2 systèmes changent totalement les résultats pour les vendeurs car sur l’un on est le seul à
pouvoir créer/modifier une fiche produit, sur l’autre non.
Un vendeur qui apporte un soin particulier à la rédaction et illustration de celle-ci mais n’est pas
compétitif en terme de prix par rapport à ses concurrents, aura peu de chances de générer des
ventes sur Amazon.
S’il s’inscrit tout de même sur cette plateforme, investit du temps pour améliorer la fiche produit
avec des photos de meilleures qualité, un descriptif plus précis et détaillé … Il y a une forte
probabilité pour qu’il contribue à augmenter les ventes de son concurrent le moins cher sans en
réaliser lui-même.
Au contraire, un vendeur qui propose un prix de vente inférieur à celui de ses concurrents mais ne
souhaite pas prendre le temps de rédiger une fiche de présentation du produit de qualité, sera très
intéressé par Amazon.
Les places de marché se rémunèrent le plus souvent par un abonnement mensuel que paie le
vendeur ainsi que par une commission sur chaque vente, le taux dépendant de la catégorie.
La gestion de comptes vendeur sur comparateurs de prix et places de marché demande un temps
considérable et une expérience solide afin que celle-ci soit efficiente.
Des sociétés spécialisées proposent de s’occuper de cela, permettant ainsi d’accroître son volume de
ventes sans forcément augmenter son budget alloué à ces plateformes étant donné que les agences
permettent de baisser le CPC, augmenter les taux de conversion …
Schéma N° 23 : Exemple de société spécialisée dans la gestion de flux
Source : Screen de www.lengow.fr
3°) E-mailing
a-Notions
L’E-mailing est une des premières pratiques apparue en e-marketing (premier e-mail envoyé en
196913) et a vite connu un succès fulgurant pour plusieurs raisons :
 Diffusion quasi instantanée
 Coût inférieur à celui de la prospection par courrier
 Contenu interactif, on peut accéder à une page spécifique, une boutique en ligne, en un
clique
 Présentation visuelle bien plus agréable, polices d’écriture élaborées, design, possibilités
d’insérer des photos et vidéos en iframe, effets sonores, changements visuels lors d’actions
prédéterminées (passer la souris à un endroit, cliquer …)
Cette pratique a pris une ampleur telle que chaque utilisateur d’internet disposant d’adresse e-mail,
parfois en très grand nombre, souvent non désirés.
Un terme associé à ce phénomène a vu le jour : le SPAM
Le premier SPAM est apparu en 197814 soit 9ans après la création de l’e-mail sur Arpanet (ancêtre
d’internet)
« Le spam est un email anonyme, indésirable et envoyé en masse
C'est la description basique utilisée à l'heure actuelle aux Etats-Unis et en Europe pour instaurer une
législation anti-spam. Examinons de plus près les termes de cette définition :
Anonyme: le vrai spam est envoyé sous des adresses volées à l'insu d'utilisateurs tiers pour masquer
le véritable expéditeur.
Mailing de Masse: le vrai spam est envoyé en très grand quantité. Les spammeurs font de l'argent
grâce au petit pourcentage de réponses. Pour que le spam soit rentable, le mail initial doit être
envoyé en masse.
13
www.fondationlaposte.org : Site informatif créé par La Poste
www.01net.com : SAS française qui propose le téléchargement de logiciels, tests, dossiers et actualités. Créé
en Avril 2000, une référence en France
14
Indésirable: les listes de mailing, newsletters et autres matériels publicitaires auxquels les
internautes ont souscrits, peuvent ressembler à des spam mais sont en fait des emails légitimes. En
d'autres termes, un mail peut être considéré comme spam ou comme mail légitime selon que
l'utilisateur ait choisi de le recevoir ou non. »15
b-Règlementation
Une règlementation a été instaurée en France afin d ‘encadrer l’e-mailing.
La loi du 21 Juin 2004 pour la confiance de l’économie Numérique spécifie qu’il faut obtenir le
consentement d’une personne physique avant de lui envoyer un message électronique à but
promotionnel.
Il n’y a que 2 cas où l’envoi d’e-mail à but promotionnel sans autorisation manifeste du destinataire
est légal :
 Cadre professionnel, au titre de la fonction d’une personne.
Exemple : e-mail publicitaire concernant des fournitures de bureau à un responsable achat
ou responsable des services généraux d’une société
 Adresses e-mail des destinataires génériques avec Nom de domaine de la société.
L’approbation est présumée sauf manifestation d’un souhait inverse sur le site rattaché au
même Nom de Domaine.
Exemple : Envoi d’un e-mail publicitaire à l’adresse « [email protected] » s’il ne figure pas de
texte mentionnant la volonté de ne pas recevoir d’e-mails publicitaires sur le site
www.apple.com
Il y a également des obligations d’ordre général à respecter :
 Identification de l’auteur
 Présence d’un lien permettant de se désabonner
 Nature publicitaire précisée clairement dans l’objet de l’e-mail
c-Méthodes d’acquisition de prospects (Annexe 13)
On distingue 4 pratiques récurrentes pour constituer une base de données :
 Opt-in actif : Le prospect doit cocher une case (lors d’une inscription, commande,
participation à un concours …) pour que son adresse e-mail soit utilisée à des fins
commerciales
 Opt-in passif : Case déjà cochée, l’internaute doit la décocher s’il ne veut pas recevoir d’emails publicitaires
 Opt-out actif : Le prospect est supposé intéressé par de la publicité. Il doit cocher une case à
une étape du processus (inscription, achat …) pour ne pas en recevoir
 Opt-out passif : En s’inscrivant à un service, l’internaute est obligatoirement inscrit en
parallèle à une liste de diffusion. Il ne pourra s’en désinscrire qu’ultérieurement
15
www.viruslist.com : Site informatif propulsé par Kaspersky lab, anti-virus mondialement reconnu
Ces 4 principales pratiques génèrent des bases de données de quantité et qualité différentes de
prospects.
Une base de données constituée selon la méthode opt-in actif induira un fort taux d’ouverture ainsi
que de conversion contrairement à une base de données construite à partir d’opt-out passif dont les
prospects déclareront surement les e-mails publicitaires comme SPAM.
Le fait de les déclarer augmente fortement la probabilité que les prochains e-mails publicitaires
arrivent dans le dossier « courrier indésirable » ou « SPAM » des destinataires selon les messageries.
Schéma N° 24 : Histogramme de la part de SPAM
Source : www.viruslist.com
d-Constitution d’une base de données de contacts e-mail



Inscription à la newsletter pour les clients acquis (inscrits et/ou ayant déjà commandé)
Inscription à la newsletter des visiteurs souvent par un bloc survolant proposant d’être
avertis d’opportunités (ventes flash, bons d’achat) et indiquant la fréquence d’e-mails à but
promotionnel
Jeux concours où l’internaute a « deux fois plus de chances de gagner » en opt-in actif
e-Louer une BDD
Des sociétés constituent des BDD dans l’optique de les louer. Les prix sont très variés selon leur
qualité, date de création, fréquence d’exploitation, segment (thématique, âge, sexe, CSP …) et
souvent fixé au coût pour 1000 e-mails envoyés.
f-Outils d’envois
La technologie utilisée pour envoyer des e-mails en masse est différente de celle des logiciels de
messagerie traditionnels comme Windows live mail, Thunderbird …
Il est primordial de bien choisir le logiciel que l’on va utiliser car le SPAM est de mieux en mieux
détecté et les conditions de filtrage de plus en plus restrictives.
Cela est notamment dû à l’évolution des logiciels de messagerie (en ligne ou non).
Cette évolution analyse les e-mails ainsi que la technologie utilisée pour les envoyer.
Un logiciel d’envoi obsolète ou non prévu pour les campagnes e-mailing de masse peut
considérablement baisser le taux de délivrabilité (Taux d’e-mails arrivés à destination [boîte de
réception et non dossier SPAM] lors d’une campagne publicitaire.)
Exemple de logiciels :
 MAILChimp : Solution anglaise complète et évolutive depuis 2001. Permet entres autres une
création WYSIWYG ainsi qu’une technologie augmentant le taux de délivrabilité.
Utilisé par plus de 3 million de personnes et 500 entreprises
 Send Blaster Pro : Logiciel permettant une mise en page WYSIWYG avec un éditeur html
puissant ainsi qu’un outils d’analyse de contenu pour éviter d’envoyer une campagne
publicitaire considérée comme SPAM
 Phplist: Solution anglaise open source. Créée en 2001, cette solution évolue sans cesse grâce
à une communauté d’utilisateurs et codeurs très active. Toutes les fonctionnalités de
logiciels payants sont présentes.
Certains logiciels d’envois de masse ont une partie analytique incorporée, permettant de comparer
et donc optimiser ses campagnes.
Ces logiciels peuvent présenter certains intérêts majeurs :
 Possibilité de segmenter la BDD selon plusieurs critères, envoyer une campagne à une cible
précise en quelques clics.
 Recherche et filtrage de doublons
 Création visuelle simplifiée, sans connaissances en programmation requises, la plupart du
temps en WYSIWYG
 Importer ou exporter des listes de contacts facilement, souvent aux formats .txt .xls .csv
 « Responsive Design » selon le logiciel de messagerie du récepteur ainsi que son support de
lecture (ordinateur, tablette, PDA, smartphone)
 Planification d’envois de campagnes automatiquement



Analyse d’un e-mail avant de l’envoyer indiquant les changements à opérer afin d’augmenter
le taux de délivrabilité (ratio texte/code, structure du codage, pièces jointes …)
Personnalisation automatique du texte (civilité, nom, prénom, …) Exemple : Chère Mme
Martin … »
Gestion automatique des désabonnements
g-Indicateurs et pratiques courantes (Annexes 14 et 15)
Taux d’ouverture : Part d’e-mails à but publicitaire ouverts
Taux de clic : Part d’e-mails à but promotionnel ouverts où le destinataire a cliqué sur le lien principal
(redirection vers l’accueil d’une boutique en ligne, une page, produit, une page de remplissage de
formulaire …)
Taux de conversion : Part d’e-mails ayant abouti à une vente
Certaines pratiques se sont généralisées :
 Test de différentes versions : Création de plusieurs versions d’une campagne destine à la
même cible.
Ces différentes versions sont envoyées à autant d’échantillons, le plus possible représentatifs
de la totalité de la base de données.
L’expéditeur doit attendre 3-4 jours pour laisser le temps aux destinataires d’ouvrir les emails publicitaires.
Une fois ce délai passé, l’expéditeur peut alors comparer les taux d’ouverture (qui dépendent
surtout du nom de l’expéditeur et objet de l’e-mail) puis les taux de clique (qui dépendent du
contenu de l’e-mail, aussi bien sa forme que son fond).
Le taux de conversion doit être corrélé à celui d’ouverture et de clique étant donné que les
campagnes ont la même cible et produit adapté.
 E-mail ciblés : Il n’est plus rare que des sociétés de vente de produits ou prestation de
services en ligne réalisent un e-mail publicitaire avec plusieurs variables selon les segments
ciblés.
Exemple : Un site de rencontre concevra différentes variables selon les membres qui paient
ou pas, leur sexe, âge, date d’inscription, origine géographique.
Les différences peuvent à la fois toucher le texte que le design, montant d’un bon d’achat …
 Reciblage automatique : Cette méthode est particulièrement adaptée aux e-commerces
évolués disposant d’une solution technique avancée.
Cela consiste à envoyer automatiquement des messages aux internautes en se basant sur
leur comportement. Chaque e-mail est personnalisé.
Exemple : Un internaute a ajouté de produits à son panier en ligne sans passer commande.
3 jours plus tard, s’il n’a toujours pas passé commande, il reçoit un e-mail présentant des
promotions relatives aux produits qui l’intéressaient.
 Choix du meilleur moment : Le choix de la date et heure d’envoi d’une campagne e-mailing
est prédéterminant dans ses résultats.
Ces résultats dépendent également du secteur d’activité de l’expéditeur, son offre et le type
de cible visée.
Le meilleur moment d’envoi de campagne e-mailing ne sera pas le même pour un assureur et
pour un e-commerce de produits alimentaires biologiques.
Des études ont été menées par plusieurs cabinets de conseil e-marketing ou de sociétés
créatrices de logiciels d’envois.
Nous retiendrons les études de cheetahmail, société d’envoi de campagnes e-mailing
travaillant pour de grandes sociétés (Panasonic, IPC Media …) depuis 13ans
Schéma N° 25 : Taux d’ouverture selon le jour d’expédition
Source : www.meilleur-autorepondeur.fr Page créée le 14 Octobre 2012 basée sur l’étude
cheetahmail de 2012
Schéma N° 26 : Taux de clique selon le jour d’expédition
Source : www.meilleur-autorepondeur.fr Page créée le 14 Octobre 2012 basée sur l’étude
cheetahmail de 2012
4°) Régies publicitaires, Affiliation (Annexe 16)
La vente d’espaces publicitaires sur internet est apparue très rapidement.
L’affiliation classique consiste à vendre un espace publicitaire sur son site, plusieurs formes existent :
 Rectangle visuel : Peut être une bannière, pavé, skyscraper, expandbanner … défini selon sa
dimension
 Pop-up : Affiche le site de l’annonceur dans une autre fenêtre du navigateur lorsque l’on va
sur le site de l’affilié
 Habillage du site : Forme d’affiliation la plus onéreuse. Le site de l’affilié affiche un design
promotionnel, le site allocine utilise cette source de revenus depuis plusieurs années
Le nombre de plateforme d’affiliation a explosé en France, les plus connues sont :
 Netaffiliation : Créée en 2004, présente dans 15 Pays, plus de 100.000 sites affiliés
 Tradedoubler : Créée en 2000, présente dans 21 Pays, ne communique pas sur le nombre
d’affiliés, très performants sur l’affiliation mobile et son tracking
 Zanox : Créée en 2000, présente dans 12 Pays, ne communique pas sur le nombre d’affiliés
Les régies publicitaires traditionnelles sont à présent concurrencées par celles spécialisées sur les
réseaux sociaux, celles sur mobile et surtout, le display.
Le display est l’achat de mots clés sur les moteurs de recherche.
Cela permet d’immédiatement apparaître en premier dans les recherches faites par des internautes
sans développement sur SEO nécessaire.
Le réseau display le plus développé est celui de Google : AdWords
Schéma N° 27 : Screen représentant le display sur Google
Source : Google
Le display a connu une croissance fulgurante, jusqu’à dépasser en terme de budget l’e-mailing
jusque-là indétrônable.
Cette partie de l’affiliation a connu un tel succès pour 2 principales raisons :
 Google a mis en place Adwords, plateforme de recherche et achat de mots clés en 2000 ce
qui correspond aux prémices du SEM. Adsense, plateforme de vente d’espaces publicitaires
pour professionnels et particuliers a, créée en 2003, a démocratisé l’affiliation. Ces outils
étaient déjà très performants.
 Google détient plus de 90% de parts de marché dans la majorité des Pays où il est implanté.
Son réseau d’annonceurs et d’affiliés est le plus grand et Adwords est un moyen sûr de
générer du trafic
Schéma N° 28 : Evolution de la part du budget e-marketing alloué en France
Source : journaldunet
Cette partie sera consacrée à l’étude d’un projet, celui de proposer à la location des packs « visibilité
internet » sur plusieurs marchés de niche.
La concurrence entre agences de création est très rude, chacune a ses spécialités, spécificités.
Nous tenterons alors de nous positionner sur un marché de niche encore peu exploité, en adhésion
avec nos connaissances informatiques et budget.
Le projet sera délibérément présenté sans business plan et détails sur les niches visées.
A- Analyse de l’offre existante
Tous les demandeurs ne recherchent pas forcément la même prestation.
Chaque type de prestation a un coût, délais, automaticité, qualité, nombre de fonctionnalités…
différent.
1°) Création de site gratuite (Annexe 17)
La création de sites en ligne s’est totalement démocratisée les 5 dernières années.
Il est à présent possible de créer un site sans besoin de connaissances solides en informatique et
programmation, ainsi que sans budget.
L’internaute désirant passer par cette solution a trois possibilités :
 Logiciel freeware : Logiciel gratuit aidant à la création d’un site en WYSIWYG.
L’utilisateur doit générer les pages html et gérer les dossiers contenant les images ainsi
qu’autres formats de fichiers.
Il doit ensuite uploader les fichiers sur un serveur à réserver
Exemples :
- Openelement : logiciel open-source très performant destiné à faire des sites vitrines
principalement
- Izispot : logiciel édité par une agence de création de site qui propose une évolution
payante.
 Logiciel en ligne : Solution intégrée à internet qui permet à un internaute de créer son site
sans qu’il ait besoin de connaissances en programmation. L’éditeur est WYSIWYG.
Il ne dispose pas alors des fichiers du site et n’en est donc pas réellement propriétaire.
Solution rapide, sans avoir à gérer les transferts sur un serveur, qui permet un bon rendu à
présent.
Ces solutions fournissent des sites à faire soi-même hébergés gratuitement en échange de
publicités. Il y a également des options payantes.
Exemples :
- Wix : Créé en 2006, 37 millions d’utilisateurs
- Sitew : Créé en 2009, société française. A réalisé 395.800€ de CA et 314.600€ de Résultat
net.
Ce type de sociétés fonctionnent avec peu de frais et intéressent les internautes qui veulent
facilement créer un site, gratuitement ou peu onéreux

CMS : Content Management System. Logiciel permettant de créer un site plus poussé.
Selon les CMS, il est parfois nécessaire d’avoir des connaissances en programmation,
notamment html/css et php.
Ces logiciels sont à uploader sur un serveur, on peut ensuite les administrer sur son
navigateur internet via une URL spécifique du serveur.
La majorité est évolutive via des plugins, script additionnels destinés à une fonction précise,
souvent payants.
Il existe des milliers de CMS, certains sont destinés à un type de site précis.
Exemples :
- Wordpress : CMS de Microsoft axé sur la création de blogs. Plus de 69 Millions de sites
ont été créés à partir de ce CMS depuis 200916
- SEOtoaster : CMS focalisé sur la création de sites optimisés en SEO, particulièrement
adapté aux boutiques en ligne. Ce CMS a été créé en 2009 et est devenu très populaire à
partir de 2011.
OpensourceCMS qui est un site très populaire permettant d’avoir des informations sur
les CMS, comparatifs et de tester les CMS avant de les installer sur un serveur, le classe
premier avec plus de 1800 votes
- Arfooo : CMS conçu en 2007 uniquement pour la création d’annuaires.
Cette solution a connu un grand succès mais est à présent délaissée car Google a
tendance à blacklister les annuaires propulsés par Arfooo alors qu’ils étaient très bien
classés il y a quelques années.
2°) Rachat de site prêt à l’emploi (Annexe 18)
Il existe des plates-formes mettant en relation des acheteurs et vendeurs de sites internet.
Certains vendeurs veulent arrêter leur activité, d'autres ont pour activité de créer des sites le plus
souvent à thématique prisée.
L'acheteur a alors le choix entre plusieurs sites prêts à l'emploi, qui ne sont donc pas créés
spécifiquement pour lui.
Il doit disposer de connaissances en programmation pour pouvoir les modifier.
Exemples :
•
•
Bidsoo : Plateforme créée en 2003. Permet d'acheter et vendre des sites internet et
noms de domaines déjà créés ou réservés
Site-a-vendre : Créée en 2010 sur le même concept
Le nombre de plates-formes et en expansion et l'offre très hétérogène.
Un site pro coûte la majorité du temps entre 2.000€ et 30.000€
16
www.en.wordpress.com : Chiffres publiés par Microsoft, mis à jour en temps réel.
3-
Achat de site sur-mesure (Annexe 19)
La majorité des sociétés pluripersonnelles dont internet ne représente pas l’activité principale,
souhaitent être visible sur celui-ci.
Elles font alors appel aux services d’un professionnel qui va réaliser un site sur-mesure.
Les agences de création de site dominent ce marché mais les auto-entrepreneurs récupèrent des
clients s’ils sont bien référencés, grâce à des tarifs plus attractifs.
Exemples :
•
•
Sites et print : Société créée en 2005 qui propose la réalisation de sites vitrine,
dynamique, marchand sur mesure
Axe net : Société créée en 2004 qui propose la réalisation de tous types de sites ainsi
que de réseau intranet
Ces sociétés proposent une multitude d'options et packs.
Le client a souvent la possibilité de souscrire à plusieurs prestations comme :
• La création du site sur mesure, son hébergement et nom de domaine
• Responsive design
• Création de charte graphique (Logo, Typo, design)
• Création de flyers, communiqués de presse ...
• Adresse e-mail associée
• Service de maintenance
• Référencement et rapport de positionnement
• Newsletters
Ces prestations sont souvent onéreuses, les prix se situe en moyenne à :
• 2000€ pour un site vitrine
• 5000€ pour un site institutionnel
• 10000€ pour un site avec géolocalisation
• 20000€ pour un site marchand
B- Analyse de la demande
1°) Création de site
Il n'existe pas d'étude probante sur la volonté des français de créer un site, gratuitement ou non.
Le seul indicateur probant est le volume des Noms de Domaine .fr ainsi que le taux de
L'extension .fr a croît de 15% en 2012 et le taux de renouvellement de celle-ci stagne entre 80 et 85%
17
17
Rapport AFNIC 2012 : Page 11. L'AFNIC est l'office d'enregistrement désigné par l'État pour la
gestion des noms de domaine sous l’extension .fr
Schéma N° 29 : Volume de sites hébergés sur une extension .fr
Source : Rapport AFNIC 2012
Schéma N° 30 : Renouvellement des extensions .fr
Source : Rapport AFNIC 2012
La demande globale semble dont encore être en croissance, de plus l'apparition de nouvelles
extensions va contribuer à cette progression au courant 2013.
L'ICANN est l'autorité internationale de gestion des Noms de Domaine.
Cette autorité a décrété la création de plus de 2000 nouvelles extensions.
La majorité correspond à :
• Marque (.google .danone …)
• Communauté (.archi .immo …)
• Zone géographique (.paris .alsace …)
• extensions générales (.photo ...)
Ces nouvelles extensions ont pour but de contribuer au développement d'internet et d'apporter aux
internautes une idée plus rapide de la localité, légitimité d'un site représentant une marque ...
Le e-commerce s'avère assez représentation de l'activité d'une communauté car son Chiffre d'Affaires
dépend entres autre du nombre de boutiques en ligne et du nombre d'internautes qui sont des
clients potentiels.
Pour qu'une communauté créé encore plus de sites, il faut que celle-ci soit active afin que l'intérêt de
visibilité ou rentabilité soit acquis.
Au classement des Pays par Chiffre d'Affaires généré par la vente en ligne, la France est 5ème en
Europe, 6ème dans le monde.18
Le nombre de boutiques en ligne en France augmente considérablement, +17% entre 2011 et 2012
Schéma N° 31 : Nombre site marchand actifs en France
Source : Étude FEVAD 2013
Il est possible de déduire l'intérêt des français à propos de la création ou achat de site en analysant
les évolutions de volume de recherche d'expressions clés.
Après quelques recherches, il s'avère que l'expression la plus recherchée est « créer un site »
Schéma N° 32 : Moyenne de volume de recherche et CPC pour l'expression « créer un site » Sur
Google France
Source : Adwords
18
Étude FEVAD 2013 : Page 2. Étude publiée le 28 Juin 2013
Schéma N° 33 : Évolution du volume de recherche pour l'expression « créer un site » Sur Google
France en 2103
Source : Google Trend
Cette expression est en légère baisse en 2013.
Le volume de recherche moyen reste important et le CPC très élevé indique une concurrence en SEA
accrue des agences de création de sites sur mesure.
Le marché de création de site, de manière globale, paraît être en croissance en France.
2°) Étude par l'enquête
Le sondage a été réalisé via Evalandgo, logiciel en ligne rapide à traiter, avec outils statistiques
intégrés, ergonomique sur papier.
a- Objectifs
Le but de cette enquête est de pouvoir comprendre les attentes de nos clients potentiels ainsi que
leurs besoins afin de pouvoir y répondre en mieux en adoptant une stratégie personnalisée, ciblée.
Le questionnaire est divisé en 3 parties :
•
Votre e-visibilité : Analyse de la visibilité sur internet de la personne sondée au
moment de l'enquête
•
Vos attentes : Détermine les moyens que souhaiterait utiliser la personne sondée pour
accroître sa visibilité sur internet, avec quel budget, ainsi que les fonctionnalités à pouvoir
apporter.
•
Vous : Profile la personne sondée. Le projet visant des professionnels, il est intéressant
de voir quels secteurs sont le plus intéressés
b- Extraction de l’échantillon représentatif
Afin de garantir la bonne validité de nos résultats, il est nécessaire de déterminer le nombre de
personnes à sonder.
Pour cela, nous allons utiliser la formule suivante :
n=
n = Taille d'échantillon requise
z = Seul de confiance
p = Probabilité de réalisation de l'événement
z² x p (1-p)
m²
m = Marge d'erreur
Le seuil de confiance a été fixé à 95% (z = 1,96) et la marge d’erreur à 5% (valeur 0,05)
On estime que 1% des entreprises seront nos clients au bout de 2ans
Calculs :
n = 1,96² x 0,10 (1-0,10) = 138,29
0,05²
c- Échantillon sondé
Afin d'avoir un panel large, le sondage a été distribué à 150 responsables marketing et gérants ainsi
que des personnes exerçant une profession libérale qui n'interdit pas la publicité sur internet,
Le secteur d'activité des entreprises sondées est délibérément très varié.
Le questionnaire a été réalisé à 67% en face à face et 33% au téléphone, nous questionnions la
personne et cochions ses réponses.
Les professionnels sélectionnés pour l'enquête ont été ciblés via Google Maps ce qui induit une
visibilité sur internet et une possible envie d'être plus visible encore sur ce canal.
Schéma N° 34 : Recherche d'avocats à Nice
Source : Google Maps
e- Analyse des résultats (Annexes 20 à 30)
Le questionnaire a été soumis à des professionnels potentiellement intéressés par le fait d’acquérir
un réel positionnement sur internet ou de l’accroître.
Schéma N° 35 : Question 1
Source : Excel
Schéma N° 36 : Question 5
Source : Excel
f-Synthèse
La totalité des professionnels sondés est présente sur Google Maps sans toujours le savoir.
Internet s’est imposé comme un moyen de communication très performant, une majorité de
professionnels veut être visible dessus.
Le questionnaire a pour objectif de déterminer le rapport qualité/prix le plus adapté à une clientèle
potentielle en déterminant les fonctions les plus désirées par celle-ci.
On peut constater qu’une majorité n’est pas présente sur les annuaires, non consciente du fait que
cela contribue à un meilleur positionnement sur les moteurs de recherche.
Les annuaires thématiques sont plus prisés que les généralistes ce qui est logique car apporteur d’un
trafic plus ciblé.
Une minorité dispose d’un site dédié à leur activité.
Ceux qui en ont un disposent le plus souvent d’aucun rapport analytique d’activité de leur site ou
peuvent vérifier en temps réel cette activité sur une interface utilisateur dédiée.
2 tiers des sondés désirent être plus visibles sur internet ce qui indique que certains professionnels
déjà présents dessus ne sont pas satisfaits de leur positionnement actuel.
Un positionnement local est préféré au national puis à l’international, représentatif des activités
visées.
Les supports de communication sur internet sont parfois mal connus mais la popularité des réseaux
sociaux les place comme support préféré.
Les annuaires généralistes sont les moins intéressants pour les professionnels.
Le responsive design s’est imposé comme une nécessite étant donné la part croissante d’internaute
utilisant un smartphone ou tablette.
Des rapports mensuels permettent à un client de savoir si son positionnement sur internet est
efficace.
Etant donné que certaines agences web n’en fournissent pas, certains sondés ayant fait réaliser leur
site par une de celles-ci n’ont pas d’indicateurs de rentabilité de leur investissement.
La majorité des sondés souhaite octroyer un budget mensuel compris entre 10€ et 20€ à la visibilité
sur internet.
Cela représente très peu mais chaque palier correspond à un pack d’e-visibilité proposé qui ne sera
pas détaillé.
Délibérément, une forte part des professionnels sondés exercent une profession libérale à Cannes ou
Nice.
C- Application
Voulant proposer une offre semi personnalisée, il est nécessaire entres autres de créer des sites au
fur et à mesure.
Le concept se démarque de la concurrence sur plusieurs points :
 Location d’un site (d’un an minimum) et non outils pour en créer un soi-même ou vente de
celui-ci
 Prix bas, mensualisé
 Site déjà construit et fonctionnel, l’ajout des informations de l’acheteur ne sera pas à sa
charge et prend très peu de temps
 Site fourni avec un rapport d’activité
 Proposition de plusieurs packs de visibilité
 Prospecter des clients potentiels en démontrant l’intérêt national et local d’internautes pour
leur activité
Voici un exemple de début de création.
Il s’agit d’un annuaire destiné aux avocats de Nice. Cet annuaire sera loué à plusieurs avocats optant
pour un pack avec site dédié et annuaire thématique.
Schéma N° 37 : Page d’accueil d’un annuaire pour avocats basés à Nice
Source : Screen de www.annuaire-avocat-nice.com
Site satellite optimisé en SEO relatif aux cigarettes électroniques.
Plusieurs Noms de domaines très performants ont été réservés mais ce site n’est pas encore en ligne
afin que les textes uniques et images redesignées ne soient pas aspirés.
Ce site présente, décrit et met en valeur le produit le plus répandu en France.
La location de celui-ci octroiera à l’acquéreur des backlinks vers sa boutique en ligne.
Schéma N° 38 : Page d’accueil d’un site satellite relatif aux cigarettes électroniques
Source : Screen de l’index ouvert avec Chrome
D- Conclusion
Bien que la demande d’e-visibilité soit très difficile à déterminer, différentes statistiques semblent
montrer que la demande en France est croissante.
Le marché global est dominé par des agences web qui proposent la création de sites sur mesure
nécessitant souvent un capital important et la prévision de délais de production compris entre 2
semaines et 3 mois selon la prestation demandée.
D’autres agences sont spécialisées dans l’apport de trafic d’un site via un SEO performant, la création
de backlinks, gestion de comptes sur réseau sociaux, l’achat de mots clés…
Ces prestations sont également onéreuses et longues à mettre en place ainsi rentables uniquement à
moyen terme excepté le SEA.
La proposition de site déjà créés, semi personnalisables, déjà référencés et fréquentés se démarque
des nombreuses offres disponibles.
Le client peut bénéficier d’un aperçu direct du site ainsi que de sa visibilité et fréquentation.
Proposés à un tarif très compétitif, ces sites prêts à l’emploi semblent pouvoir être attractifs pour
plusieurs professionnels :
 Disposant d’un faible budget
 Prévoyant de réduire le budget octroyé à le-visibilité
 Ne voulant ou pouvant pas créer soi-même un site gratuit
 Pressés par des délais très courts
 Non démarchés car estimé non intéressés par une solution plus onéreuse
 Non enclin à la constitution d’un cahier des charges et pilotage du projet
 Préférant une solution prête à l’emploi tout de même semi-personnalisable
 Non conscient de l’intérêt des internautes locaux pour son activité
 Non convaincu de l’intérêt d’un site sans avoir vu celui-ci au préalable
Etant donné que chaque professionnel n’est pas encore représenté sur internet ou peu satisfait de la
solution dont il dispose, il est probable que ce trouve acquéreurs.
Le risque est très faible étant donné que les coûts de production sont réduits au maximum.
Si un site ne trouve pas d’acquéreur, il peut toujours être vendu sur une plateforme dédiée, un
excellent nom de domaine et le fait que le contenu a généré su SEO et donc du trafic naturel, est
aisément cessible.
Disposant actuellement de plus de 50 noms de domaines à thématique variée mais toujours prisée
des internautes, il est possible de créer un réseau louable à des professionnels très différents.
Là encore le risque est amoindri et cela permet en plus de déterminer dès le début les secteurs les
plus intéressés par cette nouvelle offre afin de focaliser la production future sur ces derniers.
L’e-marketing est une discipline infiniment vaste dont une petite part seulement a été développée
dans cette thèse.
Les clients potentiels doivent composer avec plusieurs spécialistes (création, maintenance,
référencement…) ou opter pour une agence qui s’en occupe intégralement à un coût que beaucoup
ne peuvent supporter.
Malgré une concurrence fortement développée sur ce marché global, il est encore possible de se
positionner sur un marché de niche très peu exploité en proposant une solution prête à l’emploi aux
professionnels susceptibles d’être intéressés.
Réussir son marketing web : Publié le 3 Décembre 2011 par Wizi Edition, maison d’édition de
Wizishop, solution de création de boutique en ligne
AT internet : Un des leaders mondiaux du Web analytique présent en France depuis 1995 : “Le
marché des moteurs de recherche en Allemagne, Espagne, France et Royaume-Uni en décembre
2012 »
www.axe-net.fr : Agence web généraliste
www.sarenza.com : Leader de la vente de chaussures en ligne en France
www.forma-web.net: Agence web spécialisée dans le e-commerce
www.pubeco.fr: Site recensant les catalogues, promotions et horaires de magasins
www.soft32download.com : Site de téléchargement de logiciels
www.webmarketing-com.com: Site informatif sur l’e-marketing appartenant à une agence web
www.lefigaro.fr: Site du groupe de presse
www.iphoniacs.fr: Site d’actualité sur les jeux et applications pour iPhones
www.onairagency.com : Agence de production sonore
Analytics : Service d’analyse de site créé par Google
Boutique pages jaunes : Création de site web et mobile par Les Pages Jaunes
www.beaux-arts-plastiques.fr.ht : Site satellite créé pour ABC Distribution
www.commentcamarche.net : Communauté informatique
www.abc-distribution.fr : Boutique en ligne d’ABC Distribution
www.wizishop.com : Site de la solution de création de boutique en ligne
Journal du net : Site informatif axé sur l’informatique
Medias sociaux : Site d’actualité sur les réseaux sociaux
Globalwebindex : Cabinet d’études relatif au comportement des internautes
Facebook : Réseau social
mycommunitymanager : Site informatif regroupant des community manager désirant partager leurs
expériences
Adly : Régie publicitaire spécialiste des réseaux sociaux
www.lemonde.fr : Site du groupe de presse
www.devzone.fr : Site informatif relatif à l’évolution d’internet
webfrance : Site informatif relatif au e-business
www.lsa-conso.fr : Site du groupe de presse relatif à la consommation
www.definitions-webmarketing.com : Site informatif sur l’e-marketing
FEVAD : Fédération e-commerce et vente à distance
www.paypal.com: Solution de paiement en ligne
www.ebay.fr : Site d’achat et de vente en ligne
www.lengow.fr : Solution de gestion des places de marché
www.fondationlaposte.org : Site informatif créé par La Poste
www.01net.com : SAS française qui propose le téléchargement de logiciels, tests, dossiers et
actualités
www.viruslist.com : Site informatif propulsé par Kaspersky lab, anti-virus mondialement reconnu
www.meilleur-autorepondeur.fr : Formation d’entrepreneurs
www.en.wordpress.com: Site du CMS Wordpress
Google Trend : Indicateur des tendances de recherche sur Google
Google Maps : Générateur de cartes en ligne
www.annuaire-avocat-nice.com: Site réalisé par le candidat
Affiliation : Partenariat entre un site commercial qui veut développer ses ventes en lignes et un
éditeur de site qui veut des revenus supplémentaires.
AFNOR : Association française de normalisation. www.afnor.org
Ancre : L’ancre d’un lien est le texte qui contient le lien.
Exemple : fournitures de bureau, l’ancre est « fournitures de bureau » et le lien est www.abcdistribution.fr
Backlink : Lien hypertexte sur un site internet dirigeant vers un autre site à référencer
Black Hat : Pratiques en SEO interdites par Google qui consistent à générer du faux trafic, mettre
trop de mots clés sans pertinence, faire des pages satellites identiques sur plusieurs noms de
domaine, du negative SEO qui consiste à pénaliser délibérément le SEO de sites concurrents …
Blacklist Google : Sites qui ne respectent pas les critères de Google, paraissent malveillant,
défectueux, « tricher » en SEO… N’apparaissent plus dans les résultats de Google.
BDD : Base de données. La base de données centralise toutes les informations d’une activité.
L’utilisation traditionnelle concernait surtout les renseignements administratifs et la comptabilité. La
base de données telle que vue dans la thèse correspond à une liste précise de clients acquis ou
potentiels, souvent destinée à du e-mailing.
Buzz : Assimilé au marketing viral, le Buzz consiste également à diffuser des informations par bouche
à oreille mais il ne concerne pas la promotion d’une société de manière globale mais plus souvent un
produit, service ou évènement.
Cette pratique marketing a explosé avec le web 2.0 notamment grâce aux réseaux sociaux, sites de
streaming, blogs…
CMS : Content Management System. Logiciels destinés à la conception et mise à jour de sites
facilement via un éditeur WYSIWYG. Fichiers source à uploader sur un serveur pour installer le CMS
en ligne.
CPA : Coût par action. Unité de mesure du coût d’achat d’un espace publicitaire.
L’action est préalablement définie, subdivisée en CPL et CPS.
CPC : Coût par clique. Unité de mesure du coût d’achat d’un espace publicitaire. L’annonceur paie le
CPC à chaque clique sur sa publicité
CPL : Cost per Lead. Unité de mesure du coût d’achat d’un espace publicitaire. Le lead est
préalablement définie, il s’agit généralement d’une inscription à une newsletter, remplissage d’un
formulaire/sondage, création de compte client …
CPM : Coût pour mille. Unité de mesure du coût d’achat d’un espace publicitaire. Correspond au coût
pour mille affichages d’une création (bannière, pop-up, pop-under, habillage de site…)
CPS : Cost per Sale. Unité de mesure du coût d’achat d’un espace publicitaire. L’affiliés perçoit une
commission à chaque vente pour le compte de l’annonceur réalisée via son site.
Delivrabilité : La délivrabilité signifie qu’un e-mail est bien arrivé à destination. Le taux de
délivrabilité est un indicateur primordial en e-mailing.
On considère un e-mail comme bien délivré s’il est transféré rapidement (un e-mail peut arriver
plusieurs jours après envoi si les serveurs intermédiaires sont surchargés ou mal configurés) reçu
dans la boîte de réception (et non dans un dossier SPAM) et envoyé à une adresse exacte (ne peux
pas arriver sinon)
EAN : European Article Number. Code Barre avec chiffres associés utilisé dans le commerce et
l’industrie. Chaque article a un EAN unique permettant son identification. Ce code est géré par GS1,
organisme responsable de celui-ci remplaçant l’ancien Gencod et siégeant aux conseils
d'administration de l'ISO et l'AFNOR
Freeware : Logiciel libre, gratuit
Iframe : Balise html destinée à afficher une page html à l'intérieur d'une autre.
Exemple : Affichage d'une vidéo provenant de Youtube sur un autre site ou affichage d'une iframe
Google Maps paramétrée.
ISO : Organisation internationale de normalisation. Organisation non gouvernementale sans but
lucratif composée de membres qui sont les organismes nationaux de normalisation de 163 pays.
Nom de domaine : Masque d’une adresse IP, permet de retenir facilement une URL de site internet
comme par exemple www.fnac.com
Open source : Code source ouvert. Il s'agit d'un freeware dont le code source est accessible et
modifiable par chacun.
Les évolutions et mises à jour d'un open source sont réalisées par les utilisateurs et programmeurs
bénévoles.
Un open source doit respecter les conditions d'opensource.org
Exemples : Open Office , Ffilezilla , Pdfforge
Pagerank : Note d'un site de la part de Google. Le pagerank (PR) est noté de 0 à 10, 10 étant la note
maximale.
Plus un pagerank est élevé, plus on a de chances d'apparaître dans les premiers résultats d'une
recherche sur Google en théorie.
L'algorithme de calcul est secret et évolue sans cesse notamment via les mises à jours à présent
récurrentes de Pinguin et Panda.
Le pagerank est moins probant qu'auparavant, l'algorithme est plus complexe mais le SEO et SEM se
sont démocratisés, il y a plus de “tricheurs” à PR élevé.
Responsive Design : Technologie permettant d'adapter l'apparence d'un site au support sur lequel il
est consulté.
Cela permet donc d'afficher une version optimisée sur Smartphone, PDA ou tablette mais également
selon le navigateur internet (Chrome, Firefox, Internet explorer, Tor, Safari …).
ROI : Return On Investment. Retour sur investissement.
Ratio financier qui indique le montant gagné ou perdu selon le capital investi.
Screen : Capture d’écran.
SEA : Search Engine Advertising : Achat d’espaces publicitaires sur internet.
SEO : Search Engine Optimization : Optimisation des résultats sur les moteurs de recherche.
SEM : SEO + SEA + SMO
SMO : Social Media Optimization : Visibilité sur les réseaux sociaux pour e-commerce, marque …
Taux de clique : Taux d’e-mails ouverts où le destinataire a cliqué sur le lien promu par l’expéditeur
(page fiche produit, accueil de boutique, formulaire en ligne …)
Taux de conversion : Taux d’e-mails ayant induit un achat de la part du destinataire.
Taux de délivrabilité : Taux d’e-mails arrivés à destination (boîte de réception et non dossier SPAM)
lors d’une campagne publicitaire.
Taux d’ouverture : Taux d’e-mails ouverts par le destinataire.
Upload : Envoi d'un fichier sur internet.
URL : Uniform Resource Locator, adresse réticulaire
WYSIWYG : What You See Is What You Get.
Interface utilisateur qui permet de produire une réalisation par conception assistée visuelle.
La majorité des WYSIWYG sont des éditeurs html qui ne nécessitent pas de connaissances en
programmation.
Je tiens à remercier tout d’abord Mr Baratoux et Mlle Bruchet de croire en moi chaque jour et toute
l’équipe d’ABC Distribution qui m’a fait confiance.
Cette confiance m’a été accordée dès l’entretien d’embauche, j’ai immédiatement ressenti une très
grande humanité émanant de leur part.
Elle m’a été confirmée dès mon intégration au sein de la société, j’ai une liberté d’action totale, une
autonomie dans mes recherches et réalisations qui me motive énormément et permet de me
perfectionner dans plusieurs domaines sans cesses.
J’ai également eu la chance d’avoir des stagiaires très différents, chacun spécialisé dans un domaine
qui a permis d’étoffer mes compétences en e-marketing.
Je souhaite également remercier mes professeurs, Mme Gioanni et Mr Risk, qui m’ont aidé dans la
réalisation de ce mémoire et orienté lorsque l’inspiration me manquait.
Amis et famille m’ont toujours soutenu dans mes choix scolaires et poussé à réaliser mes objectifs,
leur soutien est très précieux.
Annexe 1 : Exemple d’une boutique facebook réalisée avec boosket
Source : Screen de http://blog.boosket.com
Annexe 2 : Exemple de site vitrine destiné à mettre en avant les qualités de certains produits et se
positionner sur une catégorie spécifique de produits
Source : réalisé par le candidat, screen de www.france-archives.eu
Annexe 3 : Exemple de site vitrine destiné à mettre en avant un aspect de la politique d’entreprise
Source : Réalisé par le candidat, screen de www.qualite-france.fr
Annexe 4 : Exemple de site satellite destiné au recrutement
Source : Réalisé par le candidat, screen de www.offre-stage-entreprise.com
Annexe 5 : Exemple de site satellite destiné à la réalisation de partenariats
Source : Screen de https://partenaires.edf.com
Annexe 6 : Comparaison de la qualité de photos pour un même produit
Source : Screen de www.abc-distribution.fr et katsafados.com
Annexe 7 : Exemples de slides mettant en avant un produit, une promotion …
Source : www.jenall.com et www.danieljouvance.com
Annexe 8 : Comparaisons de 2 vidéos identiques
Source : Vidéo uploadée par ABC Distribution et Paul Bryndza
Annexe 9 : Exemple d’un site vitrine réalisé par les Pages Jaunes
Source : Screen de www.01formatique-villettesurain.fr
Annexe 10 : Exemple d’un formulaire complet de soumission de site sur un annuaire
Source : Screen de la page de soumission de site de l’annuaire pro.costaud.net
Annexe 11 : Frais de commission par vente selon la catégorie de produit vendu sur Amazon
Source : Screen de www.services.amazon.fr
Annexe 12 : Frais de commission par vente sur eBay
Source : Screen de www.pages.ebay.fr
Annexe 13 : Provenance des SPAM par Pays
Source : www.viruslist.com
Annexe 14 : Taux de clique selon l’heure d’expédition
Source : www.meilleur-autorepondeur.fr
Annexe 15 : Taux de délivrabilité selon l’heure d’expédition
Source : www.meilleur-autorepondeur.fr
Annexe 16 : Illustration du système CPS de Netaffiliation
Source : Netaffiliation
Annexe 17 : Exemple de site créé avec Wix
Source : Wix
Annexe 18 : Sites à acheter sur Boursoweb
Source : www.boursoweb.fr
Annexe 19 : Prestations et exemples de création d’Alsacréations
Source : Alsacreations
Annexe 20 : 1ère partie de l’enquête
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 21 : 2ème partie de l’enquête
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 22 : Réponses à la question 2
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 23 : Réponses à la question 3
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 24 : Réponses à la question 4
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 25 : Réponses à la question 6
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 26 : Réponses à la question 7
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 27 : Réponses à la question 8
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 28 : Réponses à la question 9
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 29 : Réponses à la question 10
Source : Réalisé par le candidat
Annexe 30 : Réponses à la question 11
Source : Réalisé par le candidat