Liens économiques, contagion, et la crise financière

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2E TRIMESTRE 2010
102–180
BULLETIN DE LA BANQUE
DE FRANCE
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SOMMAIRE
Bulletin de la Banque de France • N° 180 • 2e trimestre 2010
ÉTUDES Le comportement d’épargne des ménages en 2009 1
Patrick BRANTHOMME
Les ménages français ont sensiblement accru leur épargne, qu’ils ont notamment
placée en assurance-vie (en euros) et dépôts à vue. Leur patrimoine financier, dont
la structure a été peu affectée, est revenu à sa valeur d’avant la crise.
Les comptes fi nanciers de la Nation en 2009 :
réorientation des fl ux de fi nancement vers les administrations publiques 9
Franck SÉDILLOT
En 2009, les ménages et les sociétés non financières ont moins recours à l’endettement,
alors que les administrations publiques accroissent fortement leurs émissions en
réponse au creusement de leur besoin de financement.
La détention par les non-résidents des actions des sociétés françaises du CAC 40 à fi n 2009 19
Julien LE ROUX
Après deux années consécutives de baisse, la part du capital des sociétés françaises
du CAC 40 détenue par les non-résidents s’est inscrite en hausse en 2009 à 42,3 %,
après 40,2 % en 2008, revenant à un niveau proche de celui de 2002 (42,5%).
Liens économiques, contagion, et la crise fi nancière
Synthèse de la conférence BdF/PSE/FMI des 28 et 29 janvier 2010 27
Matthieu BUSSIÈRE
La crise financière a durablement transformé l’environnement économique mondial
et stimulé de nombreuses études sur ses causes et ses canaux de transmission, qui ont
été présentées lors d’une conférence organisée par la Banque de France, PSE et le FMI.
Les déterminants de la multibancarité des entreprises en France 33
Lilia ALEKSANYAN, Louis-Marie HARPEDANNE de BELLEVILLE et Dominique LEFILLIATRE
Les entreprises en France ont recours à plusieurs banques quand elles ont des
besoins financiers importants ou spécifiques ou lorsqu’elles pourraient rencontrer des
difficultés d’accès au crédit. Fin 2008, elles ont chacune en moyenne 1,28 banque.
Les PME de l’industrie manufacturière en France
un positionnement intermédiaire par rapport à huit autres pays européens
49
Jean Luc CAYSSIALS, Elisabeth KREMP
Les PME de l’industrie manufacturière en France disposent d’un bon niveau de fonds
propres, et sont faiblement endettées. Les délais de paiement pèsent davantage que
dans les PMI allemandes et leur rentabilité est en retrait.
Le système de cotation de la Banque de France :
un atout pour la Banque centrale et un outil pour les banques
65
Cyrille STEVANT
Au service des opérations de refinancement monétaire et du dispositif prudentiel
Bâle II, le système de cotation de la Banque de France répond aux besoins des
banques, particulièrement dans le contexte actuel de crise économique.
Les évolutions du commerce extérieur de services de la France : une analyse par secteurs et par pays
75
Laurent CLIGNY et Benoît USCIATI
La croissance des exportations de services françaises est assurée par un nombre de
plus en plus réduit de secteurs généralement producteurs de services sophistiqués.
La contribution des principaux partenaires européens de la France est en
diminution, tandis que celle des pays pétroliers et de l’Afrique a progressé.
STATISTIQUES Sommaire S1
DIVERS Abréviations I
Documents publiés III
Coupon-abonnement XII
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Bulletin de la Banque de France • N° 180 • 2e trimestre 2010 1
Le comportement d’épargne des ménages en 2009
Patrick BRANTHOMME
Direction des Statistiques monétaires et fi nancières
Service d’Études et de Statistiques des opérations fi nancières
En 2009, dans un contexte marqué notamment par la montée du chômage et de l’endettement public, les ménages français ont,
comme leurs homologues européens, relevé de manière signifi cative leur taux d’épargne. Disposant d’une capacité de fi nancement
accrue du fait de la baisse de leurs investissements immobiliers, ils ont réduit leur recours au crédit bancaire et maintenu leurs
ux de placements fi nanciers en privilégiant certains supports d’épargne à long terme (assurance-vie en euros) ainsi que les
avoirs les plus liquides (dépôts à vue) au détriment des autres placements monétaires (dépôts à terme et OPCVM monétaires).
En outre, la remontée des marchés boursiers les a incités à revenir vers des classes d’actifs plus risquées (actions cotées et titres
d’OPCVM non monétaires), pour des montants néanmoins limités.
Le comportement fi nancier des ménages français se distingue de celui des ménages européens par la plus grande place
accordée à l’assurance-vie et, en contrepartie, celle plus limitée qu’ils réservent aux dépôts bancaires. S’agissant des autres
produits d’épargne (titres d’OPCVM, actions, titres de créance), leur comportement de placement est davantage comparable à
ceux observés dans les autres pays.
Au total, le patrimoine fi nancier des ménages français n’a pas vu sa composition sensiblement modifi ée en 2009. Tout au plus
la reprise des marchés boursiers lui a-t-elle permis de retrouver sa valeur d’avant la crise.
Mots-clés : Épargne, épargne fi nancière, taux d’épargne,
patrimoine, ménages français, ménages européens, placements,
dépôts, actions, titres d’OPCVM, assurance-vie, titres de créance,
immobilier, plans d’épargne-logement, livret A
Codes JEL : G00
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