Ville, le XX mois XXXX

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Équipe Wuong & Grégoire
GESTIONNAIRES DE PORTEFEUILLE
CONSEILLERS EN PLACEMENT
REVUE DES MARCHÉS – OCTOBRE 2015
Après un premier semestre 2015 décevant, l’économie mondiale semble reprendre son élan grâce à une
meilleure croissance au sein des pays membres de l’OCDE, résultat de la reprise aux États-Unis. Par contre,
les pays émergents semblent avoir du mal à s’adapter à la nouvelle réalité d’une croissance chinoise inférieure
à 7 %. La situation est aggravée par la montée du risque que présente un désendettement désordonné,
particulièrement dans les marchés émergents, où le service de la dette en dollars américains est devenu plus
difficile en raison de la hausse du billet vert. C’est là le principal risque sur le plan de la croissance économique
au cours des prochains trimestres.
L’Inde semble être l’un des rares points positifs grâce à son secteur manufacturier encore en expansion, mais
cela ne compense pas les baisses survenues dans les autres pays émergents. Pour le Brésil, la Russie,
l’Indonésie, la Malaisie, la Corée du Sud, Taïwan, Hong Kong et, bien sûr, la Chine, l’indice se maintient sous la
barre de 50 points. En septembre, l’indice Purchasing Managers Index (PMI) des usines chinoises, qui indique
l’activité dans le secteur manufacturier, est descendu à son niveau le plus bas depuis 2009, alors que les
nouvelles commandes, la production et l’emploi chutaient plus rapidement que le mois précédent. Les efforts du
gouvernement chinois pour rééquilibrer l’économie au détriment des exportations et au profit de la
consommation ont placé la deuxième économie mondiale sur une trajectoire de croissance plus lente. Cela a un
effet perturbateur dans toute l’Asie, en particulier dans les pays fortement imbriqués dans la chaîne
d’approvisionnement de la Chine. En août, les exportations de ce pays avaient chuté de 5,5 % depuis le début
de l’année; c’est la cinquième fois en six mois que cet indicateur est négatif. En plus d’un secteur manufacturier
plus lent, la Chine doit aussi composer avec le ralentissement du crédit, qui freine la demande globale. Le
financement social, l’indicateur d’ensemble du crédit, maintient sa tendance dégressive, après que le
gouvernement ait adopté dans les deux dernières années des mesures pour infléchir l’activité du secteur
bancaire parallèle (shadow banking).
Croissance annuelle des exportations de la Chine
Les États-Unis représentent une lueur d’espoir dans une économie mondiale morose. L’appréciation du billet
vert et la faiblesse de la croissance mondiale limitent les perspectives d’exportations, mais la demande
intérieure reste solide. La bonne tenue du marché du travail stimule la consommation alors que les entreprises,
qui essaient d’améliorer leur productivité, relancent leurs dépenses d’investissement. Les attentes sur le plan de
la croissance économique sont de l’ordre de 2,5 % pour cette année et pour 2016. Mais, devant l’incertitude
ambiante due à une économie mondiale fragile, la Fed devra très probablement attendre avant d’amorcer son
cycle de resserrement de la politique monétaire.
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En juillet dernier, pour un troisième mois de suite, les exportations réelles demeuraient inférieures aux niveaux
d’il y a un an, ce qui ne s’était pas produit depuis 2009. Cependant, cela ne devrait surprendre personne, vu la
faiblesse de la demande mondiale et l’appréciation du dollar américain. Pour les exportateurs, ce n’est pas la
seule mauvaise nouvelle, car la hausse du billet vert aura un effet durable. Selon le modèle de commerce
extérieur de la Fed, une appréciation de 10 % ne fait pas que rogner environ 0,5 % de la croissance l’année de
la hausse : elle ampute de 0,7 % de plus celle de l’année suivante. Compte tenu du potentiel d’appréciation du
dollar américain en raison de la dévaluation de certaines monnaies des marchés émergents et des politiques
d’assouplissement quantitatif en Europe et au Japon (qui déprécient leurs monnaies respectives), il faut être
prudent au sujet des perspectives de croissance pour 2016. Et ce n’est pas seulement la croissance qui est
sacrifiée : la vigueur du dollar éloigne aussi le taux d’inflation de l’objectif de 2 % de la Fed en diminuant les prix
à l’importation. Donc, à court terme, on prévoit peu d’inflation dans le système économique américain, surtout
compte tenu du prix des ressources.
Le Canada, qui était en légère récession au premier semestre de 2015, semble en être sorti au troisième
trimestre. La lente reprise aux États-Unis stimule les exportations et donc, notre économie. La forte dépréciation
du dollar canadien rend les marchandises canadiennes plus concurrentielles à l’étranger et donne un coup de
pouce aux industries de services comme le tourisme. Toutefois, malgré un rebond attendu au deuxième
semestre, la croissance du PIB réel ne devrait guère dépasser 1,3 % en 2015, après un début d’année
décevant. Il ne faut pas s’attendre à beaucoup mieux en 2016, à moins qu’Ottawa intervienne avec des
mesures de stimulation budgétaires pour enrayer la baisse du potentiel de l’économie (ce qui, selon nous, est
fortement envisageable, en raison de l’arrivée d’un nouveau gouvernement). Le fédéral a également avantage à
prendre la relève, car les entreprises canadiennes hésitent à investir, comme en témoigne le tableau cidessous.
Au deuxième trimestre, le Canada a enregistré une deuxième baisse consécutive de son produit intérieur brut
(– 0,5 % en chiffres annualisés, après avoir perdu – 0,8 % au premier trimestre) qui était surtout due à
l’effondrement du secteur de l’énergie, mais la construction et la fabrication se sont aussi contractées au cours
de cette période. Les effets du choc pétrolier ont été importants. Parmi les composantes du PIB, les dépenses
en investissement ont été particulièrement faibles au deuxième trimestre, ce qui a contrebalancé en grande
partie les apports de la consommation, des dépenses des administrations publiques et de la construction
résidentielle.
Pourtant, tout n’est pas noir : le solide point de départ de juin, alors que le PIB croissait de 0,5 %, a mis
l’économie sur la voie d’un retour à la croissance au troisième trimestre. Il est aussi positif de constater que le
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marché du travail reste en expansion grâce aux progrès réalisés dans le secteur des services qui compensent
largement les pertes dans celui des biens de consommation. Cette année, le secteur des services a déjà créé
en moyenne plus de 20 000 emplois par mois, grimpant à 79 % de l’emploi total. Les fortes hausses,
particulièrement de l’emploi à plein temps, permettent d’espérer un soutien à la consommation et au marché
immobilier résidentiel.
En conclusion, malgré le ralentissement économique actuel, il est intéressant de voir à quel point plusieurs titres
boursiers reflètent déjà cette situation, souvent d’une façon trop prononcée. En ce sens, des occasions
intéressantes d’investissement s’offrent à nous. Chose certaine, le contexte de faibles taux d’intérêt (qui
risquent de perdurer) exige l’utilisation de solutions complémentaires afin d’obtenir un rendement global
intéressant. Pour cela, nous avons des solutions simples et efficaces pour vous aider à atteindre vos objectifs
financiers. Il ne serait pas surprenant que les gouvernements mondiaux réagissent de la même manière pour
soutenir l’économie et optent pour une injection coordonnée de liquidités dans un avenir rapproché. Si tel est le
cas, le marché des actions sera favorisé, ce qui justifiera notre optimisme à court terme.
« Ce n’est pas parce que d’autres sont d’accord avec vous que vous avez raison : c’est parce que vos faits sont
exacts et que votre raisonnement est juste. »
— Warren Buffett
Hue Nhan Wuong, CPA, CGA, CIM
Gestionnaire de portefeuille
MD
MD
Yannick Grégoire, CIM , FSCI
Gestionnaire de portefeuille
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