La science voilée
Science et islam,
Faouzia Farida Charfi
Odile Jacob, 2013, 220 p.
S'il fallait donner un autre titre à ce livre, on le trouverait dans les premières pages qui font
référence au « deuxième rapport arabe sur le développement humain » (PNUD) :
« Vers une société arabe du savoir ».
Un des piliers de cette « société arabe du savoir » serait le développement d'un modèle arabe du
savoir authentique , tolérant et éclairé.
Mais aujourd'hui , deux ans après les révolutions arabes nées de l'exigence de liberté et de dignité et
de l'aspiration à la mise en place d'un régime démocratique, la société du savoir est sérieusement
menacée. Notamment en Tunisie à l'heure où ce livre est écrit. Divers événements, décisions de
justice, propositions du parti Ennahdha,...nous laissent avec de fortes inquiétudes.
Quelques exemples :
L’assassinat, le 6 février 2013, de Chokri Belaïd qui avait osé s'attaquer aux ennemis jurés
de l' « intelligence tunisienne », ceux qui veulent tout contrôler...
Les violences à l'endroit du doyen de la faculté des lettres, des arts et des humanités de
l'Université La Manouba par des étudiants salafistes : ils exigent la non mixité, la création
de salles de prières, le port du niquab; deux étudiantes en niquab investissent le bureau du
doyen, dispersent des documents administratifs...Raison pour laquelle, le doyen comparaît
devant le tribunal administratif et encourt une peine de 5 années de prison.
En janvier 2013, des mausolées soufis, en Tunisie, sont l'objet d'attaques et d'incendies1.
Un projet existe, celui de s'emparer de la Grande Mosquée de la Zitouna pour en faire une
université qui puisera sa source dans l'idéologie wahhabite : « nous voulons des médecins
zitouniens de cœur qui ont le diplôme de la Zitouna et une médecine avec la morale et
l'éthique en plus, chose que nous avons perdue pour le moment ; nous avons des médecins
matérialistes qui ont perdu de vue que le corps qu'ils soignent est l’œuvre de Dieu »2.
Un maître à penser des wahhabites n'admet qu'une vision de l'islam, celle de l'orthodoxie
sunnite qui va de pair avec une formation excluant le rôle de la raison. Quelle science de la
médecine les islamistes veulent-ils imposer? Il s'agit d'imposer l'autorité religieuse dans le
domaine de la connaissance. Et Rached Ghanouchi, président du parti Ennahdha, de
déclarer : « ce projet (celui d'Ennahdha) se caractérise par le fait qu'il donne la priorité à la
société par rapport à l’État. Notre capital le plus important, c'est la société, ce n'est pas
l’État ».Plus loin,le même auteur revient sur la modernisation de l'enseignement qu'il
qualifie de « désertification religieuse »,de la « stratégie de marginalisation » qu'a du
affronter l'islam.
Les étudiants adhèrent à cette méfiance par rapport à la science moderne « étrangère par
rapport à notre culture et venant d'un monde qui perdu ses valeurs morales ». On affirme
avec force la prédominance du dogme sur la science et écrit l'auteure, « cela empêche nos
jeunes d'êtres productifs et de contribuer au savoir universel ».
1 Et, ces jours derniers l'attaque du musée du Bardo à Tunis, le saccage du musée de Mossoul, du site historique de
Nimroud.
2 Un peu plus loin, l'auteure commente encore : il faut, dit-on, "islamiser » à peu près tout, jusque et y compris la
science, et n'en garder que des bouts : des applications technologiques, clefs du pouvoir, mais pas des théories qui
ont permis d'y arriver".
L'islam n'est pas un obstacle au développement de la science.
Il faut à ce sujet, relire Ibn Khaldun(1375-1379), plus récemment un penseur tunisien, Mohamed
Talbi : « le Coran nous exhorte fortement et avec insistance à contempler et à scruter profondément
ce monde dans lequel Dieu plaça l'homme comme vicaire. Tout cela appela les Arabes et les
musulmans à la contemplation de l'univers ».
Un prix Nobel (1979), Abdus Salam, montre que la foi en l'islam n'est pas un frein à des recherches
créatives et que le travail scientifique n'a pas d'interférence avec une quelconque concordance entre
le texte coranique et les découvertes.
En fin de cette introduction, l'auteure relève les étranges convergences entre des responsables
religieux et politiques: le Vatican, l'Université Al-Azhar, Georges Bush, le régime chiite des
mollahs iraniens, le régime sunnite des saoudiens... le même point de vue sur les questions
concernant les mœurs et l'émancipation des femmes, ...
L'attitude face à la science, c'est une des causes du retard du monde arabe (29). En toile de fond, il y
a sans doute une science identifiée à l 'Occident triomphant et moralisateur : il faut s'en préserver et
affirmer son identité culturelle, c'est-à-dire d'abord religieuse. Il y a aussi comme une nostalgie par
rapport à l'âge d'or de la civilisation musulmane qui a par exemple, inventé l'algèbre (al jabr), qui a
pendant sept siècles, brillé au firmament de toutes les disciplines scientifiques. Il suffit d'évoquer
les multiples foyers culturels qui portent les noms: Bagdad, Damas, Le Caire, Grenade, Cordoue,
Samarkand, Chiraz, Ispahan,...(30). Il faut aussi assurer que la science arabe n'a pas été qu'un
simple transmetteur de la science et de la philosophie grecque au monde occidental, mais qu'elle a
initié de nouveaux champs de savoirs. Elle a porté des fruits jusqu'au XVème siècle puis a quitté la
scène au moment où les grandes révolutions scientifiques (dont celle de Copernic) composaient un
nouveau système du monde en rupture totale avec celui qui plaçait la Terre, immobile, en son
centre. Ceux qui défendaient ce nouveau modèle ont subi l'Inquisition (31). Giordano Bruno fut
brûlé vif en 1600.
Le modèle de Ptolémée remplacé
L'auteure est physicienne et professeure à l’Université de Tunis. Cela se vérifie par le long et
magnifique traitement qu'elle réserve à la mise en question du modèle de Ptolémée (33), le dernier
grand astronome de la Grèce antique, avalisé si l'on peut dire par Platon, Aristote. « Le ciel est en
forme de sphère.....La terre repose au milieu du ciel tout entier, à la façon d'un centre ». Deux
observatoires furent construits, l'un à Bagdad, l'autre à Damas, ce dernier mis en service en 827.
D'innombrables mesures aboutirent au perfectionnement du modèle géocentrique et... à des doutes
qui furent l’œuvre de Ibn al-Haytham (965-1040) (38). Ce grand savant introduisait la méthode
expérimentale qui permettait par le dispositif de la chambre noire, d'étudier la propagation des
rayons lumineux.
Un troisième observatoire, plus tardif , fut construit à Maragha, dans l'Iran actuel. On considère que
les travaux de cette école furent probablement à l'origine de l'astronomie copernicienne (41). En
effet, ils montraient les insuffisances et les incohérences du système de Ptolémée.
Le modèle de Copernic (1473-1543) allait déloger la terre et l'homme de leur place centrale. Le
soleil est fixe , au centre de l'univers et prend la place qu'occupait la terre dans l'ancien système de
Ptolémée. Copernic se contente de permuter le lieu, et la fonction, de deux pièces, la Terre et le
Soleil (46).
D'autres découvertes, d'autres grands noms allaient préciser ce nouveau regard qui s'opposait aussi
frontalement à celui de l’Église attachée à la conception aristotélicienne d'un monde céleste où
règne la perfection absolue représentée par la sphère.
Sous l’œil de la lunette de Galilée, apparaît la Voie lactée qui n'est plus un « objet céleste » mais
une agglomération d'étoiles innombrables , disséminées en petits amas(51). Galilée observe les
satellites de Jupiter: il y donc plusieurs centres de révolution, au moins deux, si ce n'est autant qu'on
veut(53).
La terre n'est plus le seul objet à posséder un satellite. Pauvre terre !
La réaction : l'inquisition
La Saint-Office (1616) soumet à ses théologiens deux propositions : (54)
La première proposition, à savoir que le Soleil est le centre, et ne tourne pas autour de la Terre est
ridicule , absurde, fausse en théologie et hérétique, parce qu' expressément contraire à l’Écriture
Sainte....
La seconde proposition , à savoir que la Terre n'est pas le centre, mais tourne autour du Soleil, est
absurde , fausse en philosophie, et, au point de vue théologique tout au moins est contraire à la vraie foi.
Ordre est donné à Galilée d'abandonner l'opinion censurée ....3
Puis 1632, nouvel interrogatoire de Galilée. Il est soumis à un interrogatoire rigoureux (rendant
licite l'emploi de la torture). En 1633, il est contraint d'abjurer publiquement.
Deux siècles plus tard, seulement, en 1822, les membres du Saint Office lèvent l'interdiction. (58).
Clôture et renaissance musulmane (la Nahda) au XIX ème siècle (59).
En 1575, le sultan ottoman Mourad III (1526-1585) fait construire un observatoire astronomique à
Istanbul. A cette époque, le monde musulman n'avait pas connaissance du nouveau système du
monde proposé par Copernic. Au même moment, en 1576, au Danemark, le grand astronome Tycho
Brahé se démarquait de Ptolémée sans pour autant se rallier à Copernic. En 1577, apparaît une
comète interprétée différemment par les deux observatoires. Pour le Danois, cela montre que le ciel
n'est pas immuable et que les corps célestes circulent librement dans le ciel, sans rencontrer aucun
obstacle. Puis ce furent en Occident Kepler, Newton, Laplace. Pour ce dernier l'hypothèse « Dieu »
n'est plus nécessaire.
A Istanbul, ce phénomène lumineux est interprété comme un présage heureux et annonciateur de la
victoire de l'armée ottomane qui en fait, fut battue. En 1580, sans doute en réaction à cette
prédiction trompeuse, le sultan ordonne la destruction de l'observatoire. C'est la fin de l'astronomie
arabe (64). Les sciences « profanes » disparurent de l'enseignement des grandes institutions
traditionnelles dans la monde musulman.
Pourquoi ce blocage , cette fermeture?
Pour Fazrul Rahman (1919-1988) qui écrivait sur l'islam et la modernité, l'enseignement
traditionnel s'est basé sur l'accumulation de savoirs encyclopédiques en opposition aux disciplines
rationnelles : amoncellement de commentaires et élimination de la créativité. La grande tradition
musulmane s'est éloignée du sens profond de la Révélation qui a été « la réponse divine, à travers
l'esprit du Prophète, à la situation sociale et morale de l'Arabie du Prophète, particulièrement aux
problèmes de la société commerçante de la société commerçante de La Mecque de ce temps » (67).
... et Rahman d'évoquer le réaction de la communauté à la chute du système du califat légitime : la
fixation rapide d'un corpus de lois et sa sacralisation, son prétendu retrait de l'arbitraire du temps et
des hommes, son extraction du contexte historique où il est né, son élévation au rang de norme
échappant au temps et à l'espace(67).
« L'histoire est jugée dangereuse pour la tradition » écrit un juriste tunisien, Ali Mezghani. Il est des
risques que la tradition ne peut prendre.
Le cheikh afghan Al-Afghani en 1883 suite à une controverse célèbre avec E. Renan qui considérait
l'islam comme étant une religion incompatible avec la science(70), répondait : « les religions de
quelque nom qu'on les désigne, se ressemblent toutes....Toutes les fois que la religion aura le
3 « E pur si muove ! » , attribuée à Galilée, selon la légende (1633).
dessus, elle éliminera la philosophie.... » Il ajoutait encore :« ..aussi la science si belle qu'elle soit,
ne satisfait pas complètement l'humanité qui a soif d'idéal... »(71).
Prise de conscience et renaissance -Nahdha
Ce qui fait problème, c'est la confusion de deux sphères, celle de la connaissance scientifique et
celle du religieux. La science moderne, européenne, s'est faite sur cette séparation au cours du
XIXème siècle. Le monde musulman a peu à peu pris conscience de ce retard et a engagé des
réformes dès 1839 en Turquie et en 1876 avec la promulgation de la constitution ottomane
instituant un parlement élu.
Après la Turquie...
l'Egypte envoie à Paris des jeunes princes pour découvrir les raisons de la supériorité
technique de la France.
La Tunisie fonde l'école polytechnique du Bardo (1838-1864)
En Iran, en 1851, l'institution Dar ol-fonum , école polytechnique.
Parallèlement à la création d'écoles inspirées des modèles européens sont menées des tentatives de
réorganisation de l'enseignement traditionnel (76).
En Tunisie,les cours étaient dispensés à la Grande Mosquée de la Zitouna. Les études avaient
comme objectif principal, celui d'enseigner le Coran et les sciences religieuses, l'exégèse, la
théologie, les hadiths (dits du prophète), le droit, la rhétorique, les règles successorales,...L'objectif
en était la formation de cadres religieux et judiciaires, notamment par la connaissance du droit
musulman.
Enseignement qui resta scolastique mais en 1896, les étudiants eurent la possibilité d'avoir un
complément de formation en sciences, mathématiques et physique en particulier.
Un changement de cap eut lieu en 1875 quand fut créé le collège Sadiki , dispensé hors des
mosquées , conçu pour la formation de cadres qualifiés pour l'administration publique.
Khelreddine, l'initiateur, était convaincu de l'importance de la science pour le développement. Il
considère que le développement des pays européens a été favorisé par des institutions politiques
basées sur la justice et la liberté (82).
Vers 1970, un nouveau discours sur la science
Celui de l'islamisme. Il prend la forme du concordisme qui veut montrer que le Coran avait anticipé
des découvertes scientifiques(87). Déjà, l’Égyptien Jawhari (1862-1940) considérait que toutes les
connaissances humaines se trouvaient dans le Coran. On parle de plus en plus du caractère
miraculeux du Coran. On y retrouve les dernières avancées scientifiques en physique nucléaire, sur
la théorie du Big Bang,...4 L'ouvrage représentatif du concordisme est celui de Maurice Bucaille
intitulé « la Bible, le Coran et la science » (1976). On ne développera pas davantage ce qui nous
paraît relever de la bonne foi ou de la mauvaise science tant cela nous paraît exagéré, inconsistant.
Ces « miracles scientifiques » se sont taillé une place enviable sur la toile. Bien des sites leur sont
consacrés mêlant science et religion.
Ils se sont aussi institutionnalisés (111).
En Égypte, le Conseil suprême pour les affaires islamiques exhorte à la connaissance de l'univers en
référence aux versets coraniques et y consacre une partie importante de son site.
La ligue mondiale islamique (La Mecque) a créé une commission des miracles scientifiques du
Coran et de la Sunna. Les recherches scientifiques qui y sont menées ont un grand impact « sur les
cœurs des musulmans qui se traduit par un accroissement de leur certitude » (116).
4 La théorie du Big Bang est largement annexée. Le Big Bang est devenu un « miracle scientifique ». Le Coran nous
informe que l'Univers est « en expansion ». En effet, le verset 51:47 dit : « Le ciel, Nous l'avons construit par Notre
puissance et Nous l'élargissons constamment »(106).
Rien que des bouts de science. Aucun raisonnement, aucune question. La jeunesse séduite par les
industries de la communication n'est que consommatrice . On se contente : « la science est religion
et la religion est science » (117). La science n' a pas de domaine autonome.
En Occident, un discours ambigu sur l'évolution.
J.-B.Lamarck (1744-1829) avait déjà admis que les êtres vivants pouvaient se transformer. Sous
l'influence d'une adaptation au milieu extérieur, d'un avantage. « Cependant, si l’on considère que
les oiseaux aquatiques (comme les palmipèdes), que les échassiers et que les gallinacés ont cet
avantage sur tous les autres oiseaux, que leurs petits, en sortant de l’œuf, peuvent marcher et se
nourrir... » . De la même manière, le développement d'une palme entre deux doigts permet la
marche sur un sol instable, incertain, imbibé d'eau, comme un marais.
Ch. Darwin (1809-1882) écrit en 1859 un livre dont le titre est tout un programme : « On the Origin
of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Flavoured Races in the Struggle
for Life ».
Les dates ont de l'importance : le livre fut publié 28 ans après l'embarquement de Darwin à bord du
Beagle en direction de l'Amérique du Sud. C'est dire qu'il fut l'objet d'une longue rumination5 car il
jetait un regard nouveau sur l'origine des espèces, ce « mystère des mystères ».
Origine des espèces- Sélection naturelle- lutte pour l'existence.
Darwin avait bien étudié les habitudes des éleveurs de son époque qui ne gardaient pour la
reproduction que les meilleurs spécimens d'une race (de bovins,..). Et il avait constaté que ces
petites modifications se maintenaient d'une génération à l'autre et changeaient le profil d'une race6.
On voit là deux éléments importants de la théorie que Darwin s’apprêtait à énoncer dans ce si
fameux livre : les petites modifications, leur transmission par sélection artificielle (dans le sens
d'une sélection relevant de l'art humain).
La « confession du meurtre » : « ...la lutte pour l'existence, avec, comme conséquence, la sélection
naturelle, conduisant à la divergence de caractère et à l'extinction des formes les moins
perfectionnées7 ».
Dans la nature, de petites modifications peuvent apparaître à chaque instant et elles peuvent être
retenues ou éliminées par une sélection naturelle dans le cadre d'une lutte pour l'existence.
Et cela conduit à la divergence des caractères (122), à la spéciation, dirions-nous.
Dans une formulation plus récente, nous disions que l'évolution procédait de « mutations » (tout
changement dans la séquence des nucléotides), survenant par hasard et soumises au crible de la
nécessité. Notre livre de chevet était alors le livre de J.-C.Monod, « le hasard et la
nécessité »(1970), un titre qui résumait bien des choses.
1831, L'embarquement à bord du Beagle ; 1859, L' « origine des espèces » ; 1871, « la descendance
de l'homme et la sélection liée au sexe ».
C'est la conception d'une origine unique de la vie excluant « un acte séparé de création »....
Bien entendu, cette conception n'alla pas sans subir d'énormes attaques dont certaines sont passées
dans l'histoire, notamment celle de l'évêque d'Oxford qui s'adressait à T.H. Huxley, ami de Darwin :
« Mr Huxley, j'aimerais savoir : est-ce de par votre grand-père, ou par votre grand-mère que vous
prétendez descendre du singe ? »8.
5 « Cuidado », Sois prudent, écrivait le le jeune Darwin.
6 « Même les éleveurs ont été étonnés par leurs propres résultats... L'homme , par ce pouvoir d'accumuler les
variations, a adapté les êtres vivants à ses désirs ». Dans la lumière des ombres, Darwin et le bouleversement du
monde, J.-C. Ameisen, Fayard, 2008, p.111.
7 Dans la lumière des ombres, Darwin et le bouleversement du monde, J.-C. Ameisen, Fayard, 2008, p.43.
8 Et, il y a quelques mois, ici à Liège, une jeune dame me disait, horrifiée : « Moi descendre du singe ? Jamais ».
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !