LE PALUDISME DE L’ENFANT DANS UN SERVICE DE PEDIATRIE A BRAZZAVILLE A PROPOS DE 1073 OBSERVATIONS G. MOYEN, S. NZINGOULA, J.C. MOWANDZA-NDINGA, J.L. NKOUA, A.B. MPEMBA, V. FOURCADE RESUME Mille soixante treize (1073) cas de paludisme de l’enfant traités dans le Service de Pédiatrie “Grands Enfants” du C.H.U. de Brazzaville ont été observés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 1990 soit 37 % des hospitalisations. Le paludisme occupe ainsi la première cause des admissions du Service. La moyenne d’âge est de 6,7 ans (3 à 15 ans) ; aucune influence de saison n’a été notée. Le paludisme a été noté chez un enfant en bon état général dans 958 cas (89,3 %) ; drépanocytaires 101 cas (9,4 %). Les signes cliniques dominants sont : . la fièvre : 1009 cas (94 %), . les troubles digestifs : 493 cas (45,9 %), . la pâleur : 360 cas (33,5 %), . les convulsions : 209 cas (19,5 %), . la splénomégalie : 292 cas (27,2 %). Plusieurs types cliniques ont été observés y compris les formes graves : . accès palustre simple : 389 cas, . accès palustre convulsif : 308 cas, . accès palustre forme digestive : 117 cas, . accès pernicieux : 91 cas, . forme anémique : 366 cas dont 191 enfants transfusés (17,8 %). Ces formes étaient isolées et/ou associées. L’évolution a été favorable chez 1067 enfants (99,4 %). La durée moyenne d’hospitalisation était de 4 jours (2 à 14 jours) ; deux (2) enfants sont décédés, quatre (4) enfants ont gardé des séquelles neurologiques. Les auteurs insistent sur la nécessité d’un traitement préventif chez les enfants de moins de 4 ans et d’un traitement présomptif de tout épisode fébrile à grande échelle chez les enfants. SUMMARY One thousand and seventy three children were admitted and treated for malaria in the department of Pediatrie “Grands enfants” of UHC Brazzaville from 1st january 1989 to 31st December 1990 which was 37 % of hospitalisation; Malaria was the first cause of admission in the department. The average is 6,7 years (3 to 15 years). No seasonal influence had been notices. malaria was noticed in 958 cases (89,3 %) in the case of a child in a good health state ; 101 cases (9,4 %) sickle cell anemia. The dominant clinical signes are : . Fever : 1009 cases (94 %), . Digestive troubles : 493 cas (45,9 %), . Palor : 360 cases (33,5 %), . Convulsions : 209 cases (19,5 %), . Splenomegalia : 292 cases (27,2 %). Many clinical types have been observed added to then the serious forms : . bout of simple malaria : 389 cases, . bout of convulsive malaria : 308 cases, . bout of malaria with digestive form : 117 cases, . pernicious bout 31 cases and form of anemia 366 cases among which 191 children (17,8 %) transfused. Those forms were isolated and or associated. Evolution had been successfull in 1067 children (99,4 %). The average duration of the hospitalisation was of 4 days (2 to 4 days); two (2) children died, four (4) children had neurological after effects. The authors emphasice on the necessity of p reventive treatment of children under 4 years old and presumptive treatment in all feverish episode of children in general. INTRODUCTION Le paludisme est l’une des maladies tropicales les plus fréquentes et les plus graves où le principal impact reste l’enfant. Si les manifestations typiques d’un accès palustre sont des accès fébriles intenses de quelques heures, les formes atypiques peuvent contribuer à égarer le diagnostic notamment chez l’enfant. Aussi avons-nous repris les dossiers des enfants hospitalisés dans le service de Pédiatrie du CHU de Brazzaville en se fixant comme objectif l’analyse des aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs. PATIENTS ET METHODES L’étude est réalisée dans le service de Pédiatrie “Grands Enfants” à partir des dossiers d’enfants hospitalisés entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 1990. Font partie de l’étude, tous les enfants de 3 à 15 ans sortis du Service * Service de pédiatrie (Pr. Ag. s. NZINGOULA) Médecine d'Afrique Noire : 1993, 40 (3) G. MOYEN, S. NZINGOULA, J.C. MOWANDZA-NDINGA, J.L. NKOUA, A.B. MBEMBA, V. FOURCADE 178 avec le diagnostic de paludisme ; ce dernier étant retenu devant une symptomatologie évocatrice confirmée dans tous les cas par une goutte épaisse positive (plasmodium falciparum) à l’admission. Une ponction lombaire a été réalisé chez tous les malades qui ont convulsé ; la classification de la splénomégalie a été faite selon HACKETT (9). Ont été exclus : tous les cas de paludisme avec goutte épaisse positive mais associé à une méningite, une fièvre typhoïde, une pneumopathie ; les enfants traités comme paludisme avec goutte épaisse négative. Ainsi, sur 1340 diagnostics de paludisme portés en deux ans, nous avons retenu pour ce travail 1073 observations. RESULTATS A. Epidémiologie a) Fréquence Du 1er janvier 1989 au 31 décembre 1990 (2 ans), 2897 enfants ont été hospitalisés dans le service ; le diagnostic de paludisme a été porté chez 1073 d’entre eux soit 37 % des hospitalisations du service. Ces 1073 cas de paludisme se répartissaient en 469 cas pour 1224 hospitalisés en 1989 (38,3 %) et 604 cas pour 1673 hospitalisés en 1990 (36,2 %). b) Sexe et âge Il s’agissait de 600 garçons (59,9 %) et 473 filles (41,1 %) différence non significative. Toutes les tranches d’âges étaient représentées (tableau 1), l’âge moyen était de 6,7 ans (3 à 15 ans). Tableau 1 : Répartition selon l’âge Age Nb % 3-6 ans 6-9 ans 9-12 ans 12-15 ans 422 280 212 159 39,3 26 19,7 15 c) Saison Aucune influence de saison n’a été notée. d) Terrain La maladie était notée chez 958 enfants en bon état général (89,3 %), drépanocytaires 101 cas (9,4 %) ; chez 14 enfants (1,3 %) le paludisme était associé à une pathologie autre que l’un des critères d’exclusion. Médecine d'Afrique Noire : 1993, 40 (3) e) Provenance Les malades habitaient Brazzaville dans les tous les cas sans influence de quartier. f) Antécédents Parmi les 1073 malades, 419 enfants (39 %) avaient déjà été hospitalisé au moins une fois pour paludisme ; 565 enfants (52,6 %) avaient reçu avant l’hospitalisation un antipaludique en automédication à dose insuffisante ; 132 enfants (12,3 %) recevaient une chimioprophylaxie jugée correcte par la chloroquine 96 cas et par l’amodiaquine 36 cas ; 941 enfants (87,7 %) ne recevaient aucune chimioprophylaxie ; la répartition de ces 941 enfants selon l’âge est représentée par le tableau 2. Tableau 2 : Répartition des enfants sans prophylaxie palustre et par l’âge Age Nb % 3-6 ans 6-9 ans 9-12 ans 12-15 ans 347 245 198 151 36,9 26 21 16,1 Total 941 100 B) Clinique a) Le délai entre le premier jour des manifestations cliniques et la consultation dans le Service était en moyenne de 6 jours (2 à 12 jours). b) Le motif d’hospitalisation rapporté par les parents ou consigné sur la feuille de transfert par les agents de santé est représenté par le tableau 3. Tableau 3 : Les motifs d’hospitalisation Nb % Fièvre 988 93 Convulsions 391 36,1 Vomissements 320 29,8 Anémie 261 24,3 Céphalées 190 17,3 Douleurs abdominales et/ou diarrhée 173 16,1 Trouble de conscience 86 8 Ictère 51 4,9 LE PALUDISME DE L'ENFANT… 179 c) Les signes d’examen sont représentés par le tableau 4. Tableau 4 : Signes cliniques * les associations concernaient des convulsions 101 fois, des manifestations digestives 40 fois, un accès pernicieux palustre 66 fois et une anémie dans tous les cas. a) Signes généraux Signes généraux Nb de cas Fièvre Pâleur Asthénie Ictère C - EVOLUTION 1009 360 405 127 b) Signes fonctionnels Signes fonctionnels Nb de cas Vomissements Céphalées Douleurs abdominales et/ou diarrhée Convulsions* Somnolence 320 190 173 209 75 * Les convulsions ont été observées chez 65 enfants de 3-5 ans, 109 enfants de 5 à 10 ans et 35 enfants de 10 à 15 ans, l’âge moyen étant de 6 ans 3 mois. c) Signes physiques Signes physiques Nb de cas Splénomégalie* Coma Hépatomégalie 292 91 56 * La splénomégalie était de type I et II dans 217 cas ; de type III et IV dans 76 cas ; associée à une hépatomégalie dans 15 cas. d) Les formes cliniques observées sont consignées au tableau 5 Tableau 5 : formes cliniques Formes monosymptomatiques Accès palustre simple Accès palustre convulsif Forme digestive Accès pernicieux Forme anémique** ** Parmi les enfants qui présentaient une anémie, toutes formes confondues, 191 ont été transfusés soit 53,6 % des formes avec anémie et 17,8 % de l’ensemble des cas de paludisme. 881 398 207 77 25 174 Formes associées* 192 TOTAL 1073 L’évolution a été défavorable chez 6 enfants (0,6 %) parmi lesquels deux sont décédés l’un drépanocytaire homozygote décédé par anémie, l’autre par accès pernicieux palustre à un stade tardif. Les quatres autres étaient sortis avec des séquelles neurologiques à type de comitialité (1 cas), hémiplégie (1 cas) et accès d’hypertonie (2 cas). Ces séquelles ont été toutes observées chez des malades ayant présenté un accès pernicieux avec état de mal convulsif. L’évolution a été favorable chez 1067 enfants (99,4 %). La durée moyenne d’hospitalisation était de 4 jours (extrêmes à 2 et 4 jours). COMMENTAIRES a) Epidémiologie Le paludisme reprend de nos jours une nouvelle actualité en Europe comme dans les pays d’Afrique ; il constitue par sa fréquence et son expansion l’un des problèmes pédiatriques les plus importants. Sa place dans la morbidité hospitalière pédiatrique est relevée en Europe (2, 4) où il connaît une extension croissante depuis 1976. Cette progression est expliquée (2) par la recrudescence du paludisme dans les zones d’endémie, l’augmentation des migrations des populations et surtout par le développement de la résistance du plasmodium falciparum aux amino 4 quinoléines dans les zones d’endémie. En Afrique (3, 14, 16) la maladie sévit toute l’année, cependant MULUMBA (13) au Zaïre, SARR (16) au Sénégal et BOULARD (3) au bénin trouvent une prédominance de saison. Dans tous les cas, le paludisme est la première cause de morbidité hospitalière pédiatrique (2, 3). Sa place dans la pathologie pédiatrique congolaise déjà relevée (1) est confirmée par ce travail. Toutes les tranches d’âge sont représentées comme déjà rapporté (16) ; il n’a pas été noté l’influence du sexe dans la survenue du paludisme. Concernant le terrain, la maladie survient généralement chez un enfant en bon état général (89,3 %) avec ou sans antécédents de paludisme, soumis ou non à une chimioprophylaxie (13, 16). Médecine d'Afrique Noire : 1993, 40 (3) G. MOYEN, S. NZINGOULA, J.C. MOWANDZA-NDINGA, J.L. NKOUA, A.B. MBEMBA, V. FOURCADE 180 b) Aspects cliniques c) Evolution L’expression clinique du paludisme de l’enfant diffère de celle de l’adulte (10). En effet chez l’adulte, les trois phases habituelles de frisson, chaleur et sueur contribuent au diagnostic. L’évolution sous traitement bien conduit est généralement favorable au bout de 3 à 4 jours (2). Cependant l’anémie, classique dans le paludisme (10), est un facteur de gravité (5). Ainsi, 17,8 % des patients de cette série ont nécessité une transfusion sanguine. Le paludisme, comme la drépanocytose (14) apparaît comme un facteur de risque de transmission du VIH particulièrement dans les pays sousdéveloppés insuffisam-ment équipés en chaîne Elisa. Mais la gravité du paludisme est aussi et surtout due à l’accès pernicieux (7, 15) qui y est encore observée (85 %). L’accès pernicieux est responsable d’une forte mortalité (15) non retrouvée dans ce travail du fait de l’existence au sein de l’hôpital d’une unité de soins intensifs pédiatriques où la mortalité par paludisme n’est pas négligeable (7). Par contre chez l’enfant, le tableau est souvent moins typique et les formes graves comme l’accès pernicieux palustre sont à redouter. L’enfant est le plus souvent amené pour des signes divers sont le plus constant est la fièvre (2, 4, 10). Cette fièvre est souvent élevée, continue ou irrégulière variant entre 38°5 et 40° avec une moyenne de 39°7 (2, 10). Mais d’autres signes comme l’asthénie 405 cas (46,9 %), les céphalées 190 cas (17,7 %), les vomissements 320 cas (29,8 %) et les douleurs abdominales 173 cas (16,1 %) qui réalisent l’aspect globlement douloureux de l'enfant tel que décrit par Lagardère (10) comme étant un tableau d’embarras gastrique fébrile, doivent être connus et systématiquement recherchés car leur fréquence est probablement sous estimée par un inter-rogatoire souvent mal conduit. Le paludisme constitue avec 25,1 %, la première cause des convulsions du service ; la place du paludisme dans les convulsions fébriles de l’enfant était déjà connue dans les pays d’endémie palustre et notamment chez nous (8, 17) ces convulsions souvent décrites comme étant l’apanage du nourrisson (17) ont été observées chez les grands enfants. Parmi les signes physiques, la splénomégalie retrouvée dans 27,3 % de notre série est le signe majeur souvent rapporté en Afrique (13). Elle a été retrouvée à tous les âges y compris chez le grand enfant. CONCLUSION Le paludisme reste une affection préoccupante au Congo ; son étude clinique fait ressortir des similitudes dans leurs principales caractéristiques avec celles observées aussi bien dans les pays développés que dans ceux d’Afrique. Face à l’émergence des phénomènes de résistance aux antipaludiques notamment aux amino-4-quinoléines dans notre pays (6), il importe d’y penser devant un état fébrile afin de placer suffisamment tôt le patient dans l’environnement hospitalier avant la survenue des signes de gravité. De même nous restons partisans d’un traitement préventif chez les enfants de 0 à 4 ans et les populations à risque : enfants drépanocytaires, cardiaques, etc… Pour les autres, le traitement présomptif rapide de tout épisode fébrile paraît plus réalisable à grande échelle qu’une prophylaxie médicamenteuse systématique. BIBLIOGRAPHIE 1 - ATANDA H.L., PORTE J., BON J.C., RODIER R. 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