Biographie
Autoportrait dans La résurrection c.1460 Fresque, 225 x 200 Sansepolcro, Museo civico.
Piero Della Francesca est un peintre toscan issu de la période de la Renaissance qui serait né à Borgo San Sepolcro
vers 1412, mais cette date est contestée par plusieurs historiens, puisqu'il n'y a aucun document officiel sur
celle-ci.[1]
Fils de marchand de peaux et de laine très aisé financièrement, il aurait reçu une bonne éducation et appri l'algèbre
et la géométrie pour l'apprentissage de la commercialisation. Pourtant, ce métier ne l'intéressait pas et il se tourna
vers les arts rapidement. [2] Il travailla surtout dans sa ville natale, mais aussi à Urbino, Ferrare, Rome, Rimini et
Arezzo. Son côté scientifique et mathématique se montre dans ses oeuvres par rapport aux perceptives et à
l'anatomie humaine très précises et développées. Il écrivit même un traité sur la perceptive et [1]Fra Luca Pacioli le
décrit dans son traité comme étant «un mathématicien supérieur».[3] Malheureusement,le début de la formation
dans le domaine des peintures de l'artiste est ,toutefois, un mystère ainsi que l'identité de ses premiers maîtres. On
ignore aussi ce que faisait Piero Della Francesca avant le 1439 là où nous savons qu'il était à Florence avec
Domenico Veneziano en tant qu'élève et partenaire par des documents signés à leurs noms.[4]Ils travaillaient sur
des fresques de la chapelle majeure de l?église de Saint Gilles, mais elles ont disparu, ce qui est dommage, car elles
auraient pu aider à comprendre la formation de Piero Della Francesca en peinture. Sa première oeuvre connue fut
commandée en 1445, le polyptyque de la Miséricorde de Sansepolcro. Le voyage qui fit en 1448 à Ferrare, est
considéré comme un des plus importants de sa carrière. C'est là qu'il rencontrera Pisanello, Mantegna et aussi
Rogier Van der Weyden. Ils l'initieront au réalisme. Ensuite, dans la période du cycle d'Arezzo, il fit deux voyages
à Rome «: vers 1455, sous le pontificat de Nicolas V, et en 1459, sous celui de Pie II»[5]
Son principal mécène fut Federico da Montefeltro, duc d'Urbin, pour qui il a peint La Flagellation(vers 1460) et
bien d'autres. La fin de sa carrière artiste fut partiellement à cause des problèmes de vue qui le rendirent aveugle. Il
écrivit son testament en 1487 et le 12 octobre 1492, le jour de la découvert de l'Amérique, Pierro della Francesca
mourut.
Mise en contexte
Après que l'épisode de l'épidémie de 1348, qui avait ravagé la moitié de la population d'Europe, fut bel et bien
terminé et derrière eux, les marchands de tissus et de verre et les premiers banquiers firent leurs entrées à Florence.
Rapidement, leurs influences montèrent et en firent une ville riche et extravagante. De plus, c'était à cette époque
que Federico da Montelfertro était à l'apothéose de son prestige. Il était si puissant, que les seigneurs et les papes se
querellaient pour ses faveurs. Cet homme, qui était un grand combattant, avait des valeurs spécifiques et similaires
à celles des seigneurs de la Renaissance. Il savait qui mettre autour de sa table pour être puissant en s'entourant
donc de gens lettrés, artistes et savants tout en suivant ses objectifs personnels. «C'est la naissance de l'uomo
universale, qui fait appel au pouvoir créateur de l'homme dans sa capacité à construire un monde à sa mesure,
l'avènement d'un humaniste qui ne conteste pas encore la pérennité de la religion chrétienne.» [6] La période de la
Renaissance emmena le nouveau mouvement d'humaniste qui consiste à être «une philosophie qui place l'être
humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. L'humanisme se caractérise par un retour aux textes
antiques, et par la modification des modèles de vie, d'écriture, et de pensée.»[7] Dans cette période, la découverte de
l'Amérique fait comprendre aux gens la largeur du monde et suscite la convoitise des monarques. Le Pape n'a plus
autant de pouvoir qu'avant, mais reste quelqu'un d'important. [8]
Piero_DELLA_FRANCESCA_(Borgo_San_Sepolcro_entre_1412_et_1420_environ_-_Borgo_San_Sepolcro_1492)
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