sida - Anthony BEAUCHET

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Qu’est-ce que c’est ?
Définition
VIH : Le Virus de l’Immunodéficience Humaine (HIV en
anglais) est un virus infectant l’homme et affaiblissant
son système immunitaire afin de le rendre plus vulnérable
à d’autres infections et maladies. Une personne ayant
contracté le VIH est considérée comme séropositive : elle
peut à son tour transmettre le virus.
SIDA : Le Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise
(AIDS en anglais) est le dernier stade de l’infection par le
VIH rendant le corps plus vulnérable à d’autres infections
aggravantes (appelées infections opportunistes), parfois
mortelles.
Quelques chiffres en 2008 (source : INVS / ONUSIDA)
Le VIH/Sida est un problème de santé publique à l’échelle
mondiale. Le 1er décembre s’inscrit comme la journée
mondiale de lutte contre le VIH/Sida et a pour symbole le
ruban rouge.
Dans le monde :
• 33,4 millions de séropositifs.
• 2,7 millions de nouvelles infections.
• 28 millions de morts depuis 1981.
En France :
• 6500 nouvelles infections.
• La majorité des personnes infectées l’ont été
par relations hétérosexuelles et 4/10 l’ont été par
relations homosexuelles.
• 1/3 des personnes découvrant leur
séropositivité sont déjà à un stade avancé de
l’infection.
Dépistage, traitement, vaccin
Le dépistage
VIH
Le test de dépistage du VIH peut se faire dans un
centre d’information et de dépistage anonyme
et gratuit (CIDAG). Il peut également se faire
dans un laboratoire d’analyses médicales : sur
prescription d’un médecin, le test en laboratoire
est pris en charge à 100% par la sécurité sociale.
Les traitements
Les trithérapies : les personnes séropositives
au VIH sont soignées avec des médicaments
ayant pour objectif de ralentir la progression de
l’infection dans l’organisme et de renforcer les
défenses de l’organisme contre d’autres maladies
et infections.
Le traitement post-exposition (TPE) : en cas
de prise de risque, tu peux te rendre dans les
48h à l’hôpital pour bénéficier d’un TPE après
diagnostic d’un médecin (il n’est pas donné
systématiquement). Le TPE réduit le risque de
contamination mais n’est pas efficace à 100%.
s
Infections
i d a
Un vaccin ?
Le VIH est un virus en constante mutation, avec des
variantes génétiques rapides, ce qui rend difficile son
étude. Il n’existe encore aucun vaccin à ce jour.
CIDAG de Haute-Savoie
Annemasse : 04.50.87.40.27
Annecy : 04.50.63.63.71
Sallanches : 04.50.47.30.49
Thonon-les-Bains : 04.50.83.21.19
le thianty
Association OPPELIA
8 bis avenue de Cran - 74000 ANNECY
Tél. 04 50 67 97 84 - Fax : 04 50 67 97 83
E-mail : [email protected]
La petite histoire
Les modes de transmission
Réduire les risques
La première épidémie de Sida est observée
le 5 juin 1981 aux Etats-Unis (Los Angeles,
New-York et San Francisco) en lien avec une
hausse des deux maladies suivantes : la
pneumonie et le sarcome de Kaposi (cancer
de la peau). Ces patients présentent un taux de
lymphocytes T4 (cellules jouant un rôle dans le
système immunitaire) particulièrement bas. Les
premiers malades ont tous la particularité d’être
homosexuels : on parle alors de « cancer gay ».
Le poppers (produit utilisé chez les homosexuels
pour faciliter les relations anales) est considéré
alors comme la cause de cette épidémie.
Il ne peut y avoir transmission du VIH sans qu’une
personne soit séropositive. Il faut qu’au moins deux
liquides biologiques soient en contact direct :
Les préservatifs réduisent de 85% les risques
d’infections. Vérifie leur date de péremption et
range-les dans un endroit frais et sec à l’abri de
la lumière directe du soleil. Le port du préservatif
est également conseillé dans les rapports sexuels
entre deux personnes séropositives (surinfection
possible).
Dans les mois qui suivent, cette théorie est
abandonnée avec la découverte d’autres
populations infectées : des toxicomanes par
injection, des hémophiles et des Haïtiens. Les
scientifiques s’accordent à dire qu’il s’agit alors
d’une infection. Après de multiples recherches,
trois dénominations de virus vont faire leur
apparition : le 20 mai 1983, l’équipe de Luc
Montagnier identifie le LAV (Lymphadenopathy
Associated Virus) ; le 4 mai 1984, l’équipe de
Robert Gallo publie un article sur le HTLV-3 ; le 24
août 1984, l’équipe du Pr Jay. A. Levy découvre
l’ARV (AIDS-related virus). Ce n’est qu’en 1986
que les trois dénominations sont recoupées pour
qualifier un même virus : le VIH.
Le 26 octobre 1987, les Nations Unies votent
une résolution invitant tous les États à coopérer
pour lutter contre cette pandémie (épidémie
mondiale). La lutte contre le VIH/Sida devient une
priorité à travers le programme ONUsida et les
programmes de santé publique développés par
les gouvernements. La communauté scientifique
s’active en vue de mettre au point un vaccin,
faisant du VIH le virus le plus étudié à ce jour.
Le liquide séminal et sperme (homme), la cyprine
(femme)
• Rapports sexuels non protégés (vaginal, anal,
buccal),
• Utilisation d’un même préservatif ou sextoys
avec des partenaires différents.
Préfère le gel à base d’eau car les corps gras (vaseline, pommade, crème, beurre) fragilisent les
préservatifs en latex.
• Relations sexuelles pendant les règles,
présence d’autres infections (herpès génitale…)
Certaines drogues (cannabis, ecstasy notamment) ont une action nocive sur le système immunitaire selon la nature de la substance, sa concentration et sa fréquence de consommation.
• Partage de matériels chez les usagers de
drogues (pailles, matériel d’injection, pipes à
crack…),
Ne partage pas ton matériel pour sniffer
(paille), t’injecter (seringue, eau, cuillère, coton, filtre, tampon, eau) ou fumer (pipe à crack,
bang…) : l’usage personnel et unique est vivement conseillé. En cas de partage, désinfecte les
objets à l’eau de javel.
Le sang
• Partage ou piqûres accidentelles avec un
objet contaminé (rasoir, coupe-ongles, brosse à
dents…),
• Manque d’hygiène chez certains praticiens
(tatouages, piercings…).
• Grossesse (dernières mois) et accouchement
chez la femme enceinte.
Le lait maternel
Chez la femme enceinte séropositive au VIH/
Sida, la prescription de médicaments, la césarienne et l’allaitement artificiel réduisent les
risques de contamination chez le nouveau-né :
demande conseil à ton médecin.
Sentiment d’avoir pris un risque ? Pense au
dépistage : plus il se fait tôt, plus les traitements
sont efficaces en cas d’infection.
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