La Vie économique - Die Volkswirtschaft

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Revue de politique économique
La Vie économique
10-2014 87e année CHF 15.90
Série
Éclairage
Dossier
La Suisse méridionale,
une région de tourisme
et de déficits structurels
L’Europe centrale et
­orientale, cible d’investissements directs suisses
Comment l’économie
suisse gère le risque
­monétaire
Thème du mois
«Swissness»: pourquoi et pour qui?
Wichtiger
Wichtiger
HINWEIS
HINWEIS
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Innerhalb
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der Schutzzone
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Ebenso
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der Schweizerischen
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1.5 / Schutzzone
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27. internationales Europa Forum Luzern
10 et 11 novembre 2014
europa-forum-luzern.ch
MARCHÉS
MONDIAUX
OUVERTS
Conditions internationales – Stratégies d’exportation pour les entreprises
Karl-Ernst Brauner
Didier Chambovey
Silvia Liebrich
Josef Maushart
Erwin Stoller
Felix Sutter
Directeur général adjoint,
WTO
Chef du centre de prestations
Commerce mondial, Secrétariat
d’Etat à l’économie SECO
Rédacteur, Süddeutsche
Zeitung
Président du Conseil
d’administration et PDG,
FRAISA
Président du Conseil
d’administration, Rieter
Holding
Head Asia Business
Group, PwC
Partenaire principal
Partenaires de réseau
scienceindustries
Swissmem
VSUD
ab
Partenaires médias
L’Hebdo
moneycab
persönlich
Schweizer Monat
Die Volkswirtschaft
Sommaire
Thème du mois
3Éditorial
Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch
4La «marque Suisse» profite de l’image du pays dans le monde
Matthias Bucher et Roman Wiprächtiger
8La croix suisse peut désormais figurer sur les emballages
Patrik Aebi et Stefan Szabo
11Quels impacts la protection de l’indication d’origine «Suisse» a-t-elle
sur le plan économique?
Edith Bernhard
14Que font les autres pays pour protéger leur marque nationale?
Erik Thévenod-Mottet
3–27 La législation «Swissness» fixe les
conditions qui permettent aux denrées alimentaires et aux produits industriels d’arborer la
croix suisse, certifiant ainsi leur provenance. Les
dispositions d’exécution sont actuellement en
consultation. Pour certains de ses participants,
le diable se cache dans les détails. Au niveau
macroéconomique, il est important de respecter
un équilibre entre la protection de la «marque
Suisse» et les bénéfices tirés de chaînes de
valeur mondialisées.
17 Les nouvelles dispositions «Swissness» sont-elles compatibles avec le droit international?
Thomas Cottier et Rachel Liechti-McKee
20L’importance des nouvelles règles «Swissness» pour l’industrie horlogère
Hanspeter Rentsch
Prises de position
22Empêcher le corsetage réglementaire de l’industrie alimentaire
Urs Furrer
23«Swissness»: l’industrie cosmétique suisse passe à l’offensive
Bernard Cloëtta
24Ne galvaudons pas le projet «Swissness»!
Martin Rufer
25Suisse dehors, Suisse dedans!
Florence Bettschart
26Le projet «Swissness» ne réussira que s’il est appliqué de façon pragmatique
Marlis Henze
30–33 La Suisse méridionale regroupe les
cantons des Grisons, du Valais et du Tessin.
Nombre des principales destinations touristiques
du pays se trouvent dans cette grande région.
L’hôtellerie-restauration représente plus de 20%
de l’économie dans un dixième de ses communes.
Cette région périphérique et de montagne doit,
toutefois, lutter contre des problèmes structurels.
L’écart de prospérité avec le reste de la Suisse n’a
fait que se creuser depuis quelques années.
27 La législation «Swissness» doit avoir plus de considération pour les PME
Hans-Ulrich Bigler
Série
28Agenda de politique économique
30Une région de tourisme: la Suisse méridionale
Natalia Held
Éclairage
34 Les experts prévoient un recul du chômage après la légère progression enregistrée en 2013
Boris Zürcher
38Le deuxième rapport sur la péréquation financière: revue de détail d’un pilier du fédéralisme
Svetlana Taboga et Pascal Utz
42Les entreprises suisses investissent davantage en Europe centrale et orientale
depuis la crise financière
Christian Hauser
42–45 Après la chute du rideau de fer, les pays
d’Europe centrale et orientale (Peco) sont
devenus une destination intéressante pour les
investissements directs suisses. Ceux-ci se sont
accélérés depuis la crise économique et
financière. Comparés toutefois à d’autres régions,
les Peco sont toujours d’une importance
secondaire pour notre économie. En outre, les
tensions qui règnent en Ukraine créent un climat
d’insécurité.
46Appel d’offres pour des études sur la croissance de l’économie suisse
Christian Busch
Dossier
48 La bonne gestion du risque de change dans les entreprises à vocation exportatrice
Thomas K. Birrer et Felix Schmutz
52 Le franc suisse, une valeur refuge?
Christian Grisse et Thomas Nitschka
Les chiffres-clés de l’économie
57 Sélection de tableaux statistiques
Thème du mois du prochain numéro:
Un grand projet complexe: la troisième réforme de l’imposition des entreprises
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48–54 La forte valorisation du franc vis-à-vis
notamment de l’euro après la crise financière
de 2007/08 a, durant un temps, posé de gros
problèmes aux exportateurs suisses. On peut, dès
lors, se demander s’ils se prémunissent contre le
risque de change et, si oui, comment? Le second
article du dossier montre qu’en temps de crise, le
franc sert de valeur refuge.
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Dessin du mois
Conjoncture:
zone euro
rêt
Taux d’inté
ues:
économiq
PrévisionsSuisse
Impressum
Publication
Département fédéral de l’économie,
de la formation et de la recherche DEFR,
Secrétariat d’État à l’économie SECO
Rédaction
Cheffes de la rédaction: Susanne Blank, Nicole Tesar
Rédaction: Simon Dällenbach, Käthi Gfeller,
Christian Maillard, Jane-Lise Schneeberger
Comité de rédaction
Eric Scheidegger (président), Antje Baertschi,
­Susanne Blank, Rudolf Christen, Simon Dällenbach,
Eric Jakob, Peter Moser, Markus Tanner,
Nicole Tesar
Chef du secteur Publications: Markus Tanner
Holzikofenweg 36, 3003 Berne
téléphone +41 (0)58 462 29 39
fax +41 (0)58 462 27 40
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Internet: www.lavieeconomique.ch
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Marlen von Weissenfluh
Couverture
Atelier graphique Hannes Saxer, Berne
Dessin du mois
Stephan Bornick, ton & grafik design, Berne
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Le teneur des articles reflète l’opinion de leurs
­auteurs et ne correspond pas nécessairement
à celle de la rédaction.
Reproduction autorisée avec l’accord de la
rédaction et indication de la source; remise
de justificatifs souhaitée.
ISSN 1011-386X
Parution dix fois par an en français et en allemand
(sous le titre Die Volkswirtschaft), 87e année, avec
suppléments périodiques.
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Thème du mois
Éditorial
Les produits «Swiss made» suscitent de fortes attentes
Swatch, Victorinox, Alprose Chocolat, Kambly, Banque Pictet: ces entreprises,
et bien d’autres encore, incarnent le «Swissness». L’indication de provenance
«Swiss made» ou simplement le nom «Suisse» sont quasiment considérés comme
une marque dans le monde entier. Bon nombre d’études soulignent la place
qu’occupent les produits suisses dans l’image du pays à l’étranger: Les personnes
interrogées dans ce cadre associent spontanément la Confédération à des marchandises connues. Viennent en tête le chocolat, les montres et le fromage. Il en
découle que la perception de la Suisse à l’étranger est dans une large mesure
façonnée par ses produits (et par les entreprises qui leur sont liées). Les marques
suisses incarnent des valeurs telles que la qualité, le luxe, l’exclusivité et la tradition, qui forgent l’image du pays depuis des décennies, chez nous comme à l’étranger. Pour les consommateurs du monde entier, les produits suisses forment autant
de promesses en termes de prestations.
Ces attentes permettent à nos producteurs de placer leurs marchandises dans
des segments de prix haut de gamme. Selon plusieurs études, le bonus «Swissness»
peut représenter jusqu’à 20% du prix de vente d’un produit suisse typique. Il en
découle que l’information «Swiss made» et la croix suisse constituent un avantage
comparatif pour les fabricants. La législation sur le «Swissness» vise à garantir que
les produits bénéficiant de ce label soient à la hauteur des attentes des consommateurs. En clair: ils ne doivent pas avoir de suisse que l’emballage.
Dans un monde globalisé, pouvoir se fier à l’authenticité d’un produit
et en connaître la provenance est un besoin toujours
plus criant des consommateurs. Ces derniers réagissent
ainsi à la complexité des chaînes mondiales de valeur
ajoutée, souvent impénétrables. N’oublions pas,
toutefois, que la réputation de la «marque Suisse»
dépend de bien d’autres facteurs que le projet
«Swissness»: elle ne pourra se maintenir à long
terme que si le produit qui l’arbore apporte
effectivement une plus-value tangible aux
consommateurs. En d’autres termes, les produits
suisses doivent être innovants et de qualité, tout en
demeurant compétitifs. Ils ne pourront durablement affronter la concurrence que s’ils
trouvent un équilibre entre la protection de la
«marque Suisse», d’une part, et une production efficiente et performante s’appuyant
sur des chaînes de valeurs mondialisées,
d’autre part.
Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch
Directrice du Secrétariat d’État à l’économie SECO
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Thème du mois
La «marque Suisse» profite de l’image du pays dans le monde
Les entreprises qui utilisent
l’indication de provenance
«Suisse» peuvent vendre leurs
marchandises à un prix supérieur à celui du marché. Suivant
les cas, l’écart peut atteindre
20%. Ceci provient d’abord de
l’excellente qualité de nombreux
produits suisses. Il faut aussi y
voir la façon dont le pays est
perçu à l’étranger. En tant qu’organe de communication internationale, Présence Suisse s’efforce d’accroître la notoriété et
la réputation de la Suisse à
l’étranger.
Présence Suisse mène au Brésil un programme de communication internationale de deux ans. Intitulé
­« Swissando», celui-ci vise à surprendre grâce aux perspectives inattendues qu’il ouvre sur la Suisse.
Photo: SG-DFAE, Présence Suisse
Les produits, marques et prestataires de
services suisses revêtent un rôle fondamental pour l’image de la Suisse à l’étranger. Les
enquêtes internationales montrent que notre
pays est spontanément associé, outre les caractéristiques de son paysage, au chocolat,
au fromage, aux montres et aux banques1.
Cela illustre bien à quel point l’image de
la Suisse repose sur les prestations de ses
Matthias Bucher
Chef de la section Monitoring et analyse de
Présence Suisse, Secrétariat général du Département fédéral des affaires étrangères
(SG-DFAE)
Roman Wiprächtiger
Collaborateur scientifique, section Monitoring et analyse de Présence Suisse, Secrétariat général du Dépar­
tement fédéral des affaires étrangères
­(SG-DFAE)
acteurs économiques. À l’inverse, son économie profite beaucoup des valeurs qui sont
attachées au pays, telles que la fiabilité, la
recherche de la qualité et la tradition. Ces
valeurs se sont forgées au cours des décennies grâce au travail de ses citoyens et de ses
institutions étatiques ou privées.
La communication internationale,
une forme de défense des intérêts
L’image d’un pays façonne non seulement la façon dont ses produits et ses
prestations sont perçus, mais aussi son
influence politique possible et sa marge
de manœuvre en ce domaine. Elle contribue également à l’attrait que le territoire
concerné exerce sur les investissements
étrangers, le tourisme et les échanges scientifiques. C’est pourquoi tous les pays ont
un grand intérêt à influer sur la façon dont
ils sont perçus à l’étranger grâce à la communication internationale. En Suisse, ce
rôle revient à Présence Suisse, qui est rattachée au Département fédéral des affaires
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Thème du mois
étrangères (DFAE) et collabore à cette fin
avec les ambassades et consulats du pays.
Les outils utilisés en matière de relations
publiques doivent servir à défendre les
intérêts de la Suisse à l’étranger, à mieux
la faire connaître, à favoriser une certaine
compréhension vis-à-vis de ses positions
politiques et à développer les liens avec les
décideurs d’aujourd’hui et de demain à
l’étranger2.
Une approche thématique
L’orientation stratégique de la communication internationale est définie tous les
quatre ans par le Conseil fédéral. Elle suit
actuellement une approche thématique
visant surtout à mettre en avant les points
forts de la Suisse: formation et recherche
ou système politique notamment. Ce type
de communication doit empêcher que
l’opinion publique réagisse seulement sur
des objets qui suscitent habituellement
une grande attention et des critiques à
l’étranger. Citons notamment les questions
financières et fiscales, les rapports entre
la Suisse et l’UE ou les thèmes sensibles
de politique sociale, tels que les étrangers
et la migration, qui ressurgissent toujours
dans les débats publics liés aux votations.
Les principaux groupes cibles à l’étranger
sont le grand public, les leaders d’opinion
et les médias. Pour atteindre ses objectifs,
la communication internationale a besoin
d’outils qui permettent à la fois l’information et la communication, ainsi que le monitorage et l’analyse.
Information et communication Les expositions universelles, les Jeux
olympiques et les grands événements sportifs internationaux constituent des plateformes importantes pour la communication internationale. La House of Switzerland
peut ainsi toucher de manière régulière un
large public, comme ce fut récemment le cas
durant les Jeux olympiques d’hiver à Sotchi
et la Coupe du monde de football au Brésil.
Présence Suisse prépare déjà intensivement
l’exposition universelle qui se tiendra à Milan l’année prochaine sur le thème «Nourrir
la planète». Dans le cadre du Giro del Gusto
2014, elle présente dans diverses villes italiennes des spécialités culinaires suisses et
offre une large palette d’informations sur
d’autres sujets, tels que l’agriculture, les
transports, l’innovation et le tourisme.
Des projets menés en étroite collaboration avec nos représentations à l’étranger
permettent aussi de mettre en lumière les
points forts de la Suisse. Présence Suisse
soutient par exemple les pionniers de Solar Impulse, qui diffuseront l’image d’une
Suisse innovante et durable lors de leur
tour du monde en avion solaire, prévu pour
2015. Par ailleurs, des délégations étrangères dont les membres appartiennent aux
groupes cibles (journalistes, personnalités
politiques et leurs collaborateurs, autres
décideurs) sont régulièrement invitées à
voyager en Suisse pour y aborder des questions spécifiques: elles peuvent ainsi se
faire leur propre idée de la situation et s’entretenir avec des spécialistes afin de mieux
comprendre le pays et ses positions. En
outre, avec www.swissworld.org, Présence
Suisse gère le portail national officiel de la
Suisse, mettant à disposition de nombreux
supports d’information sur le pays dans
différentes langues.
Monitorage et analyse
Les instruments de monitorage et d’analyse servent à déceler rapidement les crises
d’image, à déterminer les thèmes et canaux
prioritaires de la communication et à élaborer les bases stratégiques de la communication internationale. La veille médiatique
et les études d’images sont les principaux
outils en la matière. En ce qui concerne la
première, les principaux médias des pays
prioritaires pour la politique extérieure
de la Suisse font l’objet d’une surveillance
permanente à l’aide d’un système de monitorage informatique, complété par un travail de rédaction. Les études d’image permettent, quant à elles, de se faire une idée
sur la façon dont une population étrangère
perçoit la Suisse. Des analyses qualitatives
et quantitatives d’image et de réputation
sont ainsi régulièrement menées, et les
données mises à disposition sur le marché par des comparateurs internationaux,
comme le Nation Brands Index (NBI)3 font
l’objet d’analyses.
Bonne image de la Suisse à l’étranger
À l’étranger, la Suisse jouit d’une image
relativement bonne et stable. Pour 2013, le
NBI l’a classée au huitième rang sur un total de cinquante, ce qui a fait d’elle le petit
État le mieux placé. Au cours des dernières
années, la Suisse a d’ailleurs toujours fait
partie des dix premiers pays de ce classement. Son image varie, toutefois, fortement
en fonction des différents critères du NBI.
Elle obtient les meilleurs résultats pour
son système politique: l’intégrité et la compétence de sa gouvernance sont considérées comme excellentes. Sa qualité de vie
obtient les meilleures notes parmi tous les
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Thème du mois
La House of Switzerland est une plateforme
qui allie événements et communication. Le
Giro del Gusto – ici à Milan – attire l’attention sur le pavillon que présentera la Suisse
lors de l’exposition universelle de 2015.
pays évalués. Les conditions de travail et
d’investissement sont elles aussi qualifiées
de remarquables. L’image de l’économie
suisse et de ses produits est également très
bonne.
Sur le plan du tourisme et de la population, les résultats sont plus mitigés, même
s’ils restent bons: la Suisse se place très bien
pour ce qui est de la beauté de ses paysages et
figure très haut dans la liste des destinations
touristiques. Toutefois, elle obtient un résultat moyen pour l’attrait de ses bâtiments et
monuments historiques ainsi que pour les
séjours urbains. Le peuple suisse est, quant
à lui, considéré comme très fiable, mais son
amabilité et son ouverture suscitent des
réactions plus contrastées. La Suisse ne fait
pas non plus partie du peloton de tête dans
les domaines de la recherche et de l’innovation. Bien qu’elle se positionne régulièrement très bien dans les différentes enquêtes
(par exemple sur le nombre de brevets déposés par an), elle n’est pas perçue comme un
centre d’innovation à l’étranger. Enfin, c’est
dans les domaines de la culture et du sport
que la Suisse obtient les moins bons résultats.
L’image de la Suisse varie aussi en fonction des pays. Les plus éloignés géographiquement la considèrent généralement mieux
que ceux qui sont proches d’elle. Cela s’explique notamment par le fait que son image
est plus globale et plus stéréotypée dans les
contrées éloignées. La beauté des paysages
helvétiques y joue un rôle bien plus important que les débats sur la place financière.
L’Allemagne fait exception à la règle: elle
classe régulièrement la Suisse en tête de liste
dans le NBI.
Photo: SG-DFAE, Présence Suisse
Une image ambivalente de la Suisse
dans les médias étrangers
Compte tenu de sa taille, la Suisse jouit
d’une forte présence dans les médias étrangers. On remarquera que la bonne image
dont elle bénéficie généralement contraste
avec celle plus ambivalente que relaient
les médias étrangers. Cela peut s’expliquer
d’un côté par le fait que les grands titres
négatifs et les scandales font davantage
vendre, et de l’autre côté par la fréquence
d’articles plutôt critiques à l’encontre de la
place financière helvétique. On peut ainsi
citer les amendes frappant les grandes
banques suisses aux États-Unis ou la découverte de comptes secrets détenus par
des personnes politiquement exposées,
comme Alice Schwarzer et Uli Hoeness
en Allemagne. Même si dans ces cas fortement médiatisés, il est souvent question
de querelles liées à la politique intérieure,
le «paradis fiscal suisse» et sa mauvaise
réputation se retrouvent toujours sur le
devant de la scène. Les articles portant sur
la finance montrent, toutefois, une évolution positive ces derniers temps: les efforts
déployés par la Suisse pour se doter d’une
place financière propre (reprise des normes
de l’OCDE pour l’échange automatique
d’informations, participation des banques
suisses au programme du ministère américain de la Justice) ont été remarqués et
commentés avec bienveillance.
Les médias étrangers évoquent la politique suisse en des termes ambivalents.
Ils en parlent d’ailleurs plus rarement que
des thèmes financiers et fiscaux. Les sujets
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Thème du mois
soulevés par les votations nationales, leurs
résultats ainsi que les campagnes qui ont
précédé provoquent notamment un certain
intérêt en dehors des frontières. Récemment, l’initiative populaire «Contre l’immigration de masse» a été extrêmement
remarquée. Celles portant sur les rémunérations abusives et les salaires minimums
ne sont pas non plus passées inaperçues.
Les activités actuellement menées par la
Suisse dans le cadre de la présidence de
l’OSCE et de la crise en Ukraine trouvent,
quant à elles, un large écho dans les médias
étrangers.
La presse internationale évoque souvent l’économie helvétique et elle le fait de
manière plutôt positive. En raison de leur
résistance aux crises et de leurs résultats
relativement bons, la place commerciale et
l’industrie suisses ont fait l’objet de divers
articles positifs. Quelques commentaires
critiques paraissent sporadiquement sur
les entreprises internationales qui ont leur
siège en Suisse, souvent en corrélation avec
des questions de réglementation et de fiscalité. Globalement, les articles économiques
dressent plutôt un portrait avantageux du
pays. Néanmoins, les médias étrangers
traitent rarement de l’art et de la culture en
Suisse. Ils évoquent surtout les grands festivals et foires, comme le Festival du film de
Locarno ou Art Basel.
L’image de la Suisse résulte
d’une attitude globale
1 Institut de marketing de l’université de Saint-Gall,
Swissness Worldwide 2013. Image und internationaler Mehrwert der Marke Schweiz, 2013.
2 Loi fédérale et ordonnance sur la promotion de
l’image de la Suisse à l’étranger (RS 194.1 et
RS 194.11).
3 Le Anholt-GfK Roper Nation Brands Index (NBI) réalise des enquêtes sur l’image de plus de cinquante
pays. Il mène ses sondages dans vingt pays et se
base sur un échantillon global d’environ 20 500 interviews. Les personnes sondées sont des adultes de
plus de 18 ans ayant accès à Internet. Les enquêtes
portent sur les domaines suivants: exportations/innovation, gouvernance, culture/sport, peuple, tourisme et investissements/logement/travail.
L’image véhiculée par un pays est
l’aboutissement d’un processus influencé
par de nombreux facteurs. Les produits
et acteurs économiques nationaux constituent certes l’un d’entre eux. Toutefois, ce
qui compte avant tout, ce sont les comportements des citoyens, des institutions étatiques et des organisations privées, ainsi
que les événements politiques, les spécificités sociales et culturelles, les phénomènes
naturels et les particularités géographiques
du pays. La communication internationale de l’État, comme celle dont Présence
Suisse est responsable, peut contribuer à
améliorer l’image de la Suisse à l’étranger.
Cependant, ceux qui ont intérêt à ce que le
pays soit prospère partagent cette responsabilité et doivent l’endosser activement.
C’est à ces conditions que la bonne réputation dont jouissent la Suisse, ses produits,
ses marques et ses prestataires de services,
gagnée au fil des générations, pourra être
■
sauvegardée et développée.
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Thème du mois
La croix suisse peut désormais figurer sur les emballages
Un nombre croissant d’entreprises utilisent des dénominations telles que «Suisse»,
­«qualité suisse», «made in
Switzer­land» et la croix suisse
pour promouvoir leurs produits
et leurs services. Comme les
consommateurs sont prêts à débourser davantage dans ce cas,
la «marque Suisse» vaut son
­pesant d’or. Que ce soit dans
notre pays ou à l’étranger, elle
attire de nombreux fraudeurs
qui l’apposent sur leurs produits.
Abusives ou discutables, de
telles pratiques contribuent
à l’érosion de la marque et lui
font perdre de sa valeur. Que
prévoit le projet «Swissness»
Bien que la croix suisse ne puisse être utilisée à des fins commerciales en vertu du droit actuel, on la trouve
Photo: Keystone
sur une quantité de produits.
pour les ­produits alimentaires et
industriels?
Les produits et les services suisses sont
particulièrement appréciés des consommateurs. Leur excellente réputation, à
l’intérieur du pays comme à l’étranger, n’a
donc rien d’étonnant. Cela apparaît dans
plusieurs études et sondages; citons le plus
récent: Swissness Worldwide 20131. C’est
pourquoi certains produits suisses peuvent
se vendre plus cher que d’autres comparables d’origine étrangère ou inconnue.
C’est ce qu’on appelle la plus-value liée au
Stefan Szabo
Porte-parole et collaborateur du service juridique Droit de la propriété intellectuelle,
Institut fédéral de la
propriété intellectuelle
(IPI)
Patrick Aebi
Chef du secteur Promotion de la qualité et des
ventes, Office fédéral de
l’agriculture (OFAG)
«Swissness». Un nombre croissant d’entreprises apposent ainsi la croix suisse ou une
autre référence aux origines helvétiques de
leurs produits à côté de leur propre marque
(«co-branding»). Or, l’usage de cet emblème à des fins commerciales est interdit
en vertu du droit actuel.
Protéger une marque qui gagne
Le succès rencontré par la «marque
Suisse» s’est accompagné d’une forte progression des utilisations abusives. Cette situation
a donné lieu à des plaintes des milieux économiques et des consommateurs, puis au dépôt
d’interventions parlementaires . Souhaitant
désormais prévenir de tels abus et préserver
la plus-value liée à la marque, le Parlement a
adopté la réglementation «Swissness» le 21
juin 2013, au terme de plus de trois ans d’intenses débats. Il a approuvé à une large majorité la modification des lois sur la protection
des marques et celle des armoiries publiques,
que proposait le Conseil fédéral .
Le 20 juin dernier, le Conseil fédéral a
ouvert la procédure de consultation relative
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Thème du mois
aux quatre ordonnances d’exécution «Swiss­
ness» . Celles-ci précisent les modifications
législatives adoptées précédemment par le
Parlement quant à l’usage de l’indication
«Suisse» et de la croix suisse pour tous les
produits et services.
Quels sont les objectifs de la
­réglementation «Swissness»?
La révision vise à renforcer la protection
dont jouissent l’indication de provenance
«Suisse» et la croix fédérale, notamment
pour faciliter les procédures judiciaires
à l’intérieur comme à l’extérieur de nos
frontières. C’est pourquoi le législateur a
défini de nouveaux instruments juridiques,
tels que le registre des indications géographiques pour les produits non agricoles
(sur le modèle du registre pour les produits
agricoles tenu par l’Ofag), la marque géographique et des peines plus sévères. Les
nouvelles dispositions donnent également
à l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI) qualité pour agir dans des cas
d’abus manifestes.
L’inscription de règles précises régissant
la provenance géographique d’un produit ou
d’un service dans la loi sur la protection des
marques est au cœur de la révision. Les critères qui y sont énumérés déterminent dans
quelle mesure un produit peut être qualifié
de «suisse».
La révision a également pour objectif de lever l’interdiction, jugée obsolète
aujourd’hui, d’employer la croix suisse sur
les produits, alors même qu’ils sont suisses!
Seuls les agents économiques qui décident, de
leur plein gré, de faire usage de cet emblème
ou de l’indication «Suisse» sur leurs produits
et leurs services sont tenus de se conformer
à la nouvelle réglementation «Swissness».
Celle-ci prévoit des règles différentes pour
les denrées alimentaires et pour les produits
industriels. Cela se justifie par le fait que les
attentes des consommateurs ne sont pas les
mêmes selon qu’ils achètent du fromage ou
une brosse à dents suisses.
Déterminer la provenance suisse
des denrées alimentaires
L’utilisation intensive de la «marque
Suisse» dans le marketing alimentaire
montre la valeur et l’importance que les
consommateurs accordent à ce label. C’est
ce qui ressort clairement d’un sondage5
bisannuel réalisé par l’Ofag sur les préférences des consommateurs, le dernier
datant de 2013. Ainsi, 84% d’entre eux
préfèrent acheter des œufs suisses plutôt
qu’étrangers, 73% pour le lait et les produits
laitiers, 63% pour les produits céréaliers et
59% pour la charcuterie. Les chiffres sont
du même ordre pour la plupart des autres
produits alimentaires.
Les utilisations abusives ou discutables
de la «marque Suisse» dans le cas des produits alimentaires écornent son image et en
diminuent la valeur. Les produits suisses
issus du secteur primaire font plutôt partie
du segment de prix supérieur si l’on procède
à une comparaison internationale: cette dépréciation est donc particulièrement préjudiciable, car elle menace d’éroder à terme la
valeur de la marque sur le marché.
Après de longues délibérations, les
Chambres fédérales ont fini par adopter, le
21 juin 2013, le message du Conseil fédéral portant révision de la loi sur la protection des marques. Il s’agit là d’une étape
importante permettant de mieux protéger la
«marque Suisse» et la croix fédérale, notamment dans le cas des denrées alimentaires.
La loi émet des exigences en la matière
qui sont déjà relativement précises. Elle prescrit ainsi que l’étape essentielle de transformation doit avoir lieu en Suisse et que 80%
du poids des matières premières composant
la denrée alimentaire doit aussi provenir de
Suisse. Ce pourcentage doit même atteindre
100% pour le lait et les produits laitiers. La
loi prévoit également des exceptions dont il
faut tenir compte en calculant la part minimale de «Swissness» requise:
–– les produits naturels qui ne peuvent pas
être produits en Suisse en raison des
conditions naturelles (par exemple les
citrons et les poissons de mer);
–– les matières premières dont le taux
d’auto-approvisionnement est inférieur à
20% (par exemple les noisettes);
–– les produits naturels qui ne sont pas disponibles en raison de mauvaises récoltes;
–– les matières premières pour lesquelles le
taux d’auto-approvisionnement se situe
entre 20 et 49,9% (par exemple les fraises)
ne sont, quant à elles, prises en compte
que pour moitié (le calcul est effectué sur
la base des flux de marchandises d’une
année civile pour le produit considéré).
L’ordonnance sur l’utilisation de l’indication «Suisse» pour les denrées alimentaires, actuellement en consultation,
prévoit des exceptions supplémentaires
importantes concernant la mise en œuvre:
le Département fédéral de l’économie, de la
formation et de la recherche (DEFR) peut
ainsi exclure du calcul les produits naturels qui, bien qu’ils soient d’une manière
générale disponibles en Suisse, ne peuvent
pas y être produits selon les exigences techniques nécessaires à l’utilisation prévue.
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Thème du mois
Une clause «de minimis» précise en outre
que les ingrédients qui sont négligeables
par rapport au produit fini et qui n’entrent
pas dans sa dénomination (par exemple
les levures, les additifs, les épices) peuvent
également être exclus du calcul.
Outre ces divers assouplissements, les
points suivants sont d’une grande importance pour l’industrie alimentaire. Tout
d’abord, l’agrégation de diverses matières
premières en produits dits «semi-finis» n’est
pas admise. Sans cela, les matières premières
étrangères utilisées dans un produit semifini suisse seraient aussi considérées comme
telles, par exemple le cacao dans le chocolat. L’eau potable (à l’exception des eaux de
source et minérale) est elle aussi exclue du
calcul, ceci pour éviter une «dilution» de ce
qui détermine la provenance suisse.
La réglementation doit pouvoir s’appliquer aussi simplement que possible. Ainsi,
l’utilisation de la «marque Suisse» n’est
soumise à aucune autorisation ou procédure. Comme aujourd’hui, il incombera
aux entreprises de vérifier si un produit
satisfait aux critères légaux. Rappelons
que l’utilisation de cette indication est
facultative.
Le cas des produits industriels
Encadré 1
«Swissness» et services
Un service ne peut être qualifié de
«suisse» que si le siège de son prestataire est en Suisse ou qu’une partie de
sa gestion s’y effectue. Dans ce dernier
cas, il s’agit d’éviter que le label «Swissness» s’applique aux sociétés boîtes
aux lettres.
Pour les produits industriels, 60% au
minimum de leur prix de revient doit avoir
été réalisé en Suisse. Les coûts de recherche
et de développement, de même que ceux
liés à l’assurance qualité et à la certification peuvent être pris en considération dans
le calcul. En outre, au moins une étape de
fabrication proprement dite doit avoir eu
lieu sur le sol helvétique. Le législateur a
également défini des exceptions applicables
aux produits naturels qui n’existent pas en
Suisse (par exemple l’acier ou le pétrole).
La croix suisse pourra être
apposée sur les produits
1 Feige Stephan, Fischer Peter, von Matt Dominique et
Reinecke Sven (contribution de Felix Addor), Swissness Worldwide 2013 Image und internationaler
Mehrwert der Marke Schweiz, Thexis, 2013.
2 Postulats 06.3056 Hutter («Protection de la marque
Suisse») et 06.3174 Fetz («Renforcer la marque Made
in Switzerland»).
3 Loi fédérale du 28 août 1992 sur la protection des
marques et des indications de provenance (RS
232.11); loi sur la protection des armoiries publiques: loi fédérale du 5 juin 1931 pour la protection des armoiries publiques et autres signes publics
(RS 232.21).
4 La procédure de consultation court jusqu’au 17 octobre 2014. Le dossier peut être consulté sur Internet à l’adresse suivante: www.admin.ch/ch/f/gg/pc/
pendent.html. De plus amples informations sur le
projet peuvent être téléchargées sur le site Internet
de l’IPI (www.ige.ch/swissness) et sur celui de l’Office fédéral de l’agriculture (www.ofag.admin.ch >
«Thèmes» > «Production et ventes» > «Swissness».
5 DemoSCOPE Research & Marketing, «Herkunft von
Landwirtschaftsprodukten», 2013.
Une fois la réglementation «Swissness»
entrée en vigueur, la croix suisse – l’indication de provenance la plus précieuse en
termes de marketing aujourd’hui – pourra
être apposée sur les produits. Les producteurs disposeront ainsi d’un vecteur publicitaire important, qui est actuellement
réservé aux entreprises de services. Il sera
donc possible, à l’avenir, d’utiliser en toute
légalité la croix suisse sur un paquet de biscuits ou un emballage de sous-vêtements,
à condition bien sûr que ces produits répondent aux nouvelles exigences légales.
L’emploi des armoiries fédérales – la croix
suisse dans un écusson – sera par contre
réservé à la Confédération.
Un nouveau registre et
une marque géographique
Afin de renforcer la protection des indications géographiques en Suisse et surtout à
l’étranger, le législateur a prévu la création
d’un nouveau registre des indications géographiques pour les produits non agricoles,
qui sera tenu par l’IPI. Il sera donc possible,
à l’avenir, d’y inscrire des produits comme
des montres et des textiles. L’ordonnance
correspondante – elle aussi en consultation
– régit l’enregistrement et la protection de
ces indications.
En vertu de la nouvelle réglementation,
toutes les indications géographiques enregistrées et inscrites dans un registre officiel
seront protégées en tant que marques géographiques. Ainsi, des dénominations protégées comme «Gruyère» pour du fromage
ou «Suisse» pour des montres pourront
aussi l’être en tant que marques. À l’instar
de l’enregistrement dans le registre des indications géographiques, l’enregistrement
d’une marque géographique constitue une
reconnaissance de protection officielle, qui
facilitera nettement la protection et la défense de ces signes à l’étranger. Il sera désormais possible d’attribuer l’indication de
provenance à un titulaire clairement identifiable (une association professionnelle ou
le groupement ayant requis la protection de
l’indication de provenance pour le produit
alimentaire considéré): celui-ci aura ainsi
les moyens d’agir contre les usurpateurs en
Suisse comme à l’étranger. L’ordonnance
sur la protection des marques règle les modalités d’enregistrement de cette nouvelle
catégorie.
Enfin, le législateur a arrêté une disposition particulière qui permet aux branches
intéressées de tenir compte de leurs particularités: elles ont la possibilité de préciser
dans une ordonnance spéciale les conditions auxquelles l’indication de provenance
«Suisse» peut être utilisée pour des produits
ou des services déterminés. Une ordonnance
de branche est également un passage obligé
pour faire valoir certaines exceptions prévues par la loi (par exemple l’énumération
de matières premières qui ne sont pas disponibles en quantité suffisante en Suisse).
Entrée en vigueur
Le train d’ordonnances «Swissness» devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2017.
Les entreprises auront jusqu’au 31 décembre 2018 pour se conformer à la nou■
velle législation.
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Thème du mois
Quels impacts la protection de l’indication d’origine
«Suisse» a-t-elle sur le plan économique?
Exclusivité, tradition, qualité:
pour les consommateurs du
monde entier, ce sont là des valeurs typiquement suisses. La législation sur le «Swissness» est
un progrès important, qui permettra de préserver durablement
la bonne réputation de l’indication de provenance «Suisse» et
de mieux protéger les acheteurs
contre les tromperies. Les avantages de cette nouvelle réglementation s’accompagnent
­toutefois de risques pour les
­entreprises, les consommateurs
et l’économie.
Les produits suisses peuvent durablement protéger leur réputation grâce à la législation «Swissness». Cela ne
Photo: Keystone
suffit, toutefois, pas pour rester compétitif au niveau international.
Edith Bernhard
Secteur Croissance et
politique de la concurrence, Secrétariat d’État
à l’économie SECO,
Berne
Du point de vue économique, il faut
d’abord se demander pourquoi la protection de l’indication de provenance «Suisse»
devrait être une tâche étatique1. L’argument
le plus souvent avancé est l’existence d’une
information asymétrique et la nécessité de
protéger les clients contre les fraudes. Si
l’acheteur n’est pas en mesure de s’assurer
facilement qu’un produit présente les propriétés souhaitées, il peut être amené à faire
des prospections onéreuses ou des achats peu
appropriés. Les caractéristiques recherchées
par les consommateurs n’apparaissent en
effet que plus tard, c’est-à-dire au moment de
l’utilisation (par exemple la qualité, le goût),
voire pas du tout (par exemple une contribution à la préservation de la tradition ou de la
culture). Une désignation apposée sur l’emballage – en l’occurrence une indication de
provenance – permet de supprimer ou de réduire cette asymétrie de l’information entre
le producteur et le consommateur.
Cependant, l’information asymétrique
n’est pas nécessairement une défaillance du
marché. Du point de vue économique, elle
ne justifie que dans certains cas une intervention de l’État. La réputation de la Suisse
ou d’une de ses régions présente les caractéristiques d’un bien public: en l’absence de
règles étatiques, les producteurs de tous les
pays peuvent commercialiser des «produits
suisses». Ainsi, ils profitent injustement
des attentes des consommateurs, lesquels
sont prêts à débourser plus pour un bien
de consommation portant ce label2. À titre
individuel, une entreprise n’a guère intérêt
à intenter une action en justice contre de
tels fraudeurs et à supporter les coûts élevés
d’une telle procédure. C’est pourquoi l’État
a élaboré la réglementation «Swissness» qui
définit les conditions régissant l’utilisation
de la désignation «Suisse» dans l’indication
de provenance, ainsi que le cadre juridique de
son respect.
Le point de vue de l’économie
sur la législation «Swissness»
Actuellement, on estime que les consommateurs sont prêts à payer jusqu’à 20% de
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Thème du mois
Encadré 1
Marques, indications
de provenance et indications
géographiques
Une marque aide les consommateurs
à se retrouver dans la diversité de
l’offre. Elle représente la qualité d’un
produit et la réputation de son fabricant. Les consommateurs sont prêts à
payer plus pour cela (ce qu’on appelle
une prime). Par conséquent, il n’est pas
rare que les marques représentent une
partie considérable de la fortune d’une
entreprise. Cette dernière n’a donc aucun intérêt à laisser des fraudeurs en
déprécier la valeur. Si un tiers utilise
une marque sans autorisation, le propriétaire est incité à faire en sorte que
cet usage illicite prenne fin.
Les indications de provenance remplissent une fonction comparable à
celle des marques. Elles signalent aux
consommateurs l’origine d’un produit,
auxquels ils attribuent généralement
certaines propriétés spécifiques. L’indication de provenance en soi ne garantit toutefois pas une quelconque caractéristique ou qualité spécifique. Si un
produit arbore une croix suisse, il bénéficie d’une «prime» d’environ 20%.
Contrairement aux marques, les indications de provenance n’appartiennent
pas à un propriétaire privé. Pour une
entreprise individuelle, l’incitation à
agir contre les fraudeurs est faible, car
une multitude de firmes profitent de la
prime et de la protection offertes par
cette indication. Pour l’ensemble de
l’économie, en revanche, une dilution
de l’indication de provenance «Suisse»
représente une perte considérable. Il
importe donc que des règles claires stipulent quand une telle indication peut
être utilisée, afin de préserver sa valeur.
Les indications géographiques sont
des indications de provenance pour
des produits traditionnels originaires
de régions bien délimitées. En Suisse,
on les connaît généralement sous les
labels AOP et IGP. En plus de l’origine
géographique, elles définissent précisément le processus de fabrication,
fixent des critères de qualité pour les
ingrédients, etc. Contrairement aux
simples indications de provenance,
les indications géographiques doivent
être inscrites dans un registre. Leurs
propriétaires sont le plus souvent
des groupements régionaux de
­p roducteurs.
plus pour des produits typiquement suisses,
la plus-value variant selon les marchandises
et les branches3. Le niveau de cette «prime au
Swissness» ainsi que sa stabilité dans le temps
dépendent d’une multitude de facteurs4:
–– la taille des marchés étrangers sur lesquels il sera possible d’atteindre une protection efficace du label «Suisse» grâce à
la nouvelle législation;
–– l’intensité de la concurrence avec d’autres
produits, existants ou nouveaux;
–– la manière dont les consommateurs évalueront au fil du temps le rapport entre
l’origine géographique et les propriétés
du produit.
–– l’élasticité-prix de la demande.
prévoit toutefois des solutions de rechange,
comme la possibilité de recourir aux mentions «designed in Switzerland» ou «Swiss
engineering»5.
Reste à savoir quelle sera la taille des
marchés sur lesquels les entreprises pourront toucher durablement une prime grâce à
la législation «Swissness». Cela dépendra de
la manière dont les nouveaux critères parviendront à s’imposer sur les marchés étrangers. La législation «Swissness» améliore
sensiblement les possibilités de faire respecter ce droit dans d’autres pays6. Quelques
années après son entrée en vigueur, on devrait pouvoir déterminer relativement bien
où l’application du droit s’est améliorée.
D’une manière générale, on peut partir
de l’idée que, sans la législation «Swissness»,
le label «Suisse» perdrait progressivement
de sa crédibilité, et donc de sa valeur, en raison des abus dont il fait l’objet. La prévention de telles pertes équivaut à un bénéfice
du point de vue économique. L’ampleur de
ce gain dépendra du niveau des avantages et
des inconvénients, ainsi que de leur répartition entre les acteurs concernés: par exemple
entre les producteurs et les consommateurs
(tant en Suisse qu’à l’étranger), entre les
entreprises de différentes tailles à l’intérieur
d’une même branche ou entre les différents
secteurs et branches. Les paragraphes suivants examinent ces points plus en détail.
Le label suisse vu par les consommateurs
Coûts et avantages pour les entreprises
Le renforcement de la sécurité juridique
– liée à à des critères clairs régissant l’usage
de l’indication de provenance «Suisse» –
constitue un avantage considérable pour les
entreprises. Elles doivent pouvoir utiliser
cette indication volontairement et sans autorisation de l’État, pour autant que leurs produits remplissent les critères «Swissness».
Comme c’est le cas pour d’autres labels, la
question est de savoir quelles dépenses une
entreprise devra engager à court et à long
termes pour que ses produits répondent aux
exigences légales. Il faut aussi tenir compte
de la marge de manœuvre réduite dont elle
dispose par rapport à la provenance de ses
matières premières ou de ses prestations
préalables.
Certaines firmes, qui ont utilisé la désignation «Suisse» sous le régime précédent,
ne pourront plus le faire, car le prix à payer
pour atteindre la quote-part suisse exigée
par la loi serait plus élevé que la prime liée
à cette appellation d’origine. Ainsi, cette
plus-value sera nulle à court terme pour les
firmes qui l’ont employé jusque-là avec une
part de 50% et qui devraient maintenant
passer à 60%. La nouvelle réglementation
Les nouveaux critères «Swissness»
ont été élaborés sur la base de différentes
études qui ont examiné, tant en Suisse
qu’à l’étranger, les attentes des consommateurs vis-à-vis des produits portant le label
«made in Switzerland». C’est pourquoi l’un
des objectifs principaux de la nouvelle réglementation est d’améliorer la protection
des consommateurs contre les fraudes.
Pour atteindre ce but, il est important que
les acheteurs puissent détecter sans peine
quelle part d’ingrédients suisses contient
effectivement un produit arborant un tel
label. Cela sera plus simple si les prescriptions sont les mêmes pour tous les produits, si elles ne changent pas trop souvent
et si les exceptions sont claires et faciles à
comprendre.
Prenons l’exemple des matières premières. Certaines ne sont pas disponibles
en Suisse, d’autres ne le sont pas en quantités suffisantes ou pas toute l’année.
D’autres encore ne présentent pas les qualités requises. Dans ces cas, elles ne sont
prises en compte que partiellement ou
pas du tout dans le calcul de la part suisse
d’un produit. Même si la provenance des
ingrédients figure dans la description du
produit, il n’est pas facile pour les consommateurs de se faire une idée claire, en particulier lorsque la disponibilité des matières premières varie au cours de l’année
ou d’une année à l’autre. Néanmoins, les
nouvelles prescriptions «Swissness» constituent une base qui permettra d’accroître
nettement la transparence.
Il convient aussi de relever que le
label «Suisse» ne garantit pas le respect de normes de qualité. Tel n’est pas
son objectif. Des biens de toutes sortes
peuvent porter l’indication de provenance
«Suisse». La nouvelle législation ne régit
pas les propriétés intrinsèques d’un produit. Elle vise uniquement à protéger les
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Thème du mois
attentes des consommateurs à l’égard de
ce bien. Quant à savoir si l’indication de
provenance conservera avec le temps sa
plus-value aux yeux des consommateurs,
cela dépendra des stratégies et des comportements qu’adopteront les entreprises
suisses.
Encadré 2
Bibliographie
–Bramley C., Biénabe E. et Kirsten J.,
«The Economics of Geographical Indications: Towards a Conceptual Framework for Geographical Indication
Research in Developing Countries»,
dans Organisation mondiale de la
propriété intellectuelle (OMPI), The
Economics of Intellectual Property,
Suggestions for Further Research in
Developing Countries and Countries
with Economies in Transition, janvier
2009, Genève.
–Conseil fédéral, Message relatif à la
modification de la loi sur la protection
des marques et à la loi fédérale sur la
protection des armoiries de la Suisse
et autres signes publics (projet Swissness), 2009.
–Feige Stephan, Brockdorff Benita,
Sausen Karsten, Fischer Peter, Jaermann Urs et Reinecke Sven, Swissness
Worldwide – Internationale Studie
zur Wahrnehmung der Marke Schweiz,
étude de l’université de Saint-Gall et
al., 2008.
–ICTSD-CNUCED, The Socio-Economics
of Geographical Indications, A Review
of Empirical Evidence from Europe,
Issue Paper n° 8, 2004.
–OCDE, Appellations of Origin and
Geographical Indications in OECD
Member Countries: Economic and Legal
Implications, Groupe de travail des
politiques et des marchés agricoles
du Comité de l’agriculture, Groupe de
travail conjoint du Comité de l’agriculture et du Comité du commerce,
COM/AGR/APM/TD/WP (2000)15/
FINAL, Paris, 2000.
–OMPI, Rapport de 2013 sur la propriété intellectuelle dans le monde
– Marques: réputation et image sur le
marché mondial, série Économie et
statistiques de l’OMPI, 2013.
1 Pour des raisons de place, cet article se limite aux
effets de la législation «Swissness» sur les biens de
consommation. Le contenu de la révision législative
est présenté dans l’article de Patrick Aebi et Stefan
Szabo, en page 8 de ce numéro.
2 Il existe, en outre un intérêt public pour les collectivités concernées (ensemble de la Suisse ou cantons/régions) à conserver leur bonne réputation à
travers la législation «Swissness».
3 Voir Feige et al. (2008), p. 57.
4 Voir à ce sujet Bramley et al. (2009).
5 Message sur le projet «Swissness», p. 7837.
6 La création d’un registre d’appellations d’origine
protégée (AOP) / indications géographiques protégées (IGP) pour les produits industriels et de la
marque géographique «Suisse» permet de mieux
faire valoir les demandes de protection à l’étranger.
Les notions d’indication de provenance, de marque
et d’indication géographique sont expliquées dans
l’encadré 1.
7 Message du Conseil fédéral, p. 7843.
Répercussions possibles sur
le commerce et la concurrence
Sous l’angle de la politique commerciale,
la question est de savoir si la législation
«Swissness» ne va pas conduire les consommateurs à privilégier les produits indigènes.
Cela pourrait nuire aux importations et serait considérée comme protectionniste par
nos partenaires commerciaux. Rappelonsle: il est essentiel que l’indication de provenance soit utilisée sur une base volontaire.
Il existe donc des alternatives aux prescriptions de la réglementation «Swissness» sur
les prestations indigènes. En outre, on peut
partir de l’idée que l’ampleur prévue de la
protection contre les abus et les tromperies
justifie d’éventuelles répercussions négatives sur le commerce7.
Du point de vue macroéconomique, les
effets sur la concurrence sont également intéressants. Pour les producteurs, l’aspect positif réside dans la possibilité de mieux combattre les abus commis par des fabricants
étrangers ou suisses qui utilisent irrégulièrement l’indication de provenance «Suisse».
Les consommateurs, eux, bénéficieront de
l’augmentation effective de la transparence
sur le marché.
Des doutes pourraient émerger par rapport à la politique de la concurrence, si la
nouvelle législation avait systématiquement des effets positifs sur certaines entreprises ou types d’entreprises au sein d’une
branche et négatifs sur d’autres. Comme
toutes les réglementations, le projet «Swissness» comporte aussi le risque que les
règles du jeu aient été conçues, pour des
raisons politico-économiques, au bénéfice
des acteurs existants sur le marché ou des
grandes entreprises. Le cas échéant, il sera
difficile pour les firmes plus petites ou spécialisées de les respecter. Plus les exigences
seront restrictives, détaillées et spécifiques,
que ce soit dans la législation «Swissness»
ou dans les ordonnances de branche, plus
ce risque s’accentuera. Ce serait le cas, par
exemple, si une ordonnance de branche se
montrait plus stricte que la loi en définissant précisément les opérations de fabrication qui doivent avoir lieu en Suisse ou les
composants qui doivent provenir de Suisse.
Ce risque sera évité si l’ordonnance est soutenue par une partie représentative des entreprises de la branche.
L’amélioration du produit, la qualité
et l’innovation restent essentielles
En résumé, le principal défi que pose
l’application de la législation «Swissness»
consiste à prendre en compte aussi bien
les besoins des entreprises que ceux des
consommateurs. Pour les premières, un degré élevé de souplesse est avantageux. Cela
implique par exemple de trouver une solution simple pour déterminer dans quelles
circonstances (par exemple disponibilité au
cours de l’année) certaines matières premières ou prestations préalables peuvent
être acquises à l’étranger et ne sont pas
pertinentes pour le calcul de la quote-part
suisse. Du point de vue des consommateurs,
en revanche, une application plus flexible
des règles peut signifier que la proportion
d’ingrédients suisses dans un produit sera
variable et difficile à cerner.
La protection de l’indication de provenance «Suisse» offre des avantages évidents
sur le plan économique. Toutefois, elle implique aussi des dépenses et des risques. Du
point de vue de l’économie globale, il sera
déterminant de connaître l’équilibre qui
s’installera entre les éléments suivants: les
avantages de la législation «Swissness», les
pertes de flexibilité qui en résulteront et les
gains d’efficacité qui échapperont aux entreprises en raison d’une utilisation réduite des
filières mondialisées.
Grâce au projet «Swissness», les produits
suisses pourront garder durablement leur
bonne réputation. Toutefois, cette législation,
à elle seule, ne leur suffira certainement pas à
affronter la concurrence internationale. L’innovation permanente, l’amélioration des
marchandises et des processus ainsi que
l’élargissement de la gamme de produits seront nécessaires pour maintenir et dévelop■
per nos parts de marché.
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Thème du mois
Que font les autres pays pour protéger leur marque nationale?
Il n’y a pas qu’en Suisse que
l’indication de provenance
­nationale pose des questions
quant à son utilisation et à sa
protection. Depuis une dizaine
d’années, les milieux économiques et politiques de nombreux pays ainsi que les médias
lui ont donné une importance
grandissante en raison de la
mondialisation. Or, les règles
d’origine douanière et l’indication de provenance ne se recoupent pas toujours. Certains
États sont plus exigeants pour
la seconde que pour les premières, d’autres multiplient les
labels, tandis que, parallèlement, les initiatives privées
Le label «made in USA» est bien plus exigeant que les règles sur l’origine douanière. Le produit doit être en
Photo: Keystone
­totalité ou presque fabriqué sur le territoire du pays.
font leur apparition.
L’histoire moderne et paradoxale du
«made in» est bien connue. Le Royaume-Uni
adopte en 1887 le Merchandise Marks Act,
destiné à lutter contre les indications de provenance frauduleuses qui font passer, aux
yeux des consommateurs britanniques, des
marchandises importées pour des produits
du Commonwealth. Il s’agit alors de contrer
la concurrence grandissante de l’industrie allemande. Mais l’indication «made in
Germany», apposée sur les produits conformément à cette loi, loin de stigmatiser les
Erik Thévenod-Mottet
Relations commerciales
internationales,
Institut fédéral de la propriété intellectuelle IPI
produits allemands sur le marché britannique, devient au contraire un signal de qualité pour les consommateurs. La question
est traitée au niveau international en 1891,
avec l’Arrangement de Madrid concernant
la répression des indications de provenance
fausses ou fallacieuses sur les produits. La
Suisse figure parmi les premiers signataires
de cet accord.
Une mondialisation source
de confusion
Avec la mondialisation, la question des
indications de provenance s’est complexifiée: de plus en plus de produits industriels,
y compris les denrées alimentaires, associent
des matières premières et des composants
issus de différents pays. Les opérations nécessaires pour les assembler peuvent parallèlement avoir été effectuées à l’étranger. C’est
le concept de «made in the world», promu
par l’Organisation mondiale du commerce
(OMC)1. Ses aspects, positifs ou négatifs,
peuvent être discutés, mais une chose est
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Thème du mois
sûre: les indications de provenance sont des
signes distinctifs qui méritent d’être protégés. Il s’agit de répondre aux attentes des
consommateurs et d’assurer une concurrence loyale entre les entreprises.
Dans ce contexte, le «made in» peut être
source de confusion. En effet, certains pays
ne font pas la distinction entre l’origine
selon le droit douanier et les indications de
provenance selon le droit des signes distinctifs. Ces deux mentions poursuivent toutefois des buts différents. Les règles douanières relatives à l’origine sont basées sur
une réglementation très complexe. Variant
selon les produits et les pays tiers, celle-ci
peut utiliser trois critères différents:
–– le changement de position tarifaire: la
marchandise finale est classée sous un
code SH (système harmonisé international de classification des marchandises)
différent des matières premières utilisées
dans sa fabrication;
–– la valeur ajoutée: un certain pourcentage
de la valeur ajoutée lors de la fabrication
du produit fini doit avoir été réalisé dans
le pays considéré;
–– l’ouvraison spécifique (une opération bien
définie doit avoir été réalisée dans le pays
considéré) ou la dernière ouvraison.
Quand l’origine douanière se confond
avec l’indication de provenance
Ces règles d’origine ne visent qu’à permettre l’application des tarifs et contingents
douaniers, et non à réglementer l’utilisation des indications de provenance. Néanmoins, dans certains pays, les deux sujets
sont appréhendés ensemble, à travers l’obligation de mentionner le pays d’origine (au
sens douanier). Cette approche soulève de
nombreuses critiques, en raison tant de la
complexité des règles douanières que des
contraintes liées à son caractère obligatoire.
Ainsi, la proposition de règlement
concernant la sécurité des produits de
consommation, présentée par la Commission européenne en février 2013 et acceptée
par le Parlement européen en avril 2014, est
toujours en discussion au niveau du Conseil.
Il existe en effet des divergences parmi les
États membres concernant l’indication obligatoire du pays d’origine (au sens douanier)
sur tous les produits manufacturés non alimentaires2. D’ailleurs, au niveau de l’UE,
des projets antérieurs similaires n’avaient
pas pu aboutir.
Autre exemple: la législation Cool
(Country of origin labeling, étiquetage
en matière de pays d’origine), adoptée
par les États-Unis en 2008, est attaquée à
l’OMC devant l’Organe de règlement des
différends par ses plus importants partenaires économiques. Les plaignants se
réfèrent notamment à l’Accord sur les obstacles techniques au commerce. Pour mémoire, la législation «Swissness» s’inspire
de principes fondamentalement différents:
l’indication de provenance est clairement
distinguée de la mention du pays d’origine
selon les règles d’origine douanières et son
utilisation est facultative.
Des législations opaques favorisent
le foisonnement des labels privés
Certains pays appliquent ces mêmes
principes douaniers aux indications de provenance, qui sont facultatives. Ainsi, pour
les denrées alimentaires3, un «produit du
Canada» doit être transformé au Canada et
comporter au moins 98% de matières premières canadiennes, sans exception, alors
qu’un «produit fabriqué au Canada» doit
seulement correspondre à l’origine douanière. Dans ce deuxième cas, un énoncé descriptif, tel que «fabriqué au Canada à partir
d’ingrédients importés» ou «fabriqué au
Canada à partir d’ingrédients canadiens et
importés», est obligatoire. Pour un «produit
du Canada» non alimentaire, l’exigence des
98% de part canadienne s’applique aux coûts
directs de production ou de fabrication4.
Autre exemple: la législation australienne5 distingue, pour tous les produits,
l’indication du pays d’origine («made in
Australia») et celle de la provenance («Australian product»). La première répond aux
règles douanières. La seconde correspond à
la provenance de chacun des ingrédients ou
composants significatifs et au lieu où toutes
ou quasiment toutes les opérations de production ou de fabrication sont effectuées.
Ces subtilités sont-elles bien comprises par
les consommateurs? On peut en douter, au
vu du développement de trois initiatives
privées concurrentes pour l’étiquetage des
produits australiens: «Australian made and
Australian grown» («fabriqué et cultivé en
Australie»); OZ-Compliance («conformité
Australie») qui indique la part australienne
dans le contenu, la fabrication et l’emballage
du produit, ainsi que dans la propriété de
l’entreprise; «Ausbuy» («achetez australien»)
qui met aussi l’accent sur la propriété des
entreprises. Si les exigences associées à ces
marques sont variables, celles-ci ont cependant un point commun: le coût que les entreprises doivent assumer pour les contrôles,
l’administration et la promotion. En espérant que les consommateurs s’y retrouvent
et privilégient tel ou tel label… C’est justement cette confusion, source de charges
supplémentaires pour les entreprises, que la
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Thème du mois
révision «Swissness» veut éviter en définissant précisément les exigences applicables
aux indications de provenance suisses.
En Europe, un débat actuel
1 L’initiative «Fabriqué dans le monde» a été lancée
par l’OMC pour encourager l’échange de projets,
d’expériences et d’approches pratiques concernant
la mesure et l’analyse du commerce sur la base de la
valeur ajoutée.
2 Proposition [COM(2013)78 final] de règlement du
Parlement européen et du Conseil concernant la sécurité des produits de consommation et abrogeant
la directive 87/357/CEE du Conseil ainsi que la directive 2001/95/CE, art. 7 (identification de l’origine).
3 Loi sur les aliments et drogues, art. 5; loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, art. 7. Les Lignes directrices sur les allégations
«Produit du Canada» et «Fabriqué au Canada», publiées par l’Agence canadienne d’inspection des aliments, sont disponibles sur le site de cette dernière: www.inspection.gc.ca, rubriques «Aliments» >
«Étiquetage des aliments et publicité» > «L’étiquetage des aliments pour l’industrie» > «Origine» >
«Lignes directrices sur les allégations Produit du
­C anada et Fabriqué au Canada».
4 Loi sur la concurrence, art. 52 et 74.01; loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation, art. 7; loi sur l’étiquetage des textiles, art. 5.
La publication Les indications «Produit du Canada» et
«Fait au Canada» – Lignes directrices, du Bureau canadien de la concurrence, est disponible sur le site
de ce dernier, rubriques «Publications» > «Documents de nature technique» > «Lignes directrices» >
«2009» > «Les indications ‹Produit du Canada’ et
‹Fait au Canada’ ».
5 Australian Competition and Consumer Act 2010,
­s ections 255–258
6 Norme générale régie par la Federal Trade Commission (FTC) depuis 1997.
Dans les pays voisins de la Suisse, la situation est contrastée. En Allemagne, une
partie des industriels s’inquiètent des précisions ou des exigences supplémentaires qui
pourraient être décidées au niveau européen
à l’égard du «made in».
En France, un rapport parlementaire
publié en 2010 sur le thème de la mondialisation et de la traçabilité n’a pu que constater la très faible marge de manœuvre dont
dispose un État membre de l’UE dans ce
domaine, en raison des principes du marché unique. Par conséquent, les milieux
intéressés ont dû se contenter de lancer,
avec l’approbation du gouvernement, une
marque collective «Origine France garantie», avec des exigences égales ou légèrement
supérieures aux règles d’origine douanières.
Cette labellisation est gérée par une association privée, dont les membres doivent financer le fonctionnement et les nécessaires activités de promotion de la marque.
En Italie, la pression de l’industrie sur les
décideurs politiques est encore plus forte.
Ainsi, le Parlement a adopté plusieurs lois
qui visent à durcir les sanctions en cas de
mention fallacieuse du pays d’origine au sens
douanier, à définir et à protéger la mention
«100% made in Italy» ou à définir le «made
in Italy» de manière plus précise et restrictive
que les règles douanières pour les textiles, la
maroquinerie et les chaussures. Cependant,
la mise en œuvre de ces lois est suspendue,
car leur conformité avec la réglementation de
l’UE ne semble pas assurée. Dans ce contexte,
l’Istituto per la tutela dei produttori italiani
(association des industries manufacturières
italiennes) a développé une marque collective «100% made in Italy», dont l’utilisation
requiert le paiement d’une cotisation et une
procédure de certification.
Comme on le voit, les réticences ou les
difficultés à protéger les indications de provenance par la loi – en les définissant au
moyen d’exigences plus claires et plus élevées que les règles d’origine douanières – se
traduisent par le lancement de «marques
nationales» privées. Celles-ci n’ont d’exclusivité ni sur l’indication de provenance ni
sur le drapeau du pays concerné. Par conséquent, leur établissement nécessite de lourds
investissements. D’ailleurs, certains pays
ont fait l’expérience du développement de
telles marques, souvent lancé voire soutenu
financièrement par les pouvoirs publics, et
de leur échec ultérieur.
Pour une distinction claire entre origine
douanière et indication de provenance
En résumé, tant l’obligation de mentionner le pays d’origine au sens douanier que la
faculté d’utiliser un «label national» privé
ne répondent que de manière très partielle
au besoin de protection de l’indication de
provenance. Les États-Unis, eux aussi, ont
opté pour un «made in USA» beaucoup plus
exigeant que l’origine douanière: le produit
doit être en totalité ou presque fabriqué aux
États-Unis6. L’interprétation de cette norme
au cas par cas est plutôt restrictive, dans un
pays qui possède la plupart des matières premières et tous les types d’industries!
Quelle est la place de la législation «Swissness» dans cet éventail d’outils? L’approche
adoptée par la Suisse se fonde sur la distinction stricte entre origine douanière et indication de provenance, et associe une protection étendue de l’indication de provenance
à une définition claire des exigences applicables. Elle apparaît comme une solution
simple et pragmatique pour les entreprises
et les consommateurs, efficace par rapport
aux objectifs poursuivis et libérale dans ses
■
principes d’application.
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Thème du mois
Les nouvelles dispositions «Swissness» sont-elles
compatibles avec le droit international?
La nouvelle réglementation des
indications géographiques
concernant la provenance des
denrées alimentaires dans la loi
sur la protection des marques
soulève des questions de compatibilité avec le droit de l’Organisation mondiale du commerce
(OMC) et nos accords bilatéraux
avec l’UE. La Suisse doit donc
s’attendre à ce que ses partenaires commerciaux réagissent.
Les exigences de provenance
pour les matières de base se traduisent par des restrictions commerciales et donnent à la qualité
suisse la chance de mettre en
avant ses procédés de
On peut se demander si l’utilisation de matières premières indigènes, par exemple le sucre dans la production
de chocolat, contribue suffisamment à la particularité du produit pour justifier une appellation d’origine.
Photo: Keystone
fabrication.
La loi révisée sur la protection des
marques dispose que pour les denrées alimentaires – contrairement aux produits industriels − les indications d’origine doivent
correspondre au lieu d’où proviennent au
moins 80% du poids de la matières de base
et à l’endroit où a lieu la transformation qui
donne ses propriétés essentielles à la denrée.
«Le contenu des emballages où figure le mot
‘Suisse’ doit être suisse»: telle est la devise
du législateur. Dérogent aux dispositions de
Thomas Cottier
Directeur de l’Institut
für Europa- und
Wirtschaftsvölkerrecht
et du World Trade Institute, université de
Berne
Rachel Liechti-McKee
Collaboratrice scientifique de l’Institut für
Europa- und
Wirtschaftsvölkerrecht,
université de Berne
l’ordonnance les produits naturels qui, bien
sûr, ne peuvent être produits en Suisse, tels
le cacao, le café ou les amandes. Alors que
le critère retenu dans l’industrie est le pourcentage de réalisation (60% minimum) du
produit dans le pays, seul compte pour les
denrées alimentaires la proportion pondérale des matières de base.
Protectionnisme agricole?
Cela signifie que pour les denrées alimentaires, les coûts de fabrication et de
composition, de recherche et de développement, d’assurance qualité réglementaire et
de certification ne sont pas pris en compte.
Si les producteurs ne veulent pas renoncer
au label, ils sont dès lors obligés d’utiliser
abondamment des matières premières indigènes très souvent plus chères, autrement dit
des produits agricoles suisses. Il s’agit donc
de savoir si la loi révisée sur la protection
des marques est compatible avec les obligations juridiques internationales de la Suisse.
La question se posera en termes pratiques
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Thème du mois
quand la législation prendra effet et que les
importations de matières de base déterminantes venant de l’UE et de pays tiers diminueront afin que la désignation ou la croix
suisses puissent s’appliquer encore ou nouvellement comme supports publicitaires.
Cela soulève des problèmes complexes qui
ne peuvent recevoir ici de réponses définitives. Dans l’optique d’un système économique mondial basé sur la division du
travail et de la participation de la Suisse au
marché unique européen pour les produits
transformés, cette réglementation apparaît toutefois comme une forme de protectionnisme agricole, lequel constitue depuis
longtemps une épine dans le pied de nombreux partenaires commerciaux. Des réactions sont donc à prévoir.
Dispositions du droit international
Dans le cadre de l’OMC et de ses relations avec l’UE, la Suisse s’est également
engagée à réduire les entraves au commerce
de produits agricoles transformés. Sont
déterminants à cet égard le droit de l’OMC
et les accords bilatéraux Suisse – UE. Tous
deux connaissent des principes comparables, mais leur application diffèrent pour
les matières premières agricoles. Celles-ci
tombent sous le coup du Gatt1, mais sont
exclues de l’Accord de libre-échange (ALE)
de la Suisse avec l’UE et réglementées en
partie par l’accord agricole de 19992.
Interdiction des mesures à incidences égales
Le droit de l’OMC (Art. XI Gatt) ainsi
que l’ALE (art. 13) interdisent en particulier les restrictions quantitatives aux importations et les mesures étatiques d’effet
équivalent. Cela concerne les dispositions
réglementaires ayant des effets tangibles,
tels que des restrictions à l’importation.
Échappent à l’interdiction, entre autres, les
mesures justifiées par la propriété industrielle et commerciale en vue de protéger
des indications géographiques ou appellations d’origine. Toute la question est donc
de savoir si les restrictions commerciales
liées aux dispositions «Swissness» peuvent
se justifier sous l’angle des droits de la propriété intellectuelle.
Encadré 1
Référence bibliographique
Cottier Thomas, Diebold Nicolas,
Kölliker Isabel, Liechti-McKee Rachel,
Oesch Matthias, PayosovaTetyana et
Wüger Daniel, Die Rechtsbeziehungen
der Schweiz und der Europäischen Union,
Berne, 2014.
Bases du droit de la propriété intellectuelle
La protection des appellations d’origine
est reconnue en droit international depuis
1995 et réglementée dans l’accord de l’OMC
relatif aux aspects des droits de propriété
intellectuelle qui touchent au commerce
(Adpic)3. Pour reconnaître l’existence d’une
indication géographique protégée, cet accord pose trois conditions cumulatives:
–– le produit à identifier doit provenir du
territoire d’un État membre ou d’une
région ou localité de ce territoire;
–– il doit être identifié par rapport à sa provenance effective;
–– la qualité, la réputation ou une autre
caractéristique déterminée du produit
doivent être attribuées essentiellement à
son origine géographique (art. 22)4.
Dans le cadre de l’accord agricole passé
entre la Suisse et l’UE, l’accord sur la reconnaissance mutuelle des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées pour les produits agricoles
et les denrées alimentaires est en vigueur
depuis le 1er décembre 20125. Il prévoit notamment «une procédure administrative
permettant la vérification que les indications
géographiques correspondent bien à des produits agricoles ou des denrées alimentaires
originaires d’une région ou d’un lieu déterminé, dont une qualité déterminée, la réputation ou d’autres caractéristiques peuvent
être attribuées à cette origine géographique».
L’accord exige aussi que les indications géographiques protégées correspondent à des
produits spécifiques répondant à des conditions énumérées dans un cahier des charges
(art. 2).
Produits et procédés
localement identifiables
Les indications d’origine se fondent sur
le droit régissant la concurrence déloyale.
Elles doivent empêcher que des tiers ne
tirent parti, en «pique-assiettes», d’une
bonne réputation acquise par d’autres. Ces
qualités se rapportent essentiellement à des
produits locaux identifiables et à leurs procédés de fabrication. Elles doivent provenir
du territoire d’un État membre de l’OMC ou
d’une région ou localité sise dans cette région qui est déterminant pour les propriétés
et la qualité spécifiques du produit. L’énoncé
admet l’ensemble d’un pays comme unité
géographique pertinente.
On peut toutefois se demander si le recours à des matières premières indigènes
est suffisant pour déterminer le caractère
spécial du produit. Les matières de base
suisses ne confèrent pas au produit, en règle
générale, la spécificité exigée par l’article
22 Adpic. Concrètement, la qualité des
sucres, céréales ou œufs suisses ne diffère
pas essentiellement de celle des équivalents
européens obtenus dans des conditions climatiques comparables. Il n’y a donc pas
de différence significative par rapport aux
produits obtenus à partir de matières étrangères analogues. Dès lors, une désignation
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Thème du mois
privilégiée sur l’étiquette du produit ne se
justifie pas du point de vue du droit de la
propriété intellectuelle. La définition large
de la loi risque de ne plus être conforme à
l’objectif et au but de l’art. 22 Adpic dans les
cas d’application.
La position de la Cour de
justice de l’Union européenne
1 Accord général sur les tarifs douaniers et le Commerce, sur lequel se fonde l’OMC.
2 S 0.916.026.81 Accord entre la Confédération suisse
et la Communauté européenne relatif aux échanges
de produits agricoles, conclu le 21 juin 1999.
3 Aspects des droits de propriété intellectuelle qui
touchent au commerce; RS 0.632.20 Annexe 1 C.
4 Bosche Jan, Stoll Peter-Tobias et Wiebe Andreas
(éd.), Trips, Internationales und europäisches Recht
des geistigen Eigentums, Kommentar, 2ème édition,
Cologne, 2013, p. 93.
5 RS 0.916.026.81 Annexe 12.
6 CJUE, aff C-388/95, Belgique c./Espagne, arrêt du
16 mai 2000, Cm 54.
7 CJUE, aff C-108/01, Consorzio del Prosciutto di Parma c./Asda Stores (Prosciutto di Parma), arrêt du
20 mai 2003, Cm 66.
8 CJUE, Commission c./Allemagne, arrêt du 5 novembre 2002, Cm 23 avec renvoi à CJUE aff 249/81, Commission c./Irlande (Buy Irish), arrêt du 24 novembre 1982, Cm 25 et CJUE, aff 222/82, Apple and Pear
Development Council (Apple and Pear), arrêt du 13
décembre 1983, Cm 18.
9 CJUE, Commission/Allemagne, Cm 24.
10 CJUE, Commission/Allemagne, Cm 25.
11 CJUE, aff C-35/13, Salame Felino, du 8 mai 2014, Cm
30 et 43.
12 Message relatif à la modification de la loi sur la
protection des marques et à la loi fédérale sur la
protection des armoiries de la Suisse et autres signes publics (Projet «Swissness») du 18 novembre
2009.
La jurisprudence de la Cour de justice de
l’Union européenne (CJUE) contient aussi
des éléments confirmant pareille appréciation dans le cadre du droit européen. Elle
reconnaît systématiquement que les appellations d’origine des pays membres font
partie des titres de protection commerciaux
et peuvent créer des obstacles légitimes au
commerce dans le marché intérieur6. La
CJUE avait, dans son arrêt principal concernant le jambon de Parme, relevé qu’une
condition est compatible avec le droit de
l’UE – indépendamment de son effet restrictif sur les échanges commerciaux – s’il
est prouvé qu’elle constitue un moyen nécessaire et proportionné de nature à préserver
la réputation de l’appellation d’origine protégée7. D’un autre côté, la CJUE a décidé que
l’octroi du label de qualité « Markenqualität
aus deutschen Landen » («qualité de marque
du terroir allemand») à tous les produits
de l’agriculture et de la filière alimentaire
engendre, du moins potentiellement, des
restrictions prohibées. La réglementation
pourrait inciter les consommateurs à délaisser les produits importés pour ceux qui bénéficient du «CMA-Gütezeichen» («label de
qualité CMA»)8. Le fait qu’il soit utilisé sur
une base volontaire n’y change rien car c’est
le label en soi qui favorise ou peut favoriser
la vente des produits qui l’arborent au détriment des autres9. Pour déterminer si l’on se
trouve effectivement en présence d’une telle
restriction, il convient d’évaluer les conséquences de la mesure sur le commerce10.
Dans son arrêt le plus récent, la Cour
a noté que les appellations d’origine servant uniquement à indiquer la provenance
géographique d’un produit, mais sans lien
particulier avec ses caractéristiques, ne
confèrent pas de régime de protection pour
une dénomination géographique au sein de
l’UE11. Des réflexions analogues s’imposent
au sujet de l’accord agricole que nous avons
signé avec cette dernière.
cette réglementation, qui met beaucoup
l’accent sur les matières de base nationales,
peut cependant être contestée au regard du
droit international. Dans la mesure où elle
se traduira effectivement par d’importantes
restrictions à l’importation de matières
étrangères, la Suisse ne peut pas exclure des
recours.
À la lumière de ces doutes juridiques,
il faut se demander si la voie choisie est la
bonne. Dans notre pays pauvre en matières
premières, la valeur ajoutée et l’activité reposent en priorité sur un développement et
une production de qualité, pas sur les matières premières utilisées, que de nombreux
secteurs doivent d’ailleurs importer. Depuis
toujours, la Confédération applique de ce
fait une politique de droits de douane modérés sur les matières premières. «Swiss made»
est un critère de qualité se rapportant à la
fabrication, pas à l’origine des produits de
base. Ce principe devrait désormais s’appliquer aussi aux denrées alimentaires. Cela
nous permettrait non seulement d’éviter des
désavantages comparatifs pour l’industrie
manufacturière et d’éventuels conflits avec
les règles de l’OMC et de l’ALE, mais favoriserait encore une utilisation à plus large
échelle des vecteurs de la qualité helvétique
que sont, sur les marchés d’exportation, l’indication de provenance «Suisse» et la croix
fédérale. Les incertitudes juridiques relevées
appellent un réexamen de l’approche choisie. Les moyens mis en œuvre pour la protection de l’agriculture devraient rester sans
incidence sur la compétitivité de l’industrie
et du commerce des matières premières. ■
Signification pour la législation
­d’exécution «Swissness»
Le Conseil fédéral table sur la compatibilité de la législation «Swissness» avec le droit
international12. Pour les raisons énoncées,
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Thème du mois
L’importance des nouvelles règles «Swissness»
pour l’industrie horlogère
Les nouvelles règles «Swissness»,
qui renforcent les exigences en
matière de valeur ajoutée suisse,
sont d’une importance majeure
pour l’industrie horlogère. Bien
que cette dernière ait été la seule
branche à disposer de règles
claires en ce domaine, il était
­nécessaire d’agir. En effet, les
dispositions de 1972 étaient
trop spécifiquement b
­ asées sur
la valeur ajoutée dans les mouvements, ce qui ouvrait ­la porte
à des abus.
La mention de l’origine suisse d’un produit est une bonne occasion, pour le fabricant, d’en souligner indirectement la valeur
et la crédibilité. Tout acheteur d’une montre
suisse conclura automatiquement à une qualité élevée, à un bon rapport prix/prestation
et à un excellent service. C’est aussi la raison
pour laquelle, lors du lancement des montres
Swatch en 1983, la publicité se limitait à
une représentation de la silhouette urbaine
de Francfort avec une Swatch géante sur le
gratte-ciel de la Commerzbank et un texte
minimaliste: «Swatch – Swiss».
Lorsque le lien entre un produit et son
origine suisse est utilisé dans le marketing, la déclaration doit aussi correspondre
à la réalité: cela signifie que la plus grande
partie du produit doit effectivement être
réalisée en Suisse. Le pourcentage de la
valeur totale et les éléments qui doivent
impérativement être réalisés en Suisse
ont fait l’objet de vives controverses lors
de la révision des règles «Swissness». La
réponse diffère suivant le produit, ce qui
a amené la loi à prévoir des solutions par
branche. Pour l’industrie horlogère, il a, en
revanche, toujours été clair que la part de
la valeur ajoutée réalisée en Suisse doit être
nettement supérieure à 50%. En rester à ce
dernier chiffre serait de nature à induire le
consommateur en erreur. En effet, si l’on
demande à des acheteurs de montres en
Chine, au Japon ou aux États-Unis quelle
part de la valeur ajoutée est «Swiss made»,
la réponse sera certainement «100%».
La longue route de
la révision «Swissness»
Hanspeter Rentsch
Membre de la direction
générale de Swatch
Group, directeur du
­département juridique
La révision a été beaucoup trop lente
pour l’industrie horlogère. Le débat sur
un durcissement des conditions du «Swiss
made» a été lancé au sein de notre branche
il y a déjà dix ans, parce que les abus se
multipliaient et que certains produits pouvaient être vendus légalement avec une proportion minimale de composants suisses.
En 2007, la Fédération de l’industrie horlogère suisse a déposé un nouveau projet
d’ordonnance, soutenu par une très grande
partie de ses entreprises. Ce texte prévoyait
des règles pour les mouvements et les produits finis. Il faisait la distinction entre les
montres ou mouvements mécaniques et les
montres à quartz. Pour les premières, le
seuil a été fixé à 80% de la valeur ajouté réalisée en Suisse; alors que pour les secondes,
on s’est limité à 60%.
Le Conseil fédéral n’est pas entré en
matière et a associé la proposition à la révision des règles «Swissness», qui venait alors
de commencer. Dans le cadre de ce débat,
l’industrie horlogère s’est très largement
prononcée en faveur de la proposition du
Conseil fédéral de 60%. C’était une question existentielle, dans la mesure où l’on
était parfaitement conscient qu’une règle
avec seulement 50% aurait grandement
nuit à la bonne réputation de nos produits
à l’étranger.
À notre très grande surprise, l’horlogerie était pratiquement le seul secteur
industriel à s’engager énergiquement et
avec conviction en faveur du seuil de 60%
proposé par le Conseil fédéral. Cette divergence a culminé lorsque l’industrie horlogère a annoncé sa démission d’Economiesuisse (une décision retirée entre-temps).
Lorsqu’au milieu de l’année 2013, les
deux Chambres ont approuvé (après plusieurs passages) la révision et le seuil
de 60%, notre industrie a pu respirer et
considérer l’avenir plus sereinement. Il
s’agit maintenant de mettre en œuvre
les nouvelles dispositions dans l’ordonnance d’exécution «Swissness», et notamment d’adapter les règles du secteur. C’est
à ce niveau que le diable se cache dans
les détails et que de nouveaux obstacles
politiques doivent être surmontés. D’une
part, il s’agit de régler des questions techniques complexes, comme les méthodes de
calcul pour les éléments déterminants (par
exemple comment calculer les coûts de recherche et développement, et les attribuer
aux différents produits), et de différencier
les matières premières disponibles en quantité suffisante en Suisse de celles qui ne le
sont pas. Il n’est, d’autre part, pas encore
possible d’affirmer que le seuil de 80%
demandé par l’industrie horlogère pour les
montres mécaniques finies soit réalisable.
Alors que la faisabilité juridique est établie
par un rapport d’expert, nous espérons que
le Conseil fédéral se laissera convaincre de
la faisabilité politique, face à l’UE.
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Thème du mois
Plus de valeur ajoutée en Suisse
Les nouvelles règles relatives à la valeur
ajoutée impliquent une certaine adaptation de la part de l’industrie horlogère.
Une partie de la chaîne de production sera
(re) transférée en Suisse. À l’avenir, certains
composants devront impérativement y être
produits, si l’on veut continuer de bénéficier du label «Swiss made». Cela représente
un défi technologique, car il va falloir les
fabriquer à des coûts aussi avantageux qu’en
Chine. L’industrie horlogère relève le défi.
Elle est convaincue qu’il est possible de produire à des conditions concurrentielles en
Suisse. Plusieurs exemples dans l’industrie
le prouvent. Dans certains cas, il faut toutefois mettre en œuvre de nouveaux matériaux, modifier les processus de production
et renouveler les méthodes de travail. Nous
avons en revanche la chance de disposer
des technologies et du savoir-faire nécessaires, d’une main-d’œuvre qualifiée, d’un
contexte stable et des ressources financières.
Le rapatriement de certaines phases de production ramène également des emplois en
Suisse. Ceux-ci s’adressent à des personnes
hautement qualifiées et ne se limitent pas
à des tâches purement répétitives. Nous
sommes persuadés que le système suisse de
formation professionnelle sera en mesure de
se développer en ce sens à partir de ses très
bonnes bases actuelles et de créer les conditions-cadres qualitatives nécessaires.
Accroître la valeur ajoutée réalisée sur
notre territoire ne peut que lui profiter,
ainsi qu’à l’Europe. Nous sommes convaincus que la Suisse a besoin (y compris à long
terme) d’une base industrielle. Il ne faut
donc pas transférer en Extrême-Orient
toutes les opérations de transformation. La
Suisse (tout comme l’Europe) doit disposer d’une combinaison adéquate d’activités
industrielles de haute technicité et de prestations qui se complètent et se soutiennent
mutuellement. Une pure société de services
ne correspond pas à la mentalité de notre
population et serait dangereuse pour notre
■
croissance future.
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Prises de position
Empêcher le corsetage réglementaire de l’industrie alimentaire
À l’origine, le projet ­«Swissness»
devait combattre les abus, supprimer l’insécurité juridique et
inciter les entreprises à investir
davantage en Suisse. Ainsi pouvait-on lire dans le message du
Conseil fédéral: «Ces critères (…)
agissent comme une incitation
économique pour une place économique suisse forte et innovatrice.» Pour l’industrie alimentaire, la révision de la loi adoptée
par le Parlement a, dans une
large mesure, raté son objectif.
L’ordonnance d’exécution projetée
menace même de se ­retourner
contre le but initial, en dé­té­r i­o­
rant sensiblement les conditions-cadres dont bénéficie
la branche en Suisse.
Le projet d’ordonnance sur l’utilisation de
l’indication de provenance «Suisse» pour les
denrées alimentaires a été rédigé par l’Office
fédéral de l’agriculture (Ofag). Il est tout à
fait patent que, dans cet office, le concept de
«Swissness» doit encourager la production et
la vente de produits agricoles. La loi prévoit
ainsi que le lait revendu comme tel ou incorporé dans des produits laitiers (par ex. un
yoghourt) doit être à 100% d’origine suisse
pour bénéficier de l’indication d’origine.
L’Ofag, lui, veut étendre cette exigence de
100%, au-delà de la base légale, à toutes les
denrées alimentaires. Par contre, ce même
organisme entend exclure l’eau du calcul,
alors qu’elle est disponible en quantité suffisante – ce qui n’est pas le cas des autres
matières premières – et d’excellente qualité
en comparaison internationale. Certes, il
faut combattre les abus. Un tel argument
est, toutefois, surinterprété s’il conduit à se
focaliser unilatéralement sur les matières
premières produites par l’agriculture. Sans
compter que cela serait incompatible avec les
objectifs initiaux du projet «Swissness».
Manque de praticabilité
pour les entreprises
Sur de nombreux points, le projet d’ordonnance est incompatible avec la pratique.
Prenons l’exemple du degré de «Swissness»
des ingrédients composés. Selon le rapport
explicatif de l’Ofag, les calculs devraient tenir
compte de chacun de leurs éléments constitutifs. Or, bien souvent, les ingrédients composés à partir de produits naturels fortement
transformés franchissent plusieurs étapes de
fabrication dans diverses entreprises. C’est
pourquoi un calcul basé sur chaque matière
première constitutive semble voué à l’échec,
Urs Furrer
Codirecteur de la Fédération des industries alimentaires suisses (fial)
ne serait-ce qu’en raison de l’intérêt que présente le secret de fabrication pour les fournisseurs et les sous-traitants ainsi que de
leur manque de réceptivité lorsqu’il s’agit de
dévoiler tous les détails de leurs recettes, y
compris les quantités exactes.
Un autre point n’est pas en phase avec la
réalité: les modalités relatives aux importantes exceptions dont bénéficient les matières premières et les ingrédients, certes
produits en Suisse, mais qui, en raison de la
spécification objective d’un produit donné,
ne se prêtent pas à sa fabrication. En outre,
le projet d’ordonnance prévoit un processus
bureaucratique de consultation et d’autorisation qui aboutirait à ce qu’il faille référencer
un tel produit – pour autant que le Département fédéral de l’économie, de la formation
et de la recherche (DEFR) ait accédé à une
demande en ce sens – dans une annexe de
l’ordonnance. Un tel mécanisme serait lourd,
chronophage et coûteux, sans être ni approprié ni utile. On ne peut pas stipuler dans une
ordonnance pour toutes les entreprises les
propriétés objectives d’un ingrédient défini
requises par la spécification d’un produit.
Le système de l’autocontrôle et de l’inversion
de la charge de la preuve fait qu’il incombe
au final aussi aux entreprises de fournir
des preuves, en cas de plainte, des raisons
alléguées pour justifier une exception. C’est
pourquoi le processus de validation bureaucratique, prévu dans le projet de l’ordonnance, est superflu et doit être supprimé.
Corrections nécessaires et
retour aux objectifs initiaux
Le projet d’ordonnance contient un
grand nombre d’autres erreurs qui ont,
pour certaines, des conséquences absurdes.
Certains points instaurent même davantage
d’incertitude que de clarté. La version actuelle du projet signifierait au final un coûteux corsetage réglementaire de l’industrie
alimentaire suisse. Ceci entre en contradiction avec l’objectif initial du projet «Swissness». La révision de la loi peut déjà être
considérée comme un échec. Il faudra que
l’ordonnance permette d’appliquer les nouvelles prescriptions sur une base qui n’accumule pas les excès bureaucratiques et qui
■
soit flexible. 22 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 13:55:57
Prises de position
«Swissness»: l’industrie cosmétique suisse passe à l’offensive
Le projet «Swissness» a, enfin,
abouti après de longs débats.
Le «Swiss made» bénéficie
­désormais d’une législation
claire. Il en va de même pour
l’utilisation de la croix suisse
sur les emballages. Bien que
ce dispositif ne soit directement
applicable qu’en Suisse, il facilitera la protection internationale
de la «marque Suisse». L’Association suisse des cosmétiques
et des détergents (SKW) ne
se satisfait toutefois pas de
ce texte; elle élaborera une
­ordonnance de branche «cosmétique», qui édictera des règles
plus sévères et surtout plus
claires. Elle espère ainsi renforcer la position des fabricants
nationaux dans la concurrence
La loi sur la protection des marques, actuellement en vigueur, ne contient que des
prescriptions très générales, qui énumèrent
les conditions auxquelles les indications de
provenance – «Swiss made» entre autres –
peuvent être utilisées. La pratique helvétique
se fonde aujourd’hui sur quelques jugements
(contestés) de tribunaux. Cela complique,
en outre, considérablement toute action à
l’étranger.
C’est la raison pour laquelle la SKW soutient depuis le début la révision des lois sur
la protection des marques et des armoiries,
qu’entraîne le projet «Swissness». La SKW
regroupe cinquante fabricants suisses, auxquels il convient d’ajouter quarante firmes
et groupes internationaux. Ils réalisent
ensemble un chiffre d’affaires national de
quelque 4 milliards de francs, exportent
pour 1 milliard et emploient environ 5000
personnes. On peut supposer que tous les
membres de l’association sont à même
de satisfaire aux nouvelles exigences. Ils
peuvent, en outre, espérer que la protection
des marques, en Suisse comme à l’étranger,
jouira de nouveaux moyens.
internationale et améliorer
la lutte contre les abus.
Bernard Cloëtta
Directeur, Association
suisse des cosmétiques
et des détergents (SKW),
Zurich
L’ordonnance de branche
«cosmétique»
Les nouvelles lois issues du projet «Swissness» doivent être en adéquation avec les
règles qui prévalent dans les différentes
industries. La diversité des situations et
des besoins de chaque branche en fait une
entreprise extrêmement difficile. Le projet a
failli échouer à cause de cela. La solution a
été d’intégrer à la loi la possibilité de régler
les exigences et les particularités propres à
certaines professions avec une ordonnance
de branche. Cette dernière doit, bien évidemment, être plus sévère que la loi. Il est
étonnant que si peu de secteurs aient jusqu’à
présent fait usage de cette possibilité.
Les fabricants suisses de cosmétiques
ont compris la chance qui s’offrait à eux et
l’ont saisie. Ils ont demandé au comité de
la SKW d’élaborer une telle ordonnance.
Cette dernière a été adoptée à l’unanimité.
Ses grandes lignes ont été définies et formulées lors de nombreuses séances de travail et
avec l’appui de l’Institut fédéral de la propriété intellectuelle. Les travaux sont sur le
point d’aboutir. L’ordonnance «cosmétique»
n’entrera, toutefois, en œuvre qu’avec les
autres. La SKW demande que cela se fasse le
plus vite possible et que la nouvelle législation ne soit pas exagérément retardée en raison d’une période de transition trop longue.
Au moins 80% des coûts
de fabrication en Suisse
L’ordonnance de branche «cosmétique»
règle l’emploi de toutes les indications d’origine géographique. Autrement dit, elle précise ce que l’on doit comprendre par «Swiss
made», que ce soit au niveau du produit luimême ou de ses composants.
Une des particularités de la branche des
cosmétiques est que la matière première
provient à 90% de l’étranger. En tenant
compte de celle qui est disponible en Suisse,
il s’agit en tout cas de respecter les prescriptions légales: celles-ci veulent que 60% des
coûts de production soient générés dans ce
pays. L’ordonnance exige, en outre, que 80%
des coûts de fabrication (autres que ceux
concernant les matières premières) soient
occasionnés en Suisse.
Les fabricants de cosmétiques ont la possibilité d’inscrire leurs matières premières
sur une liste positive qui figurera en annexe
de l’ordonnance et sera actualisée tous les
ans. Il est prévu que le calcul de la partie
suisse des coûts de production ne tiendra
compte que des éléments qui y sont recensés.
Il n’y a pas que la matière première dans
les coûts de fabrication. Il faut aussi lui adjoindre la recherche et le développement,
la production à partir des ingrédients en
vrac, l’emballage et le contrôle de qualité.
Ces trois dernières étapes doivent avoir
lieu sur notre sol si l’on veut que le cosmétique concerné puisse être considéré comme
■
d’origine suisse.
23 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
11_SKW.indd 23
22.09.2014 19:57:38
Prises de position
Ne galvaudons pas le projet «Swissness»!
Pour que les familles paysannes
suisses puissent avoir leur part
de la plus-value associée au
«Swissness», la croix suisse ne
doit figurer que sur les denrées
alimentaires contenant principalement des matières premières indigènes. La proposition d’ordonnance relative
Il est crucial pour l’agriculture suisse
que les denrées alimentaires contenant des
matières premières indigènes se distinguent
sur le marché en arborant la croix suisse.
De nombreux sondages indiquent que les
consommateurs accordent une grande
confiance aux denrées alimentaires suisses et
qu’ils sont prêts à les payer un peu plus cher.
à la loi sur la protection des
marques tient bien compte de
cette condition. Il s’agit d’empêcher que les règles définies
par le Parlement ne soient édulcorées, par exemple en considérant l’eau comme une matière
première. Le «Swissness» augmente la propension des clients
à payer. Tous les niveaux de
la chaîne de valeur ajoutée
doivent pouvoir en profiter. Ce
n’est possible qu’avec une mise
en œuvre juste et crédible de
la loi sur la protection des
marques dans les ordonnances.
Martin Rufer
Membre de la direction,
responsable du Département Production, ­marché
et écologie, Union suisse
des paysans, Brugg
Une marque essentielle
pour l’agriculture
Selon les estimations prudentes de l’Union
suisse des paysans (USP), le «Swissness» représente entre 400 et 800 millions de francs
par an pour l’agriculture. Pour s’assurer cette
somme à long terme et maintenir la crédibilité de l’origine suisse, il faut des dispositions
qui correspondent aussi aux attentes des
consommateurs. Comme l’ont montré différents sondages, ceux-ci souhaitent que la part
de matières premières suisses dans les denrées alimentaires estampillées «Swissness»
soit aussi importante que possible. Selon une
enquête d’avril 2012 commandée par l’USP,
69,4% des personnes interrogées estiment
qu’un produit de ce type devrait contenir au
moins 80% de matières premières indigènes.
Il faut ajouter que s’il s’agissait seulement
d’effectuer la transformation en Suisse, l’agriculture ne participerait pas du tout à la valeur
ajoutée attachée à la «marque». Comme la
transformation de denrées alimentaires prend
de plus en plus d’ampleur, sans réglementation
claire, l’agriculture deviendrait un fournisseur
interchangeable de matières premières.
Le Parlement a reconnu l’importance de
définir des règles «Swissness» crédibles. Il a
posé les bases pour les denrées alimentaires
dans la loi sur la protection des marques. Il
s’agit maintenant de les mettre en œuvre au
niveau des ordonnances sans galvauder les
règles édictées. De l’avis de l’USP, on peut
y parvenir à partir des projets soumis en
consultation. L’agriculture est plus particulièrement concernée par l’ordonnance sur
l’utilisation de l’indication de provenance
«Suisse» pour les denrées alimentaires.
doivent entrer en vigueur au plus tard le 1er
janvier 2016. Les règles qu’elles définissent
sont connues depuis bien longtemps. Il ne
serait pas bon de retarder encore le projet.
Pour l’USP, on peut aussi imaginer que la
partie concernant les denrées alimentaires
entre en vigueur le 1er janvier 2016 et que les
autres ordonnances relatives au «Swissness»
suivent un peu plus tard. L’USP craint, en
outre, que les décisions du Parlement soient
édulcorées au niveau des ordonnances, ce
qu’il faut empêcher à tout prix! Dans ce
contexte, les points suivants sont cruciaux
pour les familles paysannes.
Premièrement, l’eau ne doit pas être prise
en compte pour calculer la part minimale
de matières premières suisses. Une exception peut être faite lorsqu’il s’agit d’eau minérale ou de source proposée comme boisson sous sa forme pure. Si l’eau est prise en
compte, le risque serait grand d’en voir la
quantité augmentée subitement pour que
des denrées alimentaires soient considérées comme suisses: l’ajout d’eau minérale
suisse à un concentré de jus de pomme importé suffirait, par exemple, à créer un jus
de pomme helvétique. Il faut empêcher de
telles pratiques.
Deuxièmement, les exceptions au champ
d’application du «Swissness» ne doivent
être autorisées qu’avec circonspection. Le
projet d’ordonnance prévoit que les matières premières présentes en quantité négligeable (par exemple les épices) puissent
être exclues lors du calcul de la part de matières premières. Des exceptions pourront
aussi être faites pour les matières premières
qui ne satisfont pas aux exigences techniques de la transformation, comme une
qualité spécifique de farine. Pour l’USP, il
n’existe pas de base légale explicite justifiant de telles exceptions. Il faut être très
restrictif en ce domaine et agir en toute
transparence. Ce dernier point est essentiel
pour garantir la crédibilité du projet dans
son ensemble. Un jeu de cache-cache avec
les exceptions va à l’encontre de la relation
■
de confiance.
Mise en œuvre rapide et crédible
L’USP espère que le projet «Swissness» sera
rapidement mis en œuvre. Les ordonnances
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22.09.2014 19:54:11
Prises de position
Suisse dehors, suisse dedans!
L’utilisation de la croix suisse
sur les marchandises était théoriquement illicite. Désormais,
avec l’adoption par les Chambres
du projet «Swissness», les
consommateurs devraient pouvoir se fier à la «marque Suisse»
et à son symbole pour identifier
les produits de provenance réellement helvétique. La Fédération
romande des consommateurs
(FRC) considère que le résultat
final des délibérations parlementaires est globalement satisfaisant et améliorera la protection des consommateurs contre
la tromperie. Des questions subsistent, néanmoins, sur la mise
en œuvre de la législation.
La FRC suit ce dossier depuis la consultation de 2008. Elle a toujours défendu l’idée
que, pour être déclarés «suisses», les produits
alimentaires ne doivent pas seulement être
transformés dans le pays. Il faut également
qu’une partie prépondérante des ingrédients
en soit issue, soit 80% pour la FRC.
Les consommateurs veulent
des produits vraiment suisses
Dans l’enquête réalisée en 2010 auprès des
lecteurs du magazine FRC Mieux choisir,
33% d’entre eux refusaient tout compromis
et réclamaient 100% d’ingrédients suisses,
45% en exigeaient 80% et seuls 11% se satisfaisaient de la seule fabrication dans le pays.
Rien n’indique que les mentalités aient aujourd’hui changé. Au contraire, les questions
posées à notre permanence démontrent que
les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’origine des denrées alimentaires.
Les dispositions adoptées par les
Chambres correspondent à ce que réclamait
la FRC: les produits alimentaires bruts devront être 100% suisses pour arborer la croix
fédérale. Les produits transformés, comme
les biscuits, devront contenir 80% de matières
premières indigènes. Les produits laitiers devront, eux, se composer à 100% de lait suisse.
Des exceptions sont prévues pour les matières premières ne pouvant temporairement
pas être produites en Suisse ou dont le taux
d’auto-approvisionnement est inférieur à 50
ou à 20%. Ces finesses sont difficiles à comprendre pour les consommateurs et ne sont
pas favorables à la transparence souhaitée.
Pour les produits industriels, 60% des
coûts de production, hors des dépenses liées
au marketing, à la distribution et à l’emballage, devront avoir eu lieu sur le sol national.
C’est une bonne nouvelle pour les consommateurs qui s’attendent à ce qu’un produit
estampillé suisse soit principalement conçu et
fabriqué dans le pays.
Faire respecter la législation
Florence Bettschart
Avocate, responsable
Politique et droit,
Fédération romande des
consommateurs (FRC)
Les quatre ordonnances d’exécution
liées au projet «Swissness», actuellement
en consultation, posent des questions qui,
pour la FRC, ne sont pas résolues. Nous
craignons qu’elles ne vident le projet de sa
substance, en particulier concernant les
denrées alimentaires:
1. Rien n’est prévu en ce qui concerne les
autorités d’exécution: seul le rapport explicatif mentionne celles figurant dans la
législation sur les denrées alimentaires.
Celles-ci sont chargées de faire respecter
les critères liés à la protection des marques
et ainsi de lutter contre les tromperies
dans le domaine alimentaire. Cette tâche
est, en principe, dévolue aux chimistes
cantonaux. Or, leur cahier des charges est
déjà bien rempli. Étant donné que ce genre
de contrôles demande des collaborateurs
spécialisés, il leur faut des ressources supplémentaires. Comme ce n’est pas prévu,
la surveillance risque de ne pas s’effectuer.
Elle n’est d’ailleurs pas mentionnée dans
l’ordonnance et, sans base légale, les cantons ne peuvent pas justifier la mise à disposition de telles ressources.
2. Aucune sanction n’est prévue en cas de
non-respect de la législation. L’administration fédérale n’a visiblement pas pris
en compte le rôle préventif que pourrait
avoir l’introduction d’une sanction en
cas de non-respect des ordonnances. La
loi prévoit évidemment des voies de droit,
mais celles-ci ne sont pas suffisantes et ne
découlent pas de la surveillance du marché. Ainsi, même si un chimiste cantonal
avait la possibilité de faire des contrôles, il
ne pourrait pas sanctionner lui-même le
producteur indélicat. Pour la FRC, il serait
utile de prévoir une autorité de contrôle
au niveau fédéral, qui aurait les compétences, les capacités et les moyens nécessaires pour effectuer cette surveillance de
manière efficace.
Le projet comporte une autre surprise:
l’ajout d’eau minérale ou de source suisse
pourrait servir à transformer en jus suisse
un concentré de poire importé. Pour la FRC,
seule une eau mise en bouteille dans sa forme
pure devrait bénéficier de cette indication
d’origine.
Enfin, la FRC considère qu’il sera très
compliqué d’appliquer cette réglementation
aux produits industriels, par exemple aux
cosmétiques. Le calcul du coût de revient
déterminant sera notamment impossible à
■
vérifier.
25 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
13_FRC.indd 25
22.09.2014 19:55:59
Prises de position
Le projet «Swissness» ne réussira que
s’il est appliqué de façon pragmatique
Le but du projet «Swissness»
est de renforcer la «marque
Suisse» au profit des producteurs et de la place économique
helvétiques. La nouvelle loi
sur la protection des marques
définit de manière très précise
les critères qu’un produit doit
remplir pour recevoir cette
­dénomination. L’économie
a maintenant besoin d’ordonnances d’exécution pragmatiques. Il faut conserver la souplesse dont b
­ énéficient
actuellement les différentes
branches lorsqu’elles mentionnent une provenance suisse.
Il faut, en outre, une réglementation sans formalités inutiles
afin de limiter les coûts et
les charges administratives
incombant aux entreprises. Ce
n’est qu’à ces conditions que le
projet «Swissness» réussira.
La révision des lois fédérales sur la protection des marques et des armoiries approuvée par le Parlement l’été dernier vise
à renforcer le droit qui régit les étiquetages,
la concurrence loyale et la sécurité du droit.
L’économie a fortement besoin que l’appellation d’origine suisse soit mieux protégée.
Celle-ci est, en effet, précieuse. L’adjonction
de la mention «made in Switzerland» à une
marque de produits ou de services est synonyme dans le monde entier de fiabilité, de
tradition et d’exclusivité.
Protéger le «Swissness»
profite à l’économie
La bonne réputation de l’appellation
d’origine attire aussi des profiteurs qui proposent sur le marché des prestations sans
lien véritable avec la Suisse. Les abus et les
difficultés rencontrées dans l’application du
droit diluent l’image positive du label suisse.
Une protection efficace et pragmatique de
l’appellation d’origine suisse est donc dans
l’intérêt de nombreuses branches et de l’ensemble de la place économique helvétique. Il
va de soi que la «marque Suisse» ne doit pas
être utilisée à des fins protectionnistes.
Une adaptation de la loi sur la protection des marques était notamment nécessaire, parce que les critères donnant droit à
l’appellation suisse n’étaient pas définis de
manière concrète. Faute de modalités clairement stipulées, il subsistait des incertitudes quant aux conditions qui permettaient
à un produit de prétendre au label suisse.
Cela dit, cette réglementation ouverte avait
l’avantage de tenir compte des différences
spécifiques aux branches et de s’adapter aux
usages et groupes de produits.
Allier pragmatisme et exigences
spécifiques aux branches
Marlis Henze
Collaboratrice scientifique, Concurrence
et réglementation,
­economiesuisse, Zurich
Pour l’économie, il est primordial que le
nouveau régime permette d’utiliser l’appellation d’origine suisse avec toute la souplesse requise. Celui-ci doit tenir compte
de la complexité de la mondialisation ainsi
que des demandes propres aux différentes
industries. Ces dernières doivent être définies par les branches elles-mêmes et non
par l’administration, comme c’est le cas
jusqu’ici. Une réglementation trop restrictive avec des exigences perfectionnistes
constituerait une charge disproportionnée
pour les producteurs helvétiques et nuirait
à leur compétitivité internationale.
Lors de la révision, diverses interventions
politiques ont amené le Parlement à introduire des règles fixes dans la loi. Celle sur
la protection des marques définit ainsi pour
les diverses catégories de marchandises les
seuils à atteindre pour pouvoir prétendre
au label de qualité suisse. Pour les denrées
alimentaires, 80% au moins du poids des
matières premières doivent provenir de
Suisse. Cette proportion atteint même 100%
pour le lait et les produits laitiers. Pour les
produits industriels, 60% au minimum du
coût de revient doivent être occasionnés sur
notre sol. Un deuxième critère, cumulatif,
doit être rempli: l’activité ayant donné ses
caractéristiques essentielles au produit doit
se dérouler en Suisse. Le projet parlementaire comporte toutefois un inconvénient: le
seuil de 60% fixée par le droit des marques
peut s’opposer aux règles d’origine relevant
de la législation douanière. La possibilité
de prendre en compte les coûts liés à la recherche et au développement dans le calcul
prévue par le nouveau droit constitue en
revanche un avantage.
Comme les exigences législatives sont
déjà très nombreuses, les entreprises ont
surtout besoin, à l’heure actuelle, de dispositions d’exécution pragmatiques. Economiesuisse plaide depuis des années pour
que la «marque Suisse» bénéficie d’une protection pragmatique. Or, finalement, c’est
l’effet sur le marché qui est important et non
les pourcentages. Les ordonnances doivent
tenir compte des réalités entrepreneuriales.
Des formulations claires et compréhensibles
sont tout aussi cruciales: Il faut limiter au
maximum les coûts et les charges administratives. C’est à cette condition que le
label suisse pourra être utilisé par un grand
nombre d’entreprises et leur apporter la va■
leur ajoutée recherchée.
26 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
14_EcnomieSuisse.indd 26
22.09.2014 19:58:43
Prises de position
La législation «Swissness» doit avoir
plus de considération pour les PME
Le Parlement a transpiré avant
d’adopter le projet «Swissness»
lors de sa session de l’été dernier. Le résultat est là pour en
témoigner. La «touche suisse»
dont cette législation a été
­parée – un classique! – constituera un fardeau supplémentaire pour nos petites et
moyennes entreprises (PME). ­
Le bon sens et les standards
­internationaux n’en demandaient pas autant. Les PME seront aussi obligées de se livrer
à de nouveaux calculs dispendieux pour connaître la part
«suisse» de leurs produits.
­L’application des textes doit,
dès lors, se faire dans un esprit
de conciliation envers ces
entreprises.
La nouvelle législation «Swissness» obéit
à un objectif fondé: pérenniser la plus-value
de la «marque Suisse» et donc renforcer la
position des entreprises de production. La
possibilité d’utiliser la croix suisse sur les
emballages permet d’envisager une augmentation des prix de vente. Cela est surtout vrai
pour les produits haut de gamme. Il n’est
évidemment pas question d’affaiblir l’économie suisse en lui imposant des règles excessives et perfectionnistes. C’est, pourtant,
le cas de la législation «Swissness».
À force de «Swissness»,
on finit par nuire à la Suisse
Le projet «Swissness» comporte de graves
inconvénients pour les PME. Le relèvement, à
la fois inutile et excessif, des exigences minimales en matière de produits suisses est particulièrement dommageable. La Suisse s’est
de nouveau crue obligée d’aller au-delà des
standards internationaux qui les fixent généralement à 50% pour les produits industriels
et commerciaux, alors qu’aucune nécessité ne
l’y poussait. Le Parlement a monté ces minimums à 60%, ce qui met en difficulté nombre
de PME et leurs produits. Cette décision doit
être acceptée, mais son application doit tenir
compte des dommages qu’elle pourrait entrainer pour nos PME. Si elle ne réussit pas à les
atténuer, nos entreprises seront les victimes
des bonnes intentions du projet «Swissness».
C’est encore plus vrai si l’on considère la
surcharge administrative qui risque d’en résulter. Calculer la part qui revient à notre pays
dans un produit industriel peut, en effet, se révéler très complexe. C’est surtout le cas pour les
PME, car leur structure ne leur permet pas de
disposer d’une équipe ou d’une section de recherche importante qui pourrait mener à bien
ces calculs. On en a trop peu tenu compte lors
du processus législatif. Citons à ce propos le
chocolatier Daniel Bloch: «Il me semble qu’une
telle loi aurait pu être conçue en France, formulée en Allemagne et appliquée en Suisse».
Une mise en pratique déterminante
Hans-Ulrich Bigler
Directeur de l’Union
suisse des arts et métiers
usam, Berne
La Suisse se nuira-t-elle à elle-même avec
son dispositif «Swissness» ou saura-t-elle en
amoindrir les désavantages? Cela dépend
d’abord de l’application pratique. Les quatre
points suivants seront d’une importance
fondamentale pour l’Usam:
1. Le «Swissness» ne devrait être vérifié que
lors d’un processus concret, soit en cas de
litige. Autrement, des dizaines de milliers
d’entreprises devraient entreprendre des
calculs compliqués et procéduriers pour
prouver leur conformité aux exigences
minimums de la loi sur la protection des
marques.
2. Il faut que la période de transition soit
assez longue pour réduire les stocks.
La date du 1er janvier 2017, prévue pour
l’entrée en vigueur de la nouvelle loi
sur la protection des marques, doit être
considérée comme un minimum absolu.
L’agriculture, notamment, demande de
réduire ce délai. Cela se transformerait en autogoal et l’Usam s’y oppose
strictement.
3. Les entreprises doivent pouvoir démontrer sans complications inutiles qu’une
matière première est insuffisamment disponible et que leurs produits risquent de
ne plus être «suisses». On ne peut exiger
des branches qu’elles collectent et qu’elles
gèrent des masses gigantesques de données sur toutes les entreprises.
4. Il est très important de donner les informations suffisamment tôt. Les entreprises
doivent être renseignées sur les exigences
en matière de «Swissness» de manière
simple et intelligible. Il faut qu’elles comprennent clairement ce qu’elles doivent
mettre en place et où l’on peut obtenir
gratuitement les premiers renseignements
juridiques.
La «marque Suisse» doit être pérennisée
et renforcer nos entreprises de production!
Cela demeure le but du projet «Swissness».
Il s’agira de s’en souvenir encore plus lors de
l’application. Cette dernière constituera une
seconde chance de prendre au sérieux les
demandes et les objections des PME du pays.
Nous devons absolument nous en préoccuper. Autrement, le projet ratera son objectif
et la Suisse portera atteinte à la fois à son
économie et à elle-même. Il est impératif de
■
tenir davantage compte des PME.
27 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
15_SGV_Bigler.indd 27
22.09.2014 20:43:01
Agenda de politique économique
Dossiers
Début de la consultation,
message
1er Conseil
Commission, plénum
Révision de la loi sur les cartels (LCart)
www.seco.admin.ch
La Vie économique 04/2010, p. 4ss; 03/2012, p. 56ss
Début de la consultation:
30/06/2010; 30/03/2011; 23/09/2011
Message:
22/02/2012
Commission:
CER-E: délibération achevée
(28/02/2013)
Plénum:
CE: délibération achevée
(21/03/2013)
Stratégie énergetique 2050
www.ofen.admin.ch
La Vie économique 11/2012, p. 3ss
Début de la consultation:
28/09/2012
Message:
04/09/2013
Commission:
CEATE-N: délibération
en cours (05/11/2013)
Troisième réforme de l’imposition des entreprises
www.dff.admin.ch
Début de la consultation:
17/05/2013 (rapport intermédiaire)
Révision totale de la loi fédérale sur l’approvisionnement
économique du pays (LAP)
www.defr.admin.ch
Début de la consultation:
20/02/2013
Réforme de la prévoyance vieillesse 2020
www.dfi.admin.ch
La Vie économique LVE 09/2013, p. 3ss
Début de la consultation:
20/11/2013
Loi sur la mise en œuvre des recommandations du Gafi
www.sfi.admin.ch
La Vie économique 01-02/2014, p. 48ss
Début de la consultation:
04/09/2013
Message:
13/12/2013
Loi sur l’infrastructure des marchés financiers
www.sfi.admin.ch
Début de la consultation:
13/12/2013
Message:
03/09/2014
Révision de la loi sur la protection de l’environnement
www.ofev.admin.ch
Début de la consultation:
27/06/2013
Message:
12/02/2014
Fonds pour les routes nationales
et le trafic d’agglomération
www.odm.admin.ch
Début de la consultation:
26/02/2013
Commission:
CAJ-E: délibération achevée
(19/02/2014)
Plénum:
CE: délibération achevée
(11/04/2014)
Commission:
CEATE-N: non-entrée en
matière (01/09/2014)
Plénum:
CE: entrée en matière
(18/09/2014)
Décisions du Conseil fédéral
Décisions des Conseils
de sanctionner les personnes physiques à
l’origine de l’infraction.
3/09
Loi sur l’infrastructure des marchés financiers:
le CF adopte le message concernant le projet
de loi. Celui-ci vise à adapter la réglementation qui régit l’infrastructure des marchés
financiers et la négociation de dérivés à
l’évolution des marchés et aux directives
internationales. La loi renforcera durablement
la stabilité et la compétitivité de la place
financière suisse.
17/09
Révision de la loi sur les cartels: l’arsenal de
lutte contre les cartels ne sera pas durci.
Réitérant son veto, le CN enterre, par 99
voix contre 80 et 12 abstentions, une
révision qui a fait trop de mécontents dans
presque tous les partis. Il rejette également, par 128 voix contre 61, une initiative
parlementaire UDC qui exigeait qu’aucune
sanction ne soit prononcée contre une
entreprise ayant mis en place un programme
d’observation des règles légales. Le texte
voulait introduire à la place la possibilité
Décisions des commissions
(du 18 août au 21 septembre 2014)
(du 18 août au 21 septembre 2014)
(du 18 août au 21 septembre 2014)
17/09
Révision de la loi sur les cartels: après la
décision prise durant la session de printemps par le CN de ne pas entrer en matière
et celle du CE de maintenir sa décision sur
cette question, la CER-N examine de nouveau le projet de loi. Elle décide, en ce qui
concerne l’interdiction partielle des cartels,
de s’en tenir au droit en vigueur. Au sujet
des entraves illicites aux achats effectués à
28 La Vie économique Revue de politique économique 9-2014
16_Agenda.indd 28
23.09.2014 13:58:27
État au 21 septembre 2014
2e Conseil
Commission, plénum
Règlement des divergences,
vote final aux Chambres
­fédérales
Référendum
Commission:
CER-N: non-entrée en matière
(28/01/2014)
Plénum:
CN: rejet du projet
(17/09/2014)
Modifications
dans l’Agenda Commission:
CAJ-N: délibération achevée
(27/05/2014)
Plénum:
CN: délibération achevée
(19/06/2014)
Règlement des divergences
en cours
l’étranger, la commission rejette la solution
du CE et adopte un compromis portant sur la
notion d’abus de pouvoir relatif de marché.
En ce qui concerne la réforme institutionnelle, la commission se prononce pour une
Comco limitée à sept membres, qui seraient
exclusivement des experts indépendants. Le
projet est approuvé par 14 voix contre 9 et
1 abstention (pour la décision du CN, voir
ci-dessus).
25/08
Stratégie énergétique 2050: la CEATE-N
poursuit l’examen du premier train de
mesures. Elle règle notamment les questions liées à la promotion de la force
hydraulique.
26/08
Stratégie énergétique 2050: la CEATE-N se
penche sur les modifications de la loi sur
l’énergie nucléaire. Elle propose d’instaurer
la présentation obligatoire d’un concept
d’exploitation à long terme pour les centrales
nucléaires ayant fonctionné pendant plus de
quarante ans. Un exploitant aurait ainsi la
possibilité de présenter un concept lui permettant de prolonger de plusieurs fois dix ans
la durée d’exploitation de sa centrale.
27/08
Loi sur la mise en œuvre des recommandations
du Gafi. Règlement des divergences: la CAJ-E
examine les divergences entre la version du CE
et celle du CN. Sur la plupart des dispositions,
Abréviations diverses
CAJ
Commission des affaires juridiques
CE ou E Conseil des États
CEATECommission de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie
CERCommission de l’économie et des redevances
CF
Conseil fédéral
Commission des finances
CdF
CN ou N Conseil national
Commission de politique extérieure
CPE
CSECCommission de la science, de l’éducation
et de la culture
CSSSCommission de la sécurité sociale
et de la santé publique
CTTCommission des transports et télé­
communications
elle propose de maintenir les décisions du
CE. Elle propose certaines modifications au
système d’annonce de soupçons.
1/09
Révision de la loi sur la protection de l’environnement: la CEATE-E décide de ne pas entrer
en matière. Cette proposition de loi sur la
protection de l’environnement constitue un
contre-projet indirect à l’initiative populaire
«Économie verte». La commission recommande également le rejet de cette initiative.
Elle estime tout à fait possible de réduire les
atteintes à l’environnement découlant de la
consommation des ressources sans définir un
nouveau cadre législatif et sans imposer de
restrictions à l’économie.
29 La Vie économique Revue de politique économique 9-2014
16_Agenda.indd 29
23.09.2014 13:58:29
Série
Une région de tourisme: la Suisse méridionale
La Suisse méridionale comprend
les cantons des Grisons, du Tessin et du Valais. Sa superficie
couvre plus du tiers du territoire national, ce qui en fait la
plus grande des sept régions
suisses. Largement rurale, elle
se caractérise par une faible
densité démographique. La diversité de ses paysages et son
climat doux en ont fait une destination de voyage privilégiée
dès le milieu du XIXe siècle.
Comme il s’agit d’une région périphérique et de montagne, la
Suisse méridionale doit lutter
contre certaines lacunes
structurelles.
Le tourisme est la branche clé de la Suisse méridionale. L’hôtellerie-restauration représente plus de 20% de la
Photo: Keystone
valeur ajoutée communale dans un cas sur dix (comme à Lugano).
Quelque 11% de la population suisse vit
en Suisse méridionale. Elle génère un PIB
nominal de 51 milliards de francs, soit 9%
de toutes les richesses créées dans le pays.
Comme le PIB de la région est proportionnellement inférieur à sa population, cela
signifie que la valeur ajoutée produite par
chacun de ses habitants est inférieure à la
moyenne nationale, dont elle ne représente
que 81%. Cette relative faiblesse se reflète
dans l’indice de compétitivité, où la Suisse
méridionale fait plutôt pâle figure par rapport à l’ensemble du pays (voir graphique 1).
Natalia Held
Cheffe de projet Études
touristiques BAK Basel
Economics
Si on la compare, inversement, à l’Europe
occidentale, elle sort gagnante. À l’exception
du Tyrol, avec lequel elle fait jeu égal, l’indice de compétitivité de la Suisse méridionale est supérieur à celui des régions étrangères de référence.
L’écart entre la Suisse méridionale
et l’ensemble du pays s’élargit
Si l’on considère l’évolution de la compétitivité de la Suisse méridionale par
rapport à l’ensemble du pays, on constate
que l’écart s’est creusé ces vingt dernières
années (voir graphique 2). Dans la première moitié des années nonante, le PIB de
la région et celui de la Suisse évoluaient de
manière très semblable. Ce n’est qu’ensuite
qu’ils se sont distancés l’un de l’autre. Cela
peut notamment s’expliquer par le fait que
la récession du milieu des années nonante
a davantage touché le sud du pays en raison de sa forte dépendance conjoncturelle
à la demande touristique. En 2012, le PIB
suisse était de 36% supérieur à son niveau
30 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
17_Held.indd 30
23.09.2014 15:38:10
Série
Graphique 1
Compétitivité de la Suisse méridionale mesurée à celles de la Suisse entière et d’autres régions
européennes
Performance
Attractivité
Potentiel
Potential
Indice Europe occidentale 2012 = 100
125
120
115
110
105
100
95
he
ie
t
m
Au
tr
ba
ic
rd
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la
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Lo
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ge
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Ty
r
Su
m
ér
id
io
n
is
al
e
se
90
Source: BAK Basel Economics / La Vie économique
Graphique 2
Évolution économique de la Suisse méridionale, 1990–2012
Revenu national Suisse méridionale
PIB par habitant Suisse méridionale
PIB Suisse méridionale
Revenu national Suisse
PIB par habitant Suisse
PIB Suisse
Indice: 1990 = 100
200
180
160
140
120
de 1990, celui du sud du pays ne l’était
que de 22%. Cette différence se retrouve
dans le PIB par habitant, qui a augmenté
de 14% dans le premier cas et de 1% dans
le second. Si l’on mesure l’évolution touristique au nombre de nuitées hôtelières,
on voit que celles-ci ont reculé de 13%
entre 2000 et 2013 en Suisse méridionale.
Si jusqu’en 2008, la demande a augmenté,
elle s’est nettement contractée les années
suivantes en raison de la crise économicofinancière et du franc fort. Le phénomène
a été moins violent dans l’ensemble du
pays où le nombre de nuitées calculées
sur la période de référence (2000–2013) se
solde même par un gain de 4%. Une analyse plus fine montre que cette croissance
ne concerne que les villes, tandis que le
tourisme rural reculait dans tout le pays.
L’indice d’attractivité mesure l’attrait
d’une région pour les entreprises et pour
la main-d’œuvre hautement qualifiée. Celui de la Suisse méridionale est de 108, ce
qui le place en dessous de l’indice suisse
(114), mais nettement au-dessus de celui
des régions de référence européennes. Ce
très bon score résulte principalement de la
faible charge fiscale et d’une réglementation
du marché relativement peu importante.
Cela signifie que le cadre économique de la
Suisse méridionale – un élément essentiel
lorsque les entreprises cherchent un site où
s’établir et la main-d’œuvre hautement qualifiée un emploi – est nettement supérieur à
celui de régions européennes équivalentes.
L’indice de potentiel structurel, qui exprime
les possibilités de développement économique, relègue également la Suisse méridionale derrière l’ensemble du pays (118 points
contre 122). La région ne doit, toutefois, pas
redouter la concurrence internationale, car
seul le Tyrol présente un indice supérieur au
sien.
Le tourisme, une branche clé
100
80
1990
1992
1994
1996
1998
2000
2002
2004
2006
2008
2010
2012
Source: BAK Basel Economics / La Vie économique
Pour mieux comprendre les performances économiques de la Suisse méridionale, on dispose d’un instrument précieux:
la structure par branches. Le secteur public
et le commerce figurent – comme dans la
plupart des autres régions – parmi les mieux
représentées (voir graphique 3). La quotepart relativement importante du secteur
financier s’explique surtout par la force de la
place de Lugano. La part relativement faible
de l’hôtellerie-restauration (4%, Suisse: 2%)
peut, au contraire, surprendre, alors que
c’est une branche majeure de l’économie
touristique. Il faut, toutefois, tenir compte
du fait que d’autres domaines bénéficient ou
dépendent, directement ou indirectement,
31 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
17_Held.indd 31
23.09.2014 15:38:10
Série
Graphique 3
Structure sectorielle de la Suisse méridionale, 2013
Suisse méridionale
Suisse
Participation à la valeur ajoutée, en %
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
ris
es
rs
ec
on
en
da
s
ire
d’
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pe
m
Au
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Im
m
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lic
er
ce
0
Source: BAK Basel Economics / La Vie économique
Graphique 4
Part de la valeur ajoutée du tourisme dans les communes de Suisse méridionale
≤ 1%
≤ 1.9%
≤ 3.7%
≤ 10%
≤ 20%
>
20%
du tourisme. C’est le cas du commerce de
détail, de l’immobilier, de la construction et
des transports. Ensemble, les branches liées
au tourisme pèsent pour un tiers dans l’économie de la Suisse méridionale, ce qui n’est
pas le cas pour tout le pays (24%). L’importance du tourisme dépasse, dès lors, de loin
les 4% attribués à l’hôtellerie-restauration.
L’hôtellerie-restauration suisse regroupe
la consommation hors domicile de la population indigène, qu’elle soit touristique ou
non. L’hébergement constitue en moyenne
40% de la branche dans l’ensemble du territoire; en Suisse méridionale, ce chiffre
est supérieur de 20 points de pourcentage.
Dans les Grisons, il représente même les
deux tiers de de l’hôtellerie-restauration.
Comparée à la répartition par branches
de l’économie nationale, celle de la Suisse
méridionale privilégie, en dehors de
l’hôtellerie-restauration, la construction,
l’approvisionnement en énergie et en eau,
l’immobilier et la chimie. Il faut y ajouter les services liés aux entreprises et les
biens d’équipement. L’industrie chimique
se trouve surtout dans le Valais avec les
firmes Lonza et Syngenta. L’approvisionnement en énergie et en eau profite d’une
topographie particulièrement propice aux
centrales à accumulation.
L’hôtellerie-restauration:
une branche faiblement concentrée
Source: BAK Basel Economics / La Vie économique
L’hôtellerie-restauration est surtout
constituée de petits et très petits établissements. Elle revêt une grande importance en
zone de montagne: elle est, en effet, synonyme de valeur ajoutée et d’emplois dans ces
régions périphériques et vulnérables. Elle
est donc d’un apport déterminant à la politique régionale, dont le but est de maintenir
une occupation décentralisée du territoire
et de réduire les disparités géographiques.
Le graphique 4 montre qu’une importante
partie des hôtels-restaurants de Suisse méridionale ne se regroupent pas autour d’un
petit nombre de pôles touristiques, mais que
pratiquement tout le territoire est concerné.
La valeur ajoutée de la branche n’est inférieure à la moyenne suisse (pour rappel:
2,0%) que dans un tiers des 440 communes
concernées. Elle dépasse, inversement, 20%
dans 11% des communes. Citons parmi ces
citadelles touristiques: Zermatt, Loèche-lesBains et Saas-Fee au Valais; Arosa, Davos,
Saint-Moritz et Flims dans les Grisons; Lugano et Ascona au Tessin. Il existe, en outre,
de très nombreuses stations plus petites et
moins connues où l’hôtellerie-restauration
est d’un apport considérable.
32 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
17_Held.indd 32
23.09.2014 15:38:11
Série
Graphique 5
Des défis à relever
Région Suisse méridionale: qualité des facteurs comparatifs
Suisse méridionale
Suisse
Imposition
des sociétés
115
Qualité de vie
Imposition des actifs
très qualiÿ és
110
105
Nouvelles entreprises
par habitant
100
Politique ÿ nancière
durable
95
90
85
80
Taux d’actifs
de formation
tertiaire
Brevets par habitant
75
Taux d’actifs
de formation
secondaire
Indice de Shanghai
par habitant
Accessibilité continentale
Accessibilité en TP
Accessibilité en TIM
Remarque:
pour les besoins de la représentation,
l’indice de Shanghai a été fixé à 75. Sa véritable valeur
pour la région est de 0.
Source: BAK Basel Economics / La Vie économique
Une attractivité diverse
Le graphique 5 montre les différentes
dimensions de l’indice d’attractivité ainsi
que d’autres facteurs qui font l’attrait de
la Suisse méridionale et de l’ensemble du
pays. La valeur moyenne nationale est,
dans tous les cas, de 100. Les résultats ne
sont pas très réjouissants pour la région
étudiée dans cet article. L’imposition des
entreprises et des actifs très qualifiés, de
même que la qualité de vie – composée de
facteurs économiques, sociétaux et écologiques – obtient un score de 95, soit légèrement inférieur à la moyenne suisse. Le
résultat est bien pire en ce qui concerne
l’accessibilité, en raison notamment de
l’absence d’un grand aéroport. La région
ne brille pas non plus en ce qui concerne
le nombre de brevets par habitant, la politique financière durable et le taux d’actifs
de formation tertiaire.
Le nombre de nouvelles entreprises par
habitant est, par contre, remarquable. Les
enquêtes montrent que l’hôtellerie-restauration présente un dynamisme démographique élevé à cet égard: nombreux
sont les établissements qui disparaissent
et qui se créent. Ce phénomène concerne,
néanmoins, davantage la restauration que
l’hôtellerie. Le taux d’actifs de formation
secondaire est également supérieur à la
moyenne suisse.
L’analyse montre clairement que les performances économiques de la Suisse méridionale sont en retrait par rapport à celles
du pays. La région doit d’abord se battre
contre des problèmes propres aux zones
de montagne et périphériques. Elle a, en
outre, particulièrement souffert, depuis
quelques années, des difficultés traversées
par le tourisme en raison de la crise économico-financière mondiale et du franc fort.
Cette situation n’a pas touché que l’hôtellerie-restauration, mais toutes les branches
qui vivent directement ou indirectement
du tourisme. La construction constitue un
autre défi pour l’avenir de la région. L’initiative sur les résidences secondaires, qui
limite strictement leur extension, aura probablement des répercussions négatives sur
l’industrie du bâtiment. La mise en œuvre
de l’initiative sur l’immigration de masse
constitue actuellement un autre facteur
d’insécurité. L’hôtellerie-restauration emploie nettement plus d’étrangers que l’économie en général. Une région touristique
comme la Suisse méridionale sera donc très
sensible à la façon dont ce texte sera appliqué. Ce qui précède montre que le sud du
pays doit maximaliser son potentiel – que ce
soit dans cette branche ou dans les autres –,
■
afin de dynamiser sa croissance.
33 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 15:38:11
Éclairage
Les experts prévoient un recul du chômage après
la légère progression enregistrée en 2013
En 2013, le taux de chômage a
présenté une légère tendance à
la hausse avant de se stabiliser
à la fin de l’année. Par conséquent, l’excédent de l’assurance-chômage (AC) s’élevait à
587,3 millions de francs en
2013, soit la moitié de l’année
précédente. D’après le Groupe
d’experts de la Confédération,
chargé des prévisions conjoncturelles, le chômage devrait légèrement baisser pour atteindre
3,1% en 2014 (moyenne annuelle). Le rapport de cette année est placé sous le signe de
l’informatique avec l’introduction d’un système de gestion
Le nombre de chômeurs et de demandeurs d’emploi a maintenu sa tendance à la hausse jusqu’à l’automne 2013,
période à laquelle il a commencé à se stabiliser. Le nombre de personnes inscrites au chômage depuis plus d’un
Photo: Keystone
an a très faiblement bougé depuis le début de cette année.
des documents uniformisé pour
toutes les caisses de chômage.
En 2010–2011, l’économie suisse se redressait étonnamment vite du choc que lui avaient
infligé les marchés financiers. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières passait de plus de 4,1% à 2,7% durant l’automne
2011. Depuis le milieu de cette même année,
il a eu tendance à se redresser, puis à marquer
une pause à la fin de 2013. Une baisse s’est
amorcée depuis le début de 2014.
Le nombre de chômeurs est passé de
133 000 à quelque 138 000, après correction
des variations saisonnières, au cours de l’année 2013. En moyenne annuelle, il s’établit à
Boris Zürcher
Chef de la Direction du
travail, Secrétariat
d’État à l’économie SECO
136 500, ce qui représente un taux de 3,2%.
Le nombre de demandeurs d’emploi a évolué parallèlement et s’élève à 190 700 en
moyenne annuelle.
Chaque mois de l’année 2013, environ 7600 personnes ont été concernées par
une réduction de leur horaire de travail.
Cela représente quelque 2700 personnes
de moins qu’en 2012, mais pratiquement
neuf fois moins qu’en 2009. Cette année-là,
une moyenne annuelle de 67 400 personnes
avaient perçu des indemnités en ce sens.
Le nombre de chômeurs et de demandeurs d’emploi a maintenu sa tendance à la
hausse jusqu’à l’automne 2013, période à laquelle il a commencé à se stabiliser. En données corrigées des variations saisonnières,
136 800 personnes au chômage et 192 300
à la recherche d’un emploi étaient inscrites
à fin juillet 2014, soit respectivement 1,2 et
0,4% de moins que l’année précédente.
Le nombre de personnes inscrites au
chômage depuis plus d’un an a légèrement
augmenté, passant en moyenne de 19 300 en
2012 à 20 900 en 2013. Rapporté au nombre
34 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
18_Zuercher.indd 34
23.09.2014 15:43:14
Éclairage
Tableau 1
Fonds de compensation de l’assurance-chômage: bilan au 31 décembre 2013
Liquidités des caisses de chômage
Liquidités de l’organe de compensation
Placements à court terme de l’organe de comp.
Liquidités et placements
2013
En millions
de francs
83.2
2012
En millions
de francs
81.7
Différence
En millions
En %
de francs
1.5
194.1
274.6
–
–
–
277.3
356.3
–79.0
–80.5
Créances diverses des caisses de chômage
80.2
73.2
7.0
Créances fondées sur l’art. 29 LACI
33.5
34.0
–0.5
Créances indemnités en cas insolvabilité
76.8
72.7
4.1
1.4
1.3
0.1
149.7
147.3
2.4
–0.2
Créances stages professionnels
Créances envers les cantons
0.2
0.4
Créances de l’OC envers la CdC/AVS
Créances diverses de l’organe de comp.
768.8
749.1
19.7
Retenue CdC
168.0
184.0
–16.0
Créances accords bilatéraux
Créances et avoirs
Comptes de régularisation actifs
Actif circulant
1.0
2.6
–1.6
1’279.6
1’264.6
15.0
128.5
125.4
3.1
1’685.4
1’746.3
–60.9
Immobilisations corpor. mobilières CCh
2.1
1.6
0.5
Immobilisations corpor. mobi. de l’organe de
9.5
12.6
–3.1
Actif immobilisé
11.7
14.3
–2.6
1’697.1
1’760.5
–63.4
Engagements des caisses de chômage
20.7
13.6
7.1
Engagements de l’organe de compensation
–5.6
–9.7
–4.1
ACTIFS
total de chômeurs, leur proportion est restée stable, avec un taux de 15%. Ce chiffre a
très faiblement évolué depuis lors, puisqu’il
s’élevait à 17%, soit quelque 22 600 personnes, en juillet 2014.
Cette année, le Groupe d’experts de la
Confédération pour les prévisions conjoncturelles table sur une légère hausse de
l’emploi de 1,2%. En moyenne annuelle, les
prévisions montrent que le taux de chômage
devrait atteindre 3,1% (3,2% l’année précédente). Ce scénario se base sur la reprise de
l’économie mondiale, qui est susceptible
d’attirer fortement les exportations et les investissements. Il faut, toutefois, que le taux
de change demeure stable (taux minimal de
1,20 franc pour un euro).
Financement de l’AC
Cotisations des assurés et des employeurs
–3.6
Fixées à 2,2%, les cotisations des assurés
et des employeurs se sont élevées à 6457,7
millions de francs en 2013 (6354,8 millions
l’année précédente), soit 102,9 millions de
francs (1,6%) de plus que l’année précédente.
Engagements accords bilatéraux
164.5
23.8
140.7
Indemnités de chômage
Engagements à court terme
179.6
27.7
151.9
Provisions fondées sur l’art. 29 LACI
33.6
34.2
–0.6
Provisions insolvabilité
76.8
72.7
4.1
1.5
1.3
0.2
Les indemnités de chômage ont atteint
4809,1 millions de francs durant l’année
écoulée (4277,1 millions en 2012), soit
532,0 millions de francs ou 12,4%, de plus
que l’année précédente. Cela représente
une moyenne mensuelle d’environ 400,7
millions de francs.
Provisions stages professionnels
Provisions diverses des caisses de chômage
10.8
10.5
0.3
Provisions de l’organe de compensation
55.8
65.2
–9.4
178.4
183.9
–5.5
–
–
–
25.5
22.8
2.7
383.6
234.3
149.3
Provisions et correctifs de valeur
Dettes bancaires à court terme
Comptes de régularisation passifs
Fonds étrangers à court terme
4’200.0
5’000.0
–800.0
Fonds étrangers à long terme
Prêts de trésorerie Confédération
4’200.0
5’000.0
–800.0
Fonds étrangers
4’583.6
5’234.3
–650.7
–3’473.8
–4’631.7
1’157.9
587.3
1’157.9
–570.6
–2’886.5
–3’473.8
587.3
1’697.1
1’760.5
–63.4
Capital propre fonds de l’AC au 1er janvier
Résultat comptable
Capital propre fonds de l’AC au 31 décembre
PASSIFS
Indemnités en cas de réduction
de l’horaire de travail
–49.3
–3.6
Source: SECO / La Vie économique
Le montant des indemnités versées en
cas de réduction de l’horaire de travail s’est
élevé à 132,8 millions de francs (157,5 millions en 2012). Cela représente une diminution de 24,7 millions de francs par rapport à
l’année précédente.
Mesures relatives au marché du travail
Les mesures individuelles relatives au
marché du travail ont coûté 136,3 millions
de francs durant l’exercice écoulé (123,5
millions en 2012), soit 12,8 millions de
francs (10,4%) de plus que l’année précédente. Le coût des mesures collectives relatives au marché du travail a augmenté de
7,1 millions de francs (1,7%) par rapport à
l’année précédente, pour un total de 431,3
millions de francs (424,2 millions en 2012).
Les cantons ont participé aux frais de cours
pour 9,9 millions de francs durant l’exercice
écoulé (8,8 millions en 2012). Cela correspond à une augmentation de 1,1 million de
francs (12,5%).
35 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
18_Zuercher.indd 35
23.09.2014 15:43:14
Éclairage
Tableau 2
Remboursements liés aux frontaliers
Fonds de compensation de l’assurance-chômage: compte d’exploitation du 1er janv. au 31 déc. 2013
La coordination des différents systèmes
de sécurité sociale est ancrée dans l’Accord sur la libre circulation des personnes
(ALCP) qui lie la Suisse à l’UE. Depuis le
1er avril 2012, elle se base sur le nouveau
règlement (CE) n° 883/2004. Les frontaliers
au chômage y font l’objet d’une disposition
déterminante qui prévoit que les États dans
lesquels l’activité est exercée participent en
partie aux cotisations de l’AC.
En vertu de la réglementation de l’UE, le
principe régissant la situation des frontaliers au chômage veut que l’État dans lequel
l’activité est exercée prélève et garde les
cotisations salariales de l’AC, tandis qu’il
incombe au pays de résidence de servir les
prestations correspondantes. Le nouveau
règlement de la CE prévoit par conséquent
une compensation: les États dans lesquels
l’activité est exercée remboursent en partie
aux pays de résidence l’indemnité de chômage servie. Si les rapports professionnels
ont duré moins de douze mois, il leur verse
le coût effectif de l’indemnité de chômage
pour les trois premiers mois. Si la durée est
supérieure, le remboursement est exigible
pour les cinq premiers mois. Ce principe
s’applique également aux travailleurs frontaliers suisses. En raison des modalités de
facturation définies dans le règlement de
la CE, seuls les coûts de la période allant
d’avril à juin 2012 ont été réclamés à la
Suisse cette année-là. En revanche, les frais
pour 2013 sont calculés sur une période
de décompte complète de douze mois. Ils
se sont élevés à 186,4 millions de francs
(3,9 millions en 2012).
Chômeurs inscrits / moyenne annuelle
Taux de chômage
Cotisations salariales
Dommages-intérêts
2013
2012
136 524
125 594
3.2
2.9
En millions
de francs
6 466.6
En millions
de francs
6 364.4
Différence
En millions
de francs
102.2
En %
1.6
3.1
2.7
0.4
14.8
–11.9
–12.3
–0.4
–3.3
6 457.7
6 354.8
102.9
1.6
Confédération
449.0
442.0
7.0
1.6
Cantons
149.7
147.3
2.4
1.6
./. Amortissements des cotisations
Cotisations assurés et employeurs
Contributions des pouvoirs publics
PRODUITS
Indemnités de chômage
598.6
589.4
9.2
1.6
7 056.4
6 944.2
112.2
1.6
12.5
4 410.3
3 919.8
490.5
Ind. journ. non soumises à cotisation
17.6
17.0
0.6
3.5
Allocations familiales
63.8
57.6
6.2
10.8
692.6
616.4
76.2
12.4
–371.2
–330.2
41.0
12.4
Cotisations AVS, SUVA et LPP
./. Cotisations assurés à l AVS/SUVA/LPP
./. Part. des cantons aux ind. journ. de crise
–
–
–
–
–4.0
–3.6
0.4
11.1
4 809.1
4 277.1
532.0
12.4
132.8
157.5
–24.7
–15.7
Indemnités en cas d’intempéries
74.3
97.8
–23.5
–24.0
Indemnités en cas d insolvabilité
40.4
46.1
–5.7
–12.4
./. Recette indemnités insolvabilité
–7.0
–9.6
–2.6
–27.1
Indemnités en cas d’insolvabilité
33.3
36.6
–3.3
–9.0
Mesures relatives au marché du travail
567.6
547.7
19.9
3.6
./. Part. des cantons aux frais de cours
–9.9
–8.8
1.1
12.5
./. Part. employeurs aux stages prof.
Indemnités de chômage
Indemnités réduction horaire de travail
Mesures relatives au marché du travail
Charges des prestations directes
Indemnisation accords bilatéraux
RÉSULTAT D EXPLOITATION I
557.7
538.8
18.9
3.5
5 607.3
5 107.8
499.5
9.8
188.1
4.9
1 260.9
1 831.5
183.2 3738.8
–570.6
–31.2
Frais d’administration caisses de chômage
166.4
159.1
7.3
4.6
Frais d’administration cantons
441.0
439.8
1.2
0.3
Frais d’administration CdC
19.7
19.0
0.7
3.7
Frais d admin. organe de compensation
47.0
48.0
–1.0
–2.1
674.1
666.0
8.1
1.2
Frais d’administration
Résultat de l’intérêt caisses de chômage
Résultat de l’intérêt organe de compensation
Résultat de l’intérêt Centrale AVS/CdC
Résultat financier
RÉSULTAT D EXPLOITATION II
0.1
0.1
–
0.0
–7.1
–16.1
–9.0
–55.9
4.2
4.7
–0.5
–10.6
–2.8
–11.3
–8.5
–75.2
584.1
1 154.3
–570.2
–49.4
–62.5
Autres résultats
0.6
1.6
–1.0
Résultats non incorporées à la période
2.6
2.0
0.6
30.0
Résultats extraordinaires
3.2
3.6
–0.4
–11.1
587.3
1 157.9
–570.6
–49.3
RÉSULTAT
Source: SECO / La Vie économique
Remboursement des cotisations
pour les résidents de courte durée
Dans l’intervalle, la plupart des accords
conclus entre la Suisse et les États membres
de l’UE/AELE ont expiré. Seules la Bulgarie
et la Roumanie sont encore concernées par
le système de rétrocession, et cela jusqu’au 31
mai 2016. Les cotisations remboursées pour
l’année écoulée se sont élevées à 1,7 million
de francs (1,0 million en 2012).
Résultat
Le compte 2013 se clôt sur un excédent
de 587,3 millions de francs (1157,9 millions
en 2012).
Prêts de trésorerie de la Confédération
Des prêts de trésorerie d’un montant de
800,0 millions de francs ont été remboursés
à la Confédération en 2013 (1000,0 millions
en 2012). À la fin de l’année, les prêts atteignaient un montant total de 4200,0 millions
(5000,0 millions en 2012).
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23.09.2014 15:43:14
Éclairage
Du papier au tout numérique
Au terme de près de 30 000 heures de travail consacrées à la numérisation de 25 millions de pages et à la migration de 18 millions de documents, le projet «Déploiement
de la GED Sipac» aura abouti au cours du
premier trimestre 2014, soit dans les délais
impartis. Le Secrétariat d’État à l’économie
(Seco) a ainsi atteint un objectif essentiel:
faire accéder, à l’échelle nationale, toutes les
caisses de chômage au monde du numérique
grâce à un système de gestion électronique
des documents (GED) uniformisé.
En 2004, la Commission de surveillance
de l’AC rendait une décision de principe
visant à introduire cette nouvelle structure.
Le projet proposé prévoyait de l’installer
dans le système informatique de paiement
de l’AC (Sipac). Il a démarré en 2011; son
objectif consistait à uniformiser la gestion
des dossiers et à numériser les documents
des caisses de chômage (CCh).
La GED Sipac résulte de l’association de
trois applications informatiques: un système
de gestion des documents, un numériseur et
un générateur de documents.
1. Le système de gestion électronique des
documents en constitue le cœur. Il héberge les dossiers personnels ouverts
pour chacun des bénéficiaires de l’AC. La
structure des dossiers est la même pour
tous les bénéficiaires. Le système gère
l’archivage de tous les documents de l’AC
correspondant à une même personne. La
GED importe notamment ses données de
l’application «Gestion des bénéficiaires
de l’AC» du système Sipac, du numériseur et du générateur de documents.
2. Le numériseur est utilisé pour saisir électroniquement les dossiers sur papier afin
de les archiver dans la GED. Une fois que
le bénéficiaire de l’AC a remis à sa caisse
de chômage tous les documents requis,
celle-ci charge un de ses spécialistes de
les numériser et de les enregistrer. Le
système les transmet ensuite à la GED,
où ils sont archivés dans le dossier du
bénéficiaire. Ce dernier ne contient pas
seulement les documents remis par le
bénéficiaire, mais aussi tous ceux qui lui
sont adressés.
3. Le générateur de documents assure, dans
le respect de la loi, l’uniformité requise
en matière de communication. En termes
d’efficacité, il optimise par ailleurs le
traitement des dossiers, puisqu’il fournit
à chaque caisse de chômage les modèles
de document et de lettre qu’elle a ellemême définis. Les données personnelles
du bénéficiaire sont automatiquement
reprises par le système via la gestion
des bénéficiaires et introduites dans les
champs correspondants. Le collaborateur spécialisé envoie alors le nouveau
document généré directement dans la
GED, où il est classé dans le dossier du
bénéficiaire conformément à la structure
préétablie.
La personne chargée d’un dossier voit
immédiatement si la GED contient tous les
documents nécessaires à la caisse de chômage pour procéder au paiement des indemnités et s’ils remplissent les exigences
légales. Il incombe toujours au responsable
concerné de prendre les décisions qui s’imposent. Cependant, le fait que les exigences
légales soient accessibles dans la GED simplifie et professionnalise la prise de décision.
L’introduction de cette gestion de documents au niveau du Sipac met à la disposition des caisses de chômage un outil axé sur
le processus, qui les assiste dans l’accomplissement de leurs tâches. L’accès aux documents devient indépendant des contraintes
matérielles liées au lieu ou à l’organisation.
L’année 2013 a été marquée par des efforts
considérables en matière de coordination
et par les requêtes individuelles des caisses
de chômage. Il a, toutefois, été possible de
faire migrer les documents déjà numérisés
et de numériser ceux qui étaient encore sur
papier, en respectant les échéances fixées et
les impératifs de qualité. Depuis janvier dernier, le système est exploité en toute sécurité.
Outre l’optimisation continue et le perfectionnement de la configuration de la GED
Sipac, l’actualisation des deux applications
informatiques doit se faire dans un proche
avenir. À l’issue de ce projet, le Seco aura
montré la voie et jeté des bases sérieuses en
■
matière de cyberadministration.
37 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 15:43:15
Éclairage
Le deuxième rapport sur la péréquation financière:
revue de détail d’un pilier du fédéralisme
La réforme de la péréquation
­f inancière et de la répartition
des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT) est
­entrée en vigueur en 2008. Cet
instrument est précieux pour
le fédéralisme helvétique. Son
efficacité durant la période
2012–2015 a été évaluée de façon approfondie dans un rapport
publié en mars dernier. Ce dernier comporte un certain nombre
de recommandations comme
la réduction de la dotation de
la péréquation des ressources.
Le message du Conseil fédéral
subira l’épreuve du Parlement
à partir de cet hiver.
Svetlana Taboga
Économiste, section
­Péréquation financière,
Administration fédérale
des finances AFF, Berne
Pascal Utz
Chef suppléant, section
Péréquation financière,
Administration fédérale
des finances AFF, Berne
La péréquation financière provoque d’importants mouvements de fonds entre les différentes parties, soit
la Confédération et les cantons. C’est pour cette raison que son efficacité et son exécution doivent être
Photo: Services du Parlement
­e xaminées tous les quatre ans.
La réforme de la péréquation financière
avait pour objectif d’améliorer l’efficience
des activités étatiques. À ce titre, elle portait aussi bien sur la répartition des tâches
assumées par la Confédération et les cantons
(voir encadré 1) que sur la redistribution des
moyens financiers (péréquation financière
au sens strict, voir graphique 1).
La péréquation financière comprend trois
fonds distincts:
1. La péréquation des ressources: elle vise
à réduire les disparités cantonales en
matière de capacité financière. Elle comprend la péréquation verticale des ressources, financée par la Confédération,
et la péréquation horizontale des ressources, alimentée par les cantons à fort
potentiel (voir encadré 2). Les paiements
compensatoires sont distribués aux cantons à faible potentiel de ressources de
manière à favoriser particulièrement les
plus faibles.
2. La compensation des charges: elle est entièrement financée par la Confédération et
sert à indemniser les cantons confrontés,
pour des raisons structurelles, à des surcoûts lors de la fourniture de biens et de
services publics. Elle comprend la compensation des charges géotopographiques
(CCG) et sociodémographiques (CCS).
3. La compensation des cas de rigueur: elle
vise à atténuer les effets du nouveau système et à éviter que le changement ne
pénalise les cantons à faible potentiel de
ressources. Elle est limitée à 2036.
Une efficacité évaluée
tous les quatre ans
La péréquation financière entre la Confédération et les cantons est un système complexe qui redistribue des ressources financières considérables entre les parties en
présence. C’est pourquoi la loi fédérale sur
la péréquation financière et la compensation
des charges (PFCC) prévoit que l’efficacité
et l’exécution de la péréquation doivent être
examinées tous les quatre ans. Un rapport
doit être remis au Parlement, afin de fixer les
dotations pour les quatre années suivantes et
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23.09.2014 15:50:46
Éclairage
Graphique 1
Représentation schématique de la péréquation financière 2015
Paiements en millions de francs
Confédération
239
2273
verticale
horizontale
2273
726
verticale
horizontale
Compensation des cas de rigueur
Péréquation des ressources
359
3825
Cantons à faible potentiel de ressources:
AG
Compensation des charges
1552
géotopographiques
363
sociodémographiques
363
Cantons à fort potentiel de ressources:
BL ZG
AI AR GR SG SO TG TI UR VS
BS GE NW SH SZ VD ZH
Cantons bénéficiant de la compensation des cas de rigueur:
BE FR GL JU LU NE OW
Cantons assumant des charges excessives
de procéder le cas échéant à des modifications de la PFCC.
Le premier rapport a été publié en 2010.
Son impact a été très faible en raison de
la brève durée de la période d’évaluation. Le deuxième, qui couvre la période
2012–2015, a été approuvé par le Conseil
fédéral en mars dernier et a été soumis à
consultation1. Celle-ci vient de se terminer. Il s’agissait notamment de savoir si
la péréquation financière renforce l’autonomie financière et réduit les disparités
en matière de capacité financière des cantons sans pour autant affecter leur compétitivité fiscale. Ce système doit garantir
aux cantons une dotation minimale en
ressources financières et compenser les
charges excessives sur lesquelles ils n’ont
aucune influence.
Le système fonctionne bien
Le rapport d’évaluation conclut que la
péréquation financière fonctionne bien
et qu’elle a largement atteint ses objectifs,
comme le montrent les constatations suivantes.
1 Le fait que le rapport, bien que publié en mars
de cette année, s’étend jusqu’à fin 2015 peut surprendre. En réalité, compte tenu des délais prescrits – procédure de consultation de trois mois,
­r édaction du message du Conseil fédéral, débats
parlementaires, délai référendaire, entrée en vigueur des arrêtés fédéraux le 1er janvier 2016 –,
il doit être disponible au premier trimestre 2014.
La période manquante est mentionnée dans le message du Conseil fédéral.
Renforcement de l’autonomie ­
financière des cantons
Le rapport constate un renforcement
de l’autonomie financière des cantons. La
quote-part des transferts financiers non
affectés dans l’ensemble de ceux que la
Confédération a effectués vis-à-vis des cantons a fortement augmenté depuis 2008. Elle
Source: AFF / La Vie économique
avoisine aujourd’hui 40%, contre 30% en
2007.
Réduction des disparités
À court terme (soit directement après les
reversements), le mécanisme de répartition de
la péréquation des ressources réduit fortement
les disparités cantonales en matière de capacité financière. En outre, les moyens redistribués permettent aux cantons à faible potentiel
de ressources d’améliorer leur capacité financière à moyen et à long termes (donc avant la
péréquation), en améliorant leur attrait et en
augmentant leur substrat fiscal. Les disparités semblent, cependant, dépendre principalement des cantons à fort potentiel et de la
dynamique conjoncturelle. Ainsi, en période
d’essor économique (2006–07), les écarts augmentent, tandis qu’ils diminuent lors d’un
ralentissement conjoncturel (2008–10).
Quant aux disparités en matière de charge
fiscale, la péréquation a permis à divers cantons à faible potentiel de ressources de baisser leur taux d’imposition. On n’a, toutefois,
constaté aucune tendance générale dans l’évolution des écarts en matière d’imposition.
Maintien de la compétitivité
fiscale des cantons
La compétitivité fiscale de la Suisse et des
cantons reste élevée, tant pour l’imposition
des sociétés que du revenu. La concurrence
fiscale intercantonale continue à bien fonctionner et s’est peut-être même intensifiée
depuis l’introduction de la RPT. Ainsi,
même si les effets incitatifs de la péréquation
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23.09.2014 15:50:46
Éclairage
Encadré 1
La réorganisation des tâches
La RPT, qui est entrée en vigueur en
2008, a réorganisé les tâches communes
à la Confédération et aux cantons:
1.Sept tâches ont été entièrement
attribuées à la Confédération (dont
les routes nationales et les rentes
AVS) et dix autres sont passées aux
cantons (dont les foyers pour handicapés et les écoles spéciales).
2.Certaines tâches sont désormais pilotées par des conventions-­programmes.
Ces dernières s’orientent davantage
vers les objectifs et l’efficacité. Elles
concernent notamment la protection
de l’environnement et la politique
régionale. La Confédération assume la
conduite stratégique, tandis que les
cantons sont responsables au niveau
opérationnel.
3.Pour d’autres tâches, un engagement
de la Confédération n’est pas pertinent, mais une coopération entre
plusieurs cantons se justifie. Ainsi,
les bases légales de la collaboration
intercantonale assortie d’une compensation des charges ont été renforcées
depuis 2008. Elles visent à réaliser
des économies d’échellea et à indemniser les externalités territorialesb. De
tels accords intercantonaux existent
pour les universités ou pour la gestion
des déchets, par exemple.
a L es
économies d’échelle désignent le fait que le
coût de production à l’unité d’un bien ou d’un
service diminue lorsque sa production augmente.
Au niveau cantonal, plus le volume d’une prestation publique est important, plus son coût unitaire baisse. Ainsi, les cantons peuvent réaliser
des économies d’échelle dès lors qu’ils collaborent et créent des synergies entre eux.
b D es externalités territoriales existent lorsque la
population d’une collectivité territoriale profite
des prestations publiques d’une autre collectivité
territoriale, sans pour autant participer pleinement à leur financement ni au processus de décision. Cette situation entraîne une offre de prestations publiques globalement inefficace.
Encadré 2
Cantons à fort et à faible
­potentiel de ressources
La péréquation des ressources se
base sur la capacité financière des cantons, soit la valeur créée et fiscalement
exploitable de chacun d’entre eux. Le
potentiel des ressources prend en
compte les revenus et la fortune imposables des personnes physiques, ainsi
que les bénéfices des personnes morales. En comparant le potentiel de ressources par habitant d’un canton à la
moyenne suisse correspondante, on obtient l’indice des ressources. Les cantons ayant un indice supérieur à 100
sont réputés à fort potentiel de ressources et sont considérés comme des
contributeurs nets. Les cantons dont
l’indice est inférieur à 100 sont réputés
à faible potentiel de ressources. Ils bénéficient de versements provenant de la
Confédération et des cantons à fort potentiel de ressources.
et d’autres facteurs défavorables tendent à
freiner la concurrence fiscale, particulièrement pour les cantons faibles, ces derniers
sont toutefois parvenus à améliorer leur
position. Les moyens fournis par la péréquation, la distribution des bénéfices de la
Banque nationale suisse et d’autres facteurs
ont permis cette évolution.
financière et montrent que le système en
place n’exige pas de modification. En tenant
compte des analyses menées, le Conseil fédéral propose de réduire la dotation de la péréquation des ressources et de maintenir celle
de la compensation des charges.
Garantie aux cantons d’une dotation
minimale en ressources financières
L’objectif de dotation minimale de 85%
ayant été dépassé durant la période 20122015, une adaptation de la péréquation des
ressources s’avère nécessaire. Le Conseil fédéral propose d’actualiser les contributions
à la péréquation des ressources sur la base
des valeurs de l’année 2015 et de les réduire
à hauteur du montant moyen de dépassement observé durant la période 2012–2015.
La réduction serait ainsi de 330 millions
de francs. Elle constituerait un allégement
de 196 millions de francs pour la Confédération et de 134 millions pour les cantons
forts. Selon le Conseil fédéral, la démarche
proposée est conforme au système et devrait être appliquée de manière similaire si,
dans le cadre d’une prochaine évaluation,
on constatait que l’objectif de 85% n’était
pas atteint. Le cas échéant, il faudrait augmenter la dotation de la péréquation des
ressources.
Après la péréquation, tous les cantons devraient disposer de suffisamment de moyens
pour remplir leurs tâches essentielles. Entre
2012 et 2015, Uri, le canton au plus faible
potentiel de ressources, a largement atteint
l’objectif de dotation minimale par habitant,
fixé à 85% de la moyenne suisse.
Compensation des charges géotopographiques et sociodémographiques
Les analyses actualisées du cabinet Ecoplan démontrent que les indicateurs utilisés
dans la compensation des charges restent
pertinents. Cependant, le degré de couverture des charges géotopographiques est
toujours nettement plus élevé que celui des
charges sociodémographiques. À l’introduction du nouveau système de péréquation
en 2008, une pondération égale des deux
instruments de compensation des charges a
été choisie, malgré ces différences.
Garantie d’une compensation équitable
des charges entre les cantons
Déjà très étroite avant la réforme, la collaboration intercantonale s’est en partie
développée indépendamment de la RPT.
Selon la grande majorité des cantons, cet
instrument a fait ses preuves et s’est encore
amélioré depuis 2008.
Répartition des tâches
D’après les expériences réalisées, le désenchevêtrement des tâches les plus importantes sur le plan financier – pour la Confédération: routes nationales et paiements des
rentes AVS et AI; pour les cantons: formation spéciale et institutions pour personnes
handicapées – semble en bonne partie
réussi, malgré certaines appréhensions.
L’évaluation des conventions-programmes
a montré que les expériences réalisées sont en
général positives. Toutefois, quelques adaptations s’imposent, comme une réduction de la
densité réglementaire.
Peu de modifications lors de
la troisième période quadriennale
Les résultats de l’évaluation attestent donc
le bon fonctionnement de la péréquation
Adaptation de la dotation
de la péréquation des ressources
Poursuite inchangée de
la compensation des charges
Concernant la compensation des charges,
le Conseil fédéral préconise d’adapter sa
dotation aux valeurs de l’année 2015, en
fonction du renchérissement. En termes de
dotation, le rapport entre CCG et CCS reste
inchangé. En effet, à l’introduction de la RPT
en 2008, il avait été expressément décidé
d’alimenter pareillement les deux fonds de
compensation, bien que les charges soient
différentes. L’étude d’Ecoplan montre certes
que les charges de nature géotopographique
ont tendance à diminuer par rapport à celles
de nature sociodémographique. Toutefois,
selon le Conseil fédéral, les résultats du rapport ne sont pas suffisants pour augmenter la
dotation des charges sociodémographiques.
Le déséquilibre grandissant entre CCG et
CCS concernant la couverture des coûts peut
être attribué à la diminution des charges
géotopographiques, dont les causes restent
inconnues. On ne sait, par ailleurs, pas si ces
effets sont simplement temporaires.
Reconduction de la compensation
des cas de rigueur
Une suppression anticipée ou une réduction supérieure aux 5% par an prévus par la
loi dès 2016 auraient de graves conséquences
financières pour certains cantons. Le Conseil
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23.09.2014 15:50:46
Éclairage
cantons demandent, contrairement à l’avis
du Conseil fédéral, une augmentation des
ressources fédérales consacrées à la CCS. Ils
font valoir que les charges excessives sociodémographiques sont moins bien indemnisées que celles de nature géotopographique.
Graphique 1
Paiements de la péréquation des ressources 2015, en francs par habitant
2146 Paiements perçus
1922
SH
BS
484
–1189
–2792 paiements versés
Jura
Thurgovie
BL
Zurich
Argovie
AR
SO
Zug
Lucerne
Neuchâtel
Berne
Vaud
NW
OW
AI
Compensation des cas de rigueur
Saint-Gall
Schwytz Glarus
Uri
Fribourg
Grisons
Tessin
Genève
Valais
Source: AFF / La Vie économique
À partir de 2016, la compensation des cas
de rigueur sera réduite de 12 millions par
an. Comme le Conseil fédéral, les cantons à
faible potentiel de ressources refusent d’aller
plus loin et s’opposent à la suppression du
fonds. De leur côté, la plupart des cantons à
fort potentiel de ressources y seraient plutôt
favorables. Une majorité considère que les ressources ainsi libérées devraient rester acquises
à la péréquation financière. La CdC et les cantons forts demandent par conséquent que ces
ressources soient transférées à la CCS.
Répartition des tâches entre
Confédération et cantons
fédéral prévoit donc de reconduire la compensation des cas de rigueur dans sa forme
actuelle.
Objections et critiques des cantons
Tous les participants à la consultation ont
soutenu le système actuel de la péréquation
financière. Tant la Conférence des gouvernements cantonaux (CdC) qu’un certain
nombre de conseils d’État, partis politiques et
organisations intéressées considèrent la RPT
comme un des piliers du fédéralisme suisse.
Sur certains points cependant, les avis divergent nettement entre les cantons à fort potentiel de ressources et ceux à faible potentiel.
Péréquation des ressources
Encadré 3
Bibliographie
–Conseil fédéral, Message concernant
la dotation de la péréquation des
ressources et de la compensation des
charges entre la Confédération et les
cantons pour la période de contribution 2016 à 2019, 2014.
–Conseil fédéral, Rapport sur l’évaluation de l’efficacité 2012–2015 de la
péréquation financière entre la Confédération et les cantons, 2014.
–Brülhart Marius et Schmidheiny Kurt,
Steuerwettbewerb und Mobilität der
Steuerzahler. Studie zum zweiten Wirksamkeitsbericht NFA, Lausanne/Bâle,
mai 2013.
–Ecoplan, Kostenrelevanz und
Gewichtung von Indikatoren im Lastenausgleich – Analyse für die Jahre
2008–2011, Berne, octobre 2013.
Les cantons à faible potentiel de ressources
s’opposent à la réduction de la dotation proposée par le Conseil fédéral et exigent au
contraire son augmentation en raison des disparités croissantes. Les cantons à fort potentiel
de ressources, quant à eux, trouvent que la
réduction est un pas dans la bonne direction,
mais ils la jugent insuffisante. Ils ont déjà présenté diverses mesures en vue d’améliorer le
système avant la parution du rapport sur l’efficacité. Celles-ci ont été examinées en détail et
rejetées par le Conseil fédéral. La consultation
a ensuite révélé que la majorité des cantons n’y
étaient pas non plus favorables.
Compensation des charges
Aucun participant à la consultation ne
conteste la nécessité d’adapter la dotation
de base de la compensation des charges en
fonction du renchérissement pour les quatre
années suivantes. Cependant, la majorité des
La majorité des milieux consultés s’accordent sur la nécessité d’examiner la possibilité d’aller plus loin dans le désenchevêtrement des tâches. Ils demandent que cet
examen ait lieu dans le cadre d’un projet
distinct, et que les transferts envisagés entre
Confédération et cantons respectent la neutralité budgétaire.
S’agissant des conventions-programmes,
la CdC et divers cantons demandent, pour
les prochaines périodes quadriennales,
que la Confédération se limite aux objectifs purement stratégiques, afin de donner
aux cantons une plus grande autonomie
d’exécution. Ils souhaitent également une
diminution de la densité normative liée
aux conventions-programmes et aux instructions correspondantes.
L’épreuve du Parlement
Le Conseil fédéral a pris connaissance des
résultats de la consultation et confirmé qu’il
souhaitait réduire la dotation de la péréquation des ressources. Il refuse en revanche toute
autre modification du système. Le message
concernant la dotation de la péréquation des
ressources et de la compensation des charges
devrait être examiné par le Conseil des États
lors de la session d’hiver 2014 et par le Conseil
national lors de la session de printemps 2015.
Les deux arrêtés fédéraux relatifs aux dotations des instruments de péréquation financière seront sujets au référendum. L’objectif est
de les mettre en vigueur au début de la troi■
sième période quadriennale (2016–2019).
41 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
19_Taboga.indd 41
23.09.2014 15:50:46
Éclairage
Les entreprises suisses investissent davantage en Europe
centrale et orientale depuis la crise financière
Depuis la levée du «rideau
de fer» il y a 25 ans, les entreprises suisses n’ont cessé
d’étendre leurs activités en
­Europe centrale et orientale.
Entre 1993 et 2012, leurs stocks
d’investissements directs dans
la région a été multiplié par 69
et le nombre de leurs employés
sur place par plus de huit.
L’analyse chronologique montre
que les investisseurs suisses
ont nettement renforcé leur
présence sur ces marchés après
la crise économique et financière de 2008–2009. En comparaison avec l’Allemagne et
­l’Autriche, ils continuent
Ces dernières années, les entreprises suisses ont nettement augmenté leurs investissements directs dans les
Source: La Vie économique
vingt États d’Europe centrale et orientale.
­néanmoins de jouer un rôle
­mineur pour les entreprises
helvétiques.
L’actuelle crise ukrainienne a ramené sur
le devant de la scène géopolitique et économique les vingt pays d’Europe centrale et
orientale, qui faisaient autrefois partie du
bloc soviétique. Du fait qu’ils ont conservé
des relations économiques souvent étroites
avec la Russie, ces États subissent les répercussions des sanctions économiques occidentales et des contre-sanctions prises par
Moscou. La situation politique tendue dans
l’est de l’Europe suscite une certaine inquiétude chez les investisseurs étrangers et les
amène à reconsidérer leurs engagements.
Depuis plusieurs mois, la Russie enregistre
ainsi des sorties massives de capitaux. Dans
ce contexte, il est intéressant de voir comment les investissements directs suisses en
Europe centrale et orientale ont évolué durant les deux décennies écoulées et quelle
importance revêt cette région pour notre
pays, en comparaison avec l’Allemagne et
l’Autriche.
Les investissements directs aident
à conquérir de nouveaux marchés
Pr Christian Hauser
Professeur de gestion
d’entreprise générale et
de management international à l’Institut suisse
pour l’entrepreneuriat de
la Haute école de technique et d’économie
(HTW) de Coire
Au même titre que les activités du commerce extérieur, comme l’exportation et
l’importation, les investissements directs
permettent de pénétrer des marchés étrangers et de s’y implanter. Il existe deux manières d’y arriver: soit en reprenant partiellement ou totalement une entreprise
locale existante (acquisition, investissement
42 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
20_Hauser.indd 42
23.09.2014 15:59:54
Éclairage
Graphique 1
Évolution des investissements directs suisse en Europe centrale et orientale, stocks de capitaux
(à la fin de l’année), 1993–2012
Monde
Peco
Peco membres de l’UE27
Peco non-membres de l’UE27
Indice 1993 = 100
14100
12921
12100
10100
8100
6852
6100
5505
4100
2100
790
12
20
10
09
08
11
20
20
20
20
06
05
04
03
07
20
20
20
20
01
00
9
02
20
20
20
20
8
19
9
19
9
6
5
19
97
19
9
4
19
9
19
9
19
93
100
Source: Hauser, sur la base de données établies par la Banque nationale suisse (2014) / La Vie économique
Graphique 2
Évolution des investissements directs suisses en Europe centrale et orientale, effectifs du
­personnel (à la fin de l’année), 1993–2012
Monde
Peco
Peco membres de l’UE27
Peco non-membres de l’UE27
Indice 1993 = 100
2600
2149
2100
1600
1100
854
603
600
216
11
10
09
12
20
20
20
20
07
06
05
04
03
02
01
08
20
20
20
20
20
20
20
20
9
00
20
19
9
8
19
9
6
5
19
97
19
9
19
9
4
19
9
19
93
100
«brownfield»), soit en créant une nouvelle
société, juridiquement indépendante ou dépendante – par exemple sous la forme d’une
succursale ou d’une filiale (investissement
«greenfield»).
Les données statistiques montrent que
les investissements directs à l’étranger revêtent une grande importance pour notre
économie. À la fin de 2012, les stocks de
capitaux helvétiques investis à l’étranger
s’établissaient à 1070,5 milliards de francs,
un montant nettement supérieur au produit
intérieur brut (PIB) de 591,9 milliards. Les
entreprises suisses employaient au total plus
de 2,9 millions de personnes à l’étranger. En
même temps, elles comptaient 4,1 millions
de collaborateurs en Suisse. Entre 1993 et
2012, les stocks suisses d’investissements
directs au niveau mondial ont été pratiquement multipliés par huit, tandis que le personnel employé hors des frontières a plus
que doublé.
Source: Hauser, sur la base de données établies par la Banque nationale suisse (2014) / La Vie économique
Comment les entreprises suisses
­investissent dans les Peco
Fin 2012, les entreprises suisses avaient
investi 47,9 milliards de francs dans les pays
d’Europe centrale et orientale (Peco) et leurs
filiales y employaient 292 820 personnes.
Cela signifie que cette région absorbe 4,5%
des investissements directs effectuées par
des sociétés suisses dans le monde et qu’elle
représente 10,1% de leur personnel à l’étranger. Chaque million de francs investi dans
les Peco correspond à 6,1 collaborateurs. Au
niveau mondial, le rapport est de 2,7 collaborateurs pour 1 million de francs. Ces
chiffres montrent clairement que les entreprises suisses pratiquent essentiellement des
investissements à haute intensité de maind’œuvre dans ces pays.
L’analyse de la répartition des investissements directs dans la région confirme
ce constat. Elle révèle que les entreprises
suisses ont investi 31,5 milliards de francs
dans les Peco membres de l’UE27. Ces derniers attirent donc les deux tiers des capitaux suisses investis dans la région. Sur le
plan des effectifs, la répartition est légèrement différente: les entreprises suisses emploient, à travers leurs filiales, 173 154 personnes dans les Peco membres de l’UE27,
où les salaires sont généralement plus élevés
que dans ceux ne faisant pas partie de l’UE.
Ce nombre représente 59% du personnel
travaillant pour des firmes suisses dans la
région.
Parmi les États non-membres de l’UE27
en Europe centrale et orientale, la Fédération de Russie est de très loin le plus important pays destinataire d’investissements
43 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
20_Hauser.indd 43
23.09.2014 15:59:54
Éclairage
Graphique 3
Évolution des coûts de la main-d’œuvre industrielle dans quelques pays d’Europe centrale
et orientale, 2000–2012
Slovénie
République tchèque
Hongrie
Pologne
Roumanie
Bulgarie
Suisse = 100
40
35
30,3
30
25
21,8
pas à l’UE27. Elle s’est avérée particulièrement dynamique en Russie, où les investissements se sont accrus de 134%.
Par ailleurs, l’intensité capitalistique
des investissements en Europe centrale et
orientale a nettement augmenté entre 1993
et 2012. Au milieu des années nonante, le
rapport était encore d’environ cinquante
collaborateurs pour un million de francs
investis. C’était alors cinq fois plus que la
moyenne mondiale. En 2012, la valeur régionale correspondait encore à un peu plus
du double de la moyenne mondiale.
20
16,4
14,3
15
10
8,1
6,2
5
12
20
11
20
10
20
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
01
20
20
00
0
Source: Hauser, sur la base de données établies par la Banque nationale suisse (2014) / La Vie économique
directs suisses. Fin 2012, les stocks de capitaux suisses y atteignaient 12,5 milliards de
francs. Cela correspond à 26,2% des investissements réalisés dans l’ensemble de la
région et à 1,2% du volume investi au niveau
mondial. À la même période, 72 924 personnes travaillaient pour des firmes suisses
en Russie.
Une évolution dynamique
Encadré 1
Survol des pays étudiés
Cet article porte sur les pays d’Europe
centrale et orientale suivants: Albanie,
Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie,
Lituanie, Macédoine, Moldavie, Monténégro, Pologne, Roumanie, Russie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, République
tchèque et Ukraine. Ils ont été classés
en deux groupes pour l’analyse:
–les pays qui ont adhéré à l’Union
européenne en 2004 ou 2007 (UE27);
–les pays non-membres de l’UE.
Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le 28e État membre de l’Union
européenne (UE28). L’étude présentée
ici se base sur les données les plus récentes, qui couvrent jusqu’à la fin de
l’année 2012. C’est pourquoi elle se réfère à l’UE27. Tandis que la Banque nationale autrichienne recense exclusivement les effectifs des participations
directes à l’étranger, les chiffres fournis par la Banque nationale suisse et la
Banque fédérale d’Allemagne incluent
également les effectifs des participations indirectes.
Comme le montrent les graphiques 1
et 2, les investissements directs suisses
en Europe centrale et orientale ont suivi
une évolution très dynamique ces dernières années. Ainsi, les stocks de capitaux
investis par des entreprises suisses dans
la région ont été multipliés par 69 entre
1993 et 2012. Le nombre de collaborateurs
employés a plus qu’octuplé durant la même
période. Ces valeurs sont supérieures dans
les Peco non-membres de l’UE27, puisque
les stocks d’investissements suisses y ont
été multipliés par au moins 130 et l’effectif
du personnel par presque 21.
L’analyse chronologique montre que
les entreprises helvétiques ont encore nettement étendu leur engagement dans la
région après la crise économique et financière de 2008/09. Entre 2008 et 2012, les
stocks suisses d’investissements directs
dans les Peco ont pratiquement doublé.
Par contre, le nombre de collaborateurs n’a
augmenté que d’un petit 10%. Durant cette
période, l’évolution a été légèrement supérieure dans les pays qui n’appartiennent
La région offre d’intéressantes
conditions d’implantation
Ces chiffres montrent que la survalorisation persistante du franc a incité de nombreuses entreprises suisses à déplacer des
activités commerciales vers l’Europe centrale et orientale. Les conditions prévalant
dans les vingt pays de l’ancien bloc soviétique semblent favorables. Les coûts de la
main-d’œuvre y sont relativement bas. Dans
le secteur industriel, ils représentent seulement 6,2% de la moyenne suisse en Bulgarie et 8,1% en Roumanie (voir graphique 3).
En outre, la crise économique et financière
mondiale a donné un sérieux coup de frein
à la hausse des prix et des salaires, que l’on
avait observée durant les années précédentes. Ce ralentissement, combiné avec
l’appréciation du franc, contribue à un recul
parfois considérable du coût du travail dans
les Peco, en comparaison avec la Suisse.
Ainsi, dans le cas de la Slovénie, le rapport
pour la main-d’œuvre industrielle était de
35,7% en 2008; il tombait à 30,3% en 2012.
En Pologne, le tableau est similaire, les
chiffres chutant de 19,8% à 14,3%. D’autres
facteurs favorisent les investissements directs suisses en Europe centrale et orientale
comme le fait que cette région est proche de
la Suisse et qu’elle dispose d’un réservoir de
travailleurs bien formés.
Une région relativement
peu importante pour la Suisse
Même si les investissements directs
suisses ont connu une évolution très dynamique ces dernières années, la comparaison
avec l’Allemagne et l’Autriche montre que la
région continue de jouer un rôle plutôt mineur pour nos entreprises. Les graphiques 4
et 5 en témoignent. Fin 2012, les stocks d’investissements des entreprises allemandes
dans les Peco atteignaient 121,6 milliards
d’euros et leurs filiales employaient plus de
1,5 million de personnes. Cela signifie que
10,1% des investissements directs allemands
44 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Éclairage
Graphique 4
Évolution des investissements directs en Europe centrale et orientale par rapport aux
­investissements directs dans le monde, stocks de capitaux, 1993–2012
Suisse
Allemagne
Autriche
En %
60
50
42,5
40
dans le monde sont destinés à l’Europe centrale et orientale, et que 23,4% des collaborateurs employés par des sociétés allemandes
à l’étranger sont actifs dans cette région. Les
investissements autrichiens montrent une
orientation encore plus marquée à l’est. Fin
2012, les entreprises autrichiennes avaient
investi 67,3 milliards d’euros dans les Peco
et elles y employaient 511 741 collaborateurs.
Cela correspond à 42,5% de leurs stocks
mondiaux d’investissements et aux deux
tiers de leurs effectifs à l’étranger.
30
L’inquiétude croît chez
les investisseurs suisses
20
Ces dernières années, les entreprises
suisses ont sensiblement renforcé leur présence en Europe centrale et orientale. Même
si la Suisse n’applique pas automatiquement
les sanctions internationales, ses investisseurs sont de plus en plus déstabilisés par
les tensions qui règnent en Europe de l’Est
sur le plan politique et économique. Si la
situation actuelle devait perdurer ou se
détériorer, il faudrait s’attendre à ce que les
investissements des entreprises suisses flé■
chissent dans l’ensemble de la région.
10,1
10
4,5
12
10
11
20
20
20
08
07
06
05
04
03
09
20
20
20
20
20
20
20
01
02
20
00
20
20
9
8
19
9
19
9
6
5
19
97
19
9
4
19
9
19
9
19
93
0
Source: Hauser, sur la base de données établies par l’Institut de l’économie allemande,
à Cologne (2013) / La Vie économique
Graphique 5
Évolution des investissements directs en Europe centrale et orientale par rapport aux
­investissements directs dans le monde, effectif du personnel, 1993–2012
Suisse
Allemagne
Autriche
En %
80
70
65,2
65,2
60
50
40
30
23,4
20
23,4
10,1
10
10,1
12
11
20
20
09
08
07
06
05
04
10
20
20
20
20
20
20
20
03
01
00
9
02
20
20
20
20
19
9
8
19
9
6
19
97
5
19
9
19
9
4
19
9
19
93
0
Source: Hauser, sur la base de données établies par la Banque fédérale d’Allemagne (2014),
la Banque nationale autrichienne (2014) et la Banque nationale suisse (2014) / La Vie économique
Encadré 2
Bibliographie
–Banque fédérale d’Allemagne, Bestand der unmittelbaren und mittelbaren deutschen Direktinvestitionen
in Osteuropa (analyse spéciale), 2014.
–Banque nationale autrichienne, Österreichische Direktinvestitionen in Osteuropa (analyse spéciale), 2014.
–Banque nationale suisse, Investissements directs
suisses en Europe de l’Est (analyse spéciale), 2014.
–Hauser Christian, Lehmann Ralph et van den Bergh
Samuel (éds), Umgang mit kulturellen Barrieren bei
Direktinvestitionen in Mittel- und Osteuropa – Handbuch für Schweizer Unternehmen, 2010, HTW Chur
Verlag, Coire, 2010.
–Institut de l’économie allemande, Industrielle
Arbeitskosten im internationalen Vergleich, analyse
spéciale, Cologne, 2013.
–Kutschker Michael et Schmid Stefan, Internationales Management, Oldenbourg/Munich, 7e édition
remaniée et actualisée, 2011.
–Office fédéral de la statistique, Statistique de
l’emploi (Statem), 2014.
–Office fédéral de la statistique, Comptes nationaux,
2014.
45 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
20_Hauser.indd 45
23.09.2014 15:59:55
Appel d’offres pour des études
sur la croissance de l’économie suisse
Au cours de la décennie écoulée, la croissance de
l’économie suisse a été plus forte que durant les
années nonante, qui avaient été marqué par une
phase de ralentissement. La Suisse s’est rapidement remise de la crise économique et financière
mondiale. Par la suite, son produit intérieur brut
(PIB) et son PIB par habitant ont même connu une
hausse supérieure à la moyenne internationale.
La croissance du PIB par habitant comprend deux
éléments: l’utilisation de la main-d’œuvre (heures
de travail par habitant) et la productivité du travail (rendement par heure travaillée). La ventilation entre ces deux composantes montre que,
durant les dix dernières années, c’est principalement l’accroissement du volume de travail – dû à
une nouvelle hausse de la participation déjà élevée
au marché de l’emploi – qui a stimulé la croissance
du PIB par habitant.
Par contre, l’accroissement de la productivité du
travail a continué de ralentir au cours des dernières années. Sur ce plan, la Suisse se situe toujours au-dessous de la moyenne internationale.
Une hausse de la productivité du travail présente
pourtant bien des avantages pour une économie.
Elle permet par exemple d’augmenter les marges
de manœuvre en cas d’augmentation de salaire
(ou de réduire le temps de travail pour un même
salaire). Elle peut aussi contribuer au financement
des œuvres sociales.
Dans ce contexte, les études commandées devront
se focaliser sur ce qui explique la faible productivité du travail en Suisse par rapport à d’autres pays
et suivre son évolution au fil du temps.
Problématiques
Les problématiques évoquées ci-dessous doivent d’abord être
examinées dans le cadre des études commandées. Les soumissionnaires ont toute latitude pour présenter des offres portant
sur l’une ou l’autre d’entre elles, sur un panachage de problématiques, ou de proposer d’autres études.
a) Analyse de la croissance en Suisse
Qu’est-ce qui explique la faible croissance de la productivité du travail et de la productivité globale des facteurs en
Suisse, dans une perspective à long terme et en comparaison
internationale? Quel rôle y jouent les mutations structurelles
sectorielles? Dans quelles branches la Suisse obtient-elle
des résultats supérieurs à la moyenne internationale? Quels
facteurs réglementaires freinent la croissance de la productivité dans notre pays? Il convient, pour toutes ces questions,
d’analyser en premier lieu le rôle joué par l’accumulation et
la productivité des facteurs, en utilisant la méthodologie de la
décomposition de la croissance. Les analyses au niveau sectoriel devront, en outre, s’accompagner de données concernant
le stock de capital par branches.
b) Progrès technique / investissements / épargne
Comment expliquer que le taux d’investissement soit faible
en Suisse et dans d’autres pays industrialisés, et qu’il continue
de baisser? Quelles en seront les conséquences économiques
à long terme? Quelle est l’importance macroéconomique des
investisseurs étrangers dans la prospérité de la Suisse?
Quels changements ont affecté les prix des biens d’investissements? Les statistiques reflètent-elles correctement ces
modifications et leurs conséquences sur le processus de croissance? Les réglementations étatiques induisent-elles dans ce
domaine des distorsions de prix qui freineraient la croissance
en Suisse?
Pourquoi la Suisse a-t-elle de la peine à transposer sa forte
position dans le domaine de l’innovation dans son taux de
croissance? L’allocation de moyens à la recherche et au développement (R&D) est-elle optimale en Suisse, au plan macroéconomique? Quels sont les retombées de la R&D dans les
différentes branches?
Quelles sont les causes et les conséquences du fait que les
ménages privés, dans notre pays, disposent d’une épargne
substantielle tout en accumulant de nombreuses dettes? L’endettement élevé des acteurs privés constitue-t-il une menace
pour la résilience de l’économie suisse aux chocs provoqués
par le secteur financier ou le marché immobilier?
c) Capital humain / emploi
Quel rapport peut-on établir entre la croissance et la modification du capital humain en Suisse au cours des décennies
écoulées? Retrouve-t-on un lien comparable à des époques
antérieures et dans d’autres pays? Quel rôle ont joué, en
l’occurrence, l’immigration et l’émigration de travailleurs?
Quel rôle la participation élevée au marché de l’emploi joue-telle pour la croissance de la productivité du travail en Suisse?
Quelle influence le changement démographique exerce-t-il à
long terme sur les investissements publics et privés ainsi que
sur la consommation?
d) Ouverture / capital international
La Suisse est-elle plus ou moins ouverte que d’autres pays au
commerce et aux flux de capitaux? Comment l’expliquer?
Quelles en sont les conséquences pour la croissance économique? Existe-t-il d’autres potentiels dans ce domaine?
Quelles perspectives de croissance offrirait une ouverture
unilatérale des marchés? En quoi l’accès aux biens intermédiaires internationaux est-il important pour la croissance
économique?
Quelle importance revêt l’abondance de l’épargne en
Suisse pour la croissance économique et la résilience de
l’économie? Dans quelle mesure les entrées de capitaux
exercent-elles une action procyclique et quelles sont leurs
46 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
21_Busch.indd 46
23.09.2014 16:02:12
conséquences macroéconomiques dans notre pays? Peuton vraiment qualifier la Suisse de «havre de paix» pour le
capital-investissement?
e) Qualité de la croissance / répartition
En quoi la dimension spatiale est-elle importante pour la
croissance économique et pour l’évolution de la structure
sectorielle en Suisse? Existe-t-il des incitations négatives, par
exemple une imputation des coûts d’utilisation de l’infrastructure, qui ne serait pas conforme au principe de causalité?
Existe-t-il des incitations fiscales qui favorisent la répartition
territoriale des lieux de travail, l’extension des zones d’habitation ou le mitage du territoire? Le cas échéant, quelles sont
leurs implications pour le stock de capital et pour l’emploi?
Comment la valeur ajoutée des branches et leur productivité
se modifient-elles en Suisse, si l’on tient compte des effets
externes dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et
des transports? Comment peut-on, à cet égard, prendre également en considération les biens intermédiaires importés?
Quels ont été les effets distributifs de la croissance durant la
dernière décennie en Suisse? Peut-on prévoir, sur la base d’un
bilan intergénérationnel, quels engagements implicites non
couverts seront à la charge des générations futures en raison
de la politique économique actuelle? Par quels canaux et dans
quelle mesure cela peut-il affecter la croissance?
Quelle importance revêt la situation sur le marché du logement et de l’immobilier pour le bien-être et la croissance en
Suisse, notamment en comparaison internationale? Quels sont
globalement les objectifs et l’impact économique des différentes réglementations qui influencent ce marché, au niveau
de la Confédération, des cantons et des communes? Quelle est
l’élasticité de l’offre de logements en Suisse, en comparaison
internationale, et quel rôle joue la réglementation à cet égard?
Critères de sélection
Le rapport qualité-prix est l’élément déterminant pour l’attribution des projets. En ce qui concerne les prestations fournies,
la sélection des études se fera sur la base des critères suivants,
qui revêtent tous une importance égale:
– pertinence et qualité de l’axe de recherche proposé;
– pertinence de la méthodologie choisie;
– pertinence des données prévues dans le cadre de l’enquête;
– qualification de l’équipe de recherche prévue.
Le mandant se réserve le droit de contacter les soumissionnaires après réception du dossier pour clarifier le contenu de
ce dernier ou à des fins de coordination.
Les soumissions doivent être envoyées d’ici au 21 novembre
2014 à l’adresse suivante:
Secrétariat d’État à l’économie SECO
Direction de la politique économique, DPWW
Holzikofenweg 36
3003 Berne
Simon Jäggi ([email protected]) et Christian Busch
([email protected]) se tiennent à votre disposition
pour toute question de fond relative à cet appel d’offres.
Offres
Les offres doivent préciser auxquels de ces thèmes (a, b, c,
d ou e) l’étude entend contribuer. Les questions posées cidessus servent à orienter la définition du contenu, mais il est
possible d’y ajouter d’autres thèmes. Les offres doivent comporter une description précise de la problématique à traiter,
en se basant dans une large mesure sur la littérature scientifique existante.
Les offres doivent, en outre, inclure une description de la méthodologie et des données retenues, la qualification des intervenants (direction de recherche, chercheurs), la planification
des étapes de recherche, ainsi qu’un récapitulatif détaillé des
coûts par phase de projet et par type de dépenses (honoraires,
travaux administratifs, frais de déplacement ou autres). Les
études seront publiées à la fin du troisième trimestre 2015.
Une enveloppe totale de 500 000 francs est disponible pour
leur réalisation. Les mandats comprennent, outre la réalisation d’une recherche satisfaisant aux critères scientifiques, la
rédaction d’un article qui paraîtra dans la revue La Vie économique et la présentation des travaux lors d’une manifestation
publique.
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21_Busch.indd 47
23.09.2014 16:02:12
Dossier
La bonne gestion du risque de change dans
les entreprises à vocation exportatrice
Face à la hausse du franc qui a
suivi la crise financière et au
danger latent d’un relèvement
de son cours plancher face
à l’euro, l’industrie suisse a
prêté davantage attention à la
gestion du risque de change.
Deux questions lui sont particulièrement chères: quelle
est la meilleure stratégie en
la matière? comment optimiser son processus? Les résultats d’un projet de recherche
révèlent que le choix de la
stratégie dépend de la réalité
de chaque entreprise. Des
mesures simples suffisent parfois pour exploiter le potentiel d’amélioration existant.
L’introduction de l’euro a rapidement
fait croire que la gestion du risque de
change était un enjeu dont l’importance
irait en diminuant pour les entreprises
suisses. La forte revalorisation du franc
en 2010 et en 2011 est, cependant, venue
rappeler à quel point les variations du
taux de change influencent l’économie
suisse (voir graphique 1). En plus de leurs
effets bien connus sur le tourisme, elles
se font sentir dans de nombreuses entreprises industrielles. Elles se traduisent
d’abord par des risques de transaction et
de conversion. Elles modifient ensuite la
compétitivité d’une entreprise face à ses
concurrentes d’autres zones monétaires.
Le risque auquel est exposée l’entreprise
dans ce cas est d’ordre économique. Les
différents types de risque sont énumérés
dans le tableau 11.
Des stratégies pour gérer
le risque de change
Comment les entreprises peuvent-elles
se prémunir contre les effets du risque de
change? En théorie, elles peuvent choisir
entre l’une des stratégies suivantes, lesquelles sont surtout valables pour diminuer le risque de transaction (c’est le cas,
par exemple, lorsque les recettes sont en
devises)2:
1. Laisser-faire: l’entreprise ne prend aucune mesure pour contrer le risque de
change et se couvrir.
Thomas K. Birrer
Collaborateur scientifique de l’Institut für
­F inanzdienstleistungen
Zug IFZ de la Haute
école de Lucerne,
section économie, et
doctorant à la Faculté
de sciences économiques de l’université
de Bâle
Felix Schmutz
Collaborateur scientifique de l’Institut für
­F inanzdienstleistungen
Zug IFZ de la Haute école
de Lucerne, section économie, et doctorant au
séminaire d’économie de
l’université de Lucerne
2. Refus absolu de tout risque de change:
l’entreprise fait tout pour l’éviter et est
prête à renoncer à certaines affaires.
3. Ouverture intégrale immédiate récurrente: toutes les positions ouvertes en
monnaies étrangères sont couvertes immédiatement et intégralement.
4. Ouverture partielle plafonnée: le risque
de change est couvert jusqu’à un niveau
prédéfini exprimé en pourcentage.
L’entreprise accepte de s’exposer à un
risque résiduel.
5. Couverture sélective: les positions en
monnaies étrangères sont couvertes de
cas en cas. La plupart du temps, les positions couvertes sont celles où l’entreprise s’attend à une perte de change ou
pour laquelle le risque d’une absence de
couverture est trop grand. Cette stratégie repose sur des prévisions en matière
de change.
6. Maintien de positions ouvertes en monnaies étrangères dans une perspective
de gain: en appliquant cette stratégie,
l’entreprise tente de réaliser un gain en
maintenant volontairement des positions en monnaies étrangères. Pour cela,
elle maintient non seulement celles qui
résultent de ses opérations courantes,
mais crée aussi des positions supplémentaires exposées aux variations de
change.
Dans la pratique
Dans le cadre d’un projet de recherche3
mené par l’Institut für Finanzdienstleistungen Zug (IFZ) de la Haute école de
Lucerne, section économie, nous avons
analysé les stratégies qu’utilisent treize entreprises domiciliées en Suisse pour gérer
leur risque de change. Il s’agissait pour la
plupart de sociétés industrielles tournées
vers l’exportation.
Pour toutes les entreprises ayant participé à l’étude, le but premier de l’opération
est de protéger leurs activités et donc leurs
résultats opérationnels des fluctuations
de cours. Aucune d’entre elles ne cherche
à dégager un gain supplémentaire. Sur le
plan théorique, elles sont toutes d’avis qu’il
faut viser le risque zéro. En optant pour
une «couverture naturelle», elles s’efforcent
48 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 16:25:53
Dossier
Tableau 1
Typologie des risques de change
Direct
Catégorie
Indirect
Risques de transaction
Risques de conversion
Taille
Contrats en monnaies étrangères, exportations et importations à court terme
Valeurs patrimoniales, positions du bilan
en monnaies étrangères
Stratégie de croissance, capacité de
­revenu future et valeur de l’entreprise
Nature
Ex ante,
opérationnel
Ex post,
comptable
Ex ante,
stratégique
Risque monétaire
Estimation, de court à moyen terme
Mesurable précisément,
annuel
Non mesurable précisément,
prévision, à long terme
Effet
Sur le résultat
et les liquidités
Comptable, sans effet sur les liquidités
Compétitivité, effets sur le résultat et
les liquidités
Encadré 1
Le risque monétaire net
Pour calculer le risque monétaire
net d’une entreprise, il faut mettre en
regard les créances et les dettes de
même échéance en monnaies étrangères. Seule la position nette est
exposée à un risque, car les variations
des taux de change s’appliquant à des
créances et à des dettes se compensent
mutuellement a.
a Geier et al. (2011), p. 367.
Risques économiques
Source: De Filippis (2011), p. 128, et Kartheiser (2010), p. 26 / La Vie économique
de faire en sorte que la production et la
vente aient lieu dans la même zone monétaire ou dans la même monnaie. Cette
stratégie est perçue comme de loin la plus
efficace à long terme pour gérer ce type de
risque, même si elle est difficile à réaliser
parfaitement. Quant au risque de conversion, les entreprises l’acceptent sciemment
parce qu’il n’a aucune influence sur les
liquidités. Par conséquent, dans la plupart
des cas examinés, elles renoncent à le gérer
spécifiquement.
La gestion du risque de transaction est
très hétérogène. De nombreuses entreprises appliquent simultanément plusieurs
des stratégies exposées ci-dessus. Il ressort des différents cas que la structure de
la marche opérationnelle de l’entreprise
exerce une influence significative sur la
gestion du risque de change. Le niveau
de précision des flux de trésorerie, par
exemple, joue un rôle central. Si les prévisions en termes de liquidités sont très
précises, une grande partie du risque de
change peut être couverte. La situation financière et la capacité de risque de l’entreprise ont aussi leur importance: les sociétés
qui se trouvent dans une situation tendue
en matière de revenu et faiblement dotées
en capital ont tendance à opter pour des
stratégies comportant le moins de risques
possible. La stratégie peut également être
influencée par le propriétaire. Si celui-ci
exige que le résultat de l’entreprise varie
aussi faiblement que possible, le risque de
change tend à être diminué, voire si possible éliminé. Enfin, des facteurs externes,
tels que la situation sur le marché et la
concurrence, exercent une influence sur le
choix de la stratégie.
En résumé, la stratégie choisie pour
gérer le risque de change dépend tant
de la structure de l’entreprise que des
préférences de ses propriétaires. Si les
variations des cours doivent peu influencer le résultat de l’entreprise, il est recommandé, après avoir épuisé les mesures
pour se prémunir contre le risque, d’opter
pour une couverture complète et immédiate pendant une période définie.
Utilité d’un processus
bien structuré
Une fois qu’elle a choisi les grandes
lignes de sa stratégie, l’entreprise doit la
mettre en œuvre. Dans les ouvrages consacrés à ce sujet, les auteurs recommandent
une approche itérative en trois étapes: (a)
une analyse du risque, (b) sa planification
et son pilotage et (c) son suivi («controlling»)4. Un tel processus est représenté
schématiquement dans le graphique 2.
Durant la phase d’analyse, l’entreprise
établit une liste des risques existants. Les
filiales ou les responsables de projets communiquent les flux de trésorerie escomptés à un service central qui peut être la
trésorerie du groupe dans les moyennes
ou les grandes entreprises. Les données
du contrôle de gestion ou de la comptabilité peuvent aussi être utilisées. Les
risques probables sont ensuite agrégés,
puis convertis en valeur monétaire nette.
Le succès de ce type de gestion dépend de
la qualité de l’analyse. Les entreprises examinées y attachent d’ailleurs une grande
importance. Dans l’ensemble, elles accomplissent un grand travail pour collecter les
informations pertinentes dans les filiales et
pour que la qualité des données soit élevée.
Si le calcul du risque monétaire net
(voir encadré 1) livre une base d’information suffisamment précise, la stratégie
choisie doit s’appliquer lors de la phase de
planification et de pilotage. Cette dernière
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23.09.2014 16:25:54
Dossier
nécessite le plus souvent un dispositif de
couverture. Il s’agit, dès lors, de savoir qui
en endosse la compétence. Celle-ci peut se
situer au niveau des filiales, dans un service centralisé de la trésorerie du groupe
ou dans une instance ad hoc. Les entreprises ayant fait l’objet de l’étude préconisent une centralisation des compétences
de décision.
La dernière étape du processus est le
suivi du risque. Elle demande en particulier d’enregistrer les effets des variations
de change. Des comptes rendus réguliers à
la direction de l’entreprise peuvent mettre
en évidence les conséquences de la stratégie choisie et améliorer la sensibilisation
aux risques monétaires.
Graphique 1
Indice du cours réel du franc, 1999 – 2014
Valeurs mensuelles depuis 1999, janvier 1999 = 100
Cours réel CHF/EUR
Cours réel CHF/Yen
Cours réel CHF/USD
180
160
140
120
100
Possibilités d’optimisation dans
le pilotage du risque de change
80
14
20
13
20
12
20
11
20
10
20
09
20
08
20
07
20
06
20
05
20
04
20
03
20
02
20
01
20
00
20
19
99
60
Source: BNS / La Vie économique
Encadré 2
Bibliographie
–Birrer Thomas K., Management von Währungsrisiken – Fallstudien exportorientierter
Schweizer Nicht- Finanzunternehmen, Working Paper, mai 2014.
–Brunner Marko, «Das Economic Exposure
deutscher Unternehmungen», Europäische
Hochschulschriften, Reihe V, 2003.
–Diederichs Marc, Risikomanagement und
Risikocontrolling: Risikocontrolling – ein
integrierter Bestandteil einer modernen
Risikomanagement-Konzeption, 2012.
–Denk Robert, Exner-Merkelt Karin et Ruthner Raoul, Corporate Risk Management:
Unternehmensweites Risikomanagement als
Führungsaufgabe, 2008.
–De Filippis Fernando, Währungsrisikomanagement in kleinen und mittleren Unternehmen, 1re éd., 2011, Gabler Research.
–Glaum Martin, «Foreign-Exchange-Risk Management in German Non-Financial Corporations: An Empirical Analysis», dans Michael
Frenkel et al. (éd.), Risk Management, 2005.
–Gleissner Werner, Grundlagen des Risikomanagements im Unternehmen: Controlling,
Unternehmensstrategie und wertorientiertes
Management, 2011.
–Kartheiser Ted, Strategisches Währungsund Zinsrisikomanagement: Die Verknüpfung
von Währungs- und Zinsrisikomanagement
mit der Beschaffungs- und der Preispolitik,
um die unternehmerische Wettbewerbsfähigkeit zu steigern, 2010.
–Kobe Carmen et Lehner Patrick, «Integration des Enterprise-Risk-Managements im
Innovationsprozess», dans Gassmann Oliver et Kobe Carmen (éd.), Management von
Innovation und Risiko, 2006, pp. 71–100.
–Geier Christian, Müller Jacob, Lerchl
Thomas, Ranzenhofer Elisabeth et Sitta
Matthias, «Lehre und Forschung am
­Institut für BWL des Aussenhandels», dans
Puck Jonas F., Leitl Christoph et Moser
Reinhard (éd.), Aussenhandel im Wandel.
­Festschrift zum 60. Geburtstag von Reinhard Moser, 2011.
–Stocker Klaus, Management internationaler
Finanz- und Währungsrisiken: Mit Übungen
und Lösungen, 2013.
–Wolf Klaus, Risikomanagement im Kontext
der wertorientierten Unternehmensführung,
2003.
Les processus mis en place dans les
entreprises ne coïncident que partiellement avec le schéma théorique idéal décrit
ci-dessus. Toute une série de possibilités
d’optimisation existent:
1.L’entreprise peut réduire le risque ­d ’erreur
en diminuant les interventions manuelles
dans la mise à jour périodique de la base de
données. Il est important de veiller à cet aspect, dans la mesure où l’analyse du risque
est centrale pour tout le processus qui suit.
2.De nombreuses entreprises ne disposent
pas d’une liste exhaustive et régulièrement mise à jour de leur exposition
au risque de change. Il arrive que des
couples de devises, des clauses contractuelles ou des offres en suspens ne soient
pas pris en compte. Le calcul du risque
monétaire net est lacunaire, de sorte que
son pilotage devient aléatoire.
3.Quelques-unes des entreprises étudiées
décèlent un potentiel d’amélioration au
niveau des règlements internes, soit parce
que ces directives font encore défaut, soit
parce qu’elles sont incomplètes, contradictoires ou ne correspondent pas à la
stratégie de gestion du risque effectivement poursuivie. Il est recommandé de
formuler précisément les tâches, les responsabilités et les compétences des instances concernées, afin de définir et de
contrôler la qualité du processus.
4.Certaines entreprises pourraient établir
une distinction entre les produits et les
projets. Si les liquidités générées par les
projets sont planifiables, celles issues
des produits ne le sont pas. Il pourrait
donc être indiqué de prévoir des couvertures séparées.
5. Les entreprises qui ne le font pas encore devraient songer à recourir aux
50 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Dossier
Graphique 2
Schéma d’un processus de gestion du risque
Instance/Département
Étapes du processus
CA
Choix de la stratégie de gestion du risque en fonction des objectifs de l’entreprise et des objectifs de gestion du risque.
Formulation de directives et prise de décisions stratégiques compte tenu des aspects monétaires.
Quelques dirigeants siègent évent. au sein d’un comité monétaire existant
Direction générale
Comité monétaire
Décisions de couverture,
évent. selon règles
ou au cas par cas selon
produits/projets et/ou
selon monnaie
Agrégation de
l’exposition
«Group Treasury»
«Controlling/
Accounting»
Données planifiées
Filiales/resp. projet
Données planifiées,
y c. clauses devise et
offres
«Treasury Reporting»
Comptabilisation,
évent. mise en conformité avec IAS 39
Analyses, réévaluation couvertures
Codécision, modifications structurelles
Analyse du risque
Remarque: l’abréviation STP signifie «Straight-ThroughProcessing» et signifie la mise en réseau avec d’autres
systèmes, p. ex. celui de la comptabilité. L’IAS 39, qui
fait partie des normes IFRS, contient des règles pour
évaluer les valeurs patrimoniales financières, les
engagements financiers et quelques contrats portant
sur l’achat ou la vente de positions non financières.
Les règles du «Hedge Accounting» ont une importance
particulière.
«Hedges» internes &
externes sur plateforme, STP
Communication
chiffres définitifs
Planification et pilotage du risque
plateformes de négoce de devises.
Comme le montrent les cas étudiés,
celles-ci permettent non seulement
d’obtenir des cours avantageux, mais
aussi de gagner du temps. Ces avantages
se matérialisent en particulier quand
la plateforme est mise en réseau avec
d’autres systèmes pour aboutir à un
traitement pleinement intégré. De tels
systèmes permettent, en outre, d’améliorer la traçabilité des processus.
Suivi du risque
Source: Wolf (2003), p. 51, Kobe et Lehner (2006), p. 72,
et de Filippis (2011), p. 131 / La Vie économique
nous dira si les firmes industrielles suisses
sont bien armées pour affronter les turbulences que ne manquera pas de subir le
■
marché des changes.
Des enteprises bien armées
contre des risques futurs?
1 Pour une présentation détaillée des différents types
de risque, voir par exemple Kartheiser (2010), pp.
22–26, et Filippis (2011), pp. 122–128.
2 La liste a été établie à partir des stratégies publiées
dans Brunner (2003), pp. 105–106, Glaum (2005),
pp. 545–546 et Stocker (2013), pp. 341–343.
3 Le projet, mené en collaboration avec vingt partenaires de l’économie, est cofinancé par la Commission pour la technologie et l’innovation (CTI) de la
Confédération.
3 À ce sujet, voir par exemple Denk, Exner-Merkelt et
Ruthner (2008), Gleissner (2011) ou encore Diederichs (2012).
En résumé, on constate que la gestion
optimale du risque de change est tributaire de divers facteurs. Outre les caractéristiques et la structure des opérations
propres à chaque entreprise, les préférences et les avis des responsables jouent
un rôle important. La mise en œuvre de la
stratégie devrait se dérouler dans le cadre
d’un processus bien défini où les compétences sont clairement attribuées. Un
potentiel d’amélioration existe principalement en ce qui concerne la base de données utilisée et la liste des risques qu’elle
sert à établir. La forme de gestion appliquée dans la plupart des cas est cependant
bien adaptée, d’un point de vue organisationnel, à la réalité de l’entreprise. L’avenir
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23.09.2014 16:25:54
Dossier
Le franc suisse, une valeur refuge?
Un placement financier considé­ré comme une «valeur refuge»
offre aux investisseurs une
­garantie contre les risques globaux, puisque c’est précisément
en temps de crise qu’il prend
de la valeur. Le taux de change
bilatéral du franc face à de
­nombreuses monnaies ­présente
souvent cette caractéristique.
On a pu le voir ­v is-à-vis de l’euro
pendant les turbulences traversées par ­la finance mondiale
en 2007/08, puis lors de la crise
des dettes souveraines. Cette
caractéristique ne vaut, toutefois, pas pour tous les taux de
change ­bilatéraux du franc et
elle varie avec le temps.
L’appréciation massive du franc vis-à-vis de l’euro a contraint la BNS à adopter des mesures non conventionnelles,
comme ses interventions sur le marché des devises. Le 6 septembre 2011, elle fixait un cours plancher de
Photo: Keystone
1,20 franc pour un euro.
La crise des dettes souveraines a fortement valorisé le franc par rapport à l’euro1.
L’appréciation du franc ne s’explique pas
seulement par des facteurs macroéconomiques, comme les différentiels de taux
d’intérêt, de taux d’inflation ou de croissance du PIB. C’est ce qui a contraint la
Banque nationale suisse (BNS) à adopter
des mesures non conventionnelles, comme
ses interventions sur le marché des devises.
Le 6 septembre 2011, elle fixait un cours
plancher de l’euro face au franc.
Christian Grisse
Économiste senior,
Analyses de politique
monétaire, Banque nationale suisse, Zurich
Thomas Nitschka
Économiste senior,
­Analyses de politique
monétaire, Banque nationale suisse, Zurich
Outre les facteurs économiques, on invoque d’habitude le rôle de valeur refuge
joué par le franc en temps de crise. Un
placement doté d’une telle propriété prend
de la valeur lorsque les risques globaux se
matérialisent. La propriété de valeur refuge
se révèle en temps de crise. Ranaldo et
Söderlind (2010) ont, par exemple, montré
sur la base de données à haute fréquence
que le franc tend à progresser sur les marchés lors d’événements critiques à l’échelle
mondiale.
Nous nous appuyons sur les nouvelles
méthodes économétriques de Müller et Petalas (2010) pour déterminer et visualiser
une éventuelle variabilité dans le temps des
coefficients de régression, qui lie le rendement produit par le taux de change à l’évaluation du risque2 . Cela permet de mettre
en évidence les phases pendant lesquelles
notre monnaie est apparue comme une
valeur refuge sur le marché des changes.
En d’autres termes, l’objectif consiste à reconnaître les périodes au cours desquelles
le franc s’est valorisé par rapport à d’autres
52 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Dossier
Graphique 1
Effet d’une hausse de 1% de l’indice VIX sur les variations mensuelles nominales du franc, en %,
par rapport à diverses monnaies
AUD
0.1
EUR
NZD
En %
0
–0.1
–0.2
–0.3
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
JPY
0.3
USD
En %
0.2
0.1
0
–0.1
–0.2
–0.3
1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Source: Grisse, Nitschka / La Vie économique
monnaies, en raison de l’aversion au risque
et de l’incertitude qui dominaient. Notre
analyse se limite à l’intervalle janvier
1990–août 2011, car les variations de taux
de change liées à l’appréciation des risques
présentent des coefficients de régression
moins probants depuis l’introduction du
cours plancher vis-à-vis de l’euro.
Comment reconnaît-on
une valeur refuge?
L’analyse de la sensibilité des variations
de change au risque pose un problème
fondamental: quels sont les éléments qui
importent lors d’une évaluation risque/
rendement menée par l’investisseur? Cette
question est particulièrement importante
pour le marché des devises, car la méthode
standard d’évaluation des actions ou des
placements n’est guère adaptée aux variations et aux rendements des taux de change3.
Nous suivons donc Verdelhan (2012) qui
modifie l’approche de Lustig et al. (2011)
pour l’évaluation des opérations de portage ou «carry trades» 4 . Il propose deux
facteurs de risque, directement tirés des
données issues des taux de change. Le premier est la dynamique propre du franc, qui
correspond en principe à la moyenne de
toutes les variations de change en francs,
indépendamment des devises considérées.
Le second est censé exprimer explicitement
le risque global. Il peut être déterminé
directement à partir du taux de change
par des méthodes statistiques, comme
l’analyse en composantes principales. Ce
procédé est toutefois peu intuitif, de sorte
que pour le choix d’un facteur de risque
global, nous nous référons à Rey (2013) et
choisissons les variations de l’indice VIX 5.
Cet indice apparaît, de fait, fortement corrélé aux fluctuations cycliques, à l’échelle
mondiale, des flux de capitaux et des crédits. Une hausse du VIX correspond à une
augmentation de l’insécurité et de l’aversion au risque 6.
Dans l’analyse empirique, nous régressons les rendements issus des cours du
change en francs (variations de cours) à ces
deux facteurs de risque. L’état de valeur refuge devrait se refléter dans les coefficients
de régression à l’égard des variations du
VIX. Si le coefficient est négatif, cela signifie que le franc suisse se valorise vis-à-vis
de la devise considérée quand l’insécurité
et l’aversion au risque augmentent. Une telle
situation traduit donc l’état de valeur refuge
de notre monnaie. Si, en revanche, le coefficient est positif, le franc s’affaiblit à l’égard
de l’autre monnaie et ne constitue pas une
valeur refuge par rapport à elle.
Quand et par rapport
à quelles devises?
Notre analyse se déroule en deux temps.
Nous exprimons tout d’abord la sensibilité moyenne des différents cours du franc
vis-à-vis des variations du VIX. Cette première étape met en évidence les devises à
l’égard desquelles le franc constitue généralement une valeur refuge. Dans un deuxième temps, nous appliquons la méthode
de Müller et Petalas (2010) pour observer
d’éventuelles variations dans le temps de
ces sensibilités. Lorsqu’il y en a, nous pouvons préciser les périodes et l’ampleur du
phénomène. Cette étape permet de distinguer les intervalles de temps durant lesquelles le caractère de valeur refuge a été
particulièrement prononcé.
La première phase de l’analyse montre
que, dans notre période d’échantillonnage, le cours du franc réagit en général de
façon relativement faible aux variations du
VIX. En moyenne, lorsque ce dernier évolue de 1%, le taux de change fluctue dans
une marge qui se situe entre 0,02 et 0,03%.
Dans la période étudiée, le franc s’est valorisé – en même temps que la VIX augmentait – par rapport à des monnaies telles
que le dollar australien, le rand sud-africain, mais aussi l’euro. Il s’est, par contre,
53 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
23_Grisse_Nitschka.indd 53
23.09.2014 16:25:46
Dossier
déprécié par rapport au yen et au dollar US
lorsque l’incertitude et l’aversion au risque
– mesurées au VIX – ont progressé.
Ces sensibilités moyennes donnent une
première idée des rapports entre le rendement des taux de change et les variations du VIX. Elles ne sont, toutefois, que
partiellement pertinentes pour cerner ce
qui fait du franc une valeur refuge. Par
exemple, la sensibilité négative aux variations du VIX du cours franc-dollar australien n’est pas forcément un signe de valeur
refuge. Elle peut généralement résulter
d’une opération de portage d’investisseurs
s’endettant en francs (afin de tirer profit
de taux d’intérêt relativement faibles) pour
financer des placements nettement mieux
rémunérés, en l’occurrence en dollars
australiens.
D’autres monnaies sont
aussi des valeurs refuges
En résumé, notre analyse montre que
le franc a le caractère d’une valeur refuge
par rapport à de nombreuses devises: il
s’apprécie lorsque l’aversion au risque et
l’incertitude grandissent. Nous constatons,
toutefois, que ce caractère est encore plus
prononcé pour le cours des grandes zones
monétaires, comme celui du yen ou du dol■
lar US.
Sensibilité accrue du franc
lors de la crise financière
Bibliographie
–Müller U.K. et Petalas P., «Efficient
Estimation of the Parameter Path
in Unstable Time Series Models»,
Review of Economic Studies, 77, 2010,
pp. 1508–1539.
–Grisse C. et Nitschka T., On Financial
Risk and the Safe Haven Characteristics of Swiss Franc Exchange Rates,
SNB Working Paper, 2013-4.
–Ranaldo A. et Söderlind P., «Safe
Haven Currencies», Review of Finance,
14, 2010, pp. 385–407.
–Verdelhan A., The Share of Systematic
Risk in Bilateral Exchange Rates, Working Paper MIT, 2012, Sloan & NBER.
–Lustig H., Roussanov N. et Verdelhan
A., «Common Risk Factors in Currency Markets», Review of Financial
Studies, 24, 2011, pp. 3731–3777.
–Rey H., Dilemma Not Trilemma: The
Global Financial Cycle and Monetary
Policy Independence, Paper presented
at Jackson Hole Symposium, août
2013.
1 Au cours des trois années qui ont précédé l’introduction du taux plancher par rapport à l’euro, le
franc suisse avait déjà augmenté de près de 40% par
rapport à la monnaie européenne.
2 Les considérations ci-dessous s’appuient sur les résultats de Grisse et Nitschka (2013).
3 Burnside et al. (2011).
4 Ces opérations consistent généralement à acheter
de la devise d’un pays à taux d’intérêt élevé avec
des crédits contractés dans un pays à faible taux
d’intérêt.
5 L’indicateur VIX évalue sur une période de trente
jours à venir les variations de l’indice boursier américain S&P 500 (volatilité implicite). Il est publié
par la Bourse de Chicago spécialisée dans les
contrats d’options (CBOE).
6 Lustig et al. (2011) montrent que leur mesure du
risque global sur le marché des devises est corrélée
positivement, de façon très nette, à des variations
du VIX.
fruitcake.ch
Encadré 1
Le second volet de notre analyse vise précisément à déterminer si les coefficients de
régression par rapport au VIX varient dans
le temps. Le graphique 1 montre que lors de
la crise financière mondiale de 2007/09, la
sensibilité du franc à l’égard d’autres monnaies a été nettement plus forte – de trois à
cinq fois – que les valeurs moyennes ne le
laissent supposer.
Ce même graphique indique que le
franc a été une valeur refuge par rapport
à l’euro pendant la crise financière mondiale et celle des dettes souveraines. On
observe, toutefois, que la progression du
VIX s’est accompagnée d’une valorisation
générale encore plus forte du dollar US ou
du yen pendant la crise financière mondiale. Les coefficients sont positifs pour
les cours du franc correspondants. Dès
lors que le dollar US constitue la monnaie
de réserve internationale et que de nombreuses banques internationales avaient
besoin de liquidités libellées dans cette
monnaie pendant la crise, une telle observation n’est pas surprenante. Cela signifie
toutefois que la qualité de valeur refuge est
à considérer avec nuance, puisqu’elle peut
fluctuer dans le temps. L’évolution de la
sensibilité du franc par rapport au yen est
à cet égard éloquente. Durant la crise asiatique de 1997/98, le VIX avait augmenté.
Le coefficient de régression révèle que sa
progression s’est traduite par l’appréciation
du franc à l’égard du yen, ce qui est bien
naturel puisque le Japon a été directement
touché par cette crise. En revanche, on a
observé le phénomène inverse pendant la
crise financière mondiale et celle des dettes
souveraines dans la zone euro.
54 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 16:25:49
Les chiffres-clès de l’économie
Sommaire
58
A
Survol international
61
B
Données économiques
suisses
61 B 1
64 B 2
65 B 3
69 B 4
72 B 5
74 B 6
77 B 7
79 B 8
84 B 9
85 B 10
86 B 11
89 B 12
92 B 13
93 B 14
95 B 15
96 B 16
98 B 17
Comptabilité nationale
Production
Économie extérieure
Marchés monétaire et financier,
marché des changes
Prix
Finances publiques
Population
Marché du travail
Durée du travail
Salaires
Assurances sociales
Formation
Recherche et développement
Structure des établissements
et des entreprises
Commerce de détail,
consommation
Tourisme
Cantons
00
1
100
Index
Liste des abréviations
Informations statistiques complémentaires
–En ce qui concerne la statistique du chômage, voir
les publications mensuelles du SECO sur la situation
sur le marché du travail; commande: tél. 031/322 28
64, [email protected]
Voir aussi la brochure annuelle Le chômage en Suisse
(commande: tél. 032/713 60 60, [email protected]).
–En ce qui concerne la statistique sur les marchés
monétaires et financiers ainsi que le marché des
­changes, voir aussi les Bulletins mensuels de statistiques économiques et les Bulletins trimestriels de
la Banque nationale suisse; commande: 044/631 32
84, [email protected].
–Les jours de publication des nouveaux résultats statis­
tiques suisses sont annoncés un trimestre à l’avance
dans le Dissemination Standards Bulletin Board du
Fonds monétaire international, qui peut être consulté
à l’adresse Internet http://dsbb.imf.org.
Explications
–Les chiffres sont mis à jour au fur et à mesure. Les
don­nées révisées ne sont pas signalées spécifiquement
en tant que telles.
–Les chiffres provisoires, les estimations et les prévisions sont en revanche mentionnés dans des notes
ad hoc en bas de tableaux.
–Valeurs arrondies: dans le cas de nombres relatifs
(pourcentages, moyennes, valeurs par tête, etc.),
chacune des valeurs figurant dans un tableau donné
est en général arrondie. Dès lors, leur somme n’est
pas forcément égale à 100% ou au total mentionné.
Légende des signes:
La donnée correspondante n’existe pas (donnée
–
absolument nulle).
0 0,0Valeur inférieure à la moitié de la plus petite
unité exprimée.
( ) En vertu de la protection des données, les chiffres
ne peuvent être mentionnés.
... Donnée non disponible, inconcevable ou non
publiée pour des raisons statistiques.
57 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x001_Inhaltsverzeichnis.indd 57
23.09.2014 11:43:47
Les chiffres-clès de l’économie
A Survol international
A1
Produit intérieur brut
Valeur nominale en milliards
Variation réelle en % par rapport à la période précédente
2010
2011
2012
2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
Suisse
CHF
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1.8
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0.6
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0.5
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4.0
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0.4
0.1
0.8
0.3
0.4
0.7
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2060
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2.1
0.3
0.3
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0.0
Italie
EUR
1560
1.7
0.4
–2.4
–1.9
–0.3
–0.1
0.1
–0.1
–0.2
Grande-Bretagne
GBP
1613
1.7
1.1
0.3
1.7
0.7
0.8
0.7
0.8
0.8
Zone euro
EUR
9577
2.0
1.6
–0.7
–0.4
0.3
0.1
0.3
0.2
0.0
États-Unis
USD
168002)
2.5
1.6
2.3
2.2
0.4
1.1
0.9
–0.5
1.0
Japon
JPY
4783682)
4.7
–0.5
1.5
1.5
0.8
0.4
–0.1
1.5
–1.8
OCDE
USD
472052)
3.0
1.9
1.3
1.4
0.5
0.7
0.5
0.2
0.4
1) 2012, chiffres provisoires.
2) Estimé.
A2
Source: OFS, SECO, OCDE
Indicateurs composites avancés
Corrigé des amplitudes
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Déc.
Janv.
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
2013
2013
2013
2013
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
2014
Suisse
100.1
100.3
100.4
100.4
100.4
100.3
100.2
100.1
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99.7
99.6
Allemagne
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100.9
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France
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100.3
100.3
Italie
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100.2
100.4
100.5
100.7
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Grande-Bretagne
100.6
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100.9
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Zone euro
100.0
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100.8
100.9
101.0
101.0
101.0
101.0
100.9
100.8
100.6
États-Unis
100.5
100.5
100.4
100.4
100.4
100.3
100.3
100.3
100.4
100.5
100.6
Japon
100.9
101.1
101.3
101.4
101.4
101.4
101.2
101.0
100.7
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OCDE
100.3
100.4
100.4
100.5
100.5
100.5
100.5
100.5
100.5
100.5
100.5
100.5
Brésil
98.9
98.9
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Chine
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Inde
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Fédération de Russie
99.1
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100.1
100.2
100.3
Source: OCDE
A3
Volume du commerce international
Exportations
Importations
En milliards de dollars US
Biens
Monde
Variation annuelle en %
En milliards de dollars US
Variation annuelle en %
2013
2008–2013
2012
2013
2013
2008–2013
2012
2013
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16.5
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2.5
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14.2
1.0
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3.4
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–0.6
91
6.9
5.4
1.0
161
12.7
8.4
128
33.7
12.5
2.9
240
30.9
5.8
8.0
1212
35.3
5.7
4.6
1229
38.7
7.7
4.6
17.1
Chine
207
41.4
4.4
9.0
329
108.3
18.8
Inde
153
42.9
–0.5
3.4
127
44.3
–3.8
1) Avec le Mexique.
2) Central American Common Market.
3) Sans secteur publique.
1.3
Source: OMC
58 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x002_Tabellenteil_A.indd 58
23.09.2014 11:44:28
A4
Les chiffres-clès de l’économie
Balance des opérations courantes
En % du PIB
Suisse
Allemagne
En milliards de dollars US
2010
2011
2012
2013
20141)
20151)
2010
2011
2012
2013
20141)
15.0
8.9
9.5
13.4
11.3
12.7
82.4
58.6
60.0
86.8
78.8
92.2
6.3
6.8
7.5
7.6
7.9
7.4
206.8
247.8
258.2
276.1
307.1
299.0
–41.3
20151)
France
–1.4
–1.8
–2.2
–1.6
–1.6
–1.4
–34.9
–50.1
–56.5
–45.0
–46.8
Italie
–3.5
–3.1
–0.5
0.6
1.2
1.3
–72.6
–67.2
–10.6
12.2
26.7
29.1
Grande-Bretagne
–2.7
–1.5
–3.8
–4.4
–3.7
–3.1
–62.0
–36.0
–94.5
–111.6
–104.6
–91.1
Zone euro
0.6
0.8
2.1
2.8
3.1
3.2
69.2
106.1
250.6
361.6
415.9
443.5
États-Unis
–3.0
–2.9
–2.7
–2.3
–2.5
–2.9
–449.5
–457.7
–440.4
–379.3
–435.8
–543.7
Japon
3.7
2.0
1.1
0.7
0.2
0.7
203.8
118.4
65.5
34.1
11.2
33.8
OCDE
–0.5
–0.6
–0.5
–0.1
0.0
0.0
–202.4
–281.3
–212.9
–27.6
–5.8
–24.7
1) Estimations et prévisions (mai 2014).
A5
Source: OCDE
Prix à la consommation
Variation en % par rapport à l’année précedente
2010
2011
2012
2013
Févr. 2014
Mars 2014
Avril 2014
Mai 2014
Juin 2014
Suisse
0.7
0.2
–0.7
–0.2
–0.1
0.0
0.0
0.2
0.0
Juillet
0.0
Allemagne
1.1
2.1
2.0
1.5
1.2
1.0
1.3
0.9
1.0
0.8
France
1.5
2.1
2.0
0.9
0.9
0.6
0.7
0.7
0.5
0.5
Italie
1.5
2.8
3.0
1.2
0.5
0.4
0.6
0.5
0.3
0.1
Grande-Bretagne
3.3
4.5
2.8
2.6
1.8
1.7
1.7
1.5
1.9
1.6
UE
2.1
3.1
2.6
1.5
0.8
0.6
0.8
0.6
0.7
0.6
1.6
3.2
2.1
1.5
1.1
1.6
2.0
2.2
2.1
2.1
Japon
États-Unis
–0.7
–0.3
0.0
0.4
1.5
1.6
3.4
3.7
3.6
3.4
OCDE
1.9
2.9
2.2
1.6
1.4
1.5
2.0
2.1
2.1
2.0
Source: OFS, BNS
A6
Taux d’intérêt
En %
2011
2012
2013
Févr. 2014
Mars 2014
Avril 2014
Mai 2014
Juin 2014
Juillet 2014
Taux d’intérêt à court terme
Suisse1)
0.12
0.07
0.02
0.02
0.02
0.02
0.01
0.01
0.02
Grande-Bretagne
0.89
0.84
0.49
0.53
0.53
0.53
0.55
0.55
0.55
0.21
Zone euro
1.39
0.57
0.22
0.29
0.31
0.33
0.32
0.24
États-Unis
0.30
0.28
…
…
…
…
…
…
…
Japon
0.33
0.33
0.24
0.21
0.21
0.21
0.21
0.21
0.21
Taux d’intérêt à long terme
Suisse1)
1.47
0.65
0.95
0.95
0.95
0.86
0.77
0.71
0.62
Grande-Bretagne
3.12
1.91
2.45
2.96
2.81
2.74
2.69
2.91
2.83
Zone euro
4.31
3.05
3.01
3.09
2.89
2.61
2.55
2.28
2.16
États-Unis
2.79
1.80
2.35
2.71
2.72
2.71
2.56
2.60
2.54
Japon1)
1.10
0.84
0.69
0.59
0.61
0.61
0.57
0.54
A7
0.53
Source: OCDE
1) Fin d’année ou fin de mois.
Taux de change
Cours des devises, marché interbancaires (cours acheteur, à 11 h)
Cours des devises1)
Janv.
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
2010
2011
2012
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
2014
CHF/USD
1 USD
1.04
0.89
0.94
0.93
0.90
0.89
0.88
0.88
0.89
0.90
0.90
CHF/GBP
1 GBP
1.61
1.42
1.49
1.45
1.49
1.48
1.46
1.48
1.50
1.51
1.53
CHF/JPY
100 JPY
1.19
1.11
1.18
0.95
0.87
0.88
0.86
0.86
0.87
0.88
0.88
CHF/EUR
1 EUR
1.38
1.23
1.21
1.23
1.23
1.22
1.22
1.22
1.22
1.22
1.22
Indices réels et nominaux du cours du franc2)
Indice
105.9
116.3
112.5
110.7
111.4
112.0
112.8
112.3
112.1
111.8
111.7
Allemagne
Indice
108.7
119.6
119.1
114.7
113.9
114.4
114.9
115.0
115.3
115.5
115.8
France
Indice
106.6
117.2
116.9
113.2
113.0
113.4
113.6
113.6
113.8
114.0
114.2
Italie
Indice
101.0
110.3
108.8
105.0
104.3
105.4
106.0
105.7
106.0
106.2
106.3
Grande-Bretagne
Indice
126.2
137.1
126.6
126.3
121.9
122.1
123.5
122.1
120.9
119.5
118.2
États-Unis
Indice
111.3
127.1
117.0
116.4
118.4
119.3
120.7
120.3
119.9
118.8
118.2
Japon
Indice
118.7
127.4
119.7
147.2
159.6
158.2
161.2
158.1
156.4
155.4
154.0
Indice
122.4
138.1
137.7
144.0
140.5
141.7
142.8
142.2
141.6
141.2
141.3
Réel total
Nominal total
1) Moyennes annuelles et mensuelles.
2) Par rapport à 40 partenaires commerciaux. Pour la révision des indices du cours du franc, voir Bulletin trimestriel 3/2001 de la BNS.
Janvier 1999 = indice 100.
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
59 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 11:44:28
Les chiffres-clès de l’économie
A8
Population
En millions
Variation en % par rapport à l’année précédente
1960
1970
1980
1990
2000
2010
2012
2006
2007
2008
2009
2010
2012
5.3
6.2
6.3
6.7
7.2
7.9
8.01)
1.5
1.1
1.4
1.1
1.1
1.1
Allemagne2)
55.6
60.7
61.6
63.3
82.2
81.7
81.9
–0.1
–0.1
–0.1
–0.3
–0.2
0.2
France
45.5
50.8
53.9
56.7
59.1
63.0
63.5
0.7
0.6
0.5
0.6
0.5
0.4
Italie
50.2
53.7
56.4
56.7
57.2
60.1
59.5
0.5
0.8
0.8
0.7
0.5
–1.3
Suisse
Grande-Bretagne
52.4
55.6
56.0
57.2
58.9
61.3
63.7
0.6
0.6
0.7
–0.8
0.7
3.1
UE3)
280.2
303.3
317.9
348.0
465.9
493.7
502.4
1.2
0.4
0.4
0.3
0.8
1.5
États-Unis
180.7
205.1
227.7
250.0
282.2
309.1
313.9
0.9
1.0
0.9
1.0
0.7
0.7
93.3
103.7
116.8
123.6
126.9
127.1
127.5
0.0
0.0
–0.1
–0.1
–0.3
–0.2
Japon
OCDE
Monde4)
640.8
715.1
780.5
1025.3
1128.4
1235.5
1252.1
0.7
0.7
0.8
0.5
1.2
0.6
3019.0
3693.0
4450.0
5266.4
6124.1
6896.0
7080.1
1.2
1.2
1.2
1.2
1.0
1.1
1) 31 décembre.
2) Avec les nouveaux «Bundesländer» à partir de 1990.
3) UE15 à partir de 1995, UE25 à partir du 1er mai 2004, UE27 à partir du 1er janvier 2007.
A9
Source: OFS, OCDE, ONU
Emploi
Actifs occupés
En %1) Variation en % par rapport à l’année précédente
En millions
2012
2012
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
4.8
79.4
2.4
2.5
2.0
0.6
0.7
2.5
1.5
Allemagne
40.1
72.8
2.0
2.2
1.8
–0.2
–0.2
2.7
0.7
France
26.5
63.9
1.0
1.4
0.6
–0.4
–2.0
0.3
2.7
Italie
22.9
57.6
1.9
1.0
0.8
–1.6
–0.7
0.4
–0.3
Grande-Bretagne
29.4
70.9
0.9
0.7
0.7
–1.7
0.3
0.4
0.9
…
…
2.0
1.9
1.0
–1.7
–0.5
0.3
…
143.9
67.1
1.9
1.1
–0.5
–3.8
–0.6
0.6
2.9
Japon
…
…
0.4
0.5
–0.4
–1.6
–0.4
–4.5
…
OCDE
…
…
1.8
1.5
0.6
–1.8
0.1
2.9
…
Suisse
UE
États-Unis
1) Actifs occupés en % de la population résidante en âge de travailler. A 10
Source: OFS, OCDE
Chômage
Chômeurs
Taux de chômage
en milliers
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
2012
2010
2011
2012
2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
2014
2014
2014
2014
2014
2014
Suisse
1361)
3.5
2.8
2.9
3.2
3.0
3.0
3.3
3.4
2.9
3.5
3.3
3.2
3.0
2.9
2.9
Allemagne
2314
7.1
6.0
5.5
5.3
5.3
5.3
5.2
5.2
5.0
5.2
5.1
5.1
5.0
5.0
4.9
France
2677
9.7
9.2
9.8
10.3
10.3
10.3
10.2
10.2
10.2
10.2
10.2
10.1
10.2
10.2
10.3
Italie
2744
8.4
8.4
10.7
12.2
12.1
12.3
12.5
12.5
12.5
12.6
12.4
12.5
12.6
12.3
12.6
Grande-Bretagne
2519
7.8
8.0
7.9
7.5
7.7
7.5
7.1
6.7
…
6.7
6.5
6.4
6.4
…
…
Zone euro
17882
10.2
10.1
11.3
12.0
12.0
12.0
11.9
11.7
11.6
11.7
11.7
11.6
11.6
11.5
11.5
États-Unis
12506
9.6
9.0
8.1
7.4
7.5
7.2
7.0
6.7
6.2
6.7
6.7
6.3
6.3
6.1
6.2
2850
5.1
4.6
4.4
4.0
4.0
4.0
3.9
3.6
3.6
3.6
3.6
3.6
3.5
3.7
3.8
472762)
8.3
7.9
7.9
7.9
8.0
7.9
7.7
7.5
7.4
7.6
7.5
7.4
7.4
7.3
7.4
Japon
OCDE
1) 2013, moyenne annuelle.
2) 2011.
A 11
Source: SECO, OCDE
Dépenses intérieures brutes de R&D
Suisse
Allemagne
En % du PIB
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
...
2.82
...
...
...
2.87
...
...
...
2012
3.13
2.54
2.50
2.51
2.54
2.53
2.69
2.82
2.80
2.89
2.98
France
2.18
2.16
2.11
2.11
2.08
2.12
2.27
2.24
2.25
2.29
Italie
1.10
1.09
1.09
1.13
1.17
1.21
1.26
1.26
1.25
1.27
Grande-Bretagne
1.73
1.67
1.70
1.72
1.75
1.75
1.82
1.77
1.78
1.73
UE15
1.88
1.85
1.86
1.89
1.90
1.98
2.07
2.07
2.10
2.13
États- Unis
2.55
2.49
2.51
2.55
2.63
2.77
2.82
2.74
2.76
2.79
Japon
3.14
3.13
3.31
3.41
3.46
3.47
3.36
3.25
3.38
3.35
OCDE
2.19
2.16
2.19
2.22
2.25
2.33
2.37
2.34
2.37
2.40
Source: OCDE,OFS
60 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x002_Tabellenteil_A.indd 60
23.09.2014 11:44:29
Les chiffres-clés de l’économie
B Données économiques suisses
B1
Comptabilité nationale
B 1.1
Produit intérieur brut selon son affectation, à prix courants
Intitulé
Dépenses de consommation finale
Ménages et ISBLSM1)
Administrations publiques
Formation brute de capital
Formation brute de capital fixe
En millions de francs
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20112)
20122)
309996
319799
323403
328052
335932
342510
352067
365222
379573
386189
394751
399868
405905
261938
268588
270621
273892
281074
286900
295720
307227
320693
324146
331823
335415
339785
48058
51211
52782
54160
54859
55610
56347
57996
58880
62042
62928
64453
66120
100648
102940
95689
93485
97881
104747
115228
121920
125280
106950
116158
124503
124192
119000
100434
98655
96847
94056
98339
102719
109227
117433
120762
110409
115012
120319
Biens d’équipement
59867
58136
55925
52994
55052
56913
62679
70120
71653
60327
62979
65782
65838
Construction
40567
40519
40922
41062
43287
45805
46549
47313
49109
50082
52033
54537
53161
Variation des stocks
–365
–611
–1663
–1276
–1023
–408
2004
3568
3535
–5357
1704
4328
7760
Acquisitions moins cessions d’objets de valeur
578
4896
505
706
565
2436
3997
920
983
1898
–559
–144
–2567
196440
197919
193334
193347
209618
227957
258188
294008
308162
279221
296349
299878
309529
143446
145810
143285
141502
153125
163358
185529
206938
216910
188369
204053
208727
212386
52993
52109
50049
51844
56493
64599
72659
87069
91252
90852
92296
91151
97143
174678
177414
165640
164312
178084
196126
217447
240350
245163
217988
234593
239147
247775
150180
153096
140936
139778
148940
162967
183301
200647
205079
174887
190874
194324
196879
24498
24318
24704
24533
29144
33159
34146
39703
40083
43101
43719
44823
50896
432405
443243
446786
450572
465348
479088
508036
540800
567852
554372
572665
585102
591851
Exportations
Biens
Services
Importations
Biens
Services
Produit intérieur brut
1) Institutions sans but lucratif au service des ménages.
2) Chiffres provisoires.
B 1.2
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 48
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Produit intérieur brut selon son affectation
Variation en % par rapport à l’année précédente, aux prix de l’année précédente
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20112)
20122)
Dépenses de consommation finale
2.2
0.2
1.3
1.4
1.4
1.3
2.0
0.6
2.0
1.4
1.1
2.5
Ménages et ISBLSM1)
2.0
0.1
1.0
1.6
1.7
1.6
2.2
1.2
1.8
1.7
1.1
2.4
Administrations publiques
3.1
0.7
2.8
0.5
0.2
–0.1
0.9
–2.5
3.3
0.2
1.2
3.2
Formation brute de capital
–0.3
–1.6
–1.0
3.0
3.5
3.7
0.4
0.2
–6.2
7.1
4.0
–3.1
–0.4
Intitulé
Formation brute de capital fixe
–3.3
–1.0
–2.0
4.2
4.1
5.3
5.4
0.7
–8.0
4.8
4.5
Biens d’équipement
–3.3
–3.2
–4.8
4.5
4.6
10.7
11.1
1.1
–15.5
5.8
6.1
1.7
Construction
–3.4
2.2
1.8
3.9
3.5
–1.4
–2.3
0.0
3.0
3.5
2.5
–2.9
…
Variation des stocks
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
Acquisitions moins cessions d’objets de valeur
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
0.7
0.2
–0.9
7.9
7.7
10.1
9.9
2.9
–7.7
7.7
3.8
2.5
2.5
Exportations
Biens
Services
1.4
1.4
–0.1
7.3
5.8
11.1
8.4
2.6
–11.4
9.6
6.2
–1.0
–3.2
–3.3
9.6
12.7
7.5
13.6
3.4
1.2
3.5
–1.6
2.4
Importations
1.5
–0.8
0.7
7.2
6.6
6.8
6.2
–0.3
–5.2
8.4
4.2
3.1
Biens
1.7
–1.6
1.9
5.7
5.5
7.8
5.2
–0.5
–8.0
9.7
3.6
1.6
Services
0.2
4.2
–5.8
15.8
11.9
1.7
12.0
0.6
9.0
3.0
6.8
9.4
1.2
0.2
0.0
2.4
2.7
3.8
3.8
2.2
–1.9
3.0
1.8
1.0
Produit intérieur brut
1) Institutions sans but lucratif au service des ménages.
2) Chiffres provisoires.
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 48
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
61 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 12:46:28
Les chiffres-clés de l’économie
B 1.3
Compte de production par secteurs institutionnels, à prix courants
P.1
En millions de francs
Production
Code
Secteurs institutionnels
S.11
Sociétés non financières
S.12
Sociétés financières
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20111)
681670 703962 718322 717586 752420 784340
2000
2001
2002
2003
2004
836079
893469
947983
915100
943583
960229
87678
83354
84848
87272
88441
92150
100318
115702
114787
109852
106444
105616
S.121/S.122
Sociétés financières (hors S.125)
58696
54090
51820
52040
54010
59211
64282
72910
69285
64019
62217
60058
S.125
Sociétés d’assurance et fonds de pension
28982
29263
33027
35231
34432
32940
36036
42793
45502
45833
44228
45559
61982
64987
66426
68221
68974
69829
71241
73345
77967
81330
82581
84167
846
858
938
1020
1217
1204
1194
1236
1278
1399
1482
1536
S.13
Administrations publiques
S.1314
Administrations de sécurité sociale
S.15
Institutions sans but lucratif au service des ménages
11712
12411
13217
13616
14095
14139
14794
15286
16115
17027
17187
17364
D.21
Impôts sur les produits
29767
29585
28629
28895
30027
30497
31990
33071
33977
32864
34212
34945
D.31
Subventions sur les produits
–3324
–3281
–3358
–3237
–3260
–3136
–2839
–2783
–2833
–2908
–2875
–3048
869484 891017 908084 912353 950697 987819
1051582
1128090
1187996
1153265
Total
P.2
Consommation intermédiaire
Code
Secteurs institutionnels
S.11
Sociétés non financières
S.12
Sociétés financières
2000
2001
2002
2003
2004
1181133 1199274
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20111)
376091 383439 395097 398081 420226 441629
473866
509257
538552
516915
527263
534288
35788
38211
39545
36222
37419
39339
41122
48799
49684
48365
47502
45659
S.121/S.122
Sociétés financières (hors S.125)
20942
21322
19667
18403
19388
21593
23360
28164
28165
26667
26461
25229
S.125
Sociétés d’assurance et fonds de pension
14845
16889
19879
17820
18030
17747
17762
20635
21520
21698
21041
20430
20657
21293
21447
22084
22158
22201
22754
23269
25641
26964
27015
27469
619
611
677
733
916
904
882
948
972
1071
1105
1161
4543
4831
5208
5393
5546
5562
5804
5964
6267
6649
6690
6756
437079 447774 461298 461781 485350 508731
543546
587289
620144
598893
608469
614172
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20111)
305579 320522 323225 319505 332194 342711
S.13
Administrations publiques
S.1314
Administrations de sécurité sociale
S.15
Institutions sans but lucratif au service des ménages
Total
B.1
Valeurs ajoutées brutes et produit intérieur brut
Code
Secteurs institutionnels
S.11
Sociétés non financières
S.12
Sociétés financières
2000
2001
2002
2003
2004
362213
384212
409432
398186
416320
425941
51890
45143
45302
51049
51022
52811
59196
66903
65103
61487
58943
59958
S.121/S.122
Sociétés financières (hors S.125)
37754
32769
32154
33638
34621
37618
40922
44745
41121
37352
35756
34829
S.125
Sociétés d’assurance et fonds de pension
14137
12374
13149
17412
16401
15193
18274
22158
23982
24134
23187
25129
41325
43693
44979
46137
46816
47628
48486
50075
52326
54366
55566
56698
227
246
261
287
301
299
312
288
306
328
378
375
7169
7580
8008
8223
8549
8577
8990
9322
9848
10377
10497
10609
432405 443243 446786 450572 465348 479088
508036
540800
567852
554372
572665
585102
S.13
Administrations publiques
S.1314
S.15
Administrations de sécurité sociale
Institutions sans but lucratif au service des ménages
Produit intérieur brut
1) Données provisoires.
B 1.4
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 48
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Principaux indicateurs des comptes nationaux
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
20111)
20121)
Produit intérieur brut
5.2
2.5
0.8
0.8
3.3
3.0
6.0
6.4
5.0
–2.4
3.3
2.2
1.2
Demande intérieure
4.3
2.0
0.4
0.4
2.9
2.5
3.6
4.6
3.7
–0.7
2.7
2.0
0.9
Produit intérieur brut
3.7
1.2
0.2
0.0
2.4
2.7
3.8
3.8
2.2
–1.9
3.0
1.8
1.0
Demande intérieure
2.8
0.8
–0.1
0.5
2.1
2.0
2.2
2.8
0.6
–0.4
2.2
1.8
1.8
À prix courants
Aux prix de l’année précédente
Évolution de la productivité nationale de travail en
Emploi en équivalence plein temps
0.4
1.8
–0.4
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
Heures effectivement travaillées
–0.8
2.9
1.8
…
…
…
…
…
…
…
…
…
…
Déficit des administrations publiques
par rapport au PIB
–0.4
–0.4
–2.3
–2.0
–2.1
–1.1
0.5
1.0
2.0
0.8
0.3
0.7
…
Taux d’épargne2)
Epargne des ménages en % du revenu
disponible brut ajusté de l’épargne forcée
16.0
16.6
15.4
14.2
13.6
14.3
16.0
17.5
16.9
16.6
16.5
17.8
…
8.8
8.6
8.7
8.9
7.9
8.1
8.2
8.3
8.5
8.4
8.2
8.1
…
Epargne forcée des ménages en % du revenu
disponible brut ajusté de l’épargne forcée
Epargne volontaire des ménages en % du revenu
disponible brut ajusté de l’épargne forcée
7.1
7.9
6.7
5.3
5.8
6.2
7.8
9.2
8.4
8.2
8.3
9.7
…
5.0
4.6
6.2
6.4
6.8
6.6
8.0
9.9
11.1
11.0
10.8
10.4
10.4
Dépense de consommation finale
des ménages et ISBLSM3) par habitant
36335
36868
36854
36987
37707
38247
39129
40326
41589
41550
42123
42391
…
Consommation finale effective
des ménages et ISBLSM3) par habitant
39856
40527
40722
41075
41765
42465
43363
44637
45757
46020
46623
46966
…
Revenu disponible des ménages
et ISBLSM3) par habitant
39425
40367
39790
39261
40219
41005
42770
44842
45784
45627
46310
47379
…
Revenu disponible ajusté des ménages
et ISBLSM3) par habitant
42946
44026
43657
43349
44277
45224
47004
49154
49952
50097
50810
51954
…
Contribution extérieure en % du PIB
1) Données provisoires. 2) L’épargne des ménages en % du revenu disponible brut représente la part
du revenu disponible qui n’a pas été utilisée à des fins de consommation. 3) Institutions sans but lucratif au service des ménages.
Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 66 48
Courriel: [email protected]
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62 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 62
23.09.2014 12:46:28
Les chiffres-clés de l’économie
B 1.5
Évolution du produit intérieur brut, approche par la dépensea)
onnées trimestrielles (en termes réels selon le SEC95)1)
D
aux prix de l’année précédente, valeurs chaînées
Variation en % par rapport au trimestre précédent (données corrigées des variations saisonnières)
3/2012
4/2012
1/2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
0.7
0.8
0.6
0.5
0.3
0.6
–0.1
0.2
Ménages et ISBLSM2)
0.7
0.8
0.7
0.5
0.2
0.6
0.1
0.2
Administrations publiques
0.9
0.6
0.6
0.2
0.9
0.4
–0.7
–0.3
Dépenses de consommation finale
Formation brute de capital fixe
–0.5
–0.3
–0.1
2.5
0.5
1.4
0.2
0.0
Biens d’équipement
–0.7
–0.8
–0.9
3.3
–0.4
1.0
–1.3
0.7
Construction
–0.7
–0.1
0.5
0.8
1.6
1.7
1.9
1.9
Demande intérieure finale3)
0.4
0.5
0.5
0.9
0.3
0.8
0.0
0.1
Demande intérieure
1.1
–0.6
0.9
0.6
0.3
1.1
–1.3
0.0
Exportations
0.7
1.7
–0.8
1.1
0.0
0.9
2.3
0.6
Biens
0.8
1.5
–1.7
1.3
0.0
0.0
2.8
0.7
1.6
–1.3
–0.7
–0.8
3.1
–1.7
2.1
0.7
0.6
2.2
1.1
0.9
–0.1
2.9
1.1
0.6
Biens sans objets de valeur4)
Services
Demande globale
1.0
0.3
0.3
0.8
0.2
1.0
0.0
0.2
Importations
1.6
0.0
–0.4
1.3
–0.6
3.3
–1.0
0.9
Biens
1.8
–1.0
–0.5
1.5
–0.7
2.1
–0.9
0.4
0.9
–0.7
–1.2
1.5
0.2
1.2
–0.2
0.7
0.7
3.8
–0.2
0.6
–0.3
7.5
–1.4
2.4
0.7
0.4
0.6
0.6
0.5
0.1
0.5
0.0
Biens sans objets de valeur4)
Services
Produit intérieur brut
a) Notes voir tableau B1.8.
B 1.6
Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81
Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch
Évolution du produit intérieur brut, approche par la dépensea)
Données annuelles et trimestrielles (en termes nominaux selon le SEC95)1), aux prix courants
Variation en % par rapport à la période correspondante
de l’année précédente (données brutes)
En millions de francs
20125)
20135)
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
20125)
20135)
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
Dépenses de consommation finale
405905
413368
102315
105871
103026
104256
1.5
1.8
1.8
1.8
1.1
1.0
Ménages et ISBLSM2)
339785
345295
85191
88582
85921
87227
1.3
1.6
1.6
1.5
0.9
1.0
Administrations publiques
66120
68074
17125
17289
17105
17029
2.6
3.0
3.1
3.2
1.7
1.1
119000
121065
30924
31642
30042
30639
–1.1
1.7
2.4
4.2
7.4
0.3
65838
65665
16076
17109
16281
16520
0.1
–0.3
1.0
2.4
3.5
–1.4
2.5
Formation brute de capital fixe
Biens d’équipement
Construction
53161
55399
14848
14534
13761
14120
–2.5
4.2
3.9
6.4
12.4
Demande intérieure finale3)
524905
534433
133239
137514
133068
134895
0.9
1.8
2.0
2.3
2.4
0.8
Demande intérieure
530097
541245
136946
138931
132870
135872
1.1
2.1
1.5
3.8
1.5
1.1
Exportations
309529
314389
76284
79969
80937
80317
3.2
1.6
1.4
0.5
3.5
0.4
212386
212748
52096
53643
54064
54041
1.8
0.2
0.0
–2.3
3.7
–1.5
Biens
Biens sans objets de valeur4)
Services
201191
201720
50077
51221
51465
51439
1.4
0.3
0.7
–0.1
4.4
0.6
97143
101641
24187
26327
26873
26276
6.6
4.6
4.7
6.6
3.2
4.8
0.8
Demande globale
839626
855634
213229
218900
213807
216190
1.9
1.9
1.5
2.6
2.2
Importations
247775
252798
60828
67433
62714
64250
3.6
2.0
–0.2
4.6
2.4
1.5
196879
197432
47798
51053
49421
49418
1.3
0.3
–1.5
2.5
1.3
–0.8
188251
188939
46056
48946
47514
47612
2.2
0.4
–0.5
2.8
2.5
0.1
50896
55365
13029
16381
13293
14832
13.5
8.8
5.1
11.5
6.7
9.9
591851
602837
152402
151467
151093
151940
1.2
1.9
2.2
1.7
2.2
0.6
Biens
Biens sans objets de valeur4)
Services
Produit intérieur brut
a) Notes voir tableau B1.8.
B 1.7
Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81
Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch
Évolution du produit intérieur brut, approche par la productiona)
onnées trimestrielles (aux termes réels selon le SEC95)1)
D
aux prix de l’année précédente, valeurs chaînées
Variation en % par rapport au trimestre précédente (données corrigées des variations saisonnières)
3/2012
4/2012
1/2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
–0.9
–0.5
0.3
0.4
0.2
–0.4
–0.1
0.2
A2 Industries extractives, industries manufacturière, production et
distribution d’énergie et d’eau, gestion des déchets
0.9
–1.4
–0.1
–0.5
1.2
–1.2
0.5
0.4
A3 Construction
0.5
0.6
0.4
1.0
1.5
0.8
0.2
–0.4
A4 Commerce, réparation d’automobiles; transports et entreposage;
Information et communication; hébergement et restauration
0.2
0.4
0.0
0.5
0.2
0.8
0.5
0.1
A5 Activités financières; assurances; activités immobilières, scientifiques
et techniques; activités de services administratifs et de soutien
1.1
1.2
1.5
1.5
0.8
0.3
1.4
0.1
A1 Agriculture, sylviculture et pêche
A6 Administration publique; enseignement; santé humaine et activités sociales;
arts, spectacles, activités récréatives et autres activités de service; activités
des ménages en tant qu’employeurs et producteurs pour usage final propre
Impôts sur les produits
1.1
0.8
0.7
0.7
0.0
0.6
0.0
–0.3
–0.5
1.7
0.5
1.3
–0.7
–1.2
–0.2
–1.2
Subventions sur les produits
0.0
0.0
–8.7
0.0
0.0
0.0
–0.6
0.0
Produit intérieur brut
0.7
0.4
0.6
0.6
0.5
0.1
0.5
0.0
a) Notes voir tableau B1.8.
Source: SECO, Infotéléphone: 031/323 16 81
Courriel: [email protected], Internet: www.seco.admin.ch
63 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 63
23.09.2014 12:46:28
Les chiffres-clés de l’économie
B 1.8
Évolution du produit intérieur brut, approche par la production
Données annuelles et trimestrielles (en termes nominaux selon le SEC95)1), aux prix courants
Variation en % par rapport à la période correspondante
de l’année précédente (données brutes)
En millions de francs
20125)
20135)
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
20125)
20135)
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
4096
4493
1142
1169
1137
1145
–5.7
9.7
13.0
10.9
5.8
3.5
119206
118909
29560
29890
29874
30057
1.2
–0.2
–0.2
–0.1
1.5
0.1
30658
31751
8883
8450
6736
8270
–1.2
3.6
4.4
4.2
7.4
1.5
A4 Commerce, réparation d’automobiles; transports
et entreposage; Information et communication;
hébergement et restauration
145625
147022
37653
36719
37057
36948
–0.5
1.0
1.5
1.3
1.9
1.8
A5 Activités financières; assurances; activités immobilières,
scientifiqueset techniques; activités de services
administratifs et de soutien
113562
116167
29113
29047
29459
29308
3.5
2.3
2.2
1.8
2.1
0.6
A6 Administration publique; enseignement; santé humaine
et activités sociales; arts, spectacles, activités récréatives
et autres activités de service; activités des ménages en tant
qu’employeurs et producteurs pour usage final propre
146984
152084
38006
38412
38572
38367
2.1
3.5
3.0
3.0
2.3
1.1
34811
35259
8757
8492
8971
8558
–0.4
1.3
5.3
–1.1
0.8
–6.1
3091
2849
712
712
714
714
1.4
–7.8
–7.8
–7.8
0.2
0.2
591851 602837 152402 151467 151093 151940
1.2
1.9
2.2
1.7
2.2
0.6
A1 Agriculture, sylviculture et pêche
A2 Industries extractives, industries manufacturière,
production et distribution d’énergie et d’eau,
gestion des déchets
A3 Construction
Impôts sur les produits
Subventions sur les produits
Produit intérieur brut
1) Pour la désaisonnalisation, prière de consulter www.seco.admin.ch/thèmes/situation économique/
Source: SECO
PIB estimations trimestrielles/données, notes techniques, méthodes.
Infotéléphone: 031/323 16 81
2) La consommation finale des ménages privés répond au concept national et tient compte également Courriel: [email protected]
de la consommation des institutions privées sans buts lucratifs au service des ménages (ISBLSM).
Internet: www.seco.admin.ch
3) La demande intérieure finale n’incorpore pas les variations de stocks et les importations nettes d’objets de valeur.
4) Commerce de métaux précieux, des pierres de gemmes, des objets d’art et des antiquités.
5) Résultats 2012 et 2013 de l’OFS.
B2
Production
B 2.1
Production dans l’industrie1)
Variation en % par rapport à l’année précédente
Noga 2008
Production totale (activités économiques)
B Industries extractives
C Industrie manufacturière
CA
Industries alimentaires et du tabac
Avril 2014
Mai 2014
Juin 2014
3/2013
4/2013
1/2014
4.5
–0.4
5.5
0.5
0.3
0.6
2/2014
3.1
–3.7
–5.0
–3.0
0.1
3.8
9.6
–3.8
5.2
0.2
6.6
1.4
–0.1
2.4
3.8
7.7
–2.1
6.4
–0.3
0.9
–2.2
3.9
–0.3
CB
Industries du textile et de l’habillement
–1.6
–2.8
3.4
–1.3
2.5
0.4
CC
Industries du bois et du papier; imprimerie
6.7
3.7
2.7
–0.9
2.1
0.7
4.4
CD+CE
Cokéfaction, raffinage et industrie chimique
–3.6
–8.3
1.0
0.3
3.5
1.1
–3.8
CF
Industrie pharmaceutique
8.8
–4.8
20.6
11.4
–1.9
1.7
7.8
CG
Industries du caoutchouc et du plastique
5.1
–2.1
–0.7
–0.8
–0.3
7.6
0.7
CH
Fabrication de produits métalliques
2.8
1.9
3.8
–2.8
1.6
6.0
2.8
CI
Fabrication de produits électroniques; horlogerie
10.3
5.7
7.0
–3.4
–1.0
1.8
7.6
–3.4
6.4
–7.9
–0.0
–1.0
10.1
–2.1
1.6
1.5
–0.6
–3.5
–5.7
2.4
0.8
–8.3
19.6
2.1
5.8
1.2
2.3
3.5
CJ
Fabrication d’équipements électriques
CK
Fabrication de machines
CL
Fabrication de matériels de transport
CM
Autres industries manufacturières; réparation et installation
D Production et distribution d’énergie
E Production et distribution d’eau; gestion des déchets
3.5
–3.9
3.9
4.3
10.3
1.4
1.1
0.3
–4.5
–1.9
–5.9
3.5
–12.7
–2.0
...
...
...
…
…
…
…
4.5
–0.4
5.5
0.5
0.3
0.6
3.1
Biens intermédiaires
1.0
–0.5
–0.7
–1.9
0.6
4.2
–0.1
Biens d’investissement
4.0
4.0
4.8
–0.4
0.7
3.2
4.3
14.6
–1.5
3.4
–3.1
3.2
0.8
5.3
Production totale (destination)
Biens de consommation durables
Biens de consommation non durables
7.4
–3.3
12.4
4.7
–0.2
0.1
5.3
Energie
0.2
–4.9
–2.4
–5.1
3.1
–12.8
–2.4
1) Corrigé des jours œuvrés. Résultats provisoires.
Source: OFS
Infotéléphone: 058/467 23 70
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
64 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 64
23.09.2014 12:46:29
Les chiffres-clés de l’économie
B 3 Économie extérieure
B 3.1
Commerce extérieur: vue d’ensemble1)
Total 12)
Juin
Juillet
Août
2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
2014
2014
2014
2014
193479.8 197907.0 200612.3 201227.0
49913.1
51029.5
51293.0
51560.5
16865.7
19258.5
14858.9
136900.6
2010
Exportations en millions de francs
2011
2012
Janv.-août
Variation en % d’une année à l’autre
en termes nominaux
7.2
2.3
1.4
0.3
0.7
–0.2
4.4
1.0
1.2
5.0
0.5
2.7
en termes réels
7.4
8.0
0.1
–0.5
0.7
0.8
5.3
1.0
2.2
4.5
–3.4
2.2
–0.2
–5.2
1.3
0.8
0.0
–0.9
–0.9
0.0
–1.0
0.4
4.0
0.5
173990.9 174387.9 176781.1 177266.9
43042.6
46200.6
44393.0
44616.2
15489.1
15275.0
13473.0
117777.2
Indice des valeurs moyennes3)
Importations en millions de francs
Variation en % d'une année à l'autre
en termes nominaux
en termes réels
Indice des valeurs moyennes3)
Solde de la balance commerciale
8.6
0.2
1.4
0.3
–1.1
3.0
2.2
–0.1
10.5
–3.5
4.7
0.8
9.4
2.4
–0.3
–1.8
–2.2
–0.2
–0.2
–1.8
7.9
–4.6
2.8
–0.8
–0.7
–2.1
1.7
2.1
1.1
3.2
2.5
1.7
2.5
1.2
1.8
1.7
19488.9
23519.2
23831.3
23960.1
6870.5
4828.9
6900.1
6944.3
1376.6
3983.5
1385.9
19123.4
203483.8 208202.8 211807.5 212377.9
51942.3
53463.0
53955.5
54221.0
17748.3
20468.9
15518.0
144102.7
Total 2 (trafic global de marchandises)
Exportations en millions de francs
Variation en % d’une année à l’autre
en termes nominaux
8.6
Importations en millions de francs
Variation en % d’une année à l’autre
en termes nominaux
0.3
–0.1
–2.3
3.7
–1.2
1.6
6.8
1.1
1.9
183436.2 184539.8 185409.4 185771.9
2.3
1.7
44662.9
48286.6
46214.5
46491.0
16161.0
15952.2
13936.5
122811.4
8.5
0.6
0.5
0.2
–2.4
2.7
0.7
–1.0
8.8
–2.7
4.1
0.2
20047.6
23663.0
26398.1
26605.9
7279.4
5176.5
7741.0
7730.1
1587.3
4516.7
1581.4
21291.3
Exportations en % de la valeur des
importations (total 2)
110.9
112.8
114.2
114.3
116.3
110.7
116.8
116.6
109.8
128.3
111.3
117.3
Termes de l’échange en % (total 1)
100.5
96.8
99.6
98.7
98.9
96.0
96.7
98.3
96.6
99.2
102.2
98.8
Solde de la balance commerciale
Source: AFD/DGD
Infotéléphone: 031/322 66 54 (français),
031/322 66 06 (allemand)
Internet: www.zoll.admin.ch
1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure.
2) Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités.
3) Estimation des variations de prix dans le commerce extérieur.
B 3.2
Commerce extérieur, selon l’utilisation des marchandises (total 1)1)
En % sur
En millions de francs
Groupes de marchandises
Exportations, total
Matières premières, produits semi-finis
Juin
Juillet
Août
2013
2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
2014
2014
2014
2014
193479.8 197907.0 200612.3 201227.0
100.0
49913.1
51029.5
51293.0
51560.5
16865.7
19258.5
14858.9
136900.6
23822.1
2010
2011
le total En millions de francs
2012
Janv.-août
38239.2
37167.9
35848.2
35415.5
17.6
8780.5
8592.7
8898.5
9239.5
3036.7
3274.2
2479.4
5718.7
6462.5
6846.4
3249.6
1.6
751.3
752.0
826.7
743.8
244.8
247.9
265.9
2059.6
Biens d’équipement
50568.2
51660.4
48586.3
49633.8
24.7
12382.8
13080.0
12155.6
12148.0
4090.7
4595.8
3427.6
32351.3
Machines et appareils
46571.1
47136.5
43779.7
44580.7
22.2
11132.9
11870.7
10992.8
10846.7
3632.1
4145.7
3098.8
29104.5
Véhicules utilitaires
2611.8
3164.9
3520.6
3776.1
1.9
912.3
890.4
853.1
955.6
334.1
322.0
243.0
2373.4
98953.7 102616.3 109331.4 112928.1
56.1
27998.4
28604.8
29412.2
29429.1
9493.5
11140.7
8686.0
78667.6
Produits énergétiques et connexes
Biens de consommation
Alimentation, boissons, tabac
Autres biens non durables
Biens durables
Importations, total
7131.8
7170.1
7428.9
8022.9
4.0
2000.7
2100.7
1933.3
1989.0
658.2
715.5
614.2
5257.4
66450.1
65786.2
69646.4
72018.2
35.8
17986.0
17401.5
19870.6
18797.9
5965.8
7211.8
5664.5
51509.7
25371.8
29660.0
32256.1
32887.0
16.3
8011.7
9102.6
7608.3
8642.1
2869.5
3213.4
2407.3
21900.5
173990.9 174387.9 176781.1 177266.9
100.0
43042.6
46200.6
44393.0
44616.2
15489.1
15275.0
13473.0
117777.2
27767.6
Matières premières, produits semi-finis
42367.4
42551.2
40945.6
41265.3
23.3
10107.8
10227.8
10373.8
10599.2
3624.0
3585.1
3098.5
Produits énergétiques et connexes
13410.6
15451.1
17445.4
14307.1
8.1
3280.0
3516.7
3469.7
2885.1
975.2
966.2
986.1
8116.6
Biens d’équipement
41978.4
40804.5
40165.2
41785.3
23.6
10077.0
11196.5
10278.0
10439.8
3466.6
3719.3
2965.5
27341.7
Machines et appareils
32680.5
32015.6
31072.0
32628.9
18.4
7918.8
8784.1
8117.2
8133.1
2677.7
2908.3
2383.4
21477.9
Véhicules utilitaires
5552.1
4885.1
5022.8
4755.2
2.7
987.2
1300.0
1164.0
1139.0
391.0
368.0
272.7
2944.3
Biens de consommation
76234.5
75581.1
78224.8
79909.2
45.1
19577.8
21259.6
20271.5
20692.0
7423.3
7004.4
6423.0
54551.3
Alimentation, boissons, tabac
7730.0
7441.2
7542.2
8103.1
4.6
1939.1
2149.4
1994.8
2066.0
665.9
644.1
548.5
5266.5
Autres biens non durables
37450.1
37128.1
39042.6
41460.9
23.4
10529.8
11313.4
10660.2
11180.2
4300.4
3552.3
3775.6
29182.7
Biens durables
31054.5
31011.8
31640.0
30345.2
17.1
7108.9
7796.8
7616.6
7445.9
2457.0
2808.0
2098.8
20102.2
1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure.
Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités.
Source: AFD/DGD
Infotéléphone: 031/322 66 54 (français),
031/322 66 06 (allemand)
Internet: www.zoll.admin.ch
65 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 65
23.09.2014 12:46:29
Les chiffres-clés de l’économie
B 3.3
Commerce extérieur, par groupe de marchandises (total 1)1)
En % sur
le total En millions de francs
En millions de francs
Groupes de marchandises
Exportations, total
Juin
Juillet
Août
2013
2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
2014
2014
2014
2014
193479.8 197907.0 200612.3 201227.0
100.0
49913.1
51029.5
51293.0
51560.5
16865.7
19258.5
14858.9
136900.6
2010
2011
2012
Janv.-août
Agriculture et sylviculture, pêche
8498.0
8438.7
8655.8
9203.2
4.6
2283.7
2405.4
2226.4
2307.1
763.6
831.0
699.5
6070.5
Produits énergétiques et connexes
5718.7
6462.5
6846.4
3249.6
1.6
751.3
752.0
826.7
743.8
244.8
247.9
265.9
2059.6
Textiles, habillement, chaussures
3386.1
3248.9
3113.7
3096.9
1.5
740.5
761.2
775.9
795.9
269.6
290.9
213.6
2079.6
Papier et articles en papier
2922.9
2556.3
2223.1
2140.1
1.1
533.0
533.7
523.3
502.9
163.0
169.9
142.3
1338.7
Cuir, caoutchouc, matières plastiques
4481.9
4358.5
4137.5
4335.5
2.2
1108.6
1058.3
1117.1
1123.1
361.5
413.9
303.3
2960.6
75909.4
74647.3
79012.3
80961.2
40.2
20255.7
19389.5
22115.1
21060.5
6748.7
8073.4
6340.6
57623.9
Produits chimiques
Pierre et terre
889.7
865.2
856.6
834.1
0.4
213.2
225.0
223.3
400.1
72.2
84.1
62.4
591.9
Métaux
12738.5
13033.7
11932.7
12090.5
6.0
2986.8
3002.2
3103.8
3120.7
1012.3
1144.0
826.3
8225.4
Machines
36435.0
36889.0
33307.4
33332.1
16.6
8462.7
8875.7
8128.9
8067.1
2741.1
3085.3
2306.8
21600.3
Véhicules
4013.3
4672.0
5095.0
5289.9
2.6
1266.3
1297.0
1264.3
1403.1
475.7
470.3
341.6
3477.6
36971.2
41254.0
44040.0
45319.9
22.5
10981.7
12365.6
10663.7
11713.4
3908.7
4319.8
3249.6
29992.6
1515.0
1480.9
1391.8
1374.1
0.7
329.5
363.8
324.6
322.6
104.4
128.0
107.0
879.8
173990.9 174387.9 176781.1 177266.9
100.0
43042.6
46200.6
44393.0
44616.2
15489.1
15275.0
13473.0
117777.2
Instruments de précision, montres et bijoux
Autres marchandises diverses
Importations, total
Agriculture et sylviculture, pêche
13398.1
13319.0
13306.0
14050.5
7.9
3349.7
3605.4
3541.5
3598.4
1151.7
1139.1
953.8
9241.3
Produits énergétiques et connexes
13410.6
15451.1
17445.4
14307.1
8.1
3280.0
3516.7
3469.7
2885.1
975.2
966.2
986.1
8116.6
Textiles, habillement, chaussures
8956.3
8879.8
8718.1
8901.5
5.0
2522.6
2058.8
2454.1
1977.9
674.7
892.8
815.7
6156.9
Papier et articles en papier
4980.7
4582.7
4333.9
4308.1
2.4
1051.8
1111.7
1094.4
1014.6
325.2
337.5
316.8
2765.6
Cuir, caoutchouc, matières plastiques
6203.2
6257.4
6193.9
6360.0
3.6
1655.9
1556.7
1609.8
1648.9
551.5
602.1
482.4
4348.6
37786.7
37434.9
39368.6
41817.6
23.6
10151.2
11606.1
10531.1
11668.8
4553.4
3466.9
3753.6
29507.1
2010.4
Produits chimiques
Pierre et terre
2954.5
2915.0
2893.3
3002.1
1.7
828.9
775.0
668.9
805.6
268.4
300.5
233.5
Métaux
14378.7
14715.5
13810.9
14115.6
8.0
3535.1
3425.9
3572.8
3686.6
1233.9
1314.0
1020.7
9600.0
Machines
31437.7
30680.1
29364.9
30273.0
17.1
7298.5
8240.2
7417.5
7410.6
2441.5
2630.8
2154.3
19559.3
Véhicules
16581.1
16837.9
17073.7
15895.8
9.0
3509.6
4156.0
3977.2
4185.3
1370.1
1400.9
920.6
10492.9
Instruments de précision, montres et bijoux
18619.9
18088.0
19022.0
18776.8
10.6
4508.0
4676.2
4725.6
4415.7
1509.2
1729.4
1451.0
12449.1
5283.4
5226.5
5250.4
5458.8
3.1
1304.8
1351.3
1472.0
1318.8
434.5
494.8
384.5
3529.5
Autres marchandises diverses
Source: AFD/DGD
1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure.
Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand), Internet www.zoll.admin.ch
Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités.
B 3.4
Commerce extérieur par pays et par bloc économique (total 1)1)
Exportations, total
Par pays:
Allemagne
France
Italie
Royaume-Uni
Pays-Bas
États-Unis
Japon
Hongkong
Singapour
Par bloc économique:
Pays industrialisés
UE
AELE
Pays en transformation
Pays en développement
OPEP
Non exportateurs de pétrole
Pays nouvellement industr.
Importations, total
Par pays:
Allemagne
France
Italie
Royaume-Uni
Pays-Bas
États-Unis
Japon
Hongkong
Singapour
Par bloc économique:
Pays industrialisés
UE
AELE
Pays en transformation
Pays en développement
OPEP
Non exportateurs de pétrole
Pays nouvellement industr.
En % sur
En millions de francs
le total En millions de francs
2010
2011
2012
2013
2013
3/2013
4/2013
193479.8 197907.0 200612.3 201227.0
100.0 49913.1 51029.5
37780.0
15144.1
15546.9
9077.6
5741.0
19478.3
6426.4
5297.5
2879.8
Juin
2014
16865.7
Juillet
2014
19258.5
Août
2014
14858.9
Janv.-août
2014
136900.6
18.7
7.0
7.2
4.4
2.7
11.6
3.0
3.3
1.8
9364.5
3463.9
3414.3
2218.4
1301.7
5755.4
1634.2
1704.9
892.4
9166.9
3635.4
3427.7
2351.4
1234.4
5856.8
1518.1
1828.6
928.3
9557.9
3550.9
3629.7
2709.8
1322.8
6102.3
1589.7
1592.0
800.5
9552.0
3730.4
3713.8
2480.1
1257.9
6154.2
1546.0
1815.5
795.0
3145.2
1289.1
1254.0
743.9
398.8
1793.4
547.4
546.8
227.6
3749.6
1365.6
1285.4
912.8
427.6
2248.4
629.4
585.0
299.7
2645.8
1203.2
734.6
802.0
358.4
1845.6
504.8
428.6
227.2
25633.2
9866.8
9222.3
6923.6
3374.1
16367.7
4267.7
4427.1
2123.2
145069.6 145255.1 147208.5 146598.0
113268.8 112678.3 111296.6 110477.0
763.9
878.0
1065.6
978.3
11380.9 13356.6 12132.8 12971.5
15885.7 16496.8 17351.2 17527.5
6720.0
7206.7
7919.3
8119.5
8249.5
8437.9
8518.9
8271.6
21143.6 22798.6 23919.8 24130.0
173990.9 174387.9 176781.1 177266.9
72.9
54.9
0.5
6.4
8.7
4.0
4.1
12.0
100.0
36478.8
27397.2
248.1
3227.0
4097.7
1784.9
2010.3
6109.5
43042.6
36424.0
27406.9
226.4
3783.2
4552.7
2234.9
2023.6
6269.6
46200.6
38019.9
28681.0
225.3
3151.2
4344.1
1987.1
2129.2
5777.9
44393.0
38011.5
28650.2
221.6
3137.8
4447.9
2187.3
2014.9
5963.3
44616.2
12368.7
9506.9
63.9
1084.3
1557.4
815.6
651.7
1855.4
15489.1
14294.2
10754.4
107.6
1270.8
1475.4
673.5
720.8
2218.1
15275.0
10839.8
7993.1
62.2
1135.2
1179.6
567.3
551.7
1704.3
13473.0
101066.2
75960.9
616.3
8703.5
11461.0
5434.2
5412.2
15669.8
117777.2
51778.0
14549.9
18277.1
6133.6
5909.0
9817.3
3109.9
1399.4
1042.2
29.2
8.2
10.3
3.5
3.3
5.5
1.8
0.8
0.6
12805.2
3365.5
4196.9
1492.1
1329.6
2430.0
697.9
345.4
270.8
13288.4
3605.9
4791.5
1766.8
1594.2
2357.0
735.5
367.0
241.8
13028.2
3784.4
4321.4
1669.2
1397.5
2608.1
737.1
391.3
312.4
12949.4
3410.5
4519.7
1598.3
1301.2
2572.0
679.6
444.0
255.7
4227.9
1132.4
1478.8
557.9
443.6
905.0
217.1
176.2
123.6
4452.4
1356.7
1726.1
490.5
413.5
978.2
230.4
119.2
96.9
3811.3
1031.0
993.2
385.0
429.7
834.9
236.9
107.9
101.7
34211.6
9468.7
11505.8
4154.0
3545.5
6997.9
1977.4
1063.3
766.7
150537.2 151941.4 148583.9 146103.4
137666.3 139287.4 134256.8 131858.8
349.6
318.2
289.0
281.9
9030.8
9395.6 11899.7 13611.4
7700.9
6092.7
7312.2
8264.4
1951.4
1759.1
2892.7
3504.8
5480.9
4063.1
4105.6
4425.0
6722.0
6958.2
8985.2
9287.7
82.4
74.4
0.2
7.7
4.7
2.0
2.5
5.2
35387.6
31882.9
63.7
3631.3
1787.9
642.4
1074.1
2235.9
38447.3
35016.6
77.9
3759.8
1798.6
634.9
1084.7
2194.9
36354.0
32761.1
73.0
3437.6
2289.1
962.3
1243.4
2312.3
36915.7
33330.0
64.3
3407.1
1722.6
494.7
1154.3
2570.8
12742.6
11475.5
22.6
1209.7
552.8
154.1
374.5
984.0
12562.4
11249.3
19.3
1201.1
698.5
261.8
408.8
812.9
10793.8
9631.2
19.0
1210.2
682.2
286.9
368.7
786.9
96585.5
86834.3
175.8
9282.1
5402.9
2007.5
3182.8
6506.7
58490.7
15436.0
18972.9
5712.9
7997.6
7824.7
3465.4
1206.5
622.6
39891.5
14291.2
14429.6
8731.5
5140.8
22299.7
6860.3
6969.7
3559.4
2/2014
51560.5
37598.9
14107.6
14446.6
8948.2
5335.6
23282.1
6063.1
6696.2
3619.4
57266.6
15218.7
18366.6
6234.0
8271.7
8154.0
3239.4
1117.9
745.5
39872.6
14394.4
15802.5
8255.9
5130.6
19994.8
6405.9
6316.0
3119.2
1/2014
51293.0
54022.5
14942.1
18253.0
6246.1
6304.4
9271.9
3828.0
1391.6
904.7
1) Les chiffres de l’année en cours sont provisoires et ne sont pas révisés au fur et à mesure.
Source: AFD/DGD
Sans les métaux précieux, pierres de gemmes, objets d’art et antiquités.
Infotéléphone: 031/322 66 54 (français), 031/322 66 06 (allemand), Internet www.zoll.admin.ch
66 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 66
23.09.2014 12:46:30
Les chiffres-clés de l’économie
B 3.5
Balance des paiements1)
En milliards de francs
2013
1/2013
2/2013
3/2013
4/2013
96.3
17.2
30.8
26.2
22.0
17.9
Recettes
617.7
144.8
172.1
154.7
146.0
138.8
Dépenses
521.4
127.6
141.3
128.5
124.0
120.8
76.4
12.8
26.2
18.6
18.7
16.8
Recettes
449.4
104.0
127.2
111.3
106.9
99.7
Dépenses
373.1
91.2
101.0
92.8
88.2
82.9
51.8
6.0
20.1
13.0
12.7
10.2
345.7
79.7
101.3
84.6
80.0
76.4
332.2
78.0
97.9
79.8
76.4
74.4
commerce extérieur, total 11)
201.2
49.1
51.1
50.0
51.0
51.3
or non monétaire
117.7
25.6
42.4
27.3
22.4
20.0
–8.7
–2.4
–2.2
–1.8
–2.3
–2.6
Balance des transactions courantes, solde
Marchandises et services, solde
Machandises, solde
Recettes
Commerce estérieur dont
Compléments concernant le commerce extérieur2)
Commerce de transit
Dépenses
Commerce estérieur dont
1/2014
22.2
4.1
5.6
6.6
5.9
4.7
293.9
73.7
81.2
71.7
67.3
66.2
297.8
74.9
82.2
72.2
68.5
67.3
commerce extérieur, total 11)
177.3
43.4
44.5
43.1
46.2
44.4
or non monétaire
109.7
28.4
35.0
26.8
19.7
20.8
–3.9
–1.2
–1.0
–0.6
–1.2
–1.1
Compléments concernant le commerce extérieur2)
Services, solde
Recettes
Dépenses
Revenus primaires, solde
Recettes
Dépenses
24.6
6.8
6.1
5.6
6.0
6.6
103.7
24.3
25.9
26.7
26.9
23.3
16.7
79.2
17.5
19.7
21.1
20.9
35.9
9.3
8.3
10.7
7.6
5.4
133.5
32.5
36.4
34.3
30.3
31.1
97.6
23.2
28.1
23.6
22.7
25.8
–18.9
–4.6
–4.7
–4.8
–4.8
–4.8
Recettes
2.5
0.6
0.6
0.6
0.6
0.6
Dépenses
21.4
5.3
5.4
5.4
5.4
5.5
54.8
13.9
13.0
15.5
12.3
10.2
Recettes
131.0
31.8
35.8
33.7
29.7
30.5
Dépenses
76.1
17.9
22.7
18.2
17.3
20.3
–16.0
–4.9
–3.7
–3.1
–4.3
–4.2
Revenus du travail, solde
Revenus du capitaux, solde
Revenus secondaires, solde
Recettes
34.8
8.3
8.5
9.1
8.8
7.9
Dépenses
50.7
13.2
12.2
12.2
13.1
12.1
Transferts en capital, solde
0.8
–0.2
0.1
–0.3
1.2
–0.2
Recettes
1.7
0.0
0.2
0.1
1.4
0.1
Dépenses
0.9
0.2
0.1
0.5
0.1
0.2
1) Commerce extérieur selon AFD.
2) Additions: trafic non contrôlé de machandises, petits envois, acchats de biens dans les ports et aéroports; soustractions; services de production manufacturière, marchandises en retour, ajustements CAF (coût, assurance, fret) et FAB (franco à bord) des importations.
B 3.6
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
Investissements directs suisses à l’étranger1)
En millions de francs
État en fin d’année (valeur comptable)
Effectif du personnel à l’étranger
en fin d’année
Exportations de capitaux2)
2009
2010
2011
2012
2009
2010
2011
2012
2009
2010
2011
2012
Total
891309
980102
1046293
1070517
28703
91194
42468
42231
2747971
2820509
2821462
2889093
UE3)
1126486
383484
420027
460254
457645
9736
28697
5093
10562
1267869
1280633
1126680
Allemagne
59277
57669
59070
51480
–23
7
229
157
272319
271955
283659
284525
France
32181
34327
37938
30583
–68
4338
2137
–4659
149325
142851
134784
137590
Royaume-Uni
Autres pays européens4)
Amérique du Nord
Canada
États-Unis
Amérique centrale et du Sud
Brésil
Centres financiers offshore5)
Asie
78713
78144
55021
82659
5856
7255
–2620
28075
372881
375772
199666
193745
58793
59920
57327
58505
–4810
1940
256
371
143882
142969
147896
155224
196238
209391
240634
239169
8648
23015
11669
14745
390914
397337
432031
450477
34283
31871
35730
37758
3321
–997
416
3564
51256
54524
61987
63099
161955
177520
204904
201411
5327
24013
11253
11182
339658
342814
370045
387378
148215
171672
158498
181230
6250
27967
3022
13731
246312
253022
287304
296402
15468
23422
23203
22749
154
8319
1198
1639
107191
108651
121430
126145
114921
127972
110960
129450
4511
15754
–483.4
6366
5098
4780
4954
4806
66126
79448
88737
97476
8199
8670
16619
8780
540095
582797
657821
688589
200919
Chine (Rép. pop.)
7476
8466
13217
14806
1202
1819
5327
1597
126864
135062
193005
Hongkong
4652
4921
4983
8301
826
451
456
3307
22024
23457
25046
24966
Inde
6300
9956
8499
7480
877
1839
704
751
62516
83677
95813
99108
Japon
15356
14340
13597
13617
1945
317
2821
545
74992
71205
47528
48153
Singapour
12842
17306
19761
19744
1464
2388
2163
–308
25249
25146
28046
29648
Afrique
9900
11623
10516
9166
920
1618
1166
–1031
109116
116953
118129
117960
Océanie
15232
18446
22339
19016
–240
–714
4644
–4927
49783
46798
51602
53955
1) En 2004, extension du nombre d’entreprises participant à l’enquête. La répartition géographique est faite en fonction de la géonomenclature d’Eurostat.
Source: BNS
2) Le signe moins (–) indique un rapatriement de capitaux vers la Suisse (désinvestissement).
Internet: www.snb.ch
3) Depuis 2004 UE25, depuis 2007 EU27.
4) Comprend jusqu’en 2003 les États baltes, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la République tchèque, la Hongrie et Chypre; jusqu’en 2006, y compris Bulgarie et Roumanie.
5) Anguilla, Bahamas, Barbade, Bermudes, îles Vierges britanniques, Curaçao, îles Caïmans, Montserrat, Panama, Saint-Kitts-et-Nevis, Saint-Martin;
depuis 2000, y compris îles Vierges des Etats-Unis, Antigua-et-Barbuda, Belize, Dominique, Grenade, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines
ainsi qu’îles Turks et Caicos; depuis 2011, y compris Aruba, mais sans Bonaire, Saint-Eustache, Saba et Jamaïque.
67 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 67
23.09.2014 12:46:30
Les chiffres-clés de l’économie
B 3.7
Investissements directs étrangers en Suisse1)
En millions de francs
État en fin d’année, valeur comptable
Importations de capitaux2)
2009
2010
2011
2012
2009
2010
2011
2012
Total
514833
580619
652342
671551
31437
36653
23613
9600
UE3)
21041
433974
478643
500912
531595
78587
16641
–8209
Allemagne
33586
29423
29277
29658
1311
–3368
1300
–402
France
39403
41183
35414
38819
3761
3659
–4618
2858
Pays-Bas
124334
154748
161721
165178
34381
5154
4911
12906
Autres pays européens4)
10934
9423
40299
32738
783
–1106
4644
–11021
Amérique du Nord
71015
72331
83298
87220
–36251
–1928
10844
7597
82
182
450
417
–125
–28
–48
–100
70933
72149
82848
86804
–36126
–1899
10891
7697
Amérique centrale et du Sud
–6033
13639
11338
11658
–10964
22122
4321
–139
16384
22448
13098
14871
–7126
8010
–670
1518
Asie, Afrique, Océanie
4943
6583
16496
8340
–718
924
12014
–7878
Israël
1121
1290
2437
1340
21
36
1289
–1306
Japon
630
754
2431
3315
87
198
2358
416
Canada
États-Unis
Centres financiers offshore5)
1) En 2004, extension du nombre d’entreprises participant à l’enquête.
La répartition géographique est faite en fonction de la géonomenclature d’Eurostat.
2) Le signe moins (–) indique une sortie de capitaux (désinvestissement).
3) Depuis 2004 UE25, depuis 2007 EU27.
4) Comprend jusqu’en 2003 les États baltes, Malte, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la République tchèque,
la Hongrie et Chypre; jusqu’en 2006, y compris la Bulgarie et la Roumanie.
5) Iles Vierges des Etats-Unis, Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bermudes,
îles Vierges britanniques, Curaçao, Dominique, Grenade, îles Caïmans, Montserrat, Panama, Saint-Kitts-et-Nevis,
Sainte-Lucie, Saint-Martin, Saint-Vincent-et-les-Grenadines ainsi qu’îles Turks et Caicos; depuis 2011, y compris Aruba,
mais sans Bonaire, Saint-Eustache, Saba et Jamaïque.
B 3.8
Source: BNS
Internet:www.snb.ch
Avoirs et engagements extérieurs de la Suisse
Actifs en fin d’année
En millions de francs
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2315959
2799701
3125465
3746580
3247952
3413516
3474411
3608249
3833194
3943161
Investissements directs
519370
647804
804647
927606
948851
1100565
1208064
1285063
1323092
1369078
Investissements de portefeuille
860284
1006168
1139670
1271370
1012918
1152868
1090109
1054714
1123304
1156554
Produits dérivés
Autres investissements
Réserves monétaires
Passifs en fin d'année
31498
32066
46244
58312
189563
127121
135726
151741
128291
104413
820344
1037833
1056236
1404263
1017732
893298
788067
805338
773505
835752
84462
75828
78668
85029
78887
139664
252446
311394
485001
477364
1730308
2155405
2477658
2967516
2555337
2611334
2664327
2750427
3022110
3164385
Investissements directs
317921
332164
466622
620424
685988
756297
841799
924526
957573
946557
Investissements de portefeuille
558963
756222
899606
872614
614826
695282
709966
631064
833820
994541
Produits dérivés
Autres investissements
Avoirs nets à l'étranger
34141
43156
41914
57199
193718
127677
134538
155083
126079
99779
819282
1023862
1069515
1417279
1060805
1032078
978024
1039753
1104638
1123507
778776
585651
644296
647807
779064
692615
802182
810084
857822
811084
Investissements directs
201449
315640
338025
307182
262863
344269
366264
360537
365519
422521
Investissements de portefeuille
301321
249946
240064
398756
398092
457586
380143
423650
289485
162013
–2643
–11090
4330
1113
–4155
–556
1188
–3343
2212
4634
1061
13971
–13279
–13016
–43073
–138780
–189957
–234415
–331133
–287755
84462
75828
78668
85029
78887
139664
252446
311394
485001
477364
Produits dérivés
Autres investissements
Réserves monétaires
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
B 3.9
Assurance suisse contre les risques à l’exportation1)
En millions de francs
Variation en % par rapport à l’année précédente
2010
2011
2012
2013
2010
2011
2012
Nouvel engagement
3588
3321
3843
3536
1.7
–7.4
15.7
–8.0
Exposition nette, situation au 31 décembre
8696
8195
8075
8933
2.9
–5.8
–1.5
10.6
Résultat de l’entreprise
123
–55
50
0
55.7
–144.7
–191.3
–99.6
Avoirs nets résultant d’accords des rééchelonnement,
situations au 31 décembre
742
681
617
537
2.3
–8.2
–9.4
–13.0
1) L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation (Serv) a succédé.
le 1er janvier 2007 à la Garantie contre les risques à l’exportation (GRE).
Les chiffres publiés selon l’ancien systeme sont disponible dans les revues
précédentes (soit jusqu’en juillet-août 2008).
2013
Source: SECO/Serv
Infotéléphone: 031/324 08 95
Internet: www.seco.admin.ch
68 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 68
23.09.2014 12:46:30
Les chiffres-clés de l’économie
B 4 Marchés monétaire et financier, marché des changes
B 4.1
Masse monétaire1)
Situation à la fin de la période considérée
En millions de francs
Variation en % par rapport à l’année précédente
Avril
2014
2013
Mai
2014
Juin
2014
Juillet
2014
2011
2012
Avril
2014
2013
Mai
2014
Juin
2014
Juillet
2014
Monnaie de banque centrale
360765
375891
368055
363662
370152
52.7
106.5
26.9
10.0
8.8
6.2
–3.1
Monnaie de banque centrale dessaisonnalisée
360777
375694
368264
364064
370747
52.7
106.5
26.9
10.1
8.8
6.2
–3.1
Masse monétaire
Numéraire en circulation
Dépôts à vue
Comptes de transactions2)
146315
160782
162456
163069
165538
7.4
Masse monétaire M1
546921
567423
569113
564065
566291
8.6
300455
323454
325016
324324
325076
6.2
847376
890877
894129
888389
891367
Masse monétaire M2
65424
65857
66239
66672
7.6
19.6
12.1
8.2
6.5
6.7
2.1
341217
340800
334757
334081
9.3
10.8
8.3
–0.1
0.6
1.4
–0.4
9.7
6.8
11.2
11.4
11.3
13.1
11.4
8.3
3.8
4.1
4.7
3.5
6.9
13.9
16.2
16.1
3.2
3.1
7.7
9.8
10.2
8.0
8.2
4.1
3.4
Dépôts à terme
44489
48124
48393
45848
46841
–3.3
–16.1
0.6
8.3
6.3
3.7
5.8
Masse monétaire M3
891865
939001
942522
934237
938208
6.9
8.0
9.7
8.0
8.1
4.1
3.5
Dépôts d’épargne3)
63134
337472
1) Nouvelle définition 1995, chiffres provisoires pour 2013/2014.
2) Comptes d’épargne et de dépôts qui servent principalement au trafic des paiements.
3) Comptes d’épargne et de dépôts, sans ceux qui servent principalement au trafic
des paiements, diminués des fonds de prévoyance.
B 4.2
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
Banque nationale suisse (BNS)
Situation à la fin de la période considérée
En millions de francs
Total du bilan
Variation en % par rapport à l’année précédente
Févr. 2014 Mars 2014
Avril 2014 Mai 2014
2012
2013
Mai 2014
Juin 2014
2013
499433.7
490382.0
500866.4
507962.9
–1.8
–2.3
–3.2
–1.6
–1.2
Juin 2014
3.9
Actifs1)
Or et créances résultant d’opérations sur or
Placements de devises
50771.5
35565.0
37508.4
39108.6
–30.0
–20.8
–24.7
–17.1
–16.3
4.0
432208.9
443274.5
451952.5
457215.9
2.6
0.7
0.0
0.7
0.8
4.3
–11.2
Position de réserve au FMI
2804.2
2295.4
2189.7
2275.4
–18.1
–22.3
–20.7
–21.8
–11.8
Moyens de paiement internationaux
4249.2
4293.9
4307.2
4275.8
1.1
–0.7
–1.5
–1.6
–2.8
–2.3
Crédits d’aide monétaire
279.1
244.2
233.8
226.1
–12.5
–13.4
–14.0
19.7
–14.4
–16.0
3757.1
3689.9
3722.9
3764.0
–1.8
–3.4
0.0
0.2
0.4
2.9
985.8
1019.1
952.0
1097.1
3.4
1.8
–2.3
–3.8
–1.0
4.4
61801.4
65766.4
62675.1
62775.0
6.4
6.2
5.5
5.8
5.1
4.9
Titres suisses
Autres postes de l’actif
Passifs1)
Billets en circulation
Engagements à vue:
Comptes de virement de banques suisses
et étrangères, engagements envers la Confédération
302780.6
339136.7
334444.9
334063.8
12.0
11.7
12.0
11.5
11.1
–3.0
Autres engagements à vue
66951.1
24773.7
33510.8
34084.5
–63.0
–53.7
–55.4
–53.9
–52.5
27.5
Autres postes du passif
63287.3
56194.7
65694.2
72518.2
–11.2
–15.5
–21.5
–10.3
–7.8
36.7
1) Différences dans les totaux en raison de chiffres arrondis.
B 4.3
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
Crédits en Suisse – Limites et montants utilisés1)
Crédits à des débiteurs domiciliés en Suisse
Variations en % par rapport
En millions de francs
À l’année précédente
Au mois précédent
2011
2012
2013
Mai 2014
Juin 2014
2013
Juin 2014
Avril 2014
Mai 2014
Créances hypothécaires (utilisation)
784400
829716
865320
877716
880179
4.3
3.9
0.3
0.3
0.3
Créances sur la clientèle (utilisation)
152746
161059
170169
173841
175085
5.7
7.7
1.7
0.6
0.7
Total
Juin 2014
937146
990776
1035489
1051557
1055264
4.5
4.5
0.5
0.3
0.4
1098188
1149951
1204105
1225367
1230610
4.7
3.6
0.4
0.5
0.4
Créances hypothécaires (utilisation)
596043
629532
653154
661922
663870
3.8
3.6
0.3
0.3
0.3
Créances sur la clientèle (utilisation)
34323
33768
32607
33043
33356
–3.4
1.7
0.8
–0.2
0.9
Limites
Ménages
Total
630366
663300
685761
694964
697225
3.4
3.5
0.3
0.3
0.3
Limites
667543
704880
726519
738476
742022
3.1
2.9
0.2
0.4
0.5
1) Selon la statistique sur l’encours des crédits, périmètre de consolidation: comptoir.
Les créances brutes sont indiquées dans la colonne Utilisation.
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
69 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 69
23.09.2014 12:46:31
Les chiffres-clés de l’économie
B 4.4
Banques
Situation à la fin de la période considérée
En % sur
sur le total
En millions de francs
Bilan
Total des bilans de 255 banques1)
Variations en % par rapport
À l’année précédente
au mois précédent
2012
2013
Mai 2014
Juin 2014
Juin 2014
2013
Juin 2014
Avril 2014
Mai 2014
Juin 2014
2857485
2932048
2991126
2978608
100.0
2.6
0.9
0.7
1.1
–0.4
–7.7
Actifs de 255 banques
Créances sur les banques
A vue
109121
105911
97517
90041
3.0
–2.9
–20.7
–0.3
3.7
A terme
427270
391717
408196
425003
14.3
–8.3
4.3
–0.7
2.6
4.1
Créances sur la clientèle
569609
575623
617717
622026
20.9
1.1
4.3
0.9
3.5
0.7
Créances hypothécaires
856508
893278
907355
910061
30.6
4.3
3.9
0.3
0.3
0.3
Bilans mensuels des actifs,
avec ventilation selon la monnaie
CHF
1568443
1689779
1703342
1690773
56.8
7.7
1.3
–0.1
0.6
–0.7
USD
685957
673983
712973
675022
22.7
–1.7
–5.9
4.5
5.7
–5.3
EUR
256394
275119
281391
301409
10.1
7.3
11.5
–1.2
–4.7
7.1
Autres monnaies
292373
259014
260094
278548
9.4
–11.4
7.5
–2.1
–0.8
7.1
Actifs en Suisse
1540448
1619097
1633118
1620981
54.4
5.1
1.4
0.1
0.5
–0.7
Actifs à l’étranger
1317037
1312951
1358008
1357627
45.6
–0.3
0.3
1.4
1.8
0.0
1010439
1056373
1073105
1076925
36.2
4.5
4.6
0.5
0.3
0.4
414907
412023
451432
454627
15.3
–0.7
3.0
0.7
4.8
0.7
Crédits 2)
Suisse, total
Étranger, total
Passifs de 255 banques
Engagements envers les banques
A vue
136281
119830
122060
124629
4.2
–12.1
–9.9
–3.8
0.7
2.1
A terme
362951
344551
347419
347232
11.7
–5.1
8.1
3.8
2.0
–0.1
531313
606989
626875
626462
21.0
14.2
6.8
1.1
0.6
–0.1
Engagements envers la clientèle
Sous forme d’épargne et de placements
Autres engagements envers la clientèle
A vue
746326
851117
856840
847958
28.5
14.0
0.2
–0.4
0.5
–1.0
A terme
295749
251772
255592
247711
8.3
–14.9
–13.2
–0.1
1.4
–3.1
Obligations de caisse
Prêts des centrales d’émission de lettres de gage et
emprunts
30892
26621
25681
25411
0.9
–13.8
–11.3
–0.6
–0.4
–1.1
361119
320775
331862
332851
11.2
–11.2
–0.5
0.9
1.8
0.3
Bilans mensuels des passifs,
avec ventilation selon la monnaie
CHF
1488587
1611381
1614222
1606368
53.9
8.2
1.6
0.3
0.3
–0.5
USD
699890
718141
763862
731573
24.6
2.6
–3.2
3.5
5.1
–4.2
EUR
344724
343977
352202
356243
12.0
–0.2
5.4
–0.7
–2.4
1.1
Autres monnaies
271393
226659
230776
255310
8.6
–16.5
6.2
–3.6
0.2
10.6
–0.9
Passifs en Suisse
1425293
1581340
1615996
1601840
53.8
10.9
3.3
0.2
0.5
Passifs à l’étranger
1432192
1350708
1375130
1376768
46.2
–5.7
–1.8
1.1
1.7
0.1
Actifs à titre fiduciaire, total
135495
121972
121033
120981
4.1
–10.0
–8.1
1.0
0.7
0.0
Actifs en Suisse
Actifs à l’étranger
Passifs à titre fiduciaire, total
Passifs en Suisse
Passifs à l’étranger
4468
5540
5121
5239
0.2
24.0
–3.6
–0.8
–2.0
2.3
131027
116432
115911
115742
3.9
–11.1
–8.3
1.0
0.8
–0.1
135495
121972
121033
120981
4.1
–10.0
–8.1
1.0
0.7
0.0
25599
21992
21752
21912
0.7
–14.1
–6.8
4.3
0.2
0.7
109896
99980
99281
99069
3.3
–9.0
–8.4
0.3
0.8
–0.2
1) Comptoirs juridiquement dépendants en Suisse, dans la Principauté de Liechtenstein et à l’étranger. Seules les banques dont la somme du bilan et les affaires fiduciaires dépassent 150 millions de francs entrent dans la statistique.
2) Créances sur la clientèle, créances hypothécaires, sans les métaux précieux, les prêts et pensions de titres.
B 4.5
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
Taux des marchés monétaire et financier
En %
2009
2010
2011
2012
2013
Janv. 2014
Févr. 2014
Mars 2014
Avril 2014
Mai 2014
Juin 2014
Juillet
Taux spécial appliqué à la facilité
pour resserrements de liquidités1)
0.54
0.53
0.52
0.53
0.59
0.50
0.50
0.50
0.50
0.50
0.50
0.50
Placement à terme fixe, durée 3 mois2)3)
0.09
0.07
0.06
0.04
0.03
0.03
0.03
0.03
0.03
0.03
0.03
…
Dépôts d’épargne2)
0.46
0.37
0.33
0.25
0.20
0.17
0.17
0.17
0.17
0.17
0.17
…
Hypothèques à taux variable2)
2.74
2.73
2.72
2.69
2.69
2.69
2.69
2.69
2.69
2.69
2.69
…
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
1) Jusqu’au 30 avril 2004: taux lombard.
2) Année (moyenne des valeurs mensuelles), fin du mois.
3) Montant minimal: 100000 francs.
70 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 70
23.09.2014 12:46:31
Les chiffres-clés de l’économie
B 4.6
Statistique du marché des capitaux
En % sur
sur le total
En millions de francs
Emissions des emprunts obligataires en CHF,
cotés à la Bourse suisse SWX, débiteurs suisses1)
En millions de francs
2011
2012
2013
2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
39525.5
47088.5
47166.4
100.0
12001.1
10733.0
10809.1
13579.4
Confédération
5555.5
10028.7
7365.6
15.6
1741.1
682.8
2642.5
2323.1
Cantons
1590.4
4183.7
6138.6
13.0
2288.2
1956.4
1061.9
236.9
Communes
1067.7
1009.6
1528.0
3.2
303.1
675.9
351.7
527.0
Electricité, gaz, eau
1109.0
908.1
2631.1
5.6
130.8
130.3
…
100.1
Industrie
4153.9
4575.3
3320.7
7.0
501.1
855.7
362.8
1269.5
3159.5
Banques
8716.9
6763.7
7212.4
15.3
1509.1
1859.8
1591.5
Assurances
3248.0
1584.5
1982.5
4.2
502.2
6768.0
…
202.0
Centrales de lettres de gage
12792.1
15350.2
14596.1
30.9
4729.5
2946.8
3980.0
4165.0
1291.9
2684.8
2391.4
5.1
295.9
948.5
818.7
1313.8
–
–
–
…
…
…
…
282.6
Autres services
Autres
Remboursements d’emprunts suisses
25354.7
25654.1
29798.1
63.2
8142.4
3455.0
9044.4
8825.0
Prélèvement net effectué sur le marché
par les emprunts suisses
14170.8
21434.4
17368.3
36.8
3858.7
7278.0
1764.6
4754.4
10894.5
13223.6
11953.6
25.3
958.0
2699.4
448.0
5787.2
51035.0
68000.7
42547.2
90.2
2327.7
700.4
15421.5
43263.5
–40140.5
–54777.1
–30593.6
–64.9
–1369.6
1999.0
1049.9
–37476.2
–25969.7
–33342.7
–13225.3
–28.0
2489.1
9277.0
2814.5
–32721.8
32796.8
38612.2
21003.7
44.5
4275.5
6350.5
7976.9
6693.0
46936.3
49597.4
44798.7
95.0
8977.6
10928.4
11096.0
9456.5
–14139.5
–10985.2
–23795.0
–50.4
–4702.1
–4578.0
–3119.1
–2763.5
–40109.2
–44327.9
–37020.3
–78.5
–2213.0
4699.0
–304.6
–35485.3
Emission des actions, cotés à la Bourse suisse SWX
Sociétés suisses1)2)
Remboursements d’actions suisses3)
Prélèvement net effectué sur le marché
par les actions suisses
Total levé par les émetteurs suisses
(emprunts et actions), net1)
Emissions des emprunts obligataires en CHF,
cotés à la Bourse suisse SWX, débiteurs étrangers1)
Remboursements d’emprunts en CHF
de débiteurs étrangers
Prélèvement net effectué sur le marché
par les emprunts étrangers
Total levé par les émetteurs
(emprunts et actions), net1)
1) Selon la date de libération.
2) Augmentations de capital et nouvelles cotations.
3) Diminutions de capital, décotations, remboursement de la valeur nominale et versement de dividendes.
B 4.7
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
Swiss Performance Indice de la Bourse suisse des valeurs mobilières
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Indice global
(avec réinvestissement des dividendes)1)
5022.9
5621.1
4382.9
3245.5
3961.6
4234.6
5742.4
6929.2
6925.4
4567.6
5626.4
5790.6
5343.5
6290.5
7838.0
Actions nominatives1)
6526.6
7517.9
5981.8
4364.9
5276.7
5593.6
7412.9
8995.6
9058.6
5845.1
7211.4
7494.9
6682.4
7749.0
9418.9
Actions au porteur et BP1)
9943.7
4403.6
4513.9
3271.2
2583.4
3313.9
3668.7
5464.7
6452.3
6255.2
4521.4
5518.7
5427.4
5838.4
7288.8
Banques2)
…
1297.9
1183.7
955.5
1209.9
1354.7
1872.9
2340.9
1835.8
740.5
990.6
893.1
639.3
729.0
876.4
Services financiers2)
…
1070.9
765.6
359.6
510.3
622.9
775.8
1057.4
1236.9
633.0
822.4
958.3
847.7
977.1
1050.1
Assurances2)
…
1175.7
939.9
478.8
490.7
484.7
668.4
802.6
757.6
493.9
535.9
590.0
545.2
715.3
907.9
Alimentation et boissons2)
…
1305.9
1239.3
1044.5
1135.4
1132.1
1532.3
1745.0
2151.8
1719.4
2141.7
2417.4
2472.9
2812.9
3227.4
1) 1er juin 1987=1000.
2) 1er janvier 2000=1000.
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
71 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 71
23.09.2014 12:46:31
Les chiffres-clés de l’économie
B 4.8
Marché des devises et de l’or Janv.
Févr.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juillet
Cours des devises1), marché interbancaire (cours acheteur, à 11 h)
2010
2011
2012
2013
2014
2014
2014
2014
2014
2014
2015
CHF/USD
1 USD
1.04
0.89
0.94
0.93
0.90
0.89
0.88
0.88
0.89
0.90
0.90
CHF/GBP
1 GBP
1.61
1.42
1.49
1.45
1.49
1.48
1.46
1.48
1.50
1.51
1.53
CHF/JPY
100 JPY
1.19
1.11
1.18
0.95
0.87
0.88
0.86
0.86
0.87
0.88
0.88
CHF/EUR
1 EUR
1.38
1.23
1.21
1.23
1.23
1.22
1.22
1.22
1.22
1.22
1.22
Indices réels et nominaux du cours du franc1) 2)
Indice
105.9
116.3
112.5
110.7
111.4
112.0
112.8
112.3
112.1
111.8
111.7
Réel total
Europe
Indice
104.4
114.1
112.6
108.9
108.3
108.9
109.4
109.1
109.2
109.2
109.3
Zone euro
Indice
104.8
115.0
114.3
110.1
109.6
110.2
110.5
110.4
110.7
110.9
111.1
Amérique du Nord
Indice
108.8
123.7
113.8
113.6
116.0
116.9
118.3
117.8
117.4
116.3
115.6
Asie
Indice
115.8
125.7
116.1
121.7
125.8
126.0
128.4
126.8
125.9
124.8
124.0
Australie
Indice
71.7
72.8
66.9
70.5
77.3
77.2
77.7
75.6
75.5
74.3
74.0
Allemagne
Indice
108.7
119.6
119.1
114.7
113.9
114.4
114.9
115.0
115.3
115.5
115.8
France
Indice
106.6
117.2
116.9
113.2
113.0
113.4
113.6
113.6
113.8
114.0
114.2
Italie
Indice
101.0
110.3
108.8
105.0
104.3
105.4
106.0
105.7
106.0
106.2
106.3
Grande-Bretagne
Indice
126.2
137.1
126.6
126.3
121.9
122.1
123.5
122.1
120.9
119.5
118.2
États-Unis
Indice
111.3
127.1
117.0
116.4
118.4
119.3
120.7
120.3
119.9
118.8
118.2
Japon
Nominal total
Cours de l’or3)
Indice
118.7
127.4
119.7
147.2
159.6
158.2
161.2
158.1
156.4
155.4
154.0
Indice
122.4
138.1
137.7
144.0
140.5
141.7
142.8
142.2
141.6
141.2
141.3
CHF/kg
40881
44252
50083
41367
35830
37565
36651
36384
35943
37311
37606
USD/Once
1229.0
1566.1
1673.6
1393.2
1234.6
1319.4
1285.5
1283.7
1246.9
1304.9
1288.9
1) Moyennes annuelles, moyennes mensuelles.
2) Par rapport à 40 partenaires commerciaux. Indice janvier 1999 = 100.
3) Fin de mois.
Source: BNS
Internet: www.snb.ch
B 5 Prix
B 5.1
Prix à la consommation par groupe de marchandises et de services
Taux de variation en % par rapport
Poids
Indice total
Indice (décembre 2010 = 100)
à l’année précédente
au mois précédent
2014
Août 2013
Juillet 2014
Août 2014
Août 2014
Août 2014
100.000
98.9
99.0
99.0
0.1
0.0
10.463
99.0
100.3
100.4
1.4
0.1
1.818
103.7
104.7
104.2
0.5
-0.5
0.2
Groupes principaux
Alimentation et boissons non alcoolisées
Boissons alcoolisées et tabac
Habillement et chaussures
Logement et énergie
Équipement ménager et entretien courant
3.788
80.1
80.1
80.2
0.2
24.955
103.0
103.7
104.1
1.1
0.4
4.533
95.5
94.2
93.8
-1.8
-0.4
Santé
14.992
99.1
98.3
97.8
-1.2
-0.4
Transports
11.600
97.4
96.8
96.4
-1.0
-0.4
Communications
2.696
97.3
94.4
94.5
-2.9
0.2
Loisirs et culture
10.201
93.9
94.9
94.4
0.6
-0.5
Enseignement
0.863
103.1
105.1
105.1
2.0
0.0
Restauration et hôtellerie
8.544
103.0
103.5
103.7
0.7
0.2
Autres biens et services
5.547
101.2
100.5
100.7
-0.6
0.2
Type de biens
Marchandises
40.519
95.0
94.8
94.6
-0.4
-0.2
Marchandises non durables
24.291
100.5
100.8
100.6
0.1
-0.2
Marchandises semi–durables
6.870
86.5
86.1
86.1
-0.4
0.0
Marchandises durables
9.358
86.9
85.7
85.4
-1.7
-0.4
Services
59.481
101.7
102.1
102.1
0.4
0.1
Services privés
50.063
101.7
102.1
102.4
0.7
0.2
Services publics
9.418
102.1
101.6
101.0
-1.1
-0.6
73.256
101.0
101.3
101.4
0.4
0.1
Provenance des biens
Suisse
Inflation sous–jacente
Inflation sous–jacente 11)
88.655
98.1
98.2
98.2
0.1
0.0
Inflation sous–jacente 22)
68.641
97.4
97.8
97.9
0.5
0.1
1) Total sans produits frais et saisonniers, énergie et carburants.
2) Inflation sous–jacente 1 sans produits dont les prix sont
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 69 00
Courriel: [email protected]
Internet: www.IPC.bfs.admin.ch
72 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Les chiffres-clés de l’économie
B 5.2
Indice des prix à la production et à l’importation, indices des prix de la construction
Indice (décembre 2010 = 100)
Variations en % par rapport
Pondération en %
Juillet 2014
Août 2014 à l’année précédente
Indice des prix de l’offre totale: total1)
100.0000
97.5
97.3
–1.2
à déc. 2013 au mois précédent
–0.8
–0.2
Ind. des prix de l’offre totale, marché int.: total2)
100.0000
97.7
97.5
–1.3
–0.9
–0.2
Indice des prix à la production: total
100.0000
98.3
98.1
–0.9
–0.7
–0.2
Agriculture et sylviculture
2.7293
105.9
105.3
0.3
–0.8
–0.6
Pierres naturelles, sable et gravier, sel
0.5660
99.1
99.0
–0.7
–0.6
–0.2
93.0318
98.0
97.8
–1.0
–0.8
–0.2
0.5
–0.2
Groupes de produits
Arts et métiers, industrie
Produits alimentaires, boissons, tabacs
10.4627
101.2
101.0
0.5
Textiles, habillement, cuir, chaussures
1.5583
101.9
101.9
–0.5
0.2
0.0
Produits en bois
2.6394
100.6
100.5
–0.2
–0.8
–0.1
Papier, articles en papier, imprimés
3.2538
94.8
94.2
–2.1
–2.0
–0.7
Produits pétroliers
1.5501
111.9
108.2
–7.0
–4.4
–3.3
Produits chimiques et pharmaceutiques
22.5330
95.5
95.1
–1.1
–0.9
–0.5
Articles en caoutchouc et en matières plastiques
2.7878
100.6
100.9
0.0
0.1
0.3
Verre, céramiques, ciment, produits en béton etc.
1.9680
100.9
100.8
–0.7
–0.5
–0.1
Métaux, produits métallurgiques
Syst. Informatiques, app. électroniques, optiques, montres
Appareils électro-techniques
Machines
8.6750
98.4
98.4
–1.0
–1.1
0.0
14.0204
97.2
97.2
–2.1
–1.5
0.0
5.6938
96.8
96.8
–0.7
–0.1
0.0
11.6033
98.1
98.1
–0.2
–0.7
0.0
Véhicules, composants de véhicules
1.9655
100.5
100.5
–0.6
–0.8
0.0
Meubles et autres produits
4.3207
96.8
96.8
–1.4
–0.7
0.0
Prod. et distrib. d’électricité et de gaz
3.4449
102.7
102.7
1.3
1.1
0.0
Récupération (recyclage)
0.2280
76.0
76.3
–0.9
–2.1
0.4
Arts et métiers, industries: marché intérieur
43.3692
98.9
98.7
–0.9
–0.8
–0.2
Arts et métiers, industries: exportations
56.6308
97.3
97.1
–1.1
–0.8
–0.2
2.7293
105.9
105.3
0.3
–0.8
–0.6
Biens intermédiaires
31.4501
98.1
97.9
–1.0
–1.0
–0.1
Biens d’investissement
29.2411
98.5
98.5
–1.1
–1.0
0.0
2.3560
98.5
98.5
–0.7
–0.2
0.0
29.0005
96.7
96.4
–0.4
–0.2
–0.3
Produits agricoles et sylvicoles
Biens de consommation durables
Biens de consommation non durables
Agents énergétiques
Indice des prix à l’importation: total
Produits agricoles
4.9950
105.5
104.4
–1.6
–0.7
–1.1
100.0000
95.8
95.7
–1.9
–1.0
–0.2
1.9203
94.5
97.2
1.6
7.9
2.8
Biens intermédiaires
30.5390
94.8
95.2
–0.8
–0.4
0.4
Biens d’investissement
28.1314
92.7
92.8
–1.1
–0.2
0.1
4.3973
91.4
91.4
–1.1
–0.2
0.0
25.7251
95.4
95.1
–1.8
–2.1
–0.3
9.2869
112.1
109.2
–7.9
–4.2
–2.6
Biens de consommation durables
Biens de consommation non durables
Agents énergétiques
Indice
Indices suisse des prix de la construction (base oct. 2010 = 100)
Variations en % par rapport
Avril 2013
Oct. 2013
Avril 2014
Avril 2013
Oct. 2013
Avril 2014
Construction: total
102.6
103.1
103.0
0.2
0.5
–0.2
Bâtiment
102.0
102.5
102.5
0.4
0.6
0.5
101.8
102.3
102.2
0.3
0.6
0.4
0.5
Nouvelle construction
Construction de bâtiment à plusieurs logements
101.4
101.8
102.0
0.1
0.5
Constr. bâtiment à plusieurs logements en bois
101.6
102.0
102.0
–0.1
0.3
0.4
Construction de maison individuelle3)
101.5
102.2
102.8
0.0
0.6
1.3
Construction de bâtiment administratif
103.1
103.4
102.3
1.3
1.2
–0.8
Construction de halle industrielle3)
102.7
103.2
102.7
0.2
0.7
0.0
102.3
102.8
102.8
0.5
0.7
0.5
Rénovation, transformation3)
Rénovation de bâtiment à plusieurs logements
101.5
101.9
102.2
0.0
0.3
0.7
Rénovation de bâtiment administratif3)
103.4
104.0
103.7
1.0
1.1
0.3
–0.1
104.8
105.8
104.8
1.1
1.3
Génie civil
Construction de route
105.2
106.2
105.3
1.3
1.6
0.1
Construction de passage inférieur
103.5
104.2
102.4
–0.6
0.2
–1.1
Construction de paroi antibruit3)
103.6
103.6
103.6
1.8
0.4
0.0
Indices régionaux du coût de la construction
Ville de Zurich4)
101.8
...
102.3
–0.6
...
0.5
Ville de Berne5)
140.8
141.2
141.1
–0.4
0.3
–0.1
Canton de Genève6)
101.1
102.4
101.9
–0.3
1.3
–0.5
1) Total de l’indice des prix à la production (pour 67,9693%) et à l’importation (pour 32,0307%). Source: Indice des prix à la production et à l’importation, OFS
Infotéléphone: 032/713 63 07
2) Total de l’indice des prix à la production, marché intérieur (pour 50,0152%)
Indice suisse des prix de la construction, OFS Infotéléphone: 032/713 61 45
et à l’importation (pour 49,9848%).
Offices statistiques des villes de Zurich, Berne
Internet: www.statistique.admin.ch
3) Types d’ouvrage introduits lors de la révision oct. 2010.
Office cantonal de la statistique de Genève
4) Avril 2010 = 100.
5) Avril 1987 = 100.
6) Oct. 2010 = 100.
73 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Les chiffres-clés de l’économie
B 6 Finances publiques
B 6.1
Finances des administrations publiques
En millions de francs
Recettes1)
Total2)
1995
2000
2005
2009
2010
2011
Prévision
2012
Variation annuelle moyen en %
Prévision
2013
1995/
2000
2000/
2005
2005/
2010
2012/
2013
3.1
132964
163589
174432
196108
191916
198667
199468
205670
4.2
1.3
1.9
Confédération3)
36162
51994
52985
68071
62924
64660
63829
66580
7.5
0.4
3.5
4.3
Cantons
50147
62802
70594
75772
76982
78946
79482
81620
4.6
2.4
1.7
2.7
Communes6)
37587
42068
45839
42363
42501
43837
44489
45485
2.3
1.7
–1.5
2.2
Assurances sociales
37616
44459
47820
53245
53541
57920
58619
59518
3.4
1.5
2.3
1.5
1.9
Dépenses1)
Total2)
139873
151837
176236
185629
189871
196889
198686
202378
1.7
3.0
1.5
Confédération3)
40856
48208
52607
58693
60013
64075
62188
64253
3.4
1.8
2.7
3.3
Cantons
51955
59957
70086
73542
75967
80604
82798
82466
2.9
3.2
1.6
–0.4
Communes6)
38427
40599
45079
42861
43048
43756
44910
45630
1.1
2.1
–0.9
1.6
Assurances sociales
37454
41077
50851
53878
54877
55150
55741
57563
–
–
–
–
Total2)
–6910
11752
–1804
10479
2044
1778
782
3292
–
–
–
–
Confédération3)
–4695
3786
379
9378
2912
585
1642
2327
–
–
–
–
Cantons
–1808
2846
507
2230
1015
–1658
–3316
–845
–
–
–
–
Solde1)
–840
1469
760
–497
–547
81
–421
–145
–
–
–
–
Assurances sociales
162
3382
–3031
–632
–1335
2770
2878
1956
–
–
–
–
Endettement brut
Total
Communes6)
181176
220408
243594
209018
208210
208001
215453
213787
4.0
2.0
–3.1
–0.8
Confédération3)
82152
108148
130377
110703
109962
110200
112304
111537
5.7
3.8
–3.3
–0.7
Cantons
51040
63141
64558
52843
52457
51308
54769
54902
4.3
0.4
–4.1
0.2
Communes
47891
49054
48237
45311
45787
46423
47067
47283
0.5
–0.3
–1.0
0.5
Assurances sociales
5892
5765
4223
5762
7404
6069
6312
4265
–
–
–
–
Dette en % du PIB
Total4)
47.3
51.0
50.8
37.7
36.4
35.5
36.4
35.4
–
–
–
–
Confédération3)
21.4
25.0
27.2
20.0
19.2
18.8
19.0
18.5
–
–
–
–
Cantons
13.3
14.6
13.5
9.5
9.2
8.8
9.3
9.1
–
–
–
–
Communes
12.5
11.3
10.1
8.2
8.0
7.9
8.0
7.8
–
–
–
–
1.5
1.3
0.9
1.0
1.3
1.0
1.1
0.7
–
–
–
–
Quote-part de l’État5)
36.2
34.4
36.3
33.2
32.8
33.2
33.2
33.3
–
–
–
–
Quote-part fiscale5)
26.9
29.3
28.1
28.7
28.1
28.6
28.4
28.4
–
–
–
–
Quote-part du déficit5)
–1.9
2.3
–0.6
0.5
0.1
0.3
0.0
0.0
–
–
–
–
Assurances sociales
Indicateurs en % du PIB
1) Comptes consolidés des budgets publics.
2) Total sans les doubles imputations.
3) Sous-secteur Confédération, y compris comptes speciaux et facteurs extraordinaires.
4) Suivant la définition de Maastricht.
5) Suivant les standards internationaux en matière de statistique financière du FMI (modéle SFF).
6) Estimation partielle.
B 6.2
Source: AFF
Infotéléphone: 031/322 15 44
Courriel: [email protected]
Recettes des administrations publiques (secteur de l’Etat) par nature1)
Total des administrations
publiques en millions de francs2)
2011 selon les sous-secteurs économiques
en millions de francs
Variation
en %
En % sur le total
2010
2011
Confédération
Cantons
Communes
Assurances sociales
publiques
2010
2011
2010/2011
191916
198667
64660
78946
43837
57920
100.0
100.0
3.5
Recettes d’exploitation
181520
187204
62241
73443
39076
56942
94.6
94.2
3.1
Revenu fiscal
160231
165516
59077
40520
24978
40941
83.5
83.3
3.3
Patentes et concessions
3965
4009
1140
2546
322
0
2.1
2.0
1.1
Compensations
16388
16740
1572
6954
8127
87
8.5
8.4
2.1
Revenus divers
170
203
86
59
58
0
0.1
0.1
18.9
Revenus de transfert
–3.7
Recettes totales2)
765
736
366
23364
5590
15914
0.4
0.4
Recettes financières
8381
8624
1529
2901
3216
978
4.4
4.3
2.9
Recettes d’investissement
2015
2527
598
2586
1540
0
1.0
1.3
25.4
191916
198355
64369
78930
43832
57920
100.0
99.8
3.4
0
312
290
16
5
0
0.0
0.2
–
Recettes ordinaires
Recettes extraordinaires
1) Comptes financiers selon le modèle national SF.
2) Comptes consolidés des administrations publiques.
Source: AFF
Infotéléphone: 031/322 15 44
74 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 12:46:32
Les chiffres-clés de l’économie
B 6.3
Dépenses des administrations publiques (secteur de l’Etat) par nature et par fonction1)
Total des administrations
publiques en millions de francs
2010
Dépenses totales, groupes par nature2)
Dépenses d’exploitation
En %
sur le total
2011 selon les sous-secteurs économiques
en millions de francs
2011 Confédération
Cantons
Communes
Assurances sociales
publiques
Variation
en %
2010
2011
2010/2011
189871
196889
64075
80604
43756
55150
100.0
100.0
3.7
164065
167235
52276
69178
35737
54542
86.4
84.9
1.9
6924
25445
13889
–
23.7
23.5
2.6
Charges de personnel
45079
46259
Charges de biens et services et
autres charges d’exploitation
21043
21357
3942
7914
9111
389
11.1
10.8
1.5
Charges d’armement
1001
1163
1163
–
–
–
0.5
0.6
16.2
Charges de transfert
96941
98456
40246
35819
12737
54153
51.1
50.0
1.6
5613
5709
2614
1133
1355
608
3.0
2.9
1.7
Dépenses financières
Dépenses d’investissement
Dépenses ordinaires
19424
19960
8036
7494
6626
–
10.2
10.1
2.8
189102
192904
62927
77805
43718
55150
99.6
98.0
2.0
Dépenses extraordinaires
Dépenses totales, groupes par fonctions2)
770
3986
1148
2799
38
–
0.4
2.0
–
189871
196889
64075
80604
43756
55150
100.0
100.0
3.7
20.1
Administration générale
14132
16976
5669
7039
4563
–
7.4
8.6
Ordre et sécurité publique, défense
14392
15112
5522.20
7309
2681
–
7.6
7.7
5.0
Formation
32841
33845
5841
22607
10851
–
17.3
17.2
3.1
2.4
Culture, sport et loisirs, église
5027
5149
420
1553
3231
–
2.6
2.6
Santé
11359
12097
356
10311
1827
–
6.0
6.1
6.5
Sécurité sociale
74937
75576
17186
15865
7959
54542
39.5
38.4
0.9
16598
17852
10187
6425
4491
–
8.7
9.1
7.6
–0.3
Trafic et télécommunications
Protection de l’environnement et
aménagement du territoire
6091
6072
998
1511
4264
–
3.2
3.1
Economie publique
7480
7541
4686
4410
1589
–
3.9
3.8
0.8
Finances et impôts
7013
6668
13210
3573
2298
608
3.7
3.4
–4.9
1) Comptes financiers selon le modèle national SF.
2) Comptes consolidés des administrations publiques.
B 6.4
Source: AFF
Infotéléphone: 031/322 15 44
Dépenses ordinaires de la Confédération1)
Compte de financement
Variation en % par rapport
En %
sur le total
en millions de francs
à l’année précédente
Budget
Dépenses par groupes de comptes
Dépenses totales
Budget
Compte
Budget 2014/
1990
2000
2010
2013
2014
1990
2000
2010
2013
2014
2013
compte 2013
31616
47131
59266
63700
66124
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
3.2
3.8
Dépenses propres
9355
8538
9487
10456
10790
29.6
18.1
16.0
16.4
16.3
5.2
3.2
4069
4077
4894
5459
5482
12.9
8.7
8.3
8.6
8.3
7.7
0.4
Dépenses de biens et services
et charges d'exploitation
2868
2951
3592
4030
4082
9.1
6.3
6.1
6.3
6.2
4.1
1.3
2418
1510
1001
968
1226
7.6
3.2
1.7
1.5
1.9
–2.9
26.7
16907
29074
39536
43720
45299
53.5
61.7
66.7
68.6
68.5
2.0
3.6
2718
6136
7705
8741
9263
8.6
13.0
13.0
13.7
14.0
0.6
6.0
10.3
Dépenses de personnel
Dépenses d'armement
Dépenses de transfert courantes
Parts de tiers aux recettes de la Confédération
Indemnités à des collectivités publiques
418
411
801
1003
1106
1.3
0.9
1.4
1.6
1.7
–3.1
Contributions à des propres institutions
1881
1966
2850
2950
3005
6.0
4.2
4.8
4.6
4.5
–4.6
1.9
Contributions à des tiers
5605
10005
13616
15237
15680
17.7
21.2
23.0
23.9
23.7
4.4
2.9
Contributions aux assurances sociales
2.9
6285
10557
14564
15789
16245
19.9
22.4
24.6
24.8
24.6
2.1
Dépenses financières
1842
3704
2972
2167
2174
5.8
7.9
5.0
3.4
3.3
13.7
0.3
Dépenses d'intérêts
1832
3489
2834
2125
2149
5.8
7.4
4.8
3.3
3.2
22.5
1.1
Autres dépenses financières
–38.6
10
214
139
41
25
0.0
0.5
0.2
0.1
0.0
–75.8
Dépenses d'investissement
3512
5816
7270
7357
7860
11.1
12.3
12.3
11.5
11.9
5.0
6.8
Contributions à des investissements
2520
4843
4302
4179
4625
8.0
10.3
7.3
6.6
7.0
1.9
10.7
Autres dépenses d'investissement
992
973
2968
3178
3235
3.1
2.1
5.0
5.0
4.9
9.4
1.8
31615
47130
59266
63700
66124
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
3.2
3.8
1142
1747
2460
2489
2682
3.6
3.7
4.2
3.9
4.1
–0.5
7.8
515
728
910
1053
1109
1.6
1.5
1.5
1.7
1.7
9.6
5.3
Relations avec l'étranger – coopération internationale
1521
2178
2607
3292
3569
4.8
4.6
4.4
5.2
5.4
10.5
8.4
Défense nationale
5872
4815
4395
4789
4856
18.6
10.2
7.4
7.5
7.3
8.2
1.4
Formation et recherche
2916
3960
6067
6894
7201
9.2
8.4
10.2
10.8
10.9
3.4
4.5
221
573
413
502
500
0.7
1.2
0.7
0.8
0.8
11.6
–0.4
Dépenses par groupes de tâches
Dépenses totales
Conditions institutionnelles et financières
Ordre et sécurité publique
Culture et loisirs
Santé
89
157
228
219
229
0.3
0.3
0.4
0.3
0.3
3.2
4.7
Prévoyance sociale
6875
14171
18454
21106
21763
21.7
30.1
31.1
33.1
32.9
2.1
3.1
Trafic
4627
6424
8225
8224
8549
14.6
13.6
13.9
12.9
12.9
1.2
4.0
32.0
Protection de l'environnement
et aménagement du territoire
Agriculture et alimentation
Economie
Finances et impôts
602
800
1164
1007
1329
1.9
1.7
2.0
1.6
2.0
–9.0
2513
3573
3666
3706
3719
7.9
7.6
6.2
5.8
5.6
–0.1
0.4
439
426
568
505
655
1.4
0.9
1.0
0.8
1.0
–7.1
29.6
4284
7578
10111
9916
9963
13.6
16.1
17.1
15.6
15.1
5.7
0.5
1) Finances de la Confédération, sans comptes speciaux et sans facteurs extraordinaires. 2010: redistribution de la taxe CO2 sur les combustibles (427 millions).
Source: AFF
Infotéléphone: 031/324 89 77
75 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x003_Tabellenteil_B_FR.indd 75
23.09.2014 12:46:33
Les chiffres-clés de l’économie
B 6.5
Recettes ordinaires de la Confédération1)
Compte de financement
en millions de francs
En %
sur le total
Variation en % par rapport
à l’année précédente
1990
2000
2010
2013
Budget
2014
1990
2000
2010
2013
Budget
2014
Compte
2013
Budget 2014/
compte 2013
Recettes par groupes de comptes
Recettes totales
32673
51101
62833
65032
66245
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
3.2
1.9
Recettes fiscales
28818
46529
58157
60838
62270
88.2
91.1
92.6
93.6
94.0
3.5
2.4
Impôt fédéral direct
6710
10685
17886
18353
20113
20.5
20.9
28.5
28.2
30.4
0.1
9.6
Impôt anticipé
4044
6202
4723
5942
4837
12.4
12.1
7.5
9.1
7.3
37.1
–18.6
Droits de timbre
2091
4146
2855
2143
2300
6.4
8.1
4.5
3.3
3.5
0.3
7.3
Taxe sur la valeur ajoutée
9871
16594
20672
22561
22960
30.2
32.5
32.9
34.7
34.7
2.3
1.8
Autres impôts de consommation
4120
6734
7602
7414
7480
12.6
13.2
12.1
11.4
11.3
–1.7
0.9
Impôt sur les huiles minérales
3067
4975
5134
5005
4980
9.4
9.7
8.2
7.7
7.5
–0.5
–0.5
Impôt sur le tabac
988
1665
2356
2295
2387
3.0
3.3
3.7
3.5
3.6
–4.2
4.0
Impôt sur la bière
66
94
112
113
113
0.2
0.2
0.2
0.2
0.2
–0.2
–0.2
328
966
2210
2242
2273
1.0
1.9
3.5
3.4
3.4
–2.3
1.4
–
323
373
369
410
–
0.6
0.6
0.6
0.6
–10.5
11.2
Redevance pour l’utilisation
des routes nationales
191
291
347
356
363
0.6
0.6
0.6
0.5
0.5
1.1
2.0
Redevance sur le trafic des poids lourds
137
352
1490
1517
1500
0.4
0.7
2.4
2.3
2.3
–0.8
–1.1
Redevances sur la circulation
Impôt sur les véhicules automobiles
Droits de douane
1201
1044
1079
1059
990
3.7
2.0
1.7
1.6
1.5
1.5
–6.5
Impôt sur les maisons de jeu
2
37
381
308
350
0.0
0.1
0.6
0.5
0.5
–6.6
13.7
Taxe d’incitation
–
68
748
816
964
–
0.1
1.2
1.3
1.5
13.9
18.0
Autres recettes fiscales
450
53
0
–
3
1.4
0.1
0.0
–
0.0
–
100.0
Patentes et concessions
175
752
1391
922
899
0.5
1.5
2.2
1.4
1.4
–1.6
–2.6
Part au bénéfice net de la Régie des alcools
173
221
243
242
244
0.5
0.4
0.4
0.4
0.4
–9.4
0.9
Bénéfice versé par la BNS
–
500
833
333
333
–
1.0
1.3
0.5
0.5
0.0
0.0
Autres patentes et concessions
2
31
315
347
322
0.0
0.1
0.5
0.5
0.5
2.9
–7.4
Recettes financières
805
1458
1233
1179
1115
2.5
2.9
2.0
1.8
1.7
–11.3
–5.4
Recettes d’intérêts
652
730
360
237
251
2.0
1.4
0.6
0.4
0.4
–32.8
5.6
Recettes de participations
153
724
790
853
864
0.5
1.4
1.3
1.3
1.3
–1.7
1.3
Autres recettes financières
–
4
83
88
1
–
0.0
0.1
0.1
0.0
–17.9
–99.3
2784
1078
1720
1806
1772
8.5
2.1
2.7
2.8
2.7
5.0
–1.9
905
1025
1272
1331
1326
2.8
2.0
2.0
2.0
2.0
6.4
–0.4
1880
54
447
475
446
5.8
0.1
0.7
0.7
0.7
1.3
–6.2
91
1283
333
286
189
0.3
2.5
0.5
0.4
0.3
28.7
–34.0
Autres recettes courantes
Compensations
Recettes diverses
Recettes d’investissment
1) Finances de la Confédération, sans comptes speciaux et sans facteurs extraordinaires. 2000: recettes de la vente des licences WLL (582 millions de francs).
2013: vente d’actions Swisscom (1247 mio) et issus de confiscations du gain, FINMA (59 mio).
B 6.6
Finances des cantons 20121)
En millions de francs
Compte de résultats
Cantons
Source: AFF
Infotéléphone: 031/324 89 77
Compte des investissements
Compte de financement
Endettement
Charges
Revenus
Solde
Dépenses
Recettes
Solde
Dépenses
Recettes
Solde
Zurich
12300
12203
–97
825
310
–515
12283
12241
–42
6512
Berne
10436
10292
–144
1230
625
–606
11043
10663
–379
6160
3015
2953
–62
208
67
–141
3064
2995
–68
1394
362
357
–5
58
47
–11
405
401
–3
123
1190
1099
–91
92
37
–55
1204
1135
–69
308
Lucerne
Uri
Schwytz
au 31 déc. 2012
Obwald
261
252
–9
73
50
–22
315
297
–18
49
Nidwald
313
314
1
35
12
–23
328
319
–9
243
Glaris
308
305
–3
25
12
–14
307
311
5
161
Zoug
1253
1251
–1
107
26
–81
1275
1274
–1
658
Fribourg
3167
3176
9
159
47
–112
3171
3172
1
554
Soleure
1928
1813
–114
162
39
–123
1976
1850
–126
832
Bâle-Ville
4108
4282
173
624
48
–577
4400
4246
–154
4871
Bâle-Campagne
2517
2540
23
189
7
–182
2589
2393
–196
2128
Schaffhouse
649
615
–34
48
13
–35
670
619
–52
211
Appenzell Rh.-Ext.
485
460
–25
137
25
–112
537
425
–112
134
Appenzell Rh.-Int.
Saint-Gall
144
142
–1
11
2
–9
141
143
2
17
4214
4197
–17
211
36
–176
4235
3924
–311
1253
Grisons
2179
2225
46
484
210
–275
2488
2398
–90
615
Argovie
4306
4551
245
331
91
–240
4572
4571
–1
2125
Thurgovie
1776
1743
–33
153
28
–125
1848
1720
–128
776
Tessin
3273
3147
–126
279
100
–179
3353
3234
–119
2278
Vaud
8871
8878
8
421
91
–330
9064
8921
–144
4533
Valais
3526
2968
–558
503
338
–165
3776
3248
–528
1832
Neuchâtel
2038
2036
–2
107
43
–64
2037
2046
9
1553
Genève
9306
8836
–470
718
42
–676
9472
8683
–790
14753
Jura
Concordats
Total 2)
844
836
–8
167
129
–38
963
960
–3
439
1676
1646
–30
16
0
–16
1603
1586
–16
258
80102
78579
–1523
7398
2696
–4701
82798
79482
–3316
54769
1) Comptes consolidés des cantons et des concordats. Statistique financière 2012 de la Suisse, du 27 février 2014.
2) Corrigé des traitements statistiques et des transferts entre cantons.
76 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 12:46:33
Les chiffres-clés de l’économie
B 7 Population
B 7.1
Bilan de la population résidante permanente
Scénario A-00-2010
1960
État de la population, en milliers
de personnes, au 1er janvier
1970
1980
1990
2000
2010
5295.5 6168.7 6303.6 6673.9 7164.4
7785.8
2012
2015
2020
2025
2030
2035
2040
2045
2050
2055
2060
7954.7 8102.3 8356.9 8561.4 8713.8 8820.7 8894.6 8946.8 8979.0 8991.2 8988.7
Variation
Enfants nés vivants
94.4
99.2
73.7
83.9
78.5
80.3
82.2
81.8
82.7
81.2
78.3
76.6
77.2
78.4
79.0
78.6
77.6
Personnes décédées
52.1
57.1
59.1
63.7
62.5
62.63)
64.2
63.1
66.4
70.7
76.2
82.1
87.7
92.8
97.5
100.8
101.7
Excédent des naissances
42.3
42.1
14.6
20.2
15.9
17.7
18.0
18.7
16.3
10.5
2.1
–5.5
–10.5
–14.4
–18.5
–22.2
–24.0
Arrivées1)
...
...
...
154.2
110.3
161.8
149.1
127.8
124.9
121.3
120.0
120.0
120.0
120.0
120.0
120.0
120.0
Départs
Solde migratoire1)
État de la population, en milliers
de personnes, au 31 décembre
...
...
...
97.6
90.1
96.8
103.9
93.7
96.1
97.3
97.5
97.5
97.5
97.5
97.5
97.5
97.5
22.4
–17.7
17.1
56.6
20.2
64.9
45.2
34.1
28.8
24.0
22.5
22.5
22.5
22.5
22.5
22.5
22.5
5360.2 6193.1 6335.2 6750.7 7204.1
7864.04)
8039.1 8155.1 8401.9 8595.9 8738.5 8837.7 8906.5 8954.9 8983.0 8991.6 8987.2
Variation2)
en milliers
en %
64.7
24.4
31.7
76.8
39.6
78.2
84.4
52.8
45.1
34.5
24.6
17.0
12.0
8.1
4.0
0.3
–1.5
1.2
0.4
0.5
1.2
0.6
1.0
1.1
0.7
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0.1
0.0
0.0
0.0
1) Jusqu’en 2010 inclus les changement de statuts et les sorties du processus de l’asile.
2) Y compris les divergences statistiques (2011: y compris le changement de type de population).
3) Ne correspond pas au chiffre officiel des décès selon la Statistique du mouvement naturel de la population (BEVNAT).
4) Ne correspond pas à l’état officiel au 31.12.2010 selon la Statistique de la population et des ménages (STATPOP).
B 7.2
Source: OFS, ESPOP (jusqu’en 2010), STATPOP (dès 2011))
SCENARIO (dès 2015)
Infotéléphone: 032/713 67 11
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Population résidante, selon l’âge et l’origine
Population résidante moyenne1)
Population résidante permanente
1990
2000
2010
2012
20122)
20153)
20203)
en milliers
en % en milliers
en % en milliers
en % en milliers
en % en milliers
en % en milliers
en % en milliers
en %
Classes d’âge
0–19
1577.8
23.2
1665.7
23.1
1639.3
21.0
1642.9
20.5
1643.3
20.4
1638.3
20.1
1664.8
19.8
20–39
2162.3
31.8
2106.2
29.2
2115.1
27.0
2131.9
26.7
2143.6
26.7
2110.9
25.9
2105.9
25.1
40–64
2078.1
30.6
2335.6
32.4
2798.3
35.4
2840.2
35.5
2853.5
35.5
2884.4
35.4
2944.2
35.0
65+
978.1
14.4
1101.5
15.3
1324.9
16.6
1381.9
17.3
1398.6
17.4
1521.5
18.7
1687.2
20.1
Total
6796.3
100.0
7209.0
100.0
7877.6
100.0
7996.9
100.0
8039.1
100.0
8155.1
100.0
8401.9
100.0
Suisses
5615.6
82.6
5768.8
80.0
6090.7
77.6
6153.9
77.0
6169.1
76.7
6310.6
77.4
6495.9
77.3
Étrangers
1180.6
17.4
1440.3
20.0
1786.9
22.4
1843.0
23.0
1870.0
23.3
1844.6
22.6
1906.1
22.7
1) Population moyenne, y compris les saisonniers jusqu’en 2001; à partir de 2002 tous les titulaires
d’un permis de séjour de courte durée, autorisant un séjour de 12 mois au maximum.
Avec l’introduction du nouveau système de recensement de la population, la population moyenne est remplacée à partir de 2011. La nouvelle
Population résidante permanente moyenne est calculée comme la moyenne arithmétique de la population résidante permanente
au 1er janvier et au 31 décembre de la même année.
2) Dès 2010, changement des méthodes de production et de concept pour la population résidante permanente:
la population résidante permanente comprend désormais les personnes dans le processus d’asile.
résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse.
3) Scénario A-00-2010.
B 7.3
Source: OFS, ESPOP (jusqu’en 2009)
STATPOP (dès 2010)
SCENARIO (dès 2015)
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Internet: www.statistique.admin.ch
Données socioéconomiques
En milliers de personnes
1960
1970
1980
1990
2000
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
Mariages1)
41.6
46.7
35.7
46.6
39.8
40.3
41.5
41.9
43.33)
42.1
42.7
39.8
Divorces1)
4.7
6.4
10.9
13.2
10.5
19.9
19.6
19.3
22.13)
17.6
17.6
17.1
Ménages2)
1594.0
2062.4
2459.3
2859.8
3181.6
...
...
...
3505.6
3534.5
3553.7
…
1) OFS/BEVNAT/ESPOP.
2) Chiffres du recensement de la population.
3) Dès 2010, changement des méthodes de production et de concept pour la population
résidante permanente: la population résidante permanente comprend désormais
les personnes dans le processus d’asile résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse.
B 7.4
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 67 11
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Internet: www.statistique.admin.ch
Population résidante permanente de 15 ans et plus ventilée par langue principale, en 20121)
Suisses
Groupes linguistiques
Total en milliers
Étrangers
Total
± IC en %2)
Hommes
± IC en %2)
Femmes
± IC en %2)
Total
± IC en %2)
Total
± IC en %2)
6662333
0.0
3277572
0.4
3384761
0.4
5157999
0.2
1504334
0.7
En % par la langue principale:
Allemand
64.9
0.1
65.1
0.2
64.7
0.2
72.8
0.1
37.4
0.2
Français
22.6
0.0
22.3
0.0
22.9
0.0
23.3
0.0
20.1
0.1
Italien
8.3
0.0
8.7
0.0
8.0
0.0
6.1
0.0
16.0
0.0
Romanche
0.5
0.0
0.5
0.0
0.6
0.0
0.7
0.0
0.0
0.0
19.6
0.0
19.4
0.0
19.8
0.0
9.0
0.0
56.2
0.3
Autres
1) Les personnes interrogées pouvaient indiquer plusieurs langues principales. Jusqu’à trois langues principales par personne
ont été considérées. L’univers de base du relevé structurel contient toutes les personnes de la population résidante permanente
âgées de 15 ans révolus ou plus et vivant dans un ménage privé. Les diplomates, les fonctionnaires internationaux et leurs
membres de famille, ainsi que les personnes qui vivent dans un ménage collectif ne sont pas pris en compte
2) L’intervalle de confiance (IC) indique la précision du résultat.
Source: OFS/RS
Infotéléphone: 032/867 25 25
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
77 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 77
23.09.2014 11:35:50
Les chiffres-clés de l’économie
B 7.5
Population résidante permanente
Moyenne annuelle
État de la PR de nationalité étrangère en décembre1)
1980
1990
2000
2008
2009
2010
2011
2012
2013
892807
1100262
1384382
1638949
1680197
1720393
1772279
1825060
1886630
14.1
16.4
19.3
21.4
21.7
22.0
22.4
22.8
23.3
% de la PR totale
Augmentation
Naissances
11535
14471
17332
18552
18213
20009
19943
19645
21429
Entrées en Suisse
75262
117711
87448
157271
132444
134171
142471
143783
155401
Diminution
Décès
Départs de Suisse
Changements de nationalité2)
3834
4158
4602
5217
5365
5188
5345
5967
6506
63697
59587
55770
54131
55238
65523
64038
65858
70023
16060
8658
28700
44365
43440
39314
36757
33746
34123
7701
10313
12730
13335
12848
14821
14598
13678
14923
11565
58124
31678
99071
71912
64803
74138
73287
81087
Excédent des naissances
Excédent migratoire
1) PR = population résidante. Sans les fonctionnaires internationaux ni les membres de leur famille.
2) Total (naturalisations et adoptions).
B 7.6
Sources: OFM/SYMIC
Infotéléphone: 031/325 95 22
Population résidante permanente étrangère par nationalité
Fin décembre
Effectifs En %
Variation en valeur absolue
1990
1995
2000
2005
2010
2013
2013
1995/90
2000/1995
2005/2000
2010/2005
2013/2012
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
1886630
230312
53808
127555
208456
61570
Pays de l’UE27 et de l’AELE
72.5
62.2
57.8
58.7
64.0
67.8
1279455
29879
–28241
87537
214573
53049
Italie
34.4
27.0
23.1
19.6
16.8
16.0
301254
–19816
–39292
–23249
–7267
6895
Serbie et
Monténégro1)
12.8
22.1
13.8
13.0
6.7
4.3
81638
153478
...
5448
–81150
–15188
Portugal
7.8
10.1
9.7
11.1
12.4
13.5
253769
49178
–152
32594
44884
15337
Espagne
10.6
7.6
6.0
4.7
3.7
4.0
75387
–14726
–18007
–12029
–7213
5594
Allemagne
7.6
6.8
7.9
10.4
15.4
15.5
293156
7502
17912
48765
106647
7777
En tout
Turquie
5.8
5.9
5.7
5.0
4.1
3.7
69247
14423
861
–4028
–4806
–322
France
4.5
4.0
4.3
4.6
5.5
5.8
110190
3632
6201
9173
26100
6261
Autriche
2.6
2.1
2.1
2.2
2.2
2.1
39646
–693
803
3910
4354
665
Grande-Bretagne
1.5
1.4
1.5
1.6
2.1
2.1
40405
1719
2367
4116
11484
998
Pays-Bas
1.1
1.0
1.0
1.0
1.1
1.1
20081
1749
600
1582
3267
489
Grèce
0.8
0.5
0.4
0.4
0.4
0.5
9676
–1176
–1111
–340
1093
1103
Belgique
0.5
0.5
0.5
0.6
0.6
0.6
11887
719
1115
1357
1868
422
Suède
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
0.4
7902
571
350
534
1468
218
Europe
92.9
91.8
89.7
87.4
87.0
87.0
1641560
199634
19846
79797
175461
54800
Afrique
0.7
1.0
2.3
2.9
3.3
3.5
65769
5360
18898
11535
13219
2904
Amérique du Nord
(États-Unis, Canada)
1.1
1.1
1.2
1.2
1.3
1.3
24401
2428
2464
1721
4545
–142
Amérique centrale et
du Sud
1.3
1.6
2.1
2.5
2.7
2.6
49679
6749
7908
9883
8188
774
Asie
2.8
3.3
4.5
5.8
5.4
5.4
101033
12055
19570
24308
6058
3109
1) Jusqu’au 31 décembre 1998, ex-Yougoslavie, cette «nationalité» n’est ensuite plus utilisée:
il n’est donc plus possible de faire des comparaisons avec les données la concernant.
B 7.7
Sources: OFM/SYMIC
Infotéléphone: 031/325 95 22
Étrangers, selon le genre de permis
Population résidante moyenne de nationalité étrangère
Moyenne annuelle
1975
1980
1990
2000
2009
2010
2011
2012
1123357
974738
1180631
1439139
1749306
1786843
1791136
1842982
2013
...
Annuels
388110
205341
269323
343635
551105
583029
616106
615016
621595
Établis
1237599
655011
680679
801869
1035108
1110765
1119361
1137836
1187603
Fonctionnaires internationaux et diplomates
Titulaire d’un permis de séjour
de courte durée >=12 mois
19900
20687
25675
25897
29777
28178
28284
28260
...
...
...
...
...
18327
18003
18337
22441
27436
Frontaliers1)
278534
98900
97100
173269
147256
221553
232112
251768
263813
Réfugiés reconnus2)
...
27660
28578
25447
23640
25342
27106
28122
29825
Personnes dans le processus d’asile
...
...
67132
71854
40319
36788
40677
44863
43561
1) Jusqu’en 1994, autorisations frontalières selon le SYMIC, à partir de 1995,
Sources: OFS, ESPOP (jusqu’en 2009), STATPOP (dès 2010) Infotéléphone:032/713 67 11
effectif des frontaliers actifs occupés au 4e trimestre selon la statistique des frontaliers.
OFM/SYMIC
Infotéléphone: 031/325 95 22
2) Inclus dans l’effectif de la population résidante de nationalité étrangère ou dans celui des établis.
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
78 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 11:35:50
Les chiffres-clés de l’économie
B 8 Marché du travail
B 8.1
Personnes actives occupées selon le sexe, la nationalité et le statut de séjour1) 6)
En milliers de personnes
Personnes actives occupées, total
Variation par rapport à l’année précédente
20112)
20122)
20132)
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2012
2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
4705
4776
4837
4816
4844
4899
4836
1.5
1.3
1.3
0.6
1.8
1.0
Selon le sexe:
Femmes
2110
2148
2193
2180
2194
2224
2195
1.8
2.1
2.1
1.6
2.8
1.0
Hommes
2596
2628
2644
2636
2649
2675
2641
1.3
0.6
0.6
–0.2
1.0
1.0
Selon la nationalité:
Suisses
3390
3409
3427
3418
3407
3460
3418
0.6
0.5
0.6
–0.5
1.1
–0.1
Étrangers
1315
1367
1410
1398
1436
1439
1419
3.9
3.2
3.0
3.2
3.7
3.9
632
650
686
680
694
708
705
3.0
5.4
5.5
5.8
6.2
6.5
370
369
373
371
358
3.2
–2.5
–3.1
–3.5
–2.2
–2.6
275
273
278
279
280
7.1
4.5
4.4
4.3
3.9
4.1
52
49
57
56
52
0.6
8.3
8.3
10.7
11.8
10.6
Dont: Titulaires d’une autorisation
d’établissement (C)
Titulaires d’une autorisation
de séjour (B)
368
380
246
263
Frontaliers (G)3)
Titulaires d’une autorisation
de courte durée (L)4)
48
48
Autres étrangers5)
22
25
27
27
34
26
23
14.4
6.2
6.7
10.2
7.9
16.0
Selon le sexe:
3940
4000
4044
4024
4077
4090
4024
1.5
1.1
1.2
0.4
1.7
0.9
Femmes
1458
1489
1526
1512
1553
1545
1512
2.1
2.5
2.2
2.6
3.3
1.2
Hommes
2482
2511
2519
2512
2524
2545
2512
1.2
0.3
0.6
–0.9
0.7
0.8
Actifs occupés en équivalents plein temps, total
1) Selon la définition du Bureau international du travail.
Source: OFS
2) Moyenne annuelle.
Infotéléphone: 058/463 64 00
3) Selon la statistique des frontaliers (STAF).
Courriel: [email protected]
4) Les détenteurs d’un permis de courte durée d’une validité égale ou supérieure à 12 mois sont inclus.
Internet: www.statistique.admin.ch
dans la catégorie des détenteurs d’une autorisation de séjour.
5) Personnes dans le processus d’asile, personnel des ambassades et des consulats suisses, personnel étranger de la marine suisse, ressortissants de l’UE/AELE
qui exercent une activité lucrative non indépendante auprès d’un employeur suisse pendant au maximum 90 jours par année civile (à partir de juin 2004).
6) Les chiffres ont été révisés du 1er trimestre 2013 au 4e trimestre 2013 en raison d’adaptations mineures de sources statistiques.
B 8.2
Personnes actives occupées par secteur et section économique1) 3)
En milliers de personnes
20112)
20122)
20132)
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
4705
4776
4837
4816
4844
4899
4836
167
168
171
171
178
176
171
1083
1079
1079
1067
1084
1096
1069
680
Personnes actives occupées, total
A
Secteur primaire
B–F Secteur secondaire
694
687
682
675
682
693
D
B–C Industrie manufacturière, industries extractives
Production et distribution d’électricité
28
28
29
29
28
30
28
E
Production et distribution d’eau
16
16
16
16
16
16
16
F
Construction
G–T Secteur tertiaire
344
348
351
346
358
357
346
3456
3529
3587
3578
3581
3627
3597
G
Commerce réparation automobiles et de motocycles
661
661
666
663
669
670
660
H
Transports et entreposage
222
221
229
229
229
228
221
I
Hébergement et restauration
241
236
233
231
236
236
230
J
Information et communication
150
153
155
153
155
158
163
246
251
246
245
248
246
244
45
48
48
47
50
49
46
351
365
373
370
376
378
382
K
Activités financières et assurance
L
Activités immobilières
M
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
N
Activités de services administratifs et de soutien
181
185
192
190
196
195
191
O
Administration publique
191
194
201
199
204
202
196
P
Enseignement
313
331
331
323
327
340
342
Q
Santé humaine et action sociale
581
602
624
627
620
625
621
R
Arts, spectacles et activités récréatives
S
Autres activités de services
T
Activité des ménages en tant que employeurs
71
71
76
77
76
78
74
149
157
159
163
151
164
168
55
54
54
59
44
58
59
1) Selon la définition du Bureau internationale du travail.
2) Moyenne annuelle.
3) Les chiffres ont été révisés du 1 er trimestre 2013 au 4e trimestre 2013
en raison d’adaptations mineures de sources statistiques.
B 8.3
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 64 00
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Entrées en Suisse de travailleurs étrangers
Effectifs
Variation en % par rapport à l’année précédente
2012
2013
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
Résidants de courte durée ≥12 mois
12424
13879
4077
3701
3476
4286
3864
11.7
24.4
19.3
63.3
–5.2
Résidants au bénéfice d’une autorisation de séjour
61255
62763
16931
15064
14202
15501
15694
2.5
–3.9
–3.5
–6.4
–7.3
219
218
52
59
37
61
42
–0.5
–24.4
–2.6
–12.9
–19.2
89636
105021
29318
24543
28871
21660
25927
17.2
10.1
31.4
–2.8
–11.6
Population établie
Population résidante de nationalité étrangère non permanente
Source: OFM/RCE
Infotéléphone: 031/325 95 36
79 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 79
23.09.2014 11:35:51
Les chiffres-clés de l’économie
B 8.4
Chômeurs inscrits
Effectifs
Total
Taux de chômage en %2)
Juin
Juillet
Août
Juin
Juillet
Août
20111)
20121)
20131)
2014
2014
2014
2011
2012
2013
2014
2014
2014
CV3)
122892
125594
136524
126632
127054
128434
2.8
2.9
3.2
2.9
2.9
3.0
A
…
…
…
136690
136545
136353
3.2
3.2
3.2
A
Dessaisonnalisé
Selon la région
Suisse alémanique
72552
74852
80965
75875
76004
76602
2.3
2.4
2.6
2.4
2.4
2.5
A
Suisse romande et Tessin
50340
50742
55559
50757
51050
51832
4.2
4.2
4.6
4.2
4.2
4.3
A
Selon le sexe
Femmes
56910
56550
60245
57269
58258
59354
2.9
2.9
3.1
2.9
3.0
3.0
A
Hommes
65982
69044
76279
69363
68796
69080
2.8
2.9
3.2
3.0
2.9
2.9
A
Selon la nationalité
Suisses
68313
68274
73199
69293
70733
71963
2.1
2.1
2.2
2.1
2.2
2.2
A
Étrangers
54579
57320
63325
57339
56321
56471
5.2
5.5
6.0
5.5
5.4
5.4
A
Selon l’âge
15–24 ans
17860
18191
18906
14952
16647
19316
3.2
3.2
3.4
2.7
3.0
3.4
A
25–49 ans
75732
78131
85681
79695
78809
77925
3.0
3.1
3.4
3.1
3.1
3.1
A
50 ans et plus
29300
29272
31937
31985
31598
31193
2.4
2.4
2.6
2.6
2.6
2.6
A
106257
109222
119121
109532
109811
111137
…
…
…
…
…
…
16635
16371
17403
17100
17243
17297
…
…
…
…
…
…
Selon le statut professionnel
Chômeurs complets
Chômeurs partiels
Selon la durée écoulée
1–6 mois
71868
78863
83583
71398
72532
74528
…
…
…
…
…
…
7–12 mois
26284
27481
32035
33075
32373
31973
…
…
…
…
…
…
Plus d’une année
24740
19250
20907
22159
22149
21933
…
…
…
…
…
…
113028
116646
127260
117024
118495
119128
…
…
…
…
…
…
3390
2934
2864
2474
2904
3264
…
…
…
…
…
…
Selon la situation professionnelle
Auparavant actifs
Première recherche d’emploi
Reprise d’emploi
2267
1626
1514
1385
1396
1399
…
…
…
…
…
…
Reconversion, perfectionnement
4208
4388
4886
5749
4259
4643
…
…
…
…
…
…
1) Moyenne annuelle.
2) Nombre de chômeurs inscrits le jour de référence divisé par le nombre de personnes actives selon le relevé structurel sur la vie
active du recensement de la population 2010 (4 322 899 personnes au total). Entre 2000 et 2009, basé sur RP 2000: 3 946 988 personnes.
3) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%.
B 8.5
Chômage des jeunes (15–24 ans)
Effectifs
Variation par rapport à
Août 2013
Total
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
Taux de chomâge
des jeunes
Juillet 2014
Variations par rapport à
CV2)
20121)
20131)
Juillet
Août 2014
absolue
en %
absolue
en %
Août 2014
18191
18906
16647
19316
–881
–4.4
2669
16.0
3.4
11578
11844
10441
12173
–503
–4.0
1732
16.6
2.9
A
–0.1
0.4
6613
7062
6206
7143
–378
–5.0
937
15.1
5.0
B
–0.3
0.6
A
Août 2013
Juillet 2014
–0.2
0.4
Selon la région
Suisse alémanique
Suisse romande et Tessin
Selon le sexe
Femmes
8582
8567
7781
9135
–699
–7.1
1354
17.4
3.4
A
–0.2
0.5
Hommes
9609
10340
8866
10181
–182
–1.8
1315
14.8
3.5
A
0.0
0.5
11648
12255
11081
13038
–461
–3.4
1957
17.7
2.9
A
–0.1
0.5
6543
6651
5566
6278
–420
–6.3
712
12.8
5.9
B
–0.4
0.7
Selon la nationalité
Suisses
Étrangers
Selon l’âge
15–19 ans
4272
4427
4437
5585
–405
–6.8
1148
25.9
2.7
A
–0.2
0.5
20–24 ans
13919
14479
12210
13731
–476
–3.4
1521
12.5
3.8
A
–0.1
0.4
1–6 mois
14995
15376
13160
16235
–600
–3.6
3075
23.4
…
…
…
7–12 mois
2697
3006
2924
2589
–200
–7.2
–335
–11.5
…
…
…
498
524
563
492
–81
–14.1
–71
–12.6
…
…
…
Selon la durée écoulée
Plus d'une année
Par fonctions choisies
Spécialistes
9542
10044
8785
10729
–123
–1.1
1944
22.1
…
…
…
Auxiliaires
4759
4702
3612
3637
–387
–9.6
25
0.7
…
…
…
Apprentis
2075
2303
2128
2696
–203
–7.0
568
26.7
…
…
…
Stagiaire
348
409
399
426
–79
–15.6
27
6.8
…
…
…
Ecoliers, étudiants
1420
1404
1690
1795
–82
–4.4
105
6.2
…
…
…
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
1) Moyenne annuelle.
2) Voir tableau B8.4, note 3.
80 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 80
23.09.2014 11:35:51
Les chiffres-clés de l’économie
B 8.6
Chômeurs inscrits par canton Effectifs
Taux de chomâge en %2)
Juillet
Août
Juillet
Août
20121)
20131)
2014
2014
2012
2013
2014
2014
CV3)
125594
136524
127054
128434
2.9
3.2
2.9
3.0
A
Zurich
23431
25262
24670
24428
3.0
3.2
3.1
3.1
A
Berne
10941
12725
12191
12540
2.0
2.3
2.2
2.3
A
4078
4180
3845
4018
1.9
2.0
1.8
1.9
A
249
233
118
141
1.3
1.3
0.6
0.8
C
Schwytz
1098
1261
1235
1256
1.3
1.5
1.5
1.5
B
Obwald
183
191
178
178
0.9
0.9
0.9
0.9
C
Nidwald
210
235
217
210
0.9
1.0
0.9
0.9
C
Glaris
517
550
457
447
2.3
2.5
2.1
2.0
C
Zoug
1187
1352
1386
1421
1.8
2.1
2.2
2.2
B
Fribourg
3630
4200
4155
4319
2.4
2.7
2.7
2.8
B
Soleure
3506
3884
3386
3359
2.4
2.7
2.4
2.3
B
Bâle-Ville
3435
3504
3107
3106
3.7
3.7
3.3
3.3
B
Bâle-Campagne
3985
3958
3812
3731
2.7
2.7
2.6
2.5
B
Schaffhouse
1058
1149
1206
1249
2.5
2.8
2.9
3.0
C
Appenzell Rh.-Ext.
448
502
528
544
1.5
1.7
1.8
1.8
C
Appenzell Rh.-Int.
103
122
89
86
1.2
1.4
1.0
1.0
D
Saint-Gall
6209
6531
5664
5912
2.3
2.4
2.1
2.2
A
Grisons
1755
1870
1226
1257
1.6
1.7
1.1
1.2
B
Argovie
9374
9947
9520
9494
2.7
2.8
2.7
2.7
A
Thurgovie
3084
3508
3169
3225
2.2
2.5
2.2
2.3
B
Tessin
7018
7261
5954
6036
4.4
4.5
3.7
3.8
B
Vaud
17391
18723
17196
17451
4.7
5.0
4.6
4.7
A
Valais
5695
6553
5284
5428
3.5
4.0
3.3
3.4
B
Neuchâtel
4209
4665
4536
4624
4.7
5.2
5.1
5.2
B
11653
12804
12685
12675
5.0
5.5
5.4
5.4
A
1146
1353
1240
1299
3.2
3.8
3.5
3.6
C
Total
Lucerne
Uri
Genève
Jura
1) Moyenne annuelle.
2) Voir tableau B8.4, note 2.
3) Voir tableau B8.4, note 3.
B 8.7
Source: SECO, Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected], Internet: www.amstat.ch
Taux de chômage par classe d’âge
En %1)
B 8.9
Places vacantes annoncées, par canton
20121)
20131)
Juillet 2014
Août 2014
16796
14054
13240
11113
Zurich
3828
3384
3356
2178
A
Berne
650
494
446
493
A
Lucerne
1996
579
168
129
20122)
20132)
Juillet 2014
Août 2014
CV3)
Total
2.9
3.2
2.9
3.0
A
Total
15–19 ans
2.1
2.2
2.2
2.7
A
20–24 ans
3.9
4.0
3.4
3.8
25–29 ans
3.7
4.0
3.6
3.6
30–34 ans
3.6
4.0
3.7
3.6
A
Uri
35–39 ans
3.1
3.4
3.2
3.1
A
Schwytz
40–44 ans
2.6
2.8
2.6
2.5
A
Obwald2)
–
–
–
–
45–49 ans
2.6
2.8
2.6
2.6
A
Nidwald
56
39
43
51
48
44
44
40
294
209
162
139
50–54 ans
2.5
2.8
2.7
2.7
A
Glaris
35
49
55
66
55–59 ans
2.4
2.7
2.7
2.7
A
Zoug
614
557
399
193
60 ans et plus
2.3
2.4
2.4
2.4
A
1) Voir tableau B8.4, note 2.
2) Moyenne annuelle.
3) Voir tableau B8.4, note 3.
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
Fribourg
276
283
285
260
Soleure
253
229
254
238
Bâle-Ville
179
165
151
133
Bâle-Campagne
247
263
289
269
Schaffhouse
143
144
156
99
22
30
42
29
Appenzell Rh.-Ext.
Appenzell Rh.-Int.
Saint-Gall
B 8.8
Réductions de l’horaire de travail décomptées Travailleurs touchés
Heures de travail perdues
11
12
812
794
Grisons
471
447
391
461
Argovie
2242
2037
1770
1409
Thurgovie
456
493
433
452
350
332
371
373
en %
Vaud
1572
1651
1836
1823
–66.5
Valais
529
469
528
487
Neuchâtel
261
267
322
261
Genève
716
636
786
607
89
84
130
117
Mai 2014
Effectifs
absolue
en %2)
absolue
181
–22
–10.8
–359
1604
–430
–21.1
–3708
–69.8
100573
–12512
–11.1
–171223
–63.0
1) Chiffres provisoires.
2) Les variations supérieures à 200%
ne sont pas publiées.
9
1160
Tessin
Variation par rapport à
Juin 20141)
Entreprises
6
1465
Juin 2013
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Jura
1) Moyenne annuelle.
2) Les nouvelles places vacantes pour Obwald
sont comprises sous Nidwald.
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
81 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 81
23.09.2014 11:35:51
Les chiffres-clés de l’économie
B 8.10
Chômeurs inscrits par activité économique1)
Effectifs
Total
Taux de chomâge en %3)
20122)
20132)
Juill. 2014
Août 2014
125594
136524
127054
128434
2012
2013
Juill. 2014
Août 2014
CV4)
A
Secteur 1 (Agriculture, sylviculture et pêche)
1030
1183
988
1032
1.5
1.7
1.4
1.5
B
B–F
Secteur 2 (Industrie)
25485
31535
27350
27350
3.4
4.2
3.7
3.7
A
G–T
Secteur 3 (Autres services)
86526
92619
89557
90709
3.6
3.8
3.7
3.7
A
A 01–03
Agriculture, sylviculture et pêche
1030
1183
988
1032
1.5
1.7
1.4
1.5
B
D
B 05–09
Industries extractives
C 10–12
Aliments, boissons et tabac
C 13–14
Textiles et habillement
C 15
Cuir, chaussures
C 16
Articles en bois et en liège, vannerie et sparterie
62
95
66
60
2.1
3.2
2.2
2.0
1985
2610
2672
2661
4.0
5.3
5.4
5.4
C
466
426
382
385
4.5
4.1
3.7
3.7
C
64
62
46
47
…
…
…
…
E
664
826
694
724
2.2
2.7
2.3
2.4
C
C 17–18
Industrie du papier, imprimerie
1279
1312
1138
1127
4.4
4.5
3.9
3.8
C
C 19–21
Industrie chimique, raffinage de pétrole
1164
1368
1369
1380
2.8
3.3
3.3
3.3
C
C 22
Matières plastiques, caoutchouc
729
833
743
773
4.0
4.6
4.1
4.2
C
C 23
Verres, céramiques et produits en ciment
483
562
502
493
3.2
3.8
3.4
3.3
C
C 24–25
Métallurgie, produits métalliques
2679
3154
2815
2851
3.7
4.4
3.9
4.0
B
C 26–27
Electrotechnique, électronique, montres, optique
3144
3738
3599
3563
3.5
4.1
4.0
3.9
B
C 2652
C 28
Montres
Fabrication de machines
C 29–30
Fabrication de véhicules
C 31–33
Meubles; Réparation de machines
978
1287
1344
1343
4.4
5.7
6.0
6.0
C
1724
1930
1665
1639
2.6
2.9
2.5
2.5
B
308
404
356
367
2.6
3.4
3.0
3.1
C
1186
1332
1369
1413
3.1
3.5
3.6
3.7
C
D 35
Production et distribution d’energie
234
298
315
351
1.1
1.4
1.5
1.7
C
E 36–39
Recyclage; traitement et distribution d’eau
336
396
374
376
3.0
3.6
3.4
3.4
C
F 41–43
Bâtiment et génie civil
G 45–47
Commerce, entretien et réparation d’automobiles
8978
12191
9245
9140
3.8
5.1
3.9
3.8
A
17938
19743
19178
19568
3.6
4.0
3.9
4.0
A
G 45
Commerce, réparation d’auto
1860
2169
2301
2413
2.8
3.2
3.4
3.6
B
G 46
Commerce de gros
6672
7672
7602
7484
3.8
4.4
4.4
4.3
B
G 47
Commerce de détail
9407
9902
9275
9671
3.7
3.9
3.7
3.8
A
H 49–53
Trafic et transports
4270
5003
4884
4846
2.9
3.4
3.3
3.3
B
13053
13944
11520
11588
8.6
9.2
7.6
7.6
B
3537
4272
4355
4340
3.3
4.0
4.1
4.1
B
I 55–56
Hôtellerie et restauration
J 58– 63
Information et communication
J 62
K 64–66
Informatique
1733
2112
2138
2134
3.1
3.8
3.9
3.9
B
Activités financières et d’assurance
6345
6977
6841
6740
2.4
2.6
2.6
2.5
A
K 64
Banques
3817
4157
3870
3804
2.5
2.7
2.5
2.5
B
K 65
Assurances
1059
1103
1087
1070
1.4
1.5
1.4
1.4
B
L 68
Activités immobilières
1013
1146
1203
1214
2.5
2.9
3.0
3.0
C
M 69–75
Activités spécialisées, scientifiques et techn.
7096
8678
8838
8767
2.7
3.3
3.3
3.3
A
Recherche et développement
421
578
541
508
2.5
3.5
3.3
3.1
C
13485
10918
9350
9413
…
…
…
…
B
M 72
N 77–82
Activités de services administratifs et de soutien5) 6)
O 84
Administration publique, assurances sociales
2631
2881
3103
3247
1.6
1.8
1.9
2.0
B
P 85
Enseignement
3626
3953
4527
4704
2.1
2.3
2.6
2.7
B
A
Q 86–89
Santé et action sociale
8424
9398
10015
10419
2.3
2.5
2.7
2.8
R 90–93
Arts, spectacles et activités récréatives
1485
1644
1704
1649
4.2
4.6
4.8
4.6
C
S 94–96
Autres activités de services
2885
3137
3064
3250
3.1
3.4
3.3
3.5
B
T 97–98
Ménages privés avec du personnel domestique
U
Non spécifié
738
926
975
964
…
…
…
…
G
12553
11186
9159
9343
…
…
…
…
C
1) Classement des activités économiques selon NOGA 2008.
2) Moyenne annuelle.
3) Les taux de chômage par branches économiques sont calculés sur la base des chiffres de la population active occupée et non sur ceux de la po- pulation active (actifs occupés + chômeurs au sens du BIT). Le nombre de personnes actives occupées utilisé pour calculer les taux de chômage
par branches économiques est de 3 250 765 au lieu des 4 322 899 personnes formant la population active. La différence de 1 072 134 personnes
par rapport aux 4 322 899 personnes actives enregistrées lors du recensement populaire de 2010 se compose de 186 765 chômeurs au sens du
BIT et de 885 369 personnes actives occupées n’ayant pas indiqué durant le recensement la branche économique dans laquelle elles travaillent.
En raison de cette variation méthodologique, les taux de chômage par branches économiques sont d’une part légèrement surestimés et, d’autre
part, ne peuvent pas être comparés directement avec les autres taux de chômage de la statistique du marché du travail du SECO.
4) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%.
5) Depuis sept. 2012, le système de placement PLASTA permet désormais de saisir également l’employeur économique pour les chômeurs dont
le dernier employeur était un placeur privé (code NOGA 78 «Activités liées à l’emploi»). Ce changement entraîne une réduction d’environ 37%
du nombre de chômeurs dans les «Activités de services administratifs et de soutien» par rapport à l’ancien recensement et une augmentation d’environ 13% pour le secteur de la construction notamment.
6) Il n’est pas possible de calculer le taux de ce chômage pour les activités économiques NOGA N 77 à 82 car le groupe NOGA 78 «Activités des
agences privées de placement» comprend également des chômeurs appartenant à d’autres activités économiques.
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
82 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 82
23.09.2014 11:35:52
Les chiffres-clés de l’économie
B 8.11
Chômeurs inscrits par groupe de professions1) Effectifs
Total
En %
20122)
20132)
Juillet 2014
Août 2014
2012
2013
Juillet 2014
Août 2014
125594
136524
127054
128434
100.0
100.0
100.0
100.0
11
Agriculture, économie forestière, élevage animaux
2158
2299
1609
1759
1.7
1.7
1.3
1.4
21
Production denrées alimentaires, boissons et tabac
1113
1052
944
978
0.9
0.8
0.7
0.8
508
494
431
427
0.4
0.4
0.3
0.3
42
38
34
30
0.0
0.0
0.0
0.0
22
Industrie textile et industrie de cuir
23
Travail de la céramique et du verre
24
Usinage de métaux et de la construction de machines
3626
3946
3288
3336
2.9
2.9
2.6
2.6
25
Électrotechnique, électronique, ind. Horlogère, véhicule, outil
2202
2576
2557
2648
1.8
1.9
2.0
2.1
26
Industrie du bois et du papier
812
889
707
740
0.6
0.7
0.6
0.6
27
Arts graphiques
694
723
633
630
0.6
0.5
0.5
0.5
28
Industrie chimique et matières plastiques
574
619
594
623
0.5
0.5
0.5
0.5
29
Autres professions du façonnage et de la manufacture
6473
6996
6168
6115
5.2
5.1
4.9
4.8
31
Ingénieurs
1401
1752
1907
1854
1.1
1.3
1.5
1.4
32
Techniciens
739
842
904
901
0.6
0.6
0.7
0.7
33–34
Dessin technique
1545
1747
1840
1880
1.2
1.3
1.4
1.5
35
Machinistes
1565
1682
1273
1228
1.2
1.2
1.0
1.0
36
Informatique
2622
3050
3150
3102
2.1
2.2
2.5
2.4
41
Construction
10933
12429
8793
8704
8.7
9.1
6.9
6.8
42
Minière, travail pierre, matériaux de construction
51
Professions commerciales et de la vente
108
132
94
88
0.1
0.1
0.1
0.1
14299
15646
15464
16082
11.4
11.5
12.2
12.5
52
Publicité, marketing, tourisme, administration fiduc.
2525
2893
2899
2884
2.0
2.1
2.3
2.2
53
Transports et circulation
3976
4318
3931
3891
3.2
3.2
3.1
3.0
54
Professions des postes et télécommunications
61
Hôtellerie et restauration 3) et économie domestique
1007
1002
990
972
0.8
0.7
0.8
0.8
16697
17343
14801
14902
13.3
12.7
11.6
11.6
62
Nettoyage, hygiène et soins corporels
6488
7157
6672
6784
5.2
5.2
5.3
5.3
71
Entrepreneurs, directeurs, fonctionnaires supérieurs
6404
7297
7517
7419
5.1
5.3
5.9
5.8
11277
12113
11941
12232
9.0
8.9
9.4
9.5
2474
2755
2709
2655
2.0
2.0
2.1
2.1
72
Professions commerciales et administratives
73
Professions de la banque, employés d’assurance
74
Professions afférentes maintien l’ordre, la sécurité
941
1040
1014
990
0.7
0.8
0.8
0.8
75
Professions judiciaires
540
589
607
592
0.4
0.4
0.5
0.5
81
Professions des médias et apparentées
1095
1199
1163
1141
0.9
0.9
0.9
0.9
82
Professions artistiques
1426
1537
1543
1571
1.1
1.1
1.2
1.2
83–84
Assistance sociale et spirituelle et éducation
3903
4337
4941
5022
3.1
3.2
3.9
3.9
85
Sciences sociales, humaines, naturelle, physique, exacte
1387
1563
1549
1577
1.1
1.1
1.2
1.2
86
Professions de la santé
4626
5030
5089
5313
3.7
3.7
4.0
4.1
87
Professions du sport et du divertissement
228
276
345
300
0.2
0.2
0.3
0.2
91
Professions du secteur tertiaire spa
92–93
L’activité professionnelle ne peut pas être définie
Non spécifié
375
389
451
427
0.3
0.3
0.4
0.3
8702
8717
8439
8580
6.9
6.4
6.6
6.7
109
58
63
57
0.1
0.0
0.0
0.0
Source: SECO
Infotéléphone: 031/322 28 92
Courriel: [email protected]
Internet: www.amstat.ch
1) Classement des groupes de professions selon la NSP 2000 de l’Office fédéral de la statistique.
2) Moyenne annuelle.
3) Dont économie domestique 2232 personnes (Ø 2012), 2180 personnes (Ø 2013), 2084 personnes (Août 2014).
B 8.12
Chômage de longue durée En % sur le total des chômeurs
Effectifs
20121)
20131)
Juillet 2014
Août 2014
20121)
20131)
Juillet 2014
Août 2014
19250
20907
22149
21933
15.3
15.3
17.4
17.1
Suisse alémanique
9850
10944
11924
11625
13.2
13.5
15.7
15.2
Suisse romande et Tessin
9400
9963
10225
10308
18.5
17.9
20.0
19.9
Femmes
8783
9340
9742
9705
15.5
15.5
16.7
16.4
Hommes
10467
11567
12407
12228
15.2
15.2
18.0
17.7
Suisses
10836
11457
12265
12079
15.9
15.7
17.3
16.8
Étrangers
8414
9450
9884
9854
14.7
14.9
17.5
17.4
15–24 ans
498
524
563
492
2.7
2.8
3.4
2.5
25–49 ans
10633
11865
12430
12350
13.6
13.8
15.8
15.8
8118
8518
9156
9091
27.7
26.7
29.0
29.1
Total
50 ans et plus
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 72 75
Courriel: [email protected], Internet: www.amstat.ch
1) Moyenne annuelle
83 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 83
23.09.2014 11:35:52
Les chiffres-clés de l’économie
B 9 Durée du travail
B 9.1
Volume et durée annuels effectifs du travail selon le concept intérieur1)
Volume annuel effectif du travail en millions d’heures
2010
2011
2012
Durée annuelle effective du travail en heures par emploi
2013
2010
2011
2012
2013
Sexe
Hommes
4694
4795
4809
4809
1781
1776
1756
1733
Femmes
2768
2816
2844
2844
1238
1234
1220
1214
Nationalité
Suisses
5250
5284
5274
5274
1488
1485
1469
1450
Étrangers
2212
2327
2379
2379
1647
1636
1608
1596
Section économique Noga 2008
A
Agriculture, sylviculture
B–E
Activité industrielle, prod. d’énergie
F
Construction
G
Commerce, réparation
344
349
347
351
2051
1936
1923
1881
1255
1280
1260
1239
1697
1705
1690
1670
582
600
606
604
1707
1707
1706
1684
1069
1075
1059
1054
1574
1572
1556
1536
H
Transports et entreposage
358
373
366
372
1601
1619
1594
1573
I
Hébergement et restauration
399
392
383
377
1543
1548
1534
1527
J
Information et communication
245
256
260
264
1620
1613
1621
1630
K
Activités financières et d’assurance
422
436
435
419
1720
1739
1704
1671
L/N
Immobilier, activités administratives
332
339
352
353
1350
1361
1360
1324
M
Act. spécialisées, scient. et techniques
561
587
612
622
1595
1590
1591
1575
295
297
302
308
1475
1488
1461
1457
…
…
…
…
…
…
…
…
796
815
832
860
1328
1318
1298
1290
361
367
374
373
1133
1107
1086
1065
1886
O
Administration publique
P
Enseignement 2)
Q
Santé humaine et action sociale
R/S/T Arts, loisirs, ménages privés, autres
Taux d’occupation
Plein temps (90%–100%)
5931
6054
6047
6018
1933
1923
1906
Temps partiel (moins de 90%)
1531
1557
1606
1647
849
849
846
848
dont temps partiel I (50%–89%)
1120
1143
1177
1212
1246
1235
1228
1223
dont temps partiel II (moins de 50%)
Total
410
414
428
436
454
456
456
458
7462
7611
7653
7665
1532
1528
1509
1493
1) Ensemble des activités productives effectuées à l’intérieur du territoire économique suisse.
2) Pour l’enseignement, l’Enquête suisse sur la population active (Espa) – source principale de la Statistique
sur le volume du travail (Svolta) – ne tenait pas suffisamment compte des différences qui existent,
en matière de temps de travail, entre les semaines avec enseignement et celles qui n’en comportent pas.
B 9.2
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 64 00
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Durée hebdomadaire normale du travail dans les entreprises
Moyenne annuelle en heures par semaine
Section Noga1)
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
A–S
Total
41.7
41.7
41.7
41.6
41.6
41.6
41.7
41.7
41.7
A
Secteur 1
42.9
42.9
42.8
42.7
43.0
42.3
42.9
43.0
42.8
41.4
2013
B–F
Secteur 2
41.4
41.4
41.4
41.3
41.3
41.4
41.4
41.4
B
Industries extractives
42.4
42.7
42.7
42.6
42.6
42.3
42.5
42.2
42.2
C
Industrie manufacturière
41.2
41.2
41.2
41.2
41.2
41.2
41.2
41.3
41.3
D
Production et distribution d’énergie
41.2
41.3
41.2
41.3
41.1
41.1
41.2
41.1
41.2
E
Production et distr. d’eau; gestion des déchets
42.8
43.0
42.9
42.7
43.0
43.1
43.1
43.2
43.1
F
Construction
41.8
41.7
41.7
41.6
41.7
41.6
41.7
41.5
41.5
G–S
Secteur 3
41.7
41.7
41.7
41.7
41.7
41.7
41.7
41.7
41.7
G
Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles
41.8
41.8
41.8
41.9
41.9
41.9
41.9
41.9
41.9
H
Transport et entreposage
42.2
42.3
42.4
42.4
42.4
42.5
42.4
42.3
42.4
I
Hébergement et restauration
42.1
42.1
42.1
42.0
42.0
42.3
42.3
42.4
42.4
J
Information et communication
40.9
40.9
40.9
41.0
40.9
41.0
41.0
41.0
41.0
K
Activités financières et d’assurance
41.5
41.5
41.4
41.4
41.4
41.3
41.5
41.5
41.5
L
Activités immobilières
41.5
41.6
41.5
41.6
41.5
41.6
41.7
41.5
41.5
M
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
41.4
41.4
41.4
41.4
41.4
41.5
41.5
41.5
41.5
N
Activités de services administratifs et de soutien
42.1
42.1
42.0
42.0
42.0
42.0
42.1
42.1
42.0
O
Administration publique
41.4
41.3
41.3
41.3
41.4
41.4
41.3
41.4
41.4
P
Enseignement
41.4
41.4
41.4
41.2
41.2
41.5
41.4
41.4
41.5
Q
Santé humaine et action sociale
41.6
41.5
41.5
41.6
41.5
41.5
41.5
41.5
41.5
R
Arts, spectacles et activités récréatives
41.5
41.4
41.6
41.5
41.5
41.5
41.6
41.6
41.7
S
Autres activités de services
41.9
41.9
41.9
41.9
41.8
41.8
42.0
41.9
41.9
1) Les données antérieures à 2009 ont été converties à la nomenclature Noga 2008 au moyen de clés de conversion différentes.
Il en résulte, pour certaines branches, une légère rupture de série entre 2003 et 2004. Dès 2009, la codification
des branches selon la nomenclature Noga 2008 est effectuée directement dans la base de données
du Service de centralisation des statistiques de l’assurance-accidents (SSAA).
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 64 00
(à partir des données fournies par le SSAA)
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
84 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 11:35:52
Les chiffres-clés de l’économie
B 10 Salaires
B 10.1
Salaire mensuel brut1) par branche économique, secteur privé, 2012
Salaire mensuel brut, valeur centrale (médiane)2) en francs
Position professionnelle3)
Ensemble
Divisions économiques (Noga 2008)
5–43
1+2
3
4
Total
Femmes
Hommes
Total
Femmes
Hommes
Total
Femmes
Hommes
Total
Femmes
Total
6118
5317
6553
9939
7817
10636
7989
6999
8454
6584
5995
Hommes
6861
Secteur 2 production
6224
5333
6399
9615
8151
9758
7864
6999
7984
6598
5836
6716
5–9
Industries extractives
6009
5569
6043
9687
*
9759
6716
*
6665
6697
*
6741
10–33
Industrie manufacturière
6348
5280
6667
10433
[9241]
10568
8254
7349
8421
6648
5745
6831
[6918]
36–39
Prod. et distr. d’eau; gestion déchets
5689
5529
5712
9182
7496
9412
7666
*
7805
6772
6199
41–43
Construction
6024
5458
6064
8270
[6400]
8457
6911
5903
7039
6471
6282
6485
45–96
Secteur 3 services
6025
5313
6749
10097
7772
11211
8077
6999
8907
6572
6031
7074
45–47
Commerce; réparation d’automobiles
5334
4656
6047
8666
6687
9496
7136
6000
7794
5867
5293
6337
49–53
Transports et entreposage
6067
5591
6193
9629
7283
10119
6983
[6259]
7167
[7671]
6594
[7932]
55–56
Hébergement et restauration
4236
4098
4444
5538
4937
5929
5016
4850
5159
4665
4483
4826
58–63
Information et communication
8374
6857
9000
11998
9151
12368
9688
8013
10000
8454
7320
8760
64–66
Activités financières et d’assurances
9270
7289
10795
15684
13515
16157
10714
9924
11026
8810
8230
9246
69–75
Activités spécialisées, scientifiques
et techniques
7540
6478
8548
12000
9750
12530
8628
7667
9201
7270
6667
7809
77–82
Activités de services admin. et de soutien
5107
4427
5462
8008
6604
8611
6565
6301
6800
5679
5308
5881
86–88
Santé humaine et action sociale
6000
5776
6858
8766
7992
10112
6994
6667
7647
6492
6304
7010
90–93
Arts, spectacles et activités récréatives
5778
5299
6170
7840
6948
8421
6687
6190
7000
6034
[5766]
6067
94–96
Autres activités de services
5714
4903
6936
8590
7593
9261
7018
6234
7735
5920
5506
6696
7750
7244
8384
10399
9209
11225
8875
8138
9333
7730
7190
8074
Secteur public (Confédération, cantons, districts,
communes, corporations, églises)
1) Salaire mensuel standardisé (équivalent plein-temps basé sur 4 1/3 semaines à 40 heures de travail).
2) Pour une moitié des postes de travail, le salaire standardisé se situe au-dessus de la valeur centrale (médiane)
présentée ici, alors que, pour l’autre moitié, il s’inscrit au-dessous de cette valeur.
3) 1+2 = Cadre supérieur et moyen
3 = Cadre inférieur
4 = Responsable de l‘exécution de travaux.
Explication des signes: * pas assez de données, [ ] coefficient de variation supérieur à 5% (valeur incertaine sur le plan statistique).
Composantes du salaire:
le salaire brut du mois d’octobre (y compris les cotisations sociales à la charge du salarié pour les assurances sociales, les prestations
en nature, les versements réguliers de primes, de participations au chiffre d’affaires et de commissions), ainsi que les allocations pour
le travail en équipe et le travail le dimanche ou de nuit, 1/12 du 13 e salaire et 1/12 des paiements spéciaux annuels. N’en font pas
partie les allocations familiales et les allocations pour enfants.
B 10.2
Évolution des salaires1)
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 64 29
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Variation en % par rapport à l’année précédente (Moyenne annuelle)
Branches économiques (Noga 2008), indice (base 2010=100)
En termes nominaux, total
05–43
Secteur secondaire
10–33
Industries manufacturières
45–96
Secteur tertiaire
45–47
Commerce
49–53
Transports et courrier
55/56
Hébergement et restauration
58–63
Edition, diffusion, télécommunications, activités informatiques
64–66
Activités financières et assurance
69–75
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
84
Administration publique
85
Enseignement
86–88
Santé, hébergement médico-social et action sociale
90–96
Arts, spectacles et activités récréatives, autres activités de services
En termes réels, total
2011
1.0
1.0
0.9
1.0
1.4
0.6
0.0
1.7
1.4
0.8
0.0
1.0
0.6
0.4
0.7
1) Composantes du salaire: Salaire brut de base, allocation de renchérissement et 13e salaire. Les primes
et les commissions, les allocations familiales et les paiements en nature sont exclus du calcul.
B 10.3
2012
0.8
0.7
0.7
0.9
0.9
0.8
2.4
0.4
0.9
1.3
0.9
0.9
0.3
1.7
1.5
2013
0.7
0.7
0.8
0.8
0.6
0.6
0.3
1.1
0.8
2.0
1.1
0.2
0.5
0.0
1.0
Source: OFS
(à partir des données fournies par le SSAA)
Infotéléphone: 032/713 6429
Courriel: [email protected]
Internet www.statistique.admin.ch
Indice des salaires nominaux et réels, 1939 = 100
Nominal, total
1985
1990
1995
2000
2005
2008
2009
2010
2011
2012
2013
1323
1595
1887
1963
2115
2219
2266
2284
2306
2326
2343
Hommes
1256
1511
1789
1856
1992
2092
2136
2150
2171
2188
2204
Femmes
1459
1775
2087
2190
2386
2499
2552
2579
2604
2630
2648
Réel, total
259
272
279
279
289
290
298
298
301
305
308
Hommes
246
257
264
264
271
273
280
280
282
286
289
Femmes
285
302
307
311
325
326
335
336
338
344
347
Source: OFS
Jusqu’en 1993: enquête sur les salaires et traitements.
Dès 1994: à partir des données fournies par le SSAA.
Infotéléphone: 032/713 64 29
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
85 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 85
23.09.2014 11:35:52
Les chiffres-clés de l’économie
B 10.4
Indice des salaires nominaux, 2010 = 1001)
Total
2012
Total
Total
Hommes
2013
2013
2013
102.6
102.5
102.6
Secteur secondaire
101.6
102.2
102.7
Industries extractives, production et distribution
d’électricité, de gaz et d’eau
101.5
101.5
–
102.3
102.3
102.7
2013
101.8
102.6 Total
101.6
102.3 B–F
Branches économiques (Noga 2008)
Femmes
Branches économiques (Noga 2008)
05–43
Secteur secondaire
05–09,
35–39
Industries extractives, production et distribution
d’énergie et d’eau; gestion des déchets
101.5
101.5
10–33
Industries manufacturières
101.6
102.3 C
Industries manufacturières
10–12
Industries alimentaires et du tabac
100.6
100.7 F
Construction
102.3
102.3
–
16–18
Industries du bois et du papier; imprimerie
101.5
102.1 G–S
Secteur tertiaire
102.7
102.7
102.6
19–21
Cokéfaction et raffinage, Industrie chimique et pharmaceutique
102.9
103.9
Commerce et réparation d’automobiles
et de motocycles
102.9
102.4
103.5
22, 23
Industries du caoutchouc, du plastique et produits
minéraux non métalliques
102.0
102.5 H
Transports et entreposage
102.1
101.9
102.7
24, 25
Fabrication de produits métalliques
101.1
101.4 I
Hébergement et restauration
102.7
102.6
102.9
26, 27
Fabrication de produits informatiques et électroniques,
d’équipements électriques, optique, horlogerie
100.9
101.9 J
Infomation et communication
103.2
103.4
101.9
28–30
Fabrication de machines, équipements
et matériels de transport
102.0
103.6 K
Activités financières et d’assurance
103.1
102.9
103.6
31–33
Autres industries manufacturières;
réparation et installation
102.1
102.2 M
Activités spécialisées scientifiques et techniques
104.2
104.1
104.3
41–43
Construction
101.7
102.3 N
Activités de services administratifs et de soutien
102.5
102.4
102.6
45–96
Secteur tertiaire
101.9
102.7 O
Administration publique
102.0
102.0
102.0
45–47
Commerce
102.2
102.9 P
Enseignement
102.1
102.3
101.9
45
Commerce et réparation d’automobiles
et de motocycles
101.0
101.9
Q
Santé, Hébergement médico-social et action sociale
101.7
102.3
101.5
R, S
Arts, spectacles et activités récréatives,
autres activités de services
102.0
102.2
101.9
B, D, E
G
46
Commerce de gros
101.8
101.8
47
Commerce de détail
102.8
49–53
Transports et courrier
101.5
49–52
Transports et entreposage
101.4
53
Activités de poste et de courrier
102.1
55,56
Hébergement et restauration
102.4
103.9 1) Composantes du salaire: salaire brut de base, allocation de
Source: OFS
À partir des données fournis
renchérissement et 13e salaire. Les primes et les commissions,
102.1
les allocations familiales et les paiements en nature sont
par le SSAA.
101.9
exclus du calcul.
Infotéléphone: 032/713 64 29
102.6 Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
102.7 58–63
Edition, diffusion, télécommunications,
activités informatiques
102.1
103.2
58–61
Édition, audiovisuel et diffusion, télécommunications
101.4
101.7
62–63
Activités informatiques et services d’information
102.6
104.4
64–66
Activités financières et assurance
102.3
103.1
64, 66
Activités des services financiers, activités auxiliaires
de services financiers et d’assurance
101.9
102.9
65
Assurance
103.8
103.9
69–75
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
102.1
104.2
77–82
Activités de services administratifs et de soutien
101.5
102.5
84
Administration publique
100.9
102.0
85
Enseignement
102.0
102.1
86–88
Santé, hébergement médico-social et action sociale
101.2
101.7
90–96
Arts, spectacles et activités récréatives,
autres activités de services
102.1
102.0
B 11 Assurances sociales
B 11.1
Comptes d’exploitation et compte global des assurances sociales: recettes et dépenses1)
Recettes
Dépenses
Contributions 20122)
En millions de francs
AVS fédérale
Prestations complémentaires
à l’AVS
AI fédérale1)
Prestations sociales
en millions de francs
des assurés et des employeurs des pouvoirs publics
20122)
2011
2012
2013
en millions de fr.
en %
en millions de fr.
en %
2011
2012
2013
en millions de fr.
39041
40824
40884
28875
70.7
10177
24.9
38053
38798
39976
38612
en %
99.5
2439
2525
2605
–
–
2525
100.0
2439
2525
2605
2525
100.0
9454
9889
9892
4840
48.9
4780
48.3
9457
9295
9306
8341
89.7
1837
1911
1923
–
–
1911
100.0
1837
1911
1923
1911
100.0
Prévoyance professionelle PP3)
61554
63427
…
48030
75.7
–
–
43350
47546
…
32657
68.7
Assurance-maladie AM
Assurance-accidents AA
(Suva incl.)
Allocations pour perte de gain APG
23794
24992
…
20336
81.4
3994
16.0
22705
23584
…
22299
94.6
7880
7599
…
6117
80.5
–
–
6064
6199
…
5361
86.5
1708
1753
1779
1727
98.5
–
–
1611
1606
1638
1602
99.8
Prestations complémentaires à l’AI
Assurance-chômage AC
7222
6958
6890
6350
91.3
599
8.6
5595
5800
6302
5117
88.2
Allocations familiales AF3)
5133
5465
…
5159
94.4
188
3.4
5196
5435
…
5299
97.5
159624 163623
…
120817
73.8
24174
14.8 135721 142081
…
123108
86.6
Compte global1),4)
1) Les données harmonisées des comptes globaux CGAS se distinguent des données des comptes d’exploitation. Les variations de valeur du capital de l’AVS, de l’AI et de l’APG ne sont pas inclus dans les valeurs CGAS. AI: données 2010–2011 incluant les modifications selon la RPT correspondant
aux flux financiers effectifs (pour des raisons de comparabilité). Des données incluant la comptabilisation RPT se trouvent dans SAS 2014, tab. AI 4.
2) Dernière année disposant de chiffres valables.
3) Estimation (PP), enquête (AF) de l’OFAS.
4) Compte consolidé, apuré des doubles comptages.
Source: OFAS
Infotéléphone: 031/322 90 23
Courriel: [email protected]
Internet: www.bsv.admin.ch
86 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 86
23.09.2014 11:35:53
Les chiffres-clés de l’économie
B 11.2
Comptes d’exploitation et compte global des assurances sociales: soldes, réserves, bénéficiaires État du compte en capital en fin d’année1)
En millions de francs
Solde, en millions de francs
AVS fédérale
Prestations complémentaires à l’AVS
AI fédérale3)
Prestations complémentaires à l’AI
Prévoyance professionnelle PP
Bénéficiaires, en milliers2)
2011
2012
2013
2011
2012
2013
2011
2012
2013
988
2026
908
40146
42173
43080
2257
2315
2372
189
–
–
–
–
–
–
179
185
–3
595
586
–9946
–9352
–8765
368
359
349
–
–
–
–
–
–
109
110
111
18204
15880
…
620600
667300
…
1003
1027
…
Assurance-maladie AM
1089
1408
…
9649
12235
…
6573
6579
…
Assurance-accidents AA (Suva incl.)
1816
1401
…
44895
47151
…
107
106
105
97
148
141
509
657
798
338
332
326
1627
1158
587
–4632
–3474
–2886
289
279
296
–63
31
…
1173
1203
…
1024
1023
…
23903
21542
…
702394
757894
…
...
…
…
Allocations pour perte de gain APG
Assurance-chômage AC
Allocations familiales AF
Compte global4)
1) PP: somme du bilan des caisses de pension, sans les crédits et dettes hypothécaires. AA, AM: provisions, réserves;
2) AVS, AI et PC: nombre des personnes.
AMal: personnes avec au moins une facture pour des prestations ambulatoires ou pour un séjour hospitalier.
AA: bénéficiaires de rentes, AC: bénéficiaires d’indemnités de chômage.
APG: les bénéficiaires d’allocations en cas de maternité et en cas de service sont incluses.
3) Dès 2011 le capital CGAS de l’AI équivaut à la dette envers l’AVS, moins le nouveau capital de l’AI.
Les données 2010-2011 incluent les modifications selon la RPT correspondant aux flux financiers effectifs
(pour des raisons de comparabilité). Des données incluant la comptabilisation RPT se trouvent dans SAS 2014, tab. AI 4.
4) Les données harmonisées des comptes globaux des assurances sociales peuvent se distinguer des données
des comptes d’exploitation des branches des assurances sociales.
B 11.3
Source: OFAS
Infotéléphone: 058/462 90 23
Courriel: [email protected]
Internet: www.bsv.admin.ch
Assurance-chômage1)
En milliers de francs
Produits total
dont: Cotisations des assurés et des employeurs
Charges total
dont: Prestations, en tout
Indemnités de chômage
Indemnités pour réduction de l’horaire de travail
Indemnités en cas d’intempéries
Indemnités en cas d’insolvabilité
Mesures de marché du travail
Variation en % par rapport à l’année précédente
2009
2010
2011
2012
2013
2010
2011
20122)
2013
5778942
5716100
7208000
6944200
7056400
–1.1
26.1
–3.7
1.6
5252990
5195788
6144800
6354800
6457700
–1.1
18.3
3.4
1.6
7242736
7421157
5580500
5786300
6469100
2.5
–24.8
3.7
1.1
6423648
6721443
4878600
5107800
5607300
4.6
–27.4
4.7
9.8
4781649
5439359
4157900
4277100
4809100
13.8
–23.6
2.9
12.4
997326
538790
96400
157500
132800
–46.0
–82.1
63.4
–15.7
76459
72509
27700
97800
74300
–5.2
–61.8
…
–24.0
28902
27152
21900
36600
33300
–6.1
–19.5
67.1
–9.0
539311
643633
574700
538800
557700
19.3
–10.7
–6.2
3.5
1) L’adaptation de la structure du compte de résultats de l’AC (y c. l’actualisation des valeurs du passé) pour l’année 2009
limite la possibilité d’établir des comparaisons avec les valeurs publiées au cours des années précédentes.
2) Les variations supérieures de plus de 200% ne sont pas publiées.
B 11.4
Source: SECO
Infotéléphone: 031/300 71 37
Bénéficiaires de l’assurance-chômage
Variation en % par rapport à l’année précédente
Bénéficiaires
Total
2011
2012
2013
2011
2012
2013
6.1
288518
279023
296151
–10.6
–3.3
Hommes
153081
150380
162867
–13.1
–1.8
8.3
Femmes
135437
128643
133284
–7.6
–5.0
3.6
Journées indemnisées1)
Total
24884938
25274649
27687478
–24.3
1.6
9.5
Hommes
12936838
13442819
15057775
–27.7
3.9
12.0
Femmes
11948100
11831830
12629704
–20.3
–1.0
6.7
Durée moyenne des prestations, en jours
Total
86
91
93
–15.4
5.0
3.2
Hommes
85
89
92
–17.1
5.8
3.4
Femmes
88
92
95
–13.5
4.3
3.0
Moyenne des indemnités par bénéficiaire, en francs2)
Total
12164
13091
13812
–14.9
7.6
5.5
Hommes
13650
14697
15450
–15.7
7.7
5.1
Femmes
10485
11214
11811
–12.6
6.9
5.3
Somme versée en moyenne par jour et par bénéficiaire, en francs
Total
141
145
148
0.6
2.5
2.2
Hommes
162
164
167
1.3
1.8
1.6
Femmes
119
122
125
1.3
2.6
2.2
1) Y compris les jours de suspension.
2) Indemnités journalières + allocations - cotisations aux assurances sociales.
Source: SECO
Infotéléphone: 031/322 27 42
87 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 87
23.09.2014 11:35:53
Les chiffres-clés de l’économie
B 11.5
Indice des primes d’assurance-maladie: assurance complémentaire par canton
Indice (1999 = 100)
Variation en % par rapport à l’année précédente
Canton
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2008
2009
2010
2012
Zurich
129.3
130.9
139.9
147.5
149.0
151.3
1.7
1.3
6.9
1.0
2013
1.6
Berne
123.4
124.8
130.4
136.0
137.3
139.5
0.7
1.1
4.5
1.0
1.6
Lucerne
120.8
122.1
128.0
133.6
134.9
137.0
0.7
1.1
4.9
1.0
1.6
Uri
120.6
121.9
128.2
135.3
136.6
138.7
1.3
1.1
5.1
1.0
1.6
Schwytz
121.9
123.2
130.1
137.1
138.4
140.5
1.0
1.1
5.6
1.0
1.6
Obwald
122.8
124.1
130.4
137.3
138.7
140.8
0.7
1.1
5.0
1.0
1.6
Nidwald
122.1
123.4
129.7
135.7
137.0
139.1
0.7
1.1
5.1
1.0
1.6
Glaris
120.5
121.5
129.4
135.8
137.2
139.3
1.3
0.9
6.4
1.0
1.7
Zoug
118.5
119.8
125.8
131.2
132.5
134.6
0.7
1.1
5.1
1.0
1.6
Fribourg
121.1
122.3
131.0
137.9
139.3
141.5
0.7
1.0
7.1
1.0
1.6
Soleure
122.1
125.3
133.2
139.0
140.3
142.5
1.0
2.6
6.3
1.0
1.6
Bâle-Ville
128.3
144.2
153.5
160.1
161.7
164.2
0.9
12.3
6.5
1.0
1.6
Bâle-Campagne
122.4
126.6
136.8
143.4
144.8
147.1
0.6
3.4
8.1
1.0
1.6
Schaffhouse
127.0
128.0
136.9
144.1
145.5
147.8
1.4
0.9
6.9
1.0
1.6
Appenzell Rh.-Ext.
120.5
121.8
130.1
136.0
137.3
139.4
1.4
1.1
6.9
1.0
1.6
Appenzell Rh.-Int.
118.9
120.0
127.2
132.7
133.9
136.0
1.1
0.9
6.0
1.0
1.6
Saint-Gall
124.7
130.0
140.2
147.3
148.7
151.0
1.6
4.3
7.8
1.0
1.6
Grisons
118.9
120.1
127.7
133.2
134.5
136.5
0.7
1.1
6.3
1.0
1.6
Argovie
122.9
124.4
134.0
141.1
142.5
144.6
1.0
1.3
7.7
1.0
1.6
Thurgovie
121.4
122.7
131.7
137.8
139.1
141.3
0.7
1.1
7.4
1.0
1.6
Tessin
121.2
122.7
129.4
134.9
136.2
138.3
1.0
1.3
5.4
1.0
1.6
Vaud
126.3
127.9
136.9
142.7
144.1
146.4
1.2
1.3
7.0
1.0
1.6
Valais
123.1
124.4
133.0
140.1
141.4
143.6
1.2
1.1
6.9
1.0
1.6
Neuchâtel
122.3
123.6
131.9
137.6
138.9
141.0
0.7
1.1
6.8
1.0
1.6
Genève
126.4
128.4
137.2
144.0
145.4
147.6
1.9
1.5
6.9
1.0
1.6
Jura
122.7
123.7
131.9
138.7
140.0
142.2
1.0
0.8
6.7
1.0
1.6
Suisse
124.4
126.6
134.8
141.3
142.7
144.9
1.2
1.8
6.5
1.0
1.6
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 65 04
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
B 11.6
Indice des primes d’assurance-maladie: assurance complémentaire par produit
Indice (1999 = 100)
Variation en % par rapport à l’année précédente
Pondération 2013
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2008
2009
2010
2011
2012
100.000
124.4
126.6
134.8
141.3
142.7
144.9
1.2
1.8
6.5
4.8
1.0
1.6
Division commune pour toute la Suisse
22.597
114.4
114.3
120.5
124.7
123.8
123.7
0.9
–0.1
5.4
3.5
–0.7
–0.1
Hommes
–0.1
Assurances complémentaires hospitalières
2013
10.099
114.5
114.2
120.4
124.7
123.8
123.7
0.9
–0.3
5.4
3.6
–0.7
10 ans (0–18 ans)
0.476
122.1
112.5
122.3
126.7
126.7
126.7
1.0
–7.9
8.6
3.6
…
…
20 ans (19–35 ans)
1.093
113.2
106.6
113.8
119.6
118.7
118.6
0.8
–5.8
6.8
5.0
–0.7
–0.1
42 ans (36–65 ans)
4.884
114.5
115.2
120.6
125.7
124.8
124.6
0.8
0.6
4.7
4.2
–0.7
–0.1
68 ans (66+ ans)
3.646
113.8
117.0
123.0
125.6
124.5
124.5
1.1
2.8
5.2
2.1
–0.9
…
12.498
114.3
114.4
120.5
124.8
123.8
123.7
0.9
0.1
5.4
3.5
–0.8
–0.1
Femmes
10 ans (0–18 ans)
0.470
119.6
110.2
119.7
124.0
124.0
124.0
1.0
–7.9
8.6
3.6
…
…
20 ans (19–35 ans)
1.158
113.4
106.9
114.1
119.8
119.0
118.9
0.8
–5.8
6.8
5.0
–0.7
–0.1
42 ans (36–65 ans)
5.274
114.3
115.0
120.4
125.5
124.6
124.5
0.8
0.6
4.8
4.2
–0.7
–0.1
68 ans (66+ ans)
5.596
113.8
117.0
123.0
125.6
124.5
124.5
1.1
2.8
5.2
2.1
–0.9
…
Division semi–privée pour toute la Suisse
45.508
125.1
127.8
136.4
143.3
145.6
148.7
0.3
2.2
6.8
5.1
1.6
2.2
Hommes
17.804
125.0
127.6
136.3
143.2
145.4
148.8
0.3
2.1
6.8
5.1
1.5
2.4
20 ans (0–35 ans)
0.567
122.2
124.1
131.1
140.3
144.5
145.7
0.1
1.6
5.6
7.1
2.9
0.8
42 ans (36–65 ans)
7.410
121.6
123.5
131.3
138.8
142.9
148.8
0.4
1.6
6.3
5.7
2.9
4.2
68 ans (66+ ans)
9.827
131.6
135.3
145.3
151.7
151.8
153.5
0.3
2.8
7.4
4.4
0.1
1.1
27.704
125.2
127.9
136.5
143.4
145.7
148.7
0.2
2.2
6.8
5.0
1.6
2.2
Femmes
20 ans (0–35 ans)
0.921
122.8
124.9
131.9
141.3
145.4
146.6
–0.1
1.7
5.6
7.1
2.9
0.8
42 ans (36–65 ans)
11.893
122.0
124.1
132.0
139.2
143.3
148.4
0.2
1.7
6.3
5.5
2.9
3.6
68 ans (66+ ans)
14.890
130.8
134.4
144.4
150.7
150.8
152.5
0.3
2.8
7.4
4.4
0.1
1.1
Division privée pour toute la Suisse
31.895
132.0
135.6
145.2
153.1
155.3
158.1
2.5
2.7
7.1
5.5
1.5
1.9
Hommes
14.433
132.1
135.6
145.2
153.2
155.4
158.3
2.5
2.7
7.1
5.5
1.4
2.0
20 ans (0–35 ans)
0.502
128.3
130.9
138.5
148.7
153.0
154.0
2.7
2.1
5.8
7.3
2.9
0.6
42 ans (36–65 ans)
5.319
128.3
130.9
140.6
149.0
153.4
159.4
3.0
2.0
7.4
6.0
2.9
4.0
68 ans (66+ ans)
8.612
139.5
144.3
154.1
161.8
162.0
163.3
1.9
3.4
6.8
5.0
0.1
0.8
17.462
132.0
135.6
145.1
153.0
155.3
157.9
2.4
2.7
7.1
5.4
1.5
1.8
0.624
130.0
132.6
140.4
149.7
154.2
155.1
2.6
2.1
5.8
6.7
2.9
0.6
6.733
129.0
131.7
141.4
149.6
154.0
159.2
2.9
2.1
7.4
5.7
2.9
3.4
10.105
137.9
142.7
152.4
160.0
160.2
161.5
1.8
3.4
6.8
5.0
0.1
0.8
Femmes
20 ans (0–35 ans)
42 ans (36–65 ans)
68 ans (66+ ans)
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 65 04
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
88 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 88
23.09.2014 11:35:53
Les chiffres-clés de l’économie
B 11.7
Indice des primes d’assurance-maladie: indice total suisse
Indice (1999 = 100)
Variation en % par rapport à l’année précédente
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2008
2009
2010
2011
2012
Assurance de base1)
151.7
153.7
167.1
177.4
181.3
183.1
–1.0
1.3
8.7
6.2
2.2
1.0
Assurance complémentaire
124.4
126.6
134.8
141.3
142.7
144.9
1.2
1.8
6.5
4.8
1.0
1.6
Total
142.5
144.6
156.3
165.3
168.5
170.4
–0.4
1.4
8.1
5.8
1.9
1.1
Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 65 04
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
1) Jusqu’en 2003: évolution de la prime moyenne (franchise minimale) de toutes les catégories d’assurés.
Depuis 2004: estimation de l’évolution moyenne des primes de l’ensemble des assurés
(y compris les franchises à option, les assurances avec bonus, etc.) selon l’OFSP.
B 11.8
2013
Comptes globaux de la protection sociale
En millions de francs
Aux prix courants
1990
2000
En %
20112) Prestations par fonctions
2010
1990
2000
2010
20112)
Dépenses totales
61794
106547
153321
155503 Vieillesse
44.4
44.4
44.0
44.7
Prestations sociales
55009
96282
139386
141681 Maladie/soins de santé
29.9
26.5
27.6
28.1
Recettes
86156
130248
176628
184527 Invalidité
10.1
12.4
11.0
10.9
en % Survie
5.7
4.8
4.5
4.5
26.5 Famille/enfants
6.0
4.9
5.2
5.3
Par rapport au PIB1)
Dépenses totales
18.2
24.6
26.7
Prestations sociales
16.2
22.3
24.3
24.1 Chômage
0.8
3.0
4.4
3.1
Recettes
25.4
30.1
30.8
31.4 Exclusion sociale, logement
3.1
3.9
3.4
3.4
1) Les dépenses, prestations et recettes pour la protection sociale ne sont pas incluses dans le PIB.
2) Chiffres provisoires.
Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 64 21
Courriel: [email protected], Internet: www.statistique.admin.ch
B 12 Formation
B 12.1
Examens finaux (sélection)
Femmes
Effectifs
Degré d’enseignement
2000
En %
2005
2010
2012
absolue
2000
2005
2010
2012
2012
Degré secondaire II
Maturité gymnasiale
15024
16471
18865
18085
53.9
56.8
57.6
56.9
10283
reconnus par la Confédération
13984
16149
18646
17857
52.9
56.6
57.6
56.9
10153
non reconnus par la Confédération
1040
322
219
228
67.3
68.9
61.2
57.0
130
1998
584
…
…
71.3
78.4
…
…
…
Ecoles préparant aux professions de l’enseignement1)
Formation professionnelle initiale
Formation professionnelle initiale avec CFC2)
49151
51182
59389
60616
43.1
43.3
44.1
45.6
27656
Formation professionnelle initiale avec AFP3)
...
94
3690
4309
...
13.8
49.0
45.0
1941
Professions de l’agriculture4)
1169
963
…
…
12.5
13.7
…
…
…
Professions de la Croix-Rouge suisse
4565
1090
781
…
88.6
88.9
87.6
…
…
1590
Écoles supérieures de commerce LFP
2209
2799
2897
3225
59.9
56.9
49.9
49.3
Formation élémentaire
2081
2526
1174
1066
30.2
31.9
22.7
22.8
243
6478
10719
12249
13536
35.9
44.0
46.0
47.7
6461
Maturité professionnelle
Orientation technique
2686
3678
3588
3707
9.0
12.2
11.4
12.1
449
Orientation commerciale
3315
5604
6099
6786
55.5
58.6
55.6
56.3
3822
Orientation artistique
300
623
697
804
62.0
72.4
66.4
68.9
554
Orientation artisanale
102
196
235
232
44.1
57.1
49.4
44.8
104
Orientation sciences naturelles
75
134
159
175
17.3
38.1
36.5
28.0
49
Orientation santé-social
...
484
1471
1832
...
75.4
81.5
80.9
1483
...
...
1404
2160
...
...
83.1
82.4
1780
Maturité spécialisée
Degré tertiaire
Formation professionnelle supérieure
Ecoles supérieures (devenues hautes écoles spécialisées)
1083
...
…
…
43.1
...
…
…
…
Ecoles supérieures
3068
4055
7337
6780
24.0
28.8
48.5
46.8
3171
Diplômes fédéraux (examens professionnels supérieurs)
3232
2556
3160
2815
16.2
17.6
20.9
22.9
644
Brevets fédéraux (examens professionnels)
8082
12251
13144
13582
32.4
32.8
38.9
39.5
5366
Formations professionnelles supérieures
non réglementées au niveau fédéral
8126
10613
4621
2343
55.6
66.7
66.3
65.0
1522
Hautes écoles
Hautes écoles spécialisées et pédagogiques
Diplômes
1988
7889
2024
891
17.1
39.6
55.3
53.1
473
Diplômes de bachelor
...
684
10565
13452
...
87.4
53.0
54.3
7292
Diplômes de master
...
...
2081
3307
...
...
59.6
55.9
1850
Hautes écoles universitaires
Licences/diplômes
Diplômes de bachelor
Diplômes de master
Doctorats
9575
9187
3326
1007
43.8
50.9
61.0
65.0
655
...
2926
11537
13309
...
40.4
51.8
52.0
6916
...
1290
7962
10857
...
29.9
49.2
51.0
5537
2822
3097
3587
3640
34.6
37.1
43.4
43.2
1571
1) Brevets d’enseignement primaire.
2) Certificat fédéral de capacité.
3) Attestation fédérale de formation professionnelle.
4) Dès 2007 intégré dans la formation professionnelle initiale avec CFC.
Source: OFS, Infotéléphone: 032/713 66 93
Courriel: [email protected], Internet: www.statistique.admin.ch
89 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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Les chiffres-clés de l’économie
B 12.2
Statut d’activité et niveau de formation selon le sexe et la nationalité, 2013
Population résidante permanente de 15 ans et plus
Statut d’activité2)
Indépendants
Collaborateurs familiaux
Salariés
Apprentis
Chômeurs au sens du BIT
Personnes en formation
Femmes/hommes au foyer
Retraités et rentiers
Autres personnes non actives
Total
Niveau de formation
École obligatoire
Stage ménager, école commerciale 1–2 ans
Formation professionelle élémentaire
Ecole degré diplôme, école de formation générale
Apprentissage
École professionnelle à plein temps
Maturité, école normale
Université, EPF, HES, HEP, form. prof. supérieure
Sans indication/ne sait pas
Total
Moyenne annuelles, en milliers
Hommes
CH
Étrangers permis B/C1)
Total
Femmes
CH Étrangers permis B/C1)
314
36
1329
99
57
116
4
522
42
2518
60
(4)
535
27
51
33
4
92
22
829
374
40
1864
126
108
149
7
614
64
3347
184
49
1299
80
51
120
151
754
72
2760
292
28
30
20
944
82
161
957
4
2518
227
15
11
9
194
26
60
282
4
829
519
43
41
28
1138
108
221
1239
9
3347
473
123
64
53
997
171
255
619
6
2760
Total
Total
CH
Étrangers permis B/C1)
Total
28
5
395
17
46
36
75
84
37
723
213
54
1694
96
97
156
226
838
109
3482
498
84
2628
179
108
236
154
1276
114
5278
89
9
930
44
97
69
79
176
60
1551
587
94
3558
222
205
305
233
1452
174
6829
242
17
10
11
131
26
68
213
6
723
714
139
74
64
1127
196
323
832
12
3482
765
151
94
73
1941
252
416
1576
10
5278
469
32
21
20
325
52
128
495
10
1551
1234
182
115
93
2266
304
544
2071
20
6829
1) Résidants permanents (titulaires d’une autorisation d’établissement, titulaires d’une autorisation de séjour et
titulaires d’une autorisation de courte durée résidant depuis 12 mois ou plus en Suisse).
2) Définition sociologique: les salariés dans leur propre entreprise comptent comme des indépendants.
B 12.3
Source: OFS, Sake 2012
Infotéléphone: 032/713 64 00
Courriel: [email protected]
Internet: www.espa.bfs.admin.ch
Elèves et étudiants1) En %
Femmes
Effectifs
Degrés d’enseignement
Préscolarité
Ecole obligatoire
Degré primaire
Degré secondaire I
Programme d’enseignement spécial
Degré secondaire II
Formations transitoires sec. I – sec. II
Ecoles préparant à la maturité
Ecoles de culture générale
Maturité spécialisée
Autres écoles de formation générale
Écoles préparant aux professions de l’enseignement
Formation professionnelle initiale
Maturité professionnelle (après l’apprentissage)
Formation élémentaire (professionnelle)
Préapprentissage
Autres formations générales
Formations générales étrangères
Passerelles
Autres formations transitoires sec. II – degré tertiaire
Autres formations complémentaires
Degré tertiaire
Formation professionnelle supérieure
Écoles supérieures
(devenues hautes écoles spécialisées)
Ecoles supérieures
Préparation aux examens professionnels supérieurs
Préparation aux examens professionnels
Autres
Hautes écoles
Hautes écoles spécialisées
Hautes écoles universitaires
Sciences humaines et sociales
Sciences économiques
Droit
Sciences exactes et naturelles
Médecine et pharmacie
Sciences techniques
Interdisciplinaire et autre
Enseignement non définissable selon le degré
Total
Total
Étrangers
2005
2010
2012
2005
2010
2012
2010
2012
2010
2012
156129
806905
454092
304064
48749
317417
…
68264
…
…
23629
332
213130
5288
4966
1808
…
…
…
…
…
206404
39955
148573
757335
431998
288002
37335
351296
16508
73078
13919
1461
…
…
232036
8148
2427
…
500
…
218
627
2374
206532
52094
153166
742346
428603
278593
35150
358314
16199
71363
13528
2400
…
…
228915
8663
1614
…
754
1548
935
763
11632
222657
57164
48.4
48.7
49.2
49.7
37.7
47.3
…
56.3
…
…
68.6
82.2
42.2
44.8
33.2
54.7
…
…
…
…
…
46.9
44.3
48.7
48.5
49.0
49.4
36.6
47.5
54.8
56.0
73.1
81.8
…
…
42.5
47.7
36.8
…
58.4
…
55.0
57.9
65.4
…
44.9
48.6
48.6
49.0
49.4
36.3
47.9
53.9
56.3
74.7
79.8
…
…
42.3
49.1
34.5
…
57.3
49
49.0
62.6
60.2
…
45.1
25.5
23.3
23.2
21.2
41.2
16.9
37.0
13.4
20.1
11.8
…
…
16.6
8.5
35.4
…
14.8
…
5.5
27.0
17.5
…
14.3
25.5
24.1
24.0
21.9
43.4
17.4
40.0
12.9
20.2
15.6
…
…
17.2
8.5
34.3
…
15.6
74
5.3
14.4
14.1
…
17.7
11.2
57.3
32.7
21.8
2.8
26.6
1.2
5.5
1.1
0.1
…
…
17.6
0.6
0.2
…
0.0
…
0.0
0.0
0.2
…
3.9
11.5
55.9
32.3
21.0
2.6
27.0
1.2
5.4
1.0
0.2
…
…
17.2
0.7
0.1
…
0.1
0
0.1
0.1
0.9
…
4.3
795
9796
4278
11623
13463
166449
54140
112309
41685
14233
13247
18714
10706
10940
2784
9562
1496417
…
21231
4237
16534
10092
206532
75035
131497
43874
19041
14856
22197
13256
14185
4088
12730
1528560
…
24921
3404
17836
11003
229461
87291
142170
44754
21648
15651
24560
14493
16863
4201
17822
1322028
65.9
28.2
35.4
40.0
61.3
47.6
44.4
49.1
63.9
30.3
52.3
35.6
60.8
25.4
45.4
49.0
48.1
…
44.1
32.6
38.8
61.7
47.6
50.8
50.3
66.4
33.2
55.9
38.3
61.0
27.2
47.5
48.3
…
…
46.9
25.0
38.3
58.5
49.2
52.1
50.2
67.6
34.1
56.9
38.4
60.6
28.0
44.8
48.5
…
…
11.9
8.5
8.9
30.6
23.3
16.6
27.1
21.6
34.9
15.9
37.3
16.7
40.6
22.9
87.2
…
…
10.1
10.0
8.5
52.3
23.4
16.9
29.2
24.0
35.5
17.0
17.0
18.5
42.6
21.0
82.3
…
…
1.6
0.3
1.3
0.8
13.5
4.9
8.6
2.9
1.3
1.0
1.5
0.9
0.9
0.3
1.0
100.0
…
1.9
0.3
1.3
0.8
14.7
5.6
9.1
2.9
1.4
1.0
1.6
0.9
1.1
0.3
1.3
100.0
1) L’année indiquée est celle du calendrier scolaire, p. ex. 1995 = année scolaire 1995/96.
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 66 93
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23.09.2014 11:35:54
Les chiffres-clés de l’économie
B 12.4
Formation professionnelle initiale, par groupe de professions
En %
Total
Groupes de professions
Total
Production végétale et animale
Industrie et arts et métiers
Femmes
Étrangers
Total
2000
2005
2010
2012
2000
2005
2010
2012
2010
2012
2010
2012
209157
213130
232036
228915
42.9
42.2
42.5
42.3
16.6
17.2
100.0
100.0
8824
8959
10212
9903
32.3
31.6
30.1
29.4
3.1
4.0
4.4
4.3
78110
81316
86137
84897
10.1
11.1
11.6
11.3
16.5
17.2
37.1
37.1
Professions techniques
10318
10534
12191
12483
23.6
24.4
26.5
26.5
12.0
12.5
5.3
5.5
Commerce et administration
69288
66457
73385
67598
66.1
64.3
64.1
63.7
18.7
18.9
31.6
29.5
Transports
Hôtellerie, économie domestique
Nettoyage, hygiène publique, soins corporels
Droit, sûreté et maintien de l’ordre
Soins médicaux
Professions artistiques
Ministère pastoral, assistance sociale
Autres professions
1395
697
663
786
26.2
15.8
11.9
14.2
9.5
9.3
0.3
0.3
10180
9873
11090
11455
55.9
56.9
57.1
59.3
15.7
16.7
4.8
5.0
5028
5174
5475
5473
89.5
87.6
86.5
85.0
23.0
27.9
2.4
2.4
583
...
...
...
23.8
...
...
...
...
...
...
...
19040
20158
17029
18949
89.4
89.3
92.5
91.6
18.5
19.4
7.3
8.3
3687
3534
2659
2605
55.1
59.3
63.3
64.7
8.8
10.5
1.1
1.1
801
1587
6610
7624
96.4
96.8
87.1
86.8
12.2
12.3
2.8
3.3
1903
4841
6585
7142
11.5
19.7
13.1
11.0
22.7
23.1
2.8
3.1
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 93
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
B 12.5
Formation professionnelle du degré secondaire II: professions selon la loi sur la formation professionnelle
Femmes
Total
En %
2000
2005
2010
2012
Effectifs
2000
2005
2010
2012
2012
Formation professionnelle initiale avec CFC1)
Nouveaux contrats d’apprentissage
Nombre de contrats en cours
62294
62548
69219
70018
42.1
40.8
42.4
42.4
29666
168319
174814
200161
203240
38.3
38.7
41.4
41.5
84250
Procédure de qualification
54710
57624
65582
66987
42.4
42.5
43.0
44.3
29697
Certificats de capacité délivrés
50406
51182
59389
60616
43.1
43.3
44.1
45.6
27656
Formation professionnelle initiale avec AFP2)
Nouveaux contrats d’apprentissage
...
1406
4806
6490
...
64.5
43.5
45.0
2921
Nombre de contrats en cours
...
1550
8457
11084
...
60.8
45.0
45.3
5018
Procédure de qualification
...
94
3927
4603
...
13.8
48.4
44.2
2033
Attestations délivrés
...
94
3690
4309
...
13.8
49.0
45.0
1941
Formation élémentaire
Nouveaux contrats de formation élémentaire
2437
2655
1221
593
31.9
26.9
22.4
13.7
81
Nombre de contrats de formation élémentaire
4127
4416
2016
1164
31.2
30.3
22.9
17.9
208
Certificats délivrés
2081
2526
1174
1066
30.2
31.9
22.7
22.8
243
Ecoles supérieures de commerce
Candidats à l’examen
2450
3131
3394
3542
58.4
54.3
47.5
48.3
1710
Certificats de capacité délivrés
2181
2799
2897
3218
59.8
56.9
49.9
49.4
1589
1) Certificat fédéral de capacité (avec l’agriculture à partir de 2007).
2) Attestation fédérale de formation professionnelle.
B 12.6
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 93
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Étudiants dans les hautes écoles universitaires suisses
En %
Total
Femmes
Étrangers
Total
2000
2005
2010
2013
2005
2010
2013
2005
2010
2013
2005
2010
Bâle
7606
9957
12367
13265
54.3
55.4
54.9
20.8
25.3
27.0
8.9
9.4
2013
9.3
Berne
10193
12174
14442
16238
51.0
53.5
55.7
9.8
13.1
18.0
10.8
11.0
11.4
Fribourg
8849
9936
9651
10362
56.6
58.1
58.5
18.1
19.8
19.8
8.8
7.3
7.3
Genève
13178
14566
15666
15776
58.8
60.8
61.2
37.3
38.0
40.0
13.0
11.9
11.1
9894
10452
12066
13624
55.3
55.7
54.8
20.5
23.8
26.8
9.3
9.2
9.6
256
1771
2450
2754
55.4
58.5
56.9
9.8
14.3
14.0
1.6
1.9
1.9
Lausanne
Lucerne
Neuchâtel
3135
3594
4215
4279
55.3
59.2
59.7
24.7
23.2
24.1
3.2
3.2
3.0
Saint-Gall
4705
4689
6996
8193
27.8
30.4
31.9
35.1
36.1
36.4
4.2
5.3
5.8
18.5
20599
23832
26134
26357
54.0
56.4
56.7
13.8
17.4
18.3
21.2
19.9
Università della Svizzera italiana
Zurich
1410
2023
2848
3012
48.5
48.0
49.2
54.1
65.7
68.7
1.8
2.2
2.1
EPFL
5095
6407
8009
9634
23.8
27.0
26.8
40.8
49.2
52.9
5.7
6.1
6.8
EPFZ
11459
12552
15984
17682
29.3
31.0
30.6
22.8
34.7
35.9
11.2
12.2
12.4
294
444
696
994
58.8
63.9
67.7
6.5
26.4
26.1
0.4
0.5
0.7
96673
112397
131524
142170
49.1
50.3
50.2
22.5
27.2
29.2
100.0
100.0
100.0
Autres institutions universitaires
Suisse
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 65 99
Courriel: [email protected]
Internet: www.education-stat.admin.ch
91 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 91
23.09.2014 11:35:54
Les chiffres-clés de l’économie
B 12.7
Hautes écoles universitaires: entrants et examens
Total
Entrants aux niveaux licence/diplôme
et bachelor par domaine d’études, total1)
En %
Femmes
Étrangers
1995
2000
2005
2010
2013
1995
2000
2005
2010
2013
2013
22.3
13928
15393
16545
19049
19231
46.0
49.6
52.0
52.7
51.4
Sciences humaines et sociales
4358
5576
5702
5875
5630
66.4
67.2
69.3
72.0
70.7
19.5
Sciences économiques
2230
2703
2377
3150
3305
30.0
31.0
33.6
34.2
35.2
28.0
Droit
1950
1618
2160
2221
2152
48.7
56.6
57.0
62.1
62.4
15.5
Sciences exactes et naturelles
2143
2328
2541
3109
3355
30.7
35.8
36.2
41.2
39.2
24.4
Médecine et pharmacie
1499
1270
1486
1749
1798
57.5
64.5
67.1
65.5
65.2
15.1
Sciences techniques
1563
1618
1795
2375
2552
20.0
22.7
26.0
27.8
28.8
31.6
Interdisciplinaires et autres
185
280
484
570
439
36.8
41.4
50.6
45.3
40.8
9.3
8688
9575
9187
3326
387
38.7
43.8
50.9
61.0
67.7
11.1
...
...
2926
11537
13713
...
...
40.4
51.8
53.1
16.8
Titres délivrés, selon le niveau d’examen2)
Licences et diplômes
Bachelor
Master
...
...
1290
7962
11865
...
...
29.9
49.2
51.4
27.0
Doctorats
2601
2822
3097
3587
3631
28.0
34.6
37.1
43.4
43.8
51.0
Diplômes postgrades (jusqu’en 2004)
1207
1288
...
…
…
43.3
45.5
…
…
…
…
Formation continue universitaire (min. 60 ECTS-Credits)
...
...
584
1536
1710
...
...
33.7
39.1
43.4
52.0
Etudes approfondies et spécialisées universitaires
...
...
1175
270
104
...
...
54.0
70.4
65.4
43.3
1) Par entrant on entend toute personne qui s’immatricule pour la première fois à un semestre d’hiver donné
à un niveau d’études défini (bachelor, master, diplôme/licence, doctorat, formation continue universitaire,
études spécialisées et approfondies) d’un type de haute école donné (haute école universitaire,
haute école spécialisée). Une personne peut être comptée plusieurs fois comme entrant
à des niveaux d’études et dans des types de haute école différents au cours de sa formation.
2) Les données en % se rapportent au total des hommes et des femmes, ou des personnes de nationalité suisse
et de nationalité étrangère (compte non tenu des éléments non répartissables).
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 65 99
Courriel: [email protected]
Internet: www.education-stat.admin.ch
B 13 Recherche et développement (R&D)
B 13.1
Financement par les fonds privés et publics de la R&D exécutée en Suisse, 2012
Sources de financement
Total
En millions de francs
18510
Fonds publics
4705
dont: Confédération
2835
dont: Cantons
Fonds privés
Autres fonds en Suisse
Fonds étrangers
B 13.2
1870
11250
320
2235
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 68 65
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Dépenses de R&D selon secteur, 2012
Dépenses intra-muros de R&D en Suisse
En millions de francs
Total
18510
Confédération
140
Hautes écoles
5210
Entreprises privées
Institutions privées sans but lucratif
12820
340
Dépenses extra-muros de R&D à l'étranger
Total
Confédération: mandats et contributions de R&D
Entreprises privées: mandats et contributions de R&D
3010
730
2280
Dépenses intra-muros des filiales à l'étranger
Total
15045
Personnel de R&D en Suisse en équivalents plein-temps
Total
75476
Confédération
781
Hautes écoles
26945
Entreprises privées
47750
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 68 65
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
92 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 92
23.09.2014 11:35:54
Les chiffres-clés de l’économie
B 14 Structure des établissements et des entreprises
B 14.1
Structure par secteur et par branche, selon Noga1)
Entreprises avec une activité
marchande, selon la taille
Noga 2008 (section)
Total
Secteur secondaire
Industries extractives
Industrie manufacturière
Production et distribution d’électricité,
de gaz, de vapeur et d’air conditionné
Production et distribution d’eau;
assainissement, gestion des déchets et depollution
Construction
Secteur tertiaire
Entreprises avec une activité marchande,
selon la taille, par classe de grandeur
Équivalents plein temps, 2012
Établissements
micro
petites
2012
2012
(jusqu’à 9)
(10–49)
moyennes
grandes
501097
647957
458337
34628
6876
1256
90042
95410
74352
12620
2619
451
275
379
159
98
18
0
41437
43630
32935
6381
1758
363
715
1048
474
150
66
25
(50–249) (250 et plus)
1140
1937
843
247
47
3
46475
48416
39941
5744
730
60
411055
494545
383985
22008
4257
805
Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles
78278
97189
71370
5796
936
176
Transports et entreposage
13275
18933
11639
1241
320
75
Hébergement et restauration
28850
32643
25524
2973
312
41
Information et communication
20323
22073
18622
1387
257
57
Activités financières et d’assurance
14945
19924
13208
1382
253
102
Activités immobilières
14225
14634
13642
504
69
10
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
87307
90301
83089
3703
451
64
Activités de services administratifs et de soutien
21485
25861
19249
1636
516
84
Administration publique
…
8435
…
…
…
…
Enseignement
17109
29530
16314
611
172
12
Santé humaine et action sociale
56496
64235
53721
1813
794
168
Arts, spectacles et activités récréatives
19774
21473
19226
461
77
10
Autres activités de services
38988
49314
38381
501
100
6
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 62 66
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
1) Chiffres provisoires. Statistique structurelle des entreprises (STATENT).
B 14.2
Nouvelles entreprises et emplois par branche économique
Nouvelles entreprises
Branche économique, Noga 2008
Total
Secteur secondaire
Industrie et énergies
Construction
Secteur tertiaire
Total des emplois (emplois à plein temps et à temps partiel)
2009
2010
2011
2012
2009
2010
2011
2012
11289
12093
11531
11891
21452
22861
20484
21002
1874
2015
1976
2172
3879
4305
4088
4606
638
609
586
604
1216
1366
1068
1092
1236
1406
1390
1568
2663
2939
3020
3514
9415
10078
9555
9719
17573
18556
16396
16396
Commerce et réparations
2107
2370
2073
2164
3797
4360
3444
3571
Transports et entreposage
372
332
341
316
710
631
628
579
Hébergement et restauration
267
265
204
238
992
884
632
695
Information et communication
956
1075
954
934
1648
1768
1554
1535
Activités financières et assurances
699
724
677
608
1422
1491
1206
1126
Activités immobilières et de services
1134
1286
1244
1234
2347
2453
2390
2162
Activités spécialisées et scientifiques
2783
2857
2918
2986
4409
4589
4491
4536
Enseignement
208
201
197
199
377
365
286
262
Santé et action sociale
309
393
378
438
789
953
814
922
Arts et activités récréatives
225
225
232
232
491
436
368
436
Autres activités de services
355
350
337
370
591
626
583
572
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 40
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
93 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 93
23.09.2014 11:35:55
Les chiffres-clés de l’économie
B 14.3
Personnes occupées à plein temps et à temps partiel1)
Emplois (à plein temps et à temps partiel)
Dans les établissements
Dans les entreprises
marchandes
Noga 2008 (section)
Emplois (à plein temps et à temps partiel)
dans les entreprises avec une activité marchande,
selon la taille, par classe de grandeur, 2012
micro
petites
moyennes
grandes
(jusqu’à 9)
(10–49)
(50–249) (250 et plus)
2012
2012
Total
4905389
4090581
1154684
858353
806005
1271539
Secteur secondaire
1088747
1094931
215012
286284
277508
316127
5153
4826
718
2424
1684
0
695699
706366
97688
151194
194144
263340
27902
29877
1615
4069
7109
17084
Industries extractives
Industrie manufacturière
Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur
et d’air conditionné
Production et distribution d’eau; assainissement,
gestion des déchets et depollution
Construction
Secteur tertiaire
17299
14515
3044
6049
3919
1503
342694
339347
111947
122548
70652
34200
955412
3649760
2995650
939672
572069
528497
Commerce; réperation d’automobiles et de motocycles
639365
673208
210918
135052
105313
221925
Transports et entreposage
237571
234263
29624
32436
38432
133771
Hébergement et restauration
246901
236878
100441
70469
36789
29179
Information et communication
156646
154361
41333
34581
27327
51120
Activités financières et d’assurance
256280
252005
32617
35352
30333
153703
61793
60894
32024
13129
9719
6022
389259
355847
177138
83419
50385
44905
94592
Activités immobilières
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
Activités de services administratifs et de soutien
285634
267515
51548
48686
72689
Administration publique
189620
…
…
…
…
…
Enseignement
326024
99474
34586
27767
28756
8365
Santé humaine et action sociale
615639
503720
132126
63266
103879
204449
84139
67644
36463
14991
11680
4510
160889
89841
60854
12921
13195
2871
Arts, speciales et activités récréatives
Autres activités de services
1) Chiffres provisoires. Statistique structurelle des entreprises (STATENT).
B 14.4
Source: OFS
Infotéléphone: 058/463 62 66
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Entreprises: formes juridiques, poursuites, faillites
Variation en % par rapport à l’année précédente
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2009
2010
2011
2012
2013
Nombre d’entreprises selon la forme juridiquea) 1)
Sociétés anonymes2)
183888
186980
189515
194289
198432
202183
1.7
1.4
2.5
2.1
1.9
Raisons sociales individuelles
154626
155565
157319
157614
156644
156964
0.6
1.1
0.2
–0.6
0.2
Sociétés en nom collectif
13750
13392
13119
12825
12413
12230
–2.6
–2.0
–2.2
–3.2
–1.5
Sociétés en commandite
2441
2368
2310
2205
2081
1979
–3.0
–2.4
–4.5
–5.6
–4.9
109713
118137
124826
133104
140895
149725
7.7
5.7
6.6
5.9
6.3
10977
10691
10423
9980
9688
9478
–2.6
–2.5
–4.3
–2.9
–2.2
S.à.r.l.
Sociétés coopératives
Actes de poursuiteb)
Commandements de payer
2494438
2528904
2665477
2692574
2726898
2779455
1.4
5.4
1.0
1.3
1.9
Saisies exécutées
1348021
1341575
1437258
1426110
1482897
1454706
–0.5
7.1
–0.8
4.0
–1.9
470526
511547
534639
529382
560995
569714
8.7
4.5
–1.0
6.0
1.6
10910
10913
11218
11073
12008
12478
0.0
2.8
–1.3
8.4
3.9
Réalisations
Ouvertures de faillites
Liquidations de faillites
Pertes (en milliers de francs)
10269
10681
11725
11924
12955
13197
4.0
9.8
1.7
8.6
1.9
2555108
2249284
2061711
2125529
2218461
1887793
–12.0
–8.3
3.1
4.4
–14.9
1) État en fin d’année.
2) Sociétés anonymes et sociétés en commandite.
Sources:
a) Office du registre du commerce
Infotéléphone: 031 322 41 96
Courriel: [email protected]
b) OFS
Infotéléphone: 032/713 62 66
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
94 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 94
23.09.2014 11:35:55
Les chiffres-clés de l’économie
B 15 Commerce de détail, consommation
B 15.1
Revenus et dépenses des ménages
Nombre de personnes par ménage
Structure du budget2)
2010
CV1)
2011
CV1)
2.23
B
2.23
B
Montants mensuels en francs (moyennes)
Revenus du travail3)
2010
2011
–
–
Répartition en %
7360
B
7271
B
76.5
361
D
351
D
3.7
3.6
Revenu primaire3)
7721
B
7621
B
80.3
79.4
Rentes et transferts sociaux
1780
C
1849
C
18.5
19.3
117
D
134
D
1.2
1.4
Revenu brut
9619
B
9604
B
100.0
100.0
Dépenses de transfert obligatoires
–27.5
Revenus de la fortune et de la location
Transferts monétaires reçus d’autres ménages
75.7
–2643
C
–2646
B
–27.5
Transferts monétaires versés à d’autres ménages
–151
D
–208
E
–1.6
–2.2
Revenu disponible4)
6825
B
6750
B
71.0
70.3
Autres assurances, taxes et transferts
Dépenses de consommation
–560
B
–575
B
–5.8
–6.0
–5498
B
–5394
B
–57.2
–56.2
Produits alimentaires et boissons non alcoolisées
–658
B
–649
B
–6.8
–6.8
Boissons alcoolisées et tabacs
–105
C
–111
C
–1.1
–1.2
Restauration et hôtellerie
–557
B
–529
B
–5.8
–5.5
Vêtements et chaussures
–242
C
–235
C
–2.5
–2.5
–15.4
Logement et énergie
–1498
B
–1475
B
–15.6
Ameublement, équipement et entretien du ménage
–291
C
–262
C
–3.0
–2.7
Services médicaux et dépenses de santé
–275
C
–256
C
–2.9
–2.7
Transports
–762
C
–768
C
–7.9
–8.0
Communications
–178
B
–177
B
–1.9
–1.8
Loisirs et culture
–633
C
–616
C
–6.6
–6.4
Autres biens et services
–297
C
–316
D
–3.1
–3.3
Revenus sporadiques5)
Épargne
403
D
428
E
4.2
4.5
1170
D
1209
D
12.2
12.6
1) Coefficient de variation (CF): A très bon: < 1%. B bon: de ≥ 1% à < 2%. C moyen: de ≥ 2% à < 5%. D suffisant: de ≥ 5% à < 10%. E mauvais: ≥ 10%. 2) Les chiffres étant arrondis, il se peut que les montants inscrits s’écartent légèrement des totaux. 4) Cette notion de revenu disponible n’est pas compatible avec celle utilisée dans les comptes nationaux.
3) Avec les cotisations des employés aux assurances sociales, mais sans celles des employeurs.
5) Les revenus sporadiques (cadeaux reçus, ventes et remboursements) ne sont pas pris en compte dans le calcul du revenu brut.
B 15.2
Source: OFS
Infotéléphone: 058/4672370
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
Chiffres d’affaires du commerce de détail par branches économiques1)
Juin 2014
Variations en % par rapport au même mois de l’année précédente
Indice2)
Nominaux
Réels
Nominaux
Réels
Total
102.3
109.8
2.9
3.2
Total (carburants exclus)
101.6
109.3
2.6
3.1
Commerces de détail de denrées alimentaires, boissons, tabac
102.9
103.8
2.4
2.1
Commerces de détail non alimentaire (carburants exclus), dont:
100.3
111.7
2.0
3.1
Équipements de l’information et de la communication
105.3
153.8
7.4
8.8
Équipements ménagers (textiles, quincaillerie, tapis,
appareils électriques et meubles)
98.2
104.9
2.9
2.9
Biens culturel et de loisirs (livres, journaux et périodiques,
enregistrements musicaux et vidéos, articles de sport, jeux et jouets)
92.7
93.9
–1.5
–1.5
Autres commerces de détail non alimentaire
103.7
113.2
1.4
1.9
Commerce de détail sur éventaires et marchés;
Vente par correspondance ou via internet
104.2
115.1
1.4
1.8
Commerce de détail de carburants (stations service)
112.1
103.8
5.1
3.1
1) Résultats provisoires. Corrigé des jours ouvrables, désaisonnalisés.
2) Année de base, moyenne 2010 = 100.
Source: OFS
Infotéléphone: 058/467 23 70
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
95 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 95
23.09.2014 11:35:55
Les chiffres-clés de l’économie
B 15.3
Chiffres d’affaires du commerce de détail par branches économiques1)
Variations en % par rapport à l’année précédente
Moyennes trimestrielles2)
Valeurs
Juin 2014
2/2013
3/2013
4/2013
1/2014
2/2014
cumulées2)
Juin 2013
20133)
–0.1
0.6
1.0
1.7
–0.1
0.9
0.4
–1.3
0.4
1.5
2.6
3.9
2.7
1.2
3.9
2.6
–0.6
2.3
Vêtements, chaussures
–0.8
–3.4
–2.3
1.2
1.3
0.3
0.8
–1.1
–2.0
Ensemble des autres groupes
–0.3
–0.3
0.0
0.4
–0.6
0.0
–0.3
–1.2
–0.3
1.6
Chiffres d’affaires nominaux du commerce de détail
Total
Alimentation, boissons, tabac
Chiffres d’affaires réels du commerce de détail
Total
0.8
2.1
1.8
2.8
0.7
1.7
1.2
0.0
Alimentation, boissons, tabac
0.4
1.9
2.1
1.3
0.1
2.9
1.5
–1.6
1.1
Vêtements, chaussures
2.1
1.2
1.5
5.5
4.3
2.7
3.5
1.9
1.9
Ensemble des autres groupes
1.4
2.2
2.0
2.5
1.0
1.7
1.4
1.2
2.0
Source: OFS
Infotéléphone: 058/467 23 70
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistiques.admin.ch
1) Résultats provisoires, corrigés des jours ouvrables.
2) Évolution des chiffres d’affaires cumulés depuis le début de l’année civile en cours
par rapport à la même période de l’année précédente. 3) Cumulé.
B 16 Tourisme
B 16.1
Importance économique du tourisme
Variation en % par rapport à l’année précédente
2009
2010
2011
20121)
20132)
2009
2010
2011
20121)
20132)
Balance touristique3)
Dépenses des touristes étrangers en Suisse, en millions de fr.
15377
15356
15185
15097
15647
–1.4
–0.1
–1.1
–0.6
3.6
Dépenses des touristes suisses à l’étranger, en millions de fr.
11847
11644
12128
14256
14880
0.6
–1.7
4.2
17.6
4.4
Excédent, en millions de fr.
3530
3712
3058
841
768
–7.5
5.2
–17.6
–72.5
–8.7
5.5
5.2
5.1
4.9
…
…
…
…
…
…
Dépenses des touristes étrangers en Suisse
En % des recettes provenant des exportations4)
1) Chiffres révisés.
2) Chiffres provisoires.
3) Structure selon FMI 1993.
4) Exportations des biens et services, Sifim inclus.
B 16.2
Source: OFS
Infotéléphone: 032/713 66 38
Internet: www.statistique.admin.ch
Offre et demande touristique, selon les formes d’hébergement
Variation en % par rapport
à l’année précédente
En % sur le total
2011
2012
2013
2011
2012
2013
2011
2012
2013
Nuitées, total (en milliers)1)
35486
34766
35624
100.0
100.0
100.0
–2.0
–2.0
2.5
Hôtellerie
35095
34389
35251
98.9
98.9
99.0
–2.0
–2.0
2.5
Etablissements de cure
391
377
372
1.1
1.1
1.0
–0.5
–3.6
–1.3
Hôtes suisses
15752
15690
15889
44.4
45.1
44.6
–0.1
–0.4
1.3
Hôtes étrangers
19734
19076
19735
55.6
54.9
56.0
–3.5
–3.3
3.5
Taux d’occupation des lits dans l’hôtellerie (en %)
du total des lits
35.5
35.0
36.0
–
–
–
–
–
–
des lits disponibles
41.9
40.8
41.9
–
–
–
–
–
–
1) Seulement hôtels et établissements de cure, recensement Hesta.
Source: OFS
Infotéléphone: 032 867 24 40
Courriel: [email protected]
Internet: www.statistique.admin.ch
96 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 96
23.09.2014 11:35:55
Les chiffres-clés de l’économie
B 16.3
Utilisation et effets directs de l’économie touristique dans le compte satellite du tourisme de la Suisse 2011, aux prix courants1)
Total utilisation
touristique en Suisse
en millions de francs
Intitulé
Valeur ajoutée
direct. générée
par le tourisme
en millions de francs
Part de la val. ajouté
direct. générée
par le tourisme
en %
Emplois liés
au tourisme
en équivalents
plein temps
Ratio touristique
de la valeur ajoutée
en %
A. Produits spécifiques du tourisme
30777
15428
97.2
147279
10.9
A1. Produits caractéristiques du tourisme
25613
12162
76.6
113862
13.6
1. Services d’hébergement
1.1 Hôtels
1.2 Parahôtellerie
1.3 Hébergement pour compte propre ou gratuit
2. Services de restauration
3. Services de transport de voyageurs
7363
4332
27.3
39842
10.7
4604
2435
15.3
36285
100.0
100.0
825
444
2.8
3557
1934
1453
9.2
0
3.8
5199
2569
16.2
39025
35.1
9064
3584
22.6
16200
44.9
3.1a Transport ferroviaire
1165
573
3.6
3007
22.9
3.1b Téléphériques, funiculaires, remontées mécaniques
1017
524
3.3
3375
95.1
3.2 Transport routier
791
379
2.4
3473
17.3
100.0
3.3 Transport par voie d’eau
3.4 Transport par voie aérienne
3.5 Services annexes de transport
3.6 Location de matériel de transport
4. Services d’agences de voyage, voyagistes, guides2)
5. Services culturels
5.1 Art dramatique
5.2 Musées et autres
6. Services de loisirs et de divertissements
7. Services touristiques divers
7.1 Services financiers et services d’assurance
7.2 Autres services touristiques
110
56
0.4
811
5272
1801
11.3
4512
91.9
483
151
1.0
657
38.6
226
99
0.6
366
29.5
2192
795
5.0
12097
100.0
312
131
0.8
1910
22.2
99
42
0.3
472
11.3
213
89
0.6
1438
40.8
1060
499
3.1
3724
14.7
423
252
1.6
1064
0.9
340
193
1.2
690
2.6
83
58
0.4
374
0.3
A.2 Produits connexes au tourisme
5164
3266
20.6
33417
6.3
Commerce de détail1)
2198
1502
9.5
17391
8.5
Stations-services1)
187
128
0.8
1531
23.7
2118
1306
8.2
11775
5.5
545
255
1.6
1445
3.1
Santé
Télécommunications
Autres services touristiques
B. Produits non spécifiques au tourisme
Biens (inclus la marge du commerce de gros)
Total
118
74
0.5
1275
5.6
10097
446
2.8
2110
0.8
10097
446
2.8
2110
0.8
40874
15873
100.0
149389
7.9
Quote-part touristique de la valeur ajoutée brute de l’economie nationale (en %)
…
…
…
…
2.9
Quote-part touristique de l’emploi de l’economie nationale (en %)
…
…
…
…
4.3
1) Chiffres provisoires.
2) Marges brutes.
Source: OFS
Internet: www.statistique.ch
97 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 97
23.09.2014 11:35:55
Les chiffres-clés de l’économie
B 17 Cantons
B 17.1
Données économiques cantonales
Époque /
période
Unité
CH
ZH
BE
LU
UR
SZ
OW
NW
GL
ZG
FR
1.01.2014
Nombre
2352
170
362
83
20
30
7
11
3
11
163
Sièges du Conseil national
2013
Nombre
200
34
26
10
1
4
1
1
1
3
7
Superficie
2013
en km2
41285
1729
5959
1493
1077
908
491
276
685
239
1671
2004/2009
en %
35.9
41.7
42.6
53.5
24.2
40.6
36.9
37.0
30.0
43.4
56.3
Communes politiques
Surface agricole
Évolution démographique
Enfants nés vivants
2012
en 1000
82.2
15.8
9.7
4.1
0.4
1.6
0.4
0.4
0.4
1.2
3.1
Personnes décédées
2012
en 1000
64.2
10.5
9.3
2.9
0.3
1.0
0.3
0.3
0.4
0.7
1.9
Excédent des naissances
2012
en 1000
18.0
5.3
0.4
1.2
0.1
0.5
0.1
0.1
0.0
0.5
1.3
Solde migratoire
2012
en 1000
45.2
7.6
4.9
1.9
0.1
0.7
0.1
0.1
0.0
0.8
4.8
2012
en 1000
7996.9
1400.5
988.8
384.0
35.5
148.9
36.0
41.4
39.3
115.8
288.0
Population résidante permanente moyenne1)
Étrangers
Densité de la population2)
2012
en %
23.0
24.8
13.8
16.9
10.2
19.1
13.8
12.1
21.6
25.0
19.5
2011
hab./km2
199
838
169
267
33
174
75
171
58
556
179
Logement
Effectif des logements (approx.)
2013
Nombre
4234906
703833
539605
183642
18219
73275
20281
20720
21557
54632
137496
Permis de construire délivrés
2012
Nombre
47900
11196
3523
1922
77
1242
381
198
207
904
1821
Logements construits
2012
Nombre
45157
7659
3869
2542
147
1353
372
187
126
976
1999
Taux de logements vacants
1.06.2014
en %
1.08
0.76
1.38
0.80
0.80
0.87
0.61
1.24
1.57
0.39
0.78
Logements en chantier
2012
Nombre
73727
15567
5747
3776
305
1708
338
247
87
1494
2570
Entreprises3)
2012
Nombre
572424
97934
70367
26980
2373
13059
3341
3664
2930
16097
18008
Établissements3)
2012
Nombre
579413
110562
80154
30413
2744
14142
3664
3992
3302
17120
20501
Personnes occupées4)
2012
en % 4738507
956551
586518
220686
16408
71560
19814
21317
20469
102418
133744
Industries manufacturières, électricité
2012
en %
15.7
9.8
15.7
17.0
22.5
17.1
24.5
21.0
29.5
12.8
17.8
Construction
2012
en %
7.2
5.6
6.9
8.3
12.4
11.5
11.8
9.5
10.4
6.4
9.3
Commerce, réparation, hôtellerie
2012
en %
18.7
17.9
17.5
18.9
17.8
21.9
20.6
19.8
17.3
24.9
19.7
Transports et communications
2012
en %
8.3
10.4
9.0
7.5
7.1
6.7
5.8
5.5
4.9
8.1
5.2
Activités financières, assurances
2012
en %
5.4
10.0
3.3
4.2
2.4
4.8
3.0
3.9
3.8
6.6
2.8
Immobilier, autres serv.aux entreprises
2012
en %
15.5
18.4
12.6
14.1
9.1
15.0
12.1
18.2
9.0
21.7
12.4
Administration publique
2012
en %
4.0
3.5
7.6
3.4
5.4
3.2
3.8
2.9
3.7
3.0
4.6
Enseignement
2012
en %
6.9
7.6
6.3
7.7
5.5
4.1
4.5
5.2
4.8
5.2
9.1
Santé et activités sociales
2012
en %
13.0
11.7
15.0
13.3
13.0
10.9
9.7
9.9
12.4
7.4
13.4
Autres services collectifs et personnels
Chômeurs (moyenne annuelle)
2012
en %
5.2
5.1
6.1
5.7
4.6
4.9
4.1
4.2
4.2
3.9
5.6
2013
Nombre
136524
25262
12725
4180
233
1261
191
235
550
1352
4200
Hommes
2013
Nombre
76279
14012
7165
2335
128
735
113
130
313
803
2334
Femmes
2013
Nombre
60245
11250
5561
1845
105
526
78
106
237
550
1866
3562
Chômeurs complets
2013
Nombre
119121
22073
10390
3620
217
1062
167
195
526
1163
Personnes partiellement sans emploi
2013
Nombre
17403
3189
2336
561
15
199
24
41
24
189
638
Étrangers
2013
Nombre
63325
11210
4495
1787
112
556
89
82
260
593
2022
Taux de chômage (moyenne annuelle)5)
2013
en %, CV6)
3.2 A
3.2 A
2.3 A
2 A
1.3 C
1.5 B
0.9 C
1 C
2.5 C
2.1 B
2.7 B
Hommes
2013
en %, CV6)
3.2 A
3.3 A
2.4 A
2 B
1.2 C
1.5 C
1 C
1 C
2.6 C
2.3 C
2.8 B
Femmes
2013
en %, CV6)
3.1 A
3.1 A
2.2 A
1.9 B
1.3 D
1.5 C
0.9 D
1 C
2.4 C
1.9 C
2.7 B
Nombre 34766273
473397
Tourisme
Nuitées dans l’hôtellerie
2013
4709319
4919632
1829244
227539
605085
604970
203047
127089
307454
Part des étrangers
2013
en %
54.9
73.0
53.9
63.1
64.6
36.0
58.2
57.0
17.7
53.7
38.0
2013
Nombre
4254725
701419
504791
200121
18756
92766
21091
25341
22225
72770
168351
Voitures
Domaine médical
Médecins dans le secteur ambulatoire
2012
Densité7)
210
250
212
158
95
132
114
127
145
194
133
Médecin-dentistes
2012
Densité7)
52
57
53
51
34
46
39
46
38
56
37
Pharmacies
2012
Nombre
1740
228
171
35
3
12
3
3
2
14
70
Revenu national8)
2005
mio. fr.
405300
88928
43985
15622
1584
6849
1311
2865
2790
9971
10106
2005
francs
54031
68804
45644
43910
45712
50170
39646
73286
73236
93753
39559
Dépenses cantonales9)
Revenu national par habitant
2012
mio. fr.
80604.2
14482.2
10482.1
3005.4
404.1
1148.7
327.5
384.7
343.9
1273.3
3148.2
Recettes cantonales9)
2012
mio. fr.
78946.2
12622.8
10434.0
3071.5
404.0
1106.8
317.6
360.2
348.1
1326.5
3201.8
Solde recettes/dépenses
2012
mio. fr.
–1658.0
–1859.4
–48.1
66.1
–0.1
–41.9
–9.9
–24.5
4.2
53.2
53.6
Charge fiscale10)
Revenus de 30000 francs
2012
en %
1.13111)
1.75
1.03
0.83
0.33
1.77
1.81
0.70
2.87
0.26
1.73
Revenus de 50000 francs
2012
en %
4.27111)
4.20
5.28
5.09
5.39
3.91
5.24
3.84
6.19
1.75
5.32
Revenus de 100000 francs
2012
en % 10.23111)
9.08
12.16
9.96
9.99
7.04
9.40
8.82
10.30
4.06
10.85
Revenus de 200000 francs
2012
en % 18.03111)
16.68
20.53
16.65
15.15
12.89
14.42
15.05
17.10
10.04
19.51
Indice des ressources
2015
119.5
74.3
79.6
61.6
165.9
86.9
130.5
68.9
261.4
77.0
Indice
100.0
1) Dès 2011, la Population résidante permanente moyenne est calculée comme la moyenne arithmétique de la population résidante permanente au 1er janvier et au 31 décembre de la même année.
2) Population résidante permanente au km2 (superficie totale sans les surfaces des lacs > 5 km2).
3) Chiffres provisoires. Secteur secondaire et tertiaire, statistique structurelle des entreprises (STATENT).
4) Chiffres provisoires. Emplois à plein temps et à temps partiel, secteur secondaire et tertiaire, statistique structurelle des entreprises (STATENT).
5) Nombre de chômeurs inscrits le jour de référence divisé par le nombre de personnes actives selon le relevé structurel sur la vie active du recensement de la population 2010 (4’322’899 personnes au total).
6) Coefficient de variation (CV): A=0.0–1.0%, B=1.1–2.0%, C=2.1–5.0%, D=5.1–10.0%, E=10.1–16.5%, F=16.6–25.0%, G>25%.
98 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
x004_Tabellenteil_B_aus IDML_neu.indd 98
23.09.2014 11:35:59
Les chiffres-clés de l’économie
SO
BS
BL
SH
AR
AI
SG
GR
AG
TG
TI
VD
VS
NE
GE
109
3
86
26
20
6
77
146
213
80
135
318
134
37
45
JU
57
7
5
7
2
1
1
12
5
15
6
8
18
7
5
11
2
791
37
518
298
243
173
2026
7105
1404
991
2812
3212
5224
803
282
839
42.3
12.1
40.5
43.9
54.8
53.7
46.6
28.8
44.1
52.0
12.9
42.4
19.0
41.7
39.5
48.7
2.4
1.9
2.5
0.7
0.5
0.2
5.0
1.6
6.4
2.4
2.8
8.2
3.0
1.8
5.0
0.7
2.3
2.1
2.3
0.7
0.5
0.1
3.9
1.7
4.5
1.9
3.0
5.6
2.5
1.6
3.2
0.7
0.1
–0.2
0.2
0.0
0.0
0.0
1.0
–0.1
1.9
0.5
–0.2
2.7
0.6
0.1
1.9
0.0
1.7
0.4
0.4
0.6
0.0
–0.1
1.9
–0.6
5.3
3.0
3.9
5.8
2.5
0.3
2.0
0.3
258.1
186.8
275.9
77.5
53.4
15.7
485.1
193.7
622.8
254.1
339.3
730.2
319.4
173.9
461.8
70.7
19.9
33.3
19.9
23.8
14.6
10.1
22.3
17.1
22.6
22.4
26.5
31.9
21.4
23.7
39.5
12.8
325
5034
532
259
220
91
248
27
443
292
123
257
61
242
1874
84
128513
106233
134650
39573
27692
7352
242841
162019
296440
122819
223504
382670
235379
91250
223763
887
122
739
409
207
28
1876
3072
3247
1510
3546
4472
4401
385
1404
124
1495
270
798
318
218
77
3131
1791
4578
2012
1877
4101
2677
536
1713
335
36948
2.13
0.23
0.32
1.15
1.81
1.12
1.63
1.19
1.67
1.53
0.83
0.68
1.88
1.04
0.39
1571
500
1408
641
472
29
4418
2960
5765
2451
4734
8598
3776
747
3553
2.25
265
15584
14343
16460
5687
4581
1685
32496
17466
38362
17952
29517
49135
24562
11395
32902
5544
17817
16627
18654
6488
5030
1846
37012
20340
43490
19928
33311
56190
27949
13264
37083
6334
131771
186405
138605
43021
23813
7294
273514
118710
311605
120952
209282
401005
157401
100439
327498
37707
22.6
15.1
20.0
25.6
23.7
24.9
24.1
11.3
23.1
24.6
14.9
11.2
14.0
30.2
8.6
33.7
7.5
4.2
7.9
6.7
7.6
11.7
8.0
11.2
7.9
8.6
9.6
6.9
10.5
5.2
5.4
6.6
16.5
13.8
18.2
17.5
15.3
24.5
17.6
27.8
18.6
17.4
21.0
19.1
24.9
15.2
18.7
15.3
11.1
9.9
8.0
7.8
5.7
4.3
6.9
8.4
7.7
6.0
7.6
7.5
7.0
4.5
8.6
3.9
2.5
6.4
2.5
2.7
2.6
4.3
3.8
3.0
2.6
2.4
6.2
4.4
3.4
2.1
9.4
2.5
12.7
20.2
15.0
12.9
9.9
9.0
12.8
11.2
13.9
12.3
15.5
17.5
11.8
14.3
20.3
9.5
3.0
3.1
3.4
3.9
3.7
4.1
2.7
3.6
2.9
3.6
3.8
3.8
3.4
4.6
3.9
4.2
6.0
6.6
6.4
4.9
5.1
4.3
6.9
6.1
5.9
6.3
5.5
8.9
6.9
6.4
7.1
6.4
12.9
14.8
14.2
13.4
22.0
7.8
12.4
12.2
12.5
14.0
11.2
15.4
12.9
13.4
12.5
13.2
5.1
5.8
4.2
4.6
4.4
5.1
4.7
5.1
4.9
4.6
4.7
5.4
5.1
4.1
5.5
3884
3504
3958
1149
502
122
6531
1870
9947
3508
7261
18723
6553
4665
12804
1353
4.6
2157
2035
2265
683
282
62
3542
1093
5355
1881
4227
10527
3826
2663
6870
745
1728
1468
1694
466
220
60
2989
776
4592
1628
3034
8196
2728
2002
5933
608
3144
3024
3202
1051
438
105
5886
1689
8586
2946
6370
16456
6010
4115
11934
1192
161
741
480
757
99
64
17
645
181
1361
562
891
2267
543
550
870
1627
1771
1475
544
194
46
3173
1036
4564
1653
3639
9692
3575
2204
6481
446
2.7 B
3.7 B
2.7 B
2.8 C
1.7 C
1.4 D
2.4 A
1.7 B
2.8 A
2.5 B
4.5 B
5 A
4 B
5.2 B
5.5 A
3.8 C
2.7 B
4.1 C
2.9 B
3 C
1.7 C
1.2 D
2.4 B
1.8 B
2.8 A
2.4 B
4.7 B
5.3 A
4.3 B
5.6 C
5.5 B
3.8 C
2.7 B
3.3 C
2.5 B
2.4 C
1.7 C
1.7 D
2.5 B
1.6 C
2.9 B
2.6 B
4.3 B
4.7 B
3.7 B
4.8 C
5.4 B
3.8 C
383914
1105862
284920
128849
123831
160101
1023554
5160975
698621
413369
2405434
2602503
3887712
239265
2883245
49.3
70.8
50.9
53.5
27.4
15.8
44.6
43.7
49.4
38.7
40.2
58.5
48.0
47.3
80.8
148322
66805
142222
43024
29696
8808
264860
106006
364771
155407
215106
391740
201380
94890
219275
40942
160
330
281
196
161
108
177
173
157
148
201
238
151
201
361
155
46
83
50
41
183
38
51
48
46
35
65
51
39
50
56
21
28
74
44
13
5
1
52
43
117
25
190
247
115
55
170
20
11564
21946
14160
4086
2317
688
20680
9441
27913
10512
13316
35102
11114
8425
27443
2585
107315
18.0
46844
115178
53502
55126
44215
45936
44866
49355
49209
44918
41335
52901
38385
49775
62839
38070
1991.3
4110.5
2731.8
666.0
455.6
141.3
4143.2
2284.4
4347.6
1682.0
3293.1
8120.0
2999.7
1982.6
8591.0
973.8
1961.1
4267.9
2355.3
630.3
424.2
138.8
3877.5
2373.9
4629.7
1699.8
3224.7
8547.0
3168.3
1970.2
8378.6
965.6
–30.2
157.4
–376.6
–35.7
–31.4
–2.5
–265.7
89.5
282.1
17.8
–68.4
427.0
168.7
–12.4
–212.3
–8.2
2.52
0.00
1.01
1.62
2.07
2.36
0.37
0.00
0.90
0.00
1.07
0.00
1.50
1.87
0.08
0.81
7.05
0.76
2.61
5.42
6.05
4.74
4.24
2.63
3.65
3.19
2.90
3.56
5.80
6.08
0.21
5.84
12.71
12.44
10.13
10.85
11.01
8.72
11.40
9.04
9.40
9.69
9.02
13.38
9.84
14.51
8.73
13.38
20.68
20.98
20.08
18.81
18.53
15.37
20.11
17.25
17.40
17.09
19.04
21.01
19.46
23.71
19.60
21.77
78.3
143.6
100.1
101.9
84.4
82.8
79.0
81.4
89.2
77.4
98.5
106.5
68.8
88.1
144.9
62.7
7) Pour 100000 habitants.
8) Chiffres provisoires.
9) Comptes consolidés des cantons. Y compris les concordats, sans les doubles imputations.
10) Charge due aux impôts cantonaux, communaux, paroissiaux et fédéral direct, personne mariée exerçant une activité lucrative dépendante, sans enfants.
11) Charge moyenne non pondérée en pour cent, impôt fédéral direct inclus.
Sources: OFS/SECO/AFF/AFC
99 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 11:36:04
Les chiffres-clès de l’économie
Index
Actions, indice
B4.7
Assurances sociales
B11
Assurance-chômage
B11
Assurance-maladie: Indice des primes d’...
B11.5
B3.9
Assurance suisse contre les risques à l’expo (SERV)
B3.1
Balance commerciale, solde
Balance des transactions courantes
A4/B3.5
Balance des paiements
B3.5
Balance touristique
B16.1
Banque nationale suisse
B4.2
Banques
B4.4
Bourse
B4.7
Cantons
B17.1
Charge fiscale
B17.1
B17.1
Données économiques cantonales
Finances des cantons
B6.1/B6.2/B6.5/B17.1
Indice des ressources cantonales
B17.1
Charge fiscale des cantons
B17.1
Chiffres d’affaires du commerce de détail
B15.2/B15.3
Commerce extérieur
Cf. Economie ext.
Communes
B17.1
Nombres
Finances
B6.1/B6.2
Comptabilité nationale
B1
A1/B1
Produit intérieur brut
Consommation
B15.2/B15.3
Chiffres d’affaires du commerce de détail
Consommation privée
B1/B15
Indice des prix à la consommation
A5/B5.1
Croissance
A1/B1
Dentistes
B17.1
Durée du travail
B9.1
Volume de travail
Durée hebdomadaire normale du travail
B9.2
B3
Économie extérieure
Balance commerciale, solde
B3.1
Balance des paiements
B3.5
Commerce extérieur par groupe de marchandises
B3.3
Commerce extérieur par pays et blocs économiques
B3.4
Commerce extérieur selon l’utilisation des marchandises B3.2
Termes de l’échange
B3.1
Volume du commerce international
A3
Vue d’ensemble
B3.1
Emploi
B14.2/B14.3/B17.1
Entreprises nouvelles et emplois par branche économique B14.2
Epargne des ménages
B1.5
Établissements et entreprises
B14
Liste des abréviations
AC
AELE
AFC
AFD
AFF
AI
AIE
AVS
BAK
BCE
Bevnat
BI
BNS
BRI
CCT
CE
CFB
ChF
CNA
COMCO
Créa
CTI
DDC
DDPS
DEFR
DETEC
DFAE
DFF
DFI
DFJP
DGD
EPFL
EPFZ
Esaa
Espa
Espop
ET
ETS
FAO
FMI
FOSC
Hesta
HSG
IPI
KOF
LACI
Offres d’emploi
B8.6
Taux de chômage international
A11
Taux de chômage suisse
A11/B8.4/B8.9/B8.12/B17.1
Marchés monétaire et financier, marché des devises
B4
Banque nationale
B4.2
Banques
B4.4
Bourse
B4.7
Cours de change
A7/B4.8
Crédits en Suisse
B4.3
Masse monétaire
B4.1
Statistique du marché des capitaux
B4.6
Taux des marchés monétaire et financier
A6/B4.5
Médecins
B17.1w
Ménages
Revenues et dépenses
B15.1
Nuitées dans l’hôtellerie
B16.2/B16.3/B17.1
B8.1
Personnes actives occupées
Pharmacies
B17.1
Population
B7
Population: données internationales
A9
Population suisse
A9/B7/B17.1
Annuels et établis, selon la nationalité
B7.6
Bilan de la population résidante permanente
B7.1
Bilan de la population résidante permanente étrangère B7.5
Données socio-économiques
B7.3
Etrangers, selon le genre de permis
B7.7
Population résidante, selon la langue
B7.4
Population résidante, selon l’âge et l’origine
B7.2
Poursuites
B14.4
B2.1
Production
Production industrielle
B2.1
A1/B1.1–B1.8
Produit intérieur brut
Recherche et développement
A12/B13
Revenu national
B17.1
B10
Salaires
Évolution des salaires (section Noga)
B10.2
Indice des salaires nominaux et réels
B10.3/B10.4
Salaires mensuels bruts par branche économique
B10.1
Taux de change
A7/B4.8
A11/B8.4-B8.6/B8.8/B17.1
Taux de chômage
Taux d’intérêt
Données internationales
A6
Données suisses
A6/B4.5
Tourisme
B16
Balance touristique
B16.1
Nuitées dans l’hôtellerie
B16.2/B17.1
Offre et demande, selon les formes d’hébergement
B16.2
Travailleurs étrangers: Entrées en Suisse
B8.3
Voitures de tourisme
B17.1
Forme juridique
B14.4
Structure
B14.2/B14.3
B8.2
Étrangers exerçant une activité lucrative
Exportations
B3.1–B3.4
B14.4
Faillites
Finances publiques
B6
Charge fiscale
B17.1
Confédération: dépenses
B6.1–B6.4
Confédération: recettes
B6.1/B6.2/B6.4
Finances fédérales, cantonales et communalesB6.1/B6.2/B6.5
Indice des ressources cantonales
B17.1
Quote-part de l’Etat
B6.1
Quote-part fiscale
B6.1
Formation
B12
Apprentis
B12.5
Bacheliers
B12.2
Diplômes
B12.2
Élèves et étudiants
B12.3
Étudiants, par branche d’études
B12.7
Étudiants, par haute école
B12.6
Formation scolaire et professionnelle
B12.2/B12.4/B12.5
Formation professionnelle supérieure
B12.7
Hautes écoles
B12.6/B12.7
Niveau de formation de la population
B12.1
B3.1–B3.4
Importations
Indice
Indicateurs composites avancés
A2
Indice de la production B2.1
Indice des actions suisses
B4.7
Indice des primes d’assurance-maladie
B11.5
Indice des prix à la production et à l’importation
B5.2
Indice des prix de la construction
B5.2
Indice des salaires nominaux et réels
B10.3/B10.4
Indice du commerce extérieur
B3.1
Indice du coût de la construction
B5.2
Indice suisse des prix à la consommation
A5/B5.1
Swiss Performance Index
B4.7
Investissements
B3.8
Avoirs et engagements extérieurs de la Suisse
Investissements dans les constructions B1.1/B1.2/B1.5–B1.8
Investissements directs étrangers en Suisse
B3.8
Investissements directs suisses à l’étranger
B3.7
Investissements en biens d’équipement B1.1/B1.2/B1.5–B1.8
Marché du travail
Chômage partiel
B8.7
Chômeurs, nombreA11/B8.4/B8.6/B8.9/B8.10/B8.11/B17.1
Chômeurs de longue durée
B8.9
Chômage des jeunes
B8.5
Emploi
B14.2/B14.3/B17.1
Main-d’œuvre étrangère: effectif
B8.2/B8.3
Assurance-chômage
Association européenne de libre-échange
Administration fédérale des contributions
Administration fédérale des douanes
Administration fédérale des finances
Assurance-invalidité
Agence internationale de l’énergie
Assurance-vieillesse et survivants
BAK Bâle Economics
Banque centrale européenne
Mouvement naturel de la population
Bureau de l’integration DFAE/DFE
Banque nationale suisse
Banque des Règlements internationaux
Convention collective de travail
Communauté Européenne
Commission fédérale des banques
Chancellerie fédérale
Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents
Commission de la concurrence
Institut Créa de macroéconomie appliquée
de l’université de Lausanne
Commission pour la technologie et l’innovation
Direction du développement et de la coopération
Département fédéral de la défense, de la protection
de la population et des sports
Département fédéral de l’économie, de la formation et de la
recherche
Département fédéral de l’environnement, des transports,
de l’énergie et de la communication
Département fédéral des affaires étrangères
Département fédéral des finances
Département fédéral de l’intérieur
Département fédéral de justice et police
Direction générale des douanes
École polytechnique fédérale de Lausanne
École polytechnique fédérale de Zurich
École supérieure d’arts appliqués
Enquête suisse sur la population active
Statistique fédérale de l’état annuel de la population
École technique
École technique supérieure
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation
et l’Agriculture de l’ONU
Fonds monétaire international
Feuille officielle suisse du commerce
Statistique de l’hébergement
Université de Saint-Gall
Institut Fédéral de la Propriété intellectuelle
Centre de recherches conjoncturelles de l’EPFZ
Loi sur l’assurance-chômage et l’indemnité
en cas d’insolvabilité
LFP
LPP
Loi fédérale sur la formation professionnelle
Loi sur la prévoyance professionnelle vieillesse,
survivants et invalidité
NLFA
Nouvelles lignes ferroviaires alpines
Noga Nomenclature générale des activités économiques
NZZ
Neue Zürcher Zeitung
OCDE Organisation de coopération et
de développement économiques
Office fédéral du développement territorial
ODT
OFAC
Office fédéral de l’aviation civile
OFAE
Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays
OFAG Office fédéral de l’agriculture
OFAP Office fédéral des assurances privées
Office fédéral des assurances sociales
OFAS
OFC
Office fédéral de la culture
OFCOM Office fédéral de la communication
OFEN Office fédéral de l’énergie
OFEV
Office fédéral de l’environnement
OFFT
Office fédéral de la formation professionnelle
et de la technologie
OFIT
Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication
OFJ
Office fédéral de la justice
OFL
Office fédéral du logement
OFM
Office fédéral des migrations
OFP
Office fédéral de la police
OFROU Office fédéral des routes
OFS
Office fédéral de la statistique
OFSP
Office fédéral de la santé publique
Office fédéral des transports
OFT
OIT
Organisation international du Travail
OMC
Organisation mondiale du commerce
OMS
Organisation mondiale de la santé
OMT
Organisation mondiale du tourisme
ONU
Organisation des Nations Unies
Opep Organisation des pays exportateurs de pétrole
ORP
Office régional de placement
Osec
Business Network Switzerland
PHS
Haute école pédagogique de Saint-Gall
PIB
Produit intérieur brut
PME
Petites et moyennes entreprises
RCE
Registre central des étrangers
R-D
Recherche et développement
RE
Recensement des entreprises
REE
Registre des Entreprises et Établissements
RP
Recensement de la population
SECO
Secrétariat d’Etat à l’économie
SERV
Assurance suisse contre les risques à l’expo
Secrétariat d’État à l’éducation et à la recherche
SER
SSAA Service de centralisation des statistiques
de l’assurance-accidents
STATENT Statistique structurelle des enterprises
UE
Union européenne
100 La Vie économique Revue de politique économique 10-2014
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23.09.2014 11:37:51
Le prochain numéro
paraît le 17 novembre 2014
Le thème de novembre 2014:
Un grand projet complexe: la troisième
réforme de l’imposition des entreprises
Réagir à la pression internationale
Xavier Oberson, université de Genève
Les différentes politiques fiscales possibles
Martin Däpp, AFC
Un défi pour la Confédération
Lorin Altermatt et Pascal Utz, AFF
Quelles incidences l’abolition des privilèges de holdings pourrait-elle
avoir sur les recettes fiscales cantonales?
Wolfram Kägi, B,S,S,
Un œil économique sur la réforme
Marius Brülhart, université de Lausanne, et Kurt Schmidheiny, université de Bâle
La réforme vue depuis Bâle-Ville
Eva Herzog, conseillère d’État
Conséquences pour le canton de Genève
Serge dal Busco, conseiller d’État
Qu’en est-il du canton d’Argovie?
Revue
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Revue de politiq
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26.08.2014
08:44:25
12.08.2014 09:12:04
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