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matière) ; utilisation d’une même pipette pour prélever différentes solutions; mauvaise utilisation des burettes
(verticalité rarement vérifiée, existence d'une bulle à la base lors de leur remplissage,…) ; méconnaissance de la
précision (voir feuille annexe)et de l’utilisation du matériel (préparation de solutions dans un bécher (!),
différence entre bécher et erlenmeyer, différences entre éprouvette et pipette,…) ; pipetage direct dans les
flacons de stockage. Préparer une solution mère après une pesée demeure une opération compliquée (sel sur
le plateau de la balance, puis sur la paillasse et non dans la fiole).
Malgré toutes les remarques, il faut souligner qu'une grande majorité des candidats ne sait pas faire un
dosage. Ils se contentent généralement d'un seul dosage. Nous tenons donc à rappeler qu'il est nécessaire
d'effectuer toujours au moins deux titrages concordant : le premier, rapide, permet de situer le point
équivalent, le second, plus précis, nécessite une diminution de l'incrément entre les volumes versés aux
alentours du point équivalent.
B. Conductimétrie
Les courbes de dosage conductimétrique sont dans l’ensemble correctement tracées. Cependant, si
l’évolution de la conductivité en fonction du volume du réactif titrant est en général bien tracée, l’expression
de la conductivité au cours du dosage est généralement incorrecte. Les principales erreurs viennent de la non
prise en compte de la dilution ou de l’oubli des contre ions. Les volumes équivalents sont souvent
incorrects. Penser à bien choisir les points expérimentaux (pas trop prés de l’équivalence) pour pouvoir une
« jolie » droite avant le point équivalent et une autre après on aura le point équivalent à l’intersection de ces
droites.
C. Spectrophotométrie
Le coefficient d’absorption molaire est rarement donné avec ses unités usuelles, comme demandé dans le
texte. La relation de Beer-Lambert, elle-même, n’est pas toujours bien connue.
Le passage des solutions n’est presque jamais fait de la solution la moins à la plus concentrée.
D. Cinétique
L’exploitation de résultats expérimentaux en cinétique est très souvent déficient. Il y a souvent confusion
entre ordre et molécularité. Les candidats tracent très souvent l’absorbance en fonction du temps alors que
c’est une transformée logarithmique qui est linéaire
Si les lois de vitesses sont connues, les candidats ont beaucoup de difficultés à appliquer les méthodes
usuelles de traitement des résultats sur leurs résultats expérimentaux. Quand la constante de vitesse est
correctement déterminée, la quasi-totalité des candidats omet de préciser la température de mesure alors
qu’il s’agit d’un facteur cinétique essentiel.
E. Potentiométrie - pHmétrie
Bien que la loi de Nernst soit souvent connue, les candidats ne savent pas l’appliquer au cours d’un dosage.
L’expression du potentiel pour les différentes zones du virage en fonction du volume de réactif titrant et du
volume équivalent est rarement bien écrite.
La plupart des étudiants ignorent la définition du potentiel standard apparent et ne savent pas toujours
déterminer les E° à partir de la courbe de dosage.
La courbe de dosage manque toujours de précision car le nombre de points expérimentaux au voisinage du
volume équivalent est insuffisant. insuffisant, surtout au voisinage du volume équivalent. (voir la différence
avec la conductimétrie)
Le principe de fonctionnement des différentes électrodes est souvent ignoré des candidats. Le choix des
électrodes lorsque deux appareils sont présents sur la paillasse pose problème à beaucoup. Certains étudiants
enlèvent des électrodes, croyant certainement qu'on essaye de les piéger sur le matériel et essayent
d'étalonner le pH-mètre avec une simple électrode de calomel. Rappelons enfin que les électrodes sont
stockées avec leur protection, certains candidats font appel à l'examinateur pour se plaindre de
l'appareillage, alors qu'ils ont laissé la protection en plastique sur l'électrode de verre !!.
Toujours de grosses difficultés, les calculs de pH au cours d’un titrage sont bien souvent inconnus. Les
candidats ne font pas de bilan. Le principe de la mesure physique d’un pH est peu connu. La notion de
solutions tampon reste mystérieuse pour un grand nombre de candidats.