RAPPORT ANNUEL
2015
INTERPARFUMS
RAPPORT ANNUEL 2015
1
Interview des dirigeants 2
Chiffres clés 4
Temps forts 2015 et perspectives 6
Gouvernance 8
Organisation et équipes 10
Savoir-faire 12
Portefeuille de marques 16
Carnet de l’actionnaire 42
Éléments financiers 44
Structure du groupe 48
Document de référence 49
UNE ANNÉE D’ACQUISITIONS
STRATÉGIQUES
INTERPARFUMS
RAPPORT ANNUEL 2015
2
Interview de
Jean Madar et
Philippe Benacin
INTERPARFUMS
RAPPORT ANNUEL 2015
3
Quel est le bilan de l’année 2015 pour Interparfums ?
Avec un chiffre d’affaires de 327millions d’euros,
nos performances sont meilleures que prévu.
Ce qui s’explique notamment par l’intégration
de Rochas et par un facteur conjoncturel lié au
dollaravec 40 % de l’activité d’Interparfums réalisés
dans cette devise, ce qui nous avantage,
cette année, grâce à un effet de change positif
alors que l’impact avait été plutôt négatif sur
nos résultats ces quatre dernières années.
Sur le plan structurel, dans une conjoncture
mondiale qui reste difficile, notamment pour le
marché de la parfumerie, nous avons la chance
d’avoir des valeurs sûres qui continuent à afficher
d’excellents résultats. C’est le cas notamment
des marques qui bénéficient de positions fortes aux
États-Unis: Jimmy Choo, dont les parfums ont réalisé
une année exceptionnelle, et Montblanc qui conforte
ses positions après trois années de forte progression.
Boucheron, Van Cleef&Arpels, confirment
également leur dynamisme, avec en particulier
un accueil remarquable reçu par la ligne Quatre
de Boucheron. La ligne Éclat de fleurs de Lanvin
a également connu un grand succès en Russie.
Repetto réalise aussi de bonnes performances
sur le marché français, où elle occupe aujourd’hui
une place significative.
Et par zone géographique ?
L’Europe de l’Ouest et les États-Unis restent des
marchés dynamiques et des leviers de croissance
pour Interparfums, tandis que l’Amérique du Sud
est en récession. Du côté de l’Asie, la Chine est aussi
en repliun phénomène dû au ralentissement
économique du pays, mais aussi au fait que,
culturellement, le make-up et les cosmétiques y sont
préférés au parfum, qui représente moins de 10 %
des dépenses dans ce domaine. Mais ce recul est
compensé par le Japon et la Corée qui enregistrent
de bons résultats, ainsi que par l’Australie.
Coach et Rochas ont été les deux grandes
nouveautés de l’année, qu’apportent ces marques
au portefeuille d’Interparfums ?
Coach est la première marque américaine de
maroquinerie, elle est aussi très présente au Japon.
Elle symbolise l’esprit de New York, sa modernité,
son énergie. Stuart Vevers, son designer depuis 2013,
a totalement renouvelé ses codes, jouant la carte
d’un luxe international accessible avec beaucoup
d’originalité et de créativité. Les boutiques ont été
transformées en cohérence avec cette démarche,
sublimées par la transparence de gros blocs
de verreun thème que nous allons utiliser pour
le flacon du féminin lancé cette année.
Quant à Rochas, c’est une belle marque très
parisienne. Nous retrouvons ici l’audace et la jeunesse
insufflées par le créateur, Marcel Rochas, l’élégance,
la féminité qui lui sont attachées…Pour Interparfums,
il s’agit aussi d’une première puisque nous avons
repris l’ensemble des activités de la Maison, y compris
la mode, et les avons implantées en face de
notre siège, au rond-point des Champs-Élysées.
Elle bénéficie d’un vaste show-room pour mettre
les créations en valeur.
Quelles sont les perspectives pour 2016 ?
Plusieurs lancements sont au programme: Montblanc
Legend Spirit, le nouveau masculin, en début
d’année et le Coach féminin enseptembre.
Nous avons aussi un projet important pour Lanvin,
mi- 2016 en France et début 2017 à l’international,
afin de redonner de la vitalité à la marque
en nous appuyant sur son nom et son histoire.
2016 sera surtout une année de préparation
pour des événements majeurs prévus en 2017:
le nouveau Lanvin, une eau de Jimmy Choo…
Sans oublier un grand lancement pour Rochas,
dont les marchés clés se situent aujourd’hui en France
et en Espagne et dont nous allons accompagner
le déploiement sur d’autres zones géographiques.
L’année dernière, vous aviez posé l’objectif
de revenir à moyen terme à un chiffre d’affaires
de 400millions d’euros. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C’est toujours ce que nous visons, avec un chiffre
d’affaires prévisionnel autour de 340millions d’euros
pour 2016, se rapprochant ensuite de 400millions
d’euros au fur et à mesure. Aujourd’hui, dans un
environnement qui a rarement été aussi défavorable,
nous disposons d’un portefeuille équilibré, aussi bien
en termes de marques que de zones géographiques.
Nos perspectives sont prometteuses, nous pouvons
compter sur de solides points d’appui pour soutenir
notre développement sans avoir recours à des
opérations de croissance externe.
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