Dossier de presse saison 06 > 07 théâtre de la manufacture

Dossier de presse
saison 06 > 07
théâtre de la manufacture
Centre Dramatique
National Nancy-Lorraine
Direction
Charles Tordjman
Relations presse
Emmanuelle Duchesne
Florent Wacker
10 rue Baron Louis, BP 63349
54 014 Nancy cedex
Téléphone
03 83 37 12 99
Télécopie
03 83 37 18 02
e-mail
e.duchesne@theatre-manufacture
www.theatre-manufacture.fr
08 juin 06
théâtre de la Manufacture
saison 06 > 07
Quichotte De Miguel de Cervantès
Mise en scène Didier Galas
10 > 21 octobre 06 - Grande Salle
L’inquiétude De Valère Novarina
Mise en scène Christine Koetzel
11 > 21 octobre 06 - Fabrique - création
Gulliver d’après Les voyages de Gulliver de Jonathan Swift
Mise en scène Jaime Lorca
7 > 11 novembre 06 - Grande Salle
Anna et Gramsci De Bernard Noël
Mise en scène Charles Tordjman
15 > 25 novembre 06 - Grande Salle
La cantatrice chauve création de 1991
De Eugène Ionesco
Mise en scène Jean-Luc Lagarce
28 novembre > 3 décembre 06 - Grande Salle
Une étoile pour Noël ou l’ignominie de la bonté
De Nasser Djemaï
Mise en scène Natacha Diet
5 > 16 décembre 06 - Fabrique
La dernière bande et Solo
De Samuel Beckett
Mise en scène Alain Milianti
11 > 15 décembre 06 - Grande Salle
Sunday Clothes Mise en scène et musique Alexis Forestier, Les Endimanchés
10 > 13 janvier 07 - Grande Salle
Face à la mère De Jean-René Lemoine
Mise en scène Jean-René Lemoine
16 > 27 janvier 07 - Fabrique
2 théâtre de la manufacture Saison 06 > 07
saison 06 > 07
suite
May B Danse, invité par le CCAM, Scène nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy
Chorégraphie Maguy Marin
24 et 25 janvier - Grande Salle
Hedda Gabler De Henrik Ibsen
Mise en scène Richard Brunel
30 janvier > 10 février 07 - Grande Salle
La version de Browning
De Terence Rattigan
Mise en scène Didier Bezace
27 février > 10 mars 07 - Grande Salle
Kant De Jon Fosse
Mise en scène Bérangère Vantusso
6 > 18 mars 07 - Fabrique
Eloge de la Faiblesse
De Alexandre Jollien
Mise en scène Charles Tordjman
20 > 31 mars 07 - Grande Salle
L’éclipse du 11 août
De Bruno Bayen
Mise en scène Jean-Pierre Vincent
7 > 21 avril 07 - Grande Salle
Passages à Nancy, à Luxembourg et en Grande Région
10e édition
28 avril > 13 mai 07
Musique Action Elisaviéta Bam
De Daniil Harms
mise en scène Alexis Forestier
18 > 19 mai 07
CCN, Ballet de Lorraine
Hymnen
De Karlheinz Stockhausen
Mise en scène Charles Tordjman, Chorégraphie Lia Rodrigues
29 > 31 mai 07
3 théâtre de la manufacture Saison 06 > 07
Miguel de Cervantès
Quichotte
conception et mise en scène Didier Galas
du 10 > 21 octobre 06, Grande Salle
de Miguel de Cervantès
(d’après L’ingénieux
Hidalgo Don Quichotte
de la Manche)
Avec
Marion Duquenne
Franck Gazal
Guillaume Gouix
Aurélie Leroux
Grégoire Roger
Adaptation
Didier Galas
Aline Schulman
Traduction
Aline Schulman
Collaboration artistique
Jean-Charles Di Zazzo
Scénographie et costumes
Vincent Beaurin
assisté de Sylvie Auvray
Lumières et régie générale
Éric Gaulupeau
Production
Le Granit, Scène nationale
de Belfort
Coproduction
Théâtre Nanterre-Amandiers
CDN, Ensemble Lidonnes,
Le Granit, Scène nationale
de Belfort, Théâtre de
l’Agora, Scène nationale
d’Evry et de l’Essonne
Avec le soutien du fonds
d’insertion pour jeunes
artistes dramatiques,
la DRAC, la Région Provence
Alpes Côte d’Azur, la ville
de Cannes, le Trident Scène
nationale de Cherbourg-
Octeville, le Théâtre 71,
Scène nationale de
Malakoff, le Théâtre de
la Coupe d’Or, Scène
conventionnée de
Rochefort, Les Gémeaux,
Scène nationale de Sceaux,
le festival franco-allemand
de Saarbruck
Le texte L’ingénieux Hidalgo
Don Quichotte de la Manche
est publié aux Éditions
du Seuil
4 théâtre de la manufacture Saison 06 > 07
Quichotte, présentation
Don Quichotte a récemment fêté ses 400 ans. Personnage mythique de la
littérature occidentale, héros dérisoire, il réinvente le monde et vit reclus dans
ses rêves. Accompagné de Sancho Panza son fidèle écuyer, il lutte contre des
troupeaux de moutons qu’il pense être une armée ennemie, se bat contre des
moulins à vent en les prenant pour des géants ... Il perdure dans l’imaginaire
populaire à travers les représentations de Gustave Doré, Daumier, Picasso ...
Récemment retraduit par Aline Schulman, le texte de Cervantès retrouve sa
dimension à la fois grotesque et tragique, toujours jubilatoire.
En 1998, à Caracas, Didier Galas créait un premier spectacle intitulé Ficcions/
Quijote à la manière de la Comedia dell’Arte, autour de la gestuelle et des
masques. En voyant ce spectacle Aline Schulman y reconnaît « une vitalité,
une liberté du rire et de l’insulte qui aidait à la désacralisation de cette oeuvre
mythique ». De là naît l’idée d’une collaboration entre le metteur en scène et
la traductrice autour de Quichotte.
Cervantès joue sur le doute entre le réel et l’illusion, le travail des comédiens
s’appuie sur cette ambiguïté : les phrases se prononcent comme des formules
magiques, des formes étranges surgissent soudain de la masse des corps
imbriqués ... Le spectateur est amené à douter de ce qu’il voit, comme s’il était
«dans la tête de Don Quichotte».
L’une des particularités de ce spectacle est l’improvisation corporelle : dans
certaines scènes, les rôles ne sont pas prédéfinis, les comédiens peuvent glisser
de l’un à l’autre, et interpréter indifféremment un moulin, Don Quichotte,
un cheval, Sancho ... La scénographie et les costumes réalisés par le plasticien
Vincent Beaurin accentuent cette ambiguïté. Ce spectacle donne aussi à
entendre la parole résolument moderne de Cervantès : sa réflexion sur la
liberté, sa dimension politique, son caractère toujours subversif.
À l’occasion d’une recherche sur l’improvisation (avec des élèves comédiens de
l’ERAC), j’ai eu le désir d’entreprendre une nouvelle mise en scène du roman
de Cervantès.
L’improvisation corporelle me parut un moyen fructueux pour aller «au
coeur» du Quichotte. C’est donc en premier lieu par le corps et non par la
parole, que nous offrons le mythe de don Quichotte et l’univers des mille
pages du roman.
Un des principes fondamentaux du spectacle est aussi que don Quichotte ne
soit pas incarné par un seul acteur. Ainsi chaque acteur, chaque actrice, peut
jouer don Quichotte mais aussi Sancho, un âne ou un moulin, à tour de rôle.
Ces glissements d’incarnations permettent de rendre compte théâtralement
des hallucinations d’Alonso Quijano (don Quichotte) et des doutes que suscite
le roman sur la réalité.
À d’autres moments, c’est la beauté et l’actualité toujours vive de certains
textes de Cervantès qui nous ont conduits à un autre travail, plus «classique»,
dans le dessein de faire entendre la force de son écriture.
Ce spectacle s’adresse autant à ceux qui ont lu le roman qu’aux autres,
plus nombreux, qui ne l’ont pas lu, mais qui n’ont pas échappé au mythe
et aux images qui entourent le chevalier à la triste figure. A partir de là, le
spectacle développe, joue, s’amuse, exagère et épuise la figure picturale et
la mécanique burlesque, jusqu’à déconstruire le mythe du Quichotte, jusqu’à
rendre perceptible l’écriture d’un homme sur son temps.
Miguel de Cervantès (1547-1616) auteur
Miguel de Cervantès y Saavedra est né en septembre 1547 à Alacala, au début
du Siècle d’Or espagnol. D’une famille modeste, il voyage beaucoup avec son
père, chirurgien-barbier. En 1570, il s’engage dans l’armée pour lutter contre
les Turcs. Il participe notamment à la bataille de Lépante, au cours de laquelle
il perd l’usage de son bras gauche. En 1575, il retourne en Espagne quand
son bateau est attaqué par des pirates qui le font prisonnier, et passe les cinq
années suivantes au bagne. Quand il est enfin libéré, il décide de reprendre
ses études et de se mettre à l’écriture. En 1585, il publie son premier roman
La Galatée, une œuvre pastorale dans l’ère du temps qui lui apporte une
certaine renommée. En 1605, il achève la première partie de Don Quichotte
de la Mancha, une critique du roman de chevalerie à travers son personnage
d’idéaliste perdu hors de son temps. Le succès fut immédiat, d’un point de vue
autant public et critique. En 1613, il publie Les Nouvelles extraordinaires et
en 1615 paraissent Numanchia et Huit comédies et « entremeses » ainsi que
la seconde partie de son Don Quichotte. Cervantès mourra l’année suivante,
laissant inachevée sa dernière œuvre Travaux de Persilès et Sigismonde.
Didier Galas conception et adaptation
Après des études au Conservatoire de Région de Marseille, il devient, en 1985,
élève du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il y suit
l’enseignement de Claude Régy, Daniel Mesguich et Gérard Desarthe, Bernard
Dort, Mario Gonzales, Michel Bernardy et Jacques Sereys.
En 1998, il est lauréat de la Villa Kujoyama (Bourse de l’AFAA) à Kyoto, il a
suivi l’enseignement de Michishige Udaka, maître de au sein de la famille
Kongô. En 1999, il est titulaire d’une deuxième bourse de l’AFAA, et suit à
Pékin l’enseignement de Li Guang, maître d’Opéra de Pékin.
Acteur depuis 1987, il a travaillé sous la direction de Ludovic Lagarde, Charles
Tordjman, Claude Régy, Catherine Contour, Thierry Bédard, Jacques Rivette,
Aurélien Recoing, Mario Gonzales, Bérangère Bonvoisin, Philippe Clévenot et
Christian Schiaretti pour qui il crée le rôle de Ahmed (nomination aux Molières
en 1995, comme meilleur acteur), dans le cycle Ahmed écrit par Alain Badiou.
Dernièrement, il a participé à des expériences très diverses telles que : s:x.rx.
Rx performance sous la direction de Patricia Allio (Fondation Cartier et Festival
Mettre en scène à Rennes en 2004, au Kunsten Festival de Bruxelles en 2006),
Odorama, performance de Sam Samore ou Wawgawawd, lecture-conférence
de John Cage conçue par Yves Chaudouët (2003). Il a conçu et mis en scène
dans le cadre de l’Ensemble Lidonnes : Les frères Lidonnes, Ficcion / Quijotee,
Monnaie de singes, (H)arlequin, Quichotte.
Didier Galas enseigne l’art dramatique en France (ERAC de Cannes, EPSAD de
Lille, ENAC de Châlons-en-Champagne). Il a donné des stages au Théâtre du
Granit, Scène nationale de Belfort et à la Manufacture, Centre dramatique
national de Nancy.
Il a dirigé plusieurs ateliers à l’étranger : au Conservatoire de Shanghai, au
Japon dans le cadre du Kyoto Art Festival, au Vénézuela, différents stages
ont abouti au spectacle : Ficcion / Quijote présenté à l’Ateneo de Caracas.
Dans ce même pays, il a participé à un Contrapunto de Mascaras et il a mené
un travail spécifique avec la population (principalement des enfants de tous
les âges) d’un village de la côte qui a fait l’objet de la création d’une comédie
musicale Un pez no solo se muere por la boca.
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