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C’est en décembre 1996 que le Document de Stratégie par Pays (DSP) de l’Algérie qui
été soumis à l’approbation du Conseil (document
ADB/BD/WP/96/157). Ce DSP a été suivi d’une première mise à jour présentée au Conseil le 27
octobre 1997 (document ADB/BD/WP/96/157/Add.1). Quant à la seconde mise à jour, elle a été
3 juillet 1998 (document ADB/BD/WP/96/157/Add.2. Au cours de la
1998, la stratégie de la Banque en Algérie était centrée sur les axes majeurs
: i) la poursuite de l’appui aux programmes d’ajustement macroéconomique et
la contribution aux efforts de restructuration du secteur industriel et l’assistance au
; et iii) le financement des projets agricoles, sociaux et d’équipements collectifs.
Le présent document de stratégie d’intervention par pays couvre
a été élaboré suite à une mission de préparation, suivant l’approche participative, effectuée en
Algérie du 23 juin au 05 juillet 2000. L’approche participative a consisté en l’organisation d’une
série de consultations bilatérales
que les experts de la Banque ont eues aussi bien avec les
responsables de plusieurs ministères qu’avec une quinzaine d’organisations non
gouvernementales, d’associations professionnelles ou sectorielles et les partenaires extérieurs au
sentés en Algérie (PNUD et Union européenne). La stratégie d’intervention
de la Banque proposée s'inspire des orientations générales et sectorielles définies dans le
programme du Gouvernement adopté par l’Assemblée Populaire Nationale en janvier 2000.
Le poids exorbitant du service de la dette conjugué à la chute brutale et durable des prix
du pétrole en 1993 ont conduit les autorités algériennes à adopter, en 1994, un nouveau
programme d’ajustement de l’économie visant à restaurer les grands équilibre
économiques et financiers. Les résultats des réformes entreprises à partir de 1994 ont abouti à la
restauration des grands équilibres macro
économiques et financiers et au retour de la croissance.
Depuis 1995, après une longue période de récess
ion, l’Algérie a renoué avec la
croissance économique. Au cours de la période 1995
1999, le taux de croissance du PIB réel
a enregistré une nette amélioration d’environ 3,4% par an. En 1999, le taux de croissance du
PIB à prix constants a été estimé à 3,3
% soit un fléchissement d'environ 1,8 point par rapport
à celui de 1998 qui s’établissait à 5,1 %. La décélération du rythme d’inflation amorcée
depuis quelques années s’est confirmée en 1999 avec un taux d’inflation en moyenne
annuelle d’environ 2,6 % con
tre 29,8% en 1995. En 1999, le taux de croissance élevé de la
fiscalité pétrolière (28 %) combiné à la baisse des dépenses d’équipement ont permis une
réduction sensible du déficit global du trésor. Celui
ci ne représente plus que 0,5 % du PIB en
épit de la hausse des dépenses de fonctionnement.
la très forte remontée des prix des hydrocarbures, en 1999, la
position extérieure s’est notablement améliorée et s’est caractérisée par un important
excédent de la balance comme
rciale et un retour à l’équilibre du compte extérieur courant. De
1995 à 1999, la dette extérieure a enregistré une baisse régulière en passant de 32,5 à 28,3
milliards de dollars E.U. Durant la même période, l’augmentation des exportations
ajoutée aux effets de la réduction du service de la dette suite aux
rééchelonnements ont eu pour résultat l’amélioration notable du ratio de service de la dette
sur les exportations des biens et services non facteurs. Celui
ci est passé de 42,5 % en 1994
29,3 % en 1997. En raison principalement de la forte chute des recettes d’exportation des