
 
Le contrôle de la concession, l’affaire de tous : 
 
Les réseaux basse (230-380V, BT) et   haute (20 000V, HTA) tension sont la propriété des communes 
ou des établissements publics de coopération intercommunale (SIE) et non d'ERDF. Dans le VAR toutes 
les communes au sens de l'électrification sont en régime urbain (par opposition au régime rural). 
Le concessionnaire, en plus de l’entretien, se doit de fournir de l’électricité de qualité à ses clients tant 
en terme de tenue de tension qu’en terme de continuité de fourniture. 
 
Dans le décret du 24 décembre 2007, relatif au niveau de qualité et aux prescriptions techniques en 
matière  de  qualité  des  réseaux  publics  de  distribution  et  de  transport  d’électricité,  deux  seuils 
(continuité de fourniture et tenue de tension) permettent de déterminer leur validité. 
 
Lorsqu'un  ouvrage  neuf  est  mis  sous  tension,  que  les  travaux  ont  été  exécutés  indifféremment  sous 
maitrise  d’ouvrage  du  SYMIELECVAR  ou  d’eRDF,  le  concessionnaire  en  devient  RESPONSABLE  à  ses 
risques  et  périls.  C'est  donc  à  lui  d'en  assurer  ensuite  le  bon  fonctionnement,  l'entretien,  le 
remplacement ou le rétablissement en cas de dommages (tempêtes, intempéries, dégradations, élagages 
à proximité des lignes, etc...). 
 
En cas de problème, il faut : 
1.  Prendre  contact  avec  son  fournisseur  d'énergie  électrique  :  le  numéro  figure  sur  la  facture.  Le 
fournisseur d'énergie doit en informer le gestionnaire du réseau : ERDF qui procède au contrôle (Gestion 
des Ouvrages (GDO) + pose d'appareillages chez l'abonné).  
2. Si le fournisseur d'énergie et eRDF ne réagissent pas, la mairie doit prévenir le SYMIELECVAR par le 
portail  « adhérent »  du  site du  syndicat,  pour  faire  intervenir  les  équipes  du concessionnaire afin  de 
déterminer les causes du dysfonctionnement.  
eRDF  procédera  éventuellement  aux  améliorations  (rééquilibrages  de  phases  –  renforcements, 
restructurations du réseau, etc...) avec une maîtrise d'ouvrage à eRDF.  
Le  relais  des  communes  est  essentiel  pour  faire  remonter  les  informations  relatives  aux  difficultés 
rencontrées  sur  le  terrain  par  les  abonnés  au  réseau  public  de  distribution  d’électricité,  mais  il  est 
également  essentiel  pour  informer  la  population  sur  les  conséquences  de  choix  individuels  (pompes  à 
chaleur notamment) et sur la capacité des réseaux existants à supporter des charges supplémentaires. 
 
Le contrôle de la concession électricité s’articule aussi selon les axes suivants: 
 
 1 - Le contrôle continu : il est réalisé au fil de l’eau en fonction des demandes des communes 
alertées par les particuliers ou des observations des chargés d’affaires.  
2 – le contrôle  annuel effectué sur  la base des éléments fournis par eRDF dans le CRAC.  Ce 
contrôle est complété par des audits menés par le syndicat en cours d’année. Pour 2011 l’audit a porté sur 
les raccordements électriques issus de la loi SRU. 
 
Des réunions de travail régulières (3 en 2010 : 03 mars, 22 avril et  20 juillet ; 3 en 2011 : 22 
février, 14 juin, 01 aout) entre le SYMIELECVAR et eRDF permettent d’aborder à la fois les sujets de 
fond et les sujets d’actualité.  
 
Textes réglementaires parus en 2010 et 2011 : 
 
-la réforme des Taxes Locales d’Electricité. 
-La loi portant sur la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité (loi NOME) en décembre 
2010. 
-La sortie du décret du 5 octobre 2011 concernant la  réforme DT/DICT (Demande Travaux/ 
Décision d’Intention de Commencement de Travaux) applicable au 1erjuillet 2012 avec la mise en 
application du SIG (Système Informatique de « Géo-référencement)  des réseaux auprès du guichet 
unique.