SYSTEME ET STRUCTURE ECONOMIQUE Chapitre I

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Mardi 31 août 2009
Economie : activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l’échange et la consommation de
produits et services.
SYSTEME ET STRUCTURE ECONOMIQUE
Chapitre I : la comptabilité nationale.
I.Introduction
1.Définition :
Microéconomie : Etude des phénomènes économiques individuels du comportement des agents
économiques. Elle traite des questions de la richesse et donc du profit, de la pauvreté...
Macroéconomie : Etude des grandes structures et des phénomènes économiques globaux. On utilise
des instruments de mesure appelés des agrégats (mesure PIB, taux chômage…)
Agents économiques : personne morale ou physique qui participe à l’activité économique
(consommation, production, épargne…)
Personne morale : groupement doté de la personnalité juridique (association, entreprise…)
Les agrégats : des indicateurs économiques qui désignent la santé économique du pays par
différentes mesures : PIB, RNB (revenu national brut), taux de chômage, IDH, seuil de pauvreté…
2.Un peu d’histoire.
QUESNAY
François :
né
le 4 juin 1694 et
mort
le 16 décembre 1774,
est
un médecin et économiste français, penseur du roi Louis XV et l'un des fondateurs de la première
école en économie, l'école des Physiocrates. Il est l'auteur du Tableau économique (1758), qui est la
première représentation schématique de l'économie.
Il divise la société en deux secteurs (l'agriculture et le reste) et trois classes sur la base de leur
rapport au produit net. Ce schéma conçoit la nation comme un ensemble réduit à trois grandes
classes définies selon leur fonction économique :



la classe productive, c'est la classe des fermiers qui est le groupe social à l'origine de la
production annuelle globale : capable de multiplier les produits, la source unique de la
richesse.
la classe des propriétaires est le groupe qui, sans cultiver la terre, sa seule fonction est de
dépenser la part du revenu qui leur est due, sans produire aucun bien.
la classe stérile est représentée par tous les autres groupes, occupés à d'autres activités
que celles de l'agriculture. Ils sont capables uniquement de transformer les biens sans les
multiplie.
TABLEAU ECONOMIQUE
I. Dépenses
(investissement)
III. Revenus
(salaires&bénéfices)
II. Production
II. La comptabilité national
1.Définition
La comptabilité nationale : est une représentation schématique et quantifiée de l'activité
économique d'un pays. Elle consiste en une mesure des flux monétaires représentatifs de l'économie
d'un pays pendant une période donnée, en principe, une année. La comptabilité nationale prend en
compte de nombreux indicateurs macroéconomiques, dont le plus important est le PIB. La CN est un
ex-post, elle s’effectue une fois l’année écoulée.
PIB : c’est la valeur totale de la production interne de bien et services dans un pays donné au cours
d’une année. C'est-à-dire :
∑ valeur ajouté
Valeur ajouté : c’est la richesse crée par une entreprise ou une administration
Flux : échanges entre agents économique.
On distingue cinq secteurs institutionnels résidents :

Les ménages : personne physique et entrepreneur individuel

Les sociétés non financières : leur fonction principale est de produire des biens et services
marchands dont le prix de vente est constitué du coût de production et d'une marge
bénéficiaire dans un but lucratif.

Les sociétés financières : on pour fonction principale la vente de produit et service financier

Les administrations publiques : La fonction principale de ces unités institutionnelles est de
produire des services non marchands et/ou d'effectuer des opérations de redistribution des
revenus ou du patrimoine national. Elles tirent la majeure partie de leurs ressources de
contributions obligatoires (impôts).

Les institutions sans but lucratif au service des ménages : regroupent diverses structures
dont certaines associations (ex : association de consommateurs, parti politique, syndicat,
Église, organisme de charité, etc.). Leurs points communs sont que, d'une part, elles
produisent des services pour les ménages, d'autre part, elles sont financées par des
cotisations volontaires et parfois par la vente de biens et services.

Le reste du monde : sont des agents plus fictifs. Ce secteur regroupe les unités non
résidentes qui effectuent des opérations avec l'économie nationale
La comptabilité nationale est présente dans la plupart des pays développés. Dans le cadre du SME
(système monétaire européen) des normes communes ont étés créées pour utiliser le même cadre
comptable : le système comptable européen (SCE)
L’objectif de la comptabilité nationale est de :
 modéliser et étudier l’activité économique du pays.
 prévoir l’évolution d’une conjoncture
mardi 31 août 2010
Chapitre II : Le circuit économique
I. Définition
Le circuit économique : est une représentation schématisée de la circulation de flux de richesses
(monnaie, biens, services, main d’œuvre) entre des pôles (production, consommation). Il permet
d’évaluer les poids économiques des différents objets (production, consommation, emploi,
importation/exportation).
Revenue monétaire
SNF
ménage
Bien&Service
L’équilibre emplois ressource : chaque agent économique est à l’origine de flux entrant et sortant.
Ce montant des flux doit être équivalent : EMPLOIS=RESSOURCES
•
•
Ressource : production+importation, ce dont on dispose
 ϕ+ I
Emplois : consommation intermédiaire+consommation finale+formation brut de capital
fixe+variation de stock+exportation, ce à quoi on affecte ses biens
 CI+CF+FBCF+VS+Y
Production : valeur des biens et services qui sont crées par les agents économiques.
Importation : valeur des biens et des services produit par les agents économiques étrangers et
achetés par les agents économiques nationaux
Exportation : valeur des biens et services produits par les agents économiques nationaux cédés à des
agents économiques étrangers.
Consommation intermédiaire : valeur des biens et de services qui sont acquis par les entreprises et
entrant dans le processus de fabrication des biens et services finis.
Consommation finale : valeur des biens et services acquis par les agents économiques pour satisfaire
les besoins individuels et collectifs.
FBCF : valeur de bien durable acquis par les agents économiques et utilisé dans le processus de
production, une exception pour les ménages : achat maison-patrimoine.
Mardi 7 septembre 2010
L’équilibre emplois-ressource sur le marché des biens&des services est une égalité comptable.
Mais une économie équilibrée n’existe pas. Il peut y avoir :
 des déficits commerciaux : importation>exportation
 des insuffisances d’investissements
Les montant des variations des stocks permet de faire l’équilibre E-R
II. le tableau économique d’ensemble
Le TEE : est un tableau de synthèse qui donne une présentation simultanée des comptes de flux des
secteurs institutionnels et des comptes d'opérations. Il rassemble les opérations économiques et
financières de l'économie nationale pour une année donnée.
Le TEE permet ainsi d’enregistrer et mesurer les résultats économiques globaux, la contribution de
chaque secteur institutionnel à ces résultats, ainsi que l'importance des relations entre l'économie
nationale et le reste du monde. Il constitue également un outil très important pour la prévision
économique.
III. Les opérations
1. Les opérations sur bien et service.
Les opérations sur bien et service : c’est l’ensemble des opérations qui concernent la création et
l’utilisation des biens et services :
• La production : elle ce distingue parmi ces opérations : les entreprises y jouent un rôle
majeur, mais les ménages ainsi que les administrations sont eux aussi considérés comme
producteurs.
• La consommation.
• La FBCF : c'est-à-dire l’investissement.
• Les opérations avec l’extérieure : import-export de bien et service.
2. Les opérations de répartition.
Les opérations de répartition : c’est les opérations par lesquelles la valeur crée par la production est
distribué entre :
• Les salariés
• Les actionnaires, par le dividende
• Les administrations publiques : allocations, bourses…
Formule de la valeur ajoutée :
VA=ϕ-CI
Le taux de marge : résume pour l’essentiel la répartition des richesses créées entre les salariés et les
actionnaires. Le TM mesure la part des profits des entreprises :
(EBE/VA)*100
EBE : excédant brut d’exploitation.
La valeur ajouté se répartit principalement ente salaires et profits. Si il y a une hausse du taux de
marge cela signifie qu’il y a une baisse de la part de richesse créées qui revient aux salariés, et une
hausse de celle qui revient aux actionnaire des moyens de productions (capital).
3. Les opérations financières.
Opérations financières : les engagements pris par les AE les uns envers les autres, en contrepartie de
monnaie ou de produit.
 Les prêts fait par certains représentent un emprunt pour d’autres.
 La CN retrace les opérations entre principaux SI dans le cadre du TOF.
4. Les comptes d’opérations courantes.
a. Le compte de production
Compte de production : décrit deux flux qui composent le processus de production : les
consommations.
VA=ϕ-CI
PRODUCTION
Emplois
Consommations intermédiaires : C’
Valeur ajoutée : VAB
Ressource
Production : ϕ
b. Le compte d’exploitation.
Le compte d’exploitation : il décrit la répartition de la TVA qui opère à l’occasion du processus de
production.
EXPLOITATION
Emplois
Ressources
Salaires, impôt
EBE (ou Marge brut)
VAB
c. Le compte d’affectation des revenus primaires.
Le compte d’affectation des revenus primaires : il s’intéresse aux ressources des secteurs, c’est la
répartition des revenus liés directement aux processus de production (revenus primaires).
AFFECTATION DES REVENUS PRIMAIRES
Emplois
Ressources
Revenu de la propriété (versé par les secteurs)
EBE
SRP
d. Le compte de distribution secondaire du revenu.
Le compte de distribution secondaire du revenu : il décrit les flux entre les différents SI : les ménages
et les administrations.
COMPTE DE DISTRIBUTION SECONDAIRE DU REVENU
Emplois
Ressources
IR
SRP (solde revenu primaire)
RBD
e. Le compte d’utilisation du revenu disponible.
Le compte d’utilisation du revenu disponible : il permet de distinguer
• la part du revenu disponible (RDB) qui sera consacré à la consommation de biens finaux (CF)
• l’épargne (EB)
UTILISATION DU REVENU
Emplois
CF
EB
Ressources
RDB
f. Les comptes d’accumulations.
LES COMPTES D’ACCUMALATION
Emplois
FBCF
CFt ou BFt (capacité/ besoins de financement)
Ressources
EB
Chapitre III : Le patrimoine.
I. Définition.
Le patrimoine : il se compose de l’ensemble des actifs financiers et non financier détenus par un AE à
un moment donné. C’est donc un stock.
On distingue patrimoine brut et patrimoine net.
Patrimoine brut : c’est l’ensemble des biens et des créances
Patrimoine net : c’est le PB moins ses dettes et autres engagements financiers
Le patrimoine peut augmenter avec :
 l’épargne
 un héritage
 le remboursement de dette
Le patrimoine ne change pas en empruntant pour acheter un logement, mais il va augmenter si le
bien prend de la valeur ou si la dette est remboursée.
II. Problème de mesure.
1. Le patrimoine non financier.
En France le CERC (centre d’étude des revenus et des coûts) comptabilise les biens durables.
INSEE fidèle aux définitions de la CN ne considère pas les bijoux, l’or et les œuvres d’arts comme un
patrimoine.
2.Le patrimoine de mesure
o
les droits à la retraite : flux de revenu équivalent à celui que procurerait un patrimoine
important.
leur non prise en compte fausse donc assez largement les comparaison entre les catégories
o
le capital humain : c’est l’ensemble des connaissances et capacités acquise par l’éducation.
Aujourd’hui le capital humain apparaît comme un déterminant essentiel du revenu, certains
n’hésitent pas à comptabiliser les investissements éducatifs des familles.
Quelles valeurs attribuer aux éléments ?
Cette valeur n’est souvent qu’approximative car la valeur d’un actif n’est connue avec exactitude
qu’au moment ‘une transaction effective
3. Composition du patrimoine
Le patrimoine non financier domine dans tous les pays.
En France le logement à lui seul approche 50%
La structure du patrimoine semble liée à deux variables :
o la taille du patrimoine.
o la CSP du détenteur
La taille : pour les petits patrimoines le logement principal et l’épargne liquide dominent (épargne
disponible. Argent placé sur un compte qui peut être retiré à n’importe quel moment.)
La CSP du détenteur : c’est une variable fortement discriminante.
Elle est liée à la précédente car la corrélation est forte entre CSP, niveau de revenu et volume du
patrimoine.
On observe par exemple la plus forte part pour les valeurs mobilières chez les professions libérales et
les industriels
Cette approche intègre la distinction entre salariés et non salariées, l’activité de ces derniers
nécessitant le plus souvent la détention d’un patrimoine professionnel.
Les placements : il s’agit des comptes bancaires et des portefeuilles de valeurs mobilières
comprenant :
o Action
o Obligation
o OPCVM : organismes de placement collectifs en valeurs mobilières
Actions : titre qui représentent la propriété d’une partie du capital d’une société.
Obligation : titre, émis par une société ou une collectivité publique en contrepartie d’un prêt (droit
de créance).
OPCVM : fonds d’investissement
Organisme qui constitue un portefeuille de valeurs mobilières :
• Détenue en copropriété par plusieurs investisseurs
• Géré par des professionnels
En souscrivant à un OPCVM, on devient détenteur d’une part de ce portefeuille :
Soit SICAV : Société d’investissement à capital variable
Soit FCP : Fonds commun de placement
4. La répartition du patrimoine
a. Une forte concentration.
Les inégalités de patrimoine sont fortes.
En France, 10% des ménages les plus riches détiennent plus de la moitié de la richesse nationale.
Ces inégalités sont plus accentuées que pour les revenues : Par exemple, alors que l’on observe
pour les cadres supérieures et les ouvriers un rapport de 1à 2.1 pour les revenus après impôts, on
retrouve un rapport de 1à6 pour les patrimoines
Les inégalités se seraient accrues de 1949 à 1964 puis stabilisées dans les années 70. La crise
récente à relancé le mouvement de concentration des patrimoines en déstabilisant les couches les
plus fragiles de la population.
b. Une concentration difficile à expliquer .
Trois facteurs sont plus fréquemment évoqué :
• La CSP : fortement corrélée aux ressources
• L a classe d’âge : le patrimoine est un stock, le temps constitue un facteur mécanique
d’inégalité.
•
L’héritage : dans les catégories aisées on reçoit en moyenne 3à4 fois plus souvent une
donation ou un legs(3 à 4 fois plus élevé) que dans les catégories plus modeste.
5. Les comportements patrimoniaux
a. Approche individualiste
Trois grands modèles se dégagent en fonction de l’horizon temporel des agents :
 Le modèle myope : l’horizon temporel des ménages se limite au court terme. L’épargne
répond pour l’essentiel au motif de consommation différée et de précaution. Il n’y a pas de
projet d’accumulation du patrimoine. Ce modèle se retrouverait souvent parmi les ménages
fortement contraints par des revenus modestes.
 Le modèle de cycle de vie : l’horizon temporel est celui de l’existence de l’agent
Ce modèle à été proposé par MODIGLIANI et BRUMBERG au début des années 50.
Globalement, sur la durée de vie de l’AE, on considère que sa consommation est égale à son revenu.
L’épargne ne répond plus alors qu’à un motif de trésorerie de longue période permettant de
maximiser la consommation sur la durée de vie.
On peut distinguer quatre périodes :
1ère période : l’agent emprunte pour acheter un logement et des biens durables (épargne négative)
2ème période : l’agent épargne, rembourse ses dettes car sa consommation progresse moins que son
revenu.
3ème le revenu ne progresse plus mais les charges sont plus faibles encore (enfants élevés) et le
ménage peut placer sont épargne.
4ème : l’agent utilise l’épargne accumulée pour satisfaire une consommation devenue supérieure à
des revenus en déclin, dans la vieillesse. Il y a tendance à la disparition du patrimoine.
•
Le modèle dynastique : l’horizon temporel s’élargit ici aux relations entre les générations
Les comportements d’épargne et la gestion du patrimoine répondent alors à des objectifs de
transmission aux descendants.
6. Le compte de patrimoine.
En comptabilité nationale, le compte de patrimoine se présente sous la forme d’un bilan avec :
• A l’actif les biens et créances détenus
• Au passif les dettes contractées
Le solde du compte est la valeur nette, c’est la différence entre les actifs et les passifs.
Chapitre IV : Le revenu.
I. le revenu primaire
Le revenu primaire : C’est ce qu’on appelle aussi revenu directe, c’est ce qu’un agents
économique touche en contribution à l’activité économique (pour la plupart des ménage : travaille
le salaire)
II. l’origine des revenus primaires
L’activité productive permet de dégager de la valeur ajouté.
Elle va (cette VA) être réparti entre les AE.
La VA est à l’origine de ces revenus primaires ou directes.
Bénéficiaires.
Rémunération perçus.
Salariés
Banques
Etat
Actionnaires
Entreprise
Salaire
Intérêt
IMPOT ? CHARGES
Dividendes
Bénéfice
III. les revenus d’activité.
1. les revenus du travail.
Les revenus du travail : C’est les salaires que vont percevoir les AG en contrepartie de travail
manuel ou intellectuel. Il est versé mensuellement.
Il peut être calculé de différentes façon, généralement en fonction, du nombre d’heure travailler, ou
le nombre de pièces réalisés, en fonction de l’accomplissement d’une mission : être payé au forfait.
2. Les revenues du capital et de la propriété
Ces revenus sont liés à la détention d’un actif. Il y a deux types de revenu de la propriété :
• Les revenus immobilier ou foncier
• Les revenus mobiliers : titres financier : action et obligation, dividende et intérêt.
3. Les revenus mixtes.
C’est les revenus qui sont à la frontière entre revenu de travail et du capital. Exemple : un
entrepreneur individuel n’est pas salarié puisqu’il est sont propre patron, il ne pourra pas toucher le
salaire. Par contre les revenues qu’il va toucher seront à la fois issu de son travail et du fait qu’il a
consenti des investissements nécessaire à l’exploitation de sont activité.
IV. Les éléments qui déterminent le revenu disponible
a. Le principe de la redistribution.
Le principe de la redistribution : Cela consiste pour un Etat à prélever sur des individus qu’on
appelle cotisant ou assujetti, contribuable des sommes d’argent qui seront reversé ensuite à d’autre
personne (ou parfois au même personne) que l’on appellera des allocataires.
b. quels sont les prélèvements effectués
Les impôts : prélèvement obligatoire. Il y deux sorte d’impôt :
• Les impôts directs : ils sont déclarés par les contribuables et versé directement par ceci au
trésor public, les plus connus sont IRPP (impôt sur lr revenu des personnes physique), ISF
(impôt de solidarité sur la fortune) ou l’IS l’impôt sur les sociétés. Il existe aussi des impôt qui
sont directement prélevé par les collectivités territoriale pour financer leurs activités
exemple : la taxe d’habitation ou foncière.
• Les impôts indirectes : ils sont fonctions de l’utilisation du revenu, ils sont perçus par des
tiers, qui se charge de les reverser au fisc, le plus connu c’est la TVA.
Les cotisations ont une logique d’assurance, c'est-à-dire qu’elles permettent le paiement d’une
somme en cas de réalisation d’un risque.
Exemple :
 le chômage
 la maladie
 la vieillesse
 la famille
Les cotisations sont à la fois à la charge du salarié : charge salariale et par l’employeur :
charge patronale. Les cotisations représentent environ 20 à 30% du salaire. Les cotisations patronale
représente le double du salaire de sont ouvrier.
Les cotisations sociales sont prélevées par des organismes sociaux : l’UNEDIC et les
cotisations pour la sécurité sociale : l’URSSAF
c. quels sont les transferts effectués
 Les transferts économiques.
Ce sont les revenus secondaires.
 Les services gratuits ou semi-gratuits
 Le service public et les fonctions régaliennes (la justice….)
 Subvention aux entreprises
 Les transferts sociaux
Quand le risque se réalise les organismes sociaux versent des sommes compensant ou couvrant le
risque subit. On utilise aussi le terme de prestation sociale, en font partie :
 Les bourses d’étude
 Le minimum veillesse

Les frais de maladie
V. le salaire
1. Définition
Le salaire est la rémunération du travail, il peut prendre différentes formes, on peut aussi
trouver le terme de traitement pour les fonctionnaires, pour un militaire c’est un solde.
2. Les déterminants du salaire.
Critère qui fait varier le montant des salaires :
 Les variations du marché, si le chômage est fort cela exerce un effet négatif sur la
rémunération du salarié.
 La productivité du travail, elle vari en fonction de la qualification du salarié.
 La taille de l’entreprise, plus l’entreprise est grande et plus les salaires sont élevés.
 Le secteur d’activité, en fonction de la branche le salaire vari : marché prometteur ou en fin
de vie.
 L’ancienneté du salarié.
 Le sexe.
 L’influence des syndicats.
 La culture d’entreprise.
 La localisation géographique.
VI. Le profit.
C’est la part du bénéfice qui va rester dans l’entreprise une fois qu’elle aura payé tous les
agents ayant contribué à la production.



Le profit tire sont origine de divers éléments
Pour les marxistes : le profit provient de l’exploitation des travailleurs, la richesse dans
l’entreprise n’est du qu’au travaille.
Pour les libéraux : le profit rémunère le risque pris par l’entrepreneur lorsqu’il crée sont
entreprise et le profit représente également la rémunération du capital investie dans
l’entreprise.
Pour SHUMPETER : pour lui le profit résulte d’une innovation (soit une innovation de produit,
de procédé ou une innovation organisationnelle).
Le profit peut aussi être considéré comme la contrepartie de l’efficacité de l’entreprise.
a. de la valeur ajoutée à l’excédent brut d’exploitation
Va : richesse crée par l’entreprise du fait de son activité productive.
Elle sert en priorité à distribuer des revenus aux salariés
Ensuite, il reste une somme qui permet de rémunérer les apporteurs de capitaux et
l’entreprise elle-même.
Cette somme en économie s’appelle : l’excédant brut d’exploitation (EBE)
Et se détermine ainsi :
VA-salaire et cotisation= EBE
b. évolution du partage de la VA.
Trois périodes
1937-1982 :Il y a eu durant cette période une forte hausse des prix puisqu’au cours des
années 70 les salaires étaient indexé par l’inflation. Il y a au le problème de la crise économique :
Salaire : 68% de la VA
La part des actionnaires et passer de 40% à 30%
1983-1990 : le gouvernement à beaucoup lutter contre l’inflation : politique de la contre
inflation (10% à l’époque) suppression l’indectiation des salaires sur l’inflation, mise en place
d’une politique de rigueur et hausse de la pars des profits au détriment des salaires.
Depuis 1990 : certaine stabilité entre salaires et profits mais tout de même au profit des
actionnaires, comme il y a actuellement un taux de chômage fort, ce n’est pas favorable à la
hausse des salaires, le temps de la crise n’est pas favorable aux reversements pour les
actionnaires.
Chapitre 5 : la consommation des
ménages
I. Rappel sur le revenu.
Le revenu des ménages est constitué de revenu primaires (ou directe) et des revenus
secondaires (ou indirect : revenu de transfert).
1. La progression du pouvoir d’achat.


La progression du pouvoir d’achat s’est ralentie depuis 30 ans environ.
Les variations annuelles (en %)
Revenu disponible brut en 2001 (RDB) : 5.1% par rapport à 2000
Revenu disponible brut en 2008 (RDB) : 3.4%
a. Les prestations sociales
La part des transferts sociaux représente près du tiers du revenu moyen des ménages, ce
chiffre est en régression depuis environ 10 ans.
2. Définition de la consommation.
La consommation : c’est une opération qui va détruire de la valeur, c’est l’utilisation d’un
bien ou d’un service pour satisfaire un besoins.
La croissance est le résultat de cette fonction économique, par la demande qu’elle exerce
auprès des entreprises. Elle est donc source de création d’activités et d’emploi.
a. Les formes de la consommation.
•
•
•
Selon la nature du consommateur :
o Consommation finale : le dernier utilisateur est le ménage
o Consommation intermédiaire : consommation des entreprises dans le but de
produire.
Selon la nature du produit consommé :
o Consommation fongible : immédiatement détruits après la première utilisation
o Consommation de biens semi-durables et durables.
Selon le prix de l’utilisation du bien :
o La consommation marchande : le bien est proposé à un prix supérieur au coût de
revient.
o La consommation non marchande : le bien est proposé à un prix inférieur à son cuût
de revient…
Exemple : les transports en commun.
b. consommation marchande et non-marchande.
La consommation est liée :
• Au revenu : la consommation marchande.
• A l’offre de l’Etat en matière de services publics dont la consommation est rendue
obligatoire par la loi (école) ou dont la consommation relève de l’utilisation de bien
collectifs (justice, santé)
3. L’analyse macroéconomique.
a. L’analyse keynésienne (KEYNES)
La consommation marchande entre le revenu et l’épargne :
R=C+S
La part moyenne du revenu consacré à la consommation (propension moyenne à
consommer) est globalement stable (environ 82%).
b. La théorie du revenu permanent (Milton FRIEDMAN)
Cette théorie démontre que les individus effectuent des anticipations rationnelles, en
adaptant leur consommation non pas au revenue immédiat mais au revenu future anticipé.
c. la théorie du cycle de vie. (MODIGLIANI)
Au delà du revenu la consommation d’un agent est aussi lié à la position dans son
cycle de vie. Avant la période d’activité, les agents consomment sans disposer d’un revenu
propre. Pendant la période d’activité, le niveau de consommation des agents est inférieure à
leurs revenus, cela leur permet de ce constituer une épargne, enfin pendant la retraite, le
niveau de consommation peut être supérieure à la pension reçue. Et l’agent doit puiser dans
son épargne.
d. la théorie du revenu relatif. (DUESENBERRY)
Cette théorie montre l’importance des effets d’imitation, on observe que l’agent est
tenté de reproduire le mode de consommation de la catégorie sociaux-professionnel
supérieure.
4. L’analyse microéconomique.
Dans l’analyse classique, le consommateur est un être parfaitement rationnel, qui
cherche à maximiser son utilité sous contrainte du budget. Traditionnellement la
consommation suit donc la loi de m’offre et de la demande. Quand les prix baisse la
demande augmente et inversement. Mais de nombreux facteurs viennent nuancer cette
vison plutôt mécanique.
a. L’effet Giffen.
La hausse des prix des produits inférieure peut entrainer une hausse de la demande
de ces biens. (Exemple : les produits alimentaire de première nécessité). Pour les ménages
les plus modestes seul les produits inférieurs sont accessible.
b. L’effet Veblen (ou snob-effect)
Les consommateurs cherchent à se distinguer en achetant les produit les plus
onéreux (on appelle ça aussi l’effet de distinction).
c. L’effet de mode.
Sous l’influence de la publicité et des techniques de marketing, les consommateurs
ont parfois des comportements très éloignés de la rationalité classique. Les marques
connues exercent un effet d’attraction et un prix élevé sera associer à une plus grande
qualité.
d. Le phénomène d’élasticités.
L’élasticité : elle mesure les conséquences de l’évolution d’une variable sur
l’évolution d’une autre variable.
• L’élasticité prix : elle montre la sensibilité de la demande d’un bien par rapport à
l’évolution de son prix.
Variation de la demande du bien X/ variation du prix du bien X
On constate que l’augmentation du prix de certains bien (le carburant, le tabac)
n’entraine pas de baisse sensible de la demande. Il faudrait une augmentation brutale, très
forte et très soutenu des prix. A l’inverse la baisse des prix de certains bien inférieurs
n’entraine pas d’augmentation de la demande. La demande de ces biens est dite inélastique
• L’élasticité revenue : cela montre l’évolution de la demande d’un bien en fonction de
l’évolution fds revenus.
Variation de la demande du bien X/variation du revenu
Une augmentation durable des revenus entraine un déplacement de la demande,
c'est-à-dire une baisse de la demande pour les biens inférieurs et une hausse de la demande
des biens de confort.
• Les élasticités croisées : elles mesurent les effets de la hausse du prix du bien X sur la
demande d’un bien Y dans la mesure où ces biens sont substituables.
Variation de la demande du bien X/variation du bien Y
5. L’évolution de la consommation.
•
La confirmation de la loi Engel : lorsque le revenu des ménages augmente, la part du
budget consacré aux biens de première nécessité diminue.
•
•
La croissance régulière de l’équipement des ménages en bien durable: on constate
une faible croissance des produits anciens (exemple : dans l’électroménager, dans
l’automobile, on se trouve dans des marché de renouvèlement.) on observe une
forte croissance pour les produit récents comme les ordinateurs par exemple.
L’inégalité de la consommation : la consommation diffère en fonction du revenu, de
l’âge, de la catégorie socioprofessionnel. Exemple : taux de départ en vacances.
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