Latin 4e - Livre du professeur - Partie I et chapitre 1

22 © Magnard, 2011 – Latin 4e – Livre du professeur
Partie 1 Des rois aux consuls
pp.6-43
LE PROGRAMME
La partie 1 du manuel aborde les axes dénis dans les thèmes et les textes dans le cadre général du premier
grand domaine xé par le programme, « Histoire et vie de la cité » (B.O., pp.7-8 et 15-16) :
Histoire et vie de la cité Des rois aux consuls
- Res publica
- Les débuts de la République, les institutions
- L’armée romaine
La construction de l’identité, la découverte de l’altérité
- La virtus sous la République : exemples moraux
LA MISE EN ŒUVRE DE LA PARTIE
Cette partie est indispensable pour la mise en place du cadre historique et proprement « politique » (les
bases de la polis, au sens grec de cité) nécessaire à toute approche plus « ciblée » de la civilisation romaine.
Il est donc aussi logique que chronologique de la présenter en début d’année, à un moment où les élèves
« réactivent » les acquis de l’année précédente et « structurent » les données essentielles pour la suite de leur
étude.
Cette partie aborde de manière progressive et cohérente l’essentiel à découvrir et à retenir sur la naissance
de la République, ses débuts et ses institutions. Elle permet de comprendre ce qui a fait la force de Rome, en
tant que cité-état : sur un « terrain » préparé par les Étrusques, les Romains ont établi des institutions solides,
ils ont aussi développé un modèle militaire parfaitement organisé, qui assurera leur maîtrise du monde.
En comprenant les principes, les valeurs et les modes de fonctionnement de la Res publica, les élèves
prendront conscience de l’importance des modèles dans la construction du système politique et culturel
qui structure toute société. Avec l’aide du professeur, ils pourront élargir le champ de la réexion dans le
cadre de l’éducation à la citoyenneté.
Les bases du système de la langue sont révisées en reprenant l’ordre habituel de l’apprentissage.
Les activités de lecture ainsi que les exercices proposent une initiation progressive à la traduction.
Sommaire de la partie
Chapitre 1 : La naissance de la République
Les cas, les fonctions, la déclinaison – Les 1re et 2e déclinaisons,
lesadjectifs de la 1re classe
Chapitre 2 : Les héros de la République
La 3e déclinaison – Sum et ses composés
Histoire des arts : Des modèles d’héroïsme
Chapitre 3 : Les institutions de la République
La conjugaison – La coordination
Chapitre 4 : Les armes de la conquête
Le parfait de l’indicatif actif – Les adjectifs de la 2e classe
Dossier : L’armée
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1 La naissance de la République
pp.6-13
Entre légende et histoire, le personnage de Brutus incarne lélan, fondamental pour les Romains,
qui a donné naissance à ce nouveau régime politique que nous nommons République.
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Découvrir une étape fondamentale de l’histoire de Rome.
Connaître et comprendre les mots-clés dénissant « la chose publique » (res publica) et ses « acteurs » (rex,
consul) au pouvoir (imperium).
Réviser les principes de base de la déclinaison (cas, fonctions), identier les types de déclinaisons.
Réviser les 1re et 2e déclinaisons ainsi que les adjectifs de la 1re classe.
Comprendre l’importance de l’héritage étrusque dans les insignes du pouvoir romain.
Ressources numériques
Audio
• Découvrir le texte : « Il ne faut pas se er aux apparences », Aurelius Victor, Des hommes
illustres de la ville de Rome, 10, 1-5 lecture en latin (p. 6)
Phrases d’observation : « Après Romulus », d’après Aurelius Victor, Des hommes illustres
de la ville de Rome, III-VIII lecture par groupes de mots, en latin et en français (p.9)
• La prononciation du latin (p.10)
Texte à copier/coller
Phrases d’observation : « Après Romulus » : d’après Aurelius Victor, Des hommes illustres
de la ville de Rome, III-VIII (p.9)
Carte animée
• L’Empire romain de la fondation de Rome au iie s. ap. J.-C. (p.6)
Fond de carte
• Le site de Rome (p.9)
Exercices à compléter
• Exercice 3 (p.8) et exercice 4 (p.11)
www.4e.latin.magnard.fr
Découvrir le texte p. 6
Le texte étudié permet de découvrir comment
Brutus feignit la stupidité pour s’introduire dans
l’entourage du dernier roi de Rome et ainsi préparer
la chute de la monarchie.
Texte : « Il ne faut pas se fier
auxapparences »
Aurelius Victor, Des hommes illustres de la ville de Rome.
Aurelius Victor, qui fait œuvre de compilateur et
d’abréviateur dans le domaine de l’histoire romaine,
reprend les éléments de la tradition xée par Tite-
Live. Pour un début d’année, son écriture paraît plus
simple et plus accessible.
• Les documents
La frise chronologique permet de replacer
l’événement par rapport à la fondation de Rome.
Ce type de repérage est indispensable pour aider
les élèves à se situer dans le temps : il s’inscrit dans
la mise en œuvre des objectifs du socle commun
Situer des événements », C5).
Le buste en bronze dit « Brutus du Capitole »
présente une tête antique sur un buste qui est un
ajout moderne. Si les spécialistes nont pas résolu
le débat de sa datation (pour les uns, la tête aurait
été sculptée vers 400 avant J.-C., pour les autres vers
100 avant J.-C.), il reste possible qu’à l’époque de
Ressource
numérique
Carte animée
La carte permet de suivre les étapes de la création
de l’Empire romain depuis la fondation de Rome
jusqu’au règne de Trajan au iie siècle après J.-C.
www.4e.latin.magnard.fr
24 © Magnard, 2011 – Latin 4e – Livre du professeur
sa réalisation l’artiste disposât de portraits datant
de l’époque même de Brutus, comme des masques
mortuaires (imagines dans les familles patriciennes,
manuel de 5e p.45). Il s’agit avant tout d’un portrait
idéalisé d’un homme illustre (vir illustris, voir le
titre de l’ouvrage d’Aurelius Victor) incarnant les
vertus républicaines par sa gravitas et sa majestas
(un mélange d’austérité, de grandeur et de majesté,
particulièrement cher aux Romains, voir ci-après).
On a suggéré que cette œuvre est due à un artiste
étrusque (les Étrusques étaient les spécialistes de la
sculpture en bronze), en particulier pour le traitement
du visage (sourcils broussailleux, barbe bouclée).
• Lire le texte
1 Lucius Junius Brutus, né d’une sœur de Tarquin le
Superbe / Brutus / à Delphes / au dieu / de Rome / le
premier / la terre / en exil / le premier consul.
Remarque : l’activité de traduction reste limitée à
des éléments simples, faciles à repérer pour une
« remise en route » des mécanismes de base en
début d’année (traduction des noms propres, de
noms « transparents » comme terram / terre, exilium /
exil, primus consul / premier consul).
2 Les événements résumés par Aurelius Victor se
situent en 509 avant J.-C., soit en 245 AUC pour les
Romains (leur calendrier démarrant Ab Urbe Condita,
cf. manuel de 5e, chapitre 3, p.34).
Sept rois ont régné sur Rome, de Romulus à Tarquin
le Superbe : leurs noms ainsi que leurs dates de règne
sont à retrouver dans le tableau chronologique en
intérieur de couverture, à la  n du manuel.
3 Le nom du dernier roi de Rome est donné dans
la présentation du texte (Lucius Tarquin, surnommé
le Superbe). D’autre part on fait relever le génitif
Tarquinii Superbi à la première ligne de l’extrait.
Les tria nomina sont donc : Lucius (praenomen),
Tarquinius (nomen), Superbus (cognomen). Cette
question est l’occasion de véri er les acquis sur le
thème de l’identité du citoyen romain (manuel de 5e,
chapitre 5, tria nomina, p.54).
4 Lucius Junius est surnommé Brutus (ligne 5).
L’adjectif brutus, a, um s’applique à un individu que
l’on considère comme privé de la faculté de raisonner
(faculté qui distingue l’homme de la bête). On peut
le traduire par stupide, idiot, fou, déraisonnable ;
Activité numérique complémentaire
Image à vidéoprojeter
On demande aux élèves de décrire ce buste pour
faire ressortir précisément l’impression qu’il donne.
on le retrouve directement dans brute et abruti. La
ré exion sur l’étymologie permet ici de comprendre
le sens littéral et péjoratif du terme : Brutus est
précisément considéré comme « une espèce
d’abruti », un demeuré « qui n’a pas toute sa tête ».
5 Brutus a compris l’oracle au sens métaphorique :
la terre prise comme une mère (matrem terram,
ligne 10), selon la tradition des récits cosmogoniques
(Gaia, mère de tout ce qui existe, dans la Théogonie
d’Hésiode). La suite prouve que l’oracle s’est réalisé :
de retour à Rome, Brutus chasse les Tarquins et
obtient le pouvoir suprême (summam potestatem,
ligne 9) en tant que consul.
Découvrir l’image p. 7
Cette page illustre un élément du récit d’Aurelius
Victor (p. 6) : le voyage à Delphes de Brutus, qui
accompagnait les deux  ls de Tarquin le Superbe.
Brutus, le fou qui a libéré Rome
Sebastiano Ricci, Brutus embrassant la terre, huile sur toile,
1704, Padoue, Galerie Nationale.
Le tableau peut être présenté comme « une citation
à la lettre » de la tradition littéraire qui a fait de Brutus
un héros quasi légendaire : il illustre  dèlement la
scène de l’oracle. Il est important de faire remarquer
que Brutus « l’abruti » joue le rôle du « fou du roi » à
la cour des Tarquins (les  ls de Tarquin l’emmènent
à Delphes pour se divertir de sa balourdise et faire
de lui une sorte de sou re-douleur) : une occasion
d’expliquer le terme et la fonction de « bou on ».
Ce comportement permet au noble romain de
s’introduire dans l’entourage direct du roi sans
éveiller les soupçons.
Lexpression conditor Romanae libertatis est de Tite-
Live (Histoire romaine, VIII, 34, 3) : pour les Romains,
Brutus est une  gure de héros mythique, un « père
fondateur », tel un second Romulus, relevant autant
de la légende que de l’histoire.
Brutus dit l’Ancien (pour le distinguer de son
descendant, assassin de César) est le  ls d’un noble
romain, Marcus Junius (fondateur de la gens Junia) ;
on fait remarquer que par sa mère Tarquinia,  lle de
Tarquin l’Ancien et sœur de Tarquin le Superbe, il est
Compétences
– situer un événement dans le temps, l’espace, les
civilisations (Socle commun, C5)
– repérer les informations dans un texte à partir
des éléments explicites et des éléments implicites
nécessaires (Socle commun, C1)
– identi er des éléments du récit en latin et les
traduire
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© Magnard, 2011 – Latin 4e – Livre du professeur
d’ascendance royale et étrusque. Ce « métissage »
montre symboliquement la continuité entre les
mondes étrusque et romain.
L’historien grec Denys d’Halicarnasse rapporte que
Tarquin avait recueilli Brutus encore enfant, après
avoir fait assassiner son père et son frère aîné, non
pour l’honorer mais parce que, le croyant réellement
simple d’esprit, il le jugeait tout à fait indiqué pour
divertir ses enfants (Antiquités romaines, IV, 19, 1).
Brutus feignant d’être « simple d’esprit » pour chasser
les tyrans est devenu une gure légendaire.
Prolongements
Lorenzaccio, Brutus moderne
On peut évoquer le Lorenzaccio d’Alfred de
Musset qui joue le débauché à la cour des
Médicis en prenant précisément modèle sur
Brutus (Acte III, scène 3).
Le viol de Lucrèce
Nous avons choisi d’aborder dans ce chapitre
le célèbre épisode de la naissance de la
République à travers la personnalité de Brutus.
Les événements « déclencheurs » bien connus
que sont le viol de Lucrèce par Sextus Tarquin (le
dernier ls de Tarquin le Superbe) et le suicide
de la jeune femme peuvent être expliqués par
le professeur à partir du récit de Tite-Live (livre I,
chapitres 57 et 59, voir extrait page suivante)
ou faire l’objet d’une recherche B2i (voir les
nombreux tableaux illustrant cet épisode).
• Gros plan sur...
On rappelle l’importance du sanctuaire de Delphes
dans tout le monde antique. On peut faire observer
la gure du prêtre à l’arrière-plan de la scène et
expliquer que la Pythie parlait au nom d’Apollon
sous la surveillance de prêtres qui se faisaient payer
pour interpréter ses oracles.
• Lire l’image
1 Il s’agit du moment où Brutus « embrassa spon-
tanément la terre » (ipse terram osculatus est, l.10).
2 Les personnages à identier sont : Brutus agenouil-
lé, vu de dos, vêtu d’un manteau bleu ; les deux ls
de Tarquin (prénommés Titus et Arruns) : l’un, debout,
porte une cuirasse de type Renaissance ; l’autre, le
genou droit posé sur un coussin, est enveloppé d’un
grand manteau rouge qui rappelle son statut de prince
(la pourpre royale). Les deux expriment la sur prise par
leur attitude et les gestes de leurs bras et mains.
On note aussi la présence :
– d’un prêtre chargé du culte, portant un man teau
blanc qui lui couvre la tête et agitant un encensoir
(une représentation quelque peu anachronique) ;
– de l’assistance : un serviteur, un enfant couronné
jouant de la ûte, des femmes à l’arrière-plan.
3 Le décor présente une architecture classique (co-
lonnes et voûte à l’arrière-plan) ; il suggère l’intérieur
d’un temple, en l’occurrence celui d’Apollon à
Delphes, que l’on peut identier grâce à la statue
du dieu placée sur un piédestal ouvragé dans le
style d’un autel romain (têtes de béliers, oiseaux,
guirlandes de eurs. On retrouve le même style
d’autel dans le tableau de Rubens (manuel, p.15).
Découvrir les mots-clés p.8
Les mots-clés ont été choisis en liaison directe avec
le thème mis en place par le texte et l’image des
pages précédentes. Ils permettent d’aborder les
principes de la mise en forme du pouvoir à Rome.
Consul, fama, imperium,
res publica, rex
Les mots fama, imperium, res publica et rex ont déjà
été présentés dans notre manuel de 5e. Il s’agit donc
de réactiver les connaissances, de les préciser pour
les replacer en contexte.
À l’occasion de l’étude du nom imperium (manuel de
5e, p.7), on rappelle le sens de « pouvoir souverain »
(du père sur ses enfants, du maître sur ses esclaves,
du général sur ses soldats, de Rome sur son
« empire »), avec le verbe imperare (in + parare : faire
des préparatifs pour qu’une chose se fasse) et le
nom imperator (manuel, p.38). On explique ensuite
le sens politique précis : seuls les magistrats romains
du plus haut rang possèdent l’imperium, avec droit
de vie et de mort (voir les pages Culture).
En reprenant res publica (manuel de 5e, p.7), on rappelle
que le terme « république » utilisé pour désigner le
régime instauré à Rome après l’expulsion des rois est un
usage moderne : les Romains eux-mêmes ne savaient
donc pas qu’ils vivaient en République !
On souligne la distinction fondamentale pour un
Romain entre res publica et res privata, autrement dit
entre « la sphère publique » et « la sphère privée ».
On rappelle encore que le nom rex (manuel de 5e,
p.34) appartient à la famille du verbe rego, is, ere, rexi,
rectum, où se reconnaît la racine reg- avec l’idée de
Compétences
– identier des éléments du récit en comparant
texte et image
– établir des liens entre les œuvres littéraires et artis-
tiques pour mieux les comprendre (Socle commun,
C5)
– retrouver des informations culturelles déjà connues
26 © Magnard, 2011 – Latin 4e – Livre du professeur
« mener droit ». D’où les deux « branches » lexicales
issues de cette base sémantique : celle où domine
l’idée de ligne droite comme direct, rectier, corriger,
correct, etc., et celle où domine l’idée d’autorité
comme diriger, directeur, direction, régalien, etc.
Pour les Romains comme pour les Grecs, la royauté
est la forme d’autorité la plus ancienne (et donc
la plus « naturelle ») chez les hommes et chez les
dieux : Jupiter est le souverain de l’Olympe, Thésée
et Romulus les rois mythiques d’Athènes et de
Rome. Cependant, avec l’expulsion des Tarquins qui
entraîne l’abolition de la monarchie, les Romains
éprouvent une haine des rois qui se ravivera dès
qu’un chef militaire ou politique manifestera la
moindre velléité de pouvoir personnel (comme Jules
César).
C’est aussi le sens du serment que Brutus prête sur le
corps de Lucrèce.
Tandis qu’ils s’abandonnent à la douleur, Brutus retire
de la blessure le fer tout dégouttant de sang et, le tenant
levé : « Je jure, dit-il, et vous prends à témoin, ô dieux ! par
ce sang, si pur avant loutrage qu’il a reçu de lodieux ls
des rois ; je jure de poursuivre par le fer et par le feu, par
tous les moyens qui seront en mon pouvoir, lorgueilleux
Tarquin, sa femme criminelle et toute sa race, et de ne
plus sourir de rois à Rome, ni eux, ni aucun autre. »
Tite-Live, Histoire romaine, livre I, chapitre 59, 1.
Le régime instauré à Rome après l’abolition de la
monarchie (que nous appelons République) est
donc considéré par les Romains comme l’avènement
de la liberté (libertas) fondée sur la volonté du
peuple. Mais cela ne signie pas pour autant que
tous les citoyens ont les mêmes droits (chapitre3),
comme dans une démocratie moderne. Il est donc
important d’expliquer quil ne faut pas confondre les
termes république et démocratie, ce qui permettra
aux élèves de comprendre pourquoi la République
romaine nest pas une démocratie.
Le consulat, dont l’instauration est l’origine et
le fondement de la constitution républicaine
(chapitre3), garde tout son pouvoir et son prestige
pendant plus de quatre siècles. Ce nest qu’à la n
de la République et particulièrement au temps de
Jules César que le consulat perd de son ancienne
dignité : pour honorer ses amis, César (qui devient
lui-même dictateur à vie) les fait élire pendant
quelques mois, parfois même pendant quelques
heures. Sous l’Empire, la puissance consulaire
nest plus qu’honorique. Le dernier consul à
Rome est Decimus Theodorus Paulinus en 536 et
à Constantinople Flavius Basilius Junior en 541.
Ensuite les empereurs d’Orient prennent le titre
de consul pour eux-mêmes jusqu’à ce qu’il tombe
complètement dans l’oubli.
• Limage : le sceau de la République française
Le sceau de la IIe République (proclamée le 24 février
1848) est encore utilisé de nos jours : une femme
assise, egie de la Liberté, tient de la main droite un
faisceau de licteur (manuel, p.13) et de la main gauche
un gouvernail sur lequel gure un coq gaulois, la
patte sur un globe. Une urne portant les initiales
SU rappelle la grande innovation que fut l’adoption
du surage universel direct en 1848. Aux pieds de
la Liber, se trouvent les emblèmes des beaux arts
et de l’agriculture. On lit l’inscription « République
française démocratique une et indivisible » sur la
face, et au dos deux formules : « Au nom du peuple
français » et « Égalité, fraternité, liberté ».
Les IIIe, IVe et Ve Républiques ont repris le même sceau.
La presse servant à établir le sceau est conservée
dans le bureau du ministre de la Justice, qui porte
toujours le titre de « garde des sceaux ».
• Étymologie
1 a. Régime b. région c. régiment d. régence e.régie
f. Régis et Régine.
2 Le « Conseil des ministres » est le nom donné à la
réunion régulière, le plus souvent hebdomadaire, d’un
gouvernement composé de ses représentants chargés
du pouvoir, les ministres (dont le Premier peut être
aussi appelé « Président du Conseil ») et du chef de
l’exécutif (le Président de la République en France).
Aujourd’hui un « consul de France » est le « chef de la
communauté française » dans la circonscription qui
lui a été conée dans un pays étranger : en tant que
relais de l’ambassadeur, il administre et protège les
ressortissants français de cette circonscription.
Jouez avec les mots
3 1. Brutus 2. consul 3. regina 4. privatus 5.Superbus
6. Roma 7. Remus 8. et 9. res.
Le nom à trouver est donc Bonaparte. Premier
Consul en 1799, il devient l’empereur Napoléon Ier
le 2 décembre 1804.
Cet exercice est l’occasion d’évoquer brièvement
combien la période de la Révolution française et de
l’Empire se sont nourries des modèles romains.
Ressource
numérique
Exercice à compléter
L’exercice 4 est disponible au format .doc. Il peut
être imprimé ou utilisé avec un traitement de texte.
www.4e.latin.magnard.fr
Compétences
– identier une racine, une famille de mots
– comprendre un vocabulaire spécique
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