L’Actu du « Sport Santé à l’étranger »
En Belgique :
Cet article http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/02/06/23354-
sport-pour-reduire-risque-premier-cancer-recidive, montre que le
« sport santé sur ordonnance » se généralise en Belgique,
notamment depuis l’expérience concluante de Frasnes-lez-Anvaing
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130606_
00320454 . Depuis, toujours dans le but de favoriser la pratique
d’une APS, les mutuelles commencent à rembourser entre 30 et 70
euros des cotisations à un clubs sportifs ou à une salle de fitness de
leurs adhérents
http://www.partenamut.be/fr/remboursements/remboursement-club-sportif
En Grande Bretagne :
Dans un contexte ou la sédentarité est de plus en plus forte,
et où la proportion de « maladies du mode de vie » ne cesse
d’augmenter, le Royaume-Uni a mis en place des systèmes
innovants afin d’inciter sa population à accroitre son activité
physique. Ces actions ont été évaluées sur le plan de la santé,
ainsi que sur le plan médico-économique. Retour sur l’article
de Bernard Paquito qui fait le point sur les « systèmes
d’orientation à l’activité physique », ce que les Britanniques appellent «
Exercise
Referral Systems
. » http://www.cairn.info/revue-sante-publique-2014-5-page-
647.htm
Pour qu’une action soit caractérisée comme un » système
d’orientation à l’activité physique » (SOAP), il faut que
l’intervention donne la possibilité aux médecins d’orienter les
patients qui présentent une maladie chronique du « mode de vie »,
vers un professionnel de l’activité physique (formé aux pathologies
chroniques) pour une durée de 12 à 14 semaine. La prise en charge
doit répondre un certain nombre de principes : elle doit être individualisée, adaptée,
en accord avec le patient, évaluée ect… (On retrouve les principes de l’ETP). De
nombreuses études transversales ont évalué le taux d’adhésion à ces programmes
qui étaient d’environ 50% (comme pour AS du Cœur). Les freins à l’orientation des
patients par les médecins généralistes sont expliqués par un manque de temps, un
faible nombre d’informations sur le patient, des responsabilités médico-légales
importantes, ainsi que des croyances faibles des patients aux bénéfices de l’Activité
physique.
Tandis que les facteurs psychologiques d’adhésion aux programmes ont été identifiés
comme bénéfiques lorsqu’il y augmentation de la motivation intrinsèque, une
satisfaction des besoins psychologiques, un faible écart entre les attentes de
résultats des participants et le programme proposé et une empathie du coach. Bon
rapport coût-efficacité de ces programmes.