Eric Vasseur Analyse monétaire et Finance internationale U.P.J.V.
consommateurs que nous sommes, trouvent le produit au prix qu’ils sont prêts à
payer.
Test n°3 : Dernier test, écoutez ou visionnez votre média habituel, chaînes de
télévision ou stations de radio, quotidien de la presse nationale en identifiant la
part occupée par l’information économique monétaire et financière dans la
diffusion de l’information généraliste. Qu’il s’agisse de France Info, RTL,
Europe 1, du Monde, du Figaro ou de Libération, de TF1, France 2, LCI, sans
parler des médias spécifiques, tous ont fait entrer dans notre quotidien les
marchés monétaires et financiers et les commentaires et les prévisions des
spécialistes.
Ces trois tests empruntés à un quotidien auquel il est impossible de se soustraire,
nous ont permis d’établir que nous vivons et agissons consciemment ou non
dans un contexte international comme Monsieur Jourdain faisait de la prose.
Notre réel se pose d’emblée à l’international, et fixe alors notre contexte
d’action, d’analyse et de réflexion.
En matière d’échanges commerciaux, cette réalité s’est très vite imposée, dés la
plus haute antiquité.
Prenons l’exemple d’un échange basique. Deux individus cherchent à se
procurer deux biens, qu’ils ne peuvent ou ne savent produire. Conformément
aux us et coutumes de leur société, de leur époque, des règles juridiques en
vigueur établies par l’ordre politique, ils cherchent à échanger.
Supposons que le hasard fasse bien les choses et qu’il les mette en relation au
moment précis où ils désirent échanger, en les réunissant en un même lieu. Au
delà de cette très heureuse coïncidence, nos deux agents vont devoir résoudre un
certain nombre de problèmes.
S’ils décident de troquer le bien de l’un contre le bien de l’autre, apparaît alors
le problème de l’équivalence des valeurs. S’il n’y a pas équivalence alors il y
aura un gagnant et un perdant, lors de l’échange, voire même une injustice ou un
dol.
L’échange opéré ici, ne prend pas la forme d’un don et d’un contre don ou seule
la réciprocité de l’acte importe, à priori l’équivalence exacte des objets n’est par
recherchée. L’exemple du cadeau d’anniversaire illustre bien cette pratique, la
personne qui reçoit un présent lors de son anniversaire, offrira un cadeau à la
personne lors de l’anniversaire de cette dernière. La réciprocité ici importe plus
que l’équivalence, quoique…
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