Juin 2016 b4c.be MaG N°19 1-5 Article de Une p. ÉDITO Considérons le changement comme une opportunité 6-13 Rétrospective p. 14-15 p. Nouveaux membres 16 p. Focus culinaire & Avantages • LA LETTRE D’INFORMATION DU CLUB B4C • Encourager la formation, la créativité et l’entrepreneuriat À travers l’actualité et les thématiques abordées par le club B4C, l’évolution de notre environnement semble inéluctable. Ces changements ont déjà commencé, impactent notre vie quotidienne et notre perception de la société. Il est parfois difficile de les intégrer et nous sommes contraints de sortir de notre zone de confort, de nous remettre en question. Aujourd’hui, nous devons faire face à de nombreux défis avec courage et ténacité. Nous ne pouvons pas céder au pessimisme ambiant ou aux frustrations quotidiennes. Le positivisme et la volonté sont indispensables pour mener à bien des projets, quels qu’ils soient. Peter Drucker, professeur et consultant en Management, le soulignait : « l’innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité ». L’éducation des jeunes et la formation permanente seront sans doute parmi les défis les plus importants de la société de demain. Ne tombons pas dans un marasme stérile, ne risquons pas de décourager les futures générations. Soyons créatifs, innovons, entreprenons ! Et comme le disait Seth Godin, ancien responsable marketing de Yahoo, « la seule chose de pire que de commencer quelque chose et d’échouer… est de ne rien faire du tout ». Benjamin Bullman, COORDINATEUR B4C À l’image de notre pays, la région de Charleroi vit actuellement une transition économique portée sur l’innovation et les nouvelles technologies. Mais, au-delà du développement de secteurs d’activité porteurs, il est aujourd’hui primordial d’encourager la création d’entreprises. « Les anciennes villes industrielles font face au défi de la transition vers l’économie de la connaissance. Pendant une grande partie du 20e siècle, dans un système de production de masse, ces villes ont construit leur richesse en exploitant un avantage compétitif basé sur leurs ressources naturelles et la disponibilité de leur main-d’œuvre peu qualifiée. Aujourd’hui, le contexte économique a changé. Dans un système de production basé sur la connaissance, ce sont les idées, l’innovation et la création de connaissances qui constituent le socle de la compétitivité. Pour certaines villes, cette transition a été particulièrement difficile. Charleroi en fait partie ». C’est notamment par ces mots que Thomas Dermine, alors étudiant à Solvay, introduit son mémoire « Un plan stratégique pour Charleroi » en 2010. À l’époque, il se penche sur l’analyse stratégique des besoins de Charleroi pour se développer et assurer sa reconversion industrielle en proposant des axes d’actions concrètes pour y parvenir. « La transition vers l’économie de la connaissance à laquelle font face les villes européennes en reconversion implique d’une part, une migration sectorielle délaissant les spécialisations traditionnelles au profit de secteurs nouveaux et, d’autre part, un changement profond de l’importance des dynamiques entrepreneuriales » souligne-t-il. - suite en page 2 - ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT « Pour développer le dynamisme entrepreneurial, il faut des structures favorisant la création d’activités. Pour cela, fédérer les acteurs de soutien et d’animation économique au niveau local s’avère nécessaire. Les compétences de chacun d’eux doivent être correctement définies et la stratégie doit être coordonnée au niveau régional » précise Thomas Dermine. LE PLAN MARSHALL 4.0 Le Gouvernement Wallon a adopté le 29 mai 2015 son nouveau plan d’actions prioritaires pour la période 2015-2019, le Plan Marshall 4.0, resserré autour des mesures de redéploiement économique. Celui-ci se structure en cinq axes prioritaires. Trois d’entre eux semblent s’inscrire dans la même logique que les pistes déjà évoquées précédemment : L’IMPORTANCE DU CAPITAL HUMAIN ET CRÉATIF En évoquant les moteurs potentiels de croissance, Thomas Dermine aborde également une autre hypothèse : la dotation en capital humain et en capital créatif est un levier de croissance économique. « Les villes ayant une proportion plus grande de travailleurs qualifiés ont des niveaux de richesse plus élevés, mais l’effet inverse vaut aussi, les villes présentant une proportion forte de travailleurs non qualifiés sont fortement pénalisées. La transition vers l’économie de la connaissance ne se marque pas seulement par l’évolution du tissu économique des villes, mais renforce aussi le rôle des compétences, des qualifications et de l’apprentissage en tant que moteur du développement économique. L’attraction, la rétention et la formation de personnes qualifiées deviennent donc des déterminants majeurs de la croissance des villes ». La création d’activité se pose donc comme axe stratégique de développement de Charleroi et de sa région. « L’analyse sur les déterminants du développement économique semble confirmer que le secteur des PME est une force positive pour la création d’emplois à long terme et de la croissance économique. Le niveau de richesse des villes similaires à Charleroi peut être expliqué par la structure de leur tissu entrepreneurial ». L’axe 1 : Faire du capital humain un atout Cet axe visera le développement des compétences en lien avec les besoins socio-économiques, dans une perspective de formation tout au long de la vie. Il visera des actions en matière d’alternance, d’enseignement qualifiant, d’orientation des apprenants, d’apprentissage des langues, de soutien à l’esprit d’entreprendre… L’axe 2 : Soutenir le développement de l’industrie par une politique d’innovation et de croissance des entreprises Pour ce faire, il évoque différentes pistes : • Renforcer la motivation et la formation entrepreneuriale grâce à un programme de médiatisation et de valorisation et à un concours annuel de Business Plan. • Renforcer les compétences entrepreneuriales à travers la sensibilisation à l’entrepreneuriat dans les filières d’enseignement et le développement d’un programme d’enseignement court de haut niveau pour porteur de projets et chefs de PME. Il s’agira d’une part de développer une politique d’innovation industrielle permettant de consolider la Stratégie de Spécialisation intelligente de la Région. Au cœur de la démarche, la politique des Pôles de Compétitivité sera poursuivie et approfondie avec un accent renforcé sur l’innovation (via les Key Enabling Technologies (KET) et les TIC notamment) et la valorisation industrielle des projets innovants, l’internationalisation, les PME. L’économie circulaire sera également intégrée de manière transversale. D’autre part, l’émergence de nouveaux « champions » et la croissance des entreprises seront soutenues via un ensemble de mesures en matière d’innovation, d’internationalisation, d’accompagnement, de financement. 2 ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT L’axe 5 : Soutenir l’innovation numérique phares sont la création de l’Université Ouverte et la naissance de la Cité des Métiers. Actuellement nous concentrons nos efforts sur l’émergence d’un pôle d’enseignement supérieur et, notamment, une implantation de divers acteurs sur le plateau de l’Université du Travail (futur Campus des Sciences, des Arts et des Métiers) avec, en corollaire, la création d’habilitations universitaires sur le territoire de Charleroi, le développement de formations et d’actions visant à encourager l’innovation et la créativité et, bien évidemment, dans la foulée du plan numérique arrêté par la Région Wallonne, une réflexion sur les actions à mener en la matière sur notre territoire ». Concrètement, l’objectif est de continuer à augmenter l’accès à l’enseignement supérieur et notamment universitaire. Pour relever ce défi, plusieurs pistes sont évoquées : • Développer de nouvelles habilitations. • Booster les filières scientifiques et technologiques, en ce compris le numérique. Afin de soutenir la transition numérique en Wallonie et de relever les défis de la quatrième révolution industrielle, un plan intégré de transition numérique sera développé et mis en œuvre. Celui-ci visera les différentes dimensions de la problématique : développement des compétences et de la culture numériques, développement de l’économie numérique, déploiement de l’Industrie 4.0. • Offrir un panel de nouvelles formations qui n’existent pas et qui répondent à un besoin sur le marché de l’emploi. • Miser sur l’orientation. • Développer des infrastructures d’enseignement novatrices et les infrastructures de vie collective. UNE STRATÉGIE FORTE POUR CHARLEROI Si la région wallonne semble consciente du défi à relever pour permettre à l’économie de se redresser grâce, notamment, à l’innovation et à la création d’activités, la région de Charleroi-Sud Hainaut peut également compter sur un pôle de réflexion stratégique responsable de la mise en œuvre des actions de développement dans sa région. Depuis quelques années, le club B4C est d’ailleurs représenté par son Président au Comité de Développement Stratégique (CDS) de la région de Charleroi SudHainaut, un lieu d’échange d’informations, de réflexion, d’action et de promotion en lien avec le développement stratégique de ce territoire. Le CDS est composé de membres issus du monde économique, des organisations syndicales et des autorités politiques locales. Par ailleurs, les personnalités issues de la région de Charleroi et du Sud-Hainaut exerçant des fonctions ministérielles, que ce soit au niveau régional, communautaire ou fédéral sont intégrées au Comité. Plusieurs commissions composent le Comité de Développement Stratégique. Parmi elles, la Commission « Capital humain » responsable des matières liées à l’enseignement, la formation, etc… LES ENTREPRISES ONT UN RÔLE À JOUER « Les entreprises jouent un rôle permanent et essentiel dans le développement du capital humain : formation continue de leur personnel, formation en alternance dans le secondaire, actions de sensibilisation sur leurs actions et leurs potentiels en termes d’emploi, accueil de stagiaires… » poursuit Anne Janssens. « Je pense qu’elles doivent encore plus prendre conscience de l’importance de la formation de leur capital humain, de leur propre personnel. L’ancien paradigme de l’enseignement supérieur, une formation standardisée à plein temps concentrée sur 3 ou 5 ans, qui serait ensuite rentabilisée sur toute la vie professionnelle – est de moins en moins pertinent. L’économie et la technologie changent trop vite pour qu’une formation initiale suffise à faire des professionnels efficaces. Un axe novateur, qui induirait un rôle du monde économique dans le développement du capital humain, est la présence d’opérateurs économiques au sein-même de campus. Cette tendance implique généralement la présence d’incubateurs d’entreprises, d’espaces de coworking, de centres d’entreprises ou encore de laboratoires La Commission « Capital humain » est présidée par Eric Van Sevenant, Chef de Cabinet du Ministre wallon de l’économie Jean-Claude Marcourt, également Président de la Société Wallonne des Eaux. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il est membre du club B4C depuis plusieurs années. « Cette commission est en fait un écosystème composé d’acteurs de l’enseignement, de la formation, de l’insertion socio-professionnelle et de représentants du monde de l’entreprise » explique Anne Janssens, coordinatrice du comité. « Elle entend favoriser l’émergence d’idées et susciter des projets fédérateurs, sur le territoire de Charleroi et du Sud Hainaut, qui permettent de développer les savoirs et les expériences de tout un chacun à travers, notamment, la formation et l’enseignement. La commission Capital humain mène donc, à la fois, une réflexion sur l’offre de l’enseignement et de formation dans la région mais elle porte également des projets concrets. Ces dernières années, les dossiers 3 ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT de recherche appliquée. La coexistence du monde de l’enseignement supérieur avec le monde des entreprises, dans des mêmes lieux, permet de démystifier de part et d’autre et donc d’accompagner de manière plus naturelle les évolutions des besoins de la société et des entreprises elles-mêmes. Par ailleurs, cette cohabitation facilite l’intégration des étudiants dans le monde du travail, ce qui n’est pas un luxe de nos jours. C’est donc dans cet esprit que nous œuvrons pour qu’au niveau du futur Campus des Sciences, des Arts et des Métiers, se structure un réel pôle d’innovation, d’entrepreneuriat et de créativité. » Il semblait dès lors évident qu’une association ponctuelle entre « Charleroi, WakeUp ! » et B4C pouvait permettre de toucher à la fois les jeunes et les entrepreneurs dans le cadre d’un événement de sensibilisation à l’esprit entrepreneurial. C’est ainsi que la première édition de « Start & C » est née en avril 2016. Par cette initiative, B4C entend répondre à son objectif de dynamiser la région de Charleroi, encourager les jeunes à se former, à revenir travailler dans la région après leurs études, à mieux appréhender le rôle d’un entrepreneur et peut-être à le devenir eux-mêmes. LE CLUB B4C VEUT SENSIBILISER LES JEUNES À L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE Dès les premières années qui ont suivi sa création, le club B4C a voulu marquer son soutien aux initiatives de jeunes désireux de s’impliquer dans le redressement de leur région. On se rappellera notamment du projet Youth for Charleroi, porté par six jeunes étudiants, dont le but était de créer une plateforme interactive de mise en relation des entrepreneurs et des jeunes afin que ces derniers puissent profiter de conseils sur l’orientation à donner à leurs études, trouver des stages ou consulter des offres d’emplois dans la région. Ce projet, qui n’aura finalement pas abouti, cristallise l’envie des jeunes générations de se réapproprier leur ville, d’entreprendre et de porter leur pièce à l’édifice. Ce sont plus de 200 étudiants, issus de cinquième et de sixième secondaire, qui étaient présents pour la première édition de Start & C. L’objectif était clair : offrir l’opportunité aux jeunes de rencontrer des entrepreneurs et managers carolos afin qu’ils puissent partager leur expérience. C’est d’ailleurs cette même génération qui est à l’origine de la création des apéros urbains carolos sous le nom de l’association « Charleroi, WakeUp ! ». Aujourd’hui, les apéros urbains organisés par cette asbl composée de ses fondateurs et soutenues par plus de 100 jeunes bénévoles constituent des rendez-vous incontournables dans l’agenda des Carolos, toute génération confondue. Nathalie Marly, modératrice, a dès le départ créé une ambiance très décontractée et conviviale entre les différents intervenants et leur public. Huit représentants, issus de secteurs d’activité différents, étaient conviés à la présentation : Simon Bullman, Jean-Jacques Cloquet, Virginie Dufrasne, Dominique Deliège, Pédro Dormal, Jean-François Ghigny, Dominique Demonté et Thierry Piron. Jean-Jacques Cloquet EXTRAITS. Brussels South Charleroi Airport « Charleroi comporte de nombreux atouts. Parmi ceux-ci, l’accessibilité. C’est une chance incroyable qui contribue à la qualité de vie ». Jean-François Ghigny Simon Bullman Groupe Bullman Notaire « L’argent est nécessaire pour faire tourner une entreprise mais ne peut pas être la première motivation d’un entrepreneur. Il faudra toujours un bon projet qui apporte quelque chose à quelqu’un ». « La numérisation est indispensable et incontournable. Cependant, nous n’avons jamais ressenti un besoin aussi grand chez les clients d’avoir un contact téléphonique ou physique ». Pedro Dormal 4 Viginie Dufrasne Lapino Albino Lixon « On parle de perte d’emploi et c’est vrai, certains jobs vont disparaître. Mais avec l’évolution de notre environnement, de nouveaux jobs seront à créer ». « L’environnement évolue en permanence. Il faut se remettre en question et se former pour saisir les nouvelles opportunités ». ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT Après la présentation, les jeunes étaient invités à rejoindre un espace de rencontre au sein duquel ils avaient l’opportunité de discuter en tête à tête avec des représentants des différents secteurs. Au total, l’événement a accueilli quelque 300 participants dont de nombreux membres du club B4C venus soutenir l’initiative et rencontrer les étudiants. POUR CRÉER DES EMPLOIS, CRÉONS DES EMPLOYEURS L’Association Réseau Entreprendre est née de la conscience d’un homme, André Mulliez, alors PDG du Groupe Phildar, initiateur du concept énoncé ci-dessus. Une première association est créée en 1986 à Roubaix. Elle repose sur le principe suivant : « Qui de mieux qu’un chef d’entreprise peut accompagner un entrepreneur débutant ? ». Le Réseau compte actuellement 110 implantations réparties dans 10 Pays, dont 7 en Belgique (Anvers, Bruxelles, Brabant Wallon, Wallonie Picardie, Charleroi Hainaut, Liège, Namur Luxembourg) ; ce qui représente 6.400 chefs d’entreprise, 10.100 lauréats et 102.000 emplois créés. 86 % des entreprises soutenues sont toujours en activité après 5 ans. En Belgique, on dénombre, depuis 2004, 330 chefs d’entreprise, 315 lauréats, 1.350 emplois créés et 3.300 heures d’accompagnement chaque année. Dominique Demonté Biopark « Il y a aujourd’hui des emplois très intéressants sur Charleroi, vous devez vous former et demain venir travailler avec nous au développement de notre ville ». Dominique Deliège Deloitte Ambassador « Dans les professions comptables, l’approche va complètement évoluer avec la digitalisation. On va pouvoir travailler en temps réel et consacrer plus de temps à l’analyse et au conseil ». Thierry Piron Piron Ingénieurs Piron Architectes La Ruche Théâtre « Les jeunes doivent se former, apprendre les langues et voyager pour revenir ensuite à Charleroi et y apporter des idées neuves ». La mission du Réseau Entreprendre consiste à accompagner des entrepreneurs, de leur permettre de développer leur entreprise et de créer des emplois. Ce soutien s’opère à travers l’accompagnement de lauréats, créateurs et repreneurs de PME, par des chefs d’entreprises qui sont membres du réseau. Cet accompagnement est gratuit pour le lauréat. Les chefs d’entreprises expérimentés consacrent, bénévolement et en moyenne, deux heures par mois pour accompagner un lauréat. L’esprit du réseau repose sur la réciprocité. Les lauréats sont accompagnés durant une période de 3 ans et sont amenés, par la suite, à devenir eux-mêmes membres accompagnateurs. Le Réseau Entreprendre Wallonie connaît une très forte croissance. Il compte à ce jour plus de 30 membres engagés, contre 18 en 2014. 16 Lauréats y sont en cours d’accompagnement, dont 9 à Charleroi. Issus de secteurs, parfois, totalement différents, membres et lauréats sont unanimes quant à la richesse des échanges qui en découlent. Il n’est pas rare que les réflexions menées s’avèrent utiles pour l’accompagnateur lui-même. Réseau Entreprendre Hainaut BARBARA MEDINA Coordinatrice Charleroi-Hainaut Tél +32 475 86 47 56 [email protected] 5 B4C BUSINESS Bruno Colmant « COMMENT DÉCRYPTER LES RÉCENTS MOUVEMENTS ÉCONOMIQUES ? » Responsable de la recherche économique chez Degroof Pertercam, Docteur en économie appliquée et professeur universitaire, Bruno Colmant propose son analyse des mouvements économiques mondiaux. Selon lui, trois éléments fondamentaux vont conditionner notre économie future : l’euro, la dette publique et la révolution digitale. L’Euro est une monnaie inaboutie Encore adolescente, l’Euro ne repose sur aucune fondation fiscale et budgétaire. Les Etats en ressortent finalement renforcés, ce qui contracte l’économie. Les pays du Sud, qui doivent emprunter à des conditions allemandes, sont affaiblis et la politique d’austérité aggrave encore leur situation. La conséquence, c’est une Europe à deux vitesses. Et si aucune avancée n’est réalisée dans les dix prochaines années, elle ne pourra rester unie. L’excédent de dette publique nécessite de créer de l’inflation La dette publique s’élève, en Belgique, à 107 % du PIB. Dans les années 1970, lorsque nous sommes passés d’une économie industrielle à 6 une économie de service, L’Etat est intervenu via une politique d’endettement colossal pour absorber le chômage. Mais c’est la dette latente, induite par une population vieillissante, celle des pensions et des soins de santé, qui inquiète. Celle-ci atteint 400 % du PIB. Pour relancer l’économie et résoudre le problème de la dette, il faut, depuis 2008, créer de l’inflation. Cette solution, semble s’être généralisée par les politiques monétaires des différents états. Les grandes banques centrales de la planète ont fait tourner la planche à billets, le Japon a amplifié son offre de monnaie, la Chine l’a fait via la dépréciation du yuan, la BCE via sa politique d’assouplissement monétaire (quantitative easing). Le rythme de création monétaire s’est adapté pour ne pas créer une guerre des monnaies. Il n’y a plus de disruption dans la gestion des politiques monétaires ; ce qui veut dire que le monde entier se dit que devant l’excédent de dette et le manque de croissance, il faut absolument créer de l’inflation. La révolution digitale va fondamentalement modifier notre économie C’est un choc d’une envergure comparable à ce que nous avons vécu dans les années 1970. Toutes les tâches répétitives vont être remplacées par des processus. Cela va soulever d’immenses questions en termes de redistribution des richesses, notamment vers ceux qui en ont besoin ; ce qui pose un problème sociétal. On ne perçoit pas encore clairement quels sont les métiers qui vont remplacer ceux qui disparaissent. Rien ne permet d’affirmer que ceux-ci seront créés dans le même pays. C’est tout le problème de la mondialisation. Aujourd’hui, nos emplois sont remplacés par les robots d’Apple ou d’Amazon en Californie. Les Etats sont écartelés entre une population qui bénéficie du progrès mais dont les gains de productivité sont capturés par des entreprises situées à l’étranger, de nature bien souvent monopolistique aussi puissante que les Etats. Après l’innovation, nous entrons dans l’ère de la destruction créative. Les jeunes générations vont devoir se former aux métiers technologiques, aux sciences exactes. Les créatifs et les personnes qui pratiquent un métier de proximité garderont leur emploi. La véritable question est que va devenir la classe moyenne dans le secteur tertiaire ; secteur basé sur l’intermédiation et amené à être délocalisé. B4C BUSINESS s Jo Cornu « VERS UNE NOUVELLE RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ? » Jo Cornu, Administrateur délégué de la SNCB, dresse un bilan lucide du contexte social et économique mondial avant de s’attarder plus précisément sur la mobilité et le cas de la SNCB. Mise en place d’une politique industrielle coordonnée Actuellement, la Commission Européenne concentre ses actions sur la protection du consommateur au détriment d’une politique industrielle développée en concertation, comme le font d’autres pays tels que la Corée du Sud, les États-Unis ou la Chine. Trop peu d’entreprises comparables à Airbus se développent en Europe. À l’échelle belge, il n’existe aucune politique industrielle coordonnée. On constate une concentration sur le développement du secteur des services, plus facilement « délocalisable ». Il y a de grosses difficultés à faire évoluer les entreprises d’un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros vers 1 milliard d’euros car elles passent sous le contrôle d’acteurs étrangers avant ce stade. Dans un contexte de mondialisation de l’économie, la menace d’accuser des décennies de retard est sérieuse. Nous devons développer une vision industrielle (secteurs, processus, etc…) et l’élaborer via une politique européenne coordonnée. Le patron d’entreprise doit évoluer avec son environnement Un patron d’entreprise doit tenir compte de l’évolution de l’environnement dans lequel il agit et utiliser efficacement tous les moyens existants. Les évolutions technologiques sont de plus en plus rapides et cela engendre de nouveaux risques. La combinaison entre l’accélération des évolutions, les marchés de plus en plus « virtuels » et les faibles taux d’intérêts contribue à la création d’un environnement propice au développement de bulles de plus en plus grandes. Un entrepreneur doit pouvoir identifier et se méfier de situations inhabituelles comme le rapport disproportionné entre la valeur boursière et le chiffre d’affaires, le prix des matières premières anormalement bas et les taux d’intérêt particulièrement faibles. Le chef d’entreprise doit également faire preuve de bon sens, revenir à l’essentiel, développer des convictions en se basant sur la réalité sociale et prendre des décisions dans ce sens. Il faut rester en éveil permanent afin de faire preuve d’un bon esprit d’analyse et de créativité. La mobilité, un problème croissant En 2013, Bruxelles figurait en tête du classement des villes les plus embouteillées en Europe. Le conducteur y perd en moyenne une soixantaine d’heures dans les bouchons chaque année. Face à ce phénomène, les acteurs de la mobilité doivent se concerter pour mener une politique de changement de comportement ; processus d’autant plus lent et complexe qu’en Belgique, la mobilité est une responsabilité régionale alors que la SNCB dépend du gouvernement fédéral. Aujourd’hui, la SNCB coûte 3 milliards d’euros par an à l’État belge, soit 1.000 € par ménage chaque année. Elle a besoin de plus d’efficacité pour faire face à la concentration de la demande et du trafic. La fréquentation des trains a connu une croissance de 60 % entre 1995 et 2012. Mais c’est l’Etat belge qui décide du montant des dotations annuelles, des tarifs en application, de l’offre et de la redevance d’infrastructure. Dans ce cadre, c’est bien l’efficacité interne qui constitue le premier challenge de Jo Cornu, qui ne dispose que d’un pouvoir limité dans sa gestion. Il se concentre avant tout sur les besoins des clients. L’évolution négative des retards des trains est rompue depuis 2014 et la ponctualité atteint plus de 90 % en 2015. Il souhaite, également, que la communication soit plus transparente vers les voyageurs, que l’impact sur le client soit mesuré de manière précise pour chaque projet et que les investissements soient évalués en termes d’avantages procurés aux clients sur une période de 3 à 5 ans. 7 COCKTAIL DE RENTRÉE 8 SOIRÉE DES VŒUX 2016 9 B4C BUSINESS Francois Blondel s « CHARLEROI-RÉGION WALLONNE « THE PLACE TO BE » POUR ENTREPRENDRE » Franc Francois Blondel, CEO de Kitozyme, est diplômé en Droit et Sciences économiques. En 2010, il décide d’investir dans des entreprises de la région et de les accompagner dans leur d développement. C’est en 2013, qu’il rejoint Kitozyme. La société atteint l’équilibre en 20 2015 et se voit décerner le prix Deloitte « fast growing 50 – Technology ». François Blond soutient une dizaine de PME, dont cinq localisées dans la région de Charleroi, Blondel telle q que OncoDNA, lauréate du prix de « l’entreprise prometteuse de l’année » en 2015. 10 La Belgique, un pays de cocagne Un taux d’entrepreneuriat beaucoup trop faible Les Belges figurent parmi les plus riches, avec 250 milliards d’euros sur les carnets de dépôt, soit 25.000 € par habitant, représenté par l’héritage des générations d’entrepreneurs qui nous précèdent. Notre responsabilité collective et intergénérationnelle est de faire en sorte que notre Pays reste formidable pour les générations futures. À cette fin, il faut travailler sur deux fronts : l’enseignement et la formation, et l’esprit d’entreprendre. À peine 5 % de la population active est impliqués dans le lancement d’une entreprise ; ce qui représente l’un des taux les plus faibles en Europe. Parmi 27 pays, seule l’Italie se positionne derrière la Belgique. Ce faible taux d’entrepreneuriat ne peut pas s’expliquer par les paramètres environnementaux et caractéristiques propres à la Belgique tels que l’atavisme, le cadre politique, les outils publics, les paramètres macroéconomiques, les banques. Ceux-ci sont favorables à l’investissement et à la création d’emploi. Ce faible taux pourrait, d’une part, être lié à la perception d’un contexte global peu rassurant sur le plan sécuritaire, les craintes géopolitiques, l’incertitude de la Chine, la crise des migrants, le ralentissement de l’économie américaine ou encore l’effet temps nécessaire par rapport aux mesures prises au niveau politique ou par les institutions financières. D’autre part, un élément essentiel est à chercher dans l’état d’esprit et les mentalités qui prévalent dans notre région. C’est sur cet aspect que les efforts doivent être concentrés en sachant que changer les mentalités demande une lente évolution qui doit se compter en génération. Renforcer les projets et les initiatives entrepreneuriales Nous avons tous un rôle à jouer, chacun dans notre domaine afin d’encourager et soutenir la prise de risque : aux financeurs publics et aux banquiers de négocier un budget laissant plus d’amplitude aux projets ; aux comptables ou avocats à offrir des conditions plus favorables aux entrepreneurs, aux politiques à valoriser la prise de risque en s’assurant que cela soit répercuté dans les médias ; tout le monde doit prendre ses responsabilités. B4C BUSINESS Salvatore Curaba « COMMENT LE BONHEUR AU TRAVAIL PEUT-IL GARANTIR LE SUCCÈS ? » Salvatore Curaba est le CEO de la société EASI. Diplômé en informatique, il débute sa carrière en tant qu’informaticien. Passionné par le sport et particulièrement le football, il est par ailleurs engagé en tant que joueur professionnel au Sporting de Charleroi et évolue durant cinq ans en division 1. Après avoir abandonné le sport, il se lance en tant qu’indépendant à 35 ans et crée sa propre société, EASI, active dans le développement de services informatiques. Élu Meilleur employeur de l’année en 2015 et 2016, nominé pour le titre de manager de l’année et finaliste de l’entreprise de l’année en 2015, Salvatore Curaba évoque le bonheur au sein de son entreprise comme l’une des clés de son succès. • Le challenge et les missions, sources de motivation ; se lancer des défis et fournir le meilleur pour tenter de les atteindre ; Ce bonheur repose sur la réponse aux besoins de chaque travailleur : Les collaborateurs deviennent, alors, les locomotives de la société. Ils sont en confiance, aimés, reconnus, libres, peuvent se projeter dans le futur et sont donc en mesure de donner de leur mieux pour faire progresser l’entreprise. Les retombées sont multiples, comme l’innovation, l’excellence et l’esprit d’équipe. Salvatore Curaba reste fortement imprégné par son expérience sportive. Il voit de nombreuses simili- • La reconnaissance : penser à la puissance d’un merci, d’un compliment… ; • La liberté qui offre de l’autonomie, permet de montrer ce dont chacun est capable de faire et de recevoir de la confiance ; • La transparence, indispensable afin d’instaurer un climat de confiance ; • « L’amour », le sentiment d’appartenance à la société engendrant le respect et la considération. tudes entre le monde du sport et de l’entreprise. Une équipe gagnante est une équipe unie, composée de partenaires impliqués, motivés, solidaires, prêts à fournir les efforts pour atteindre les objectifs fixés et acceptant l’échec pour rebondir et progresser. Avec un chiffre d’affaires de plus de 25 millions d’euros, EASI emploie, à ce jour, 150 personnes et se fixe un objectif de 250 personnes à 5 ans. Très confiant pour l’avenir, tant au niveau national qu’international, Salvatore Curaba considère que le succès, la performance et le bénéfice sont les grands avantages retirés de sa politique centrée sur le bonheur. Les 5 piliers fondamentaux du management de Salvatore Curaba • Les valeurs que sont le respect, le positivisme et la notion d’égalité entre les collaborateurs : les profils sont recrutés et valorisés sur base de ces valeurs et non sur leurs compétences. • L’organisation : des procédures souples et régulièrement remises en question, à tous les niveaux. • La capacité à faire des efforts lorsque le besoin s’en fait ressentir. • Le partage des connaissances par l’intermédiaire notamment de formations, des bénéfices par un système de primes et de prises de participation dans l’actionnariat. • Le bonheur, qui impacte la serviabilité, l’efficacité, la loyauté, la santé des collaborateurs. 11 B4C RÉSEAU Petit-déjeuner au Biopark AVEC MARIE BOUILLEZ, CEO DE L’I-TECH INCUBATOR, ET DOMINIQUE DEMONTÉ, DIRECTEUR DU BIOPARK L e Biopark Charleroi Brussels South regroupe des instituts de recherche universitaire, des plateformes technologiques, des entreprises, des structures de valorisation de la recherche et un centre de formation dans le secteur des biotechnologies. Au total, ce sont près de 1000 personnes d’une quinzaine de nationalités qui travaillent chaque jour sur le site, au sein de l’Aéropole de Gosselies. Le Biopark intègre la chaine complète de l’innovation, de la recherche académique jusqu’à la production de produits biotechnologiques. La présence de tous ces acteurs sur un même site renforce les synergies entre milieux académiques et industriels et favorise l’émergence d’un pôle d’excellence en biotechnologies. Grâce à cette approche intégrée et dynamique, le Biopark est un acteur du développement socio-économique de la région de Charleroi et de la Wallonie et vise une réputation au niveau international. Petit-déjeuner chez Aciers GVK AVEC PATRICK VINCENT, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ A ctive depuis plus de 80 ans dans le commerce de l’acier, Aciers GVK est située sur l’ancien site du Groupe Cockerill Sambre et emploie une dizaine de personnes sur une surface de 4.000 m2. Elle offre une large gamme de produits, destinés à répondre aux besoins particuliers de chacun dans un délai, de 24h à 3 jours maximum. Sa clientèle, située dans un rayon de 50 kms autour de Charleroi, est très variée : sous-traitants de grosses sociétés, administrations, ateliers mécaniques, ferronniers, décorateurs… ou particuliers à la recherche d’une réalisation bien spécifique. L’entreprise, spécialisée dans la découpe de métaux, aciers ordinaires, spéciaux et inox, a investi dans des technologies et du matériel de pointe. Elle dispose d’un département oxycoupage et découpe au plasma haute définition, permettant de créer des formes diverses dans des tôles de toutes qualités. Un travail soigné et de qualité, la réponse à une demande spécifique, la réalisation de pièces de plus en plus précises, la rapidité d’exécution et de livraison des commandes sont les valeurs défendues par l’entreprise. Petit-déjeuner chez Orthopédie Toussaint AVEC MATTHIEU TOUSSAINT, ADMINISTRATEUR P résente depuis 1959, l’entreprise familiale Orthopédie Toussaint est spécialisée dans le domaine de la chaussure sur mesure et de l’orthopédie. Ses services englobent la confection des chaussures, la fabrication de prothèse, d’orthèse dont les corsets pour scoliose, de lombostat, de ceinture abdominale adaptée à la pathologie de chaque personne, de semelles orthopédiques sur mesure (y compris diabétique et sportive). Les chaises roulantes manuelles, modulaires et électroniques et l’aide au maintien à domicile tel que les lits, les matelas, les accessoires de bain, les ustensiles et accessoires de cuisine font également partie de la gamme proposée. Agréée assurances et mutuelles, la société dispose de son propre atelier de production, Biosmose, où est réalisé l’ensemble de la fabrication sur mesure des produits orthopédiques proposés dans les milieux sportifs, hospitaliers et dans ses différents points de vente situés à Ath, Braine-le-comte, Fleurus, Jambes, Charleroi, Nalinnes et Libramont. Petit-déjeuner chez VOO AVEC JEAN-MICHEL ADANT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE BRUTÉLÉ L es services de la marque VOO, créée en 2006, sont disponibles dans 30 communes, 24 en Wallonie et 6 à Bruxelles, dont l’infrastructure appartient à Brutélé. La société présente un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros (50 M€ télécommunications B2C, 45 M€ télédistribution, 10 M€ activités B2B). Ses fonds propres s’élèvent à 52 millions d’euros. Elle occupe 350 emplois directs et 320 via sous-traitants. Son nouveau siège est situé à l’Aéropole de Gosselies dans un nouveau bâtiment très moderne. Cette nouvelle implantation permet de garantir la pérennité de près de 200 emplois dans la région de Charleroi. Il rassemble sur un 12 seul site les équipes précédemment réparties à Gosselies, Charleroi, Farciennes et Chapelle. Il présente de nombreux avantages comme la centralisation et l’accessibilité, le rapprochement géographique avec des partenaires industriels à vocation technologique, ainsi que la présence dans un endroit stratégique à forte visibilité. Dans le futur, l’entreprise souhaite maintenir sa croissance grâce au développement de ses réseaux Fibre et Coax, renforcer sa présence dans les zonings wallons et développer de nouvelles solutions B2B. B4C RÉSEAU LA FONDATION PAPILLON ORGANISE SON 2e CHALLENGE INTER-ENTREPRISES La Fondation Papillon se mobilise pour 36 enfants et adolescents de la Région faisant l’objet d’une mesure d’aide à la jeunesse. Son objectif est de financer la construction d’une maison d‘accueil avec un accompagnement de qualité sur un terrain situé en bordure de bois à Montigny-le-Tilleul : le projet « Cocon ». Le début des travaux de construction est prévu pour la fin de cette année. l’Abbaye d’Aulne, et même un quiz au cœur des souterrains du centreville ! Le club B4C y était représenté par une équipe qui, menée par son Président, avait terminé le challenge à une honorable 5e place. Afin de récolter les deux ux millions d’euros nécessaires res à la réalisation de ce beau projet, la fondation multiplie les initiatives. L’une d’entre elles lles fût l’organisation d’un premier remier « Challenge Inter-Entreprises prises » en septembre 2015. « L’idée d’organiser un challenge nge Internnement Entreprises répond au fonctionnement actuel de la société au sens large en rendre et privilégiant l’esprit d’entreprendre ue Denis la communication » explique ondation Fontaine, Président de la Fondation et membre du club B4C. « En outre, il représente bien la démarche de notre er autour fondation, à savoir rassembler ur notre d’un projet fondamental pour société, des entreprises, des hommes et des femmes de tout bord, conscients de leur responsabilité sociétale ». Au vu du succès rencontré l’année dernière, la Fondation Papillon a décidé de remettre le couvert le 24 septembre 2016 et de proposer de nouvelles épreuves originales aux participants. p Denis Fontaine place la barre encore plus haut et souhaite y accueillir une trentainee d’équipes : « Malgré la compétition, notre souhait premier reste clairement de privilégier l’esprit familial de notre démarche en créant un ciment solide entre les participants et notre projet de vie pour les enfants », insiste-t-il. Denis Fontaine, Président de la Fondation La première édition de ce Challenge Inter-Entreprises a rencontré un grand succès en 2015. Vingt et une équipes, composées chacune de 5 participants, se sont affrontées en toute convivialité lors d’une dizaine d’épreuves organisées dans Charleroi et ses environs. Parmi les épreuves, une descente en tyrolienne du haut de l’hôtel de ville de Charleroi, une course de cuistax sur la Place du Manège, du tir à l’arc, une épreuve de maniabilité au volant d’un engin de chantier, une course d’orientation sur le site de Pour plus d’informations : [email protected] fondationpapillon.be Tél.. +32 490 11 13 00 www.fondationpapillon.be fondationpapillon.be 13 ILS NOUS ONT REJOINTS CETTE SAISON … 14 Sébastien Durieux Ben Wohrmann Eric Roosens Jean-Philippe Doutrelunge Responsable d’Edition Administrateur Délégué Administrateur Délégué Responsable Promotions Immobilières Vlan Hôtel Charleroi Airport Eric Roosens & Cie Equilis Média et publicité Hôtellerie et restauration Assurances Développement Immobilier Ruddy Picard Andrea Gagliardi Constantin Moutsias Hubert Clausse Architecte Administrateur Délégué CEO Administrateur Délégué Centr’Auto MCA Security Open Architectes Système d’Alarme, caméra, incendie, contrôle d’accès Modello Architectes Architecture Automobile : VW, AUDI, SKODA, SEAT Damien Mayart Marcel Miller Elodie Verlinden Fabrice Fabian Fondatrice et Gérante Architecture Gérant Managing Director Benelux New Dimension Alstom Belgium Directeur Organisation d’événements, séminaires, congrès Transport systems & solutions Chez Lolotte Horeca Distribution automobile MERCEDES-BENZ Christophe Hannecart John Dautez Nathalie Czerniatynski Axelle Moureau Gérant Private Banking Officer Direction du Développement Economique Gérante Car & Truck Ets Prelat CBC Banque Cuisines Equipées IXINA Banque privée Igretec, Gestion et réalisation d’études techniques et économiques Coaching, formation Maurizio Rossi Xavier Vanabelle Sandrine Paquet Marc Hindryckx Directeur Commercial Gérant Gérante – Architecte d’intérieur Directeur Général Duchene Asymetrie Construction Infographie en architecture Axellérez Arcade – Inside Druart Architecture d’intérieur Mobilier contemporain Techniques spéciales du bâtiment en HVAC, sanitaire et régulation ILS NOUS ONT REJOINTS CETTE SAISON … Charles Ameels Vincent Van Bellegem Samuel Mazzagufo Gilles Monnoyer Directeur d’usine Sales Account Manager Administrateur Business Banker CEO Cartonneries de Wallonie Cartonneries de Wallonie Belfius Entre Sambre et Meuse Cartonnage et emballage Cartonnage et emballage Banque Frappe à froid, décolletage, injection, pièces de fixation Thierry Hennaux Thibault Bruyr Olivier Pesalovo Virginie Dufrasne Administrateur Délégué Gérant Owner Administratrice Déléguée Decoltaframo Totempose Th.Bruyr - ir architecte - Citau Fabrication enseignes, totem, visuels Architecture, expertise, ingénieurerie PLV Motor Lixon Distribution automobile VOLVO Construction Vincent Tyou Renaud Sonet Mélissa Gabriels Patrick Joly Gérant Directeur Gérante Business Unit Manager ADT Conseil Deloitte Fiduciaire Intérieur & Chaleur Matexi Expert-comptable et conseil fiscal Fiduciaire, conseils au PME Chauffage et énergies nouvelles Développement immobilier Adriano Bersaneli Ingrid Helin Fabienne De Laminne André Kawkabani General Manager Administratrice Déléguée Fondé de Pouvoir Directeur des Opérations Trace Intérim, recrutement et sélection, coaching et outplacement G’Estime Hullbridge Hullbridge Titres Services Construction Construction Découvrez la liste complète des membres du club B4C sur notre site internet www.b4c.be ou sur notre application Smartphone disponible sur l’App Store et Google Play. Carl Galante Gérant Trevi Agence immobilière 15 COURS DE CUISINE avec Dany Lombart FOIE GRAS POÊLÉ, CHUTNEY Y DE POIRES PO PICES : ET ÉMULSION DE PAIN D’ÉPICES Le Val d’Heure Rue de la Station, 25 6110 Montigny-Le-Tilleul Tél. : 071 51 65 35 www.levaldheure.be e s) : Ingrédients (pour 4 per - 2 poires e gras - 4 belles tranches de foi gr) 0 32 /(+ de canard - Vinaigre de cidre - 1 oignon - 1 feuille de laurier - 1 noix de beurre - 50 gr de sucre pices - 2 tranches de pain d’é de raisins ins pép de - 100 gr d’huile - 50 gr de blanc d’œuf - 1 œuf - Sel et poivre LE L E VIN ASSOCIÉ PAR DIDIER GENDARME, MAGA-VINS DIDIE • Éplucher et couper les poires en morceaux et les cuire dans un sirop à base d’eau et de sucre. • Une fois les morceaux de poires bien tendres, les égoutter. utter. • Hacher l’oignon. • Le faire suer dans une noix de beurre et ajouter les poires. • Déglacer avec le vinaigre et ajouter le laurier. • Laisser compoter. • Prendre les 4 tranches de foie gras et assaisonner sur les deux faces. • Dans une poêle bien fumante les snacker à vif de chaque haquee côté. • Réserver. • Faire tremper le pain d’épices dans un peu d’eau, et mixer pour obtenir une pâte. • Prendre 50 gr de cette pâte et ajouter les blancs d’œufs, l’œuf et l’huile de pépins de raisins • Mixer et assaisonner. • Mettre en siphon et percuter avec une cartouche. Réserver au chaud à maximum 55 degrés • Mettre au chaud les tranches de foie gras et pendantt ce temps dresser l‘assiette, terminer avec la sauce. Un U nM Mâ Mâcon Solutré « Les Condemines » du Domaine Do Carette. C’est un vin blanc dont le nez est marqué par une touche minérale caractéristique, accompagnant miné les cclassiques et élégants arômes fruités et ffloraux du Chardonnay. La bouche est équilibrée, avec une attaque ronde puis une belle tension finale. pu LE COUP DE CŒUR DU MOMENT L Je vous conseille le Terre de Safre Rouge AOP Luberon du Domaine Le Novi, un assemblage de Grenache Noir, de Syrah et de Cinsault. Un nez intense de rose, de petites baies rouges acidulées, légèrement épicé et cacaoté. La bouche est délicate et veloutée, cerise rouge, finement épicée et « réglissée ». Un vin à servir frais, à 13 - 14 C°. Ne pas hésiter à le rafraichir une demi-heure au frigo avant de le servir. FOCUS AVANTAGES Le Premium Pass Platinum B4C L Liste des services et réductions auxquels la Premium Pass Platinum vous donne droit : • Accès gratuit à la Priority Lane pour une à deux personnes. • SMS Info Vol. • 20 % de réduction sur le Lock Park. • 10 % de réduction à l’achat de minimum 75,00 € au Duty Free. • 10 % de réduction au restaurant ELIANCE. • 15 % de réduction sur la location chez Europcar et un upgrade par an. Depuis quelques mois, les membres du club B4C profitent d’un accès gratuit pour une personne à la Lounge du BSCA grâce à leur carte. Dans cet espace privatif, ils peuvent consommer des boissons et encas gratuits, profiter d’un accès Wifi et de plusieurs journaux et magazines en attendant leur vol. RÉDACTION Benjamin Bullman & Marie-France Scohier À l’exception des réductions ELIANCE et Duty Free, une réservation préalable est nécessaire sur le site www.charleroi-airport.com. CONCEPTION GRAPHIQUE MWP © PHOTOGRAPHIQUES B4C & Chrysline IMPRESSION Bietlot S.A. POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE CONCERNANT LE CLUB B4C : [email protected] • Tél. : 071 322 399 ÉDITEUR RESPONSABLE : Marc Deltenre - Quai de Brabant, 8 - 6000 Charleroi a Premium Pass Platinum de votre carte de membre B4C rend vos voyages au départ du Brussels South Charleroi Aiport (BSCA) plus agréables en vous donnant accès à des avantages et privilèges exclusifs dès votre arrivée sur le parking ainsi que dans les boutiques, bars et restaurants de l’aéroport.