Magazine B4C n°19 (juin 2016)

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Juin 2016
b4c.be
MaG
N°19
1-5 Article de Une
p.
ÉDITO
Considérons
le changement
comme une
opportunité
6-13 Rétrospective
p.
14-15
p.
Nouveaux
membres
16
p.
Focus culinaire
& Avantages
• LA LETTRE D’INFORMATION DU CLUB B4C •
Encourager
la formation, la créativité et
l’entrepreneuriat
À
travers l’actualité et les
thématiques abordées par
le club B4C, l’évolution
de notre environnement
semble inéluctable. Ces changements
ont déjà commencé, impactent notre
vie quotidienne et notre perception de
la société. Il est parfois difficile de les
intégrer et nous sommes contraints de
sortir de notre zone de confort, de nous
remettre en question.
Aujourd’hui, nous devons faire face
à de nombreux défis avec courage
et ténacité. Nous ne pouvons pas
céder au pessimisme ambiant ou aux
frustrations quotidiennes. Le positivisme et la volonté sont indispensables pour mener à bien des projets,
quels qu’ils soient. Peter Drucker,
professeur et consultant en Management, le soulignait : « l’innovation
systématique requiert la volonté de
considérer le changement comme
une opportunité ».
L’éducation des jeunes et la formation permanente seront sans doute
parmi les défis les plus importants de
la société de demain. Ne tombons pas
dans un marasme stérile, ne risquons
pas de décourager les futures générations. Soyons créatifs, innovons,
entreprenons !
Et comme le disait Seth Godin, ancien
responsable marketing de Yahoo, « la
seule chose de pire que de commencer
quelque chose et d’échouer… est de
ne rien faire du tout ».
Benjamin Bullman,
COORDINATEUR B4C
À l’image de notre pays, la région de Charleroi vit
actuellement une transition économique portée sur l’innovation
et les nouvelles technologies. Mais, au-delà du développement de
secteurs d’activité porteurs, il est aujourd’hui primordial
d’encourager la création d’entreprises.
« Les anciennes villes industrielles font face au défi
de la transition vers l’économie de la connaissance.
Pendant une grande partie du 20e siècle, dans un système de production de masse, ces villes ont construit
leur richesse en exploitant un avantage compétitif basé
sur leurs ressources naturelles et la disponibilité de leur
main-d’œuvre peu qualifiée. Aujourd’hui, le contexte
économique a changé. Dans un système de production
basé sur la connaissance, ce sont les idées, l’innovation
et la création de connaissances qui constituent le socle de
la compétitivité. Pour certaines villes, cette transition a
été particulièrement difficile. Charleroi en fait partie ».
C’est notamment par ces mots que Thomas Dermine,
alors étudiant à Solvay, introduit son mémoire
« Un plan stratégique pour Charleroi » en 2010.
À l’époque, il se penche sur l’analyse stratégique des
besoins de Charleroi pour se développer et assurer
sa reconversion industrielle en proposant des axes
d’actions concrètes pour y parvenir.
« La transition vers l’économie de la connaissance à
laquelle font face les villes européennes en reconversion
implique d’une part, une migration sectorielle délaissant
les spécialisations traditionnelles au profit de secteurs
nouveaux et, d’autre part, un changement profond
de l’importance des dynamiques entrepreneuriales »
souligne-t-il.
- suite en page 2 -
ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT
« Pour développer le dynamisme entrepreneurial, il faut des structures
favorisant la création d’activités. Pour cela, fédérer les acteurs de soutien et
d’animation économique au niveau local s’avère nécessaire. Les compétences
de chacun d’eux doivent être correctement définies et la stratégie doit être
coordonnée au niveau régional » précise Thomas Dermine.
LE PLAN MARSHALL 4.0
Le Gouvernement Wallon a adopté le 29 mai 2015 son nouveau plan
d’actions prioritaires pour la période 2015-2019, le Plan Marshall 4.0,
resserré autour des mesures de redéploiement économique. Celui-ci se
structure en cinq axes prioritaires. Trois d’entre eux semblent s’inscrire
dans la même logique que les pistes déjà évoquées précédemment :
L’IMPORTANCE DU
CAPITAL HUMAIN ET CRÉATIF
En évoquant les moteurs potentiels de croissance, Thomas Dermine
aborde également une autre hypothèse : la dotation en capital humain et
en capital créatif est un levier de croissance économique. « Les villes ayant
une proportion plus grande de travailleurs qualifiés ont des niveaux de richesse
plus élevés, mais l’effet inverse vaut aussi, les villes présentant une proportion
forte de travailleurs non qualifiés sont fortement pénalisées. La transition vers
l’économie de la connaissance ne se marque pas seulement par l’évolution
du tissu économique des villes, mais renforce aussi le rôle des compétences,
des qualifications et de l’apprentissage en tant que moteur du développement
économique. L’attraction, la rétention et la formation de personnes qualifiées
deviennent donc des déterminants majeurs de la croissance des villes ».
La création d’activité se pose donc comme axe stratégique de développement de Charleroi et de sa région. « L’analyse sur les déterminants du
développement économique semble confirmer que le secteur des PME est
une force positive pour la création d’emplois à long terme et de la croissance
économique. Le niveau de richesse des villes similaires à Charleroi peut être
expliqué par la structure de leur tissu entrepreneurial ».
L’axe 1 :
Faire du capital humain un atout
Cet axe visera le développement des compétences en lien avec
les besoins socio-économiques, dans une perspective de formation tout au long de la vie. Il visera des actions en matière d’alternance, d’enseignement qualifiant, d’orientation des apprenants,
d’apprentissage des langues, de soutien à l’esprit d’entreprendre…
L’axe 2 :
Soutenir le développement de l’industrie
par une politique d’innovation et de
croissance des entreprises
Pour ce faire, il évoque différentes pistes :
• Renforcer la motivation et la formation entrepreneuriale grâce à un
programme de médiatisation et de valorisation et à un concours annuel
de Business Plan.
• Renforcer les compétences entrepreneuriales à travers la sensibilisation
à l’entrepreneuriat dans les filières d’enseignement et le développement
d’un programme d’enseignement court de haut niveau pour porteur de
projets et chefs de PME.
Il s’agira d’une part de développer une politique d’innovation industrielle
permettant de consolider la Stratégie de Spécialisation intelligente de la
Région. Au cœur de la démarche, la politique des Pôles de Compétitivité
sera poursuivie et approfondie avec un accent renforcé sur l’innovation
(via les Key Enabling Technologies (KET) et les TIC notamment) et la
valorisation industrielle des projets innovants, l’internationalisation, les
PME. L’économie circulaire sera également intégrée de manière transversale.
D’autre part, l’émergence de nouveaux « champions » et la croissance
des entreprises seront soutenues via un ensemble de mesures en matière
d’innovation, d’internationalisation, d’accompagnement, de financement.
2
ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT
L’axe 5 :
Soutenir l’innovation numérique
phares sont la création de l’Université Ouverte et la naissance de la Cité des
Métiers. Actuellement nous concentrons nos efforts sur l’émergence d’un pôle
d’enseignement supérieur et, notamment, une implantation de divers acteurs
sur le plateau de l’Université du Travail (futur Campus des Sciences, des Arts
et des Métiers) avec, en corollaire, la création d’habilitations universitaires
sur le territoire de Charleroi, le développement de formations et d’actions
visant à encourager l’innovation et la créativité et, bien évidemment, dans
la foulée du plan numérique arrêté par la Région Wallonne, une réflexion
sur les actions à mener en la matière sur notre territoire ».
Concrètement, l’objectif est de continuer à augmenter l’accès à l’enseignement supérieur et notamment universitaire. Pour relever ce défi,
plusieurs pistes sont évoquées :
• Développer de nouvelles habilitations.
• Booster les filières scientifiques et
technologiques, en ce compris le numérique.
Afin de soutenir la transition numérique en Wallonie et de relever les
défis de la quatrième révolution industrielle, un plan intégré de transition
numérique sera développé et mis en œuvre. Celui-ci visera les différentes
dimensions de la problématique : développement des compétences et
de la culture numériques, développement de l’économie numérique,
déploiement de l’Industrie 4.0.
• Offrir un panel de nouvelles formations qui n’existent
pas et qui répondent à un besoin sur le marché de
l’emploi.
• Miser sur l’orientation.
• Développer des infrastructures d’enseignement
novatrices et les infrastructures de vie collective.
UNE STRATÉGIE FORTE
POUR CHARLEROI
Si la région wallonne semble consciente du défi à relever pour permettre
à l’économie de se redresser grâce, notamment, à l’innovation et à la
création d’activités, la région de Charleroi-Sud Hainaut peut également
compter sur un pôle de réflexion stratégique responsable de la mise en
œuvre des actions de développement dans sa région. Depuis quelques
années, le club B4C est d’ailleurs représenté par son Président au Comité
de Développement Stratégique (CDS) de la région de Charleroi SudHainaut, un lieu d’échange d’informations, de réflexion, d’action et de
promotion en lien avec le développement stratégique de ce territoire.
Le CDS est composé de membres issus du monde économique, des
organisations syndicales et des autorités politiques locales. Par ailleurs,
les personnalités issues de la région de Charleroi et du Sud-Hainaut
exerçant des fonctions ministérielles, que ce soit au niveau régional,
communautaire ou fédéral sont intégrées au Comité. Plusieurs commissions composent le Comité de Développement Stratégique. Parmi
elles, la Commission « Capital humain » responsable des matières liées
à l’enseignement, la formation, etc…
LES ENTREPRISES ONT
UN RÔLE À JOUER
« Les entreprises jouent un rôle permanent et essentiel dans le développement du capital humain : formation continue de leur personnel, formation
en alternance dans le secondaire, actions de sensibilisation sur leurs actions
et leurs potentiels en termes d’emploi, accueil de stagiaires… » poursuit
Anne Janssens. « Je pense qu’elles doivent encore plus prendre conscience de
l’importance de la formation de leur capital humain, de leur propre personnel.
L’ancien paradigme de l’enseignement supérieur, une formation standardisée
à plein temps concentrée sur 3 ou 5 ans, qui serait ensuite rentabilisée sur
toute la vie professionnelle – est de moins en moins pertinent. L’économie
et la technologie changent trop vite pour qu’une formation initiale suffise à
faire des professionnels efficaces.
Un axe novateur, qui induirait un rôle du monde économique dans le développement
du capital humain, est la présence d’opérateurs économiques au sein-même de
campus. Cette tendance implique généralement la présence d’incubateurs d’entreprises, d’espaces de coworking, de centres d’entreprises ou encore de laboratoires
La Commission « Capital humain » est présidée par Eric Van Sevenant,
Chef de Cabinet du Ministre wallon de l’économie Jean-Claude Marcourt,
également Président de la Société Wallonne des Eaux. C’est d’ailleurs à
ce titre qu’il est membre du club B4C depuis plusieurs années. « Cette
commission est en fait un écosystème composé d’acteurs de l’enseignement, de
la formation, de l’insertion socio-professionnelle et de représentants du monde
de l’entreprise » explique Anne Janssens, coordinatrice du comité. « Elle
entend favoriser l’émergence d’idées et susciter des projets fédérateurs, sur le
territoire de Charleroi et du Sud Hainaut, qui permettent de développer les
savoirs et les expériences de tout un chacun à travers, notamment, la formation
et l’enseignement. La commission Capital humain mène donc, à la fois, une
réflexion sur l’offre de l’enseignement et de formation dans la région mais
elle porte également des projets concrets. Ces dernières années, les dossiers
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ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT
de recherche appliquée. La coexistence du monde de l’enseignement supérieur
avec le monde des entreprises, dans des mêmes lieux, permet de démystifier de
part et d’autre et donc d’accompagner de manière plus naturelle les évolutions des
besoins de la société et des entreprises elles-mêmes. Par ailleurs, cette cohabitation
facilite l’intégration des étudiants dans le monde du travail, ce qui n’est pas un
luxe de nos jours. C’est donc dans cet esprit que nous œuvrons pour qu’au niveau
du futur Campus des Sciences, des Arts et des Métiers, se structure un réel pôle
d’innovation, d’entrepreneuriat et de créativité. »
Il semblait dès lors évident qu’une association ponctuelle entre « Charleroi, WakeUp ! » et B4C pouvait permettre de toucher à la fois les jeunes
et les entrepreneurs dans le cadre d’un événement de sensibilisation à
l’esprit entrepreneurial. C’est ainsi que la première édition de « Start &
C » est née en avril 2016. Par cette initiative, B4C entend répondre à
son objectif de dynamiser la région de Charleroi, encourager les jeunes
à se former, à revenir travailler dans la région après leurs études, à mieux
appréhender le rôle d’un entrepreneur et peut-être à le devenir eux-mêmes.
LE CLUB B4C VEUT SENSIBILISER LES
JEUNES À L’ESPRIT D’ENTREPRENDRE
Dès les premières années qui ont suivi sa création, le club B4C a voulu
marquer son soutien aux initiatives de jeunes désireux de s’impliquer
dans le redressement de leur région. On se rappellera notamment du
projet Youth for Charleroi, porté par six jeunes étudiants, dont le but
était de créer une plateforme interactive de mise en relation des entrepreneurs et des jeunes afin que ces derniers puissent profiter de conseils
sur l’orientation à donner à leurs études, trouver des stages ou consulter
des offres d’emplois dans la région. Ce projet, qui n’aura finalement pas
abouti, cristallise l’envie des jeunes générations de se réapproprier leur
ville, d’entreprendre et de porter leur pièce à l’édifice.
Ce sont plus de 200 étudiants, issus de cinquième et de sixième secondaire,
qui étaient présents pour la première édition de Start & C. L’objectif était
clair : offrir l’opportunité aux jeunes de rencontrer des entrepreneurs et
managers carolos afin qu’ils puissent partager leur expérience.
C’est d’ailleurs cette même génération qui est à l’origine de la création
des apéros urbains carolos sous le nom de l’association « Charleroi,
WakeUp ! ». Aujourd’hui, les apéros urbains organisés par cette asbl
composée de ses fondateurs et soutenues par plus de 100 jeunes bénévoles
constituent des rendez-vous incontournables dans l’agenda des Carolos,
toute génération confondue.
Nathalie Marly, modératrice, a dès le départ créé une ambiance très
décontractée et conviviale entre les différents intervenants et leur public.
Huit représentants, issus de secteurs d’activité différents, étaient conviés à
la présentation : Simon Bullman, Jean-Jacques Cloquet, Virginie Dufrasne,
Dominique Deliège, Pédro Dormal, Jean-François Ghigny, Dominique
Demonté et Thierry Piron.
Jean-Jacques Cloquet
EXTRAITS.
Brussels South Charleroi Airport
« Charleroi comporte de nombreux
atouts. Parmi ceux-ci, l’accessibilité.
C’est une chance incroyable qui contribue à la qualité de vie ».
Jean-François Ghigny
Simon Bullman
Groupe Bullman
Notaire
« L’argent est nécessaire pour faire tourner une entreprise mais ne peut pas être
la première motivation d’un entrepreneur.
Il faudra toujours un bon projet qui
apporte quelque chose à quelqu’un ».
« La numérisation est indispensable
et incontournable. Cependant, nous
n’avons jamais ressenti un besoin aussi
grand chez les clients d’avoir un contact
téléphonique ou physique ».
Pedro Dormal
4
Viginie Dufrasne
Lapino Albino
Lixon
« On parle de perte d’emploi et c’est vrai,
certains jobs vont disparaître. Mais avec
l’évolution de notre environnement, de
nouveaux jobs seront à créer ».
« L’environnement évolue en permanence. Il faut se remettre en question
et se former pour saisir les nouvelles
opportunités ».
ARTICLE DE UNE | ENCOURAGER LA FORMATION, LA CRÉATIVITÉ ET L’ENTREPRENEURIAT
Après la présentation, les jeunes étaient invités à
rejoindre un espace de rencontre au sein duquel
ils avaient l’opportunité de discuter en tête à tête
avec des représentants des différents secteurs.
Au total, l’événement a accueilli quelque 300
participants dont de nombreux membres du
club B4C venus soutenir l’initiative et rencontrer
les étudiants.
POUR CRÉER DES EMPLOIS,
CRÉONS DES EMPLOYEURS
L’Association Réseau Entreprendre est née de la conscience d’un homme,
André Mulliez, alors PDG du Groupe Phildar, initiateur du concept énoncé
ci-dessus. Une première association est créée en 1986 à Roubaix. Elle
repose sur le principe suivant : « Qui de mieux qu’un chef d’entreprise
peut accompagner un entrepreneur débutant ? ».
Le Réseau compte actuellement 110 implantations réparties dans 10
Pays, dont 7 en Belgique (Anvers, Bruxelles, Brabant Wallon, Wallonie
Picardie, Charleroi Hainaut, Liège, Namur Luxembourg) ; ce qui représente 6.400 chefs d’entreprise, 10.100 lauréats et 102.000 emplois créés.
86 % des entreprises soutenues sont toujours en activité après 5 ans. En
Belgique, on dénombre, depuis 2004, 330 chefs d’entreprise, 315 lauréats,
1.350 emplois créés et 3.300 heures d’accompagnement chaque année.
Dominique Demonté
Biopark
« Il y a aujourd’hui des emplois très
intéressants sur Charleroi, vous devez
vous former et demain venir travailler
avec nous au développement de notre
ville ».
Dominique Deliège
Deloitte Ambassador
« Dans les professions comptables, l’approche va complètement évoluer avec la
digitalisation. On va pouvoir travailler
en temps réel et consacrer plus de temps
à l’analyse et au conseil ».
Thierry Piron
Piron Ingénieurs
Piron Architectes
La Ruche Théâtre
« Les jeunes doivent se former, apprendre
les langues et voyager pour revenir
ensuite à Charleroi et y apporter des
idées neuves ».
La mission du Réseau Entreprendre consiste à accompagner des entrepreneurs, de leur permettre de développer leur entreprise et de créer
des emplois. Ce soutien s’opère à travers l’accompagnement de lauréats,
créateurs et repreneurs de PME, par des chefs d’entreprises qui sont
membres du réseau. Cet accompagnement est gratuit pour le lauréat.
Les chefs d’entreprises expérimentés consacrent, bénévolement et en
moyenne, deux heures par mois pour accompagner un lauréat. L’esprit
du réseau repose sur la réciprocité. Les lauréats sont accompagnés durant
une période de 3 ans et sont amenés, par la suite, à devenir eux-mêmes
membres accompagnateurs.
Le Réseau Entreprendre Wallonie connaît une très forte croissance.
Il compte à ce jour plus de 30 membres engagés, contre 18 en 2014. 16
Lauréats y sont en cours d’accompagnement, dont 9 à Charleroi. Issus de
secteurs, parfois, totalement différents, membres et lauréats sont unanimes
quant à la richesse des échanges qui en découlent. Il n’est pas rare que
les réflexions menées s’avèrent utiles pour l’accompagnateur lui-même.
Réseau Entreprendre Hainaut
BARBARA MEDINA
Coordinatrice Charleroi-Hainaut
Tél +32 475 86 47 56
[email protected]
5
B4C BUSINESS
Bruno Colmant
« COMMENT DÉCRYPTER
LES RÉCENTS MOUVEMENTS ÉCONOMIQUES ? »
Responsable de la recherche économique chez Degroof Pertercam, Docteur en
économie appliquée et professeur universitaire, Bruno Colmant propose son analyse
des mouvements économiques mondiaux. Selon lui, trois éléments fondamentaux vont
conditionner notre économie future : l’euro, la dette publique et la révolution digitale.
L’Euro est une
monnaie inaboutie
Encore adolescente, l’Euro ne
repose sur aucune fondation fiscale et budgétaire. Les Etats en
ressortent finalement renforcés, ce
qui contracte l’économie. Les pays
du Sud, qui doivent emprunter à
des conditions allemandes, sont
affaiblis et la politique d’austérité
aggrave encore leur situation. La
conséquence, c’est une Europe à
deux vitesses. Et si aucune avancée
n’est réalisée dans les dix prochaines
années, elle ne pourra rester unie.
L’excédent de dette
publique nécessite de créer
de l’inflation
La dette publique s’élève, en Belgique, à 107 % du PIB. Dans les
années 1970, lorsque nous sommes
passés d’une économie industrielle à
6
une économie de service, L’Etat est
intervenu via une politique d’endettement colossal pour absorber le
chômage. Mais c’est la dette latente,
induite par une population vieillissante, celle des pensions et des
soins de santé, qui inquiète. Celle-ci
atteint 400 % du PIB. Pour relancer
l’économie et résoudre le problème
de la dette, il faut, depuis 2008, créer
de l’inflation. Cette solution, semble
s’être généralisée par les politiques
monétaires des différents états. Les
grandes banques centrales de la
planète ont fait tourner la planche
à billets, le Japon a amplifié son
offre de monnaie, la Chine l’a fait
via la dépréciation du yuan, la BCE
via sa politique d’assouplissement
monétaire (quantitative easing). Le
rythme de création monétaire s’est
adapté pour ne pas créer une guerre
des monnaies. Il n’y a plus de disruption dans la gestion des politiques
monétaires ; ce qui veut dire que
le monde entier se dit que devant
l’excédent de dette et le manque de
croissance, il faut absolument créer
de l’inflation.
La révolution digitale va
fondamentalement modifier
notre économie
C’est un choc d’une envergure comparable à ce que nous avons vécu
dans les années 1970. Toutes les
tâches répétitives vont être remplacées par des processus. Cela
va soulever d’immenses questions
en termes de redistribution des
richesses, notamment vers ceux
qui en ont besoin ; ce qui pose un
problème sociétal. On ne perçoit
pas encore clairement quels sont les
métiers qui vont remplacer ceux qui
disparaissent. Rien ne permet d’affirmer que ceux-ci seront créés dans le
même pays. C’est tout le problème
de la mondialisation. Aujourd’hui,
nos emplois sont remplacés par les
robots d’Apple ou d’Amazon en
Californie. Les Etats sont écartelés
entre une population qui bénéficie
du progrès mais dont les gains de
productivité sont capturés par des
entreprises situées à l’étranger, de
nature bien souvent monopolistique
aussi puissante que les Etats. Après
l’innovation, nous entrons dans
l’ère de la destruction créative. Les
jeunes générations vont devoir se
former aux métiers technologiques,
aux sciences exactes. Les créatifs
et les personnes qui pratiquent un
métier de proximité garderont leur
emploi. La véritable question est
que va devenir la classe moyenne
dans le secteur tertiaire ; secteur
basé sur l’intermédiation et amené
à être délocalisé.
B4C BUSINESS
s
Jo Cornu
« VERS UNE NOUVELLE
RÉVOLUTION INDUSTRIELLE ? »
Jo Cornu, Administrateur délégué de la SNCB, dresse un bilan
lucide du contexte social et économique mondial avant de
s’attarder plus précisément sur la mobilité et le cas de la SNCB.
Mise en place d’une
politique industrielle
coordonnée
Actuellement, la Commission Européenne concentre ses actions sur
la protection du consommateur au
détriment d’une politique industrielle développée en concertation,
comme le font d’autres pays tels que
la Corée du Sud, les États-Unis ou la
Chine. Trop peu d’entreprises comparables à Airbus se développent
en Europe. À l’échelle belge, il
n’existe aucune politique industrielle coordonnée. On constate
une concentration sur le développement du secteur des services,
plus facilement « délocalisable ».
Il y a de grosses difficultés à faire
évoluer les entreprises d’un chiffre
d’affaires de 100 millions d’euros vers
1 milliard d’euros car elles passent
sous le contrôle d’acteurs étrangers
avant ce stade.
Dans un contexte de mondialisation
de l’économie, la menace d’accuser
des décennies de retard est sérieuse.
Nous devons développer une vision
industrielle (secteurs, processus,
etc…) et l’élaborer via une politique
européenne coordonnée.
Le patron d’entreprise
doit évoluer avec son
environnement
Un patron d’entreprise doit tenir
compte de l’évolution de l’environnement dans lequel il agit et utiliser
efficacement tous les moyens existants. Les évolutions technologiques
sont de plus en plus rapides et cela
engendre de nouveaux risques. La
combinaison entre l’accélération des
évolutions, les marchés de plus en
plus « virtuels » et les faibles taux
d’intérêts contribue à la création
d’un environnement propice au
développement de bulles de plus
en plus grandes. Un entrepreneur
doit pouvoir identifier et se méfier
de situations inhabituelles comme
le rapport disproportionné entre
la valeur boursière et le chiffre
d’affaires, le prix des matières premières anormalement bas et les taux
d’intérêt particulièrement faibles.
Le chef d’entreprise doit également
faire preuve de bon sens, revenir à
l’essentiel, développer des convictions en se basant sur la réalité
sociale et prendre des décisions
dans ce sens. Il faut rester en éveil
permanent afin de faire preuve d’un
bon esprit d’analyse et de créativité.
La mobilité, un problème
croissant
En 2013, Bruxelles figurait en tête du
classement des villes les plus embouteillées en Europe. Le conducteur y
perd en moyenne une soixantaine
d’heures dans les bouchons chaque
année. Face à ce phénomène, les
acteurs de la mobilité doivent se
concerter pour mener une politique
de changement de comportement ;
processus d’autant plus lent et complexe qu’en Belgique, la mobilité est
une responsabilité régionale alors
que la SNCB dépend du gouvernement fédéral.
Aujourd’hui, la SNCB coûte 3
milliards d’euros par an à l’État
belge, soit 1.000 € par ménage
chaque année. Elle a besoin de
plus d’efficacité pour faire face à
la concentration de la demande
et du trafic. La fréquentation des
trains a connu une croissance de
60 % entre 1995 et 2012. Mais c’est
l’Etat belge qui décide du montant
des dotations annuelles, des tarifs
en application, de l’offre et de la
redevance d’infrastructure. Dans ce
cadre, c’est bien l’efficacité interne
qui constitue le premier challenge
de Jo Cornu, qui ne dispose que d’un
pouvoir limité dans sa gestion. Il se
concentre avant tout sur les besoins
des clients. L’évolution négative des
retards des trains est rompue depuis
2014 et la ponctualité atteint plus
de 90 % en 2015. Il souhaite, également, que la communication soit
plus transparente vers les voyageurs,
que l’impact sur le client soit mesuré
de manière précise pour chaque
projet et que les investissements
soient évalués en termes d’avantages
procurés aux clients sur une période
de 3 à 5 ans.
7
COCKTAIL DE RENTRÉE
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SOIRÉE DES VŒUX 2016
9
B4C BUSINESS
Francois Blondel
s
« CHARLEROI-RÉGION WALLONNE
« THE PLACE TO BE » POUR ENTREPRENDRE »
Franc
Francois
Blondel, CEO de Kitozyme, est diplômé en Droit et Sciences économiques. En
2010, il décide d’investir dans des entreprises de la région et de les accompagner dans
leur d
développement. C’est en 2013, qu’il rejoint Kitozyme. La société atteint l’équilibre
en 20
2015 et se voit décerner le prix Deloitte « fast growing 50 – Technology ». François
Blond soutient une dizaine de PME, dont cinq localisées dans la région de Charleroi,
Blondel
telle q
que OncoDNA, lauréate du prix de « l’entreprise prometteuse de l’année » en 2015.
10
La Belgique,
un pays de cocagne
Un taux d’entrepreneuriat
beaucoup trop faible
Les Belges figurent parmi les plus
riches, avec 250 milliards d’euros sur
les carnets de dépôt, soit 25.000 €
par habitant, représenté par l’héritage des générations d’entrepreneurs
qui nous précèdent. Notre responsabilité collective et intergénérationnelle est de faire en sorte que
notre Pays reste formidable pour
les générations futures. À cette fin,
il faut travailler sur deux fronts :
l’enseignement et la formation, et
l’esprit d’entreprendre.
À peine 5 % de la population active
est impliqués dans le lancement
d’une entreprise ; ce qui représente
l’un des taux les plus faibles en
Europe. Parmi 27 pays, seule l’Italie
se positionne derrière la Belgique.
Ce faible taux d’entrepreneuriat ne
peut pas s’expliquer par les paramètres environnementaux et caractéristiques propres à la Belgique tels
que l’atavisme, le cadre politique, les
outils publics, les paramètres macroéconomiques, les banques. Ceux-ci
sont favorables à l’investissement et
à la création d’emploi.
Ce faible taux pourrait, d’une part, être
lié à la perception d’un contexte global
peu rassurant sur le plan sécuritaire,
les craintes géopolitiques, l’incertitude
de la Chine, la crise des migrants, le
ralentissement de l’économie américaine ou encore l’effet temps nécessaire
par rapport aux mesures prises au
niveau politique ou par les institutions
financières. D’autre part, un élément
essentiel est à chercher dans l’état
d’esprit et les mentalités qui prévalent
dans notre région. C’est sur cet aspect
que les efforts doivent être concentrés
en sachant que changer les mentalités
demande une lente évolution qui doit
se compter en génération.
Renforcer les projets et les
initiatives entrepreneuriales
Nous avons tous un rôle à jouer,
chacun dans notre domaine afin
d’encourager et soutenir la prise
de risque : aux financeurs publics
et aux banquiers de négocier un
budget laissant plus d’amplitude aux
projets ; aux comptables ou avocats à
offrir des conditions plus favorables
aux entrepreneurs, aux politiques
à valoriser la prise de risque en
s’assurant que cela soit répercuté
dans les médias ; tout le monde doit
prendre ses responsabilités.
B4C BUSINESS
Salvatore Curaba
« COMMENT LE BONHEUR AU TRAVAIL
PEUT-IL GARANTIR LE SUCCÈS ? »
Salvatore Curaba est le CEO de la société EASI. Diplômé en informatique, il débute
sa carrière en tant qu’informaticien. Passionné par le sport et particulièrement
le football, il est par ailleurs engagé en tant que joueur professionnel au
Sporting de Charleroi et évolue durant cinq ans en division 1. Après avoir
abandonné le sport, il se lance en tant qu’indépendant à 35 ans et crée sa propre
société, EASI, active dans le développement de services informatiques.
Élu Meilleur employeur de l’année
en 2015 et 2016, nominé pour le titre
de manager de l’année et finaliste
de l’entreprise de l’année en 2015,
Salvatore Curaba évoque le bonheur
au sein de son entreprise comme
l’une des clés de son succès.
• Le challenge et les missions,
sources de motivation ; se lancer
des défis et fournir le meilleur pour
tenter de les atteindre ;
Ce bonheur repose sur la réponse
aux besoins de chaque travailleur :
Les collaborateurs deviennent, alors,
les locomotives de la société. Ils
sont en confiance, aimés, reconnus,
libres, peuvent se projeter dans le
futur et sont donc en mesure de
donner de leur mieux pour faire progresser l’entreprise. Les retombées
sont multiples, comme l’innovation, l’excellence et l’esprit d’équipe.
Salvatore Curaba reste fortement
imprégné par son expérience sportive. Il voit de nombreuses simili-
• La reconnaissance : penser à
la puissance d’un merci, d’un
compliment… ;
• La liberté qui offre de l’autonomie, permet de montrer ce dont
chacun est capable de faire et de
recevoir de la confiance ;
• La transparence, indispensable
afin d’instaurer un climat de
confiance ;
• « L’amour », le sentiment d’appartenance à la société engendrant
le respect et la considération.
tudes entre le monde du sport et de
l’entreprise. Une équipe gagnante
est une équipe unie, composée de
partenaires impliqués, motivés,
solidaires, prêts à fournir les efforts
pour atteindre les objectifs fixés et
acceptant l’échec pour rebondir et
progresser.
Avec un chiffre d’affaires de plus de
25 millions d’euros, EASI emploie, à
ce jour, 150 personnes et se fixe un
objectif de 250 personnes à 5 ans.
Très confiant pour l’avenir, tant au
niveau national qu’international,
Salvatore Curaba considère que le
succès, la performance et le bénéfice
sont les grands avantages retirés de
sa politique centrée sur le bonheur.
Les 5 piliers fondamentaux du
management de Salvatore Curaba
• Les valeurs que sont le respect,
le positivisme et la notion d’égalité entre les collaborateurs : les
profils sont recrutés et valorisés
sur base de ces valeurs et non
sur leurs compétences.
• L’organisation : des procédures
souples et régulièrement remises
en question, à tous les niveaux.
• La capacité à faire des efforts
lorsque le besoin s’en fait
ressentir.
• Le partage des connaissances
par l’intermédiaire notamment
de formations, des bénéfices
par un système de primes et
de prises de participation dans
l’actionnariat.
• Le bonheur, qui impacte la serviabilité, l’efficacité, la loyauté,
la santé des collaborateurs.
11
B4C RÉSEAU
Petit-déjeuner au Biopark
AVEC MARIE BOUILLEZ, CEO DE L’I-TECH INCUBATOR, ET DOMINIQUE DEMONTÉ, DIRECTEUR DU BIOPARK
L
e Biopark Charleroi Brussels South regroupe des instituts de
recherche universitaire, des plateformes technologiques, des entreprises, des structures de valorisation de la recherche et un centre
de formation dans le secteur des biotechnologies. Au total, ce sont près
de 1000 personnes d’une quinzaine de nationalités qui travaillent chaque
jour sur le site, au sein de l’Aéropole de Gosselies.
Le Biopark intègre la chaine complète de l’innovation, de la recherche
académique jusqu’à la production de produits biotechnologiques. La
présence de tous ces acteurs sur un même site renforce les synergies
entre milieux académiques et industriels et favorise l’émergence d’un
pôle d’excellence en biotechnologies.
Grâce à cette approche intégrée et dynamique, le Biopark est un acteur
du développement socio-économique de la région de Charleroi et de la
Wallonie et vise une réputation au niveau international.
Petit-déjeuner chez Aciers GVK
AVEC PATRICK VINCENT, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ
A
ctive depuis plus de 80 ans dans le commerce de l’acier, Aciers
GVK est située sur l’ancien site du Groupe Cockerill Sambre et
emploie une dizaine de personnes sur une surface de 4.000 m2.
Elle offre une large gamme de produits, destinés à répondre aux besoins
particuliers de chacun dans un délai, de 24h à 3 jours maximum. Sa
clientèle, située dans un rayon de 50 kms autour de Charleroi, est très
variée : sous-traitants de grosses sociétés, administrations, ateliers mécaniques, ferronniers, décorateurs… ou particuliers à la recherche d’une
réalisation bien spécifique.
L’entreprise, spécialisée dans la découpe de métaux, aciers ordinaires,
spéciaux et inox, a investi dans des technologies et du matériel de pointe.
Elle dispose d’un département oxycoupage et découpe au plasma haute
définition, permettant de créer des formes diverses dans des tôles de
toutes qualités.
Un travail soigné et de qualité, la réponse à une demande spécifique, la
réalisation de pièces de plus en plus précises, la rapidité d’exécution et
de livraison des commandes sont les valeurs défendues par l’entreprise.
Petit-déjeuner chez Orthopédie Toussaint
AVEC MATTHIEU TOUSSAINT, ADMINISTRATEUR
P
résente depuis 1959, l’entreprise familiale Orthopédie Toussaint
est spécialisée dans le domaine de la chaussure sur mesure et de
l’orthopédie. Ses services englobent la confection des chaussures,
la fabrication de prothèse, d’orthèse dont les corsets pour scoliose, de
lombostat, de ceinture abdominale adaptée à la pathologie de chaque
personne, de semelles orthopédiques sur mesure (y compris diabétique
et sportive).
Les chaises roulantes manuelles, modulaires et électroniques et l’aide au
maintien à domicile tel que les lits, les matelas, les accessoires de bain, les
ustensiles et accessoires de cuisine font également
partie de la gamme proposée.
Agréée assurances et mutuelles, la société dispose
de son propre atelier de production, Biosmose, où est réalisé l’ensemble
de la fabrication sur mesure des produits orthopédiques proposés dans les
milieux sportifs, hospitaliers et dans ses différents points de vente situés à
Ath, Braine-le-comte, Fleurus, Jambes, Charleroi, Nalinnes et Libramont.
Petit-déjeuner chez VOO
AVEC JEAN-MICHEL ADANT, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE BRUTÉLÉ
L
es services de la marque VOO, créée en 2006, sont disponibles dans
30 communes, 24 en Wallonie et 6 à Bruxelles, dont l’infrastructure
appartient à Brutélé. La société présente un chiffre d’affaires de 110
millions d’euros (50 M€ télécommunications B2C, 45 M€ télédistribution,
10 M€ activités B2B). Ses fonds propres s’élèvent à 52 millions d’euros.
Elle occupe 350 emplois directs et 320 via sous-traitants. Son nouveau
siège est situé à l’Aéropole de Gosselies dans un nouveau bâtiment très
moderne. Cette nouvelle implantation permet de garantir la pérennité
de près de 200 emplois dans la région de Charleroi. Il rassemble sur un
12
seul site les équipes précédemment réparties à Gosselies, Charleroi,
Farciennes et Chapelle. Il présente de nombreux avantages comme la
centralisation et l’accessibilité, le rapprochement géographique avec des
partenaires industriels à vocation technologique, ainsi que la présence
dans un endroit stratégique à forte visibilité.
Dans le futur, l’entreprise souhaite maintenir sa croissance grâce au
développement de ses réseaux Fibre et Coax, renforcer sa présence dans
les zonings wallons et développer de nouvelles solutions B2B.
B4C RÉSEAU
LA FONDATION PAPILLON ORGANISE
SON 2e CHALLENGE INTER-ENTREPRISES
La Fondation Papillon se mobilise pour 36 enfants et adolescents de la Région faisant l’objet d’une
mesure d’aide à la jeunesse. Son objectif est de financer la construction d’une maison d‘accueil
avec un accompagnement de qualité sur un terrain situé en bordure de bois à Montigny-le-Tilleul :
le projet « Cocon ». Le début des travaux de construction est prévu pour la fin de cette année.
l’Abbaye d’Aulne, et même un quiz
au cœur des souterrains du centreville ! Le club B4C y était représenté
par une équipe qui, menée par son
Président, avait terminé le challenge
à une honorable 5e place.
Afin de récolter les deux
ux millions d’euros nécessaires
res à la
réalisation de ce beau projet,
la fondation multiplie les initiatives. L’une d’entre elles
lles fût
l’organisation d’un premier
remier
« Challenge Inter-Entreprises
prises »
en septembre 2015.
« L’idée d’organiser un challenge
nge Internnement
Entreprises répond au fonctionnement
actuel de la société au sens large en
rendre et
privilégiant l’esprit d’entreprendre
ue Denis
la communication » explique
ondation
Fontaine, Président de la Fondation
et membre du club B4C. « En outre,
il représente bien la démarche de notre
er autour
fondation, à savoir rassembler
ur notre
d’un projet fondamental pour
société, des entreprises, des hommes
et des femmes de tout bord, conscients
de leur responsabilité sociétale ».
Au vu du succès rencontré l’année dernière, la Fondation Papillon a décidé
de remettre le couvert le 24 septembre
2016 et de proposer de nouvelles
épreuves originales aux participants.
p
Denis Fontaine place
la barre encore
plus haut et souhaite y accueillir une
trentainee d’équipes :
« Malgré la compétition, notre souhait
premier reste clairement de privilégier
l’esprit familial de notre démarche
en créant un ciment solide entre les
participants
et notre projet de vie pour
les enfants »,
insiste-t-il.
Denis Fontaine,
Président de la Fondation
La première édition de ce Challenge
Inter-Entreprises a rencontré un
grand succès en 2015. Vingt et
une équipes, composées chacune
de 5 participants, se sont affrontées
en toute convivialité lors d’une
dizaine d’épreuves organisées dans
Charleroi et ses environs. Parmi les
épreuves, une descente en tyrolienne du haut de l’hôtel de ville
de Charleroi, une course de cuistax
sur la Place du Manège, du tir à
l’arc, une épreuve de maniabilité au
volant d’un engin de chantier, une
course d’orientation sur le site de
Pour plus d’informations :
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fondationpapillon.be
Tél.. +32 490 11 13 00
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e
s) :
Ingrédients (pour 4 per
- 2 poires
e gras
- 4 belles tranches de foi
gr)
0
32
/(+
de canard
- Vinaigre de cidre
- 1 oignon
- 1 feuille de laurier
- 1 noix de beurre
- 50 gr de sucre
pices
- 2 tranches de pain d’é
de raisins
ins
pép
de
- 100 gr d’huile
- 50 gr de blanc d’œuf
- 1 œuf
- Sel et poivre
LE
L
E VIN ASSOCIÉ PAR
DIDIER GENDARME, MAGA-VINS
DIDIE
• Éplucher et couper les poires en morceaux et les
cuire dans un sirop à base d’eau et de sucre.
• Une fois les morceaux de poires bien tendres, les égoutter.
utter.
• Hacher l’oignon.
• Le faire suer dans une noix de beurre et ajouter les poires.
• Déglacer avec le vinaigre et ajouter le laurier.
• Laisser compoter.
• Prendre les 4 tranches de foie gras et
assaisonner sur les deux faces.
• Dans une poêle bien fumante les snacker à vif de chaque
haquee côté.
• Réserver.
• Faire tremper le pain d’épices dans un peu
d’eau, et mixer pour obtenir une pâte.
• Prendre 50 gr de cette pâte et ajouter les blancs
d’œufs, l’œuf et l’huile de pépins de raisins
• Mixer et assaisonner.
• Mettre en siphon et percuter avec une cartouche.
Réserver au chaud à maximum 55 degrés
• Mettre au chaud les tranches de foie gras et pendantt ce
temps dresser l‘assiette, terminer avec la sauce.
Un
U
nM
Mâ
Mâcon Solutré « Les Condemines »
du Domaine
Do
Carette. C’est un vin blanc
dont le nez est marqué par une touche
minérale caractéristique, accompagnant
miné
les cclassiques et élégants arômes fruités
et ffloraux du Chardonnay. La bouche
est équilibrée, avec une attaque ronde
puis une belle tension finale.
pu
LE COUP DE CŒUR DU MOMENT
L
Je vous conseille le Terre de Safre Rouge
AOP Luberon du Domaine Le Novi,
un assemblage de Grenache Noir, de
Syrah et de Cinsault. Un nez intense de
rose, de petites baies rouges acidulées,
légèrement épicé et cacaoté. La bouche
est délicate et veloutée, cerise rouge,
finement épicée et « réglissée ». Un vin
à servir frais, à 13 - 14 C°. Ne pas hésiter
à le rafraichir une demi-heure au frigo
avant de le servir.
FOCUS AVANTAGES
Le Premium Pass Platinum B4C
L
Liste des services et réductions auxquels la Premium Pass Platinum vous donne droit :
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chez Europcar et un upgrade par an.
Depuis quelques mois, les membres du club B4C profitent d’un
accès gratuit pour une personne à la Lounge du BSCA grâce à
leur carte. Dans cet espace privatif, ils peuvent consommer des
boissons et encas gratuits, profiter d’un accès Wifi et de plusieurs
journaux et magazines en attendant leur vol.
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À l’exception des réductions ELIANCE et Duty Free, une réservation
préalable est nécessaire sur le site www.charleroi-airport.com.
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POUR TOUTE INFORMATION COMPLÉMENTAIRE CONCERNANT LE CLUB B4C : [email protected] • Tél. : 071 322 399
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