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L'article 81 de la loi de finances de 2014 stipule en effet que "les importations destinées à la revente en l'état ne
peuvent s'effectuer qu'au moyen du crédit documentaire ou de la remise documentaire".
Il vient modifier l'article 69 de la loi de finances complémentaire de 2009 qui consacre le Credoc comme seul moyen
de payement des importations, a précisé M. Mahi.
Si la remise documentaire tout comme le transfert libre ont été rétablis dans la loi de finances complémentaire de
2011 comme mode de payement des importations, leur champ d'application a été limité cependant aux seules
entreprises de production qui recourent à des importations d'urgence dont le montant annuel ne doit dépasser les 4
millions de DA, a expliqué M. Mahi. L'élargissement de l'application de la remise documentaire à toutes les
importations vient après l'échec du Credoc à freiner l'envolée des importations et à réguler les opérations du
commerce extérieur, dit-il en substance.
Depuis 2009, ce mode de payement a profité beaucoup plus aux fournisseurs et aux banques de la place,
notamment privées, qui ont vu leurs rémunérations se multiplier, poussant la Banque d'Algérie à introduire un
plafonnement des marges applicables aux opérations du commerce extérieur.
C'est une manière d'inciter ces banques qui se sont spécialisées dans le financement du commerce extérieur à
revoir leur stratégie en accordant une place plus importante dans leur portefeuille au financement de la PME.
Selon M. Mahi, l'institution du Credoc comme seul moyen de payement des importations a généré des difficultés de
trésorerie pour les petites entreprises opérant dans la production qui se sont retrouvées contraintes à régler leurs
factures en mobilisant leurs avoirs, avant de recevoir leurs marchandises trois ou quatre mois plus tard.
Le Credoc a constitué en effet une aubaine pour les fournisseurs étrangers qui font tourner l'argent des entreprises
algériennes durant les longues périodes de commande.
Le retour à la remise documentaire devrait soulager ces entreprises qui ne seront plus contraintes de payer leurs
importations avant la livraison de la marchandise, a-t-il signalé.
M. Mahi a indiqué que la remise documentaire permet comme le Credoc une meilleure transparence et une
traçabilité financière des opérations du commerce extérieur.
Selon l’ONS
Poursuite du recul du taux de chômage chez les universitaires en 2013
Le taux de chômage en Algérie s'est établi en 2013 à 9,8%, avec une baisse continue du taux de chômage chez
les universitaires qui est passé de 21,4% à 15,2% entre 2010 et 2012 pour atteindre 14,3% en 2013, a appris
jeudi l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Après avoir connu une stagnation de 2009 à 2011 autour de 10%, le taux de chômage en Algérie poursuivait sa
tendance baissière pour atteindre 9,8% en 2013 contre 11% en 2012. L'effectif des chômeurs a atteint 1.175.000
personnes, soit 9,8% de la population active contre 1.253.000 personnes en 2012 (11%) et 1.062.000 personnes
(10%) en 2011, indiquent les résultats d'une enquête sur l'emploi auprès des ménages réalisée en septembre 2013.
À la même période, la population active ou en âge de travailler (les personnes âgées de 15 ans et plus) était estimée
à 11.964.000 individus, contre 11.423.000 individus l'année dernière, soit un accroissement de 4,7%, selon les
concepts définis par le Bureau international du travail (BIT), précise l'office.
Par contre, la population occupée du moment, au sens du BIT, est estimée à 10.788.000 personnes en 2013 contre
10.170.000 personnes en 2012, soit un taux d'accroissement de 6,1%, affirme l'ONS, selon lequel le taux de
participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d'activité économique) s'établit à
43,2%.
Production énergétique, 2013
Année de lancement du programme des énergies renouvelables
Le développement des énergies renouvelables en Algérie revêt un intérêt particulier pour les pouvoirs publics
qui tendent de donner un nouvel essor à ce secteur en vue de les substituer aux énergies fossiles dont les
ressources se font de plus en plus rares.
Pour la mise en œuvre et la concrétisation des plans et des objectifs arrêtés, les pouvoirs publics ont procédé à
l’adoption d’un cadre juridique favorable, la création d’une multitude d’organismes œuvrant dans ce secteur et le
lancement d’importants projets. En effet, la recherche scientifique et le développement technologique dans le
domaine des énergies renouvelables se feront autour de programmes spécifiques ayant un impact direct sur la
réalité socioéconomique du pays. Les principaux objectifs scientifiques assignés à chacun des programmes
consistent à évaluer les gisements énergétiques renouvelables, à maîtriser et optimiser les procédés de conversion,
de transformation et de stockage de ces énergies et à développer un savoir-faire nécessaire, allant de l’étude
jusqu’à la réalisation des installations sur site. Le programme mis en place ces dernières années, sur les énergies
renouvelables et le développement durable, est un signal suffisamment fort en direction de la communauté des
chercheurs nationaux et internationaux pour affirmer l’adhésion de notre pays aux développements des ressources
renouvelables et leurs applications. Ainsi et en vue de consolider les acquis du programme national antérieur de
recherche dans le domaine des énergies renouvelables, les actions à entreprendre visent l’évaluation du gisement
énergétique y afférent, à développer les techniques, les procédés, les matériaux ainsi que la maîtrise des systèmes.