Histoire de l'empire Aztèque
Écrit par Administrator
Samedi, 14 Mars 2009 11:37 - Mis à jour Dimanche, 15 Août 2010 09:53
Huitzilihuitl et frère de Tlacaelel, fut élu cinquième Tlatoani des
Aztèques. Tlacaelel restait le conseiller suprême du roi. Ensembles, ils
poursuivirent l'expansion de l'empire en affrontant les Huastèques et les
Mixtèques bien au delà de la vallée. Les tributs provenant des régions
soumises aux Aztèques affluaient à Tenochtitlan : des pierres
précieuses, des plumes de toutes les couleurs, du cacao, des plantes,
des animaux... Jamais autant de richesses n'étaient arrivées dans la
capitale. De grands travaux d'embellissement et d'agrandissement
furent menés à bien durant cette période. Tlacaelel ordonna alors la
construction d'un temple somptueux à la gloire de Huitzilopochtli. Mais
à partir de 1446, les Aztèques durent affronter toute une série de
calamités. Les sauterelles ravagèrent les récoltes. En 1449,
Tenochtitlan fut inondée. Puis le gel et la sécheresse des années 1450
à 1454 amenèrent la famine. Par chance 1455 fut une année favorable
grâce à ses pluies généreuses. Les récoltes de mais furent importantes
et les Aztèques purent remplir leurs silos.
Pour des raisons commerciales et stratégiques les guerres reprirent.
Mais Les Tlaxcaltèques opposaient aux forces de la Triple Alliance une
farouche résistance. En 1458, Moctezuma s'empara de Coixtlahuaca et
soumit les Mixtèques. C'était une victoire importante car elle ouvrait aux
Aztèques la route vers le Guatemala. Les Huastèques et les
Totomaques, dans la région de golfe, ne tardèrent pas eux aussi à
tomber sous la coupe des Aztèques. Cependant, la position de ces
derniers n'était pas assurée dans les régions les plus éloignées de
Tenochtitlan. L'élite de l'armée, composée de « chevaliers aigles » et
de « chevaliers tigres » , était trop restreinte pour contrôler
un si vaste territoire. Alors les Aztèques durent composer avec les
tribus soumises. Tout en
imposant leur culte à Huitzilopochtli, ils toléraient les divinités des
peuples conquis.
Certaines nations étaient exonérées d'impôts en échange de leur
5 / 8