Protocole LMBA-02

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ETUDE LMBA02
Inter groupe GELA/GOELAM/GRAALL
PROTOCOLE DES LYMPHOMES DE BURKITT DE
L'ADULTE ET DES LAL3 EVALUANT L’ASSOCIATION DU
RITUXIMAB A UNE CHIMIOTHERAPIE DE TYPE LMB
LMBA02
Version approuvée par le CCPPRB - [date]
Investigateur Coordonnateur :
V. Ribrag : Service d'Hématologie, Institut Gustave Roussy
39 Rue C Desmoulins, 94805 Villejuif, France
tel : 01.42.11.45 07, Fax : 01.42.11.52 72
e-mail : [email protected]
Co-Investigateur :
P. Casassus : Service d’Hématologie, Hôpital Avicennes
93009 Bobigny, France Tel : 01.48.95.53.52, Fax : 01.48.95.54.99
e-mail : [email protected]
JH. Bourhis : Service d’Hématologie, IGR
39 Rue C Desmoulins, 94805 Villejuif, France
tel : 01.42.11.45 07, Fax : 01.42.11.52 72
e-mail : [email protected]
Comité de rédaction :
C. Sebban, O. Hecquet,
C. Soussain, M. Diviné,
C. Lemeignan,S. Koscielny,
M. Bernard, G. Salles, A. Denoix de Saint Marc
H. Tilly
Promoteur :
INSTITUT GUSTAVE ROUSSY
Direction de la Recherche Thérapeutique
39 ,rue Camilles Desmoulins 94805 Villejuif
Tél. : 01 42 11 48 41 - Fax : 01 42 11 53 22
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (jj/mm/aaaa) 1 / 71
APPROBATION ET SIGNATAIRES DU PROTOCOLE
Titre du protocole : LMBA 02
Centre Investigateur
Responsables
Nom
Coordonnées
Date
(jj-mm-aa)
Signature
Représentant du
PR MICHEL MARTY
Promoteur
Investigateur
Coordonnateur
Investigateur
Centre
Je reconnais avoir pris connaissance de l’ensemble du protocole LMBA 02 et je m'engage à conduire ce
protocole conformément aux Bonnes Pratiques Cliniques, à la Loi Huriet et tel qu’il est décrit dans ce
document.
INVESTIGATEUR PRINCIPAL DE L’ETABLISSEMENT CONCERNE :
Nom et adresse de l’établissement :
Nom de l’investigateur :
Date :
Signature :
Protocole IGR nom du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (jj/mm/aaaa)
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SYNOPSIS – PROTOCOLE IGR
(2 pages maximum)
PROMOTEUR
Institut Gustave Roussy
COORDONNATEUR
TITRE
Dr V. Ribrag : Service d'Hématologie, Institut Gustave Roussy
39 Rue C Desmoulins, 94805 Villejuif, France
tel : 01.42.11.45 07, Fax : 01.42.11.52 72
e-mail : [email protected]
Protocole des lymphomes de Burkitt et des LAL3 évaluant
l’introduction en première ligne de traitement d’un anticorps
monoclonal chimérique dirigé contre les cellules B associé à un
traitement standard comportant une association chimiothérapique de
type LMB chez des patients de plus de 18 ans atteints de lymphome de
Burkitt et de LAL3.
PATHOLOGIE
Lymphome de Burkitt et LAL3
OBJECTIFS
Objectif principal et objectifs secondaires.
METHODOLOGIE
Essai de phase III avec Bénéfice Individuel Direct (BID), randomisé,
ouvert multicentrique comparant le traitement LMB versus traitement
LMB plus rituximab.
- Age : Tous les patients âgés de plus de 18 ans, porteurs d'un
lymphome de Burkitt et LAL 3 non antérieurement traité et ayant une
sérologie HIV négative.
- Histologie : Les lymphomes classés histologiquement ou
cytologiquement dans la famille Burkitt (incluant les lymphomes de
Burkitt typiques ou variant selon la nouvelle classification OMS).
- Patient ayant donné son consentement éclairé.
- Age < 18 ans
- Histologies autres que celles acceptées dans les critères d'inclusion.
- Patient ayant une sérologie HIV+, Hépatite B+ (en dehors d’une
vaccination), Hépatite C+.
- Contre-indication à un traitement par une anthracycline :
- présence d’ESV nécessitant un traitement,
- fraction d’éjection ventriculaire inférieure à 50%
- antécédents d’infarctus du myocarde récent.
- Contre indication à un traitement par les corticoïdes : psychose grave
- Insuffisance rénale sévère connue antérieurement, non liée à la
maladie : créatinine > 150 µmol/l
- Cirrhose hépatique et insuffisance hépato-cellulaire non liée au
processus tumoral.
- Patient antérieurement traité par chimiothérapie ou par radiothérapie
- Antécédents de cancer sauf basocellulaire ou col non invasif
- Antécédents de transplantation d’organes ou autres causes d’immunosuppression sévère.
- Patient ne pouvant pas être astreint à une surveillance régulière.
- Femme enceinte (β HCG) ou allaitant.
-Patient sous tutelle.
CRITERES D’INCLUSION
CRITERES DE NON INCLUSION
DESCRIPTION SUCCINTE DES
PRODUITS ET DEROULEMENT
DU TRAITEMENT
CRITERES D’EVALUATION
-Bras LMBA02. Les patients recevront le traitement LMB de
référence
-Bras LMBA02-Mab. Les patients recevront à J0 et J6 des deux cycles
de COPADM une injection de Rituximab (Mabthera, 375 mg/m2,
maximum 800 mg), soit 4 injections au total durant leur traitement.
-Objectif principal : mesure de la survie sans événement depuis
l’inclusion des patients dans l’essai. Un événement est défini
comme :
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1-Une progression du lymphome durant le traitement
2-Un changement de traitement
3-Une rechute pour les malades en réponse complète
4-Le décès sans progression de la maladie, quelle que soit la cause
5-Une progression du lymphome pendant ou après le traitement
pour les malades qui ont une réponse partielle.
NOMBRE DE PATIENTS
ATTENDUS
-Objectifs secondaires :
1-Fréquence de l’obtention d’une rémission complète
2-Surive globale
3-Toxicité dans les deux bras.
le nombre nécessaire dans chaque groupe est de 130, soit 260 patients
inclus sur 5 ans
NOMBRE DE CENTRES
ESTIMES
DUREE DE L’ETUDE
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ANALYSE STATISTIQUE
Une analyse triangulaire sera pratiquée tous les ans sur 5 ans
5 ans.
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TABLE DES MATIERES
Table des matières ...............................................................................................................................
I.
II.
III.
IV.
V.
VI.
VII.
VIII.
IX.
X.
Rationnel ..................................................................................................................................
Méthodologie ...........................................................................................................................
Objectifs ...................................................................................................................................
Classification - Définition de Groupes.....................................................................................
Critères d’inclusion ..................................................................................................................
Critères de non-inclusion .........................................................................................................
Facteurs pronostiques...............................................................................................................
Bilan initial...............................................................................................................................
Procédure de randomisation .....................................................................................................
Traitement
Protocole Thérapeutique - Groupe B........................................................................................
Protocole Thérapeutique - Groupe C........................................................................................
- Sous Groupe C1 ...................................................................................................................
- Sous Groupe C2 ...................................................................................................................
XI.
Patients 40-60 ans ....................................................................................................................
- Sous Groupe C3 ...................................................................................................................
- Sous Groupe C4 ...................................................................................................................
XII. Patients de plus de 60 ans.........................................................................................................
- Sous Groupe C5 ...................................................................................................................
- Sous Groupe C6 ...................................................................................................................
XIII. Procédure d’évaluation du traitement .......................................................................................
XIV. Procédures d’évaluation pour la réponse au traitement ............................................................
XV. Utilisation des facteurs de croissance, et prévention du syndrome de lyse...............................
XVI. Evènements indésirables graves ...............................................................................................
XVII. Sortie prématurées d’essai........................................................................................................
XVIII. Analyse statistique et détermination du nombre de patients ....................................................
XIX. Déviants du protocole................................................................................................................
XX. Coût et surcoût de la recherche..................................................................................................
XXI Assurance qualité et comité indépendant ..................................................................................
XXII Propriétés des données et règles de publication ........................................................................
XXIII Aspects éthiques et réglementaires ..........................................................................................
XXIV CCPPRB...................................................................................................................................
XXV Références bibliographiques.....................................................................................................
XVI. Annexes
1 - Protocoles d’études biologiques
. Etude histocytologique .....................................................................................................
. Etude cytogénétique .........................................................................................................
2 - Classification de Murphy et d’Ann Arbor ..........................................................................
3 - Prévention du syndrome de lyse tumorale ..........................................................................
4 - Recommandation d’administration des drogues .................................................................
5 - Modalités d’administration du Methotrexate ......................................................................
6 - Modalités d’administration de l’ARA-C-HD......................................................................
7 - Modalités d’administration du Rituximab ..........................................................................
8 - Protocole BEAM.................................................................................................................
9- Common toxicity criteria .....................................................................................................
10 - Notice d’information au patient ........................................................................................
11 - Consentement de participation..........................................................................................
12 - Formulaire de recueil d'un évènement indésirable grave ..................................................
13 – Instruction de remplissage du formulaire EIG .................................................................
14 – Minimum d’informations pour une notification...............................................................
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I-INTRODUCTION ET RATIONNEL DE L'ETUDE
1 - Résultats du protocole SFOP-LMB chez l'enfant
Les protocoles de la SFOP concernant les lymphomes de Burkitt ont évolué sur une période de 20 ans et permettent
actuellement d’obtenir un taux de guérison supérieur à 90% des enfants atteints de lymphomes de Burkitt.
Au début des années 1980, la survie des enfants porteurs d'un lymphome de type Burkitt était comprise entre 32 et 60%
selon les stades de la classification de Murphy. Avec une chimiothérapie de type COPAD (cyclophosphamide, oncovin,
adriamycine, Prednisolone), la survie était de 60% pour les stades 2 non abdominaux, 40% pour les stades 3, et de 32% pour
les stades 4 (1).
Dans le protocole LMB 81 qui introduisait le méthotrexate à haute dose, la chimiothérapie durait 1 an. Cette étude, portant sur
120 patients, a permis d'obtenir des taux de guérison de 100% dans les stades 2 ORL, de 73% dans les stades 3 et de 76% dans
les stades 4 sans atteinte neuroméningée (2). La fréquence des rechutes neuroméningées était inférieure à 1%, alors qu'elle était
de 15% dans le protocole COPAD. La mortalité était cependant élevée (10%) et la survie sans échec en cas d'atteinte
neuroméningée initiale n'était que de 19%.
L'étude randomisée LMB 84, portant sur 216 patients, comparant un bras court de 4 mois et un bras long équivalent au
LMB 81 mais ne durant que 8 mois, a permis de raccourcir le traitement des formes étendues sans atteinte neuroméningée ni
médullaire, à 4 mois, en montrant une équivalence des deux bras. Cette étude a également montré que les rémissions partielles
après trois cures de chimiothérapie pouvaient guérir par intensification thérapeutique suivie de greffe médullaire (3).
L'étude LMB 86 portant sur 36 patients ayant une atteinte neuroméningée initiale ou une LAL3, a permis d'obtenir les
taux de guérison de 75 et 80% respectivement pour chaque catégorie de patients (4). Les particularités introduites dans ce
protocole pour améliorer le traitement des localisations méningées sont : l’utilisation du MTX à 8g/m2 en perfusion de 4
heures (au lieu de 3g/m2 dans les protocoles précédents), des injections intrathécales triples répétées, ainsi qu’une
consolidation par des cures de CYVE (cytarabine à hautes doses et en perfusion continue associée au VP 16).
L'étude LMB 89 (1989-1996) et individualise trois groupes thérapeutiques stratifiés selon l’extension de la maladie et à
la réponse à la chimiothérapie évaluée dès le premier cycle.
- Le groupe A pour les formes très favorables (stades 1 réséqués et 2 abdominaux) prévoit un traitement sans
prophylaxie neuroméningée, très court, limitant les séquelles thérapeutiques.
- Pour les patients du groupe B (stade 1 non réséqués et stade 2 non abdominaux, stade 3 et 4 sans atteinte
neuroméningée et avec infiltration médullaire < 70% de cellules de Burkitt), le traitement est équivalent au bras court du
LMB 84. L'objectif est d'identifier de nouveaux facteurs pronostiques.
- Le groupe C (stade 4 avec infiltration médullaire massive et/ou atteinte neuroméningée et les LAL3) avait pour
objectif de reproduire les très bons résultats du LMB 86 en supprimant l'irradiation encéphalique en l'absence d'atteinte
neuroméningée initiale.
Les résultats du LMB 89 récemment publiés (5) sur 561 enfants sont remarquables comme l'attestent les survies
globales à 5 ans (OS) des différents groupes :
- groupe A :
OS = 100%
- groupe B :
OS = 94%
- groupe C :
OS = 87% pour les stades 4 et 88% pour les LAL3
Les facteurs pronostics défavorables identifiés dans cette étude et dans le groupe B (groupe comportant 386/561
enfants) sont un taux de LDH élevé, la non réponse au COP et un âge > 15 ans. Pour le groupe C, l’atteinte neuroméningée est
toujours de pronostic défavorable.
2 - Résultats du protocole LMB chez l'adulte
2.1. Une étude rétrospective (6) a porté sur 65 observations d'adultes ayant un lymphome de Burkitt ou une leucémie à
cellules de Burkitt et traités selon le schéma du protocole pédiatrique LMB.
Dix centres d'hématologie français ont participé à ce travail.
Les patients avaient entre 17 et 65 ans. Douze patients avaient 40 ans ou plus. Seuls les patients avec une sérologie VIH
négative et n'ayant jamais été traités ont été inclus.
Dans la classification de Murphy, 11 patients (17%) avaient un stade 1 et 2, 26 (40%) avaient un stade 3, 14 (21,5%)
avaient un stade 4 et 14 (21,5%) une LAL3. Douze patients avaient une atteinte initiale du système nerveux central (SNC).
Trente cinq patients ont été traités selon le protocole LMB 84 et 23 selon le LMB 86. Sept patients ont reçu l'induction du
LMB 84 suivie de la consolidation du LMB 86. En outre, 4 patients ont reçu une irradiation des sites initialement atteints.
L'irradiation du SNC a été effectuée chez 21 patients dont 8 avaient une atteinte neuroméningée initiale. Dix neuf patients ont
suivi une procédure de greffe médullaire : 13 en première rémission complète (RC), 3 en 2ème RC 3 en phase évolutive de la
maladie.
Au total, 58 (89%) patients ont obtenu une RC.
Trois échecs thérapeutiques initiaux et 4 décès toxiques ont été enregistrés.
Huit patients ont rechuté entre 2 et 30 mois après la RC.
La survie globale tous stades confondus est de 73,8% (43/65) avec une médiane de survie de 30 mois. La survie par
stades (St) de Murphy est : St 1 et 2=100% ; St 3=80,7% ; St 4=79% et LAL3=36%. Cependant, si on reclasse les patients avec
la définition de LAL retenue par le protocole actuel ( >30% blastes dans la moelle), il y a 24 LAL, 14 sont vivants en RC
(58%). Parmi les 10 décédés : 3 toxicités précoces, 2 toxicités post greffe, 2 échecs tumoraux initiaux et 3 rechutes dont 2 post
greffe.
Le groupe des patients greffés en 1ère RC n'a pas une survie meilleure : parmi les 13 patients greffés en 1ère RC, 7 sont
vivants entre 23 et 58 mois (médiane de suivi = 39 mois) après le diagnostic initial alors que 31 patients sont vivants dans le
groupe des 37 patients non greffés en RC 1 (médiane de suivi = 37 mois). Trois patients ont été greffés en 2ème RC : 2 patients
sont vivants à 12 et 60 mois. Les 3 patients greffés en phase évolutive de la maladie sont décédés.
Une autre étude (7) avait confirmé ces résultats intéressants puisque chez 14 patients porteurs de Lymphome de Burkitt
de l'adulte stade 3-4, traités selon le LMB81-84, on obtient des résultats comparables avec 100% de RC, 71% de survie globale
à 60 mois.
2.2. Les résultats du protocole LMB 95 sont maintenant disponibles sur l’ensemble des patients. Tous les patients
vivants ont un suivi > 12 mois (médiane 32, extrêmes : 12-64 mois ). 89 patients ont été enregistrés. 17 patients ont été exclus
(10 cas pour révision histologique en lymphome B (1 lymphome de bas grade transformé, 8 lymphomes diffus B à grandes
cellules, 1 lymphome du manteau), 6 cas pour LAL (dont 5 LAL3) et un cas pour insuffisance hépatocellulaire en rapport avec
une hépatopathie chronique).
Caractéristiques des patients :
7
Age médian : 33 ans (extrêmes : 18-76 ans ). Sexe : homme (59), femme (13). Stade selon la classification du protocole (A : 6,
B : 50, C : 16 dont 10 patients avec atteinte du système nerveux central). LDH élevées 60 % des cas. Maladie Bulky (masse >
10 cm) : 22 patients.
Une relecture histologique a été possible dans 67 cas (58 lymphomes de Burkitt typique et 9 atypiques).
Résultats thérapeutiques :
Dans le groupe A ou les patients étaient traités par 3 cycles de COPAD, 2/6 patients ont rechuté (un décédé de la maladie) ce
qui est comparable aux résultats du groupe B.
Dans le groupe B ou les patients étaient tous traités par 1 cycle de COP puis 2 cycles de COPADM et, en fonction de la
réponse au COP évaluée à J7 du COP, recevaient soit une consolidation par CYM (patients répondeurs au COP), soit une
consolidation par CYVE (patients non répondeurs au COP), il a été observé que la non réponse au COP est significativement
associée à un pronostic défavorable. La survie globale était de 48% (95% CI, 23%-74%) pour les non-répondeurs et 82%
(95% CI, 69%-95%) pour les répondeurs au COP; P = 0.01). Les événements liés à la maladie surviennent en fin de procédure
thérapeutique (réponse partielles ou rechutes). C’est dans ce bras que sont survenus des décès toxiques imputables au
traitement (infection = 4, liés au méthotrexate = 2).
Dans le groupe C, les événements surviennent essentiellement au moment du CYVE (progression de la maladie). 5/16 patients
ont présentés une progression. Dans ce groupe, les événements surviennent donc au cours du traitement dans les premières
semaines avant l’irradiation prophylactique ou le cycle de fin de traitement.
La survie globale et l’EFS sont de 70% (95% CI, 59%-81%) et de 65% (95% CI, 54%-77%) pour les 72 patients.
Groupe A: OS et EFS :83% (95% CI, 53%-99%) et 67% (95% CI, 23%-99%)
Groupe B : OS et EFS : 70% (95% CI, 57%-83%) et 66% (95% CI, 52%-79%)
Groupe C : OS et EFS : 67% (95% CI, 43%-92%) et 62% (95% CI, 35%-89%)
Il n’y a pas de différence de survie globale selon les stades cliniques de murphy, d’Ann Arbor et entre les groupes A, B et C
(P=0,72).
Toxicité :
N° cycles
transfusion GR
Plaquettes
Mucite grade 3
grade 4
Neutropénie
fébrile
infection sévère
Life threatening
DC toxiques
COPAD
COPADM
CYM
CYVE
18
0%
0%
0%
0%
130
48%
17%
9%
5%
89
45%
27%
2%
2%
25
72%
56%
12%
0%
6%
0%
0%
0
42%
18%
3%
4
26%
8%
0%
0
32%
20%
0%
0
Six des 72 patients sont décédés de toxicité. Tous les décès toxiques sont survenus dans le groupe B. Parmi les décès toxiques,
2 sont directement en rapport avec une toxicité rénale imputable au méthotrexate haute dose, 4 sont en rapport avec un
événement septique (1 pneumocystose, 1 SDRA et deux choc septique bactérien).
Facteurs pronostics pour la survie (analyse multivariée) :
Age : P = 0,03 (seuil à 33 ans qui représente l’age médian de la population)
LDH : P = 0,03
Pour le groupe B
Réponse au COP : P = 0,01
8
Age : P = 0,01
LDH : P = 0,01
Six patients sont en vie après événement. Dans 4 cas, il s’agit de modifications de protocole alors que le patient était en RC ou
Rcu (1 irradiation de clôture, 3 intensifications en Rcu). Dans 1 cas, il s’agit d’un deuxième cancer. Dans 1 cas, il s’agit d’un
des deux patients ayant rechuté après traitement dans le groupe A, ayant bénéficié d’une intensification thérapeutique en
rechute chimiosensible.
Les résultats des intensifications thérapeutiques sont les suivants (9 patients)
3 consolidations chez des patients en Rcu (violation protocole) : 3 patients vivants en RC1.
1 rechutes encore chimiosensibles: 1 patient vivant en RC2 (1 groupe A).
5 non répondeurs : 0 patient vivant après autogreffe ou allogreffe (n = 2).
Ces résultats semblent donc montrer ce qui avait déjà été observé par la SFOP c’est à dire qu’une intensification dans le cadre
d’une maladie résiduelle encore chimiosensible permet d’obtenir des résultats satisfaisants ce qui n’est pas le cas lors d’une
maladie non contrôlée par la chimiothérapie.
Au total :
1- le taux de rechute dans le groupe A ainsi que la faible effectif de ce groupe incite a proposer que ces patients soient traités
dans le même groupe que les patients sans atteinte neuroméningée ou médullaire.
2- les patients non répondeurs au COP présentent des rechutes en fin de traitement.
3- les événements dans le groupe C surviennent en cours de traitement et doivent faire modifier précocement le traitement en
intensifiant celui-ci (aucun décès toxique observé dans ce bras).
3 -Autres protocoles de traitement proposés pour les adultes ayant un lymphome de Burkitt
L'attitude thérapeutique chez l'adulte ayant un lymphome de type Burkitt n'est pas clairement établie : ces lymphomes
sont parfois étudiés en même temps que les autres types de lymphomes malins non Hodgkiniens (LNH) agressifs c'est-à-dire
d'histologie de grade de malignité intermédiaire ou élevée selon la formulation internationale à usage clinique (8). Il semble
pourtant intéressant de les distinguer des autres types histologiques de lymphomes pour deux raisons : d'une part, ils présentent
des caractéristiques cytogénétiques propres telles que les translocations t(8,14), t(8,2), t(8,22) (9), d'autre part, leur évolution se
caractérise par une importante chimiosensibilité et par des rechutes précoces, avant un an, et fréquentes (8). Les séries de
lymphomes à petites cellules non clivées rapportées dans la littérature sont souvent petites. Les résultats sont de l'ordre de 60%
et chutent entre 0 et 29% dans les formes étendues de la maladie (17,18,19, 22). Récemment, des schémas thérapeutiques
voisins de celui du LMB ont montrés des résultats analogues au LMB-95 dans des populations de patients adultes (23, 24, 25).
Les taux de survie dans ces études sont analogues à celles du LMB mais aucun facteur pronostic n’a pu être identifié à la
différence du LMB-95.
4-
Etat actuel des connaissances sur le rôle éventuel du Rituximab dans le lymphome de Burkitt
L’impact récent de l’utilisation concomitante du Rituximab en association à une chimiothérapie de type CHOP dans les
lymphomes agressifs B de l’adulte en terme de survie pose la question de l’intérêt éventuel de l’association rituximab-LMB
dans les lymphomes de Burkitt (26). Actuellement peu de données son disponibles sur l’activité du rituximab dans les
9
lymphomes de Burkitt. Seules quelques cas cliniques ou le rituximab a été utilisé seul ou en association à une chimiothérapie
sont disponibles, mais ces cas semblent montrer que le rituximab pourrait être actif dans cette entité de lymphome (27, 28, 29).
L’expérience récente en phase II du MD Anderson ou le rituximab a été associé à une chimiothérapie de type Hyper CVAD
semble aussi suggérer l’intérêt éventuel de cette association. Il n’y a pas eu jusqu'à présent d’étude permettant d’évaluer
précisément si le rituximab améliorait l’efficacité d’une chimiothérapie courte séquentielle dans les lymphomes de Burkitt
(29).
L’objet du LMB 2002 est de tester l’intérêt de l’utilisation du rituximab dans les lymphomes de Burkitt/LAL3 en association à
un schéma de type LMB-95.
II - METHODOLOGIE
- Il s’agit d’un protocole ouvert, randomisé, de phase III, avec Bénéfice Individuel Direct (BID) ouvert, multicentrique et
internationale comparant un traitement de type LMB95 à un traitement de type LMB95 plus rituximab (cf schéma)
Bras LMBA02 : Bras de référence
group prephase
induction
phase
consolidation
phase
maintenance
B
COP
COPADM COPADM
n° 1
n° 2
CYM
n° 1
CYM
n° 2
m1
C
COP
COPADM COPADM
n° 1
n° 2
CYVE
n° 1
CYVE
n° 2
m1 m2 m3 m4
cranial RT if
CNS +(18 Gy )
10
Bras LMB 02-Mab : Les patients recevront à J0 et J6 des deux cycles de COPADM une injection de Ritux = Rituximab
(Mabthera, 375 mg/m2, maximum 800 mg), soit 4 injections de Rituximab au total durant leur traitement.
group prephase
B
COP
induction
phase
COPADM COPADM
n° 1
n° 2
Ritux J0 et J6
C
COP
maintenance
CYM
n° 1
CYM
n° 2
m1
CYVE
n° 1
CYVE
n° 2
m1 m2 m3 m4
Ritux J0 et J6
COPADM COPADM
n° 1
n° 2
Ritux J0 et J6
consolidation
phase
Ritux J0 et J6
cranial RT if
CNS +(18 Gy )
III – OBJECTIF DE L'ÉTUDE LMBA02
-
Evaluer l’intérêt du Rituximab en association avec la chimiothérapie dans le traitement des lymphomes de Burkitt et des
LAL 3 de l'adulte HIV(-). L’objectif principal sera l’EFS. Le Rituximab sera délivré à J0 et J6 des deux cycles de
COPADM soit 4 doses au total.
IV - CLASSIFICATION - DEFINITION DE GROUPES
les lymphomes sont classés en deux groupes (groupes B et C) qui reçoivent des thérapeutiques d'intensité croissante
selon le risque tumoral de chacun de ces groupes.
Pour les patients de 40 ans ou plus traités dans le groupe C devant donc recevoir les traitements les plus aggressifs, les
doses des drogues les plus toxiques sont adaptées.
Les différents groupes font référence à la classification de Murphy (Annexe). Cette classification paraît plus adaptée
que celle d'Ann Arbor pour les lymphomes de type Burkitt au cours desquels les localisations extra ganglionnaires sont très
fréquentes et ne sont pas toujours associées à une localisation ganglionnaire. Dans ces cas, la distinction entre les stades IE ou
IIE et IV d'Ann Arbor est imprécise (11, 12). Ces deux classifications figurent en annexes.
1 - Groupe B
Il s’agit des lymphomes de Burkitt sans atteinte neuro-méningée ni médullaire incluant les stades 1, 2 et 3 de Murphy
2 - Groupe C
11
Seront dans le groupe C, les lymphomes de Burkitt avec envahissement médullaire et/ou atteinte neuro-méningée (définie
par la présence de blastes dans le LCR, par la paralysie d’un ou plusieurs nerfs crâniens (y compris une houppe du menton), la
paraplégie, ou d’une épidurite tumorale).
Pour ce protocole, le groupe C a été divisé en 6 sous-groupes selon l’âge et l’atteinte du SNC du fait du risque de toxicité élevé
du méthotrexate et de l’aracytine chez les patients avec atteinte du SNC:
Le sous groupe C1 est réservé aux patients de moins de 40 ans sans atteinte du SNC.
Le sous groupe C2 est réservé aux patients de moins de 40 ans avec atteinte du SNC.
Le sous groupe C3 est réservé aux patients entre 40 et 60 ans sans atteinte du SNC.
Le sous groupe C4 est réservé aux patients entre 40 et 60 ans avec atteinte du SNC.
Le sous groupe C5 est réservé aux patients de plus 60 ans sans atteinte du SNC.
Le sous groupe C6 est réservé aux patients de plus de 60 ans avec atteinte du SNC.
V - CRITERES D’INCLUSION
• Age :
Tous les patients âgés de plus de 18 ans, porteurs d'un lymphome de Burkitt (typique ou variant) et LAL 3 non
antérieurement traité et ayant une sérologie HIV négative.
• Histologie :
Les lymphomes classés histologiquement ou cytologiquement dans la famille Burkitt (incluant les lymphomes de Burkitt
typiques ou variant selon la nouvelle classification OMS).
•
Patient ayant donné son consentement éclairé.
VI - CRITERES DE NON INCLUSION
• Age < 18 ans
• Histologies autres que celles acceptées dans les critères d'inclusion.
• Patient ayant une sérologie HIV+, Hépatite B+ (en dehors d’une vaccination), Hépatite C+.
• Contre-indication à un traitement par une anthracycline :
- présence d’extra-systoles ventriculaires nécessitant un traitement,
- fraction d’éjection ventriculaire inférieure à 50%
- antécédents d’infarctus du myocarde récent.
• Contre indication à un traitement par les corticoïdes : psychose grave
• Insuffisance rénale sévère connue antérieurement, non liée à la maladie : créatinine > 150 µmol/l
• Cirrhose hépatique et insuffisance hépato-cellulaire non liée au processus tumoral.
• Patient antérieurement traité par chimiothérapie ou par radiothérapie
• Antécédents de cancer sauf basocellulaire ou col non invasif
• Antécédents de transplantation d’organes ou autres causes d’immuno-suppression sévère.
• Patient ne pouvant pas être astreint à une surveillance régulière.
12
• Femme enceinte (βHCG) ou allaitant.
• Patient sous tutelle.
VII - FACTEURS PRONOSTIQUES
La valeur pronostique de certains facteurs sera étudiée de façon prospective :
- Age, état général
- "Performance Status" (Voir Annexe), Albuminémie
- Volume tumoral
- mesure des masses selon les 2 plus grands diamètres, nombre de sites envahis
- Site de l'atteinte viscérale
- LDH
- Réponse au COP
- Marqueurs cytogénétiques
-Formes "variants" des lymphomes de type Burkitt
VIII - BILAN INITIAL DIAGNOSTIC
1 - Bilan diagnostique
Le diagnostic est fait soit sur la biopsie d'une masse tumorale, soit sur la cytologie d'un épanchement ou d'un frottis médullaire.
Dans le cas des tumeurs abdominales étendues, il est préférable de se contenter d'une biopsie que de faire une exérèse tumorale
large délétère et inutile, en dehors des cas de syndrome abdominal aigu.
2 - Anatomie pathologique et études biologiques
Il semble indispensable que dans le cadre de cet essai thérapeutique se développent deux axes de travail étroitement liés,
que sont l’analyse histopathologique de ces lymphomes/leucémies d’une part et leur comportement biologique d’autre part.
4.1. Analyse anatomo-pathologique
Le Groupe d’Etude des Lymphomes de Burkitt constitué d’histo et de cytopathologistes se charge de constituer le panel
de relecture des documents histocytologiques des patients inclus dans ce protocole.
Ce panel est constitué par 5 histopathologistes ( J Bosq, M Raphaël, J Brière, A Martin, F Berger) et 3 cytologistes (P
Felman, A Beauchamp-Nicoud, AL Bennaceur)
Leur rôle est de confirmer le diagnostic de lymphome de Burkitt des cas inclus dans cet essai et de définir précisément
les différents sous-types. Un phénotypage complet et précis est envisageable, effectué dans chaque centre si possible.
Pour réaliser les analyses anatomo-pathologiques, il est indispensable que chaque centre incluant des patients dans cet
essai adresse les documents histocytologiques au panel de relecture après inclusion des patients.
4.2. Approche biologique
Une étude cytogénétique du caryotype de chaque tumeur est nécessaire et s’effectuera dans la mesure du possible
localement.
3 - Matériel histologique, cytologique et tissulaire requis pour les malades inclus dans le Protocole LMBA-02
Le matériel doit être recueilli à l'inclusion du malade dans l'essai, avant le début du traitement et plus tard lors des rechutes.
3.1 - Matériel histologique et cytologique à visée diagnostic:
13
- Envoyer de préférence un bloc de paraffine (non fixé en Bouin si possible) représentatif de la lésion (il vous sera restitué
après la fin de l'étude) ou bien 10 lames blanches silanées du bloc le plus représentatif
- Envoyer au moins une lame colorée au MGG du ou des prélèvements tumoraux différents accompagnée des résultats de
l’immunophénotype en cytométrie de flux.
Ce matériel histologique et cytologique ainsi que la fiche histo-cytologique d'inclusion ci-jointe doivent être adressés à :
Dr. Jacques BOSQ
Département de Pathologie
Institut Gustave-Roussy
39 Rue Camille Desmoulins
94805 VILLEJUIF Cedex - FRANCE
Tél : 01.42.11.44.07
Fax : 01.42.11.52.64
3.2 - Matériel tissulaire, cellulaire et sérique congelé pour les études complémentaires
Stocker si possible :
- 1 à 3 fragments tissulaires tumoraux dont 1 en isopentane (-80°C)
- des cellules en cas d'envahissement myélosanguin (DMSO à -180°C).
IX – PROCEDURE DE RANDOMISATION
Tous les patients seront randomisés par fax à un centre de randomisation unique pour l’intergroupe GELA-GOELAMS :
Secrétariat GELA à paris Saint-Louis : Fax : +33 (0)1-42-49-99-72
En cas de problèmes, appeler le : +33(0)1-42-49-98-11
Randomisation avec Rituximab (bras LMBA02-MAB) ou sans Rituximab (bras LMBA02)
Numéro de randomisation, groupe de traitement et CRF en retour de la fiche clinique de renseignement
X – TRAITEMENT
PROTOCOLE THÉRAPEUTIQUE - GROUPE B
Lymphomes de Burkitt sans atteinte neuro-méningée ni médullaire.
Note : Utilisation du G-CSF (page 26).
Phase de cytoréduction initiale : COP
Prévention du syndrome de lyse (ANNEXE 3, PAGE 39)
. Cyclophosphamide
300 mg/m²
IV
J1
. Vincristine
1 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. Prednisolone
60 mg/m²/j
PO ou IV
J1 à J7
. MTX + HC
15 mg
IR
J1
14
Ì
Evaluation à J7 (Voir p 24)
•
Les répondeurs au COP poursuivent le schéma
•
Les non répondeurs au COP reçoivent le traitement de rattrapage (Voir page 25)
Induction : 2 cures de COPADM + Rituximab selon randomisation
1. Bras standard
COPADM1 : A commencer au plus tard à J8 du COP.
. Prednisolone
60 mg/m²
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac. Folinique (Voir annexe 5)
J2 à J6
. MTX + HC
15 mg
IR
J2 et J6
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
COPADM2 : à commencer à J18 du COPADM1 si GB > 2000 et plaquettes > 100.000
. Prednisolone
60 mg/m²
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1 et J6
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac. Folinique (Voir annexe 5)
J2 à J6
. MTX + HC
15 mg
IR
J2 et J6
. Cyclophosphamide
1000 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
2. Bras Rituximab
COPADM1 : A commencer au plus tard à J8 du COP.
. Rituximab
375 mg/m²
IV
J0 et J6
. Prednisolone
60 mg/m²
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac. Folinique (Voir annexe 5)
J2 à J6
. MTX + HC
15 mg
IR
J2 et J6
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
COPADM2 : à commencer à J18 du COPADM1 si GB > 2000 et plaquettes > 100.000
. Rituximab
375 mg/m²
IV
J0 et J6
15
. Prednisolone
60 mg/m²
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1 et J6
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac. Folinique (Voir annexe 5)
J2 à J6
. MTX + HC
15 mg
IR
J2 et J6
. Cyclophosphamide
1000 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
Consolidation : 2 cures de CYM
A commencer à J21 du COPADM2. Espacement entre les deux cycles : 21 jours.
CYM :
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac folinique
J2 à J4
. MTX + HC
15 mg
. Cytarabine
100 mg/m²/j en perf. continue
. Cytarabine + HC
40 mg
IR
J2
J2 à J6
IR
J7
Ì Evaluation après le CYM1
La rémission complète doit être obtenue au décours du CYM1.
•
En cas de masse résiduelle l'exérèse chirurgicale complète est souhaitable chaque fois que possible. Si le résidu est
nécrotique, le patient est considéré en RC et poursuit le protocole.
•
En cas de persistance histologique de maladie active, le traitement de rattrapage est proposé (Voir annexe 8 page 43)
Cycle de fin de traitement
A commencer à J21 du CYM 2.
. Prednisolone
60 mg/m²
PO
J1 à J5
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
. Ac. folinique
J2 à J6
. MTX + HC
15 mg
IR
J2
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J1 et J2
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
. Vincristine
2 mg
IV
J1
16
Ì Evaluation de fin de traitement (Voir page 25)
Au total, la prophylaxie neuro-méningée est assurée par 8 PL (MTX), 2 PL (ARA-C) et 5 cycles de chimiothérapie comportant
du Methotrexate à 3 g/m².
Durée du traitement = 14 semaines.
Note : Utilisation du G-CSF cf page 26.
PROTOCOLE THÉRAPEUTIQUE - GROUPE C
Les patients sont stratifiés en fonction de l'âge:
1- patients âgés de moins de 40 ans
2-patients âgés de 40 à 60 ans.
3-patient âgés de > 60 ans
Dans chacun de ces deux sous-groupes, les patients sont stratifiés en fonction de l'atteinte neuro-méningée, en deux catégories :
- sans atteinte neuro-méningée.
- avec atteinte neuro-méningée.
Ainsi 6 sous-groupes seront individualisés :
C1 : < 40 ans
MO+ / SNC-
C2 : < 40 ans
MO± / SNC+
C3 : 40-60 ans
MO+ / SNC-
C4 : 40-60 ans
MO± / SNC+
C5 : ≥ 60 ans
MO+ / SNC-
C6 : ≥ 60 ans
MO+ / SNC+
La réponse au COP doit être évaluée à J7 (page 24)
Note : Utilisation du G-CSF (page 26).
SOUS GROUPE C1 (< 40 ans, moelle osseuse +, SNC -)
Phase de cytoréduction initiale : COP
. Cyclophosphamide
300 mg/m²
IV
J1
17
. Vincristine
1 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. Prednisolone
60 mg/m²/j
PO ou IV
J1 à J7
. Prévention du syndrome de lyse (annexe 3, page 39)
La prophylaxie neuro-méningée comporte du MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J1 et J5.
Induction : 2 cures de COPADM + Rituximab selon randomisation
A commencer à J8 du COP.
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
COPAD M1 :
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ Ac. folinique
J2 à J6
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
. Prednisolone
60 mg/m²/j
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
COPADM2 : à commencer à J18 du COPADM1 si GB > 2 x 109/l et plaquettes > 100 x 109/l
Idem COPADM1 sauf :
. Cyclophosphamide : 1 g/m² /j J2, 3, 4
. Vincristine :1,4 mg/m2 (max 2 mg) J1 et J6
La prophylaxie neuro-méningée est poursuivie avec MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J2 et J6
de la cure de COPADM1 et COPADM2.
Consolidation 2 cures de CYVE
le CYVE1 est à commencer à J21 du COPADM2 et
le CYVE2 à J28 du CYVE1.
CYVE :
. Ara-C
50 mg/m²/12h en perfusion continue
J1 à J5 (20h-8h)
. Ara-C HD
3 g/m²/j
IV
J2 à J5 (8h-11h)
. VP16
200 mg/m²/j
IV
J2 à J5 (14h-16h)
18
Ì Evaluation après le CYVE 1
Entretien
L'entretien comporte 4 cures successives mensuelles à débuter à J28 du CYVE 2:
Séquence 1
. Prednisolone
60 mg/m²
PO
J1 à J5
. MTX HD
3 g/m²
IV
J1
+ AC folinique
J2 à J4
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2J3
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J3
. Vincristine
2 mg
IV
J1
La prophylaxie neuro-méningée est poursuivie avec MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J2.
Séquence 2
. Ara-C
100 mg/m²/j
SC
J1 à J5 (en 2 injections
à 12 h d'intervalle)
. VP16
150 mg/m²/j
IV
J1 à J3
Séquence 3
Idem séquence 1.
Séquence 4
Idem séquence 2.
Ì Evaluation de fin de traitement (Voir page 26)
Au total, la prophylaxie neuro-méningée est assurée par 8 PL triples avec 4 cycles de MTX à 3 g/m² et 2 cycles d'ARAC à 3
g/m².
Durée du traitement = 26 semaines
SOUS GROUPE C2 (< 40 ans, MO± , SNC +)
Phase de cytoréduction initiale : COP
. Cyclophosphamide
300 mg/m²
IV
J1
. Vincristine
1 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. Prednisolone
60 mg/m²/j
PO ou IV
J1 à J7
. Prévention du syndrome de lyse (annexe 3, page 39)
Le traitement neuro-méningé comporte du MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J1, J3 et J5.
19
Induction : 2 cures de COPADM + Rituximab selon randomisation
A commencer à J8 du COP.
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
COPADM1 :
. Vincristine
1,4 mg/m² (max 2 mg)
IV
J1
. MTX HD
8 g/m²
IV
J1
+ Ac. folinique
J2 à J6
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2, J3, J4
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J2
. Prednisolone
60 mg/m²
PO ou IV
J1 à J5
puis arrêt en 3J
COPADM2 : à commencer à J18 du COPADM1 si GB > 2 x 109/l et plaquettes > 100 x 109/l.
Idem COPADM1 sauf :
. Cyclophosphamide : 1 g/m²/j J2, 3, 4
. Vincristine : 1,4 mg/m2 (max 2 mg) J1 et J6
Le traitement neuro-méningé est poursuivi avec MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J2, J4 et J6
de la cure de COPADM1 et COPADM2.
Consolidation 2 cures de CYVE
le CYVE1 est à commencer à J21 du COPADM2 et
le CYVE2 à J28 du CYVE1.
CYVE :
. Ara-C
50 mg/m²/12h en perfusion continue
J1 à J5 (20h-8h)
. Ara-C HD
3 g/m²/j
IV
J2 à J5 (8h-11h)
. VP16
200 mg/m²/j
IV
J2 à J5 (14h-16h)
Entretien
L'entretien comporte 4 cures successives mensuelles à débuter à J28 du CYVE 2:
Séquence 1
. Prednisolone
60 mg/m²
PO
J1 à J5
. MTX HD
8 g/m²
IV
J1
+ AC folinique
J2 à J4
. Cyclophosphamide
500 mg/m²/j
IV
J2J3
. Adriamycine
60 mg/m²
IV
J3
. Vincristine
2 mg
IV
J1
20
Le traitement neuro-méningé est poursuivi avec MTX 15 mg + ARAC 40 mg + Acétate d'Hydrocortisone 20 mg à J2.
Irradiation du crâne (18 Gys jusqu'à C2) à commencer vers J10-J12.
Séquence 2
. Ara-C
100 mg/m²/j
SC
. VP16 150 mg/m²/j
IV
J1 à J3
J1 à J5 (en 2 injections à 12 h d'intervalle)
Séquence 3
Idem séquence 1.
Séquence 4
Idem séquence 2.
Au total, le traitement neuro-méningé est assuré par 11 PL triples avec 4 cycles MTX à 8 g/m², 2 cycles d'ARAC 3 g/m² et
irradiation encéphalique à 18 Grays.
Durée du traitement = 26 semaines.
21
XI - PATIENTS 40- 60 ANS
Les modifications du protocole concernent les patients du groupe C.
Sous groupe C3 (40-60 ans, moelle osseuse +, SNC-)
On propose les doses maximales suivantes avec 8 PL triples (1 lors du COP, 2 lors du COPADM1+ Rituximab selon
randomisation, 2 lors du COPADM2+ Rituximab selon randomisation, 1 par séquence 1 de l’entretien) :
. Ara-C
: 2g/m²
IV de J2 à J5 du CYVE
. MTX
: 3 g/m²
IV à J1 du COPADM; à J1 de la séquence 1 (entretien)
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
Sous groupe C4 (40-60 ans, moelle osseuse ±, SNC +)
On propose les doses maximales suivantes, avec 11 PL triples (3 lors du COP, 3 lors du COPADM1+ Rituximab selon
randomisation, 2 lors du COPADM2+ Rituximab selon randomisation, 1 par séquence 1 de l’entretien) + irradiation
encéphalique à 18 Grays :
. Ara-C
: 2 g/m²
IV de J2 à J5 du CYVE
. MTX
: 3 g/m²
IV à J1 des 2 cycles de COPADM
3 g/m² IV à J1 des 2 cycles d’entretien (séquence 1)
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
22
XII - PATIENTS DE PLUS DE 60 ANS
Les modifications du protocole concernent les patients du groupe C.
Sous groupe C5 (>60 ans, moelle osseuse +, SNC-)
On propose les doses maximales suivantes avec 5 PL triples (1 lors du COP, 2 lors du COPADM1+ Rituximab selon
randomisation, 2 lors du COPADM2+ Rituximab selon randomisation) :
. Ara-C
: 1g/m²
IV de J2 à J5 du CYVE
. MTX
: 2 g/m²
IV à J1 du COPADM; à J1 de la séquence 1 (entretien)
. CPM
: 1,5 g/m² dose totale par cure
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
Sous groupe C6 (>60 ans, moelle osseuse ±, SNC +)
On propose les doses maximales suivantes, avec 5 PL triples (1 lors du COP, 2 lors du COPADM1+ Rituximab selon
randomisation, 2 lors du COPADM2+ Rituximab selon randomisation) + irradiation encéphalique à 18 Grays :
. Ara-C
: 1,5 g/m² IV de J2 à J5 du CYVE
. MTX
: 3 g/m² IV à J2 des 2 cycles de COPADM
1 g/m² IV à J1 des 2 cycles d'entretien
. CPM
: 1,5 g/m2 dose totale par cure
Dans le bras LMBA02-Mab, le Rituximab est délivré en association avec les deux premiers cycles de COPADM (J0 et
J6). Quatre doses (2 doses au cycle COPADM1 et 2doses au cycle COPADM2) au total dans le bras Rituximab sont
prévues.
Le Rituximab sera délivré à la dose de 375 mg/m2 par injection (4 injections au total).
23
XIII- PROCEDURES D’EVALUATION DU TRAITEMENT
1 - Bilan initial :
„ Le diagnostic est fait soit sur la biopsie d'une masse tumorale, soit sur la cytologie d'un épanchement ou d'un frottis
médullaire. Dans le cas des tumeurs abdominales étendues, il est préférable de se contenter d'une biopsie que de
faire une exérèse tumorale large délétère et inutile, en dehors des cas de syndrome abdominal aigu.
„ Examen clinique complet avec détermination du performance status
„ NFS, LDH, albuminémie, ionogramme sanguin et urinaire, phosphorémie, uricémie, calcémie, magnésémie, bilan
hépatique, hémostase
„ Myélogramme + biopsie médullaire si le myélogramme est normal, PL, radiographie de thorax, échographie
abdominale, examen ORL.
„ TDM abdominal et /ou échographie abdominale si celle-ci peut être faite dans de bonnes conditions (mensurations
du syndrome tumoral),(Leclerc, 1991), IRM cérébrale en cas d’atteinte neuro-méningée.
„ TDM ORL pour mesurer la tumeur et son extension si atteinte ORL initiale
.
2 - Avant chaque cure de traitement dans les deux bras
„ Examen clinique complet avec détermination du performance status
„ NFS, LDH, albuminémie, ionogramme sanguin, phosphorémie, uricémie, calcémie, bilan hépatique, hémostase
(fibrinogène, TP, TCA)
3 - Bilan d’évaluation de la réponse en cours de traitement :
Deux évaluations sont prévues pour les groupes B et C pendant le traitement et une en fin de traitement
1-Une évaluation à J7 de COP : guide la consolidation dans le groupe B
2-Une évaluation après CYM 1 (groupe B) et CYVE 1 (groupe C) : place de la chirurgie en cas de masse résiduelle
4-Une évaluation en fin de traitement
Stratégie en fonction des évaluations en cours de traitement
Evaluation à J7 du COP
Groupe C : La réponse au COP doit être évaluée à J7 mais les patients n’auront pas de modification de traitement selon la
réponse.
Groupe B :
1- Pour les patients du groupe B répondeurs au COP, la rémission complète doit être obtenue au décours du CYM1, l'exérèse
chirurgicale (complète si possible) avant le cycle suivant de chimiothérapie (dans les 21 jours suivant le CYM1), doit permettre
de savoir si le résidu est entièrement nécrosé ou encore tumoral. S'il est nécrosé, le patient est considéré en RC et poursuit le
24
protocole. En cas de rémission incomplète (histologique) le traitement est intensifié avec un BEAM (ANNEXE 8, PAGE 43) +
greffe de cellules hématopoïétiques si âge < 60 ans. L’intensification est précédée d'une ou de 2 cures de CYVE.
2- Les patients du groupe B n'ayant pas répondu au COP (stabilisation ou progression = réponse inférieure à 20%) recevront
deux cures de CYVE au moment de la consolidation, et pourront recevoir un traitement de consolidation/rattrapage par une
chimiothérapie intensive suivie de greffe de cellules souches hématopoïétiques qui aura lieu en place du cycle de fin de
traitement si âge < 60 ans (Protocole BEAM, ANNEXE 8, PAGE 43). Les cellules souches hématopoïétiques seront collectées
après le premier CYVE.
Evaluation à mi-traitement après CYM1 (groupe B) ou CYVE 1 (groupe C) :
La rémission complète doit être obtenue au décours du CYM 1 / CYVE 1. Si il existe une masse résiduelle, l'exérèse
chirurgicale (complète si possible) avant le cycle suivant de chimiothérapie (dans les 21 jours suivant le CYM 1 / CYVE 1),
doit permettre de savoir si le résidu est entièrement nécrosé ou encore tumoral. S'il est nécrosé, le patient est considéré en RC
et poursuit le protocole.
En cas de rémission incomplète (histologique) le traitement de consolidation/rattrapage avec un BEAM (ANNEXE 8, PAGE
43) + greffe de cellules hématopoïétiques si âge < 60 ans pourra être proposer. L’intensification est précédée d'une ou de 2
cures de CYVE. Les cellules souches hématopoïétiques seront collectées après CYVE.
Le bilan comportera à J7 du COP et après CYM1 (groupe B) ou CYVE 1 (groupe C) :
„ Examen clinique complet avec détermination du performance status
„ NFS, LDH.
„ Myélogramme, PL (si atteinte initiale).
„ Mensuration des cibles évaluables : en cas d’atteinte digestive initiale TDM abdominal et /ou échographie
abdominale si celle-ci peut être faite dans de bonnes conditions (mensurations du syndrome tumoral) (Leclerc,
1991).
„ TDM ORL, examen ORL, pour mesurer la tumeur et son extension si atteinte ORL initiale. IRM cérébrale en cas
d’atteinte neuro-méningée si atteinte du SNC initialeau moment de CYM1/CYVE1 mais pas à J7 de COPq.
.
3 - Bilan d’évaluation de la réponse en fin de traitement :
„ Examen clinique complet avec détermination du performance status
„ NFS, LDH, ionogramme sanguin, bilan hépatique.
„ Myélogramme + biopsie médullaire si le myélogramme est normal, PL, radiographie de thorax, échographie
abdominale, examen ORL.
„ TDM abdominal en cas d’atteinte digestive initiale et /ou échographie abdominale, IRM cérébrale en cas d’atteinte
neuro-méningée si atteinte du SNC initiale. TDM ORL si atteinte ORL initiale.
3 - Surveillance après traitement :
„ Pendant la première année : tous les 3 mois
Examen clinique complet avec détermination du performance status
25
NFS, LDH, ionogramme sanguin .
TDM abdominal en cas d’atteinte digestive initiale et /ou échographie abdominale si celle-ci peut être faite
dans de bonnes conditions (mensurations du syndrome tumoral), IRM cérébrale en cas d’atteinte neuroméningée si atteinte du SNC initiale. TDM ORL si atteinte ORL initiale.
„ Pendant la deuxième année : tous les 6 mois
Examen clinique complet avec détermination du performance status
NFS, LDH, ionogramme sanguin .
TDM abdominal en cas d’atteinte digestive initiale et /ou échographie abdominale si celle-ci peut être faite
dans de bonnes conditions (mensurations du syndrome tumoral), radio de thorax (F+P).
„ Tous les ans pendant 5 ans
Examen clinique complet avec détermination du performance status
NFS, LDH, ionogramme sanguin .
XIV -PROCEDURES D’EVALUATION POUR LA REPONSE AU TRAITEMENT
1-Evaluation de la réponse à la chimiothérapie initiale COP.
La réponse au COP doit être évaluée à J7 du COP et sera définie par :
Pour les lésions mesurables :
une diminution d’au moins 20% des cibles tumorales mesurables (mensuration des deux diamètres).
Pour les lésions non mesurables :
SNC : disparition des cellules lymphomateuses dans le LCR.
Sang circulant : diminution de 80% des cellules de Burkitt en valeur absolue.
Myélogramme : moins de 20% de cellules de Burkitt.
2-Evaluation de la réponse au traitement chimiothérapique de type LMB (en cours et en fin de traitement)
La réponse complète sera définie par la disparition de tout signe clinique, radiologique et biologique du lymphome
(incluant myélogramme et/ou biopsie médullaire, PL).
La réponse partielle sera définie par la persistance d’une ou plusieurs masses tumorales initiales ayant diminuée de plus
de 50% (produit des plus grands diamètres).
L’échec de traitement sera défini par la persistance d’une atteinte du système nerveux central ou d’une atteinte
médullaire ou par la persistance d’un ou plusieurs masses tumorales avec une diminution de moins de 50%.
La durée en jours jusqu'à l’échec du traitement sera définie par la période entre la date de randomisation pour le
traitement et l’arrêt du traitement, soit pour toxicité, échec ou décès quel que soit l’événement apparaissant en premier.
La survie globale sera définie par le temps entre la date de randomisation et le décès du patient quelle qu’en soit la cause.
XV - UTILISATION DES FACTEURS DE CROISSANCE, PREVENTION DU SYNDROME DE
LYSE
Le lénograstime (G-CSF glycosylé, Granocyte®) est recommandé à partir de J+7 jusqu'à la sortie d'aplasie définie par
un taux de polynucléaires neutrophiles ≥ 0.5 x 109/l, 3 jours de suite. La dose souhaitée est de 150 µg/m2.
26
Granocyte® sera employé après toute chimiothérapie cytopéniante, c'est à dire l'induction par le COPADM, la
consolidation par le CYVE ou le CYM et les séquences d'entretien, dont certaines comportent du Methotrexate à haute dose.
La prévention du syndrome de lyse tumoral est nécessaire dans les lymphomes de Burkitt et les LAL3 au diagnostic et en début
de traitement. Les règles de prévention sont détaillées dans l’annexe 3, page 39.
XVI-EVENEMENTS INDESIRABLES GRAVES
XVI-1 RECUEIL DES DONNEES
Tout événement intercurrent, clinique ou biologique, grave ou non, y compris l’aggravation d’un état préexistant
survenant au cours d’un essai, qu’il soit lié ou non à la recherche, doit être noté dans le cahier d’observation aux
pages prévues à cet effet.
L’investigateur notera pour chaque évènement :
π
π
π
π
π
π
π
sa description aussi clairement que possible selon la terminologie médicale
si l’événement est grave ou non
l’intensité appréciée selon la classification NCI-CTC version 2 ou autre à préciser
la date de début et de fin
les mesures entreprises et la nécessité ou non d’un traitement correcteur
s’il a conduit ou non à interrompre l’essai pour le patient
son évolution. En cas d’événement non fatal, l’évolution devra être suivie jusqu'à
la guérison ou le retour à l’état antérieur ou à la stabilisation d’éventuelles séquelles
π la relation de causalité entre cet événement et le traitement à l’essai ou une contrainte
liée à la recherche (période sans traitement, examens complémentaires demandés
dans le cadre de la recherche etc ...)
π la relation de causalité avec éventuellement, la pathologie traitée, une autre pathologie
ou un autre traitement.
XVI-2 CONDUITE A TENIR EN CAS D’ EVENEMENTS INDESIRABLES GRAVES (EIG)
•
Décès, événements susceptibles de mettre la vie en danger, événements indésirables graves attendus ou
inattendus, terme d’alerte.
L’investigateur informe l’Unité Fonctionnelle d’enregistrement Pharmacovigilant (UF de PV) :
- de tous les décès, quelle que soit leur cause, y compris lorsqu’ils correspondent à une progression de
la maladie traitée,
- de tous les événements susceptibles de mettre la vie en danger,
- de tous les événements indésirables graves attendus ou inattendus, qu’ils soient imputables ou non à la
recherche
- de tout terme d’alerte
qui se produisent durant l’étude ou dans les 30 jours suivant la dernière administration du traitement/ou durant la
période de suivi de l’essai telle que définie dans le protocole
- de tout évènement grave susceptible d’être lié à la recherche sans limitation de délai.
Dans tous les cas, la déclaration se fait par l’envoi à l’UF de PV du rapport initial d’événement indésirable grave
(annexe 12 et cahier d’observation), documenté le plus précisément possible, daté et signé, par fax, e-mail ou
courrier et en cas d’impossibilité par téléphone dans les
48 heures ouvrées suivant leur constatation.
Tout appel téléphonique, doit être obligatoirement suivi par l’envoi du formulaire de rapport d’événements
indésirables graves par fax ou par courrier, dans les délais prévus par la procédure opératoire.
27
Coordonnées de l’Unité Fonctionnelle d’enregistrement Pharmacovigilant :
Adresse : Institut Gustave Roussy, Département de Pharmacie Clinique, Unité Fonctionnelle
d’enregistrement Pharmacovigilant, 39 rue Camille Desmoulins 94805 Villejuif Cedex
Tél : 01 42 11 61 00 ( 9H00 – 18h00 du lundi au vendredi, sauf jours fériés)
Fax :01 42 11 61 50
E-mail : [email protected]
Les investigateurs et les ARC pourront s’aider, pour remplir le formulaire d’événements indésirables graves, des
annexes 14 (le minimum d’information pour une notification en urgence) et 13 (comment remplir un formulaire
d’EIG).
L’investigateur doit également joindre au rapport d’événement indésirable grave, à chaque fois que
possible :
π une copie du compte-rendu d’hospitalisation ou de prolongation d’hospitalisation
π une copie du rapport d’autopsie
π une copie de tous les résultats d’examens complémentaires réalisés, y compris les
résultats négatifs pertinents en y joignant les valeurs normales du laboratoire
π tout autre document qu’il juge utile et pertinent.
Tous ces documents seront anonymisés.
Parallèlement au formulaire, l’investigateur rédigera, si besoin, un rapport écrit sur cet EIG notamment en cas de
décès ou de menace du pronostic vital inattendu dans les 72 heures suivantes (conformément à la législation en
vigueur).
Des compléments d’informations pourront être demandés (par fax, par téléphone ou lors d’une visite) par le
moniteur et/ou le médecin pharmacovigilant.
L’UF de PV est responsable de la notification à l’AFSSAPS des événements indésirables graves susceptibles d’être
dus à la recherche biomédicale entrant dans le cadre de la loi Huriet pour les essais dont l’Institut Gustave Roussy
est le promoteur (IGR et centres participants) ou dont la pharmacovigilance est confiée contractuellement à l’IGR .
Tout désaccord entre l’investigateur et le promoteur sur l’existence d’un lien entre l’EI et le traitement à l’étude
sera spécifié lors de la notification, conformément aux recommandations de la loi HURIET.
•
Suivi de l’EIG et envoi des follow-up
L’investigateur est responsable du suivi médical approprié des patients jusqu'à la résolution ou la stabilisation de
l’effet ou jusqu’au décès du patient. Cela peut impliquer parfois que ce suivi se prolonge après la sortie du
patient de l’essai.
¾ Il transmet les informations complémentaires à l’UF de PV à l’aide d’un formulaire de déclaration des
EIG (en cochant la case Suivi N°… pour préciser qu’il s’agit d’un follow-up et non d’un rapport initial)
dans les 48 heures suivant leur obtention.
¾ Il transmet également le rapport final à la résolution ou à la stabilisation de l’EIG.
¾ Il conserve les documents concernant l’effet indésirable présumé afin de permettre, en cas de nécessité
de compléter les informations précédemment transmises.
¾ Il répond aux demandes d’informations complémentaires du médecin pharmacovigilant afin de documenter
l’observation initiale et met en œuvre les décisions de la DRT et du comité de PV en rapport avec le(s) EIG.
XVI-3 CONDUITE A TENIR EN CAS D’EVENEMENTS INDESIRABLES NON GRAVES
28
Tout événement indésirable non grave survenant pendant la période de l’essai doit être porté sur un formulaire
spécifique intégré au cahier d’observation (Non Serious AE Form) et suivi par l’investigateur et l’assistant de
recherche clinique lors de ses visites de suivi, notamment pour connaître l’évolution et les actions entreprises.
Le moniteur de l’essai ou l’investigateur principal informera régulièrement, lors de réunions de suivi de l’essai, le
médecin pharmacovigilant des événements indésirables non graves ayant entraîné un arrêt du traitement ou qui sont
inattendus.
Il adresse à l’UFde PV en cours d’essai, en cas d’analyse intermédiaire, et à la fin de l’étude, la liste de tous les
événements indésirables non graves rapportés pendant l’essai.
Tous les événements indésirables non graves seront transmis par l’investigateur au promoteur avec les autres CRF
et figureront dans les tableaux récapitulatifs du chapitre « tolérance» du rapport d’étude.
XVI-4 PROCEDURE APRES L’ESSAI
¾ L’investigateur et l’ARC s’assurent que tous les EIG ont été rapportés à la pharmacovigilance.
¾ Ils transmettent à l’UF de PV à la fin de l’étude, la liste de tous les événements indésirables non graves
enregistrés pendant l’essai et en particulier ceux qui sont inattendus ou qui ont entraîné un arrêt du traitement .
¾ Ils s’assurent que tous les documents sources relatifs aux EIG sont correctement classés et archivés avec les
autres documents de l’essai pendant la durée prévue par la réglementation.
¾ Ils collaborent avec le responsable de l’essai (coordinateur, investigateur principal) et l’UF de PV à la
discussion de la tolérance dans le rapport d’étude.
¾ A la fin de l’essai, avant le gel de la base COMETH, le responsable de l’essai et le pharmacovigilant s’assurent
de la cohérence des EIG codés dans le logiciel de pharmacovigilance et la base de données cliniques.
XVII- SORTIES PREMATUREES D’ESSAI
Chaque sujet doit être suivi jusqu’au recueil de son critère d’évaluation
Décrire les raisons d'arrêt prématuré de l'essai (toxicité, progression de la maladie, retrait de consentement, violation majeure
de protocole, perdu de vue…) et indiquer la nature et la durée du suivi de ces patients.
XVIII-ANALYSE STATISTIQUE ET DETERMINATION DU NOMBRE DE PATIENTS
L'analyse statistique sera réalisées à l'Institut Gustave Roussy, Département de Statistiques Médicales par Serge Koscielny .
Randomisation d’emblée Rituximab avec stratification selon réponse au COP et groupe B/C: Objectif principal bénéfice de
survie/EFS de 15%
Objectif : survie ou EFS. Il est attendu 15% d’augmentation de l’EFS dans le bras comportant le Rituximab
α =0.05 bilat,β = 20 : 190 patients, β = 10 : 250 patients. Analyse triangulaire tous les ans sur 5 ans. La durée d'inclusion est
de 5 ans et 250 patients porteurs de Lymphome de Burkitt typiques ou Burkitt like et de LAL3 sont attendus dans le
recrutement de ce protocole.
L’inclusion doit être faite impérativement dans les 72 heures après le début du COP.
La randomisation des patients équilibrera la répartition des traitements dans chacune des 4 strates définies par la réponse au
COP et par l’appartenance au groupe B ou au groupe C.
29
Les différents critères de jugement (EFS, survie, toxicités, etc… ) seront d’abord analysés globalement pour l’ensemble des 4
strates. Pour chaque critère, nous analyserons ensuite l’effet du traitement dans chaque strate. Les effets estimés au niveau de
chaque strate seront ensuite poolés pour estimer un effet global tenant compte de la stratification.
La puissance de l’étude a été déterminée globalement sans tenir compte de la stratification. Le fait de stratifier peut améliorer
la puissance de l’étude [Palta 1985; Biometrics 1985;41:497-504.].
Le nombre de sujets ne sera a priori pas suffisant pour que des analyses séparées au niveau de chacune des 4 strates aient une
puissance suffisante pour mettre en évidence des différences entre les bras de traitement.
XIX- DEVIANTS DU PROTOCOLE
On n'acceptera aucune exclusion. Les sujets inclus à tort et les sujets qui ne respecteront pas le protocole seront pris en compte
dans l'analyse dans leur groupe de randomisation (analyse en intention de traiter).
Afin de limiter le nombre de perdus de vue, l'investigateur de chaque centre se chargera de reconvoquer les malades ne s'étant
pas présentés aux consultations de surveillance.
XX -COUT ET SURCOUT DE LA RECHERCHE
Les éventuels frais supplémentaires visés à l'article R.2038 du Code de la Santé Publique font l'objet d'une estimation
précise à laquelle est jointe une prévision de financement disponible. La possibilité d’intégrer certains coûts est soumise
au comite stratégique.
Une convention négociée entre L’IGR et le représentant des établissements investigateurs est établie en tenant compte
des moyens financiers dont dispose L’IGR dans le cadre de son activité de promotion.
Cependant, l’IGR assure l'organisation de l'essai et la prise en charge de la fourniture du matériel suivant (protocole,
cahier d'observation, dossier investigateur) nécessaire à la conduite de l'essai.
Le matériel, les traitements,ou une prestation fournis par d'autres partenaires, doivent être précisés dans la convention de
l'essai.
XXI - ASSURANCE QUALITE ET COMITE INDEPENDANT
Le promoteur est responsable de la mise en place d'un système d'assurance qualité décrit dans les procédures fédérales, afin
que l'essai soit réalisé conformément au protocole et aux BPC. L’étude a été classée risque C. L’assurance qualité portera sur la
vérification du CV des investigateurs associés et des moyens existant dans chaque centre pour la prise en charge de ces
malades.
-Le contrôle de qualité portera sur la vérification de l’intégralité des consentements informés et de tous les dossiers ayant
comporté un décès toxique et de 30% des dossiers tirés au hasard lors de réunions d’investigateurs ou sur site.
Une revue centralisée du critère d'efficacité (taux de réponse ou autre à préciser) sera réalisée par un comité d'experts
indépendants.
XXII-PROPRIETE DES DONNEES ET REGLES DE PUBLICATIONS
Les résultats de cet essai sont la propriété exclusive de la L’IGR qui pourra les exploiter librement. Toutes les
informations résultant de cet essai sont considérées comme confidentielles, au moins jusqu'à ce que l'analyse appropriée et le
contrôle par le promoteur et l'investigateur coordonnateur soient achevés. Les résultats doivent être publiés ou présentés en
mentionnant la promotion par L’IGR.
l'accord du promoteur EST exigé avant toute communication.
XXIII- ASPECTS ETHIQUES ET REGLEMENTAIRES
30
L'essai clinique doit être conduit conformément aux principes éthiques de la déclaration d'Helsinki de 1964 révisée à
Edimbourg en 2000, aux Bonnes Pratiques Cliniques de la Conférence Internationale d'Harmonisation (ICH–E6,
17/07/96), à la Directive Européenne (2001/20/CE) sur la conduite des essais cliniques, la loi Huriet modifiée (20/12/98)
relative à la Protection des Personnes se prêtant à la Recherche Biomédicale ainsi qu'aux dispositions prévues par la
Commission Nationale Informatique et Libertés (loi n°94-548 du 1/07/94 complétant la loi n°78-17 du 6/01/78).
31
XXIV- Comité Consultatif pour la Protection des Personnes dans la Recherche Biomédicale
(CCPPRB)
Le protocole d'essai clinique ainsi que les différents amendements ou toute information ou document jugé nécessaire par le
promoteur sont soumis par l'investigateur coordonnateur de l'essai à l'avis d'un CCPPRB de la région où il exerce son activité
(art. L. 1123-6). Les différents originaux des réponses écrites du CCPPRB doivent être transmises par le coordonnateur au
promoteur.
XXIII.2 Information et Consentement des participants
Préalablement à la réalisation d'une recherche biomédicale sur une personne, le consentement libre, éclairé et exprès de celle-ci
doit être recueilli après qu'elle ait été informée, par l'investigateur ou son représentant, de l'objectif de la recherche, du
déroulement et de la durée de l'étude, des bénéfices, risques potentiels et contraintes de l'essai ainsi que de la nature du produit
étudié et de l'avis donné par le CCPPRB (art. L. 1122-1).
Le formulaire de consentement sera daté et signé personnellement par le patient et l'investigateur ou le médecin qui le
représente (original archivé par l'investigateur, une copie sera remise au patient ou à son représentant légal).
Le formulaire d'information et de consentement éclairé (annexe 10 et 11) destiné au patient doit être associé sur un même
document afin d'éviter tout risque de contestation sur le contenu de l'information donnée.
XXIII.3 Responsabilités des investigateurs
L'investigateur principal de chaque établissement concerné s'engage à conduire l'essai clinique conformément au protocole qui
a été approuvé par le CCPPRB. L'investigateur ne doit apporter aucune modification au protocole sans l'autorisation du
promoteur et sans que le CCPPRB ait donné un avis favorable sur les modifications proposées.
Il est de la responsabilité de l’investigateur principal :
-
de fournir au promoteur son curriculum vitae ainsi que ceux des co-investigateurs,
d'identifier les membres de son équipe qui participent à l'essai et de définir leurs responsabilités,
de démarrer le recrutement des patients après autorisation du promoteur,
d'assurer le nombre requis de patients dans les limites de la période de recrutement établie.
Il est de la responsabilité de chaque investigateur :
-
-
de recueillir le consentement éclairé daté et signé personnellement par le patient avant toute procédure de sélection
spécifique à l'essai,
de compléter régulièrement les cahiers d'observation (CRF) pour chacun des patients inclus dans l'essai et de laisser à
l'Assistant de Recherche Clinique (ARC) un accès direct aux documents-source afin que ce dernier puisse valider les
données du CRF,
de corriger et de signer les corrections des CRF pour chacun des patients inclus dans l'étude,
d'accepter les visites régulières de l'ARC et éventuellement celles des auditeurs mandatés par le promoteur ou des
inspecteurs des autorités de tutelle.
Toute la documentation relative à l'étude (protocole, consentements, cahiers d'observation, dossier investigateur, etc…), ainsi
que les documents originaux (résultats de laboratoire, radiologies, comptes-rendus de consultations, rapports d'examens
cliniques pratiqués, etc.) doivent être détenus dans un lieu sûr et considérés comme du matériel confidentiel. L'archivage des
données sera sous la responsabilité de l'investigateur et selon la législation en vigueur.
Ce dernier devra conserver les données ainsi qu’une liste d'identification
des patientes pendant une durée minimale de 15 ans après la fin de l’étude.
32
XXV- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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Coiffier B, and Reyes F. Is the small non-cleaved-cell lymphoma histologic subtype a poor pronostic factor in adult
patients ? A case-controlled analysis. J Clin Oncol 1996, 14, 1, 240.
23.
Mead GM, Sydes MR, Welewski J, Grigg A, Hatton CS, Norbert P, Guarnaccia C, Lewis MS, McKendrick J, Stenning
SP, Wright D. An international evaluation of CODOX-M and CODOX-M alternating with IVAC in adult Burkitt’s
lymphoma : results of United Kingdom Lymphoma group LY06 study. Ann. Oncol. 13 : 1264-1274, 2002.
24.
Lee AJ, Petroni GR, Schiffer CA, Freter CE, Johnson JR, Barcos M, Frizzera G, Bloomfield C, Peterson BD. Briefduration high-intensity chemotherapy for patients with small-non cleaved lymphoma or FAB L3 acute lymphocytic
leukemia : results of Cancer and Leukemia Group B study 9251. J. Clin. Oncol. 19 : 4014-4022, 2001.
25.
Thomas DA, Cortes J, O’Brien S et al. Hyper_CVAD program in Burkitt’s type adult acute lymphoblastic leukemia. J.
Clin. Oncol. 17 : 2461-2470, 1999.
26.
Coiffier B, Lepage E, Briere J, Herbrecht R, Tilly H, Bouabdallah R, Morel P, Van Den Neste E, Salles G, Gaulard P,
Reyes F, Lederlin P, Gisselbrecht C. CHOP chemotherapy plus rituximab compared with CHOP alone in elderly
patients with diffuse large B-cell lymphoma. N. Engl. J. Med. 2002, 346 :235-242
27.
Veerman AJP, Nuijens JH, Van der Schoot CE, Kardos G, Zwaan Ch M. Rituximab in the treatment of childhood BALL and Burkitt’s lymphoma, report on three cases. Blood 94 (suppl 1), 269b
28.
Cohen Y, Amir G, Rachmilewitz EA, Polliack A. Sustained complete remission following a combination of very low
intensity chemotherapy with rituximab in an elderly patient with Burkitt’s lymphoma. Haematologica 2002, 87 (1) ELT
04
29.
Thomas DA, Cortes J, Giles FJ, Faderl S, O’Brien S, Garcia-Manero G, Pierce S. Rituximab and Hyper-CVAD for
adults Burkitts or Burkitt’s like leukemia and lymphoma. Blood 2001, 16, 804a
35
ANNEXES
XIX - ANNEXE 1 : PROTOCOLE D'ETUDES HISTOCYTOLOGIQUES
ET BIOLOGIQUES
ANNEXE 1-1
ETUDES HISTO-CYTOLOGIQUES
- Panel d'histopathologistes : J Bosq, M Raphaël, J Brière, A Martin, F Berger
- Panel de cytologistes : P Felman, A Beauchamp-Nicoud, AL Bennaceur
Les documents histologiques et/ou cytologiques de chaque patients inclus dans le LMBA 02 devront être adressé par chaque
centre et seront examinés par le panel d'histo-cytologistes. Ces panels ont pour but de confirmer le diagnostic de Lymphome
de Burkitt sur les critères morphologiques et immunohistochimiques de la classification de l’OMS. Les conclusions
seront communiquées aux histopathologistes et aux cytologistes contributeurs après chaque réunion des panels.
Pour réaliser cette relecture, il est indispensable au panel de disposer du bloc paraffine ainsi que de quelques lames
cytologiques les plus représentatifs de la lésion histologique.
Dans le cas ou le bloc ne serait pas disponible, 10 lames blanches histologiques représentatives de la lésion seront adressés.
Ces documents histologiques seront également utilisés afin de poursuivre les investigations biologiques dans le cadre de
l’intergroupe Burkitt (IGB) dont l’objectif est de mieux caractériser par tissue array les lymphomes de Burkitt.
A adresser à Jacques Bosq, Département de Pathologie, IGR, 39 Rue C Desmoulins, 94805 Villejuif.
: 01.42.11.44.10
Fax : 01.42.11.52.64
e-mail : [email protected]
)
)
Lames histologiques représentatives : 1 HES + 10 lames blanches ou de préférence bloc de paraffine.
Lames cytologiques représentatives : 1 lame colorée en MGG (ou plus)
36
ANNEXE 1-2
ETUDES CYTOGENETIQUES
L'étude cytogénétique a pour objectif :
- de déterminer si le réarrangement de la bande 8q24 est présent et le caractériser ;
- de caractériser les anomalies chromosomiques récurrentes associées et les corréler aux différents variants
morphologiques du lymphome de Burkitt ;
- d’évaluer la signification pronostique de paramètres cytogénétiques.
Elle est réalisée localement, un groupe d’étude cytogénétique sera constitué ultérieurement et contactera les
cytogénéticiens impliqués.
37
ANNEXE 2 - Classification de Murphy et Classification d'Ann Arbor
CLASSIFICATION DE MURPHY
CLASSIFICATION D'ANN ARBOR
Stade 1 : Atteinte d'un groupe ganglionnaire unique, ou Stade I : Atteinte d'un ganglion (I) ou d'un seul site extra
tumeur unique extra lymphatique à l'exclusion du médiastin ganglionnaire (IE).
et de l'abdomen
Stade 2 : Atteinte de deux ou plusieurs groupes
ganglionnaires d'un seul côté du diaphragme. Une ou deux
tumeurs extra lymphatiques avec ou sans envahissement
ganglionnaire régional, d'un seul côté du diaphragme. Une
tumeur digestive primitive localisée (ie complètement
réséquable par une chirurgie limitée) sans ou avec seulement
l'atteinte du premier relais ganglionnaire mésentérique et
complètement réséquée.
Stade II : Atteinte d'au moins deux aires ganglionnaires du
même côté du diaphragme (II) ou d'une aire ganglionnaire et
d'un site extra ganglionnaire d'un même côté du diaphragme
(IIE).
Stade 3 : Deux tumeurs extra lymphatiques ou plus de part et
d'autre du diaphragme. Deux groupes ganglionnaires ou plus Stade III : Atteinte de plusieurs aires ganglionnaires, de part
de part et d'autre du diaphragme. Toutes les tumeurs et d'autre du diaphragme (III) avec éventuellement atteinte
primitives intra-thoraciques. Toutes les tumeurs étendues d'un site extra-ganglionnaire (IIIE).
primitives intra abdominales.
Stade 4 : Toute(s) tumeur(s) extra lymphatique(s) et/ou
ganglionnaire(s) s'accompagnant d'un envahis-sement de la
Stade IV : Atteinte diffuse d'un ou plusieurs organes extra
moelle osseuse et/ou du système nerveux central.
ganglionnaires avec ou sans atteinte ganglionnaire.
38
ANNEXE 3 : PREVENTION DU SYNDROME DE LYSE TUMORAL (SLT) ET SUIVI DU SYNDROME DE LYSE
L’utilisation du rasburicase est fortement recommandé lors de l’induction en cas de masse tumorale
élevée ou de signes biologiques de lyse tumorale spontannée avant traitement ou d’insuffisance rénale
d’emblée (devant faire discuter une prise en charge en milieu réanimatoire).
Hyperhydratation : 3000 ml/m2 sans apports Ca++ ni K+
Alcalinisation si hyper uricémie devant être arrêtée dès normalisation de l’uricémie
Rasburicase : 0.20 mg/kg/j (en dehors des contre indications) maintenu jusqu’à la baisse régulière de la
phosphatémie (< 1,5 x normale)
Surveillance ionique biquotidienne minimum sur 4 jours à poursuivre si persistance de signes biologiques
de SLT
ionogramme sanguin et urinaire,
créatininémie sanguin et urinaire,
urée sanguin et urinaire,
phosphorémie,
uricémie (prélèvements spéciaux sous rasburicase)
calcémie
LDH
Dosage allantoïne urine (1 prélèvement quotidien sur 5 jours) : 25 ml conservé à –20°C dans un tube de
polypropylene sur les urines du matin. Préciser le volume urinaire des 24 h 00. Dosage centralisé,
collecte organisé dans le cadre du protocole.
39
ANNEXE 4 : Recommandations d'administration des drogues
VINCRISTINE
(1 ou) 1,4 mg/m²
Oncovin
dans 100 ml de sérum physiologique
Max à ne pas dépasser: 2mg/inject.
CYCLOPHOSPHAMIDE (CPM)
(250 ou) 500 mg/m²
Endoxan
IV lent ou dans une métrisette dans du
sérum physiologique ou du glucosé
Associer à une hyperhydratation
veineuse ou orale et s'assurer d'une
diurèse satisfaisante surtout la nuit
½ dose journalière toutes les
12 heures dans les COPADM.
PREDNISOLONE (PRED)
PREDNISOLONE
60 mg/m²
Cortancyl
Solupred
Solumédrol
PO: cp à 5 mg (ou 20 mg)
PO: cp à 5 mg (ou 20 mg)
IV: amp. à 20, 40, 120 mg.
ADRIAMYCINE (ADR)
60 mg/m²
Adriblastine
IV direct lent strict dans du sérum
physiologique ou du glucosé.
METHOTREXATE (MTX HD)
Cf. protocole d'administration
ACIDE FOLINIQUE
15 mg/m²
Lederfoline
A commencer 24 heures après le début
du MTX HD : une prise toutes les
6 heures. Arrêt de la lederfoline lorsque la
MTXémie < 5 10-7 molaire.
METHOTREXATE (MTX)
15 mg
MTX
IR
sans conservateur
HYDROCORTISONE (HC)
20 mg
CYTARABINE
(ARA-C ou CYT)
100 mg/m²/24H
IR acétate d'HC pour injection intrarachidienne.
Aracytine
ARA-C HD
. En perfusion continue dans du
glucosé (cure de CYM) :
. En sous cutané :
fractionner la dose journalière en
2 et faire deux injections journalières
à 12 heures d'intervalle.
En perfusion de 3 heures dans 500 cc de
G5 (et non dans le solvant habituel)
(cure de CYVE).
ARA-C IR
40 mg
VP16 (ou ETOPOSIDE)
200 mg/m²
IR dans chlorure de Sodium 0.9%
Vepeside
concentration finale de 0.4 mg/ml dans du
sérum physiologique en perfusion de 2 heures.
40
ANNEXE 5 : Modalités d’administration du méthotrexate
1. Intra-rachidien (MTX IR)
Les injections intra-rachidiennes sont à faire entre 12 et 24 heures après le MTX HD, mais de toute façon avant le début
de l'acide folinique.
2. A haute dose (MTX HD)
2.1. Le méthotrexate est donné à la dose prévue par le groupe thérapeutique (de 2 à 8 gr/m2).
L'acide folinique est commencé 24 heures après le début du MTX : 15 mg/m² par prise (en arrondissant au multiple
supérieur de 5), per os (si possible : IM), toutes les 6 heures. Arrêt de la lederfoline lorsque la MTXémie < 5 10-7
molaire.
Il est essentiel de maintenir une hyperdiurèse alcaline avant le début du MTX et pendant 48 heures après son
administration. La surveillance du pH doit se faire sur chaque miction, et en cas de pH ≤ 7, augmenter l'apport de
Bicarbonate.
- Faire un dosage du méthotrexate sanguin à H72 et s'assurer qu'il est ≤ 0,1 µmol/l.
- Faire très attention aux autres drogues prescrites pendant la cure : éviter une anesthésie générale pendant les 24 heures
précédentes, éviter l'association aux drogues néphrotoxiques et interdire les drogues susceptibles de déplacer la liaison
MTX-albumine telles que : salicylates, sulfamide, kétoconazole, Bactrim.
2.2. Protocole d’hyperhydratation
- Dans les 2 heures précédant le MTX : 500 ml de Bicarbonate à 14%o.
- Perfusion du MTX dans 500 ml de glucosé à 5% en en 3 heures (2 ou 3 g/m²), en 4 heures (5 ou 8 g/m²).
- Pendant les 2 heures suivantes : 500 ml de Bicarbonate à 14%o.
- Puis hyperhydratation sur la base de 3 l/m² dont 1/3 de Bicarbonate à 14%o jusqu'à MTXémie < 5 10-7 molaire..
- Acide folinique : commencé 24 heures après le début de la perfusion de MTX HD : 15 mg/m² toutes les 6 heures per os ou IV
jusqu'à MTXémie < 5 10-7 molaire.
2.3. Cinétique
Une cinétique du Méthotrexate avec dosage de la méthotrexatémie à la fin du MTX, à H12 (12 h après le début), H24 H48, H72 sera effectuée pour chaque patient.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
41/71
ANNEXE 6 : Modalités d'administration de l'ARA-C HD
La cytarabine (Ara-C) donnée à haute dose de 1 à 3 g/m² selon le groupe, est à diluer dans 250 cc de G5 et non dans le
solvant habituel. Elle est à passer en 3 heures dès la fin de la cytarabine donnée à dose standard sur 12 heures.
Il est préférable d'assurer une hyperhydratation de 3 l/m² pendant toute la durée de la cure de CYVE.
ANNEXE 7 : Modalités d'administration du Rituximab
Rituximab 375 mg/m2
Pour la première injection, débuter à 50 mg/h puis augmenter la vitesse de 50 mg/h toutes les 30 minutes sans dépasser 400
mg/h
Prémédication : Polaramine 1 ampoule + prédnisone ou prédnisolone 1 mg/kg + atarax 100 mg la veille au soir et le matin
Surveillance : pouls, TA, température toutes les 15 minutes
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
42/71
ANNEXE 8 : protocole BEAM
Une intensification (BEAM : annexe 9 page 44) suivie de réinjection de cellules souches hématopoïétiques pourra être proposé
comme consolidation/rattrapage en première ligne dans deux situations cliniques.
1-Patients du groupe B non répondeurs au COP à J7.
2-Patients avec résidu tumoral actif histologiquement démontré lors du bilan pratiqué après CYM1 dans le groupe B et CYVE 2
dans le groupe C.
En cas d'évolution tumorale, de rechute réfractaire, ou de RP dans le groupe C, il n'y a pas de protocole thérapeutique défini.
J-7
BCNU 300 mg/m²
J-6
J-5
J-4
J-3
J-2
A
U
T
O
G
R
E
F
F
E
s
VP16 200 mg/m²
(en perfusion d'une heure)
‘
‘
‘
‘
ARA-C 100 mg/m² x 2
(en perfusion d'une heure à
12 heures d'intervalle)
z
z
z
z
Alkeran 140 mg/m²
J0
„
CSH
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
43/71
ETUDE LMBA02
Inter groupe GELA/GOELAM/GRAALL
Annexe 9 : Common toxicity criteria (CTC) V.2.0
Grade
Adverse Event
0
1
2
3
4
ALLERGY/IMMUNOLOGY
Allergic reaction/
hypersensitivity
(including drug fever)
none
urticaria, drug fever ≥
38_C (≥100.4_F),
and/or asymptomatic
bronchospasm
Transient rash, drug
fever < 38_C
(<100.4_F)
symptomatic
bronchospasm,
requiring parenteral
medication(s), with or
without urticaria;
allergy-related
edema/angioedema
Anaphylaxis
Note: Isolated urticaria, in the absence of other manifestations of an allergic or hypersensitivity reaction, is graded in the DERMATOLOGY/SKIN category.
Allergic rhinitis
(including sneezing, nasal
stuffiness, postnasal drip)
none
Mild, not requiring
treatment
Moderate, requiring
treatment
-
-
Autoimmune reaction
none
Serologic or other
evidence of
autoimmune reaction
but patient is
asymptomatic (e.g.,
vitiligo), all organ
function is normal and
no treatment is
required
evidence of
autoimmune reaction
involving a nonessential organ or
function (e.g.,
hypothyroidism),
requiring treatment
other than
immunosuppressive
drugs
reversible autoimmune
reaction involving
function of a major
organ or other toxicity
(e.g., transient colitis
or anemia), requiring
short-term
immunosuppressive
treatment
autoimmune reaction causing
major grade 4 organ dysfunction;
progressive and irreversible
reaction; long-term
administration of high-dose
immuno-suppressive therapy
required
-
present
-
Also consider Hypothyroidism, Colitis, Hemoglobin, Hemolysis.
Serum sickness
none
-
Urticaria is graded in the DERMATOLOGY/SKIN category if it occurs as an isolated symptom. If it occurs with other manifestations of allergic or
hypersensitivity reaction, grade as Allergic reaction/hypersensitivity above.
Vasculitis
none
Mild, not requiring
treatment
Symptomatic,
requiring medication
requiring steroids
ischemic changes or requiring
amputation
Allergy/Immunology-Other
(Specify, __________)
none
Mild
Moderate
severe
life-threatening or disabling
external otitis with
discharge, mastoiditis
necrosis of the canal soft tissue or
bone
AUDITORY/HEARING
Conductive hearing loss is graded as Middle ear/hearing in the AUDITORY/HEARING category.
Earache is graded in the PAIN category.
External auditory canal
normal
External otitis with
erythema or dry
desquamation
external otitis with
moist desquamation
Note: Changes associated with radiation to external ear (pinnae) are graded under Radiation dermatitis in the DERMATOLOGY/SKIN category.
Inner ear/hearing
normal
Hearing loss on
audiometry only
tinnitus or hearing
loss, not requiring
hearing aid or
treatment
tinnitus or hearing
loss, correctable with
hearing aid or
treatment
severe unilateral or bilateral
hearing loss (deafness), not
correctable
Middle ear/hearing
normal
Serous otitis without
subjective decrease in
hearing
serous otitis or
infection requiring
medical intervention;
subjective decrease in
hearing; rupture of
tympanic membrane
with discharge
otitis with discharge,
mastoiditis or
conductive hearing
loss
necrosis of the canal soft tissue or
bone
Auditory/Hearing-Other
(Specify, __________)
normal
Mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
BLOOD/BONE MARROW
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
44/71
Grade
Adverse Event
Bone marrow cellularity
0
1
2
3
normal for
age
Mildly hypocellular or
25% reduction from
normal cellularity for
age
moderately
hypocellular or >25 ≤ 50% reduction from
normal cellularity for
age or >2 but <4
weeks to recovery of
normal bone marrow
cellularity
severely hypocellular
or >50 - ≤ 75%
reduction in cellularity
for age or 4 - 6 weeks
to recovery of normal
bone marrow
cellularity
aplasia or >6 weeks to recovery
of normal bone marrow
cellularity
4
Normal ranges:
younger adults
60-70%
cellularity
average
(19-59)
older adults
50%
cellularity
average
(≥ 60 years)
Note: Grade Bone marrow cellularity only for changes related to treatment not disease.
CD4 count
WNL
< LLN - 500/mm3
200 - < 500/mm3
50 - < 200/mm3
< 50/mm3
Haptoglobin
normal
decreased
-
absent
-
Hemoglobin (Hgb)
WNL
< LLN - 10.0 g/dl
< LLN - 100 g/L
< LLN - 6.2 mmol/L
8.0 - < 10.0 g/dl
80 - < 100 g/L
4.9 - < 6.2 mmol/L
6.5 - < 8.0 g/dl
65 - 80 g/L
4.0 - < 4.9 mmol/L
< 6.5 g/dl
< 65 g/L
< 4.0 mmol/L
Note: The following criteria may be used for leukemia studies or bone marrow infiltrative/myelophthisic process if the protocol so specifies.
For leukemia studies or
bone marrow infiltrative/
myelophthisic processes
WNL
10 - <25% decrease
from pretreatment
25 - <50% decrease
from pretreatment
50 - <75% decrease
from pretreatment
≥75% decrease from pretreatment
Hemolysis (e.g., immune
hemolytic anemia, drugrelated hemolysis, other)
none
only laboratory
evidence of hemolysis
[e.g., direct
antiglobulin test
(DAT, Coombsí)
schistocytes]
evidence of red cell
destruction and ≥ 2gm
decrease in
hemoglobin, no
transfusion
requiring transfusion
and/or medical
intervention (e.g.,
steroids)
catastrophic consequences of
hemolysis (e.g., renal failure,
hypotension, bronchospasm,
emergency splenectomy)
Also consider Haptoglobin, Hgb.
Leukocytes (total WBC)
WNL
< LLN - 3.0 x 109 /L
< LLN - 3000/mm3
≥2.0 - < 3.0 x 109 /L
≥2000 - < 3000/mm3
≥1.0 - < 2.0 x 109 /L
≥1000 - < 2000/mm3
< 1.0 x 109 /L
< 1000/mm3
Lymphopenia
WNL
<LLN - 1.0 x 109 /L
<LLN - 1000/mm3
≥0.5 - <1.0 x 109 /L
≥500 - <1000/mm3
<0.5 x 109 /L
<500/mm3
-
Neutrophils/granulocytes
(ANC/AGC)
WNL
≥1.5 - <2.0 x 109 /L
≥1500 - <2000/mm3
≥1.0 - <1.5 x 109 /L
≥1000 - <1500/mm3
≥0.5 - <1.0 x 109 /L
≥500 - <1000/mm3
< 0.5 x 109 /L
< 500/mm3
Note: The following criteria may be used for leukemia studies or bone marrow infiltrative/myelophthisic process if the protocol so specifies.
For leukemia studies or
bone marrow infiltrative/
myelophthisic process
WNL
10 - <25% decrease
from baseline
25 - <50% decrease
from baseline
50 - <75% decrease
from baseline
≥75% decrease from baseline
Platelets
WNL
< LLN - <75.0 x 109
/L
< LLN - 75000/mm3
≥50.0 - < 75.0 x 109 /L
≥50000 - <
75000/mm3
≥10.0 - < 50.0 x 109 /L
≥10000 - <
50000/mm3
< 10.0 x 109 /L
< 10000/mm3
Note: The following criteria may be used for leukemia studies or bone marrow infiltrative/myelophthisic process if the protocol so specifies.
For leukemia studies or
bone marrow infiltrative/
myelophthisic process
WNL
10 - <25% decrease
from baseline
25 - <50% decrease
from baseline
50 - <75%
decrease from
baseline
≥75% decrease from baseline
Transfusion: Platelets
none
-
-
yes
platelet transfusions and other
measures required to improve platelet
increment; platelet transfusion
refractoriness associated with lifethreatening bleeding. (e.g., HLA or
cross matched platelet transfusions)
none
-
-
Yes
-
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Also consider Platelets.
Transfusion: pRBCs
Also consider Hemoglobin.
Blood/Bone Marrow-Other
(Specify, __________)
CARDIOVASCULAR (ARRHYTHMIA)
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
45/71
Grade
Adverse Event
0
1
2
3
4
Conduction abnormality/
Atrioventricular heart block
none
asymptomatic, not
requiring treatment
(e.g., Mobitz type I
second-degree AV
block, Wenckebach)
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
(e.g., Mobitz type II
second-degree AV
block, third-degree
AV block)
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Nodal/junctional
arrhythmia/dysrhythmia
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Palpitations
none
present
-
-
-
Note: Grade palpitations only in the absence of a documented arrhythmia.
Prolonged QTc interval
(QTc > 0.48 seconds)
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Sinus bradycardia
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Sinus tachycardia
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment of
underlying cause
-
Supraventricular
arrhythmias (SVT/atrial
fibrillation/ flutter)
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Syncope (fainting) is graded in the NEUROLOGY category.
Vasovagal episode
none
-
present without loss of
consciousness
present with loss of
consciousness
-
Ventricular arrhythmia
(PVCs/bigeminy/trigeminy/
ventricular tachycardia)
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic and
requiring treatment
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Cardiovascular/
Arrhythmia-Other
(Specify,
___________)
none
asymptomatic, not
requiring treatment
symptomatic, but not
requiring treatment
symptomatic, and
requiring treatment of
underlying cause
life-threatening (e.g., arrhythmia
associated with CHF,
hypotension, syncope, shock)
Acute vascular leak
syndrome
absent
-
symptomatic, but not
requiring fluid support
respiratory
compromise or
requiring fluids
life-threatening; requiring pressor
support and/or ventilatory support
Cardiac- ischemia/infarction
none
non-specific T-wave
flattening or changes
asymptomatic, STand T- wave changes
suggesting ischemia
angina without
evidence of infarction
acute myocardial infarction
Cardiac left ventricular
function
normal
asymptomatic decline
of resting ejection
fraction of ≥ 10% but
< 20% of baseline
value; shortening
fraction ≥ 24% but <
30%
asymptomatic but
resting ejection
fraction below LLN
for laboratory or
decline of resting
ejection fraction ≥
20% of baseline value;
< 24% shortening
fraction
CHF responsive to
treatment
severe or refractory CHF or
requiring intubation
levels consistent with
unstable angina as
defined by the
manufacturer
levels consistent with myocardial
infarction as defined by the
manufacturer
CARDIOVASCULAR (GENERAL)
CNS cerebrovascular ischemia is graded in the NEUROLOGY category.
Cardiac troponin I (cTnI)
normal
-
-
Cardiac troponin T (cTnT)
normal
≥ 0.03 - < 0.05 ng/ml
≥ 0.05 - < 0.1 ng/ml
≥ 0.1 - < 0.2 ng/ml
≥ 0.2 ng/ml
Edema
none
asymptomatic, not
requiring therapy
symptomatic,
requiring therapy
symptomatic edema
limiting function and
unresponsive to
therapy or requiring
drug discontinuation
anasarca (severe generalized
edema)
Hypertension
none
asymptomatic,
transient increase by
>20 mmHg (diastolic)
or to > 150/100* if
previously WNL; not
requiring treatment
recurrent or persistent
or symptomatic
increase by > 20
mmHg (diastolic) or to
> 150/100* if
previously WNL; not
requiring treatment
requiring therapy or
more intensive therapy
than previously
Hypertensive crisis
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
46/71
Grade
Adverse Event
Hypotension
0
none
1
2
changes, but not
requiring therapy
(including transient
orthostatic
hypotension)
requiring brief fluid
replacement or other
therapy but not
hospitalization; no
physiologic
consequences
3
requiring therapy and
sustained medical
attention, but resolves
without persisting
physiologic
consequences
4
shock (associated with acidemia
and impairing vital organ
function due to tissue
hypoperfusion)
Also consider Syncope (fainting).
Note: Angina or MI is graded as Cardiac- ischemia/infarction in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Myocarditis
none
-
-
CHF responsive to
treatment
severe or refractory CHF
Operative injury of
vein/artery
none
primary suture repair
for injury, but not
requiring transfusion
primary suture repair
for injury, requiring
transfusion
vascular occlusion
requiring surgery or
bypass for injury
myocardial infarction; resection
of organ (e.g., bowel, limb)
Pericardial effusion/
pericarditis
none
asymptomatic
effusion, not requiring
treatment
pericarditis (rub, ECG
changes, and/or chest
pain)
physiologic
consequences
resulting from
symptoms
tamponade (drainage or
pericardial window required)
Peripheral arterial ischemia
none
-
brief episode of
ischemia managed
non-surgically and
without permanent
deficit
requiring surgical
intervention
life-threatening or with
permanent functional deficit (e.g.,
amputation)
Phlebitis (superficial)
none
-
present
-
-
deep vein thrombosis,
requiring
anticoagulant therapy
embolic event including
pulmonary embolism
Note: Injection site reaction is graded in the DERMATOLOGY/SKIN category.
Thrombosis/embolism is graded in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Syncope (fainting) is graded in the NEUROLOGY category.
Thrombosis/
none
-
deep vein thrombosis,
not requiring
anticoagulant
embolism
Vein/artery operative injury is graded as Operative injury of vein/artery in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Visceral arterial ischemia
(non-myocardial)
none
-
brief episode of
ischemia managed
non-surgically and
without permanent
deficit
requiring surgical
intervention
life-threatening or with
permanent functional deficit (e.g.,
resection of ileum)
Cardiovascular/
General-Other
(Specify, ______________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
laboratory findings
present with no
bleeding
laboratory findings and bleeding
≥0.25 - <0.5 x LLN
<0.25 x LLN
COAGULATION
Note: See the HEMORRHAGE category for grading the severity of bleeding events.
DIC
(disseminated intravascular
coagulation)
absent
-
-
Also consider Platelets.
Note: Must have increased fibrin split products or D-dimer in order to grade as DIC.
Fibrinogen
WNL
≥0.75 - <1.0 x LLN
≥0.5 - <0.75 x LLN
Note: The following criteria may be used for leukemia studies or bone marrow infiltrative/myelophthisic process if the protocol so specifies.
For leukemia studies:
WNL
<20% decrease from
pretreatment value or
LLN
≥20 - <40% decrease
from pretreatment
value or LLN
≥40 - <70% decrease
from pretreatment
value or LLN
<50 mg%
Partial thromboplastin time
(PTT)
WNL
> ULN - ≤ 1.5 x ULN
> 1.5 - ≤ 2 x ULN
>2 x ULN
-
> 1.5 - ≤ 2 x ULN
>2 x ULN
-
laboratory findings
present without
clinical consequences
laboratory findings and clinical
consequences, (e.g., CNS
hemorrhage/ bleeding or
thrombosis/ embolism or renal
failure) requiring therapeutic
intervention
Phelbitis is graded in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Prothrombin time (PT)
WNL
> ULN - ≤ 1.5 x ULN
Thrombosis/embolism is graded in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Thrombotic
microangiopathy (e.g.,
thrombotic
thrombocytopenic
purpura/TTP or hemolytic
uremic syndrome/HUS)
absent
-
-
Also consider Hemoglobin (Hgb), Platelets, Creatinine.
Note: Must have microangiopathic changes on blood smear (e.g., schistocytes, helmet cells, red cell fragments).
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
47/71
Grade
Adverse Event
0
1
2
Coagulation-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
Fatigue
(lethargy, malaise, asthenia)
none
increased fatigue over
baseline, but not
altering normal
activities
3
4
severe
life-threatening or disabling
moderate (e.g.,
decrease in
performance status by
1 ECOG level or 20%
Karnofsky or Lansky)
or causing difficulty
performing some
activities
severe (e.g., decrease
in performance status
by ≥2 ECOG levels or
40% Karnofsky or
Lansky) or loss of
ability to perform
some activities
bedridden or disabling
39.1 - 40.0_C (102.3 104.0_F )
> 40.0_C (>104.0_F )
for < 24hrs
> 40.0_C (>104.0_F ) for > 24hrs
CONSTITUTIONAL SYMPTOMS
Note: See Appendix III for performance status scales.
Fever (in the absence of
neutropenia, where
neutropenia is defined as
AGC < 1.0 x 109/L)
none
38.0 - 39.0_C (100.4 102.2_F)
Also consider Allergic reaction/hypersensitivity.
Note: The temperature measurements listed above are oral or tympanic.
Hot flashes/flushes are graded in the ENDOCRINE category.
Rigors, chills
none
mild, requiring
symptomatic treatment
(e.g., blanket) or nonnarcotic medication
severe and/or
prolonged, requiring
narcotic medication
not responsive to
narcotic medication
-
Sweating
(diaphoresis)
normal
mild and occasional
frequent or drenching
-
-
Weight gain
< 5%
5 - <10%
10 - <20%
≥ 20%
-
10 - <20%
≥20%
-
moderate
severe
life-threatening or disabling
Also consider Ascites, Edema, Pleural effusion.
Weight loss
< 5%
5 - <10%
Also consider Vomiting, Dehydration, Diarrhea.
Constitutional SymptomsOther
(Specify, __________)
none
mild
Alopecia
normal
mild hair loss
pronounced hair loss
-
-
Bruising
(in absence of grade 3 or 4
thrombocytopenia)
none
localized or in
dependent area
generalized
-
-
DERMATOLOGY/SKIN
Note: Bruising resulting from grade 3 or 4 thrombocytopenia is graded as Petechiae/purpura and Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia in
the HEMORRHAGE category, not in the DERMATOLOGY/SKIN category.
Dry skin
normal
controlled with
emollients
not controlled with
emollients
-
-
Erythema multiforme (e.g.,
Stevens-Johnson syndrome,
toxic epidermal necrolysis)
absent
-
scattered, but not
generalized eruption
severe or requiring IV
fluids (e.g.,
generalized rash or
painful stomatitis)
life-threatening (e.g., exfoliative
or ulcerating dermatitis or
requiring enteral or parenteral
nutritional support)
Flushing
absent
present
-
-
-
Hand-foot skin reaction
none
skin changes or
dermatitis without
pain (e.g., erythema,
peeling)
skin changes with
pain, not interfering
with function
skin changes with
pain, interfering with
function
-
Injection site reaction
none
pain or itching or
erythema
pain or swelling, with
inflammation or
phlebitis
ulceration or necrosis
that is severe or
prolonged, or
requiring surgery
-
Nail changes
normal
discoloration or
ridging (koilonychia)
or pitting
partial or complete
loss of nail(s) or pain
in nailbeds
-
-
Petechiae is graded in the HEMORRHAGE category.
Photosensitivity
none
painless erythema
painful erythema
erythema with
desquamation
-
Pigmentation changes (e.g.,
vitiligo)
none
localized pigmentation
changes
generalized
pigmentation changes
-
-
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
48/71
Grade
Adverse Event
Pruritus
0
none
1
2
3
mild or localized,
relieved spontaneously
or by local measures
intense or widespread,
relieved spontaneously
or by systemic
measures
intense or widespread
and poorly controlled
despite treatment
-
4
macular or papular
eruption or erythema
with pruritus or other
associated symptoms
covering <50% of
body surface or
localized
desquamation or other
lesions covering <50%
of body surface area
symptomatic
generalized
erythroderma or
macular, papular or
vesicular eruption or
desquamation
covering ≥50% of
body surface area
generalized exfoliative dermatitis
or ulcerative dermatitis
Purpura is graded in the HEMORRHAGE category.
Rash/desquamation
none
macular or papular
eruption or erythema
without associated
symptoms
Also consider Allergic reaction/hypersensitivity.
Note: Erythema multiforme (Stevens-Johnson syndrome) is graded separately as Erythema multiforme.
Urticaria
(hives, welts, wheals)
none
requiring no
medication
requiring PO or
topical treatment or IV
medication or steroids
for <24 hours
requiring IV
medication or steroids
for ≥24 hours
-
Wound- infectious
none
cellulitis
superficial infection
infection requiring IV
antibiotics
necrotizing fascitis
Wound- non-infectious
none
incisional separation
incisional hernia
fascial disruption
without evisceration
fascial disruption with
evisceration
Dermatology/Skin-Other
(Specify, ________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Cushingoid appearance
(e.g., moon face with or
without buffalo hump,
centripetal obesity,
cutaneous striae)
absent
-
present
-
-
ENDOCRINE
Also consider Hyperglycemia, Hypokalemia.
Feminization of male
absent
-
-
present
-
Gynecomastia
none
mild
pronounced or painful
pronounced or painful
and requiring surgery
-
Hot flashes/flushes
none
mild or no more than 1
per day
moderate and greater
than 1 per day
-
-
Hypothyroidism
absent
asymptomatic,TSH
elevated, no therapy
given
symptomatic or
thyroid replacement
treatment given
patient hospitalized
for manifestations of
hypothyroidism
myxedema coma
Masculinization of female
absent
-
-
present
-
SIADH (syndrome of
inappropriate antidiuretic
hormone)
absent
-
-
present
-
Endocrine-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
GASTROINTESTINAL
Amylase is graded in the METABOLIC/LABORATORY category.
Anorexia
none
loss of appetite
oral intake
significantly decreased
requiring IV fluids
Requiring feeding tube or
parenteral nutrition
Ascites (non-malignant)
none
asymptomatic
symptomatic,
requiring diuretics
symptomatic,
requiring therapeutic
paracentesis
life-threatening physiologic
consequences
Colitis
none
-
abdominal pain with
mucus and/or blood in
stool
abdominal pain, fever,
change in bowel habits
with ileus or
peritoneal signs, and
radiographic or biopsy
documentation
perforation or requiring surgery
or toxic megacolon
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia, Melena/GI bleeding,
Rectal bleeding/hematochezia, Hypotension.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
49/71
Grade
Adverse Event
0
1
2
3
4
Constipation
none
requiring stool
softener or dietary
modification
requiring laxatives
obstipation requiring
manual evacuation or
enema
obstruction or toxic megacolon
Dehydration
none
dry mucous
membranes and/or
diminished skin turgor
requiring IV fluid
replacement (brief)
requiring IV fluid
replacement
(sustained)
physiologic consequences
requiring intensive care;
hemodynamic collapse
Also consider Hypotension, Diarrhea, Vomiting, Stomatitis/pharyngitis (oral/pharyngeal mucositis).
Diarrhea
Patients without colostomy:
none
increase of < 4
stools/day over pretreatment
increase of 4-6
stools/day, or
nocturnal stools
increase of ≥7
stools/day or
incontinence; or need
for parenteral support
for dehydration
physiologic consequences
requiring intensive care; or
hemodynamic collapse
Patients with a colostomy:
none
mild increase in loose,
watery colostomy
output compared with
pretreatment
moderate increase in
loose, watery
colostomy output
compared with
pretreatment, but not
interfering with
normal activity
severe increase in
loose, watery
colostomy output
compared with
pretreatment,
interfering with
normal activity
physiologic consequences,
requiring intensive care; or
hemodynamic collapse
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia, Pain, Dehydration,
Hypotension.
Duodenal ulcer (requires
radiographic or endoscopic
documentation)
none
-
requiring medical
management or nonsurgical treatment
uncontrolled by
outpatient medical
management;
requiring
hospitalization
perforation or bleeding, requiring
emergency surgery
Dyspepsia/heartburn
none
mild
moderate
severe
-
Dysphagia, esophagitis,
odynophagia (painful
swallowing)
none
mild dysphagia, but
can eat regular diet
dysphagia, requiring
predominantly pureed,
soft, or liquid diet
dysphagia, requiring
IV hydration
complete obstruction (cannot
swallow saliva) requiring enteral
or parenteral nutritional support,
or perforation
Note: If toxicity is radiation-related, grade either under Dysphagia- esophageal related to radiation or Dysphagia- pharyngeal related to radiation.
Dysphagia- esophageal
related to radiation
none
mild dysphagia, but
can eat regular diet
dysphagia, requiring
predominantly liquid,
pureed or soft diet
dysphagia requiring
feeding tube, IV
hydration or
hyperalimentation
complete obstruction (cannot
swallow saliva); ulceration with
bleeding not induced by minor
trauma or abrasion or perforation
dysphagia, requiring
predominantly pureed,
soft, or liquid diet
dysphagia, requiring
feeding tube, IV
hydration or
hyperalimentation
complete obstruction (cannot
swallow saliva); ulceration with
bleeding not induced by minor
trauma or abrasion or perforation
Also consider Pain due to radiation, Mucositis due to radiation.
Note: Fistula is graded separately as Fistula- esophageal.
Dysphagia - pharyngeal
related to radiation
none
mild dysphagia, but
can eat regular diet
Also consider Pain due to radiation, Mucositis due to radiation.
Note: Fistula is graded separately as Fistula- pharyngeal.
Fistula- esophageal
none
-
-
present
requiring surgery
Fistula- intestinal
none
-
-
present
requiring surgery
Fistula- pharyngeal
none
-
-
present
requiring surgery
Fistula- rectal/anal
none
-
-
present
requiring surgery
Flatulence
none
mild
moderate
-
-
Gastric ulcer
(requires radiographic or
endoscopic documentation)
none
-
requiring medical
management or nonsurgical treatment
bleeding without
perforation,
uncontrolled by
outpatient medical
management;
requiring
hospitalization or
surgery
perforation or bleeding, requiring
emergency surgery
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia.
Gastritis
none
-
requiring medical
management or nonsurgical treatment
uncontrolled by outpatient medical
management;
requiring
hospitalization or
surgery
life-threatening bleeding,
requiring emergency surgery
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
50/71
Grade
Adverse Event
0
1
2
3
4
Hematemesis is graded in the HEMORRHAGE category.
Hematochezia is graded in the HEMORRHAGE category as Rectal bleeding/hematochezia.
Ileus (or neuroconstipation)
none
-
intermittent, not
requiring intervention
requiring non-surgical
intervention
requiring surgery
Mouth dryness
normal
mild
moderate
-
-
Mucositis
Note: Mucositis not due to radiation is graded in the GASTROINTESTINAL category for specific sites: Colitis, Esophagitis, Gastritis, Stomatitis/pharyngitis
(oral/pharyngeal mucositis), and Typhlitis; or the RENAL/GENITOURINARY category for Vaginititis.
Radiation-related mucositis is graded as Mucositis due to radiation.
Mucositis due to radiation
none
erythema of the
mucosa
patchy
pseudomembranous
reaction (patches
generally ≤ 1.5 cm in
diameter and noncontiguous)
confluent
pseudomembranous
reaction (contiguous
patches generally >
1.5 cm in diameter)
necrosis or deep ulceration; may
include bleeding not induced by
minor trauma or abrasion
Also consider Pain due to radiation.
Note: Grade radiation mucositis of the larynx here.
Dysphagia related to radiation is also graded as either Dysphagia- esophageal related to radiation or Dysphagia- pharyngeal related to radiation,
depending on the site of treatment.
Nausea
none
able to eat
oral intake
significantly decreased
no significant intake,
requiring IV fluids
-
Pancreatitis
none
-
-
abdominal pain with
pancreatic enzyme
elevation
complicated by shock (acute
circulatory failure)
Also consider Hypotension.
Note: Asymptomatic amylase and Amylase are graded in the METABOLIC/LABORATORY category.
Pharyngitis is graded in the GASTROINTESTINAL category as Stomatitis/pharyngitis (oral/pharyngeal mucositis).
Proctitis
none
increased stool
frequency, occasional
blood-streaked stools,
or rectal discomfort
(including
hemorrhoids), not
requiring medication
increased stool
frequency, bleeding,
mucus discharge, or
rectal discomfort
requiring medication;
anal fissure
increased stool
frequency/diarrhea,
requiring parenteral
support; rectal
bleeding, requiring
transfusion; or
persistent mucus
discharge,
necessitating pads
perforation, bleeding or necrosis
or other life-threatening
complication requiring surgical
intervention (e.g., colostomy)
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia, and Pain due to
radiation.
Note: Fistula is graded separately as Fistula- rectal/anal.
Proctitis occurring more than 90 days after the start of radiation therapy is graded in the RTOG/EORTC Late Radiation Morbidity Scoring Scheme.
(See Appendix IV)
Salivary gland changes
none
slightly thickened
saliva/may have
slightly altered taste
(e.g., metallic);
additional fluids may
be required
Sense of smell
normal
slightly altered
Stomatitis/pharyngitis
(oral/pharyngeal mucositis)
none
painless ulcers,
erythema, or mild
soreness in the
absence of lesions
thick, ropy, sticky
saliva; markedly
altered taste; alteration
in diet required
-
markedly altered
painful erythema,
edema, or ulcers, but
can eat or swallow
acute salivary gland necrosis
-
-
painful erythema,
edema, or ulcers
requiring IV hydration
severe ulceration or requires
parenteral or enteral nutritional
support or prophylatic intubation
Note: Radiation-related mucositis is graded as Mucositis due to radiation.
Taste disturbance
(dysgeusia)
normal
slightly altered
markedly altered
-
-
Typhlitis
(inflammation of the cecum)
none
-
-
abdominal pain,
diarrhea, fever, or
radiographic
documentation
perforation, bleeding or necrosis
or other life-threatening
complication requiring surgical
intervention (e.g., colostomy)
Also consider Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia, Hypotension,
Febrile/neutropenia.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
51/71
Grade
Adverse Event
Vomiting
0
none
1
1 episode in 24 hours
over pretreatment
2
2-5 episodes in 24
hours over
pretreatment
3
4
≥6 episodes in 24
hours over
pretreatment; or need
for IV fluids
Requiring parenteral nutrition; or
physiologic consequences
requiring intensive care;
hemodynamic collapse
severe
life-threatening or disabling
Also consider Dehydration.
Weight gain is graded in the CONSTITUTIONAL SYMPTOMS category.
Weight loss is graded in the CONSTITUTIONAL SYMPTOMS category.
Gastrointestinal-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
HEMORRHAGE
Note: Transfusion in this section refers to pRBC infusion.
For any bleeding with grade 3 or 4 platelets (< 50,000), always grade Hemorrhage/bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia. Also consider
platelets, transfusion- pRBCS, and transfusion-platelets in addition to the grade that incorporates the site or type of bleeding.
If the site or type of hemorrhage/bleeding is listed, also use the grading that incorporates the site of bleeding: CNS hemorrhage/bleeding, Hematuria,
Hematemesis, Hemoptysis, Hemorrhage/bleeding with surgery, Melena/lower GI bleeding, Petechiae/purpura (Hemorrhage/bleeding into skin), Rectal
bleeding/hematochezia, Vaginal bleeding.
If the platelet count is ≥50,000 and the site or type of bleeding is listed, grade the specific site. If the site or type is not listed and the platelet count is ≥
50,000, grade Hemorrhage/bleeding without grade 3 or 4 thrombocytopenia and specify the site or type in the OTHER category.
Hemorrhage/bleeding with
grade 3 or 4
thrombocytopenia
none
mild without
transfusion
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Also consider Platelets, Hemoglobin, Transfusion-platelet, Transfusion-pRBCs.
Note: This toxicity must be graded for any bleeding with grade 3 or 4 thrombocytopenia. Also grade the site or type of hemorrhage/bleeding. If the site is not
listed, grade as Other in the HEMORRHAGE category.
Hemorrhage/bleeding
without grade 3 or 4
thrombocytopenia
none
mild without
transfusion
requiring transfusion
catastrophic bleeding requiring
major non-elective intervention
Also consider Platelets, Hemoglobin, Transfusion-platelet, Transfusion-pRBCs.
Note: Bleeding in the absence of grade 3 or 4 thrombocytopenia is graded here only if the specific site or type of bleeding is not listed elsewhere in the
HEMORRHAGE category. Also grade as Other in the HEMORRHAGE category.
CNS hemorrhage/
none
-
-
bleeding noted on CT
or other scan with no
clinical consequences
hemorrhagic stroke or
hemorrhagic vascular event
(CVA) with neurologic signs and
symptoms
Epistaxis
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Hematemesis
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Hematuria
(in the absence of vaginal
bleeding)
none
microscopic only
intermittent gross
bleeding, no clots
persistent gross
bleeding or clots; may
require catheterization
or instrumentation, or
transfusion
open surgery or necrosis or deep
bladder ulceration
Hemoptysis
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Hemorrhage/bleeding
associated with surgery
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
bleeding
Note: Expected blood loss at the time of surgery is not graded as a toxicity.
Melena/GI bleeding
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Petechiae/purpura
(hemorrhage/
none
rare petechiae of skin
petechiae or purpura
in dependent areas of
skin
generalized petechiae
or purpura of skin or
petechiae of any
mucosal site
-
bleeding into skin or
mucosa)
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
52/71
Grade
Adverse Event
0
1
2
3
4
Rectal bleeding/
hematochezia
none
mild without
transfusion or
medication
persistent, requiring
medication (e.g.,
steroid suppositories)
and/or break from
radiation treatment
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Vaginal bleeding
none
spotting, requiring < 2
pads per day
requiring ≥ 2 pads per
day, but not requiring
transfusion
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
Hemorrhage-Other
(Specify site, ___________)
none
mild without
transfusion
-
requiring transfusion
catastrophic bleeding, requiring
major non-elective intervention
HEPATIC
Alkaline phosphatase
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5.0 x ULN
> 5.0 - 20.0 x ULN
> 20.0 x ULN
Bilirubin
WNL
> ULN - 1.5 x ULN
> 1.5 - 3.0 x ULN
> 3.0 - 10.0 x ULN
> 10.0 x ULN
GGT
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5.0 x ULN
> 5.0 - 20.0 x ULN
> 20.0 x ULN
absent
-
-
present
-
(γ - Glutamyl
transpeptidase)
Hepatic enlargement
Note: Grade Hepatic enlargement only for changes related to VOD or other treatment related toxicity.
Hypoalbuminemia
WNL
<LLN - 3 g/dl
≥2 - <3 g/dl
<2 g/dl
-
Liver dysfunction/failure
(clinical)
normal
-
-
asterixis
encephalopathy or coma
Note: Documented viral hepatitis is graded in the INFECTION category.
Portal vein flow
normal
-
decreased portal vein
flow
reversal/retrograde
portal vein flow
-
SGOT (AST)
(serum glutamic oxaloacetic
transaminase)
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5.0 x ULN
> 5.0 - 20.0 x ULN
> 20.0 x ULN
SGPT (ALT)
(serum glutamic pyruvic
transaminase)
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5.0 x ULN
> 5.0 - 20.0 x ULN
> 20.0 x ULN
Hepatic-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Catheter-related infection
none
mild, no active
treatment
moderate, localized
infection, requiring
local or oral treatment
severe, systemic
infection, requiring IV
antibiotic or antifungal
treatment or
hospitalization
life-threatening sepsis (e.g.,
septic shock)
Febrile neutropenia
(fever of unknown origin
without clinically or
microbiologically
documented infection)
none
-
-
Present
Life-threatening sepsis (e.g.,
septic shock)
present
life-threatening sepsis (e.g.,
septic shock)
INFECTION/FEBRILE NEUTROPENIA
(ANC < 1.0 x 109/L, fever ≥
38.5_C)
Note: Hypothermia instead of fever may be associated with neutropenia and is graded here.
Infection (documented
clinically or
microbiologically) with
grade 3 or 4 neutropenia
none
-
-
(ANC < 1.0 x 109/L)
Note: Hypothermia instead of fever may be associated with neutropenia and is graded here. In the absence of documented infection with grade 3 or 4
neutropenia, grade as Febrile neutropenia.
Infection with unknown
ANC
none
-
-
present
life-threatening sepsis (e.g.,
septic shock)
Note: This toxicity criterion is used in the rare case when ANC is unknown.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
53/71
Infection without
neutropenia
none
mild, no active
treatment
moderate, localized
infection, requiring
local or oral treatment
severe, systemic
infection, requiring IV
antibiotic or antifungal
treatment, or
hospitalization
life-threatening sepsis (e.g.,
septic shock)
Infection/Febrile
Neutropenia-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Wound-infectious is graded in the DERMATOLOGY/SKIN category.
LYMPHATICS
Lymphatics
normal
mild lymphedema
moderate lymphedema
requiring
compression;
lymphocyst
severe lymphedema
limiting function;
lymphocyst requiring
surgery
severe lymphedema limiting
function with ulceration
Lymphatics-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Acidosis
(metabolic or respiratory)
normal
pH < normal, but ≥7.3
-
pH < 7.3
pH < 7.3 with life-threatening
physiologic consequences
Alkalosis
(metabolic or respiratory)
normal
pH > normal, but ≤7.5
-
pH > 7.5
pH > 7.5 with life-threatening
physiologic consequences
Amylase
WNL
> ULN - 1.5 x ULN
> 1.5 - 2.0 x ULN
> 2.0 - 5.0 x ULN
>5.0 x ULN
Bicarbonate
WNL
< LLN - 16 mEq/dl
11 - 15 mEq/dl
8 - 10 mEq/dl
< 8 mEq/dl
CPK
(creatine phosphokinase)
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5 x ULN
> 5 - 10 x ULN
> 10 x ULN
Hypercalcemia
WNL
> ULN - 11.5 mg/dl
> ULN - 2.9 mmol/L
>11.5 - 12.5 mg/dl
> 2.9 - 3.1 mmol/L
>12.5 - 13.5 mg/dl
> 3.1 - 3.4 mmol/L
> 13.5 mg/dl
> 3.4 mmol/L
Hypercholesterolemia
WNL
> ULN - 300 mg/dl
> ULN - 7.75 mmol/L
> 300 - 400 mg/dl
> 7.75 - 10.34 mmol/L
> 400 - 500 mg/dl
>10.34 - 12.92
mmol/L
> 500 mg/dl
> 12.92 mmol/L
Hyperglycemia
WNL
> ULN - 160 mg/dl
> ULN - 8.9 mmol/L
> 160 - 250 mg/dl
> 8.9 - 13.9 mmol/L
> 250 - 500 mg/dl
> 13.9 - 27.8 mmol/L
> 500 mg/dl
> 27.8 mmol/L or ketoacidosis
Hyperkalemia
WNL
> ULN - 5.5 mmol/L
> 5.5 - 6.0 mmol/L
> 6.0 - 7.0 mmol/L
> 7.0 mmol/L
Hypermagnesemia
WNL
> ULN - 3.0 mg/dl
> ULN - 1.23 mmol/L
-
> 3.0 - 8.0 mg/dl
> 1.23 - 3.30 mmol/L
> 8.0 mg/dl
> 3.30 mmol/L
METABOLIC/LABORATORY
Hypernatremia
WNL
> ULN - 150 mmol/L
>150 - 155 mmol/L
>155 - 160 mmol/L
>160 mmol/L
Hypertriglyceridemia
WNL
> ULN - 2.5 x ULN
> 2.5 - 5.0 x ULN
> 5.0 - 10 x ULN
> 10 x ULN
Hyperuricemia
WNL
> ULN - ≤ 10 mg/dl
≤ 0.59 mmol/L
without physiologic
consequences
-
> ULN - ≤ 10 mg/dl
≤ 0.59 mmol/L with
physiologic
consequences
> 10 mg/dl
> 0.59 mmol/L
Also consider Tumor lysis syndrome, Renal failure, Creatinine, Potassium.
Hypocalcemia
WNL
<LLN - 8.0 mg/dl
<LLN - 2.0 mmol/L
7.0 - < 8.0 mg/dl
1.75 - < 2.0 mmol/L
6.0 - < 7.0 mg/dl
1.5 - < 1.75 mmol/L
<6.0 mg/dl
< 1.5 mmol/L
Hypoglycemia
WNL
<LLN - 55 mg/dl
<LLN - 3.0 mmol/L
40 - < 55 mg/dl
2.2 - < 3.0 mmol/L
30 - < 40 mg/dl
1.7 - < 2.2 mmol/L
< 30 mg/dl
< 1.7 mmol/L
Hypokalemia
WNL
<LLN - 3.0 mmol/L
-
2.5 - <3.0 mmol/L
<2.5 mmol/L
Hypomagnesemia
WNL
<LLN - 1.2 mg/dl
<LLN - 0.5 mmol/L
0.9 - <1.2 mg/dl
0.4 - < 0.5 mmol/L
0.7 - < 0.9 mg/dl
0.3 - < 0.4 mmol/L
< 0.7 mg/dl
< 0.3 mmol/L
Hyponatremia
WNL
<LLN - 130 mmol/L
-
120 - <130 mmol/L
<120 mmol/L
Hypophosphatemia
WNL
<LLN -2.5 mg/dl
<LLN - 0.8 mmol/L
≥2.0 - <2.5 mg/dl
≥0.6 - <0.8 mmol/L
≥1.0 - <2.0 mg/dl
≥0.3 - <0.6 mmol/L
< 1.0 mg/dl
<0.3 mmol/L
Hypothyroidism is graded in the ENDOCRINE category.
Lipase
WNL
> ULN - 1.5 x ULN
> 1.5 - 2.0 x ULN
> 2.0 - 5.0 x ULN
> 5.0 x ULN
Metabolic/Laboratory-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
MUSCULOSKELETAL
Arthralgia is graded in the PAIN category.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Arthritis
none
mild pain with
inflammation,
erythema or joint
swelling but not
interfering with
function
moderate pain with
inflammation,
erythema, or joint
swelling interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain with
inflammation,
erythema, or joint
swelling and
interfering with
activities of daily
living
disabling
Muscle weakness
(not due to neuropathy)
normal
asymptomatic with
weakness on physical
exam
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling
mild pain, not
interfering with
function
pain interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
pain interfering with
function and
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling
Myalgia is graded in the PAIN category.
Myositis
(inflammation/damage of
muscle)
none
Also consider CPK.
Note: Myositis implies muscle damage (i.e., elevated CPK).
Osteonecrosis
(avascular necrosis)
none
asymptomatic and
detected by imaging
only
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
symptomatic; or disabling
Musculoskeletal-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
NEUROLOGY
Aphasia, receptive and/or expressive, is graded under Speech impairment in the NEUROLOGY category.
Arachnoiditis/meningismus/
radiculitis
absent
mild pain not
interfering with
function
moderate pain
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain interfering
with activities of daily
living
unable to function or perform
activities of daily living;
bedridden; paraplegia
Also consider Headache, Vomiting, Fever.
Ataxia (incoordination)
normal
asymptomatic but
abnormal on physical
exam, and not
interfering with
function
mild symptoms
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
moderate symptoms
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling
CNS cerebrovascular
ischemia
none
-
-
transient ischemic
event or attack (TIA)
permanent event (e.g., cerebral
vascular accident)
cognitive disability;
interfering with
work/school
performance; decline
of 1 SD (Standard
Deviation) or loss of
developmental
milestones
cognitive disability;
resulting in significant
impairment of
work/school
performance;
cognitive decline > 2
SD
inability to work/frank mental
retardation
CNS hemorrhage/bleeding is graded in the HEMORRHAGE category.
Cognitive disturbance/
learning problems
none
cognitive disability;
not interfering with
work/school
performance;
preservation of
intelligence
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Confusion
normal
confusion or
disorientation or
attention deficit of
brief duration;
resolves
spontaneously with no
sequelae
confusion or
disorientation or
attention deficit
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
confusion or delirium
interfering with
activities of daily
living
harmful to others or self;
requiring hospitalization
Cranial neuropathy is graded in the NEUROLOGY category as Neuropathy-cranial.
Delusions
normal
-
-
present
toxic psychosis
Depressed level of
consciousness
normal
somnolence or
sedation not
interfering with
function
somnolence or
sedation interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
obtundation or stupor;
difficult to arouse;
interfering with
activities of daily
living
coma
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling
Note: Syncope (fainting) is graded in the NEUROLOGY category.
Dizziness/lightheadedness
none
not interfering with
function
Dysphasia, receptive and/or expressive, is graded under Speech impairment in the NEUROLOGY category.
Extrapyramidal/
involuntary movement/
restlessness
none
mild involuntary
movements not
interfering with
function
moderate involuntary
movements interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe involuntary
movements or
torticollis interfering
with activities of daily
living
bedridden or disabling
Hallucinations
normal
-
-
present
toxic psychosis
occasional difficulty
sleeping not
interfering with
function
difficulty sleeping
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
frequent difficulty
sleeping, interfering
with activities of daily
living
-
Headache is graded in the PAIN category.
Insomnia
normal
Note: This toxicity is graded when insomnia is related to treatment. If pain or other symptoms interfere with sleep do NOT grade as insomnia.
Leukoencephalopaty
associated radiological
findings
none
mild increase in SAS
(subarachnoid space)
and/or mild
ventriculomegaly;
and/or small (+/multiple) focal T2
hyperintensities,
involving
periventricular white
matter or < 1/3 of
susceptible areas of
cerebrum
moderate increase in
SAS; and/or moderate
ventriculomegaly;
and/or focal T2
hyperintensities
extending into
centrum ovale; or
involving 1/3 to 2/3 of
susceptible areas of
cerebrum
severe increase in
SAS; severe
ventriculomegaly;
near total white matter
T2 hyperintensities or
diffuse low
attenuation (CT); focal
white matter necrosis
(cystic)
severe increase in SAS; severe
ventriculomegaly; diffuse low
attenuation with calcification
(CT); diffuse white matter
necrosis (MRI)
Memory loss
normal
memory loss not
interfering with
function
memory loss
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
memory loss
interfering with
activities of daily
living
amnesia
Mood alteration- anxiety
agitation
normal
mild mood alteration
not interfering with
function
moderate mood
alteration interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe mood alteration
interfering with
activities of daily
living
suicidal ideation or danger to
self
Mood alteration- depression
normal
mild mood alteration
not interfering with
function
moderate mood
alteration interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe mood alteration
interfering with
activities of daily
living
suicidal ideation or danger to
self
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Mood alteration- euphoria
normal
mild mood alteration
not interfering with
function
moderate mood
alteration interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe mood alteration
interfering with
activities of daily
living
danger to self
Neuropathic pain is graded in the PAIN category.
Neuropathy- cranial
absent
-
present, not interfering
with activities of daily
living
present, interfering
with activities of daily
living
life-threatening, disabling
Neuropathy- motor
normal
subjective weakness
but no objective
findings
mild objective
weakness interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
objective weakness
interfering with
activities of daily
living
paralysis
Neuropathy-sensory
normal
Loss of deep tendon
reflexes or paresthesia
(including tingling)
but not interfering
with function
objective sensory loss
or paresthesia
(including tingling),
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
sensory loss or
paresthesia interfering
with activities of daily
living
permanent sensory loss that
interferes with function
Nystagmus
absent
Present
-
-
-
normal
Change, but not
disruptive to patient or
family
disruptive to patient or
family
disruptive to patient
and family; requiring
mental health
intervention
harmful to others or self;
requiring hospitalization
Pyramidal tract dysfunction
(e.g., ↑ tone, hyperreflexia,
positive Babinski, ↓ fine
motor coordination)
normal
Asymptomatic with
abnormality on
physical examination
symptomatic or
interfering with
function but not
interfering with
activities of daily
living
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling;
paralysis
Seizure(s)
none
-
seizure(s) self-limited
and consciousness is
preserved
seizure(s) in which
consciousness is
altered
seizures of any type which are
prolonged, repetitive, or
difficult to control (e.g., status
epilepticus, intractable
epilepsy)
Speech impairment
(e.g., dysphasia or aphasia)
normal
-
awareness of receptive
or expressive
dysphasia, not
impairing ability to
communicate
receptive or
expressive dysphasia,
impairing ability to
communicate
inability to communicate
Syncope (fainting)
absent
-
-
present
-
Also consider Vision-double vision.
Personality/
behavioral
Also consider CARDIOVASCULAR (ARRHYTHMIA), Vasovagal episode, CNS cerebrovascular ischemia.
Tremor
none
Mild and brief or
intermittent but not
interfering with
function
moderate tremor
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe tremor
interfering with
activities of daily
living
-
Vertigo
none
not interfering with
function
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
interfering with
activities of daily
living
bedridden or disabling
Neurology-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Cataract
none
asymptomatic
symptomatic, visual
loss requiring
treatment or
interfering with
function
-
OCULAR/VISUAL
symptomatic, partial
visual loss
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Conjunctivitis
none
abnormal
ophthalmologic
changes, but
asymptomatic or
symptomatic without
visual impairment
(i.e., pain and
irritation)
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Dry eye
normal
mild, not requiring
treatment
moderate or requiring
artificial tears
-
-
Glaucoma
none
increase in intraocular
pressure but no visual
loss
increase in intraocular
pressure with retinal
changes
visual impairment
unilateral or bilateral loss of
vision (blindness)
Keratitis
(corneal inflammation/
corneal ulceration)
none
abnormal
ophthalmologic
changes but
asymptomatic or
symptomatic without
visual impairment
(i.e., pain and
irritation)
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
unilateral or bilateral loss of
vision (blindness)
Tearing (watery eyes)
none
mild: not interfering
with function
moderate: interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
interfering with
activities of daily
living
-
Vision- blurred vision
normal
-
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Vision- double vision
(diplopia)
normal
-
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Vision- flashing
lights/floaters
normal
mild, not interfering
with function
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Vision- night blindness
(nyctalopia)
normal
abnormal electroretinography but
asymptomatic
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Vision- photophobia
normal
-
symptomatic and
interfering with
function, but not
interfering with
activities of daily
living
symptomatic and
interfering with
activities of daily
living
-
Ocular/Visual-Other
(Specify, __________)
normal
mild
moderate
severe
unilateral or bilateral loss of
vision (blindness)
PAIN
Abdominal pain or cramping
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Arthralgia
(joint pain)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Arthritis (joint pain with clinical signs of inflammation) is graded in the MUSCULOSKELETAL category.
Bone pain
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Chest pain
(non-cardiac and nonpleuritic)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Dysmenorrhea
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Dyspareunia
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain
interfering with sexual
activity
severe pain preventing
sexual activity
-
Dysuria is graded in the RENAL/GENITOURINARY category.
Earache (otalgia)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Headache
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Hepatic pain
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Myalgia
(muscle pain)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Neuropathic pain
(e.g., jaw pain, neurologic
pain, phantom limb pain,
post-infectious neuralgia, or
painful neuropathies)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Pain due to radiation
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Pelvic pain
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Pleuritic pain
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
59/71
Rectal or perirectal pain
(proctalgia)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
Tumor pain
(onset or exacerbation of
tumor pain due to treatment)
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain: pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain: pain or
analgesics severely
interfering with
activities of daily
living
disabling
moderate
severe
disabling
-
present
Tumor flair is graded in the SYNDROME category.
Pain-Other
(Specify, __________)
none
mild
PULMONARY
Adult Respiratory Distress
Syndrome (ARDS)
absent
-
-
Apnea
none
-
-
present
requiring intubation
Carbon monoxide diffusion
capacity (DLCO)
≥ 90% of
pretreatme
nt or
normal
value
≥75 - <90% of
pretreatment or
normal value
≥50 - <75% of
pretreatment or
normal value
≥25 - <50% of
pretreatment or
normal value
< 25% of pretreatment or
normal value
Cough
absent
mild, relieved by nonprescription
medication
requiring narcotic
antitussive
severe cough or
coughing spasms,
poorly controlled or
unresponsive to
treatment
-
Dyspnea
(shortness of breath)
normal
-
dyspnea on exertion
dyspnea at normal
level of activity
dyspnea at rest or requiring
ventilator support
FEV1
≥ 90% of
pretreatme
nt or
normal
value
≥75 - <90% of
pretreatment or
normal value
≥50 - <75% of
pretreatment or
normal value
≥25 - <50% of
pretreatment or
normal value
< 25% of pretreatment or
normal value
Hiccoughs (hiccups,
singultus)
none
mild, not requiring
treatment
moderate, requiring
treatment
severe, prolonged, and
refractory to treatment
-
Hypoxia
normal
-
decreased O2
saturation with
exercise
decreased O2
saturation at rest,
requiring
supplemental oxygen
decreased O2 saturation,
requiring pressure support
(CPAP) or assisted ventilation
Pleural effusion
(non-malignant)
none
asymptomatic and not
requiring treatment
symptomatic,
requiring diuretics
symptomatic,
requiring O2 or
therapeutic
thoracentesis
life-threatening (e.g., requiring
intubation)
Pleuritic pain is graded in the PAIN category.
Pneumonitis/pulmonary
infiltrates
none
radiographic changes
but asymptomatic or
symptoms not
requiring steroids
radiographic changes
and requiring steroids
or diuretics
radiographic changes
and requiring oxygen
radiographic changes and
requiring assisted ventilation
Pneumothorax
none
no intervention
required
chest tube required
sclerosis or surgery
required
life-threatening
Pulmonary embolism is graded as Thrombosis/embolism in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
Pulmonary fibrosis
none
radiographic changes,
but asymptomatic or
symptoms not
requiring steroids
requiring steroids or
diuretics
requiring oxygen
requiring assisted ventilation
Note: Radiation-related pulmonary fibrosis is graded in the RTOG/EORTC Late Radiation Morbidity Scoring Scheme- Lung. (See Appendix IV)
Voice changes/stridor/
larynx (e.g., hoarseness, loss
of voice, laryngitis)
normal
mild or intermittent
hoarseness
persistent hoarseness,
but able to vocalize;
may have mild to
moderate edema
whispered speech, not
able to vocalize; may
have marked edema
marked dyspnea/ stridor
requiring tracheostomy or
intubation
Note: Cough from radiation is graded as cough in the PULMONARY category.
Radiation-related hemoptysis from larynx/pharynx is graded as Grade 4 Mucositis due to radiation in the GASTROINTESTINAL category.
Radiation-related hemoptysis from the thoracic cavity is graded as Grade 4 Hemoptysis in the HEMORRHAGE category.
Pulmonary-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
life-threatening or disabling
60/71
RENAL/GENITOURINARY
Bladder spasms
absent
mild symptoms, not
requiring intervention
symptoms requiring
antispasmotic
severe symptoms
requiring narcotic
-
Creatinine
WNL
> ULN - 1.5 x ULN
> 1.5 - 3.0 x ULN
> 3.0 - 6.0 x ULN
> 6.0 x ULN
Dysuria
(painful urination)
none
mild symptoms
requiring no
intervention
symptoms relieved
with therapy
symptoms not relieved
despite therapy
-
Fistula or GU fistula
(e.g., vaginal, vesicovaginal)
none
-
-
requiring intervention
requiring surgery
Hemoglobinuria
-
present
-
-
-
Hematuria (in the absence of vaginal bleeding) is graded in the HEMORRHAGE category.
Incontinence
none
with coughing,
sneezing, etc.
spontaneous, some
control
no control (in the
absence of fistula)
-
Operative injury to bladder
and/or ureter
none
-
injury of bladder with
primary repair
sepsis, fistula, or
obstruction requiring
secondary surgery;
loss of one kidney;
injury requiring
anastomosis or reimplantation
septic obstruction of both
kidneys or vesicovaginal
fistula requiring diversion
Proteinuria
normal or
< 0.15
g/24 hours
1+ or 0.15 - 1.0 g/24
hours
2+ to 3+ or 1.0 - 3.5
g/24 hours
4+ or > 3.5 g/24 hours
nephrotic syndrome
Note: If there is an inconsistency between absolute value and uristix reading, use the absolute value for grading.
Renal failure
none
-
-
requiring dialysis, but
reversible
requiring dialysis and
irreversible
Ureteral obstruction
none
unilateral, not
requiring surgery
-
bilateral, not requiring
surgery
stent, nephrostomy tube, or
surgery
Urinary electrolyte wasting
(e.g., Fanconiís syndrome,
renal tubular acidosis)
none
asymptomatic, not
requiring treatment
mild, reversible and
manageable with oral
replacement
reversible but
requiring IV
replacement
irreversible, requiring
continued replacement
Also consider Acidosis, Bicarbonate, Hypocalcemia, Hypophosphatemia.
Urinary frequency/urgency
normal
increase in frequency
or nocturia up to 2 x
normal
increase > 2 x normal
but < hourly
hourly or more with
urgency, or requiring
catheter
-
Urinary retention
normal
hesitancy or dribbling,
but no significant
residual urine;
retention occurring
during the immediate
postoperative period
hesitancy requiring
medication or
occasional in/out
catheterization (<4 x
per week), or
operative bladder
atony requiring
indwelling catheter
beyond immediate
postoperative period
but for < 6 weeks
requiring frequent
in/out catheterization
(≥ 4 x per week) or
urological intervention
(e.g., TURP,
suprapubic tube,
urethrotomy)
bladder rupture
Urine color change
(not related to other dietary
or physiologic cause e.g.,
bilirubin, concentrated
urine, hematuria)
normal
asymptomatic, change
in urine color
-
-
-
Vaginal bleeding is graded in the HEMORRHAGE category.
Vaginitis
(not due to infection)
none
mild, not requiring
treatment
moderate, relieved
with treatment
severe, not relieved
with treatment, or
ulceration not
requiring surgery
ulceration requiring surgery
Renal/Genitourinary-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
life-threatening or disabling
Secondary MalignancyOther
(Specify type, __________)
excludes metastastic tumors
none
-
-
present
SECONDARY MALIGNANCY
-
SEXUAL/REPRODUCTIVE FUNCTION
Dyspareunia is graded in the PAIN category.
Dysmenorrhea is graded in the PAIN category.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
61/71
Erectile impotence
normal
mild (erections
impaired but
satisfactory)
moderate (erections
impaired,
unsatisfactory for
intercourse)
no erections
-
Female sterility
normal
-
-
sterile
-
Femininization of male is graded in the ENDOCRINE category.
Irregular menses
(change from baseline)
normal
occasionally irregular
or lengthened interval,
but continuing
menstrual cycles
very irregular, but
continuing menstrual
cycles
persistent amenorrhea
-
Libido
normal
decrease in interest
severe loss of interest
-
-
Male infertility
-
-
Oligospermia
(low sperm count)
Azoospermia
(no sperm)
-
Masculinization of female is graded in the ENDOCRINE category.
Vaginal dryness
normal
mild
requiring treatment
and/or interfering with
sexual function,
dyspareunia
-
-
Sexual/Reproductive
Function-Other
(Specify, __________)
none
mild
moderate
severe
disabling
SYNDROMES (not included in previous categories)
Acute vascular leak syndrome is graded in the CARDIOVASCULAR (GENERAL) category.
ARDS (Adult Respiratory Distress Syndrome) is graded in the PULMONARY category.
Autoimmune reactions are graded in the ALLERGY/IMMUNOLOGY category.
DIC (disseminated intravascular coagulation) is graded in the COAGULATION category.
Fanconiís syndrome is graded as Urinary electrolyte wasting in the RENAL/GENITOURINARY category.
Renal tubular acidosis is graded as Urinary electrolyte wasting in the RENAL/GENITOURINARY category.
Stevens-Johnson syndrome (erythema multiforme) is graded in the DERMATOLOGY/SKIN category.
SIADH (syndrome of inappropriate antidiuretic hormone) is graded in the ENDOCRINE category.
Thrombotic microangiopathy (e.g., thromboitic thrombocytopenic purpura/TTP or hemolytic uremic syndrom/HUS) is graded in the COAGULATION
category.
Tumor flare
none
mild pain not
interfering with
function
moderate pain; pain or
analgesics interfering
with function, but not
interfering with
activities of daily
living
severe pain; pain or
analgesics interfering
with function and
interfering with
activities of daily
living
Disabling
Also consider Hypercalcemia.
Note: Tumor flare is characterized by a constellation of symptoms and signs in direct relation to initiation of therapy (e.g., anti-estrogens/androgens or
additional hormones). The symptoms/signs include tumor pain, inflammation of visible tumor, hypercalcemia, diffuse bone pain, and other
electrolyte disturbances.
Tumor lysis syndrome
absent
-
-
present
-
Also consider Hyperkalemia, Creatinine.
Urinary electrolyte wasting (e.g., Fanconiís syndrome, renal tubular acidosis) is graded under the RENAL/GENITOURINARY category.
Syndromes-Other
(Specify, __________)
none
mild
Moderate
severe
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
life-threatening or disabling
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Protocole des lymphomes de Burkitt de l’adulte et
des LAL3 évaluant l’association du Rituximab à
une chimiothérapie de type LMB :
ETUDE LMBA02
Inter groupe GELA/GOELAM/GRAALL
Annexe 10 : NOTICE D’INFORMATION AU PATIENT
1.Quelle est votre situation médicale actuelle ?
Vous avez un lymphome de Burkitt, maladie dont le traitement repose sur une chimiothérapie intensive
associant plusieurs médicaments. Ce traitement à la particularité d’être délivré sur une durée relativement
courte mais selon un schéma dense. Ce traitement a aussi la particularité d’être adapté en fonction de son
efficacité et ce dès la première semaine de traitement si votre maladie est localisée. Le but de ce traitement
est double : obtenir la disparition de toutes les lésions actuellement visibles de ce lymphome mais aussi de
prévenir la survenue de récidive ultérieure.
2. Quel est le traitement habituellement prescrit dans votre situation ?
Les traitements qui donnent les meilleurs résultats à ce jour comportent l’association de plusieurs
médicaments délivrés à de hautes doses qui sont utilisés depuis plusieurs années et qui donnent de très
grandes chances de guérison, mais il peuvent entraîner des complications. Sa durée exacte dépends de la
présentation initiale de la maladie, mais aussi de son évolution (rapidité de diminution) qui sera contrôlée
dès la fin de la première semaine de traitement. Si, lors du diagnostic, il n’est pas mis en évidence de signe
de la maladie dans la moelle des os ou dans les méninges, la durée prévue de vote traitement sera
d’environ 14 semaines. Dans le cas contraire le traitement sera poursuivi sur environ 26 semaines. Du fait
du risque de dissémination méningée de cette maladie, votre traitement comportera des injections
intrarachidiennes. En cas de localisation méningée ou du système nerveux central, votre traitement sera
renforcé par une irradiation encéphalique à une dose modérée adaptée. Les complications essentielles sont
la chute de cheveux, la baisse des globules blancs, des globules rouges, des plaquettes et des troubles
digestifs. Ces complications sont transitoires, mais leur intensité peut nécessiter des mesures particulières.
Ainsi, les patients soumis à la chimiothérapie ont une susceptibilité particulière aux infections qui peuvent
être graves et justifier une hospitalisation en urgence en cas de fièvre. Des transfusions peuvent être
nécessaires. De même, des troubles digestifs importants (ulcérations de la bouche, diarrhées, douleurs
abdominales) peuvent nécessiter transitoirement une alimentation par un cathéter. D’autres complications
peuvent survenir mais sont très rares.
3. Un autre traitement peut-il être proposé ?
Nous pensons que dans une situation comme la vôtre, l’association d’un nouveau médicament à ce
traitement pourrait permettre d’améliorer les chances de contrôle initial de vôtre maladie et de diminuer
les risques de récidive dans le temps. Ce médicament appelé Rituximab (Mabthéra®), est un anticorps
monoclonal fabriqué par génie génétique qui agit sur les cellules lymphomateuses par des modes d’actions
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
63/71
différents de ceux de la chimiothérapie. Ce médicament (commercialisé par les laboratoires produits
Roche) a déjà été utilisé depuis plusieurs années en Europe et dans le monde chez des patients atteints de
lymphome, et il a reçu une autorisation de mise sur le marché depuis 1988 en Europe pour des patients
porteurs de lymphome d’autres types que celui dont vous souffrez. Le but de cette étude est donc
d’évaluer l’apport de ce médicament au début de vôtre traitement et en association avec la chimiothérapie.
Pour cela, le médicament Rituximab sera administré en 4 perfusions dès la deuxième cure de
chimiothérapie (dès le 7éme jour de traitement) pendant les deux premiers mois de traitement toujours en
association avec vos cures de chimiothérapie. Dans tous les cas, la chimiothérapie utilisée pour traiter
votre maladie sera la chimiothérapie de référence associée ou non au Rituximab.
4. Quels sont les inconvénients et les avantages potentiels de ce nouveau traitement ?
Les effets secondaires les plus importants en fréquence correspondent à un ensemble de symptômes
intervenant pendant ou juste après la perfusion ; il s’agit de nausées, rougeurs, hypotension, gène
respiratoire ou encore des symptômes évoquant un syndrome grippal. Ces symptômes sont habituellement
d’intensité faible et régressent si la perfusion est interrompue. Ils sont maximum lors de la première
injection et diminuent ou disparaissent lors de injections ultérieures. Nous pensons, qu’en plus de son
activité antitumorale propre, ce nouveau médicament pourrait avoir un effet de potentialisation
(augmentation de l’activité) des autres médicaments habituellement prescrits dans votre maladie comme
cela est suggéré au vu des résultats des traitements de ce type (associant le Rituximab et la chimiothérapie)
dans d’autres lymphomes que le votre.
5. Quels sont les principes et l’intérêt d’une telle étude ?
Après avoir examiné tous les éléments de votre dossier, nous vous proposons de participer à cette étude
comparative visant à évaluer l’intérêt de ce nouveau traitement en complément des médicaments utilisés
dans le traitement de référence. Si vous acceptez de participer à cette étude, le choix du traitement qui
vous sera attribué se fera par tirage au sort et vous recevrez soit le traitement de référence, soit le
traitement comportant le nouveau médicament (Rituximab). C’est grâce à une telle étude internationale
(France, Belgique et Suisse) que l’on pourra déterminer si ce nouveau traitement permet d’améliorer les
résultats déjà obtenus par le traitement de référence. Ce nouveau traitement ne peut être administré en
dehors d’une telle étude. Cette étude est organisée par plusieurs groupes coopérateurs constitués de
médecins Européens (France, Belgique et Suisse), dont le GELA (Groupe d’Etude des Lymphomes de
l’Adulte), le GOELAMS (Groupe Ouest Est des Leucémies et Autres Maladies du sang) et le GRAALL
(Group of Research on Adult Lymphoblastic Leukemia). La vocation de ces groupes est d’essayer
d’améliorer le traitement des lymphomes et des leucémies. Dans cette étude, si vous y participez, un
fragment tumoral sera aussi analysé pour la présence de marqueurs de votre maladie. Ces études
permettent de mieux étudier les caractéristiques de votre lymphome qui pourront être utiles pour mieux
comprendre ou traiter votre maladie.
La séquence thérapeutique précise sera indiquée à votre médecin après que vous ayez donné votre
consentement pour participer à cette étude.
6. Quelles sont les conséquences de votre participation à cette étude ?
Votre participation au protocole est volontaire. Vous pouvez discuter de toutes les informations de cette
notice avec votre médecin Le Dr…………………………..
Adresse :……………………………………………………
Tel :…………………………………………………………
Vous êtes libres d’accepter ou de refuser le traitement qui vous est proposé. Si vous acceptez, vous êtes
libre de changer d’avis à tout moment sans aucun préjudice pour la prise en charge de votre maladie.
Le promoteur de cette étude, l’Institut Gustave Roussy (IGR), a pris toutes les dispositions prévues par la
loi pour la protection des personnes se prêtant à la recherche biomédicale (loi Huriet n°88-1138 du
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
64/71
20/12/1988, modifiée) et a souscrit une assurance pour cette étude conformément au décret n°91-440 du
14/05/1991.Le fichier informatique utilisé pour réaliser la présente recherche a fait l’objet d’une
autorisation de la CNIL en application des articles 40-1 et suivants de la loi “ informatique et libertés ”.
Les données médicales vous concernant, ainsi que les celles relatives à vos habitudes de vie, nécessaires
compte tenu de l’objet de la recherche font l’objet d’un traitement informatique et ne seront transmises
qu’au promoteur ainsi que le cas échéant aux autorités sanitaires habilitées dans des conditions
garantissant leur confidentialité. Vous pouvez exercer vos droits d’accès et de rectification auprès de votre
médecin. Toutes les données réunies sont confidentielles et leur recueil informatique est effectué de
manière anonyme. Elles ne seront utilisées que par les médecins et leur collaborateurs participant à cette
étude.
Votre dossier médical restera naturellement confidentiel et ne pourra être consulté que sous la
responsabilité du médecin s’occupant de votre traitement ainsi que par les autorités de santé et par les
personnes dûment mandatées par l’organisateur de la recherche soumises au secret professionnel
Tous les surcoûts des examens inhérents à cette étude et au traitement seront à la charge du promoteur qui
a par ailleurs souscrit une assurance en responsabilité civile. Aucun frais supplémentaire ne vous sera
imputé.
Toutes les informations que vous pourrez souhaiter obtenir ultérieurement concernant cette recherche, ces
médicaments ou votre participation vous seront communiquées par votre médecin traitant. De plus, toute
information nouvelle disponible en cours de la recherche et jugée pertinente par votre médecin vous sera
rapportée aussitôt.
La signature de formulaire de consentement devenue obligatoire par l’application de la Loi du 20
décembre 1988, n’affecte en rien vos droits légaux.
Les modalités de ce protocole ont été soumises à l’examen du Comité Consultatif de Protection des
Personnes (CCPPRB) de ……
lequel a pour mission de vérifier si les conditions requises pour votre protection et le respect de vos droits
ont été tenus. Le CCPPRB de …….. a rendu un avis favorable le ……..
Si vous acceptez d’y participer, vous devez signer le consentement éclairé joint qui sera conservé par votre
médecin.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Protocole des lymphomes de Burkitt de l’adulte et
des LAL3 évaluant l’association du Rituximab à
une chimiothérapie de type LMB :
ETUDE LMBA02
Inter groupe GELA/GOELAM/GRAALL
Annexe 11 : CONSENTEMENT ECLAIRE DE PARTICIPATION
Je soussigné(e)................................................................................................(nom, prénom)
demeurant à ............................................................................................................................
accepte par la présente, en toute connaissance de cause et en toute liberté, de participer à cette étude que
m’a proposé de participer le Dr...................... dans les conditions précisées ci dessus.
Il m’a été remis une notice d’information concernant ce protocole , ses possibles avantages et
inconvénients, et j’ai eu la possibilité de poser toutes les questions que je souhaitais. J’ai été informé(e)
des buts de l’étude, de sa durée, des contraintes, des effets secondaires possibles et de l’avis du comité
d’éthique qui a examiné le dossier.
Je connais la possibilité qui m’est réservée de refuser de recevoir ce traitement ou de retirer mon
consentement à tout moment. Dans ce dernier cas, j’en informerai le Docteur............................qui me
proposera, si je le souhaite, un autre traitement. Cela ne me remettra pas en cause le contrat de soins avec
l’équipe soignante.
Je signalerai au Docteur............................tous les médicaments que je prends.
J’accepte que les données enregistrées à l’occasion de ce protocole puissent faire l’objet d’un traitement
informatisé par le promoteur, l’Institut Gustave Roussy (IGR). J’ai bien noté que le droit d’accès prévu
par la loi “ informatique et libertés ” (article 40) s’exerce à tout moment auprès du
Docteur............................ Je pourrai exercer mon droit de rectification auprès du médecin de mon choix.
Mon consentement ne décharge en rien les organisateurs de l’étude de leurs responsabilités. Je conserve
tous mes droits garantis par la loi. J’ai été informé(e) que mon identité n’apparaitra dans aucun rapport ou
publication et que toute information me concernant sera traitée de manière confidentielle. Je n’autorise
leur consultation que par des personnes mandatées par l’organisateur de l’étude ou par un représentant des
autorités de santé.
Je pourrai demander tout complément d’information si nécessaire au Docteur............................
Un double de la présente m’a été remis
Fait à ..........................................., le.......................................
Signature du médecin
Signature du (de la) patient(e)
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
66/71
Formulaire de recueil d'un évenement indésirable grave (Annexe 12)
A FAXER A L’UF DE PHARMACOVIGILANCE : 01 – 42 – 11 – 61 – 50
Date du rapport
N° CSET du protocole
Pays
Date de naissance
Age
Date survenue de l’événement
Centre
Poids
Taille
S’il s’agit d’un nouveau né
θPar le nouveau né
θLors de l’allaitement
θPar la mère durant la grossesse
Trimestre de grossesse
π1
π2
π
3
NIP :
Initiales du patient
Sexe
Type de rapport
θM
θF
N° SIMBAD :
Nom
θInitial
θSuivi N°.......
Prénom
Origine du rapport
θRecherche biomédicale
θEtude
θLittérature
θAutre
1. INFORMATION SUR L’EVENEMENT
Délai d’apparition de l’EIG après administration du traitement :
Toxicité grade selon NCI CTC
π1
π2
π3
π4
Diagnostic ou principaux symptômes :
2.L’EVENEMENT INDESIRABLE GRAVE EST DEFINI COMME
Décès
Invalidité / incapacité permanente
Anomalie congénitale/malformation fœtale
Evénement attendu
Menaçant le pronostic vital
Evénement inattendu
Hospitalisation ou prolongation
d’hospitalisation
Médicalement important Préciser :
3. EVOLUTION
Inconnue
Résolution avec séquelles (précisez la nature des séquelles dans le narratif)
Evénement en cours/non résolu
Résolution sans séquelles
Décès dû à l’effet
Décès sans rapport avec l’effet
Date de la résolution ou du décès :
En cas de décès : autopsie faite : Oui
Non
Préciser les causes et les circonstances dans le narratif
Prévue
(si oui joindre le rapport d’autopsie)
4.INFORMATION SUR LES TRAITEMENTS SUSPECTES
N° de cure :
Date fin de la précédente cure :
Nom commercial ou DCI
Voie Dose/jour et unité
Durée du traitement
Dates de traitements
Début
Fin
Indication
J n°
J n°
J n°
J n°
J n°
1
2
3
4
5
Le traitement a t-il été administré selon le protocole ? Oui
Non
Levée de l’aveugle : Oui
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
Non
SO
67/71
Si non, préciser :
Un ou des traitements sont-ils arrêtés ?
SO
Non
Oui
N° :
Un ou des traitements ont-ils été réintroduits ?
SO
Non
Oui
N°:
Disparition de l’événement après arrêt d’un ou des traitements ?
SO
Non
Oui
N° :
Réapparition de l’effet après réintroduction ?
SO
Non
Oui
N°:
Modification de la posologie ? Non
Oui
Si oui pour quel(s) traitement(s) : N° :
5.TRAITEMENT DE L’EVENEMENT INDESIRABLE
dose unité voie
indication
Traitement
Date de fin
Date de début
jour
mois
année
jour
mois
En cours
année
oui
6.MEDICATION CONCOMITANTE ( à l’exception de celles utilisées pour traiter l’événement)
dose unité voie indication
Date de début
Date de fin
En cours
Traitement
jour
mois
année
jour
mois
année
oui
non
non
Relation*
Causale
Oui
*Si il y a une possibilité raisonnable pour que l’événement soit lié à la médication concomitante
7.ANTECEDENTS MEDICAUX PERTINENTS ET/OU MALADIES CONCOMITANTES
8.NARRATIF
(Diagnostic ou symptôme prédominant, à réactualiser lors du suivi. Joindre les comptes-rendus d’hospitalisation, d’examens
et/ou résultats de laboratoires. Décrire la chronologie de l’événement sur papier libre si nécessaire).
9.EVALUATION DE LA RELATION EIG/TRAITEMENT
Investigateur
Exclu
Douteux
Plausible
Vraisemblable
Très vraisemblable
Information insuffisante
θ
θ
θ
θ
θ
θ
Promoteur
θ
θ
θ
θ
θ
θ
Selon vous l’EI est plutôt lié à :
θAggravation de la maladie pour laquelle le sujet a été enrôlé dans l’étude
θAutre(s) maladie(s) concomitant(s)
θAutre(s) Traitement(s) concomitant(s)
θAu traitement évalué
θAu protocole d’essai
θAutre(s) cause(s) connue(s) ou suspectée(s)
Merci de commenter
Nom et fonction du notificateur
Adresse :
Tél Fax :
E-mail
Cachet du notificateur et signature
Date de réception à l'
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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non
ANNEXE 13: INSTRUCTIONS DE REMPLISSAGE DU FORMULAIRE EIG
1ERE NOTIFICATION/RAPPORT DE SUIVI : Dans la 1ère notification, renseigner les informations minimales suivantes : n° de protocole,
identification du patient et du notificateur, description de l'événement indésirable grave (EIG) et des traitements de l'essai.
Réactualiser ces informations dans le rapport de suivi en rappelant la date de 1ère notification de l'EIG.
1. INFORMATIONS GÉNÉRALES :
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
N° protocole : N° de protocole attribué par le promoteur.
Pays : pays du centre investigateur.
Centre Investigateur : nom de l'établissement de soins ou n° de code du centre.
Patient : noter les 3 premières lettres du nom et les 2 premières lettres du prénom.
Date de naissance : reporter la date de naissance en jj/mm/aa
N° d’ inclusion du patient (NIP) : indiquer le n° d’inclusion ou de randomisation du patient dans l’étude.
2. INFORMATIONS SUR L’ÉVÉNEMENT :
ƒ
ƒ
Date de survenue de l’événement : indiquer la date à partir de laquelle l’événement devient grave.
Diagnostic ou symptômes prédominants : reporter uniquement le diagnostic (si connu au moment de la déclaration initiale) ou les
symptômes prédominants. Ces informations sont à réactualiser dans le rapport de suivi.
3. TYPE D’ÉVÉNEMENT :
ƒ une invalidité ou une incapacité entraînant un handicap physique ou psychique, un dommage corporel ou un dysfonctionnement
temporaire ou permanent et cliniquement significatif, retentissant sur l’activité physique et/ou la qualité de vie du patient.
ƒ tout événement médicalement significatif (événement clinique ou résultat de laboratoire considéré comme grave par l’investigateur
(les mésusages et les faits nouveaux sont à reporter dans cette rubrique).
Æ
Æ
Ne sont pas considérés comme grave :
toute intervention chirurgicale ou hospitalisation programmée antérieurement à l’inclusion dans l’étude (hospitalisation
pour ablation de fils, redons et reconstruction mammaire …) ainsi que toutes les pratiques médicales qui s’inscrivent dans
le cadre de cette recherche (hospitalisation pour pose d’un site implantable ou de catheter…) et dans la mesure où
aucune complication n’est observée.
toute hospitalisation et tout décès en relation avec la progression du cancer et survenant au-delà de la période de
notification définie dans le protocole.
4. EVOLUTION : Reporter soit la date de résolution ou du décès. En cas de décès, préciser les causes et les circonstances du décès et
indiquer également si une autopsie a été pratiquée et joindre dans ce cas le rapport d’autopsie. En cas de guérison avec séquelles, préciser
la nature, la gravité et le caractère permanent ou temporaire des séquelles dans le narratif ( ex. : surdité après sels de platine).
5. INFORMATIONS SUR LES TRAITEMENTS DE L’ESSAI : Les informations concernant la disparition de l'événement après arrêt
du
traitement et la réapparition de cet événement après réintroduction sont très utiles pour déterminer la relation événement-traitement.
8. ANTÉCÉDENTS MÉDICAUX PERTINENTS ET/OU MALADIE(S) CONCOMITANTE(S) :
ƒ
ƒ
Antécédents médicaux : autre cancer, tabagisme, alcoolisme, allergie.
Maladies concomitantes : la connaissance de l'existence d'un facteur de risque ou d'une maladie concomitante, autre que celle pour
laquelle le patient est traité (ex : hypertension artérielle, diabète, insuffisance cardiaque/rénale) est une information importante dans
l'évaluation de l'événement indésirable.
10. ÉVALUATION DE L'IMPUTABILITÉ ÉVÉNEMENT/TRAITEMENTS DE L’ESSAI :
Les différentes définitions de l'imputabilité sont les suivantes :
ƒ
Exclu : l'étiologie de l'événement indésirable grave (EIG) n'est pas liée au traitement de l’essai pour l'une des raisons suivantes :
- l'EIG a commencé avant l'administration du traitement,
- l'EIG ne suit pas une séquence chronologique plausible par rapport à l’administration du traitement,
- l'EIG ne correspond pas à un effet connu du traitement (uniquement pour le traitement de référence),
- l'EIG est clairement lié à la progression de la maladie pour laquelle le malade a été inclus dans l'étude,
- l'EIG est clairement lié à l'administration concomitante d'autres traitements ou à l'existence d'autres maladies concomitantes.
ƒ
Douteux : la survenue de l'événement à distance de l'administration du traitement rend la relation cause à effet improbable. Bien que
l'administration d'autres traitements ou l'existence d'une autre maladie concomitante constitue une explication probable, la relation ne
peut totalement être exclue.
ƒ
Plausible : la survenue de l'événement dans un temps raisonnable après l'administration du traitement de l'essai rend la relation cause à
effet possible. L'information après l'arrêt ou la réintroduction du traitement n'est pas disponible ou imprécise.
ƒ
Vraisemblable : la survenue de l'événement intervient dans une séquence chronologique évocatrice par rapport à l'administration du
traitement de l'essai, qui ne peut raisonnablement être attribué à d'autres facteurs tels que l'état clinique du patient ou l'administration
concomitante d'autres traitements.
ƒ
Très vraisemblable : la survenue de l'événement intervient dans une séquence chronologique évocatrice par rapport à l'administration
du traitement de l'essai, qui ne peut raisonnablement être attribué à d'autres facteurs tels que l'état clinique du patient ou l'administration
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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concomitante d'autres traitements. De plus, l’événement régresse et/ou disparaît lors de l'arrêt du traitement et/ou réapparaît lors de la
réintroduction du traitement.
ƒ
Information insuffisante : les informations sur l'événement ou les résultats de laboratoire sont insuffisants pour conclure.
Conjointement à l'imputabilité globale événement-traitement (exclu, douteux, plausible,…) l'investigateur est sollicité pour
déterminer si cet événement est :
Æ attendu ou inattendu : l'événement est attendu lorsqu’il est déjà mentionné dans la version la plus récente de la brochure investigateur
ou
dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) pour les médicaments ayant une AMM. L'événement est considéré comme inattendu
si sa nature, son intensité ou sa fréquence diffère de celle décrite dans la version la plus récente de la brochure investigateur ou dans le
RCP.
Æ imputable aux traitements de l'essai : médicament évalué, de référence ou le placebo.
Æ imputable au protocole d'essai : investigations pratiquées et leurs conditions de réalisation.
VALIDATION DE LA FICHE EIG :
Æ indiquer le nom et l’adresse du notificateur (investigateur/co-investigateur, TRC, infirmière…) qui a complété le formulaire d'EIG.
Æ faire dater et signer l’investigateur ou le co-investigateur qui a validé médicalement le formulaire d'EIG complété.
Protocole IGR non du projet (n°d’ordre) année – n° chronologique – version (27/04/04)
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Annexe 14 : MINIMUM
D’INFORMATIONS POUR UNE
NOTIFICATION
1) Identification du patient :
Initiales
Date de naissance/âge
Sexe
Numéro de patient dans l’étude (N° de randomisation)
Numéro du protocole
2) Identification du notificateur :
3) Un traitement :
4) Un événement indésirable :
Nom
Fonction
Adresse complète
N° téléphone / fax / e- mail
Signature
Nom commercial ou DCI
Indication
Dose, fréquence et voie d’administration ou les modalités
thérapeutiques
Dates d’administration du traitement
Date de début
Diagnostic ou signes cliniques
Si décès : date et cause du décès
Examens complémentaires
Traitement de l’EIG et mesures prises
Evolution
Imputabilité selon l’investigateur
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