revue_n3 - Henri Mondor

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Revue trimestrielle - N°3
Janvier à Mars 2011
• ACTUALITÉS - P.2-3
• Aluminium et cerveau : le macrophage
cheval de Troie
• Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique
gériatrique sur Chenevier
• Journées Médicales 2011
• DOSSIER - P.4-5
• Regroupement des activités
de laboratoire sur Henri-Mondor
• VIE DES SERVICES - P. 6-11
• La dispensation journalière individuelle
et nominative (DJIN) - hôpital Emile Roux
Son histoire, son développement
• Sécurisation du circuit du médicament :
Les outils mis en œuvre dans
les hôpitaux Dupuytren et Clemenceau
• Hôpital Emile-Roux - soigner autrement
Le soin relationnel, primordial en gériatrie
• L’Unité Transversale de Nutrition
Clinique (UTNc) de Joffre-Dupuytren
• La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique
du SAMU 94
• Service Restauration Emile-Roux
La cuisine a désormais un agrément sanitaire
européen !
• Suivi de pharmacovigilance de la vaccination
2010-2011 du personnel de santé du Groupe
Hospitalier Henri Mondor contre
la grippe saisonnière
RISQUES ET QUALITÉ
• USAGERS,
P. 12-13
• Déclaration d’évènements indésirables nouvelle version osiris
• SOINS PALLIATIFS - P. 14-15
• Les Soins Palliatifs à l’Hôpital Joffre-Dupuytren
• Evaluation de la douleur du patient non
communiquant : une pratique fréquente
en soins palliatifs
• Ethique : enjeu relationnel
• RÉTROSPECTIVE - P. 16-17
• PORTRAIT
EVÉNEMENTIELS CULTURELS - P. 18
- Ariane MALLAT
Desservir une population
La loi HPST n° 2009-879 du 21 juillet 2009 définit dans son article 131 des
communautés hospitalières de territoires. Fondamentalement les acteurs de santé
publique sont attachés à la notion de desserte sanitaire et médico-sociale d’une
population parce que c’est cette population qui est le vrai ressort de leurs
motivations et de leurs solidarités.
La seconde notion importante est celle du niveau de soins. Généralement on définit
3 niveaux de soins :
- le niveau 1 qui est celui de la médecine de ville ou du service des urgences.
- Le niveau 2 qui est celui du soin de recours et relève de la médecine spécialisée
de ville ou à l’hôpital.
- Le niveau 3 qui est celui de l’excellence et relève généralement des hôpitaux
universitaires en ce qu’ils abritent des services de sur-spécialités ou de ressort
interrégional.
Ces 3 niveaux définissent un parcours de soin pour les patients.
Une communauté hospitalière de territoire n’est rien d’autre que l’alliance
concertée des acteurs de soins et du champ médico-social, que leur exercice
se fasse dans un établissement de santé ou en ville, pour assurer une réponse
aux besoins de la population.
En cela, le rapprochement entre l’hôpital Henri Mondor - Albert Chenevier (AP-HP)
et le Centre hospitalier Intercommunal de Créteil est emblématique et structurant.
Emblématique parce qu’il peut amener à la démonstration d’une alliance entre
établissements publics, élargie au champ de la filière gériatrique, en étroite collaboration avec la médecine de ville générale et spécialisée, et ce, selon des modalités innovantes puisque seule compte la volonté des acteurs au-delà de l’habillage
juridique.
Structurant parce que les financements de l’assurance maladie ne peuvent plus
tolérer les doublons et gaspillages et qu’à l’égard des patients et de leurs familles,
nous nous devons d’assurer une lisibilité forte dans nos organisations.
Forts de cette mission, il est nécessaire de progresser réellement dans une
collaboration sans état d’âme concrète et opérationnelle entre des établissements
confraternels liés par leur appartenance universitaire à l’UPEC. Ce sera l’objectif
de tous avant l’été.
Martine ORIO
ACTUALITÉS
Aluminium et cerveau : le macrophage
cheval de Troie
La Keele University a réuni des experts
de 21 pays à Niagara-on-the-Lake,
Canada, du 20 au 23 février derniers
pour faire le point sur les effets de l’aluminium sur l’environnement et la santé.
Ce métal est omniprésent dans notre
environnement. L’exposition croissante
à l’aluminium présent dans l’air, l’eau,
la nourriture, les cosmétiques, et les
produits pharmaceutiques est associée
à un risque d’accumulation de ce
métal dans notre organisme. Ce métal,
biologiquement très réactogène et se
dissociant très lentement des liaisons
chimiques qu’il établit, a été systématiquement exclu des organismes vivants
au cours de l’évolution. Il est possible
que dans le cadre d’une accumulation
lente, plus marquée chez certains
individus, il puisse agir comme un facteur
exogène (parmi d’autres possibles)
dévoilant une prédisposition de nature
génétique à développer certaines maladies, notamment neuro-dégénératives.
Le risque d’accumulation est augmenté
par l’allongement considérable de la
durée de vie de la population.
Une attention croissante se porte
actuellement sur l’hydroxyde d’aluminium,
une forme particulaire de l’aluminium.
Même dans l’eau, l’aluminium est
majoritairement présent sous forme de
très petites particules à pH neutre. Ces
particules sont utilisées comme adjuvant
des vaccins sous le nom d’Alum. L’identification de la myofasciite à macrophages
(MFM) a permis de comprendre que les
particules d’Alum peuvent persister
très longtemps, jusqu’à 12 ans après
la dernière injection, chez certains
individus prédisposés (voir l’article de
François-Jérôme Authier, La Revue
du GH N°2, octobre-décembre 2010).
La MFM est une lésion inflammatoire
persistante localisée, détectée au site de
vaccinations anciennes, mais elle s’associe typiquement à des manifestations
générales, essentiellement neurologiques, telles qu’une fatigue chronique
invalidante, des douleurs musculaires
et articulaires diffuses, et des troubles
de la mémoire. Ces manifestations
ont récemment été regroupées sous
l’appellation ASIA par le groupe israélien
de Yehuda Shoenfeld (’ASIA’ Autoim-
mune/inflammatory syndrome induced
by adjuvants. J Autoimmunity, 2011 ;
36:4-8). Les effets immunostimulants
et neurotoxiques de l’Alum sont bien
établis. Pourtant le lien pouvant exister
entre l’injection musculaire d’Alum et
l’atteinte cérébrale reste assez vague
car la distribution des particules dans
l’organisme n’a pas été étudiée.
Des particules d’aluminium fluorescentes ont été construites par l’équipe
«nanohybrides» d’Olivier Tillement
(CNRS/Université Lyon-Sud) pour nous
permettre de suivre le cheminement
des particules chez la souris. Après
injection musculaire, les particules sont
très rapidement capturées localement
par les monocytes/macrophages : une
partie de ces phagocytes forment une
MFM locale et une autre partie migre du
muscle vers les ganglions lymphatiques
régionaux, puis des ganglions vers le
sang, et enfin du sang vers le cerveau
où une accumulation retardée, lente
mais continue est observée jusqu’au
6ème mois. L’ablation préalable des
ganglions lymphatiques diminue considérablement l’accès des particules au
sang et au cerveau. L’accès au cerveau
n’était pas observé après injection
intraveineuse directe des particules.
Ces données suggèrent le rôle capital de
la phagocytose des particules dans les
tissus pour leur transport à distance. Il
nous a été possible de montrer que ce
transport est très dépendant du guidage
des monocytes par la molécule chimioattractante MCP-1 produite par les
tissus. L’injection directe des particules
dans le cerveau a permis de montrer
que cet organe, contrairement aux
autres, possède la capacité de retenir
les particules. L’absence de recirculation
des particules est donc certainement
impliquée dans la lente accumulation
cérébrale observée.
Il semble donc que les nanoparticules
d’aluminium, phagocytées au point d’entrée dans l’organisme, sont transportées
par un mécanisme du cheval de Troie
dans les organes lymphoïdes, le sang
et le cerveau, où une petite quantité peut
s’accumuler progressivement. Ce mécanisme ressemble beaucoup au mécanisme
d’entrée cérébrale de certaines particules
virales (VIH, VHC, peut être EBV).
Une étude conduite avec l’association des
patients MFM et l’équipe d’immunogénétique de Christophe Combadière (CNRS/
UPMC) montre l’existence de polymorphismes dans les régions régulatrices du
gène MCP-1 et d’autres chimiokines. La
principale mutation observée est connue
pour augmenter la production de MCP-1.
Il est donc possible que la capacité des
tissus de certains individus à produire
des quantités élevées de chimiokines,
en favorisant la diffusion systémique
de l’adjuvant, constitue un facteur de
susceptibilité individuelle à développer
un syndrome des adjuvants.
Ces travaux ont éte menés grâce au
soutien de l’association E3M (Entraide
aux Malades atteints de Myofasciite à
Macrophages), de l’AFM (Association
Française contre les Myopathies), et de
la Région Ile-de-France : Neuropole
francilien (DIM- NErF) et Partenariats
Institutions-Citoyens (PICRI).
Romain GHERARDI & Josette CADUSSEAU
Service d’Histologie et UPEC/INSERM
Prix européen de la société européenne de neurochirurgie
Bechir Jarraya du service de
Neurochirurgie du groupe
hospitalier Henri Mondor
a reçu le Prix «Aesculap
EANS Research Prize»
pour les jeunes neurochirurgiens européens. Ce prix récompense le meilleur
travail européen en neurochirurgie.
Bechir Jerraya a été récompensé pour
2
le travail scientifique de développement
préclinique d’une nouvelle thérapie
génique dans des modèles primates de la
maladie de Parkinson (Prosavin).
Actuellement un essai clinique de cette
même thérapie génique est en cours
dans l’UF neurochirurgie fonctionnelle, l’investigateur principal étant le
Pr Stéphane Palfi.
Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique
gériatrique sur Chenevier
D’ici la fin de l’année, nous ouvrirons un
hôpital de jour thérapeutique sur l’hôpital
Albert Chenevier. L’hôpital de jour est
un des maillons importants de la filière
gériatrique 94.1 dans le Val de Marne qui
comprend à ce jour : 2 unités de court
séjour, 1 unité de SSR, une unité de soins
palliatifs, une équipe mobile d’intervention
au SAU, une équipe pilote de coordination
en oncogériatrique, une consultation
mémoire et d’évaluation gériatrique, un
partenariat avec les unités de SSR et de
long séjour d’Emile Roux et un travail en
réseau avec le CLIC 4 et le réseau ville/
hôpital Géronto 4.
Cet hôpital de jour thérapeutique prendra
principalement en charge des personnes
âgées en perte d’autonomie qui présenteront des troubles de l’équilibre et de la
marche et/ou des troubles cognitifs. Il
proposera notamment une rééducation
fonctionnelle personnalisée et des ateliers
mémoire et un programme d’éducation et
de prévention dans le domaine nutritionnel.
Il sera situé dans la continuité de l’hôpital
de jour diagnostique au rez-de-chaussée
de Calmette à proximité du parcours extérieur de déambulation. Il s’articulera avec
l’hôpital de jour diagnostique et les unités
de court séjour et complétera ainsi l’offre
de soins.
Un certain nombre de personnes âgées
suivies en hôpital de jour diagnostique sont
d’ores et déjà en attente de cette structure.
Elena PAILLAUD
Chef de service de Gériatrie
JOURNÉES MÉDICALES
EMILE ROUX
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
Jeudi 5 mai 2011
De 11h à 15h - Halls A. Calmette,
J. Cruveilhier, Buisson-Jacob
L’EOH Emile-Roux se mobilise !
Venez nombreux participer à notre
Parcours Hygiène des Mains
Tout public, interne et externe.
FORUM DES ASSOCIATIONS
Mercredi 22 juin 2011
De 13h30 à 16h30 - Kiosque extérieur
pavillon J. Cruveilhier
Organisé par le service des relations avec
les usagers
GEORGES CLEMENCEAU
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
5 mai 2011
Stand mobile dans les services
CONFÉRENCE SUR LE THÈME
DE LA MALADIE DE PARKINSON
Vendredi 13 Mai 2011
de 12h00 à 16h00 Salle Jean-Rigaux
Organisé par le Dr Gilles CAPLAIN
en partenariat avec le laboratoire
BOERHRINGER
JOFFRE-DUPUYTREN
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
10 mai 2011 à Dupuytren
12 mai 2011 à Joffre
Stand mobile dans les services
HENRI MONDOR / ALBERT
CHENEVIER
FORUM SANTE
Le Samedi 30 avril 2011 / 10 h – 18 h
Organisé par la Ville de Créteil
Stand (Hôpital, Associations et SAMU)
Conférences / «les urgences et la
permanence de soins»
avec le docteur Aline SANTIN
Lieu : Hôtel de Ville de Créteil
(rue Salvador Allende)
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
Jeudi 5 mai 2011
Organisée par le CEPI (Cellule
Epidémiologique Prévention Infection)
Stands / Hall de l’hôpital et self
des personnels
Mardi 10 mai 2011
Facteurs de vulnérabilité
génétique dans les psychoses
Stéphane JAMAIN, Institut Mondor de
Recherches Biomédicales, INSERM
U 955
JOURNÉE DRÉPANOCYTOSE
17 juin 2011
Organisé par l’Association SOS GLOBI
Stands en présence des associations de
patients (Hall de l’hôpital Henri Mondor)
Mardi 21 juin 2011
Interaction entre facteurs génétiques
et environnementaux : exemples dans
les troubles psychotiques
Bart RUTTEN, Department de
Psychiatrie, Université de Maastricht,
Pays Bas
Exposition du 14 au 17 juin
(Espace Nelly Rotman)
CONFÉRENCES DE CHENEVIER 2011
PÔLE DE PSYCHIATRIE
Hôpital A. Chenevier
« Facteurs de risque des psychoses :
Identifier, comprendre, prévenir »
Sous l’égide de
REMERCIEMENTS AUX AGENTS DE CHENEVIER-MONDOR
Le service social du personnel vous
remercie de votre participation active
lors des journées de distribution des
questionnaires.
En effet, vous avez été plus de 440
personnes à nous répondre !
Nous avons été heureux de constater
que 89 % d’entre vous seraient intéressés pour assister à une journée
d’information collective. Les résultats de
l’enquête ont montré que le thème de la
retraite est le plus plébiscité. C’est donc
celui que nous traiterons en priorité. Les
thèmes gestion budgétaire, lien parents/
enfants, logement/hébergement arrivés en deuxième position, feront l’objet
de futures journées d’information.
Cette journée intitulée, «Ensemble,
réfléchissons à votre retraite», aura
3
lieu le Mardi 3 Mai 2011 sur le site de
l’hôpital Henri MONDOR. Elle débutera
à 9h 30 et se terminera à 16h. Le Centre
de Services Partagés proposera une
conférence le matin et l’après-midi.
Une autre conférence sera animée par
L’IRCANTEC l’après-midi. Si vous désirez
y assister, merci de vous inscrire auprès
du centre de formation (code session :
3182000001). Parallèlement, des stands
seront mis à votre disposition toute la
journée (participation de l’IRCANTEC,
du Centre de Service Partagé, du Crédit
Municipal de Paris, de la PREFON, du
CGOS, de l’Association FGDR et CICASS)
Dans l’attente de vous retrouver nombreux lors de cette journée d’information.
Le service social du personnel
DOSSIER
Regroupement des activités
de laboratoire
sur Henri-Mondor
Depuis le 10 février 2011, l’hôpital Henri Mondor
réalise les analyses de biologie médicale (hors
les examens urgents) de tous les sites du
groupe hospitalier. Retour sur cette nouvelle
organisation.
POURQUOI UNE NOUVELLE
ORGANISATION ?
Le contexte dans lequel se situe la biologie médicale est en pleine évolution.
La loi Hôpital Patients Santé Territoire,
l’ordonnance dite «Ballereau» du
13 janvier 2010 portant réforme de
la biologie médicale concourent à
cette évolution, de même que l’apparition des nouvelles techniques et des
nouveaux modes d’organisation dans
ce secteur.
Traduisant ces évolutions au sein de
son institution, l’AP-HP a inscrit comme
un des axes prioritaires dans son plan
stratégique le projet de réorganisation
de la biologie.
Ce projet d’organisation de la biologie à
l’AP-HP repose sur trois grands axes :
 pour la biologie nécessitant des
réponses urgentes, maintien des
services de proximité sur chaque site
 pour la biologie automatisable en rou
-tine, un centre par groupe hospitalier
 pour la biologie très spécialisée, un
regroupement au niveau supra-GH
en fonction des besoins, des compétences et des ressources.
C’est dans ce contexte qu’a été mis en
oeuvre le projet de réorganisation des
activités de biologie médicale du groupe
hospitalier Henri Mondor.
LES PRÉALABLES
Jusqu’à la mise en place de cette
nouvelle organisation, le laboratoire
implanté sur les sites d’Emile Roux et de
Joffre Dupuytren réalisait les examens
de biologie médicale des trois sites
gériatriques, Georges Clemenceau,
Joffre-Dupuytren et Emile Roux.
Pour permettre la reprise par le site
d’Henri Mondor de la réalisation de
tous ces examens, il a fallu identifier les
impératifs du projet :
 Accompagner les personnels du laboratoire, directement concernés
 Satisfaire les besoins identifiés sur
les sites gériatriques, notamment en
terme de réponse aux urgences
4
 Déployer des outils communs au
groupe hospitalier, en terme de
serveur de résultat et de système de
gestion des laboratoires
 Redéfinir tous les processus et les
organisations, depuis le prélèvement jusqu’au rendu des résultats
d’examens.
Pour ce faire, un groupe multidisciplinaire a donc été mis en place pour traiter
toutes les problématiques soulevées.
De multiples secteurs sur l’ensemble
des hôpitaux Henri Mondor, Georges
Clemenceau, Joffre-Dupuytren, Emile
Roux ont été concernés et la mobilisation de toutes les équipes a rendu
possible la mise en œuvre du projet.
Ont été sollicités et ont participé au
projet médecins, biologistes, équipes
soignantes, équipes du laboratoire,
centres de tri, coursiers, secteur des
investissements et du service technique,
secteur informatique, direction des
soins, encadrement soignant, médicotechnique, encadrement administratif,
direction des ressources humaines,
services logistiques, communication,
direction des affaires médicales.
La mobilisation a été au rendez-vous,
avec la recherche de solutions pratiques
pour mettre en place la meilleure organisation possible.
LA NOUVELLE ORGANISATION
Cette organisation, opérationnelle
depuis le 10 février dernier, repose
sur les grands principes suivants.
Sur chaque site gériatrique du
GH, un centre de tri est maintenu
et ouvert en semaine. Il permet
notamment d’assurer le ramassage
des prélèvements réalisés dans les
services et de trier les examens.
Les examens urgents, gaz du sang et
marqueurs cardiaques, sont réalisés
sur chaque site grâce à des appareils
délocalisés.
Les autres prélèvements sont pris
en charge par une navette intersites
programmée (4 par jour) et assurée
par les coursiers, pour être transmis
au plateau de Biologie de l’hôpital
Henri Mondor.
L’analyse est alors réalisée dans
chacun des laboratoires d’Henri
Mondor, selon la spécialité de
référence.
Une fois l’analyse terminée, le
serveur de résultats, commun au
GH, permet un rendu des résultats
en temps réel.
Ce transfert d’activités a nécessité un
inves- tissement et une coordination
de tous les hôpitaux du GH et de toutes les
équipes pour garantir in fine une réponse
satisfaisante à la prise en charge des
patients.
Il a donné lieu au déploiement d’outils
(serveur de résultats et système
de gestion des laboratoires) et de
procédures communs au GH.
Nous saluons donc tout ce travail, qui,
après un transfert réussi, se poursuit
pour toujours améliorer les procédures
et circuits.
5
Nous remercions l’ensemble des
équipes pour leur implication et leur
investissement.
A ce jour, la nouvelle organisation
est donc fonctionnelle. Cette étape
est la première d’une réflexion plus
globale sur la biologie, qui doit viser à
donner une image et une fonctionnalité
plus cohérente de la fonction biologique, en modernisant notamment son
plateau.
Sabrina lopez
Directrice du site Emile-Roux
Chef de projet
VIE DES SERVICES
Hôpital Emile-Roux - Pharmacie
La dispensation journalière individuelle et nominative (DJIN)
Son histoire, son développement
la sécurisation pharmaceutique du
circuit du médicament repose sur deux
piliers essentiels et distincts
• Le 1er, un maillon important, consiste
à analyser les prescriptions en
vue d’une validation concertée des
traitements avec le prescripteur. La
validation va permettre la mise en
œuvre des mesures nécessaires au
bon usage des médicaments, que le
patient va recevoir. Elle va également
optimiser les traitements et éviter tout
risque d’effets délétères iatrogènes
des drogues prescrites.
• Le 2ème pilier est une préparation
standardisée et sécurisée des
doses médicamenteuses, qui seront
administrées au malade. Cet acte est
exécuté au regard de l’ordonnance
établie par le médecin prescripteur.
La standardisation commande à
mettre en place un enchaînement
fiabilisé de gestes avec traçabilité à
toutes les étapes. Ce second pilier
de la sécurisation du circuit du
médicament, est un procédé, qui doit
répondre à l’obligation de résultat que
résume l’adage «le bon médicament,
à la bonne dose au bon malade».
la mise en place de la dJIN à l’hôpital
emile-Roux
Le
sujet
âgé
reçoit
plusieurs
médicaments à la fois. Pour éviter les
erreurs lors de l’administration des
doses, l’équipe de la PUI de l’hôpital
Emile-Roux, a mis en place une
Dispensation Journalière Individuelle
Nominative (DJIN). Le personnel de
la pharmacie prépare à l’avance les
doses des médicaments, nécessaires au
traitement du patient, tel que le prévoit
le prescripteur, qui reste l’ordonnateur
de l’acte.
C’est en 1993, que la 1ère expérience
de DJIN a débuté sur une quarantaine
de patients hospitalisés en soins
de longue durée. Mais, l’envol réel
de la DJIN a lieu en 2003 avec pour
l’hôpital, l’informatisation du circuit
du médicament puis l’acquisition d’un
matériel adapté pour la préparation,
le stockage et le transport entre la
pharmacie et les unités de soins, des
doses médicamenteuses préparées.
Ainsi, ce qui était au départ un projet
de service,
est devenu un projet
d’établissement.
Le déploiement de la DJIN s’est fait
alors progressivement. En juin 2010, 22
lits supplémentaires sont mis en mode
DJIN. A ce jour, près de 397 lits de MCO
et SSR en bénéficient. Les traitements
concernés par la DJIN font l’objet d’une
dispensation automatisée pour près de
deux tiers des lignes de prescription,
tandis que l’autre tiers est dispensé
manuellement par les préparateurs
en pharmacie. L’automatisation de la
dispensation améliore sa sécurisation
mais elle ne concerne que les formes
dites «sèches » gélules et comprimés.
Chaque gélule ou comprimé est mis
automatiquement dans un sachet
individuel sur lequel, sont inscrites
toutes les mentions obligatoires et /ou
de bon usage du médicament dispensé.
Le service de soins reçoit pour chaque
patient ses doses de médicaments
préparées à l’avance par la pharmacie.
le mode de dispensation
Journalière Individuelle et
Nominative est plébiscité
à la fois par les équipes
soignantes et médicales.
Toutes les comparaisons
avec le mode de dispensation globale, ont montré
que la DJIN
permet
une meilleure maîtrise
du
risque
d’erreurs
médicamenteuses
Par ailleurs, comme
désormais ce sont les
préparateurs en pharmacie qui préparent les
doses de médicaments,
les équipes infirmières
peuvent consacrer ce
temps gagné aux soins
du patient et contribuent
encore
davantage
à
l’amélioration de sa prise
en charge.
6
De plus, autre avantage, la DJIN, optimise
la gestion des stocks des médicaments.
Lors de la visite de la HAS pour la
certification de l’établissement en juin
2008, les experts visiteurs, ont demandé
le déploiement de la DJIN sur la totalité
des 932 lits de l’hôpital.
Depuis 2005, le décret sur le bon usage
des médicaments tend à obliger les
établissements de santé à développer
la dispensation individuelle nominative.
Grâce aux capacités d’anticipation des
personnels de la pharmacie, notre
établissement était en adéquation avec
cette directive réglementaire bien avant sa
publication. Notre expérience est exemple
de progrès, elle est menée par une équipe
soucieuse d’avancer sur le terrain de la
prise en charge du patient âgé hospitalisé.
Moussa oUdJHANI
Pharmacien des Hôpitaux
Sécurisation du circuit du médicament :
Les outils mis en œuvre dans les hôpitaux Dupuytren
et Clemenceau
Le circuit des médicaments concerne
l’ensemble des étapes et l’ensemble des
différents professionnels qui concourent à sa réalisation complète. Il inclut
la prescription médicale ainsi que son
analyse et sa validation pharmaceutiques, la préparation, la dispensation,
la vérification des médicaments et enfin
l’administration aux patients.
Sur les deux hôpitaux, la prescription
médicale est informatisée pour tous
les lits et toutes les références de médicaments, hors GHS ou non. Elle est
complétée par l’analyse et la validation
pharmaceutiques. Cette validation est
réalisée à l’aide du logiciel PHEDRA sur
l’intégralité de l’ordonnance prescrite
via le logiciel ACTIPIDOS.
L’analyse pharmaceutique de l’ordonnance fait partie intégrante de l’acte de
dispensation et représente un chaînon
essentiel dans la sécurisation du circuit
du médicament en contribuant au bon
usage du médicament et en participant
à la lutte contre l’iatrogénèse médicamenteuse et l’erreur médicamenteuse.
L’analyse de l’ordonnance consiste à
vérifier la bonne adéquation entre le
traitement et la ou les pathologies du
patient si celles-ci sont connues du
pharmacien, en tenant compte de son
état physiopathologique, des résultats
de certains examens biologiques dont
il a l’accès par le serveur de résultats
de laboratoire, des interactions médicamenteuses, des contre indications
éventuelles et des règles de bon usage
validées par la COMEDIMS centrale ou
locale (Commission du Médicament et
des Dispositifs Médicaux Stériles).
Le but à atteindre est le choix du bon
médicament, dans la bonne indication,
dans le respect des contre indications,
à la bonne posologie et au bon moment.
Ainsi, environ 60 000 ordonnances par
an sont validées par les pharmaciens.
Les « messages » ou interventions pharmaceutiques portent essentiellement
sur des mises en garde concernant les
posologies, les durées de traitement, les
interactions médicamenteuses, les médicaments hors livret avec dispensation
de conseils pour le choix d’équivalents
thérapeutiques ainsi que le respect des
référentiels de bon usage.
Après cette étape, la Dispensation
Journalière Individuelle Nominative
(DJIN) est réalisée manuellement par
les préparateurs en pharmacie hospitalière pour 800 de nos lits, déchargeant les soignants de cette activité et
selon une organisation rationnelle et
ergonomique pour un coût inférieur en
ressources humaines (un préparateur
en poste pour 100 lits) et une meilleure
sécurité de la préparation des médicaments.
La conformité entre les médicaments
prescrits et les médicaments dispensés
est réalisée par un pharmacien par le
biais d’audits quotidiens sur un échantillon représentatif de patients. Les inadéquations relevées sont inférieures à
0,1 % ce qui est conforme avec la littérature. Lorsque l’inadéquation est importante, des mesures correctives d’organisation ou de rappel des procédures sont
systématiques.
La sécurisation passe également par
l’identification claire des produits prescrits à administrer afin que l’IDE identifie parfaitement le médicament à administrer jusqu’à la bouche du patient,
c’est-à-dire qu’elle doit avoir à sa disposition l’ensemble des informations
suivantes sur chaque unité : le nom du
médicament, le dosage, le numéro de lot
et la date de péremption.
Cependant, l’industrie pharmaceutique
ne met pas forcément à la disposition
des pharmacies hospitalières des médicaments clairement identifiés sous
forme unitaire. De ce fait, dans le cadre
de la DJIN, la pharmacie est dans l’obligation de ré-identifier de façon unitaire
60% des formes orales sèches industrielles, soit près d’1 million d’unités par
an pour nos deux hôpitaux.
Pour certains médicaments, la simple
réidentification n’est pas suffisante car
elle nécessite un déconditionnement de
leur emballage industriel d’origine.
7
Or, le retrait du médicament de son
blister industriel ou la sortie du tube
modifie les caractéristiques physicochimiques des médicaments, et de ce fait,
leur activité pour le malade.
Pour les médicaments que l’on ne peut
pas ré-identifier sans les déconditionner, des études de stabilité sont nécessaires et il est engagé une collaboration
de recherche gériatrique sur la détermination des durées de péremption de
ces médicaments avec le laboratoire
de contrôle de la pharmacie de l’hôpital
Henri Mondor.
Toutes ces actions font partie d’une démarche qualité pharmaceutique dans
le cadre du Contrat de Bon Usage des
produits de santé signé pour la période
2009 – 2011 par la Direction Générale de
l’APHP en mars 2009.
Parmi les objectifs de ce contrat, on peut
citer l’informatisation de la prescription
à l’administration, le développement de
la dispensation individuelle nominative,
la mise à disposition d’information pour
le Bon Usage des Médicaments prescrits hors GHS et la mise en place d’une
organisation de recueil et d’analyse des
évènements indésirables liés au circuit
du médicament.
L’ensemble de ces actions nous a
conduits à un excellent résultat du
contrat CBus (rapport intermédiaire de
2010) conforme au contrat engagé par
l’AP-HP et l’ARS et dont les résultats
montrent une conformité de 100% pour
Dupuytren et de 92 % pour Clemenceau
pour un score de l’APHP de 86%.
d. HUCHoN-BÉCel
Pharmacien chef de service PUI Joffre Dupuytren
G. le pAlleC
Pharmacien chef de service PUI Georges
Clemenceau
Hôpital Emile-Roux - SOIGNER AUTREMENT
Le soin relationnel, primordial en gériatrie
« Il faut trouver une solution…Madame M. n’a pas arrêté de vouloir partir
cet après-midi ». L’équipe soignante s’interroge. Comment soigner les patients qui ont des troubles du comportement dans un service de soins
de suite ? « C’est vrai que lorsqu’on a le temps de partager une activité,
certains patients sont plus calmes et les soins sont plus faciles après ».
C’est à partir de ces réflexions que le projet « soigner autrement » est né.
Le lien avec le patient influence la
relation de soins
Les constats sont fréquents. Le soin
relationnel est un soin primordial en gériatrie, pourtant parfois (voire souvent),
il n’est pas ni valorisé, ni au centre de
la prise en charge. Or chaque jour,
chaque acteur de soin l’observe. C’est le
lien avec le patient surtout lorsqu’il est
désorienté qui permet la relation de
soins au quotidien.
Un projet de service multidisciplinaire
Infirmières, aides soignantes, cadres de
santé et psychologues ont construit
ensemble ce projet.
Il s’agit d’aménager
un temps de soin
relationnel destiné
aux personnes ayant
une maladie d’Alzheimer ou apparentée présentant des troubles du comportement.
Les objectifs s’orientent sur 3 axes.
• Pour les patients qui présentent des
troubles des fonctions supérieures et
du comportement :
 Favoriser le lien social et relationnel avec l’entourage professionnel et
familial
 Stimuler les fonctions cognitives
préservées
 Augmenter l’estime de soi
 Diminuer les troubles du comportement (ex : agressivité, apathie, idées
délirantes…)
 Eviter les contentions préventives
• Pour les autres patients
 Permettre un temps de repos
l’après-midi
 Créer un temps d’écoute et d’échange
de meilleure qualité avec le personnel et la famille.
• Pour l’équipe soignante :
 Valoriser une autre approche centrée
autour du «bien-être» entre le patient
et le personnel. Par exemple, une
aide à la toilette sera d’autant plus
acceptée qu’un lien relationnel plaisant existe par ailleurs.
 Amener une meilleure qualité de
travail. «Occuper» les patients
«à surveiller» permet aux personnels d’améliorer leur attention, leur
concentration, leur disponibilité pour
les autres patients
 S’approprier par l’expérience un
«savoir être» auprès du patient désorienté.
Les ateliers ont lieu 2 fois par semaine,
une heure dans l’après-midi. Il est
proposé à trois ou quatre patients un
atelier avec une psychologue et un
atelier avec une aide soignante.
Maria-Helena Lumunji, aide-soignante
Lorsqu’il fait beau, une promenade dans
le parc est proposée. Les patients témoignent leur satisfaction «J’ai passé un
moment très agréable… Faudrait faire ça
tous les jours». Les soignants constatent :
«les patients qui y participent se sentent
mieux.. c’est un autre regard de la prise
en charge du patient»
Céline Le Bivic, psychologue
Isabelle Mauduit, infirmière
Sabine Zambon, psychologue
Elisabeth Dos Santos, CPP
Olivier Bouillanne, responsable de pôle
Pôle 2, SSR
Références HAS associées au projet : Prise en
charge de la maladie d’Alzheimer et maladies
apparentées : interventions médicamenteuses et
non médicamenteuses - Mars 2008
L’Unité Transversale de Nutrition Clinique (UTNc)
de Joffre-Dupuytren
La dénutrition du sujet âgé est reconnue comme une pathologie à part entière et un véritable problème de santé publique.
La dénutrition entraîne ou aggrave l’état de fragilité, favorise la dépendance et les comorbidités.
Sa prévalence en gériatrie est de plus de
50% avec sur l’hôpital Dupuytren en 2010,
11% de dénutris sévères, 39% de dénutris,
23% de patients à risque de dénutrition et
27% de patients non dénutris.
Les recommandations de l’HAS encouragent la mise en place d’une stratégie
nutritionnelle adaptée en fonction des
apports alimentaires et du statut nutritionnel. Elle est bien codifiée et s’appuie
sur des moyens d’intervention de plus
en plus complexes. Le premier niveau
proposé comporte de simples conseils
diététiques, puis une alimentation
enrichie en collaboration avec le service
de restauration, éventuellement associée aux Compléments Nutritionnels
Oraux et adjuvants, jusqu’à la nutrition
entérale. La nutrition parentérale du fait
de sa technicité, de ses risques et de
8
son coût n’est réservée qu’à la contre
indication de la voie digestive.
L’UTNc, bras fort du CLAN en gériatrie
L’Unité Transversale de Nutrition clinique
de l’hôpital Joffre- Dupuytren, la seule
existante en gériatrie, créée en 2008,
répond à la volonté de l’établissement
de considérer la nutrition comme un
élément essentiel du traitement des pa-
tients hospitalisés. Bras fort du Comité de
Liaison Alimentation Nutrition, véritable
équipe opérationnelle, elle oeuvre au quotidien pour promouvoir une offre nutritionnelle adéquate au sein de l’établissement.
Elle a développé pour ce faire, en complémentarité avec son secrétariat,
le service diététique, le laboratoire et
la pharmacie, une véritable «nutrivigilance», améliorant la détection de la
dénutrition. La confrontation dans les
différents logiciels à disposition, entre
les prises en charges nutritionnelles, le
bilan nutritionnel, qui associe biologie
(albumine, transthyrétine, CRP) anthropométrie (poids, taille calculée, IMC,
poids idéal théorique), index (GNRI) et
analyse multivariée (MNA) permet de
renforcer cette «nutritivigilance» et de
faciliter les prises en charge, en sensibilisant les différents interlocuteurs.
Cette activité a généré l’augmentation des
prises en charge par régimes hyperprotidiques de plus 24% depuis 2007 (67% en
2010), ce qui correspond à une amélioration de l’adéquation des prescriptions
de ce type de régime de 55% en 2008 à
79% en 2009 et 89% en 2010 en SSR.
Un rôle de formateur et d’expert, en
interne comme en externe
La formation des personnels est un des
points essentiels de cette activité.
Pour ce faire dès 2008, nous avons mis
en place un programme de formation
de référents médicaux/soignants (20
référents formés entre 2008 et 2009)
au repérage des états de risque ou
de dénutrition avérée, par l’utilisation
d’outils de dépistage et d’évaluation.
En relation avec eux, nous assurons des
programmes ponctuels de formations/
actions en fonction des problématiques
dégagées (au total plus de 400 personnels
et de 50 médecins en trois ans). Le suivi
et la restitution aux services concernés
des indicateurs médicaux et soignants
issus des Evaluations des Pratiques
Professionnelles (SSR, SLD) et Nutrition
Day (MCO), permet d’améliorer ce
processus de suivi et de favoriser
la poursuite de la politique qualité
en matière de nutrition jusqu’à la
distribution des repas. Cette politique
se poursuit en collaboration avec la
direction des soins dans l’élaboration du
projet de soins et de qualité 2010-2014.
Cette unité apporte son expertise en
favorisant le suivi des dénutris sévères,
dans les différentes unités de soins, et
en particulier dans les unités post AVC,
d’oncogériatrie et de post chirurgie
orthopédique. Elle permet l’expression
des avis diététiques lors des staffs de
service (de 30 participations en 2007 à
plus de 100 en 2010).
L. LIVOLSI
Cette meilleure prise en cadre diététicien
considération des troubles
nutritionnels en MCO améliore le codage de la dénutrition et la valorisation en
codification T2A (7% en 2007
à 32% en 2010) et augmente
les comorbidités associées au
séjour ( 29% en 2008 à plus de
50%) en SSR générant ainsi
des recettes supplémentaires. Cette action est favorisée par une
étroite collaboration avec le Technicien
d’information médicale et la SIMI.
En termes de prévention de la dénutrition, et en relation avec le praticien
référent de ville et l’équipe de rééducation, l’UTNc a développé l’ambulatoire (consultation et hôpital de jour de
nutrition), facilitant également le suivi des
patients ayant bénéficié du programme
d’éducation thérapeutique (développé en
2010, en cours de validation à l’ARS).
Elle se déplace également dans les
EHPAD et maisons de retraite sous
convention, assurant une formation sur
la détection, la prise en charge de la dénutrition des divers personnels (médecin
coordonnateur, IDE coordinatrice, IDE,
AS, hôteliers, cuisiniers) pour améliorer
le suivi des patients en sortie d’hôpital,
les prises en charges et les menus proposés ( 20 formations EHPAD 227 personnels). En collaboration avec l’Association Gérontologique en Essonne, elle
a sensibilisé à cette prise en charge, dix directeurs d’établissements hospitaliers pour
personnes âgées dépendantes en 2009.
La sensibilisation du personnel des
EHPAD, des SSAD (Services de Soins à
Domicile) et des personnes en charge
des portages de repas fait partie des
fiches-actions inscrites dès à présent,
sous notre impulsion, au niveau du
schéma départemental (2010-2014)
en faveur des personnes âgées en
Essonne pour prévenir les risques
liés à l’âge.
Elle participe à l’information des patients et des familles (prise en charge
des troubles nutritionnels, diabète) en
partenariat avec le «centre mémoire».
Elle participe aux réseaux de soins (AGE,
Essononco, Troubles du Comportement
Alimentaire, Hippocampe, Appoline soins
buccodentaires en Essonne).
C. AUGE,
diététicienne
Dr B. DERYCKE,
nutritionniste
L. GANDOIS,
secrétaire
Elle accueille et forme également des
stagiaires dans leur cursus d’étude
(IDE, AS, médecins) ou des stagiaires
externes (Conseil Général, médecins
coordonnateurs).
Une activité de recherche clinique
Dans le cadre de la recherche clinique,
elle participe, en lien avec un service de
l’hôpital E. Roux, à deux PHRC nationaux
concernant la nutrition PHRC Ciproage et
PHRC Citrex ce dernier associe nutrition
et exercice physique chez le sujet âgé.
Un projet de recherche multi UTNc
(Blois, Caen, Joffre-Dupuytren) va être
déposé, sur l’évaluation de la pertinence de l’albuminémie comme outil de
dépistage de la dénutrition. Il fait suite
aux présentations posters de l’UTNc
de Caen et de Joffre-Dupuytren, aux
journées de nutrition de Lille.
En terme de pratique de soins, l’UTNc
a été chargée par le CLAN gériatrique
AP-HP d’élaborer des recommandations pour la prise en charge des
troubles de déglutition en 2009, ce qui a
nécessité un travail pluriprofessionnel et
multicentrique (8 hôpitaux gériatriques,
plus de 15 réunions). Ce travail doit
être présenté au CLAN central APHP
le 28 mars 2011.
Une mission de sensibilisation
Enfin, répondant à toutes les missions
qui lui sont imparties, elle diffuse son
expérience par une large politique de
communication externe CLAN central,
gériatrique, journée des CLAN, journées
de nutrition, EHPAD, CLIC, réseaux, DIU
de nutrition, DU médecins coordonnateurs. Elle sensibilise ainsi, les structures
et partenaires externes, à une meilleure
prise en charge des patients âgés
dénutris, mais aussi, je l’espère, incite
à la création d’unités de ce type.
Dr Béatrice DERYCKE
Amélioration des pratiques professionnelles 2008-2010
2008
Surveillance du poids
29%
tous les 15 jours
Notification des aversions
64%
Prise en charge nutritionnelle 55%
2008
2009
9
2010
2009
2010
34%
78%
66%
79%
81%
89%
La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique du SAMU 94
La CUMP 94 est coordonnée par le
Dr Alexandra Botero, psychiatre mitemps et Hélène Romano, psychologue clinicienne et la gestion administrative est assurée par Caroline Béarn,
secrétaire à mi-temps. Une équipe d’une
vingtaine de volontaires, exerçant dans
différentes institutions (psychologues,
infirmiers, cadres, PARM) renforcent
l’équipe. Ils sont susceptibles d’intervenir
dans un délai compatible avec l’urgence
de la situation.
Les CUMP dépendent des SAMU.
Elles ont été créées par une circulaire
ministérielle en 1997 suite aux attentats
parisiens (DH/EO4/DGS/SQ2 n° 97-383
du 28 mai 1997 confirmée par les circulaires DHOS/02/DGS/6C n°2003/235 du
20 mai 2003).
La CUMP du SAMU 94 existe depuis 9 ans
et est totalement intégrée au fonctionnement du SAMU 94 au sein du CHU Henri
Mondor.
Selon les circulaires ministérielles, les
missions des CUMP sont d‘intervenir
en cas d’évènements traumatiques de
nature collective, c’est-à-dire des événements où il y a directement confrontation à la mort ou à un risque de mort
imminente et impliquant de nombreuses
personnes :
• les plans rouges
• les évènements catastrophiques hors
plan rouge (ex : incendie d’immeubles,
rapatriements)
LA BIBLIOTHÈQUE DE L’AUTRE
Collection TRAUMA
L’école face au traumatisme
et à la violence
Evaluer et intervenir
Hélène Romano et Thierry Baudet
La pensée sauvage, éditions
• les évènements à
fort retentissement
psychologique de
nature collective
impliquant
plus
d’une dizaine de
personnes (ex :
mort dans un établissement scolaire
ou sur le lieu du
travail, agression
très violente)
Le déclenchement
de la CUMP se fait
par un appel au 15
après accord du
médecin régulateur et du coordonnateur
de la CUMP. Selon les situations, l’intervention peut être immédiate ou différée.
Du fait de son implication dans un département important (aéroport, taxes
de transports, populations importantes,
nombreuses entreprises, etc), la CUMP
94 est une des CUMP les plus actives du
réseau national.
En 2010, la CUMP est intervenue sur de
multiples situations médiatisées : décès
d’un lycéen poignardé au KremlinBicêtre, rapatriement des victimes du
tremblement de terre à Haïti, accueil des
enfants adoptés haïtiens, fusillade de
Villiers sur Marne, accueil des victimes
irakiennes suite à l’attentat de la cathédrale de Bagdad, incendies mortels dans
les camps de Rom, etc. En janvier 2010,
suite au séisme en Haïti, la France a mis
en place dans ses aéroports parisiens
des accueils médico-psychologiques
aéroportuaires.
Le Dr Botero a coordonné le dispositif
concernant les adultes et enfants rapatriés avec plus de 1200 personnes prises
en charge (franco haïtiens et haïtiens dans
le cadre de regroupements familiaux).
Hélène Romano a coordonné un dispositif inédit mis en place pour apporter aux enfants haïtiens adoptés une
prise en charge médico-psychologique
d’urgence dès leur arrivée en France,
avec un accueil tout spécifique pour les
parents adoptifs qui, pour la grande majorité, découvraient leur enfant.
Ces deux dispositifs conjoints ont duré
près de cinq semaines continues.
Ils ont nécessité chacun en moyenne
20 professionnels CUMP par jour.
La mobilisation de l’ensemble des CUMP
d’Ile de France a été importante et essentielle pour permettre la réussite de
ces dispositifs. D’autres CUMP de province ont également participé (Orléans,
10
Rouen, Dijon, Sarthe) pour permettre
d’assurer la relève des équipes. Ces accueils ont été mis en place en étroite collaboration avec le Service Médical d’Urgence d’Orly et le service pédiatrique
de l’hôpital Béclère. La Croix Rouge
Française et le comité de soutien pour
Haïti ont joué également un grand rôle
sur le plan logistique et humain en accueillant les rapatriés et enfants adoptés
dès leur arrivée sur le sol français.
Suite à l’agression du chef de service
de gastroentérologie, à l’hôpital Henri
Mondor en février 2011, la mobilisation
rapide de la CUMP a permis une prise
en charge immédiate des professionnels
directement impliqués. Le fait que des
volontaires de la CUMP fassent partie du
groupe hospitalier Mondor-Chenevier a
grandement facilité leur mobilisation.
En dehors de ces activités d’intervention
d’urgence, la CUMP 94 est aussi reconnu
au niveau national pour son activité
académique : formations, publications,
communications, livres, journée scientifique, coordination de recherche clinique
(ADOPTIMOUN, suivi des enfants haïtiens
adoptés, investigateur Hélène Romano
en lien avec la CUMP du 93) DU Urgences
et psycho-traumatismes coordonnées
par Hélène Romano.
Toute l’expérience acquise conduit à une
reconnaissance importante. Ainsi le 24
janvier 2011, Pierre Dartout Préfet du
Val de Marne, a décoré de la médaille
pour acte de courage et de dévouement
Hélène Romano et le Docteur Alexandra
Botero de la Cellule d’Urgence MédicoPsychologique du Samu 94 pour leur
action en faveur des rapatriés et des
enfants adoptés d’Haïti à l’aéroport d’Orly.
docteurs Alexandra BoTeRo
& Hélène RoMANo
Service Restauration Emile-Roux
La cuisine a désormais un agrément sanitaire européen !
L’Agrément sanitaire Européen
a été délivré par la Direction
Départementale de la Protection
des Populations du Val-de-Marne,
sous le N° FR 94-044-004 CE.
Dans la continuité des démarches
qualité et des évolutions du service restauration, en 2009 nous nous sommes
engagés pour l’obtention de l’agrément.
Les enjeux étaient de permettre à
la cuisine d’être au meilleur niveau
d’exigence actuel de la réglementation
et de pouvoir répondre à des sollicitations d’exportations de notre production.
Le service restauration fonctionne en
liaison froide selon 5 étapes.
Ces étapes comprennent la fabrication,
le refroidissement, le stockage à 3°c
(avec une date limite de consommation
(DLC) de 3 jours), en barquettes multiportions (1, 4 et 10 parts), la livraison
des repas dans les services et la remise
en température dans les offices et
distribution des repas.
La demande d’agrément, une démarche
volontaire
Entreprendre une demande d’agrément
a été une démarche volontaire. Elle a été
réalisée avec les compétences internes
et grâce à l’investissement professionnel
des équipes de la cuisine. Cette démarche
a nécessité de mettre à jour le Plan de
Maîtrise Sanitaire (PMS), revoir étape
par étape nos fonctionnements,
modifier des organisations, élaborer
des nouveaux documents, se former à
des nouvelles pratiques. Elle a sollicité
également l’investissement important
des services techniques et économiques
pour les mises en conformités (locaux,
équipements)
Une 1ère demande a été déposée en
2009, sans suite, car nous n’avions pas
de prestation à exporter. Nous l’avons
renouvelée en 2010, en réponse à
l’appel d’offre de l’EHPAD les Vignes de
Villeneuve-st Georges, pour 214 repas
jours, personnel compris.
Des visites de contrôles nous ont permis
d’avoir un agrément conditionnel jusqu’à
l’obtention de l’agrément définitif le
27 décembre 2010.
Maintenant nous sommes titulaire de
cette agrément, qu’il nous faut suivre
en actualisant régulièrement jour après
jour le plan de maîtrise sanitaire, nos
contrôles, notre gestion documentaire,
nos pratiques, et la maintenance
des locaux. Car l’agrément peut être
suspendu voir retiré.
Un grand remerciement pour toutes les
personnes qui se sont impliquées dans
ce projet.
Pascal loye
Responsable service Hôtellerie/Restauration
Groupe hospitalier Henri Mondor
Suivi de pharmacovigilance de la vaccination 2010-2011
du personnel de santé du Groupe Hospitalier Henri Mondor
contre la grippe saisonnière
A l’instar de ce qui a été réalisé l’année
dernière avec la vaccination contre la
grippe A (H1N1)v, du personnel de santé
du Groupe Hospitalier Henri Mondor, un
questionnaire de recueil des évènements
indésirables susceptibles d’être liés à la
vaccination contre la grippe saisonnière
a été élaboré. Renseigné de manière
anonyme, il devait être retourné au plus
tard 1 mois après la vaccination, que la
personne vaccinée ait ou non présenté
un évènement indésirable.
Au terme de ce suivi, 15 % du personnel
de santé a été vacciné dans le cadre de la
grippe saisonnière. Parmi ce personnel
vacciné, 18 % ont retourné le questionnaire. Les catégories socioprofessionnelles sont détaillées dans la Figure 1.
Parmi ces retours de questionnaires,
20% des personnes ont rapporté un ou
plusieurs évènements indésirables et
80% n’ont pas présenté d’évènement indésirable.
Les évènements indésirables déclarés
sont par ordre décroissant : les douleurs au point d’injection (69%), incluant
des rougeurs, des œdèmes, des indurations au point d’injection, puis avec une
fréquence bien moindre, un syndrome
grippal (19%), un épisode infectieux à
type de bronchite, rhinopharyngite (6%)
ou une asthénie (6%). Le délai d’apparition des symptômes après la vaccination
était dans 90 % des cas inférieurs à 72
heures, dans 9% des cas entre 1 à 2 semaines et « non renseigné » dans 13%
des déclarations. Aucun effet indésirable
grave susceptible d’être lié à la vaccination antigrippale n’a été déclaré.
Les effets indésirables notifiés par les
personnels de santé sont des effets
connus et attendus avec les vaccins
contre la grippe saisonnière. Ces résultats confirment le profil de bonne tolérance de ces vaccins alors même que la
souche du virus H1N1 a été incluse cette
année dans la composition de ceux-ci.
11
Il faut souligner que, cette année, la proportion de personnes vaccinées a été
bien inférieure aux années précédentes.
Dr Laure THOMAS
Pharmacologie clinique - Pharmacovigilance
Remerciements :
Ce travail n’aurait pas été possible sans l’aide du CLIN,
du CEPI et des services de médecine du travail d’Albert
Chenevier et d’Henri Mondor. Nous les remercions pour
leur implication dans le suivi de pharmacovigilance.
Catégories professionnelles ayant retourné le questionnaire de recueil des évènements indésirables
susceptibles d’être lié à la vaccination contre
la grippe saisonnière (n=157)
FIGURE 1
* Parm, cuisinier, ARC, formateur, diététicienne, auxiliaire
puéricultrice, pharmacie, ESI, formateur, manipulateur
de radiologie, psychomotricienne.
USAGERS - RISQUES
& QUALITÉ
Gestion des risques
Déclaration d’évènements indésirables nouvelle version osiris
La quasi-totalité des sites de l’AP-HP utilise le logiciel OSIRIS pour la déclaration
des événements indésirables. L’enjeu
pour l’année 2011 est de déployer une
nouvelle version OSIRIS. Cet outil, accessible sur tous les ordinateurs de l’hôpital,
permet aux professionnels de signaler
facilement et rapidement les événements
indésirables sans identification du
déclarant. Chaque fiche est directement
envoyée aux gestionnaires d’événements
identifiés.
Catégorie
A
Activités médicales
et de soins
Catégorie
B
Organisation des soins
Relations avec
le patient
Pourquoi ces changements ?
Constats :
• Contraintes réglementaires nouvelles : Commission Nationale de
l’Informatique et des Libertés (CNIL),
Commission d’Accès aux Documents
Administratifs
(CADA),
Contrats
de bon usage des médicaments et
produits de prestation (CBUS), Haute
Autorité de Santé (HAS)…
• Orientations institutionnelles (plan
stratégique, NSI…)
•E
volution des risques dans les hôpitaux
•H
étérogénéité des rubriques au sein
de l’AP-HP
•E
volution des besoins des utilisateurs
(items sous utilisés ou non adaptés)
Propositions :
• I ntitulés communs pour tous les sites
de l’AP-HP
Complication liée aux soins
Rubrique maintenue
Complication médicale ou chirurgicale inattendue
Rubrique maintenue
Circuit médicaments – dispositifs médicaux stériles
Rubrique maintenue
Prise en charge de la douleur
Nouvelle rubrique
Erreur médicamenteuse
Nouvelle rubrique
Complication liée aux activités diagnostiques / examens
Nouvelle rubrique
Arrêt cardiaque
Rubrique supprimée
Sécurité réglementaire technique et incendie
Rubrique supprimée
Autre (à préciser)
Rubrique maintenue
Difficulté hospitalisation ou transfert
Rubrique maintenue
Rubrique modifiée
(déprogrammation d’actes)
Report d’acte
Rubrique modifiée
(chute de patient ou
de personnel)
Chute de patient
Transport externe de patient
Rubrique modifiée
(transport de patient)
Transport interne de patient
Rubrique modifiée
(transport de patient)
Fugue ou patient égaré
Rubrique maintenue
Perte ou bris de prothèse
Rubrique maintenue
Erreur d’identification
Rubrique maintenue
Rubrique modifiée
(suspicion de maltraitance)
Risque de maltraitance
Nouvelle rubrique
Dossier du patient
Sortie contre avis médical
Rubrique supprimée
Relations entre services ou pôles
Rubrique supprimée
Service technique
Rubrique supprimée
Perte ou détérioration des biens des patients
Rubrique supprimée
Autre (à préciser)
Rubrique maintenue
12
Catégorie
C
Vie hospitalière
Catégorie
D
Vigilances
Rubrique maintenue
Panne ou perte de matériel
Nouvelle rubrique
Dysfonctionnement logistique
Linge
Rubrique supprimée
Transport logistique
Rubrique supprimée
Magasin
Rubrique supprimée
Agression
Rubrique modifiée
(vol ou agression ou dégradation)
Malveillance
Rubrique modifiée
(vol ou agression ou dégradation)
Vol ou agression ou dégradation
Rubrique supprimée
Restauration
Rubrique maintenue
Maintenance des bâtiments et infrastructure
Nouvelle rubrique
Risque d’incendie
Nouvelle rubrique
Salubrité-propreté des locaux
Rubrique maintenue
Informatique
Rubrique supprimée
Autre (à préciser)
Rubrique maintenue
Matériovigilance
Rubrique maintenue
Pharmacovigilance
Rubrique maintenue
Hémovigilance
Rubrique maintenue
Réactovigilance
Rubrique maintenue
Nutrivigilance
Rubrique maintenue
Infectiovigilance
Rubrique maintenue
Biovigilance
Rubrique maintenue
AMP vigilance
Nouvelle rubrique
Cosmétovigilance
Nouvelle rubrique
Radioprotection des patients
Nouvelle rubrique
Le nouveau paramétrage a été déployé sur Georges Clemenceau fin 2010 et sera mis en service en avril 2011 sur Albert Chenevier et
Henri Mondor et avant la fin du 1er semestre sur Joffre-Dupuytren et Emile Roux.
Cette nouvelle version permettra de mieux répondre à certaines exigences de la HAS lors de la certification V2010.
HARMONISATION DES LECTEURS DE GLYCEMIE
La coexistence dans deux services
d’un même hôpital de lecteurs de
glycémie en unités différentes (l’un en
mmol/L, l’autre en mg/dL) a
entrainé une erreur d’interprétation chez une patiente
traitée par insuline. La
conséquence a été un
coma hypoglycémique.
Suivant l’avis du Comité Vigilances et
Risques Médicaux et de la Commission
des soins infirmiers, de rééducation
et médico-techniques, un travail a été
mené sur l’ensemble du groupe hospitalier Henri Mondor.
Dans un premier temps, nous avons
recherché si, dans chaque site, les
deux types d’unités étaient utilisés pour
l’analyse glycémique au lit du patient.
Nous avons constaté que l’ensemble des
services des sites d’Albert Chenevier,
Emile Roux, Georges Clemenceau
et Joffre-Dupuytren utilisaient tous
des lecteurs en mmol/L, l’unité internationale. Or, sur le site d’Henri
Mondor, certains services utilisaient des
13
lecteurs soit en mmol/L soit en mg/dL.
L’harmonisation vient d’être réalisée sur
le site d’Henri Mondor. Des modifications
ont été apportées au Dossier médical
Actipidos afin que les différents onglets
ou protocoles apparaissent eux aussi en
mmol/L, pour ne plus utiliser les tables
de conversion.
Tous les anciens lecteurs en mg/dL
doivent être retournés au laboratoire de
Biochimie.
Nathalie LEVIN
Gestionnaire de Risques
SOINS
PALLIATIFS
Les Soins Palliatifs à l’Hôpital Joffre-Dupuytren
En un temps où les repères se brouillent
et où l’approche de la fin de la vie fait de
plus en plus fréquemment débat, les
soins palliatifs persistent à rechercher
les voies par lesquelles la fin de vie,
jusqu’à son terme naturel, puisse être
réintégrée par le patient comme par
son entourage comme un temps de vie
à part entière, susceptible de désirs, de
plaisirs, de partages, et retrouve pour
chacun un sens qui avait été entamé
par la souffrance.
Les soins palliatifs ont entamé leur
développement dans le cadre gérontologique de l’Hôpital Joffre-Dupuytren
il y a déjà une vingtaine d’années,
sous l’impulsion du Dr Michèle Piazza
d’Olmo. Ils se sont structurés progressivement en une Unité de Soins
Palliatifs de 11 lits, d’abord sur le site de
l’Hôpital Joffre puis sur celui de l’Hôpital
Dupuytren. Ils se sont secondairement
dotés d’une Equipe Mobile Soins
Palliatifs-Douleur (EMSPD), laquelle
développe en particulier une activité de
Consultation Infirmière d’Evaluation de
la Douleur depuis 2008 dans le cadre
de l’Hôpital de Jour, s’appuyant sur les
compétences d’un Cadre Infirmier avec
une forte expérience d’enseignement,
d’une Infirmière Clinicienne compétente
en sophrologie, d’un médecin et d’une
psychologue. L’EMSPD accuse en outre
une hausse extrêmement rapide de son
activité (+127% du nombre de patients
suivis, + 143% du nombre de nouveaux
patients, +272% du nombre d’heures de
formation, entre 2007 et 2009). Les soins
palliatifs animent de plus depuis sa
création en 1999 le CLUD de l’hôpital, et
ont également accompagné la création
des réseaux ville-hôpital de soins palliatifs en Essonne, participant directement
à la création puis au fonctionnement du
réseau NEPALE sur le nord du département. Ils sont présents enfin dans des
instances représentatives de l’AP-HP
(Collégiale des Médecins de Soins
Palliatifs, Collégiale des Infirmières
Consultantes Douleur, CLUD-Central).
Tout en restant fidèle à sa vocation
essentiellement gériatrique, à son
souci de favoriser l’accompagnement
des patients dans leur lieu de vie ou de
soin habituel par une aide et un soutien
des équipes soignantes, l’équipe a pu
aussi étendre son soutien et son accueil
à certains patients moins âgés afin
de favoriser des prises en charge de
proximité.
Dès sa création de l’équipe, à une
époque où presque tout restait encore
à faire, les préoccupations de soins se
sont toujours accompagnées d’une
volonté de formation et d’enseignement
tant pratiques que théoriques, selon un
objectif permanent de diffusion d’un
esprit palliatif et d’une culture douleur,
tant auprès des soignants que du public.
Un des objectifs en cours en termes
de formation est de développer son
ouverture à des soignants extérieurs à
l’institution.
Dr Michel benamou
Evaluation de la douleur du patient non communiquant :
une pratique fréquente en soins palliatifs
La douleur est une perception subjective
dont l’évaluation systématique et régulière repose sur l’information exprimée
par le patient : c’est l’auto- évaluation.
Cette méthode est inappropriée chez les
malades ne pouvant pas communiquer
de par la barrière de la langue et chez
les patients présentant des troubles de
la conscience ou des troubles cognitifs.
Dans ces conditions, il faut donc utiliser
d’autres moyens d’évaluation reposant
sur l’observation du comportement.
C’est l’hétéro évaluation.
Echelles d’hétéro évaluation
L’échelle Doloplus 2 évalue 10 items et
mesure les retentissements :
1) somatique : plainte, position antalgique, protection des zones douloureuses, mimiques et sommeil
2) psychomoteur : toilette, habillage et
mouvements
3) psychosocial : communication, vie
sociale et trouble du comportement.
La cotation se fait de préférence en
équipe pluridisciplinaire. Cette échelle
ne permet pas d’évaluer la douleur sans
une connaissance des comportements
du patient avant la période considérée
comme douloureuse.
L’échelle Algoplus est plus simple et
comporte cinq items demandant une
réponse par oui ou par non :
1) visage : froncement des sourcils,
grimaces, crispation, visage figé,
mâchoires serrées
2) regard : inattentif, fixe, lointain,
suppliant, pleurs, yeux fermés
3) plaintes : «aie, ouille, j’ai mal»,
gémissements, cris
4) corps : retrait ou protection d’une
zone, refus de mobilisation, attitudes
figées
5) comportement : agitation, agressivité,
agrippement.
14
L’échelle ECPA (échelle comportementale pour personnes âgées) s’adresse
aux personnes âgées de plus de 65
ans communicantes ou non et permet
d’évaluer l’intensité de la douleur
sans qu’il y ait besoin de connaître les
comportements habituels du patient.
La version pour patient non communicant
comporte 11 items évalués :
1) avant les soins (expression du visage,
position spontanée, mouvements,
relation à autrui)
2) durant les soins (anxiété, mobilisation, réaction durant les soins,
plaintes).
L’hétéro évaluation n’est qu’un élément
de la prise en charge de la douleur, avec
le diagnostic et le traitement.
Catherine quiertant
Infirmière
Equipe Mobile de Soins Palliatifs,
Henri Mondor
Ethique : enjeu relationnel
La loi du 4 mars 2002 nous rappelle
que les professionnels de santé doivent
mettent en œuvre tous les moyens à
leur disposition pour assurer une vie
digne jusqu’à la mort.
Etant dans un monde d’apparence, à
l’hôpital ou non, nous sommes tous les
sujets et les objets du regard c’est-à-dire
du jugement. En effet, la stigmatisation
est pratique courante, inhérente à tout
humain qui se fabrique des repères
en catégorisant les éléments de son
environnement. Cette stigmatisation est
un moyen de rendre sa propre existence
supportable en se persuadant que nous
la contrôlons à travers nos barrières
mentales que sont ces fameux repères.
Ceux qui stigmatisent sont donc aussi
bien les soignants, les soignés, et leurs
proches. Un patient peut être catégorisé avant même d’être hospitalisé,
lorsque son médecin traitant écrit le
courrier qui justifie son admission.
L’évaluation du soignant qui accueillera
à l’hôpital cette personne en souffrance
n’aura peut-être pas le même regard.
Le médecin traitant voit plus souvent
son patient, l’a peut-être déjà visité au
domicile, a un lien plus affectif de par
la proximité, mais toujours à l’initiative
du patient qui en fait la demande, alors
que le soignant hospitalier ne connait
pas personnellement son patient, porte
une blouse, met parfois des gants voire
un masque, vouvoie son patient, et
décide du moment de la visite. La stigmatisation peut être le fait du patient…
qui continuera a appelé docteur l’infirmier, parce qu’il ne conçoit pas qu’un
homme en blouse blanche ne puisse
être autre chose. José Ortega y Gasset
a affirmé que «L’homme n’est pas un
être, mais un faire ; il n’est pas une
nature, mais une histoire»1, parce que
toutes ces stigmatisations sont le fruit
de nos représentations c’est-à-dire
de l’image que l’on se fait empiriquement d’une situation ; au regard de
nos sensations (vécu immédiat) et de
notre mémoire (vécu passé) quelqu’en
soient les domaines (famille, ami, culte,
culture, éducation, etc.). Ce sont ces
représentations qui inaugurent de nos
intentions et de la manière que l’on a
choisie pour les réaliser. C’est au cours
de l’exercice de notre métier de soignant
que l’on se rend compte que malgré
toutes les bonnes intentions déployées
pour optimiser la prise en charge
des patients, la réponse aux attentes
de ces derniers n’était pas vraiment
appropriée. Les causes sont, entre
autres, la dichotomie entre les
représentations professionnelles des
soignants (c’est-à-dire leur idéologie)
et les représentations personnelles
du patient ; mais aussi, le carcan des
représentations sociales inhérentes à
l’institution hospitalière. La représentation étant l’idée incomplète et provisoire
de ce qu’est la vérité sur un objet donné.
Les conséquences sont les oppositions
flagrantes entre l’hôpital humaniste et
l’établissement comptable de soins,
entre empathie et distance thérapeutique, entre le désir d’autonomie
pour le patient et l’interventionnisme
parfois liberticide voire dégradant des
professionnels de santé alors perçus
comme inquisiteur vêtus de blanc, etc.
Le patient peut ne pas trouver sa place
dans une institution qui le submerge
par son organisation, sa structure, ses
rouages fonctionnels ; bref, qui ne lui
reconnait pas de particularités, qui ne
l’estime pas comme un individu unique
et libre. C’est en cela qu’éthiquement
pourrait être maltraitée la dignité du
patient. Abaisser son masque de soignant pour redevenir un individu comme
un autre dépassé par la structure qui
l’entoure ou par les événements est un
témoignage de notre empathie. C’est
pour cette raison que l’on peut parler de
dignités plurielles : être un soignant tend
l’individu à une conscience ou plutôt une
dignité professionnelle. Etre un soignant
ou un patient, c’est aussi être comme
tout autre individu qui veut se donner
les moyens de respecter tout en étant
respecté, qui veut être estimé tel qu’il
est et non pour ce qu’il fait dans un cadre
fonctionnel, qui veut être digne dans son
for intérieur comme dans le regard de
l’autre. Tout individu souhaite conserver
sa dignité de père, de conjoint, de frère,
d’ami… toutes ses dignités à l’affut des
jugements de son environnement constitueront sa dignité propre, son intégrité
en tant qu’individu libre d’être et/ou de
paraître pour enfin s’assumer. La dignité
n’est-elle donc pas alors de se sentir
en harmonie avec autrui, tout en assumant ce qu’on est et nos différences ?
N’est-ce pas de réintroduire le principe
d’égalité ? Paul Ricœur constatait que
«quelque chose est dû à l’être humain
du fait qu’il est humain»2 ainsi les efforts
de chacun dans ce sens se résument
à l’humilité de n’être qu’un homme
imparfait et à la volonté de ne pas rester
incompris.
Audrey JUMeAUX
IDE, Equipe Mobile de Soins Palliatifs Henri Mondor
Master 2 en philosophie pratique spécialité
«éthique médicale et hospitalière»
1
José Ortega y Gasset, Le spectateur, Paris, Rivages, 1992, p. 9.
2
Paul Ricœur, Les Enjeux des droits de l’homme, Paris,
Larousse, 1988, p. 236-237
Formation : L’approche palliative en pratique ….
Le département de la formation continue et le G7 d’Henri Mondor (groupe soins
palliatifs du pôle OTI) organisent des cycles de formation sur l’approche palliative.
Cycle n° 8 : les douleurs neuropathiques
Par Mme Valérie Monod
infirmière centre douleur, Henri Mondor
Mardi 5 avril 2011
13 h 30 – 14 h 30
Jeudi 21 avril 2011
13 h 30 – 14 h 30
Pour toute information pratique, contacter le poste :
Soins Palliatifs / Info Services > Poste 16 540
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RÉTROSPECTIVE
Evénementiel
Journées de sensibilisation et de prévention du risque
cardiovasculaire à Albert Chenevier et Henri Mondor
Le 25 Janvier à l’Hôpital Henri Mondor
dans la salle Nelly Rotman et le
27 Janvier à l’hôpital Albert Chenevier
dans la salle Chaptal a eu lieu une
journée de sensibilisation et de prévention du risque cardiovasculaire destinée
aux salariés du groupe.
Au cours de ces journées, organisées
par les 2 services de santé au travail
en présence des Docteurs Rispal,
Mouchet et Gangloff, le personnel des
2 Hôpitaux a pu sur la base du volontariat et de manière anonyme bénéficier
d’un dosage des paramètres lipidiques
et d’une évaluation de leur risque
cardiovasculaire.
Ces dépistages ont été réalisés en
partenariat avec le laboratoire Pfizer
qui
a mis à leur disposition des
cardiochecks permettant d’obtenir à
partir d’une goutte de sang, cholestérol
total, triglycérides, HDL, LDL. Des tests
de glycémie étaient également réalisés
par les infirmières et secrétaires du
service de santé au travail.
Sur les deux sites, des stands ont permis
aux diététiciennes de donner des conseils
pour une alimentation équilibrée.
Après chaque prélèvement une évaluation du risque cardiovasculaire a
été effectuée grâce à une fiche de
score basée sur l’étude Framingham,
en présence du médecin au travail et
du Docteur Tropéano, responsable du
service Endocrinologie.
Cette action en faveur de la santé
des salariés a permis de sensibiliser
de nombreuses personnes au risque
cardiovasculaire qui reste la 2ème cause
de mortalité en France, causant plus de
180 000 décès par an.
Sur le site de Chenevier, étaient proposés
au personnel, un atelier sur le tabac, en
présence du Pr Lagrue et de Madame
Boss, tabacologues ainsi qu’une conférence sur le risque cardiovasculaire
présentée par le Dr Dadoual
• 44 tests ont été réalisés à Henri Mondor
entre 10 H 00 et 15 H 30
• 76 tests pour Chenevier entre 7 H
et 15h30 (avec une participation des
équipes de nuit)
Des posters et différentes brochures
étaient à disposition des salariés ainsi
que 2 films traitant de la Maladie
Cardiovasculaire et des Effets du tabac.
1er février 2011 - Journée Myofasciite
à Macrophages à l’Hôpital Henri Mondor
En Mai 1993, Le Dr Michelle Coquet
(CHU Bordeaux) observait le 1er cas
de ce qu’on allait appeler quel- ques
années plus tard la Myofasciite à
Macrophages (MFM). L’année suivante, le Professeur Romain Ghérardi
observait un deuxième cas. Puis tout
s’accélérait en 1998. Parution dans
Le Lancet, découverte de la nature
aluminique des inclusions macrophagiques (Moretto - CNRS Bordeaux), puis
compréhension de l’origine vaccinale
(R.K.Ghérardi - CHU Créteil).
10 ans plus tard, l’Hôpital Henri Mondor,
en partenariat avec l’Association E3M,
accueillait et organisait la 1ère journée
Myofasciite à Macrophages. Plus de
150 auditeurs étaient présents, venus
de divers horizons. Du monde médical,
bien sûr. Mais aussi des juristes, des
journalistes, des patients. Tous désireux
d’entendre les dernières informations
sur la MFM. Quelques heures intenses,
qui ont donné espoir aux personnes
atteintes de MFM. Car la recherche
avance! Les équipes de l’hôpital Henri
Mondor en sont à la pointe, en relation
avec des équipes anglaises, canadiennes, israéliennes, à la recherche de
perspectives de thérapie.
le 18 mars 2011, la journée nationale
du sommeil était organisée par le centre
du sommeil de l’hôpital Henri Mondor ;
Lors de la conférence, plusieurs thèmes
traitant du ronflement aux apnées du
sommeil et de la somnolence diurne ont
été abordés suivi d’un débat animé par le
Docteur Xavier DROUOT.
le 22 mars 2011, une journée de
dépistage du cancer colorectal a eu
lieu à l’hôpital Henri Mondor autour de
stands et d’une conférence animée par
le Professeur DELCHIER sur le thème
«du dépistage, à la prise en charge
du cancer du colon».
16
didier lAMBeRT
pour E3M
Animations culturelles sur les sites de gériatrie
A DUPUYTREN
Les 11 décembre et 12 mars derniers,
deux après-midis musicaux, proposés
par le Conservatoire Communautaire de
Draveil à l’hôpital Dupuytren, ont permis
de réunir patients, visiteurs, jeunes musiciens et leurs parents. Une trentaine
d’élèves de l’école de musique, encadrés
par leurs professeurs, se sont relayés
A EMILE ROUX
Une convention a été signée
entre l’hôpital Emile-Roux
et le conservatoire de La
Plaine Centrale proposant du
Théâtre et des concerts.
Les professeurs du conservatoire de
Limeil-Brévannes en collaboration
avec celui de La Plaine Centrale ont interprétés des concerts dans la salle de
Fontenelle à destination du personnel
et des patients de l’hôpital.
au piano, à l’accordéon, au violon, au
violoncelle, à la guitare et à la flûte, pour
interpréter un répertoire varié comprenant des œuvres classiques, mais également des traditionnels et des musiques
de film. Ces deux moments musicaux et
intergénérationnels, ont été très appréciés par le public, notamment le final à
trois accordéons, composé des extraits
du répertoire des plus belles mélodies
des chansons de Paris.
Printemps des poètes : les Anj’ôleurs,
Mardi 15 mars, dans le cadre du 13ème
Printemps des poètes, les Anj’ôleurs
sont de nouveau venus à l’hôpital
Dupuytren pour chuchoter des poèmes
aux oreilles des patients et du personnel.
Après un passage au self du personnel et
A GEORGES CLEMENCEAU
L’Hôpital a ouvert ses portes pour
offrir deux manifestations culturelles :
un concert Gospel (23 janvier) et une
démonstration de danses de salon
(6 février).
Les chanteurs de l’association Chœur
Gospel de Juvisy sur Orge ont donné
une prestation de très grande qualité.
A ALBERT CHENEVIER
les concerts dans l’espace arc-en-ciel
Le 22 janvier un groupe de jeunes danseurs de Hip-hop a réalisé une démonstration de danses programmées lors
de la grande compétition internationale prévue en mars, appelée « le Juste
Debout »
Le 26 janvier, Pascal Coulon, harpiste
spécialisé dans la création musicale
interprêtait des musiques latines et
classiques suite à ses nombreux voyages
en Amérique du sud.
Le public nombreux : patients, familles
et personnes extérieures ont particulièrement apprécié cette ambiance
musicale à la fois rythmée et chaleureuse.
La démonstration de danses de salon,
produite par des danseurs participant
régulièrement à des concours, a permis
au public, l’instant d’un après-midi,
de devenir le jury appréciant tenues et
techniques.
Le 19 février la chanteuse
lyrique Elvire Guen Derbi a
donné un concert articulé
autour du blues et de son
évolution.
Le 23 février, Rémi Laroussinie de la
compagnie Object Factory
a présenté un spectacle
onirique, puis a animé une
séance de jonglage avec
l’ensemble des patients
en utilisant toutes sortes
d’objets insolites comme
Une Centenaire à l’Hôpital Georges-Clemenceau
L’Hôpital Georges-Clemenceau a fêté,
le 26 janvier 2011, les cent ans de
Madame Simonne CHEMIN, en
compagnie de sa fille, Ginette, et de sa
petite fille, Nathalie.
L’émotion et la tendresse étaient
palpables chez tous les invités et le
personnel soignant.
au Centre d’activités, ils se sont rendus
dans les services de soins où ils ont fait
naître de véritables moments d’émotion.
Cette prestation a été proposée par la
médiathèque et financée par le Centre
inter-médiathèques.
Cette gourmande, qui croque toujours
la vie à pleines dents, a profité de cette
après-midi rythmée par la musique, la
danse et la dégustation de son gâteau
d’anniversaire.
17
des sacs en plastique. Suite à cette expérience, un atelier devrait être mis en place
à partir de septembre prochain.
Le 19 mars, Juliette Allauzin Warin clown
à l’hôpital et Axel de la compagnie des
souffleurs sont venus illustrer les textes
écrits en ateliers d’écriture sur le thème :
«D’infinis paysages» à l’occasion du printemps des poètes.
Le 30 mars, le groupe Tuttistrio a donné
un concert 2 violons, une voix, pour des
reprises de grandes chansons du hit,
arrangées de façon originale.
Lettre ouverte
à Madame la
Présidente
du C.C.M.
ÉVENEMENTS CULTURELS
HÔPITAL EMILE-ROUX
AVRIL
Ensemble de jazz
unités de soins du pavillon J. Cruveilhier
Partenariat avec l’association VS ART
MAI
Chère Présidente,
chère Ariane,
Depuis septembre
vous avez repris
avec méthode et
détermination la rude mission de la
présidence du C.C.M. du Groupe Hospitalier
Henri Mondor.
Cette mission délicate en période
normale est devenue envahissante tant
l’actualité comme le quotidien ont été
denses et variés.
Rien ne vous a été épargné ! La constitution du Groupe Hospitalier qui
implique un élargissement de fait, sinon
de droit de votre mission, la constitution
des nouveaux pôles, les difficultés du
renouvellement de toutes les autorisations d’activités médicales, la question
épineuse de la chirurgie cardiaque,
le cycle budgétaire 2011 pour la
1ère fois élargi aux cinq établissements
du Groupe Hospitalier, le jargon technocratique de la Direction…
Malgré tout cela, votre calme, votre
détermination, votre volonté, dans
ce monde tourmenté ont forcé notre
admiration.
Vous avez voulu et réussi, à tout mener
de front : votre activité clinique (que
vous jugez rassurante), et universitaire,
votre vie personnelle, vos activités
sportives.
Et puis, votre absolue discrétion qui
vous pousse à refuser jusqu’à l’écriture
de quelques lignes dans le journal du
Groupe Hospitalier.
Alors, votre modestie dut-elle en
souffrir, permettez-nous de vous souhaiter tardivement mais de tout cœur
«bienvenue, Madame la Présidente».
Toute la communauté médicale
mondorienne qui vous a choisi compte
sur vous, votre fidélité à l’hôpital Henri
Mondor et à l’AP-HP depuis plus de
25 ans est ainsi reconnue.
Martine ORIO
Chantons à tout âge (Chansons dans
les unités de soins de SLD)
A vous de lire
26 au 29 mai
Manifestations à l’initiative du Ministère
de la Culture, en collaboration avec la
médiathèque de l’hôpital.
HÔPITAL GEORGES CLEMENCEAU
MAI-JUIN
Dimanche 1er mai - de 11h à 18h
Salle d’animation et Rue Agora
Marché du printemps et animation
musicale à 14h30
Dimanche 15 mai toute la journée
Journée «portes ouvertes» en
collaboration avec la pastorale des
artistes : Nombreuses expositions,
peintures, sculptures,… et des spectacles
en salle Jean-Rigaux.
Dimanche 22 mai
A 14h30 – Salle Jean-Rigaux
Dans le cadre de la semaine
«Chantons à tout âge» : Spectacle de
«chant choral» avec l’Association AMCC
de Champcueil et le chœur de Corbeil
Essonne.
Mercredi 15 juin
A 14h30 – Salle Jean-Rigaux
Fête de la musique.
HÔPITAL JOFFRE DUPUYTREN
MAI-JUIN
Concerts au Centre d’activité Dupuytren
avec l’association VSArt
Lundi 16 mai 2011 à 14h30
Musique classique et japonaise
Mercredi 8 juin 2011 à 14h30
Variétés, chansons françaises
HÔPITAL ALBERT CHENEVIER /
HENRI MONDOR
A vous de Lire à Chenevier
25 mai
- Contes musicaux avec Sylvie Mombo
et Patrick Pellé, dit Mundélé (financement centre intermédiathèques)
- Exposition des textes échangés
entre les enfants du centre de
loisirs de Chenevier et les patients
du service de neurologie
Tremplin Musical et Vide-Grenier,
à Chenevier
Le 5 juin avec la participation
du Big Band Jazzabaya
Concert à Chenevier, 24 juin 14 h - 15 h
(service de cardiologie - financement
centre intermédiathèques)
FÊTE DE LA MUSIQUE
Plusieurs concerts sont organisés à l’hôpital Henri Mondor et Albert Chenevier
dans la semaine du 20 au 24 juin 2011 :
Sur l’hôpital Albert Chenevier
• Mardi 21 juin 2011 : auprès des patients
et personnel (danses indiennes au self
du personnel et salle arc-en-ciel du
service des animations)
Sur l’hôpital Henri Mondor
• Du 20 au 24 juin 2011 auprès des patients,
consultants et personnel (exposition
photos «un œil sur la scène» de Serge
Viennet - espace Nelly Rotman)
• Mardi 21 juin 2011 auprès des patients,
consultants et familles (concert Rétroannées 60 avec le groupe « les Bryoles»
Dans le hall de l’hôpital), auprès du
personnel (danses indiennes au self du
personnel)
• Mercredi 22 juin 2011 auprès des
enfants des centres de loisirs (un «bal
folk» avec l’ensemble Tournevire)
EXPOSITIONS CULTURELLES
À HENRI MONDOR
Espace Nelly rotman
«L’œil entend et dit»
Du 29 mars au 15 avril 2011
Artistes : Robert Chardel et Arlette
Delevallée
«Voyage»
Du 27 avril au 13 mai 2011
Artistes : hélène Szumanski
«Z’Art d’enfants»
Du 17 mai au 1er juin 2011
Artistes : les enfants du centre de loisirs
Exposition photos
«Un œil sur la scène»
Du 21 au 24 juin 2011
Artiste : Serge Viennet
«Les Marines»
Du 28 juin au 13 juillet 2011
Artiste : l’Association APSAP Mondor
section peinture
Directrice de Publication : Martine ORIO • Rédactrice en Chef : Joëlle TEIXIER
Rédactrice Adjointe : Françoise HERBELIN • Photographies : Thierry GAZEL
Conception / Impression : Imprimerie Graph’Essais 01 43 78 69 75
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