Revue trimestrielle - N°3
Janvier à Mars 2011
ACTUALITÉS - P.2-3
Aluminium et cerveau : le macrophage
cheval de Troie
Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique
gériatrique sur Chenevier
Journées Médicales 2011
DOSSIER - P.4-5
Regroupement des activités
de laboratoire sur Henri-Mondor
VIE DES SERVICES - P. 6-11
La dispensation journalière individuelle
et nominative (DJIN) - hôpital Emile Roux
Son histoire, son développement
Sécurisation du circuit du médicament :
Les outils mis en œuvre dans
les hôpitaux Dupuytren et Clemenceau
Hôpital Emile-Roux - soigner autrement
Le soin relationnel, primordial en gériatrie
L’Unité Transversale de Nutrition
Clinique (UTNc) de Joffre-Dupuytren
La Cellule d’Urgence Médico-Psychologique
du SAMU 94
Service Restauration Emile-Roux
La cuisine a désormais un agrément sanitaire
européen !
Suivi de pharmacovigilance de la vaccination
2010-2011 du personnel de santé du Groupe
Hospitalier Henri Mondor contre
la grippe saisonnière
USAGERS, RISQUES ET QUALITÉ
P. 12-13
Déclaration d’évènements indésirables -
nouvelle version osiris
SOINS PALLIATIFS - P. 14-15
Les Soins Palliatifs à lpital Joffre-Dupuytren
Evaluation de la douleur du patient non
communiquant : une pratique fréquente
en soins palliatifs
Ethique : enjeu relationnel
RÉTROSPECTIVE - P. 16-17
PORTRAIT - Ariane MALLAT
EVÉNEMENTIELS CULTURELS - P. 18
Desservir une population
La loi HPST n° 2009-879 du 21 juillet 2009 dé nit dans son article 131 des
communautés hospitalières de territoires. Fondamentalement les acteurs de santé
publique sont attachés à la notion de desserte sanitaire et médico-sociale d’une
population parce que c’est cette population qui est le vrai ressort de leurs
motivations et de leurs solidarités.
La seconde notion importante est celle du niveau de soins. Généralement on défi nit
3 niveaux de soins :
- le niveau 1 qui est celui de la médecine de ville ou du service des urgences.
- Le niveau 2 qui est celui du soin de recours et relève de la médecine spécialisée
de ville ou à lhôpital.
- Le niveau 3 qui est celui de l’excellence et relève généralement des hôpitaux
universitaires en ce qu’ils abritent des services de sur-spécialis ou de ressort
interrégional.
Ces 3 niveaux nissent un parcours de soin pour les patients.
Une communauté hospitalière de territoire n’est rien d’autre que l’alliance
concertée des acteurs de soins et du champ médico-social, que leur exercice
se fasse dans un établissement de sanou en ville, pour assurer une réponse
aux besoins de la population.
En cela, le rapprochement entre l’hôpital Henri Mondor - Albert Chenevier (AP-HP)
et le Centre hospitalier Intercommunal de Créteil est emblématique et structurant.
Emblématique parce qu’il peut amener à la démonstration d’une alliance entre
établissements publics, élargie au champ de la lière gériatrique, en étroite colla-
boration avec la médecine de ville générale et spécialie, et ce, selon des moda-
lis innovantes puisque seule compte la volonté des acteurs au-delà de l’habillage
juridique.
Structurant parce que les nancements de l’assurance maladie ne peuvent plus
tolérer les doublons et gaspillages et qu’à l’égard des patients et de leurs familles,
nous nous devons d’assurer une lisibilité forte dans nos organisations.
Forts de cette mission, il est nécessaire de progresser réellement dans une
collaboration sans état d’âme concrète et opérationnelle entre des établissements
confraternels liés par leur appartenance universitaire à l’UPEC. Ce sera l’objectif
de tous avant l’été.
Martine ORIO
ACTUALITÉS
La Keele University a réuni des experts
de 21 pays à Niagara-on-the-Lake,
Canada, du 20 au 23 vrier derniers
pour faire le point sur les effets de l’alu-
minium sur l’environnement et la san.
Ce tal est omniprésent dans notre
environnement. L’exposition croissante
à l’aluminium présent dans l’air, l’eau,
la nourriture, les cosmétiques, et les
produits pharmaceutiques est associée
à un risque d’accumulation de ce
tal dans notre organisme. Ce métal,
biologiquement très réactogène et se
dissociant très lentement des liaisons
chimiques qu’il établit, a été systémati-
quement exclu des organismes vivants
au cours de l’évolution. Il est possible
que dans le cadre d’une accumulation
lente, plus marquée chez certains
individus, il puisse agir comme un facteur
exogène (parmi d’autres possibles)
voilant une prédisposition de nature
tique à développer certaines mala-
dies, notamment neuro-dégénératives.
Le risque d’accumulation est augmen
par l’allongement considérable de la
durée de vie de la population.
Une attention croissante se porte
actuellement sur lhydroxyde d’aluminium,
une forme particulaire de l’aluminium.
me dans l’eau, l’aluminium est
majoritairement présent sous forme de
très petites particules à pH neutre. Ces
particules sont utilies comme adjuvant
des vaccins sous le nom d’Alum. L’identi-
cation de la myofasciite à macrophages
(MFM) a permis de comprendre que les
particules d’Alum peuvent persister
très longtemps, jusqu’à 12 ans après
la dernre injection, chez certains
individus prédisposés (voir l’article de
François-Jérôme Authier, La Revue
du GH 2, octobre-décembre 2010).
La MFM est une sion infl ammatoire
persistante localisée, détectée au site de
vaccinations anciennes, mais elle s’as-
socie typiquement à des manifestations
rales, essentiellement neurolo-
giques, telles qu’une fatigue chronique
invalidante, des douleurs musculaires
et articulaires diffuses, et des troubles
de la mémoire. Ces manifestations
ont récemment é regroupées sous
l’appellation ASIA par le groupe israélien
de Yehuda Shoenfeld (ASIA Autoim-
Bechir Jarraya du service de
Neurochirurgie du groupe
hospitalier Henri Mondor
a ru le Prix «Aesculap
EANS Research Priz
pour les jeunes neurochirurgiens euro-
ens. Ce prix récompense le meilleur
travail européen en neurochirurgie.
Bechir Jerraya a été récompen pour
mune/infl ammatory syndrome induced
by adjuvants. J Autoimmunity, 2011 ;
36:4-8). Les effets immunostimulants
et neurotoxiques de lAlum sont bien
établis. Pourtant le lien pouvant exister
entre l’injection musculaire d’Alum et
l’atteinte brale reste assez vague
car la distribution des particules dans
l’organisme n’a pas été étude.
Des particules d’aluminium uores-
centes ont été construites par l’équipe
«nanohybride d’Olivier Tillement
(CNRS/Université Lyon-Sud) pour nous
permettre de suivre le cheminement
des particules chez la souris. Après
injection musculaire, les particules sont
très rapidement capturées localement
par les monocytes/macrophages : une
partie de ces phagocytes forment une
MFM locale et une autre partie migre du
muscle vers les ganglions lymphatiques
régionaux, puis des ganglions vers le
sang, et enfi n du sang vers le cerveau
une accumulation retardée, lente
mais continue est obsere jusqu’au
me mois. L’ablation préalable des
ganglions lymphatiques diminue consi-
rablement l’acs des particules au
sang et au cerveau. L’accès au cerveau
n’était pas observé après injection
intraveineuse directe des particules.
Ces données suggèrent le rôle capital de
la phagocytose des particules dans les
tissus pour leur transport à distance. Il
nous a été possible de montrer que ce
transport est très pendant du guidage
des monocytes par la molécule chimio-
attractante MCP-1 produite par les
tissus. Linjection directe des particules
dans le cerveau a permis de montrer
que cet organe, contrairement aux
autres, possède la capacité de retenir
2
les particules. Labsence de recirculation
des particules est donc certainement
impliqe dans la lente accumulation
cérébrale obsere.
Il semble donc que les nanoparticules
d’aluminium, phagocytées au point d’en-
trée dans l’organisme, sont transportées
par un mécanisme du cheval de Troie
dans les organes lymphoïdes, le sang
et le cerveau, où une petite quantité peut
s’accumuler progressivement. Ce méca-
nisme ressemble beaucoup au canisme
dentrée cérébrale de certaines particules
virales (VIH, VHC, peut être EBV).
Une étude conduite avec l’association des
patients MFM et l’équipe d’immunogéné-
tique de Christophe Combadière (CNRS/
UPMC) montre l’existence de polymor-
phismes dans les gions régulatrices du
ne MCP-1 et d’autres chimiokines. La
principale mutation observée est connue
pour augmenter la production de MCP-1.
Il est donc possible que la capacité des
tissus de certains individus à produire
des quantités élevées de chimiokines,
en favorisant la diffusion systémique
de l’adjuvant, constitue un facteur de
susceptibili individuelle à velopper
un syndrome des adjuvants.
Ces travaux ont éte menés grâce au
soutien de l’association E3M (Entraide
aux Malades atteints de Myofasciite à
Macrophages), de lAFM (Association
Française contre les Myopathies), et de
la Région Ile-de-France : Neuropole
francilien (DIM- NErF) et Partenariats
Institutions-Citoyens (PICRI).
le travail scientifi que de veloppement
préclinique d’une nouvelle trapie
nique dans des modèles primates de la
maladie de Parkinson (Prosavin).
Actuellement un essai clinique de cette
me thérapie génique est en cours
dans l’UF neurochirurgie fonction-
nelle, l’investigateur principal étant le
Pr Stéphane Pal .
Aluminium et cerveau : le macrophage
cheval de Troie
Romain GHERARDI & Josette CADUSSEAU
Service d’Histologie et UPEC/INSERM
Prix européen de la société européenne de neurochirurgie
Ouverture d’un hôpital de jour thérapeutique
gériatrique sur Chenevier
Elena PAILLAUD
Chef de service de Gériatrie
D’ici la n de l’année, nous ouvrirons un
pital de jour thérapeutique sur lpital
Albert Chenevier. Lpital de jour est
un des maillons importants de la lière
riatrique 94.1 dans le Val de Marne qui
comprend à ce jour : 2 unités de court
jour, 1 uni de SSR, une unité de soins
palliatifs, une équipe mobile d’intervention
au SAU, une équipe pilote de coordination
en oncoriatrique, une consultation
moire et d’évaluation riatrique, un
partenariat avec les unités de SSR et de
long séjour d’Emile Roux et un travail en
réseau avec le CLIC 4 et le réseau ville/
pital Géronto 4.
Cet hôpital de jour trapeutique prendra
principalement en charge des personnes
âgées en perte d’autonomie qui présen-
teront des troubles de léquilibre et de la
marche et/ou des troubles cognitifs. Il
proposera notamment une rééducation
fonctionnelle personnalie et des ateliers
moire et un programme d’éducation et
de prévention dans le domaine nutritionnel.
Il sera situé dans la continui de l’hôpital
de jour diagnostique au rez-de-chaussée
de Calmette à proximité du parcours exté-
rieur de déambulation. Il s’articulera avec
l’hôpital de jour diagnostique et les unités
de court séjour et complétera ainsi l’offre
de soins.
Un certain nombre de personnes âgées
suivies en pital de jour diagnostique sont
d’ores et en attente de cette structure.
3
EMILE ROUX
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
Jeudi 5 mai 2011
De 11h à 15h - Halls A. Calmette,
J. Cruveilhier, Buisson-Jacob
L’EOH Emile-Roux se mobilise !
Venez nombreux participer à notre
Parcours Hygiène des Mains
Tout public, interne et externe.
FORUM DES ASSOCIATIONS
Mercredi 22 juin 2011
De 13h30 à 16h30 - Kiosque extérieur
pavillon J. Cruveilhier
Organisé par le service des relations avec
les usagers
GEORGES CLEMENCEAU
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
5 mai 2011
Stand mobile dans les services
CONFÉRENCE SUR LE THÈME
DE LA MALADIE DE PARKINSON
Vendredi 13 Mai 2011
de 12h00 à 16h00 Salle Jean-Rigaux
Organisé par le Dr Gilles CAPLAIN
en partenariat avec le laboratoire
BOERHRINGER
JOFFRE-DUPUYTREN
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
10 mai 2011 à Dupuytren
12 mai 2011 à Joffre
Stand mobile dans les services
HENRI MONDOR / ALBERT
CHENEVIER
FORUM SANTE
Le Samedi 30 avril 2011 / 10 h – 18 h
Organisé par la Ville de Créteil
Stand (Hôpital, Associations et SAMU)
Conférences / «les urgences et la
permanence de soins»
avec le docteur Aline SANTIN
Lieu : Hôtel de Ville de Créteil
(rue Salvador Allende)
JOURNÉES MÉDICALES
JOURNÉE HYGIÈNE DES MAINS
Jeudi 5 mai 2011
Organisée par le CEPI (Cellule
Epidémiologique Prévention Infection)
Stands / Hall de l’hôpital et self
des personnels
JOURNÉE DRÉPANOCYTOSE
17 juin 2011
Organisé par lAssociation SOS GLOBI
Stands en présence des associations de
patients (Hall de l’hôpital Henri Mondor)
Exposition du 14 au 17 juin
(Espace Nelly Rotman)
CONFÉRENCES DE CHENEVIER 2011
PÔLE DE PSYCHIATRIE
Hôpital A. Chenevier
« Facteurs de risque des psychoses :
Identifi er, comprendre, prévenir »
Le service social du personnel vous
remercie de votre participation active
lors des journées de distribution des
questionnaires.
En effet, vous avez été plus de 440
personnes à nous répondre !
Nous avons été heureux de constater
que 89 % d’entre vous seraient in-
ressés pour assister à une joure
d’information collective. Les résultats de
l’enqte ont montré que le tme de la
retraite est le plus plébiscité. C’est donc
celui que nous traiterons en priorité. Les
tmes gestion budgétaire, lien parents/
enfants, logement/hébergement arri-
vés en deuxième position, feront l’objet
de futures journées d’information.
Cette journée intitulée, «Ensemble,
réfl échissons à votre retrait, aura
lieu le Mardi 3 Mai 2011 sur le site de
l’hôpital Henri MONDOR. Elle butera
à 9h 30 et se terminera à 16h. Le Centre
de Services Partagés proposera une
conférence le matin et l’après-midi.
Une autre conrence sera animée par
LIRCANTEC l’après-midi. Si vous sirez
y assister, merci de vous inscrire auprès
du centre de formation (code session :
3182000001). Parallement, des stands
seront mis à votre disposition toute la
journée (participation de lIRCANTEC,
du Centre de Service Parta, du Crédit
Municipal de Paris, de la PREFON, du
CGOS, de lAssociation FGDR et CICASS)
Dans l’attente de vous retrouver nom-
breux lors de cette journée d’information.
Le service social du personnel
REMERCIEMENTS AUX AGENTS DE CHENEVIER-MONDOR
Mardi 10 mai 2011
Facteurs de vulnérabilité
génétique dans les psychoses
Stéphane JAMAIN, Institut Mondor de
Recherches Biomédicales, INSERM
U 955
Mardi 21 juin 2011
Interaction entre facteurs génétiques
et environnementaux : exemples dans
les troubles psychotiques
Bart RUTTEN, Department de
Psychiatrie, Université de Maastricht,
Pays Bas
Sous l’égide de
DOSSIER
4
Regroupement des activités
de laboratoire
sur Henri-Mondor
Déployer des outils communs au
groupe hospitalier, en terme de
serveur de résultat et de système de
gestion des laboratoires
Redéfi nir tous les processus et les
organisations, depuis le prélève-
ment jusqu’au rendu des résultats
d’examens.
Pour ce faire, un groupe multidiscipli-
naire a donc été mis en place pour traiter
toutes les problématiques soulevées.
De multiples secteurs sur l’ensemble
des hôpitaux Henri Mondor, Georges
Clemenceau, Joffre-Dupuytren, Emile
Roux ont été concernés et la mobili-
sation de toutes les équipes a rendu
possible la mise en œuvre du projet.
Ont été sollicités et ont participé au
projet médecins, biologistes, équipes
soignantes, équipes du laboratoire,
centres de tri, coursiers, secteur des
investissements et du service technique,
secteur informatique, direction des
soins, encadrement soignant, médico-
technique, encadrement administratif,
direction des ressources humaines,
services logistiques, communication,
direction des affaires médicales.
La mobilisation a été au rendez-vous,
avec la recherche de solutions pratiques
pour mettre en place la meilleure orga-
nisation possible.
Déployer des outils communs au
POURQUOI UNE NOUVELLE
ORGANISATION ?
Le contexte dans lequel se situe la biolo-
gie médicale est en pleine évolution.
La loi Hôpital Patients Santé Territoire,
l’ordonnance dite «Ballereau» du
13 janvier 2010 portant réforme de
la biologie médicale concourent à
cette évolution, de même que l’appa-
rition des nouvelles techniques et des
nouveaux modes d’organisation dans
ce secteur.
Traduisant ces évolutions au sein de
son institution, lAP-HP a inscrit comme
un des axes prioritaires dans son plan
stratégique le projet de réorganisation
de la biologie.
Ce projet d’organisation de la biologie à
lAP-HP repose sur trois grands axes :
pour la biologie nécessitant des
réponses urgentes, maintien des
services de proximité sur chaque site
pour la biologie automatisable en rou
-tine, un centre par groupe hospitalier
pour la biologie très spécialisée, un
regroupement au niveau supra-GH
en fonction des besoins, des compé-
tences et des ressources.
C’est dans ce contexte qu’a été mis en
oeuvre le projet de réorganisation des
activités de biologie médicale du groupe
hospitalier Henri Mondor.
LES PRÉALABLES
Jusqu’à la mise en place de cette
nouvelle organisation, le laboratoire
implanté sur les sites d’Emile Roux et de
Joffre Dupuytren réalisait les examens
de biologie médicale des trois sites
gériatriques, Georges Clemenceau,
Joffre-Dupuytren et Emile Roux.
Pour permettre la reprise par le site
d’Henri Mondor de la réalisation de
tous ces examens, il a fallu identifi er les
impératifs du projet :
Accompagner les personnels du labo-
ratoire, directement concernés
Satisfaire les besoins identifi és sur
les sites gériatriques, notamment en
terme de réponse aux urgences
Depuis le 10 février 2011, l’hôpital Henri Mondor
réalise les analyses de biologie médicale (hors
les examens urgents) de tous les sites du
groupe hospitalier. Retour sur cette nouvelle
organisation.
5
Sabrina LOPEZ
Directrice du site Emile-Roux
Chef de projet
DOSSIER
LA NOUVELLE ORGANISATION
Cette organisation, opérationnelle
depuis le 10 février dernier, repose
sur les grands principes suivants.
Sur chaque site gériatrique du
GH, un centre de tri est maintenu
et ouvert en semaine. Il permet
notamment d’assurer le ramassage
des prélèvements réalisés dans les
services et de trier les examens.
Les examens urgents, gaz du sang et
marqueurs cardiaques, sont réalisés
sur chaque site grâce à des appareils
délocalisés.
Les autres prélèvements sont pris
en charge par une navette intersites
programmée (4 par jour) et assurée
par les coursiers, pour être transmis
au plateau de Biologie de l’hôpital
Henri Mondor.
L’analyse est alors réalisée dans
chacun des laboratoires d’Henri
Mondor, selon la spécialité de
référence.
Une fois l’analyse terminée, le
serveur de résultats, commun au
GH, permet un rendu des résultats
en temps réel.
Ce transfert d’activités a nécessité un
inves- tissement et une coordination
de tous lespitaux du GH et de toutes les
équipes pour garantir in fine une réponse
satisfaisante à la prise en charge des
patients.
Il a donné lieu au déploiement d’outils
(serveur de résultats et système
de gestion des laboratoires) et de
procédures communs au GH.
Nous saluons donc tout ce travail, qui,
après un transfert réussi, se poursuit
pour toujours améliorer les procédures
et circuits.
Nous remercions l’ensemble des
équipes pour leur implication et leur
investissement.
A ce jour, la nouvelle organisation
est donc fonctionnelle. Cette étape
est la première d’une réflexion plus
globale sur la biologie, qui doit viser à
donner une image et une fonctionnalité
plus cohérente de la fonction biolo-
gique, en modernisant notamment son
plateau.
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