Dimanche 15 mai 2016

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Dimanche 15 mai 2016
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L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Prévisions budgétaires et nouvelle politique économique : Sellal réuni un conseil
interministériel (Algérie Eco) ..................................................................................... 3
SELLAL A RÉUNI 7 MEMBRES DE SON EXÉCUTIF : Le gouvernement sur le
pied de guerre (L’Expression)..................................................................................... 4
4e Salon International de la sous-traitance : développer le partenariat public-privé
(El Moudjahid) ............................................................................................................ 5
Benkhalfa appelle à une adhésion massive à l'emprunt obligataire (APS) ................. 6
La Société de refinancement hypothécaire envisage le lancement d’un emprunt
obligataire (APS) ........................................................................................................ 7
Emprunt obligataire d’Etat : le CNRC souscrit pour 8,5 milliards de DA auprès de la
BNA (APS) ................................................................................................................. 8
Les Algériens établis à l’étranger pourront à partir de juin ouvrir des comptes
bancaires en devises (APS) ......................................................................................... 9
Gaspillage de produits halieutiques dans la région Mena : 30% de pertes
économiques (El Moudjahid) .................................................................................... 10
Activité Economique mondiale : Le redressement peu probable (El Watan) ........... 11
PORT DE DJENDJEN : Locomotive des exportations hors hydrocarbures
(L’expression) ........................................................................................................... 12
Le FCE organise la 2e Journée sur la relation entreprise-université (Algérie
Patriotique) ................................................................................................................ 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14
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La souscription à l'emprunt obligataire est "un devoir national et un investissement à
long terme" (APS) ..................................................................................................... 14
LE SIGNAL DE DÉPART DONNÉ AUJOURD'HUI : La cimenterie d'Aïn El
Kebira en Bourse dès le Ramadhan (L’Expression) ................................................. 15
Plus de 24 milliards DA de transactions commerciales sans factures au 1er trimestre
(APS)......................................................................................................................... 16
ORAN : 44 marchés informels éradiqués (L’Expression) ........................................ 17
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
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
Une étude de faisabilité pour l'application d'un modèle agricole espagnol en Algérie
(APS)......................................................................................................................... 18
Relance du projet Barrage vert selon les préceptes du développement durable (APS)
................................................................................................................................... 19
Khebri en Jordanie pour la coopération bilatérale et le sommet international de
l'énergie (APS) .......................................................................................................... 21
Algérie-UE : Signature de deux conventions de coopération (El Watan) ................ 21
Veille ..................................................................................................................................................................... 22

Prévisions OPEP : Net déficit du marché en 2017 (El Watan) ................................. 22
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A la une
Prévisions budgétaires et nouvelle politique économique : Sellal
réuni un conseil interministériel (Algérie Eco)
Le premier ministre a convoqué ce samedi 14 mai un CIM consacré à
l’examen des conclusions des travaux du groupe des experts sur les
prévisions budgétaires à l’horizon 2019 et les grandes lignes de la nouvelle
politique économique qu’il compte présenter aux partenaires sociaux à
l’occasion de la prochaine tripartite prévue début du mois de juin.
Au cours de cette réunion à laquelle étaient conviés les ministres des
finances , de l’industrie, du commerce , le ministre délégué au budget, le
secrétaire général de l’UGTA , les présidents de l’UNEP et du FCE , le
représentant du groupe des experts a présenté les scénarios budgétaires
2016/2019 selon deux grand hypothèses : la première représentant une
situation qui découle du maintien du statut quo et qui semble selon les
dires de l’expert intenable au regard des prévisions de recettes et
du niveau actuel des dépenses et la seconde avec deux variantes qui
introduit des ajustements non seulement sur les dépenses de
fonctionnement et d’équipement mais également au niveau des transferts
sociaux.
Sur cette question un consensus s’est dégagé sur le faite qu’il était impératif
de revoir le niveau des transferts particulièrement les transferts implicites
et qui peuvent constituer un gisement d’économie appréciable pour le
budget. Il a été également relevé la nécessité de recourir aux financements
alternatifs par le biais du marché boursier et par le recourir aux PPP dans
les projets d’infrastructure.
Sur le second point ; le nouveau modèle économique, il semble que les
travaux n’ont pas encore aboutis même si la nécessité d’une vision
économique consensuelle , qui fait défaut aujourd’hui, a été rappelé par le
premier ministre qui a demandé au groupe de lui présenter un document
avant la fin du mois de mai.
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SELLAL A RÉUNI 7 MEMBRES DE SON EXÉCUTIF : Le gouvernement
sur le pied de guerre (L’Expression)
L'on s'attend dans les prochaines semaines à une batterie de mesures,
associée à des actions concrètes, à même de donner un maximum de
visibilité à l'économie du pays.
Une importante réunion interministérielle a eu lieu hier. Présidée par le
Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la rencontre a concerné les ministres
des Finances, de l'Industrie, du Commerce, de l'Intérieur, de l'Education et
de la Santé, ainsi que le vice-ministre de la Défense nationale. La présence
du général de corps d'armée Gaïd Salah est en soi un élément révélateur
du caractère exceptionnel du conclave gouvernemental, dont les sujets qui
justifient
la
tenue
ne
manquent
pas.
Il y a d'abord le nouveau modèle économique annoncé par le Premier
ministre, au début de l'année en cours. Soutenu par un nouveau Code des
investissements qui sera présenté prochainement devant l'APN, cette
nouvelle vision de la croissance qui s'articule essentiellement autour de
l'entreprise et surtout de la production et les exportations a été esquissée
par de nombreux ministres, dont ceux de l'Industrie, les Finances et le
Commerce.
La rencontre d'hier devait être, soulignent des sources proches du Premier
ministère, une phase préparatoire, histoire de voir où en sont les divers
éléments qui doivent donner du sens au nouveau modèle économique. Face
à la dégradation des finances du pays, il y a effectivement urgence et l'on
s'attend dans les prochaines semaines à une batterie de mesures, associée
à des actions concrètes, à même de donner un maximum de visibilité à
l'économie du pays et surtout réduire considérablement l'intervention de
l'administration dans l'acte d'investir. Le développement économique, seule
planche de salut pour le pays, quelle que soit la tenue du marché pétrolier,
sera un axe central de l'action du gouvernement. En effet, les dernières
nouvelles relevées par l'Opep et qui faisaient état d'une évolution positive
des prix du Sahara Blend algérien de l'ordre de 3 dollars entre mars et avril,
ne devraient plus peser sur la décision économique du gouvernement. A
côté de la question de la relance de la croissance, deux grands événements
que s'apprête à vivre l'Algérie, à savoir les examens de fin de cycle scolaire
et le mois de Ramadhan ont figuré à l'ordre du jour de la réunion. Ces deux
rendez-vous «budgétivores» recommandent, en effet, des préparatifs au
plus haut niveau. Les responsables des départements ministériels de
l'Education, la Santé, les Finances et l'Intérieur confirment certainement ces
4
deux
points
à
l'ordre
du
jour
du
Conseil
interministériel.
Il faut dire que la tradition veut que l'Etat fasse preuve d'une grande
perfection dans la gestion des examens, de même que dans la conduite à
tenir durant le mois de Ramadhan. La triche au baccalauréat qui a
régulièrement entaché la crédibilité de cet examen national est quelque part
une tache noire dans le bilan de nombreux gouvernements et le défi cette
année serait de réussir une session aussi propre que possible, en tout cas,
beaucoup moins problématique que les deux précédentes. Le capital
confiance engrangé par Mme Benghebrit est certainement engagé dans
l'organisation de ces examens qui vont retenir l'attention de toute l'Algérie.
Au lendemain du baccalauréat, les Algériens auront à affronter une autre
«épreuve». Le Ramadhan est effectivement un véritable examen de
passage pour tous les Exécutifs qui ont eu à gérer le pays. Si l'année passée,
le mois sacré s'est déroulé sans trop de casse, renouveler «l'exploit» est le
défi de l'heure pour le gouvernement Sellal. Sorti de ces points de l'ordre
du jour qui intéressent les Algériens, on ne peut pas croire que le Conseil
interministériel en soit satisfait et ait levé la séance. Pour cause, le ministre
des Finances est interpellé par rapport à la situation de son département.
Echec de la «mise en conformité fiscale volontaire», un pré-bilan mitigé de
l'emprunt obligataire, sur fond d'une chute vertigineuse des réserves de
changes du pays, avec en prime, un déficit abyssal du Trésor public,
constituent autant de facteurs inquiétants à même d'entrevoir de nouveaux
réajustements des affectations budgétaires. La réunion des sept ministres
ne peut faire l'impasse sur cette réalité financière qui obligera le
gouvernement à agir dans le sens qui ne plairait pas forcément aux
Algériens.
La situation sécuritaire aux frontières et la menace terroriste toujours
pesante au regard des opérations de l'ANP et des saisies de matériel de
guerre, interpellent le gouvernement et cette préoccupation est clairement
traduite à travers la présence, peu coutumière, du vice-ministre de la
Défense nationale à ce genre de rencontres interministérielles.
4e Salon International de la sous-traitance : développer le
partenariat public-privé (El Moudjahid)
La 4e édition du Salon international de la sous-traitance «ALGEST-2016» a
ouvert hier ses portes au palais des Expositions (SAFEX) à Alger.
Ph : Wafa
L’organisation de cet événement est marquée par la relance de l’industrie
mécanique notamment l’installation à Oran de l’usine de Renault Algérie
Production, l’usine de fabrication de Tramway à Annaba, en partenariat
avec ALSTOM, la fabrication de matériels de travaux publics et de levage
avec LIEHBER et la fabrication de nouveaux tracteurs agricoles Américains
«Massey Ferguson» à Constantine ainsi que les investissements réalisés
par le MDN dans le domaine mécanique. Organisé par World Trade Center
Algeria & la Bourse Algérienne de Sous-traitance du Centre, ce salon a réuni
5
de
nombreux
exposants.
Le salon ALGEST est un espace dédié exclusivement aux sous-traitants, aux
fournisseurs et fabricants et aux prestataires de services pour faire
connaître leurs savoir-faire et compétences dans les divers secteurs. Il
propose également une plateforme pour découvrir de nouveaux produits et
services. C’est également l’occasion pour consulter les spécialistes et
concrétiser
des
projets
d’investissement.
Au vu de son importance, il est considéré comme révélateur du potentiel
national de sous-traitance dans des secteurs divers ; les industries
mécanique, métallique, métallurgique, électrotechnique, le plastique, le
caoutchouc et composite mais également les pièces et composants
automobiles et les services liés à l’industrie. Selon les organisateurs de ce
Salon, les perspectives de développement en Algérie du marché de la soustraitance existent et les conditions de sa réussite sont aujourd’hui réunies
au vu des facilitations offertes par l’Etat au profit de sa promotion.
L’amélioration de la compétitivité des PME dans le domaine de la soustraitance constitue le véritable gage pour la construction d’une relation
solide entre les partenaires industrielles. En marge de ce salon des
conférences débat sont programmés avec les grandes entreprises et
institutions nationales qui vont communiquer sur les thématiques
d’actualités à savoir : les nouveaux marchés de la sous-traitance les
stratégies de développement de la sous-traitance les assurances, les
aspects de Contrat de Sous-traitance entre Donneurs d’ordres et
Fournisseurs
ainsi
que
d'autres
à
définir.
Les organisateurs d’ALGEST donnent aussi la possibilité aux exposants qui
le souhaitent, de faire la présentation de leurs produits et savoir-faire, selon
une programmation préalable qui sera organisée en commun accord avec
eux.
Benkhalfa appelle à une adhésion massive à l'emprunt obligataire
(APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a appelé jeudi à
Tlemcen les opérateurs économiques, les commerçants et les épargnants
locaux à adhérer àl'emprunt obligataire, levé récemment en Algérie.
L'emprunt obligataire "n'est pas une fin, mais un moyen pour attirer des
milliards de dinars, qui sont hors des banques, pour les employer dans
l'édification de l'économie nationale au lieu de recourir à l'endettement
extérieur", a expliqué M. Benkhalfa lors d'une rencontre regroupant les
responsables des banques, de la direction des impôts et des opérateurs
économiques locaux.
6
Le ministre a affirmé que ce mécanisme est une "bon chose" car les gains
seront répartis entre l'Etat, qui peut édifier un nouveau mode de
financement de la croissance économique, et les citoyens.
Cette opération, visant à mobiliser toutes les ressources financières
nationales, permettra aussi de rétablir la confiance entre le citoyen et les
institutions financières nationales et de réduire les procédures
administratives, a-t-il ajouté.
Après avoir rappelé les résultats du programme de transfert des fonds du
marché parallèle aux banques, connu sous le nom du programme de
conformité fiscale volontaire, M. Benkhalfa a expliqué que la politique
financière de l'Algérie repose, en matière fiscale, sur le recouvrement
comme facteur principal de la direction des impôts et non pas sur le
contrôle, la répression et les rapports conflictuels.
Il a affirmé que la situation financière du pays, affectée par la chute des
prix du pétrole, "nÆa pas atteint la zone rouge", grâce à la politique
prospective adoptée par l'Etat sous la direction du président de la
République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a permis de se débarrasser de la
dette extérieure et d'aller vers l'exploitation de l'épargne nationale ayant
dépassé 8000 milliards DA.
A propos de Tlemcen, qu'il a qualifié de wilaya leader en matière de
ressources humaines et d'atouts naturels et industriels, le ministre a
souligné qu'"elle n'a, toutefois, pas atteint le niveau requis en tant que pôle
économique à cause du faible volume des impôts sur bénéfices des sociétés
(IBS)", estimant qu'elle "n'a pas réussi à commercialiser ses atouts
touristiques".
M. Benkhalfa a visité, dans la wilaya, un nombre d'agences bancaires et
d'institutions financières, ainsi que la direction des impôts de Tlemcen où il
s'est enquis des conditions de travail.
La Société de refinancement hypothécaire envisage le lancement
d’un emprunt obligataire (APS)
La Société de refinancement hypothécaire (SRH) envisage de lancer
prochainement un emprunt obligataire institutionnel pour diversifier ses
ressources de financement, a indiqué à l'APS un responsable de cet
établissement financier public.
Cette opération vise à diversifier les ressources financières de la SRH, en
dehors du Trésor public, a expliqué son chargé de communication,
Mohamed Hamoul, en marge d'un atelier de formation sur les taux d’intérêt
organisé par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations
en bourse (COSOB) et l'Institut national de formation bancaire (IFB).
7
La SRH avait déjà lancé un premier emprunt obligataire institutionnel d’un
montant de 3 milliards de dinars en 2003.
Sa mission principale est de refinancer les banques en matière de prêts
immobiliers à long terme, c’est-à-dire que la SRH aide les banques
commerciales à reconstituer la totalité de leurs ressources épuisées en
crédits immobiliers.
Concernant l'atelier de formation organisé par la Cosob et qui a regroupé
de jeunes cadres de banques publiques et privées, il s'est focalisé
essentiellement sur l'évaluation des risques dans le marché de la dette dont
celui des emprunts obligataires.
Cette session a été animé par le professeur Jean-Michel Beacco, enseignant
en finances aux Universités de Paris Dauphine et des Sciences Po (France)
et également membre du Conseil scientifique de la Cosob.
Dans son exposé, M. Beacco a expliqué aux jeunes banquiers les techniques
et surtout l’enjeu de fixation des taux d’intérêt pour un prêt bancaire en
général et pour un emprunt obligataire en particulier.
Le choix de ce thème, selon le président de la Cosob, Abdelhakim Berrah,
est directement lié à la conjoncture actuelle marquée par le lancement de
l’emprunt obligataire de l’Etat en avril dernier, et l’intérêt de plusieurs
entreprises à ce type de financement à l’image de Sonelgaz et de la SRH.
"Les professionnels doivent parfaitement maîtriser tous les concepts liés
aux emprunts obligataires. Nous devons travailler dans le fond des choses
et non superficiellement", a-t-il expliqué.
Emprunt obligataire d’Etat : le CNRC souscrit pour 8,5 milliards de
DA auprès de la BNA (APS)
Le Centre National du Registre de Commerce (CNRC) a souscrit mercredi à
l’Emprunt national pour la croissance économique pour un montant de 8,5
milliards (mds) de DA auprès de la Banque Nationale d’Algérie (BNA).
Les deux établissements publics ont également signé une convention
portant sur l’équipement du CNRC, par la BNA, de terminaux de paiement
électronique (TPE) permettant aux commerçants de payer les frais relatifs
à l’immatriculation, radiation, modification et nantissement au Registre de
Commerce via les TPE.
Les deux conventions (portant sur la souscription et sur le paiement
électronique) ont été signées par Achour Aboud, P-dg de la BNA et
Mohamed Maouche, Directeur général du CNRC.
M. Aboud a avancé qu’avec cette souscription, les fonds collectés au niveau
de la BNA banque dans le cadre de l’Emprunt d'Etat "s'approche déjà des
20 mds de DA" et que ce montant atteindrait même les 40 mds de Da
bientôt si l’on prend en considération les promesses de souscription.
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Lancé le 17 avril dernier pour une durée de six mois, l’emprunt national
pour la croissance économique a été retenu par l'Etat comme une option de
financement des projets d’investissement économique sur fond de recul des
recettes pétrolières.
"Nous sommes une entreprise publique et nous devons répondre à l’appel
du Gouvernement et donner l’exemple" a, pour sa part, déclaré M. Maouche.
Concernant le paiement électronique, il a rappelé que le Centre demandait
jusque-là à ses clients, ayant déposé des dossiers pour l’obtention d’un
Registre de Commerce pour n’importe quelle autre opération, d’aller régler
leurs paiements au niveau de la Banque avant de revenir pour retirer leurs
registres par exemple.
Grâce à cette convention les opérateurs n’auront plus à se déplacer à leurs
banques puisqu’ils pourront payer les frais à travers les TPE de la BNA, et
ce, qu’ils soient clients de cette banque ou d’autres banques.
Le même responsable a également avancé que le CNRC travaillait sur le
parachèvement d’un projet d’E-paiement qui rendra possible le règlement
via Internet des frais relatifs au Registre de Commerce.
"Des Bureaux d’études nous accompagneront avec la BNA pour arriver,
d’ici l’année prochaine, au retrait du Registre de Commerce via Internet",
a-t-il promis dans une déclaration à la presse.
Selon lui, les responsables de ce dossier "sont tous mobilisés pour s’engager
dans la e-gouvernance, je pense qu’une fois les procédures d’ordre
réglementaires notamment seront réglées, nous y arriveront d’ici à l’année
prochaine", a-t-il prédit.
Les Algériens établis à l’étranger pourront à partir de juin ouvrir
des comptes bancaires en devises (APS)
Le lancement d'une opération permettant aux membres de la communauté
algérienne établie à l’étranger d'ouvrir des comptes bancaires en devises
est prévue en juin prochain, a annoncé, jeudi soir à Oran, le ministre des
Finances, Abderrahmane Benkhalfa.
"Nous comptons lancer d’une nouvelle initiative à partir du mois de juin
prochain permettant aux membres de la communauté algérienne nonrésidents dans leur pays d’origine d’ouvrir des comptes bancaires en
devises", a déclaré le ministre, en marge d'une visite d'inspection d'un
nombre d'agences de banques publiques dans la wilaya.
Cette mesure permet aux algériens résidents à l’étranger de sécuriser leur
argent dans leur pays, surtout que les mutations que connaissent
différentes régions du monde peuvent contraindre à un retour au pays
d'origine pour y résider, a-t-il expliqué.
9
Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement de l’activité
bancaire algérienne qui vise à multiplier le nombre des comptes courants
de 7 à 17 millions, a ajouté le ministre.
Par ailleurs, le ministre a mis en garde contre les conséquences de transfert
d’argent vers des banques à l'étranger dont les difficultés de récupération
de cet argent en cas de changement de lois (suspension des visas et autres
contraintes).
Présidant une rencontre au siège de la wilaya d’Oran en présence des
opérateurs du secteur des finances, M. Benkhalfa a appelé à œuvrer suivant
une approche d'innovation pour inciter les détenteurs de "fonds endormis"
à les déposer dans les banques.
Il a insisté, dans ce sens, sur le rôle à jouer par les agents des guichets de
banques pour sensibiliser les citoyens et gagner leur confiance pour réaliser
cet objectif, ainsi que sur l'activation de l’esprit d’initiative chez les
gestionnaires des agences bancaires.
Le ministre a également abordé, lors de cette rencontre, l’emprunt
obligataire et la politique de son secteur de mobiliser les ressources
financières pour financer l’économie nationale.
Gaspillage de produits halieutiques dans la région Mena : 30% de
pertes économiques (El Moudjahid)
D.R
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a
indiqué, jeudi, que les pertes économiques du secteur de la pêche, dues au
gaspillage, étaient estimées entre 20 et 30% dans la région Moyen-Orient,
Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena).
«Les pertes et gaspillages des produits halieutiques au Mena sont à l’origine
des dommages économiques estimés entre 20 et 30% des pêches tout au
long de la chaîne de valeur, ce qui pose un grand défi dans la région», selon
un rapport de la FAO publié sur son site web, à l'occasion de sa 33e réunion
régionale qui se tient du 9 au 13 mai à Rome. Les produits halieutiques sont
très fragiles, et une grande partie de la capture est gaspillée, à cause de la
mauvaise manipulation pendant le traitement, le stockage et la distribution.
Donc, la rénovation des ports de traitement, la réduction des pertes et
gaspillages, l’utilisation amplifiée des produits halieutiques secondaires et
le renforcement des petits acteurs dans la chaîne de valeur, offrent des
possibilités importantes pour accroître la consommation des produits
halieutiques et contribuent à la croissance économique dans la région,
souligne le rapport. La FAO a lancé l’initiative de la Croissance Bleue pour
que les populations concernées par les activités de pêche et de l’aquaculture
10
profitent des avantages durables des océans, des mers, des zones côtières
et des eaux intérieures. Cette initiative est basée sur les concepts de
l’économie verte et l’économie bleue. Son but, c'est d'établir un milieu
favorable aux professionnels afin qu'ils jouent un rôle actif dans la
préservation des ressources naturelles au profit de générations futures.
L'initiative se concentre sur quatre principaux domaines de travail : les
pêches de capture, l’aquaculture, les moyens de subsistance et systèmes
alimentaires (commerce, marchés, période post-récolte, et l’appui social),
et les services écosystémiques. L’application de cette initiative dans la
région Mena «nous aidera à évaluer et répartir les potentialités des océans,
des mers et des eaux intérieures, à travers des méthodologies
renouvelables, durables et responsables qui prendront en charge l’apport
entre la croissance économique et les besoins de la sécurité alimentaire,
tout en conservant les ressources en eau de la région», d'après le rapport
de la FAO. L'amélioration optimale du secteur de la pêche post-récolte
s'avère essentielle, d'après la FAO qui fixe un délai de 5 à 10 ans pour
l’application des programmes de la «Croissance Bleue», et compte mettre
en place une nouvelle organisation régionale pour la gestion des ressources
halieutiques
et
de
l'aquaculture.
Les ressources halieutiques naturelles varient dans les pays côtiers de la
région Mena entre ceux ayant une haute production annuelle comme les
pays ayant de longues côtes et de grandes flottes qui mettent en œuvre
des systèmes à haut débit, et d’autres pays jouissant d’une production à
plus petite échelle. La majorité des ressources halieutiques dans la région
est à petite échelle, et joue un rôle important en termes d’emploi. Le secteur
engage également des valeurs traditionnelles et culturelles qui nécessitent
des moyens spécifiques pour y participer.
Activité Economique mondiale : Le redressement peu probable (El
Watan)
L’activité économique mondiale a peu de perspectives de redressement en
2016, selon un rapport publié jeudi par le Département des Nations unies
des affaires économiques et sociales (DESA).
Le rapport précise que le produit mondial brut n’augmentera que de 2,4%
en 2016, soit le même rythme qu’en 2015, marquant une révision à la
baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport aux prévisions de l’ONU
publiées en décembre 2015, indique le rapport. La faiblesse persistante de
la demande globale dans les économies développées reste un frein à la
croissance mondiale, tandis que les prix bas des produits de base, les
déséquilibres budgétaires croissants et les politiques restrictives ont encore
assombri les perspectives pour de nombreuses économies exportatrices de
matières premières, ajoute le document.
Cela, est-il expliqué dans le texte, a été aggravé par des chocs liés à des
phénomènes climatiques, des tensions politiques et d’importantes sorties
de capitaux dans de nombreuses régions en développement. «Le rapport
souligne la nécessité d’une politique plus équilibrée pour raviver la
croissance mondiale et créer un environnement propice à la réalisation du
11
Programme de développement durable à l’horizon 2030», a signalé le soussecrétaire général des Nations unies pour le développement économique,
Lenni Montiel. La croissance mondiale devrait augmenter légèrement pour
atteindre seulement 2,8% en 2017, soit bien en deçà des tendances d’avant
la crise. La période prolongée de croissance lente de la productivité et des
investissements faibles pèse sur le potentiel à long terme de l’économie
mondiale, relève le rapport. Une plus grande coordination des politiques
entre les pays, est-il noté, peut atténuer les effets négatifs et limiter la
volatilité des marchés financiers. A l’avenir, le rapport préconise que les
gouvernements utilisent pleinement et efficacement l’espace fiscal
disponible, tout en élargissant l’assiette fiscale et en renforçant
l’administration fiscale dans de nombreux pays en développement et dans
les économies en transition.
PORT DE DJENDJEN : Locomotive des exportations hors
hydrocarbures (L’expression)
Il a à son actif un panel de produits à l'exportation made in Algeria.
Les mécanismes à même de faciliter les opérations d'exportation de
produits nationaux, semblent allécher les opérateurs économiques, attirés
de plus en plus par l'exportation des produits algériens, notamment avec
l'abondance des produits agricoles, fruits et légumes entre autres. Dans ce
sens on signale la production de quelque 160.000 tonnes de produits
agricoles, entre fruits et légumes, dont plus de 95.000 tonnes rien que pour
la
fraise.
Des résultats qui ont poussé les opérateurs économiques à convoiter les
marchés internationaux. Ainsi, il a été exporté depuis le port de Djendjen
l'équivalant de 13 millions de dollars de liège, soit 9 900 tonnes. Egalement
2600 tonnes de cuir, avec un montant de 11 millions de dollars.
Cette abondance de qualité du produit local a poussé les instances de l'Etat
à ouvrir l'espace devant les opérateurs économiques, pour les encourager
à investir l'espace de l'exportation, à travers les facilitations douanières,
fiscales et administratives entres autres. Dans ce sillage, on retient la mise
en place d'un guichet unique au sein de l'institution portuaire. Ce dernier
vient d'être renforcé par le couloir vert, le reliant ainsi aux pays
importateurs
des
produits
algériens,
l'UE,
l'UEA
et
l'Asie.
Il est à noter qu'une cellule ad-hoc a été créée par le gouvernement, elle a
évoqué
les
mesures
d'assouplissement,
de
facilitation
et
d'accompagnement pour la réussite des opérations d'exportation à partir
des ports et aéroports du pays. Aussi de son côté, la direction régionale des
douanes a mis en place des brigades pour l'exportation des produits hors
hydrocarbures, ainsi que des couloirs verts en plus des facilités à même de
favoriser l'acte d'exporter. Ces facilitations, qui se résument en la
disponibilité, au port, des équipements nécessaires, la célérité et la
facilitation des procédures douanières, feront sans doute du port de
Djendjen un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, et les pays du Monde
arabe. Dans ce cadre, cette institution portuaire devrait à court terme
12
disposer, à l'instar des autres structures portuaires du pays, d'un port sec
à l'effet d'assurer un acheminement rapide des produits vers le port humide
et
inversement.
Ces démarches et bien d'autres devront se traduire à travers les six
protocoles d'accord, l'exportation de produits agricoles et de clinker, signés
lundi dernier passé en présence du ministre des Transports Boudjema Talai,
entre l'Entreprise portuaire de Djendjen (EPJ) et des opérateurs
économiques en vue de l'exportation d'importantes quantités de dattes,
pomme de terre, fraise, cuir, liège, fruits et légumes et matériaux de
construction vers la Tunisie, Turquie, Libye, Italie, Belgique, France et la
Russie. Cinq protocoles ont été signés par la société algérienne Sdat qui
agit en collaboration avec l'opérateur Meitah Rachid avec les opérateurs
étrangers Neoos (Belgique), Advance Developement Alta et Ad-Holding
Compagny (Turquie), Tanit-World (tuniso-russe) et Tanit Tunisia. Pour la
plateforme au niveau du port de Djendjen, elle a été signée entre
l'entreprise
portuaire
et
la
société
Lafarge
Algérie.
Ce dernier s'est fixé l'objectif d'atteindre une exportation d'un million de
tonnes par an de ciment. Tous ces protocoles, mesures et procédures de
facilitation interviennent, notons-le, dans ce climat de crise internationale,
et ont pour objectif de promouvoir l'acte d'importation, avec des retombées
directes sur l'économie nationale, emboîté par les exportations des
hydrocarbures.
Le FCE organise la 2e Journée sur la relation entreprise-université
(Algérie Patriotique)
Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) organise, en collaboration avec le
ministère de l’Enseignement supérieur, la deuxième édition de la Journée
sur la relation entreprise-université sur le partenariat et la recherche en
entreprise. L’événement qui aura lieu le 19 mai, à l’hôtel Méridien d’Oran,
coïncide avec le 60e anniversaire de la Journée de l’étudiant. Cette
rencontre vise à «améliorer la compétitivité des entreprises (...) et
l’employabilité des diplômés», souligne un communiqué du FCE.
L’organisation patronale a institué un prix consacrant la meilleure thèse de
doctorat qui sera attribué aux lauréats à cette occasion. Au programme de
la Journée, également, la signature de conventions de partenariat par des
entreprises membres du FCE et des universités et des centres de recherche.
Par cette initiative, le FCE cherche à «identifier» et «cibler» les «segments
compétitifs de la base de production ou d’exportation existante». Le Forum
des chefs d’entreprises s’est tracé comme objectif «la mise en place d’une
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stratégie de développement basée sur le savoir-faire économique et fondée
sur la créativité, la flexibilité, la rapidité et la qualité», indique le
communiqué du FCE, qui veut axer sa stratégie sur l’éducation et la
formation, la recherche et l’innovation, et les TIC. «Le tout doit être articulé
sur la dynamique de la relation université-entreprise dans le cadre d’un
système national d’innovation (SNI)», explique le communiqué. «Il est
nécessaire, note-t-on, de concevoir un SNI qui permette un véritable
décollage de l’innovation, de capturer un potentiel dormant d’innovation et
des gisements de créativité qui ne demandent qu’à s’exprimer dans
l’industrie». Le partenariat entre le FCE et l’université doit être «pérenne»
et «articulé sur des objets et des objectifs concrets impliquant les deux
parties», précise le FCE, qui voit la solution dans le recours à «des
expériences réussies menées par des PME dynamiques ou par de grandes
entreprises publiques et privées» et la «capitalisation des relations
prometteuses universités-entreprises qui se sont développées ces dernières
années». En point de mire de cette journée, l’identification des priorités par
secteur, l’organisation de la coopération dans un cadre formalisé et
contractuel, la mise en place d’une gouvernance pour fédérer les
ressources, coordonner les actions et évaluer les résultats et
l’accompagnement des transferts de savoirs et savoir-faire de l’université
vers l’entreprise.
Banque/bourse/Assurance
La souscription à l'emprunt obligataire est "un devoir national et
un investissement à long terme" (APS)
Le PDG de la Caisse nationale d'Epargne et de Prévoyance (CNEP-Banque)
Rachid Metref a estimé mercredi à Sétif la souscription à l'emprunt
obligataire est "un devoir national et un investissement à long terme".
Lors d'une conférence de presse animée avec les cadres de cette institution
financière au siège principal de cette Banque à Sétif, M. Metref a indiqué
que la souscription à l'emprunt obligataire " se veut une réponse à l'appel
de la patrie et un investissement à long terme sans risques".
Le même responsable a indiqué que sa visite à Sétif s'inscrivait dans le
cadre d'une tournée à travers les différentes wilayas du pays pour expliquer
cette opération qu'il a qualifiée de "réussite" d'autant que le ministère des
Finances a réduit , a-t-il dit , le prix des titres de souscription à 10.000 DA.
Evoquant le bilan de la Banque dans le cadre de cette opération, M. Metref
a indiqué que "les statistiques ne sont importantes actuellement car il reste
encore 5 mois même si on a réalisé plus de 20 milliards DA de recettes avec
plus de 75.000 titres vendus".
14
Le PDG de la CNEP-Banque a donné par la même occasion des explications
sur l'emprunt obligataire notamment les modalités et la durée de
souscription (3 et 5 ans) les prix de la valeur nominative des titres (10.000
DA, 50.000 DA et 100. 000 DA).
LE SIGNAL DE DÉPART DONNÉ AUJOURD'HUI : La cimenterie d'Aïn
El Kebira en Bourse dès le Ramadhan (L’Expression)
La période de souscription en Bourse de la Société des ciments d'Aïn El
Kebira commence aujourd'hui et s'étalera jusqu'au 13 juin.
Les autorités veulent réussir à tout prix cette introduction en Bourse.
D'ailleurs, les investisseurs intéressés peuvent souscrire auprès de l'un des
neuf intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) mobilisés à cet effet. Le
tout constituant le syndicat de placement dont le chef de file est la Banque
extérieure
d'Algérie
(BEA).
Les neuf IOB sont la BEA, le Crédit populaire d'Algérie (CPA), la Banque de
l'agriculture et du développement rural (Badr), la Banque de
développement local (BDL), la Banque nationale d'Algérie (BNA), BNP
Paribas El Djazaïr, la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance-Banque
(CNEP-Banque), la Société Générale Algérie et Tell Markets. Cette
souscription vise une augmentation de 35% du capital social de cette filiale
de Gica, à travers l'émission de nouvelles actions à prix fixe de 1600
DA/titre.
Ainsi, cette souscription se fera à travers l'émission de 11,846 millions
d'actions nouvelles d'un montant global de 18.953.600.000 DA. L'émission
de ces actions sera répartie à hauteur de 37% pour les investisseurs
institutionnels tels les banques et compagnies d'assurances (4383.020
actions), de 37% pour les personnes physiques (4383.020 actions), de 25%
pour les personnes morales (2961.500 actions) et de 1% pour le personnel
de
l'entreprise
(118.460
actions).
A travers cette opération, la cimenterie d'Aïn El Kebira, dotée actuellement
d'un capital social de 2,2 milliards de DA, vise la levée de fonds lui
permettant de financer notamment la réalisation de sa nouvelle ligne de
production d'une capacité supplémentaire de deux millions de tonnes/an de
ciment, en vue de répondre à la forte demande sur ce matériau stratégique.
Son introduction en Bourse a aussi pour but l'ouverture d'un nouveau canal
de financement et le renforcement de sa notoriété. L'entreprise Scaek a
obtenu récemment l'aval de la Commission d'organisation et de surveillance
des opérations de bourse (Cosob) pour son entrée en bourse, par
augmentation
de
capital,
par
appel
public
à
l'épargne.
La cimenterie d'Aïn El Kebira a réalisé un chiffre d'affaires de près de 8,5
milliards de DA en 2015 et a produit 1,32 million de tonnes de ciment pour
une capacité nominale installée d'un 1 million de tonnes (+32%). A rappeler
que le Groupe Gica a réalisé une production record en 2015 qui s'est établie
à 12,14 millions de tonnes de ciment contre 11,55 millions de tonnes en
2014 (+5%), alors que les prévisions tablaient sur 11,61 millions de tonnes
sur 2015, soit 526.057 tonnes de ciment de plus par rapport aux pronostics.
15
Ce groupe s'est fixé comme priorité de contribuer à combler le déficit en
matière de ciment, estimé à quelque quatre millions de tonnes/an.
A l'horizon 2019, Gica compte augmenter sa production à près de 23
millions de tonnes conformément aux orientations des pouvoirs publics
visant à encourager l'investissement productif, notamment dans les filières
stratégiques, et à réduire les importations
Commerce
Plus de 24 milliards DA de transactions commerciales sans
factures au 1er trimestre (APS)
Le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures,
mis au jour par les services de contrôle du ministère du Commerce, a atteint
plus de 24 milliards de dinars (mds DA) durant le 1er trimestre 2016, en
hausse de 9,6% par rapport à la même période de l'année dernière, a appris
l'APS auprès de ce ministère.
Environ 2.300 infractions liées au défaut de facturation ont été constatées
durant les trois premiers mois de l'année 2016, soit 7,2% du total des
principales infractions enregistrées suite à des opération de contrôle des
pratiques commerciales, selon le bilan de l'activité du contrôle économique
et de la répression des fraudes.
Les 380.272 interventions menées par les services de contrôle ont conduit
à la constatation de 48.043 infractions à la loyauté et à la transparence des
pratiques commerciales ainsi qu'aux règles relatives à la conformité et à la
sécurité des produits et services.
Les opérations de contrôle ont également conduit à l'établissement de
42.608 procès-verbaux à l'encontre des contrevenants, à la proposition de
fermeture de 4.170 locaux commerciaux et à la saisie de marchandises pour
une valeur de 3,2 mds DA.
Concernant l'intervention des inspections aux frontières, elle s'est soldée
par l'examen de 25.412 dossiers d'importation pour une quantité de 6,7
millions de tonnes dont plus de 20 tonnes de produits ont été bloqués pour
une valeur de 3,9 millions DA.
Pour le ministère du Commerce, "il demeure évident que l'évaluation
technique des performances de l'action de contrôle ne peut objectivement
être effectuée qu'à la fin de l'année en tenant compte des critères
d'évaluation permettant d'apprécier les résultats de l'activité de contrôle et
son impact sur le marché national".
Sur l'année 2015, rappelle-t-on, le chiffre d'affaires dissimulé de
transactions commerciales sans factures avait atteint plus de 64 mds DA,
en hausse de près de 10% par rapport à 2014.
16
Entre 2010 et 2015, les services du ministère du Commerce avaient décelé
des transactions commerciales non facturées pour une valeur de plus de
270 mds DA.
Par ailleurs, sept enquêtes ont été lancées au cours de l'année 2016, indique
la même source.
Il s'agit d'enquêtes sur la conformité, respectivement, des chauffages à gaz,
du café moulu, des boissons gazeuses et du sel de table, ainsi que
d'enquêtes sur les prix des véhicules acquis dans le cadre de l'ANSEJ, les
conditions d'exercice de la profession d'agent immobilier et sur la
commercialisation des engrais subventionnés.
ORAN : 44 marchés informels éradiqués (L’Expression)
Plus de 30.000 commerçants ayant exercé dans le secteur informel ont rallié
les 20 marchés couverts réalisés récemment dans la wilaya d'Oran.
Quelque 44 lieux commerçants à la fois illégaux et informels ont été
éradiqués ces derniers temps. Une telle mise à plat partielle du phénomène
rentre dans le cadre d'une guerre acharnée déclenchée contre le commerce
déstructuré et déstructurant. C'est du moins ce que nous apprenons auprès
des services commerciaux de la wilaya d'Oran qui ont réussi à recenser pas
moins de 65 points illégaux éparpillés un peu partout dans les localités et
agglomérations
composant
la
wilaya
d'Oran.
«Ces points à la fois noirs et ternissant l'image de marque de la deuxième
capitale du pays seront tous anéantis dans si peu», a-t-on affirmé
expliquant que «tout le dispositif mis en place dans ce cadre est fin prêt
pour
le
déclencher».
Les services en charge de cette problématique semblent enfin avoir compris
le danger que représente un tel phénomène tout en analysant le mode
opératoire de ces commerçants de la circonstance renaissant en fonction de
la première conjoncture qui se présente. C'est ainsi qu'ils (les services
commerciaux) sont passés à l'acte en commençant par intervenir
inopinément avant de prendre des mesures s'imposant tout en sévissant
par la force de la loi en vue de juguler ce commerce qui continue à asséner
un coup dur à l'économie nationale en lui infligeant des pertes sèches
estimées à plusieurs millions de dinars qui échappent au fisc.
La conjoncture économique actuelle impose des mesures à la hauteur de
l'événement en réunissant toutes les conditions nécessaires permettant de
faire face à la crise qui nous guette. Qu'à cela ne tienne! Tout en s'inscrivant
dans la durée vu les pertes sèches occasionnées pour les services fiscaux,
ce commerce tant juteux engrange d'importants dividendes puisqu'il ne
verse pas le plus petit dinar dans le cadre des impositions fiscales. Malgré
17
sa
répression,
un
tel
phénomène
se
régénère
rapidement.
Ce genre de trafic commercial trouve un vaste terrain d'exercice à la faveur
des grandes occasions marquées par la forte consommation et la forte
demande à l'instar du mois sacré de Ramadhan et les fêtes religieuses et
autres rituels. Ces services en charge de la répression du commerce
informel sont en passe de poursuivre implacablement la lutte contre ce
phénomène.
Pour ce faire, ils commencent dès lors à s'organiser pour le mois de
Ramadhan en mobilisant plusieurs brigades qui auront pour principale
mission: la mise à plat des foyers commerciaux qui risquent d'ouvrir leurs
portes illégalement un peu partout dans les agglomérations d'Oran, en
particulier
dans
les
zones
rurales.
Dans un autre registre, plus de 30.000 commerçants, ayant exercé dans le
secteur informel, ont bénéficié des «souplesses» et autres facilités
accordées par l'Etat en vue de leur permettre de rallier les 20 marchés
couverts réalisés un peu partout dans les municipalités composant la wilaya
d'Oran. Toutefois, plus de 3000 autres commerçants restent à caser à titre
officiel
dans
des
marchés
couverts.
Une telle guerre est encore loin d'être gagnée tant que le commerce des
trottoirs continue à gagner du terrain. Plusieurs dizaines de points noirs
sont à plus d'un titre à évacuer des squatteurs les ayant envahis au nom
du chômage, question de libérer les piétonnières tout en mettant de l'ordre
dans un secteur en pleine mutation ces dernières années.
Coopération
Une étude de faisabilité pour l'application d'un modèle agricole
espagnol en Algérie (APS)
Une étude de faisabilité sera bientôt lancée pour l'application du modèle
économique agricole d’Almeria (Espagne) en Algérie, a indiqué vendredi le
président du Cercle de commerce et d'industrie algéro-espagnol (CCIAE) à
l’issue d’une visite de deux jours d’une délégation algérienne dans cette
province espagnole.
L’étude qui regroupera des experts algériens et espagnols tentera
d’appliquer le modèle agricole d’Almeria selon les particularités de chaque
région algérienne, a précisé Bouabdallah Jamal Eddine. Cette étude sera
élaborée, a-t-il dit, en collaboration avec la fondation « Cajamar » à
l’origine de ce modèle et qui regroupe des agriculteurs et des représentants
de stations d’expérimentation pour la recherche en agriculture.
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La délégation algérienne comptait plus d’une cinquantaine d’opérateurs
économiques des différentes régions du pays, de représentants de
chambres d’agriculture, d’agriculteurs et d’industriels spécialisés dans
l’agroalimentaire.
Les membres de la délégation ont convenu, à l’issue de cette mission de
découverte et de prospection du modèle économico agraire d’Almeria,
d’intensifier avec la partie espagnole leur collaboration, notamment avec la
fondation Cajamar afin de comprendre en profondeur aussi bien les aspects
techniques qu’opérationnels de ce modèlde internationalement reconnu, a
souligné le Même responsable.
Deux projets commerciaux entre deux entreprises algériennes privées et
espagnoles ont sanctionné cette mission en attendant la concrétisation
d’autres projets, a ajouté le même responsable. Le premier projet concerne
l’exportation de produits agricoles algériens (pomme de terre, tomates, et
autres) vers l’Espagne et le second concerne l’élevage d'algues destiné à
l'alimentation.
Cette mission de découverte et de prospection a permis aux opérateurs
algériens de visiter plusieurs installations expérimentales agricoles
d’Almeria, outre des exploitations agricoles sous serre de la région, et de
prendre connaissance de la diversité et la grande productivité, notamment
en fruits et légumes de cette province espagnole.
Le président de la Chambre de commerce d’Almeria Diego Martinez Cano
a déclaré que cette rencontre vise à développer la coopération économique
entre les deux parties et à promouvoir un environnement favorable pour les
entreprises afin de faciliter l’investissement pour un bénéfice mutuel. Le
modèle agricole d’Almeria, qui en plus de sa grande productivité utilise une
technologie de pointe, a-t-il indiqué jeudi lors de l’accueil de la délégation
algérienne.
L’ambassadrice algérienne en Espagne, Mme Taous Ferroukhi qui a assisté
à cette rencontre a souligné pour sa part la nécessité « d’imprimer de
nouvelles orientations à la coopération dans le secteur agricole entre
l’Algérie et l’Espagne ». L’Espagne a réussi à assurer son autosuffisance
alimentaire et se positionne comme l’un des principaux exportateurs de
produits agricoles dans le monde a -t-elle souligné avant de mettre l’accent
sur la volonté algérienne de promouvoir de nouvelles initiatives bilatérales
pour répondre aux besoins croissants dans le secteur alimentaire, lequel
offre des possibilités de consolider davantage l’investissement des
entreprises espagnoles en Algérie.
L’Algérie, a-t-elle précisé , est le plus grand et le plus dynamique marché
dans la région avec de très faibles coûts en matière d'énergie, de transport
et une main-d’oeuvre pas chère et dispose également d’un vaste réseau
d’infrastructures reliant toutes les régions ce qui peut encourager
l’investissement.
Relance du projet Barrage vert selon les préceptes du
développement durable (APS)
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Le secteur de l'agriculture va relancer le projet de réhabilitation du Barrage
vert en intégrant les nouveaux préceptes liés au développement durable, à
la lutte contre la désertification et l'adaptation aux changements
climatiques.
"La désertification est un problème des plus préoccupants, aggravée par les
changements climatiques. Elle menace la totalité des écosystèmes naturels
par la réduction du potentiel biologique et la rupture des équilibres
écologiques et socioéconomiques", relèvent les spécialistes.
"C'est dans cette perspective que le ministère a inscrit la relance du projet
de grande envergure qu'est le Barrage vert, selon les nouveaux préceptes
liant le développement durable, la lutte contre la désertification et
l'adaptation aux changements climatiques", indique le ministère dans une
note d'information.
C'est dans ce sens qu'une journée d'étude sur le Barrage vert se tiendra
dimanche à Boussaâda (wilaya de M’Sila) à l'occasion du 45ème
anniversaire de son lancement, pour faire le bilan de ce rempart réalisé
entre 1970 et 1980 afin de faire face à l'avancée du désert et de discuter
des perspectives du projet de sa réhabilitation.
En guise d'élaboration d'un plan d'action permettant la protection et la
réhabilitation de cet ouvrage, le ministère a confié au Bureau national
d'études du développement rural (Bneder) la réalisation d’une étude portant
sur sa réhabilitation et son extension.
L'étude vise à "appréhender les menaces qui pèsent sur le Barrage vert, à
évaluer les impacts environnementaux et sociaux de cet investissement,
analyser l'apport des différents programmes de lutte contre la
désertification qui y ont été menés et proposer un plan d'action opérationnel
permettant la reprise et l’extension de l’ouvrage moyennant une stratégie
adaptée au contexte économique, social et écologique qu’impose la réalité
d’aujourd’hui", selon le ministère.
Les principales actions visées par ce plan d'action sont l'extension de la zone
du barrage vert sur plus de 1,7 millions hectares (ha) au niveau de 10
wilayas.
Il s'agit aussi de la réhabilitation des plantations sur plus de 159.000 ha, de
l'extension forestière et dunaire sur plus de 287.000 ha, de la réalisation de
bandes vertes routières sur 26.000 ha, l'extension agropastorale sur plus
de 1,8 millions ha, l'aménagement et développement forestier sur plus de
295.000 ha.
La journée d'étude permettra de valider le plan d'action par les différents
acteurs et partenaires (ministères, autorités locales, société civile,
professionnels et privés), d'arrêter des orientations pour sa mise en oeuvre,
d'élaborer les indicateurs et/ou de mécanismes de suivi et dévaluation de
sa mise en oeuvre.
Cette ceinture verte vise à stopper l’avancée du désert vers le nord en
créant une véritable barrière de verdure reliant les frontières algériennes
ouest aux frontières est sur une longueur de 1.500 kms et une largeur de
plus de 20 kms, soit sur une superficie de plus de 3 millions ha.
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La conception du projet, essentiellement forestière dans sa première
formulation, a été revue en 1982, afin de rétablir l'équilibre écologique par
une exploitation rationnelle des ressources naturelles.
Depuis son lancement en 1970, le bilan du ministère fait état de plus de
300.000 ha de plantations forestières (reboisement, brise-vent, ceinture
verte, fixation de dunes...), de 42.000 plantations pastorales, de 21.000 ha
de plantations fruitières, de 14.000 kms de pistes et de 1.500 unités de
mobilisation de ressources en eau.
En matière de reboisement, les plantations ont été soutenues par le rythme
des réalisations inscrites au Plan national de reboisement (PNR) lancé en
2000.
La superficie de la zone du Barrage vert représente prés de 10% de la zone
steppique, les forêts occupent 850.000 ha, soit un taux de boisement de
21% et représente 20% de la superficie globale.
Quant aux nappes alfatières, les wilayas sur lesquelles s'étend le Barrage
vert (Djelfa, Laghouat, El Bayadh, Naama, M’sila et Tébessa) occupent plus
de 1,8 million ha, soit 73% des nappes alfatières nationales.
Khebri en Jordanie pour la coopération bilatérale et le sommet
international de l'énergie (APS)
Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, effectuera une visite à Amman du
15 au 18 mai, dans le cadre du renforcement de la coopération énergétique
entre l'Algérie et la Jordanie et de la tenue du Sommet international de
l'énergie, a indiqué samedi le ministère dans un communiqué.
Au cours de sa visite dans la capitale jordanienne, le ministre, qui sera
accompagné d'une délégation de son secteur, aura des entretiens avec
notamment son homologue jordanien sur les moyens de renforcer les
relations de coopération entre les deux pays dans le secteur énergétique.
A cette occasion, un mémorandum d'entente sera signé entre l'Algérie et
la Jordanie dans le domaine de l'énergie, précise la même source.
En outre, M. Khebri prendra part aux travaux du 2ème Sommet
international de l'énergie, prévu du 16 au 17 mai à Amman.
Algérie-UE : Signature de deux conventions de coopération (El
Watan)
Deux conventions de coopération ont été signées, jeudi, entre l’Algérie,
l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le
développement (PNUD), à l’occasion de la visite à Alger du commissaire
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européen chargé de la Politique européenne de voisinage et des
négociations d’élargissement, Johannes Hahn.
Ces conventions portent sur le financement de deux nouveaux programmes
d’appui de l’UE, l’un destiné à la diversification de l’industrie et à
l’amélioration du climat des affaires (Padica) entre l’Algérie et l’UE et l’autre
au développement local (Capdel) regroupant l’Algérie, le PNUD et l’UE. La
convention sur l’appui à l’environnement de l’entreprise et le climat des
affaires est estimée à 18,7 millions d’euros. Le programme de coopération
s’étale sur trois ans et concerne l’accompagnement de la mise à niveau des
efforts du ministère de l’Industrie et des Mines. Cette convention vise
également à préparer l’afflux des investissements européens en Algérie. La
deuxième convention, considérée comme «la première du genre dans la
région», porte sur une coopération triangulaire — Algérie-UE-PNUD — et
concerne un programme d’appui au développement local. Elle est dotée de
8 millions d’euros. «L’Algérie apporte, dans les deux conventions, un
concours de 10% sous forme de mise à disposition de toutes les conditions
nécessaires à la mise en œuvre de ces programmes, selon les procédures
en vigueur avec l’UE», a-t-on expliqué lors de la signature des conventions.
Veille
Prévisions OPEP : Net déficit du marché en 2017 (El Watan)
Le marché pétrolier, toujours excédentaire, pourrait se retourner l'an
prochain et afficher un déficit net, en raison d'une baisse de production des
pays n'appartenant pas à l'Opep.
C’est ce qu’a estimé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, hier,
dans son rapport mensuel publié à Vienne. «Il y a des signes convergents
de baisses de production des pays hors Opep, qui devraient probablement
retourner le marché et le placer en déficit net en 2017», estime
l'Organisation. Cette chute de production résulte notamment de la réduction
des investissements dans plusieurs pays ces derniers mois, dans un
contexte de prix bas, avec à la clé, par exemple, une chute de plus de moitié
en un an des puits en exploitation aux Etats-Unis, explique l’organisation.
L'Opep note également des baisses substantielles de production en
Colombie, au Mexique et au Kazakhstan, qui dans le cas de ces deux
derniers pays «pourraient se poursuivre en 2017». Pour 2016 en revanche,
l’Organisation, qui pompe environ un tiers du brut mondial, entrevoit
toujours une surproduction, ses prévisions de production et de
consommation mondiales restant inchangées. La demande moyenne doit
toujours s'établir à 94,18 millions de barils par jour (mbj), pour une
production non Opep de 56,4 mbj. En pratique, cela signifie une
surproduction d'environ 1 million de barils quotidiens, l’Opep ayant pompé
quelque 32,44 mbj en avril après 32,25 mbj en mars, selon le rapport.
«Fondamentalement, la surproduction demeure et la production reste
élevée», relève l'Opep, même s'il y a des «signes selon lesquels la situation
de surabondance persistante d'offre est susceptible de s'atténuer».
S’agissant des prix, l’opep note que les cours ont rebondi de 40% depuis
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leur plus bas en janvier, «portés par la perspective d'une accélération d'une
baisse de la production américaine de brut, un dollar faible, des
interruptions de fournitures et des prévisions de forte baisse de la
production hors Opep», lit-on dans le rapport. Il convient de rappeler que
l'Opep refuse depuis plusieurs mois de réduire unilatéralement sa
production, ce qui la conduirait à céder des parts de marché.
L'Arabie Saoudite parie à l'inverse précisément sur une réduction de la
concurrence de pays moins compétitifs à la faveur des prix bas. De fait, la
production du cartel a tendance à augmenter, en raison notamment de la
montée en puissance de l'Iran après la levée, en janvier, des sanctions
internationales qui frappaient ce pays. En avril dernier, l’Iran, qui vise une
production de 4 mbj, a vu sa production quotidienne progresser de près de
200 000 barils, à 3,45 mbj. Jeudi dernier, l'Agence internationale de
l'énergie avait souligné dans son propre rapport que le marché était en voie
de rééquilibrage, en raison d'une chute plus forte que prévu de la production
hors Opep.
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