Recette n° 1 - Conscience 33

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Hygié
Hygiénistement
Vôtre !
Nicolas Ostaptchouk
Spécialisé en diététique hygiéniste
Je dédie ce livre à ceux qui m’ont transmis
le savoir hygiéniste : Désiré Mérien,
Albert Mosséri, Jean-Claude Reygade,
ainsi qu’à tous les hygiénistes.
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Je l’ai méconnu et négligé, j’ai trahi ses besoins les plus
légitimes,
Je l’ai malmené et surmené,
Je l’ai intoxiqué d’aliments et de boissons, d’air impur, de
fatigue et de drogues,
Je l’ai enfermé dans les taudis des villes,
Je l’ai asservi à mes voluptés et à mes ambitions. Celles-ci
m’ont guidé plus souvent que la raison et la notion de ses
possibilités.
J’ai recherché les plaisirs de la vie plus que la joie de vivre,
J’ai gaspillé sa jeunesse. Quant à sa vieillesse, j’en ai
méconnu la dignité et la valeur spirituelle.
Je n’ai pas prêté attention aux premiers signes de sa
souffrance. J’ai continué à user, à abuser jusqu’à ce qu’il
soit hors d’état de servir.
Alors je l’ai couvert de reproches et je l’ai accusé avec mes
mots de tous mes maux.
Je l’ai traité en esclave et non en compagnon fidèle.
J’ai établi une barrière entre ma vie intérieure et lui, ne lui
accordant qu’une physiologie animale.
En définitive, j’ai été un maître tyrannique et injuste !
Telle est la réponse que, souvent, à l’heure de l’ultime
examen de conscience, l’homme aurait à faire à cette
question :
"Qu’as-tu fait de ton corps ?"
(D’APRÈS LE LIVRE"NOTRE FRÈRE DE CORPS"DU DOCTEUR PIERRE DELORE
LIBRAIRIE DE MÉDICIS - PARIS – 1938.)
Sommaire
Page
Introduction
1
Chapitre 1 – l’hygiène de vie
5
Chapitre 2 – introduction à l’hygiénisme
27
Chapitre 3 – la journée idéale
39
Chapitre 4 – associations et compatibilités
alimentaires
61
Chapitre 5 – les poisons alimentaires
85
Chapitre 6 – le nettoyage interne
103
Chapitre 7 – ma synthèse culinaire
117
Chapitre 8 - recettes hygiénistes
135
Conclusion
163
Annexes
167
Bibliographie
199
Introduction
"Un esprit sain dans un corps sain n’est pas une illusion. "
Juvénal
1
2
J’ai décidé d’écrire ce livre pour faire passer un message très important : le
résultat de 18 années d’expérience alimentaire.
C’est mon état de santé qui m’a poussé à entamer cette démarche : l’étude
de notre merveilleuse machine, notre corps. Comment fonctionne-t-il ?
Comment l’entretenir ? Voilà les premières questions auxquelles il me fallait
des réponses.
J’ai donc passé toutes ces années à apprendre, puis en parallèle à réparer
les erreurs de jeunesse qui m’ont conduit tout droit dans le mur vers l’âge de
32 ans.
Aujourd’hui, à l’aube de mes 50 ans, je me porte comme un charme, sans
aucune aide de la chimie (industrie pharmaceutique). Pas de médecin, je
suis à l’écoute permanente de mon corps. Tout simplement, je le respecte.
De quel droit nous nous permettons de salir, d’abimer, de détruire cette
merveilleuse machine ? Notre corps tout entier constitue notre seule
maisonn! Le seul abri de notre âme, de notre esprit. Il faut déborder
d’égards envers lui. C’est pour cela que j’ai décidé de vous faire part de mes
expériences et de l’enseignement de mes pères.
Dans notre monde, il y a les pauvres gens, qui vivent dans de tristes
conditions. Eux n’ont pas le choix. Il y a les autres, qui se foutent totalement
de tout, et qui ont pour devise "profitons de la vie, on mourra tous un jour de
quelque chose". Oui, certes …
Seulement, ces gens-là, une fois devant la maladie, pleurent. En fait, ils ne
veulent pas mourir, malgré leur devise …
Hélas, pour ceux-là, il est bien souvent trop tard : l’irrespect de leur corps les
a conduits dans une impasse.
Ce livre s’adresse donc aux personnes désireuses de changer et à celles
qui sont en recherche du respect total de leur être physique et de la vie en
parfaite harmonie avec eux-mêmes et avec la nature.
Vous découvrirez ma profession : "diététicien hygiéniste", spécialisé en
diététique hygiéniste, sachant que l’hygiénisme est vieux comme le monde,
mais que ma profession, elle, est récente. Seules quelques écoles privées
enseignent cette spécialité qui n’est pas reconnue par nos pouvoirs publics.
Rien n’est encore légalisé, mais il faut bien un début, des pionniers, …
Au-delà de nos frontières, ma profession est connue et reconnue depuis
plusieurs années. En France, elle va encore trop à l’encontre du domaine
médical (intouchable) et des lobbies pharmaceutiques.
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Vous allez découvrir les origines de l’hygiénisme, quelques règles d’hygiène
vitale, et un chapitre évoquera une journée idéale. Nous aborderons les
associations alimentaires ainsi que les poisons. Je vous parlerai de
nettoyage interne, puis vous découvrirez mon expérience personnelle, ma
synthèse culinaire, et enfin vous pourrez vous exercer à la cuisine
hygiéniste avec quelques recettes de cuisine simples.
En toute fin de cet ouvrage, vous pourrez consulter une documentation qui,
j’en suis certain, vous passionnera.
Le premier chapitre concerne donc uniquement l’hygiène de vie, dans le but
de vous faire trouver votre place réelle au côtés de Dame Nature. La partie
alimentaire sera développée dans les chapitres suivants.
En espérant que ce livre vous ouvre le chemin de la réflexion, qui vous
conduira sur celui du bien-être et de l’harmonie parfaite.
Hygiénistement vôtre !
Nicolas Ostaptchouk
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Chapitre 1
L’hygiène de vie
"Les aliments, les saisons, les sons, les couleurs,
l’obscurité, la lumière, les éléments, les aliments,
le bruit, le silence, le mouvement, le repos,
tout agit sur notre machine et sur notre âme. "
Jean-Jacques Rousseau
5
6
"Une vie de qualité est une vie qui permet la conquête de son meilleur état,
de son épanouissement maximum dans le cadre que nous impose la
nature". Il faut essayer de vivre en parfaite harmonie avec elle.
La qualité de vie est accessible à tous ceux qui ont pris conscience de ses
composantes et limites personnelles : état des réserves vitales, de la
capacité à les mobiliser, du tempérament physique et psychologique (points
forts et faibles). Cette connaissance de notre propre "terrain" nous permet
de faire mieux et de nous réaliser pleinement.
On peut accepter une mesure de tout, sans jamais rien pousser aux
extrêmes, en fonction de nous-mêmes, de notre terrain personnel, aussi
bien dans le travail, les loisirs, le repos, l’alimentation, … Une mesure
seulement, car n’oublions pas que les problèmes de santé sont en grande
partie dus aux abus, au manque de sobriété :"l’abus des mets et des
boissons a peuplé plus vite les cimetières que les pestes ou les guerres".
Nous avons des besoins spécifiques, il convient de simplement les
respecter. Tout comme l’animal respecte instinctivement ses rythmes et ses
besoins, respectons également ceux qui sont liés à notre condition
d’humains : jour, nuit, saisons, phases lunaires, mouvement des étoiles,
marées … Nous faisons partie intégrante du grand cycle de la nature.
La chronologie (science des rythmes de la vie) nous prouve qu’il est
important que nous adoptions un mode de vie qui respecte les rythmes
biologiques. Nos fonctions vitales varient selon les rythmes de la nature
(annuels ou journaliers). Sur le rythme journalier sont indexées les
fonctionsn: sommeil/veille, température centrale, rythmes alimentaires,
sécrétion hormonale …
Toutes les hormones secrétées par nos glandes endocrines sont soumises
(entre autres) à un rythme de 24 heures (circadien), ce qui signifie que les
quantités d’hormones secrétées varient en fonction des heures de la
journée. A titre d’exemple, parlons du cortisol (hormone secrétée par les
corticosurrénales) : son taux de sécrétion est optimum à partir de 8h du
matin (heure solaire). C’est l’hormone du réveil et de l’action. Il est donc
logique et normal de commencer son activité physique à cette heure.
Les travailleurs de nuit ne peuvent respecter ces rythmes. Il faut, dans la
mesure du possible, s’efforcer de rythmer sa vie en horaire et en durée
(lever/coucher, travail, loisirs … et manger lorsqu’on a faim).
Les enfants, les personnes âgées, les malades et les personnes fragiles
sont les plus sensibles aux rythmes de vie.
7
Le passage à l’heure d’été et le décalage horaire lors des voyages sont
durement ressentis. Le comportement, le sommeil, le travail scolaire, la
concentration peuvent être affectés plus ou moins sensiblement.
"Jamais on ne crée de la bonne vie avec une atmosphère polluée, des eaux
souillées, une nourriture falsifiée et des loisirs frelatés". Il est important de
rechercher les aliments les plus sains (cultures biologiques), préparés,
associés et conservés de façon à servir la vie. Les vêtements seront taillés
dans des tissus en fibres naturelles (coton, lin, soie, laine, chanvre, …).
L’habitat sera construit selon les règles de la géobiologie, et loisirs et culture
respecteront la santé physique et psychique.
"La monotonie sclérose le corps et l’esprit". Il est important de compenser
cette monotonie lorsqu’on ne peut l’éviter totalement, et ce dans quelque
domaine que ce soit, même alimentaire.
Il est prouvé que l’esprit influe sur le corps physique. D’où la naissance de
techniques comme la sophrologie, la relaxation, la visualisation créatrice, …
qui s’adressent toutes autant aux bien-portants qu’aux malades, pour
optimiser ou améliorer leurs possibilités physiques et mentales. Il faudra
développer la patience, la persévérance, l’enthousiasme pour tout ce qui
touche à la vie saine, au bien-être dans tous ses aspects. Avoir un violon
d’Ingres, faire du sport, s’adonner à l’art, rire … sont autant d’atouts pour
contrecarrer le stress de tous les jours et éviter de tomber dans cette
monotonie qui fait de nous des proies faciles aux plaisirs frelatés, au même
titre que l’ennui, l’anxiété et la solitude.
"La contemplation d’un art et surtout sa pratique régulière sont un puissant
facteur d’équilibration physique, émotionnelle et mentale. L’art peut même
devenir un outil thérapeutique".
Comme les anciens, écoutons les sons de la nature (le clapotis d’une
rivière, le bruit des vagues, du vent, le chant des oiseaux, des grillons …).
De nos jours, la musicothérapie prend un essor important. Les sons graves
d’orgue ont des effets mécaniques sur la cage thoracique, les sons aigus et
les rythmes rapides facilitent la contraction volontaire des muscles, les sons
doux faiblement ou non rythmés induisent un état de relaxation. Les sons
ont donc un effet moteur. De plus, ils induisent et transmettent des
sentiments dont le cinéma use très subtilement.
Il existe à présent des musiques spécialement conçues pour la relaxation.
Une séance de "bols tibétains" sera magique pour vous. Mais le mouvement
est aussi inducteur de sentiments et d’états d’âme, comme les arts martiaux,
l’eurythmie.
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Le yoga ou le Taï Chi Chuan, la bio-énergétique, modifient ou corrigent la
qualité de la circulation de l’énergie dans les méridiens du corps
(acupuncture). Donc, le mouvement peut modifier un état psychologique
ainsi que le fonctionnement d’un organe déficient ou trop tonique.
Ces considérations passées, revenons à la personne physique.
Il est indispensable d’éviter le surpoids. Toute forme d’embonpoint signifie
que les tissus de l’organisme sont surchargés en graisses et en liquides.
Dans tous les cas, il y a rétention de toxines. Ceci peut mener à
l’athérosclérose (maladie chronique. Les grands vaisseaux sanguins se
bouchent et se durcissent progressivement. On risque l’infarctus lorsque ce
sont les vaisseaux coronariens qui sont bouchés). L’embonpoint signifie
également surcroît de travail pour le cœur à cause de la vascularisation du
tissu adipeux. L’excès de poids entraîne une fatigabilité plus importante.
Dans 7 cas sur 10, l’obèse souffre de troubles psychologiques qui précèdent
l’obésité ou y sont consécutifs. La mortalité s’accroît en fonction de la
surcharge pondérale.
Autre facteur de toxines : la sédentarité. A rester de nombreuses heures
sans mouvement, "la circulation sanguine de retour et la circulation
lymphatique se ralentissent. Les échanges vitaux sont moins bons et les
déchets encombrent nos tissus. Le vieillissement s’accélère, notre
adaptabilité s’amenuise, le terrain s’encrasse ouvrant ainsi la porte à toutes
les maladies".
Il est donc conseillé de pratiquer, de façon modérée, une activité physique
pour accroître le rythme et l’amplitude respiratoire, faire circuler les liquides
(sang et lymphe), faire transpirer. Il faut choisir une activité qui nous mette
en contact avec l’air pur, riche en ions négatifs. Les sports les plus indiqués
sont la marche et le jogging qui réalisent oxygénation, automassage,
circulation de liquides, assimilation et épuration. De ce fait, ils participent à
la régénération et au rajeunissement et permettent l’accroissement de la
capacité respiratoire. Le débit circulatoire des liquides augmente, d’où
épuration, dynamisation des nerfs et des tissus vivants en général. Les
stases du foie et du tube digestif disparaissent grâce à l’accroissement du
débit circulatoire et à l’automassage réalisé par le diaphragme et les
muscles de l’abdomen, d’où meilleur transit intestinal et diminution des
putréfactions dans le gros intestin ; décongestion des poumons, d’où
soulagement du cœur.
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De plus, un automassage entier du corps est réalisé par les muscles en
action, y compris la colonne vertébrale. L’activité du diaphragme augmente
le débit circulatoire lymphatique, d’où amélioration des troubles veineux, en
particulier ceux des jambes (varices, varicosités, œdèmes). Amélioration du
sommeil et de la digestion, et enfin action revitalisante grâce aux couleurs
du milieu naturel, aux ions négatifs de l’air et aux parfums.
Il est nécessaire de rester modéré dans l’effort. Doser son effort, sa
distance, la progression en douceur et la régularité sont autant de gages de
bienfaits. Privilégiez toujours les activités de plein air. L’excès de sport
génère de l’acide lactique, difficile à évacuer.
Les éléments :
La notion d’air pur est très importante. L’air que nous trouvons dans les
bâtiments n’est pas adapté à l’effort physique. De plus, les pollutions qu’on y
trouve sont préjudiciables à l’organisme. A ce titre, voici quelques exemples.
En général, les vibrations matérielles constituent des nuisances pour
l’homme, mais dans certains cas elles peuvent être utilisées en
thérapeutique selon le dosage et la fréquence : transmises à l’organisme par
contact direct ou indirect (marteau piqueur, vibrations de la voiture ou du
train). Certaines vibrations sont transmises par le milieu ambiant (air, eau)n:
nous sommes alors dans le domaine des sons. Leurs effets biologiques sont
fonction de l’intensité, de la fréquence et du mode d’émission.
Les vibrations sonores sont celles que nous percevons par nos oreilles,
véhiculées par l’air. Leur effet biologique dépend de leur caractère physique
et de leur point d’impact. Une forte intensité sonore (décibels) peut avoir un
effet tissulaire destructeur par déflagration, par augmentation de l’agitation
moléculaire (effet calorifique), par dégazage des liquides interstitiels
(cavitation). Une intensité plus faible aura un effet de massage relaxant pour
les basses fréquences et tonifiant pour les fréquences plus élevées.
Au niveau de l’oreille, une vibration sonore aura soit un effet assourdissant
et/ou stressant, soit au contraire très agréable selon son intensité, sa
fréquence et son harmonie.
10
Des expériences ont démontré que le silence absolu peut être angoissant et
engendrer un état de panique. Notre environnement normal est sonore. Par
contre, l’excès de bruit, la persistance d’un même bruit, certaines
fréquences extrêmes ont un effet déstabilisant sur le système nerveux, avec
réactions hormonales, susceptibles d’induire des "maladies d’adaptation" :
ulcères
gastro-duodénaux,
angoisses,
dépression,
psychoses
obsessionnelles … La déstabilisation nerveuse perturbe progressivement le
milieu intérieur, le terrain. Voici, à titre indicatif, quelques repères sur les
décibels émis :
Type de bruit
Bruissement d’un feuillage
Chuchotement à 1,50 m
Moteur de voiture bien réglé
db
10
15 à 20
50
Type de bruit
db
Conversation à 1 m
55 à 65
Tracteur à 3 m
85 à 95
Tonnerre
>120
Au-delà de 60 db, l’être humain est déséquilibré par le son qui le touche. Le
travail intellectuel devient plus difficile à partir de 40 db. La nuit, le repos
réclame de ne pas dépasser 30 db. Les bruits intenses altèrent l’appareil
auditif en provoquant une fatigue et un traumatisme auditifs, se traduisant
par une perte de l’ouïe. Si la fatigue auditive provoque des altérations
réversibles de l’audition, les lésions consécutives aux traumatismes, elles,
sont définitives (perte partielle ou totale de l’audition). Plusieurs facteurs
entrent en compte, comme, par exemple, une exposition prolongée au bruit.
On peut dire qu’il y a des risques de traumatisme au-delà de 85 db.
Un autre type de sons, émis en fréquences supérieures (20 000 Hertz) est
amorti par l’air ambiant. Il s’agit des ultra-sons dont l’impact biologique est
faible. Ils peuvent cependant devenir puissants et destructeurs s’ils sont
transmis par un milieu liquide. Leurs utilisations principales sont la Marine
(sonars), pharmacie (préparation d’émulsions), dentisterie (détartrage des
dents) et médecine.
A l’opposé, nous trouvons les infra-sons. Ce sont des vibrations de
fréquence inférieure à celle des sons audibles. Les effets biologiques des
sons graves et des infrasons sont transmis par voie aérienne. Les murs et
absorbants acoustiques ordinaires n’en altèrent pas la propagation. Ils sont
produits par les diesels, les compresseurs, ventilateurs industriels, certaines
chaudières à mazout ... Ces sons sont susceptibles d’être renforcés par
résonance acoustique en rebondissant sur les parois qu’ils heurtent.
11
Contrairement aux sons audibles, les infra-sons n’agissent pas sur le nerf
auditif. De faible puissance, ils agissent directement sur l’oreille interne,
provoquant vertiges, nausées … Il est intéressant de constater que des
ouvriers travaillant dans un atelier bruyant souffrent moins des infra-sons
émis que les habitants d’un immeuble insonorisé dans une zone industrielle.
Ceci s’explique par le fait que la sensibilité de l’oreille devient maximale
dans un silence apparent et les locataires de cet immeuble sont beaucoup
plus exposés aux effets nocifs des infra-sons produits par les véhicules à
diesel compresseur. Les infra-sons se propagent plus loin et traversent
même les murs les plus épais.
Sons graves et infra-sons intenses agissent directement sur le corps, et
d’abord sur les yeux, provoquant toujours une tension nerveuse et une
irritabilité pathologique. La fréquence de 7Hz paraît comme particulièrement
nocive car elle rend impossible tout travail intellectuel. Les sons graves
intenses provoquent des frictions dangereuses entre les organes internes si
leur fréquence est inférieure à 350 Hz et que leur intensité est de l’ordre de
160 db. La protection contre les infra-sons est particulièrement délicate, car
ils ont tendance à tout ébranler. On ne peut réellement agir que sur la
source de leur émission.
Nous baignons dans un autre type de pollution : la pollution électrique.
Radiations électromagnétiques et ionisantes naturelles (action de la terre et
du soleil). Nous sommes nous-mêmes parcourus de micro-courants
électriques (système nerveux). Chacune de nos cellules est chargée
électriquement. Nous émettons donc en permanence des radiations et en
recevons de notre environnement. Il est souhaitable que celui-ci soit
électriquement équilibré car nous fonctionnons à un certain niveau
électrique, niveau qui conditionne la perméabilité de la paroi de nos cellules
(nécessaire aux échanges nutrition-déchets) et le fonctionnement de notre
système nerveux. Le Dr ROMERO SIERRA (chercheur canadien) estime
que "toute pathologie se manifeste par un changement du champ électromagnétique de l’organe ou de l’organisme atteint".
Tout changement électromagnétique dans l’environnement peut
logiquement favoriser un état pathologique. Les sources de pollution
électriques sont nombreuses. Les pollutions atmosphériques par rejet de
fumées des industries et des particuliers détruisent l’équilibre électrique de
l’atmosphère en multipliant la présence de gros ions positifs au détriment
des petits ions négatifs, ce qui provoque fatigue et énervement, et anéantit
le dynamisme vital de nos cellules.
12
Les divers revêtements (murs, sols, semelles isolantes des chaussures)
empêchent la "mise à la terre" qui permet d’écouler les courants en limitant
ou annulant leurs conséquences. Les radiations électromagnétiques
provoquées par les installations et appareils électriques domestiques, les
lignes à haute tension, les centrales électriques, antennes relais, télévisions,
téléphones portables, micro-ondes … participent à ces pollutions.
Les ondes telluriques (souterraines) forment des zones géo-pathogènes
lorsque les nœuds du réseau Hartmann coïncident avec un cours d’eau
souterrain, une ligne de faille, un filon métallifère, une cavité fermée (vide
sanitaire non ventilé, fosse septique, citerne …). Lorsqu’un être vivant
(humain, animal, plante) se trouve pendant une durée prolongée à ces
emplacements, des maladies invraisemblables, chroniques ou aiguës,
tumeurs malignes, se développent dans l’organe situé sur ce croisement.
La vie n’existe que s’il y a de l’eau. Sa qualité conditionne la santé de tout
être vivant. Lorsqu’elle subit une altération quelconque, l’humain en est
toujours affecté (il est en fin de chaîne alimentaire !). Lorsque la pollution
atteint un certain niveau, on observe la mort des formes classiques de vie,
parfois au profit de formes plus résistantes mais indésirables, et de
formation de déserts quand la pollution devient trop importante.
Les pollution industrielles, agricoles et domestiques altèrent l’atmosphère et
l’eau (hydrocarbures, mercure, plomb, pesticides, nitrates, fréon des
aérosols, détergents, plastiques, insecticides, fongicides, rayons X …).
Certaines pollutions vont même jusqu’à aliéner l’individu en le conditionnant
et le privant de liberté : ce sont les pollutions mentales, relayées par les
médias, la publicité, la politique, la science …).
Il faut également compter sur la pollution … atomique ! Tchernobyl a prouvé
que la pollution n’avait pas de frontières et que le nucléaire pouvait
provoquer des dégâts irrémédiables sur la population et même tuer.
13
"Cette catégorie de pollution fait partie du plus en plus vaste chapitre des
pollutions par les radiations ionisantes. Ces dernières couvrent une gamme
d’ondes électromagnétiques de haute fréquence allant des ultra-violets durs
aux rayons gamma : l’énergie véhiculée par le rayonnement leur permet
d’arracher des électrons à divers niveaux aux molécules avec lesquelles
elles interfèrent (effet d’ionisation). Ces rayonnements sont essentiellement
dangereux pour les organismes vivants. Les principales sources d’irradiation
sont soit naturelles (cosmos, sol) soit artificielles (montres à cadran
lumineux, retombées des bombes atomiques et de l’industrie nucléaire,
radiologie médicale, bombe au cobalt, combustion du charbon …)".
On pense bien sûr de prime abord aux centrales atomiques. Les effets
biologiques d’une dose de rayonnements absorbée par l’organisme
(respiration, alimentation) dépendent du temps d’exposition et de la nature
même du rayonnement. Ces effets sont exprimés en "rems" (Röntgen
équivalent man), qui est l’unité de mesure des doses radioactives reçues
par l’homme.
Il est assez difficile de déterminer à partir de quelles doses les
rayonnements sont dangereux. Au fil des années, le taux a été revu
plusieurs fois … à la baisse : dans les années 30, la Commission
Internationale de Protection Radiologique fixait à 46 rems par an la dose
maximale admissible, puis ce taux est descendu, en 1956, à 5 rems par an,
pour arriver à 0,5 rem par an en 1958. Pourquoi ? Parce qu’il a été observé
des effets néfastes sur les personnes exposées professionnellement à ces
rayons. Mais la barre a continué de baisser à 0,17 puis, enfin, à 0,025 en
1977. Pour les personnes vivant à proximité d’une installation nucléaire, on
parle même de 0,005 rem par an.
Tous les sites nucléaires français disposent de systèmes performants de
contrôle de la radioactivité. Le problème réside dans la radioactivité
ambiante. Il existe des appareils de mesure en vente au grand public.
Il est donc très difficile, mais primordial, d’avoir un cadre de vie le plus
éloigné possible de toutes ces pollutions.
14
La vie sur Terre n’est possible que par la présence de l’eau. Outre l’eau que
l’on trouve sur la planète, n’oublions pas qu’elle est le constituant le plus
important de toute matière vivante. Ainsi, l’eau représente 70% du poids du
corps de l’animal et de l’humain. Elle représente également 70% de la
surface terrestre.
A sa teneur en eau, on peut déterminer la jeunesse d’un tissu vivant. Plus
un organisme est biologiquement jeune, plus il est hydraté. L’humain peut
se passer de manger pendant plusieurs semaines, mais il ne peut se passer
d’eau plus de quelques jours.
"L’eau permet les échanges nécessaires à la vie (transport des éléments
nutritifs et des déchets). Tous les liquides biologiques sont de l’eau
transformée par des substances dissoutes en elle (lymphe, sang, liquide
céphalo-rachidien, …)".
Les activités physiques et biologiques nous font perdre de l’eau (urine,
sueur, respiration, selles). Il est indispensable de maintenir l’équilibre en
renouvelant cette eau perdue soit par de l’eau de boisson, soit par l’eau
contenue naturellement dans les aliments (fruits, légumes).
"Grâce à l’eau et à ses sels (8g/l) notre corps capte les ondes
électromagnétiques de l’univers et les échanges entre cellules se font. "
L’eau est un facteur naturel de santé. Pour être potable, elle doit satisfaire à
des normes sanitaires et minérales. La teneur en sels minéraux doit être
inférieure à 30%. La concentration en chlorures et en sulfates doit être
inférieure à 250mg/l, et celle du fluor doit être inférieure à 1mg/l. Elle doit
être exempte de microbes, de déchets organiques, de produits toxiques …
Autrefois, on captait l’eau dans les nappes profondes ou à la source.
Aujourd’hui, pour pallier à l’augmentation de la consommation d’eau, nous
utilisons l’eau des rivières et des nappes superficielles, qui sont de plus en
plus souvent polluées (engrais, fongicides, pesticides …). Elles sont donc
filtrées puis traitées au bioxyde de chlore pour détruire certaines bactéries
ainsi que les matières oxydables, puis au chlorure ferrique pour précipiter
toutes les matières en suspension et les désodoriser. Vient ensuite un
nouveau filtrage avec aseptisation à l’ozone avant un contrôle en
laboratoire.
Du point de vue chimique, l’eau ainsi traitée est potable, mais … Pour les
médecines douces, cette eau est morte ! Qu’apporte-t-elle encore à
l’organisme ?
15
"De nombreuses recherches, en particulier la "bioélectronique" de Vincent,
révèlent que d’autres critères de qualité doivent être utilisés pour définir la
potabilité de l’eau :
- Le pH (mesure de la quantité de protons H+ contenus dans le liquide pour
déterminer si l’eau est acide ou basique)
- Le rH2 (mesure de la quantité d’électrons libres contenus dans le liquide)
- La résistivité Rô (mesure de la viscosité ionique du liquide, autrement dit la
résistance qu’offre le liquide au passage d’un courant électrique).
Ces trois mesures permettent une redéfinition de l’eau potable. L’idéal est
une eau ayant un pH acide, c’est-à-dire inférieur à 7, un rH2 réducteur,
c’est-à-dire inférieur à 22, et un Rô très supérieur à 7000 ohms cm/cm²
(unité de résistance au passage du courant)."
Les meilleures eaux de table sont celles qui présentent de bonnes
caractéristiques bioélectroniques. Choisissez si possible l’eau du terroir, qui
est en résonnance avec le milieu écologique ambiant, ou celles du Mont
Roucous ou de Volvic.
Quelque soit l’eau que vous choisirez, prenez-la peu minéralisée, si possible
en bouteille de verre (le plastique laisse se dissoudre certaines de ses
molécules de vinyle - Bisphénol A). Les bouteilles doivent être correctement
entreposées avant consommation (ni en plein soleil, ni à la chaleur).
On sait par expérience que la meilleure eau de consommation est celle
contenue dans les fruits et les légumes. Les végétaux représentent environ
90% d’eau.
Avant d’utiliser l’eau du robinet, il est conseillé de la revitaliser. Pour cela, on
peut soit mettre ¼ de jus de citron dans un litre d’eau (action bactéricide et
régénératrice), soit mettre la valeur d’une cuiller à café (en bois, car l’argile
ne supporte pas le contact des métaux) d’argile ventilée par litre d’eau au
moins une nuit avant consommation. Remuer et laisser reposer. L’argile
régénère, désodorise et dépollue. Soit remplir une cruche le soir et tourner
l’eau pendant quelques instants à l’aide d’une main ou en remuant
circulairement la cruche de façon à ce que l’eau se mette à faire un
tourbillon, puis ajouter une cuiller à café de vinaigre de cidre. Laisser
reposer toute la nuit et consommer le lendemain, soit utiliser un
épurateur d’eau du robinet. Ils fonctionnent par osmose inverse.
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L’eau est filtrée par une membrane semi-perméable qui élimine matières
organiques, virus et bactéries, ainsi que 90% ou plus du calcaire, chlore et
plomb, mercure, pesticides et nitrates.
"l’altération de l’eau se détermine par une baisse de la résistivité et une
élévation du pH et du rH2."
On distingue trois types d’adoucisseurs :
• Ceux fonctionnant avec le système de séquestration de la dureté où le
calcaire demeure mais ne se manifestent plus sont à bannir. Il s’agit d’un
simple tour de passe-passe chimique utilisant en principe des produits
dérivés des polyphosphates qui masquent simplement le calcaire. Sous leur
effet, celui-ci ne se dépose plus, mais est quand même bel et bien présent.
• Ceux fonctionnant avec le système de permutation sodique ne
déminéralisent pas. La technique est meilleure, mais là encore, il ne s’agit
que d’illusion. "Généralement, dans l’adoucisseur normal, les résines
régénérées au sel transforment le carbonate de calcium incrustant, celui-ci
constitue en grande partie le titre hydrotimétrique (TH), c’est-à-dire la teneur
de l’eau en sels alcalins terreux, en carbonate de sodium soluble". L’action
modifie qualitativement l’eau, mais non quantitativement. Cela signifie que la
minéralisation est inchangée, de même que la résistivité. Le rH2 change
peu. Le pH, lui, monte facilement de 5/10èmes, ce qui explique que cette
technique n’est pas idéale, loin s’en faut. Elle est même accusée de
favoriser les troubles cardio-vasculaires, mais tout-de-même moins qu’avec
le premier système énoncé.
• Ceux qui réalisent une déminéralisation totale par l’utilisation de résines
absorbant complètement les anions et les cations. L’eau devient alors
"aminérale" , comme distillée, mais non stérile. L’eau déminéralisée n’est
pas potable.
"Les progrès techniques arrivent à de bons résultats, surtout avec les
appareils qui utilisent en plus le quartz et qui arrivent ainsi à obtenir une eau
présentant des coordonnées bioélectroniques remarquables.
17
C’est le type d’appareil qu’il faut retenir, bien que la nouvelle qualité de l’eau
obtenue ne puisse rivaliser avec les eaux de source naturellement pures".
En ce qui concerne l’hygiène corporelle, l’eau est reconnue pour être un
solvant universel. Un bain ou une douche purifient la peau de ses déchets,
décharge le corps de ses excès électriques, et permet à la peau de capter
certains
éléments
présents dans l’eau (minéraux, molécules
aromatiquesn…) en fonction du type de bain pris (algues, huiles
essentiellesn…). L’argile purifie et ré-énergétise l’eau du bain.
Au niveau de la santé, il est à noter que les vagues, les cascades,
anionisent l’atmosphère, ce qui est bénéfique aux personnes fragiles
(âgées, asthmatiques, hypernerveuses, insomniaques, convalescentes, …).
Quelques instants à effectuer une respiration complète près de ces
éléments permettent de régénérer l’organisme.
De tous temps, l’eau a été utilisée pour la santé (thalassothérapie,
balnéothérapie, hydrothérapie, crénothérapie).
Il est nécessaire de maintenir sa peau en bonne santé, car elle maintient
notre eau intérieure en bon équilibre.
Dans notre environnement, l’oxygène tient un rôle primordial. C’est notre
premier aliment et nul ne peut vivre sans au-delà de quelques secondes, ou
quelques minutes.
Il est nécessaire de vivre dans une atmosphère pauvre en gaz carbonique
(qui résulte de la combustion) et en monoxyde de carbone (résulte de la
mauvaise combustion). Le gaz carbonique provoque l’hyposphyxie
(insuffisance d’oxygénation des cellules). Il est donc absolument nécessaire
d’aérer très régulièrement les habitations et lieux de travail ou de sport. Si
cette concentration en gaz carbonique augmente, la pureté de notre sang et
notre dynamisme vital en souffrent. Une trop forte concentration ajoutée au
monoxyde de carbone amplifie les désordres dans l’oxygénation des
cellules qui composent les tissus de notre organisme. "Ainsi, l’hyposphyxie
ne met pas en cause une insuffisance d’oxygène, mais un excès de gaz
carbonique et/ou de monoxyde de carbone".
Il faut renouveler l’air en aérant 5 à 10 mn par jour, tous les jours, même en
hiver.
18
Le monoxyde de carbone se fixe sur les globules rouges et empêche la
captation de l’oxygène de l’air que nous respirons, menant notre organisme
à l’asphyxie.
On trouve des atmosphères polluées près des usines, transformateurs EDF
contenant entre autres du pyralène, les endroits poussiéreux et allergènes
comme les moquettes, les lieux confinés, les embouteillages et les rues
circulantes des villes, les tunnels routiers.
Les gaz d’échappement sont toutefois, malgré tout, moins nocifs que la
cigarette ! Arrêtez de fumer ou évitez les milieux fumeurs.
Une atmosphère trop sèche agresse et irrite les muqueuses qui deviennent
incapables de bien défendre les voies respiratoires contre microbes et
polluants. Les infections ont alors la part belle. "Les pièces d’habitation
doivent bénéficier d’un bon degré hygrométrique (quantité d’humidité dans
l’air) : 50% environ au lieu de 20 ou 30% que l’on trouve la plupart du temps
dans les pièces chauffées en hiver."
De même, les températures trop élevées fragilisent l’organisme en
l’obligeant à fournir de plus gros efforts d’adaptation au froid et à l’humidité
extérieurs (d’où bon nombre d’infections : rhume, bronchites, …). L’idéal est
de ne pas dépasser 20°C dans les pièces à vivre le jour, et 16 à 18°C la nuit
pour dormir.
Beaucoup de gens ne savent pas respirer. La respiration doit se faire
exclusivement par le nez. Les parois du nez sont tapissées de cils vibratiles.
L’air y est donc filtré, débarrassé en partie des poussières et autres
particules indésirables. De plus, il n’arrive pas en direct dans les poumons,
ce qui lui permet d’être réchauffé et humidifié.
La capacité pulmonaire diminue de près de 50% entre 30 et 75 ans. Il faut
donc entretenir, développer cette capacité par des exercices qui vont fortifier
le diaphragme et les poumons. Ces exercices seront de préférence
effectués à l’air libre. Toutefois, s’ils étaient pratiqués en intérieur, il et
recommandé de réunir quelques conditions : atmosphère dépoussiérée et
aérée, ensoleillée, parfumée aux huiles essentielles (lavande, eucalyptus,
romarin, pin, thym) à l’aide d’un diffuseur aérosol. Température de la pièce :
19/20°C. Aucune entrave au niveau de la cage thoracique.
Pour bien respirer, il faut rechercher et favoriser l’air ionisé (forêts,
montagnes, bord de mer, campagne, cascades d’eau) car les ions négatifs
sont de petites particules d’oxygène porteuses d’une charge électrique
négative hautement vitalisante. A l’inverse, les atmosphères saturées en
gros ions positifs inhibent la vitalité (tabagisme, poussières, chauffages
électriques …).
19
Et le soleil ? Toute vie organique végétale signifie qu’il y a présence de
photons (quanta lumineux) et de chlorophylle (partie verte des plantes).
Voici quelques explications …
"Le photon engendre dans la chlorophylle des réactions photochimiques de
synthèse à partir du gaz carbonique et de l’eau. Le soleil, grand générateur
de photons, est la source même de toutes les formes de vie sur terre, de la
plante à l’homme."
De façon permanente, le soleil émet un spectre de rayonnement allant de
200 à 3000 nanomètres (nm = millionième de millimètre) de longueur
d’onde, se partageant en 3 bandes : infrarouges (au-dessus de 780 nm),
rayonnement invisible (de 380 à 780 nm – matérialisé par les 7 couleurs de
l’arc en ciel), ultra-violets (UV – 200 à 380 nm).
"La lumière naturelle est constituée de ces rayonnements, qu’ils soient
directs ou qu’ils soient filtrés par le ciel (ciel ouvert par exemple) ou encore
réfractés par le sol. Ce sont les rayons ultra-violets qui vont à la fois
intéresser et préoccuper l’hygiénisme et le domaine de la santé en général."
Pourquoi ?"Plus une réaction lumineuse a une longueur d’onde courte, plus
elle est chargée d’énergie, donc plus elle est susceptible d’engendrer le
bronzage tant recherché, mais aussi provoquer les brûlures les plus graves."
La bande des ultra-violets se divise en 3 bandes :
• UVA (380 à 315 nm). Leur action bronzante est douce, moins intense que
celle des UVB. Une vitre ne les arrête pas.
• UVB (315 à 280 nm), qui ont une action bronzante sur la peau. Ils sont
cancérigènes et causent le plus de brûlures graves. Ils sont arrêtés par une
vitre.
• UVC (280 à 190 nm). Ils sont mortels. Heureusement, la couche d’ozone
les arrête (malheureusement, à cause notamment des bombes aérosols,
des transports aériens à haute altitude, … elle tend à se réduire, réduisant
ainsi l’efficacité de son bouclier).
La couche nuageuse n’arrête pas les UV. Il est donc possible d’attraper des
coups de soleil. Les sols réfléchissent leur action (le sable en réfléchit 20%,
la neige 85%, l’eau et la verdure de 3 à 5%).
20
"Un ciel particulièrement bleu intensifie l’action des UV, mais aussi un temps
sec, les régions non polluées, la saison (surtout l’été), l’heure de la journée
(plus le soleil est haut et moins la couche filtrante d’ozone est efficace –
moins le soleil est haut et plus la couche filtrante atmosphérique est
efficace), l’altitude (les quantités d’UV augmentent de 4% par 300 m
d’altitude)".
Si on sait utiliser le soleil avec sagesse, il nous prodigue ses bienfaits :
• dynamise la peau (respire mieux, se protège mieux contre les microbes),
• élimine mieux les toxines du corps,
• exerce une action régulatrice sur les sécrétions hormonales, la pression
artérielle, le sommeil, la température corporelle,
• permet un rythme biologique journalier et annuel,
• Assure la synthèse de la vitamine D dans l’organisme et favorise de ce
fait la fixation du calcium,
• exerce une action psychologique significative (soleil = joie / grisaille =
morosité),
• assainit l’air et le linge, …
Cependant, chaque médaille a son revers … le soleil peut aussi apporter
des méfaits si on n’y prête pas attention :
• coups de soleil : brûlures, vertiges, nausées, maux de tête,
• abaissement des immunités naturelles,
• coups de chaleur : déshydratation, épaississement et vieillissement de la
peau, cancers,
• Influence sur les anxieux, insomniaques, congestifs, …
Si les UVB sont stoppés par une vitre, les UVA, eux, passent. Vous pouvez,
au volant de votre voiture, attraper un coup de soleil à travers votre parebrise. Les UV peuvent détruire la rétine des yeux lorsqu’on fixe le soleil trop
longtemps (même risque si l’on conduit trop longtemps sur une route face
au soleil levant ou couchant).
Pour que le soleil soit un ami, il faut respecter certaines règles :
D’abord, la meilleure exposition au soleil pour se régénérer se situe entre 9
et 11 heures (heure solaire).
De plus, il faut savoir que chaque personne est différente et que, face au
soleil, nous ne sommes pas égaux. En fonction de votre type de peau,
couleur de cheveux, âge … et en fonction de la météo, le temps d’exposition
raisonnable et recommandé est différent.
21
Car plus la peau est blanche et le cheveu roux, et plus votre peau est fragile
et ne bénéficie d’aucune protection naturelle. Au contraire, plus la peau est
mate et le cheveu foncé et moins vous avez besoin de protection solaire car
vous bénéficiez d’une protection naturelle.
Pour vous aider à savoir où vous vous situez par rapport à ces éléments, je
vous propose deux tableaux :
TYPE
CHEVEUX
PEAU
PIGMENTATION
CONSTAT
I
Roux
Laiteuse
Minime
Très sensible
II
Blond
Claire
Claire
Sensible / très sensible
III
Blond / châtain
Claire
Foncée
Sensible / peu sensible
IV
Brun
Mate
Foncée
Peu sensible
L’été, quel temps d’exposition faut-il respecter pour une peau non bronzée
et non protégée ? A titre d’exemple (tableau exprimé en minutes) :
Ciel clair
Jour
Bains de soleil
Ciel nuageux
Jeux de plage
Bains de soleil
Jeux de plage
1er
15
45
20
40
2ème
30
60
45
80
3ème
45
75
60
120
4ème
60
illimité
80
illimité
Le bronzage est un réflex de la peau pour se protéger du soleil. Cette
opération est réalisable grâce aux mélanocytes qui se trouvent dans la
membrane basale de la peau. Sous l’action des UVA et UVB, et après 2
jours d’exposition, ils forment la mélanine, qui va donner le hâle. Pour une
exposition quotidienne, il faut compter 20 jours pour obtenir un bronzage
maximum.
Que se passe-t-il si on ne respecte pas le délai d’installation de la protection
naturelle ? Ou si on n’utilise pas de protections filtrantes ? On s’expose
simplement à plus ou moins long terme (et en principe assez rapidement) à
des problèmes cutanés, d’autant plus en cas de peau fragile ou de
médication photo-sensibilisante (contraceptif, laxatif, tranquillisant,
antibiotique …) ou si les conditions d’exposition (lieu, heure) correspondent
au maximum d’intensité des UV.
22
Comment se protéger ? Même si le mieux est d’éviter les expositions au soleil,
il existe deux types de protections solaires : les produits filtrants (ne laissent
passer qu’une partie des UV) et les écrans (ne laissent rien passer). Ainsi
protégés, les temps d’exposition sont prolongés.
Pour être bien protégés, il convient de choisir le bon indice (pouvoir filtrant) de
protection, qui doit prendre en compte son type personnel (peau, cheveux …),
la saison, le lieu, l’heure, les conditions météorologiques, …
Indice
indication
2-4
Écran total UVB
laisse passer les UVA.
Premières expositions
ou peau peu sensible
4-6
Écran total UVB
Écran partiel UVA
Peaux sensibles
ou expositions longues et répétées
6-9
Écran total UV
Peaux très sensibles
ou allergiques
Certains produits nécessitent une application préalable : bien lire la notice ! De
plus, aucune crème n’est efficace plus de 2 heures … il convient, pour les
expositions longues, de renouveler l’application régulièrement.
Que penser des lampes à bronzer ? Il faut savoir que les plus courantes
délivrent 10 à 20 fois plus de rayons UVA que le soleil lui-même, mais très peu
d’UVB qui sont les plus dangereux. Pas de coups de soleil apparents …
Cependant, les UVA reçus à dose excessive ne sont pas sans conséquence
pour la peau : vieillissement prématuré, rides, effets dépresseurs sur le
pouvoir immunitaire de la peau, …
Le processus de bronzage est un moyen de défense naturelle de la peau.
Forcer la nature par des moyens artificiels, c’est s’exposer à l’inconnu et aux
risques … Faites attention au "soleil en bombe".
Le soleil, ce sont aussi les vacances, le calme, le repos … Justement, qu’en
est-il du repos ? Lorsque l’organisme manque de repos, il génère des
ptomaïnes et autres poisons qui vont l’intoxiner, accélérant le vieillissement de
notre organisme et son épuisement.
Afin de limiter ces effets, la nature a prévu … le sommeil ! Comment agit-il ? Il
restructure les forces et la matière vivante détruites par l’activité. Par le
sommeil et la relaxation profonde, nos cellules se nettoient, se réparent et se
reproduisent.
23
voici quelques conseils pour avoir une bonne qualité de sommeil ou de
relaxation.
Tout d’abord, les conditions relatives à l’environnement :
• respirer un air riche en oxygène et pauvre en gaz carbonique et
monoxyde de carbone, richement anionisé, suffisamment humide
(50%) et éventuellement parfumé aux huiles essentielles (lavande,
romarin, rose, …), à une température située entre 18 et 20°
• éviter le chauffage à combustion directe dans la chambre
• éviter le bruit (maximum 25 db)
• dormir dans une pièce assez grande, non surpeuplée et disposant
d’ouvertures laissant pénétrer l’air et la lumière
• La chambre sera située au maximum à un niveau allant entre le rezde-chaussée et le 4ème étage, et ne sera pas perturbée sur le plan
géobiologique, ni encombrée de meubles ou objets divers pour
éviter les émissions d’ondes de forme
• Les matériaux seront sains, sans moisissure ni mauvaise odeur
(humidité)
• éviter le chauffage par le plancher (problèmes de circulation
sanguine de retour : œdème, varices, jambes lourdes, …)
• les matériaux de décoration (moquette, revêtements muraux, …)
devront être chimiquement stables et ne pas générer d’électricité
statique (éviter les fibres synthétiques)
• éviter les appareils électriques (TV, téléphone, ordinateur, …) à
proximité du lit et en particulier de la tête du lit.
• avoir un éclairage doux avec éventuellement un variateur d’intensité
• le lit correspondra à votre taille et sera plutôt ferme, avec un
sommier à lattes de bois. Le matelas sera en coton, latex, paille ou
laite à condition de la battre et de l’aérer régulièrement. Les
couvertures seront en laine. Les oreillers ne seront pas trop épais et
pourront être anatomiques.
• l’orientation du lit doit être de préférence Nord/Sud ou Est/Ouest. Il
est généralement recommandé de dormir la tête au Nord.
• L’air doit pouvoir circuler librement sous le lit et sur les côtés, ainsi
que pour tous les autres meubles de la chambre.
24
Ensuite la préparation au sommeil :
• le repas du soir sera pris de préférence entre 19 et 20 h
• éviter de consommer une trop grande variété d’aliments, éviter de fumer,
boire de l’alcool, manger des plats lourds (sauces, gras, sucre, …). Pas
d’excès de légumineuses (pois, lentilles, flageolets, …) (voir le chapitre
"la journée idéale").
• se coucher tôt : les premières heures de sommeil sont essentielles.
• savoir reconnaître et prendre le "train" du sommeil quand il passe
(cycliquement, environ toutes les 90 mn) sans attendre le prochain cycle
• se décharger de l’électricité statique accumulée qui pollue l’organisme
en se "reliant" à la terre (marche pieds nus dans l’herbe, douche avant
le coucher, …).
• éviter les spectacles et discussions passionnées qui énervent avant le
coucher.
• il est conseillé de faire quelques respirations complètes avant de
s’endormir.
• les frileux peuvent se mettre une bouillotte sur le ventre ou les pieds, ou
dormir avec des chaussettes.
Il est à noter que changer trop souvent de lieu de couchage entraîne des
perturbations du sommeil. D’autre part, il faut savoir que si le bruit perturbe
le sommeil, le silence absolu est parfois mal ressenti. Dans ce cas, une
musique douce peut être utile à l’endormissement. On peut aussi parfumer
les draps et/ou oreillers de quelques gouttes d’huile essentielle ou les
diffuser à l’aide d’un diffuseur. J’utilise personnellement de la lavande.
Vivre hygiénistement, cela signifie également manger sainement ! Il s’agit
d’un des piliers (et des non négligeables) de notre santé. La ration
alimentaire doit être équilibrée en fonction de divers paramètres personnels
(poids idéal, saison, état de santé, âge, sexe, activité physique, goûts
personnels, …). L’ambiance du repas doit être sereine.
De plus en plus de personnes consomment des produits qui se révèlent
générateurs de problèmes de santé (diabète, cholestérol, obésité,
problèmes cardio-vasculaires, …) à plus ou moins long terme. On peut
classifier parmi les habitudes dangereuses : l’automédication,
l’antibiothérapie et la vaccination systématiques, la pilule contraceptive, les
examens médicaux (mammographies, radiographies, échographies …)
systématiques, le tabac, l’alcool, le sucre et les édulcorants, les drogues
(dures ou douces), les aliments industrialisés (colorants, sel, conservateurs,
hormones, nitrates, pesticides …), les produits d’hygiène et de beauté ne
25
respectant pas la nature de la peau et des cheveux, les produits dangereux
pour les enfants (gommes parfumées, colle, peintures …), l’eau des piscines
traitées chimiquement …
Il est plus sage de se rapprocher des richesses de son terroir (sol, flore,
faune, personnes) car elles représentent une unité, une étroite
interdépendance et complémentarité. "Ainsi, la pomme de notre verger nous
est plus adaptée qu’une pomme venue d’ailleurs (et qui aura reçu, elle, une
trentaine de traitements chimiques avant d’atterrir sur les étals)". Boudez les
importations de fruits et légumes !
Privilégiez un contact intime avec les richesses de votre région par votre
travail (métier de la nature), vos loisirs (randonnées, jardinage, …), votre
habitat (matériaux traditionnels du pays), votre nourriture (cultures locales et
de saison). Et renouez avec la nature.
Maintenant que vous avez découvert les phases de l’hygiène de vie,
passons au 2ème chapitre et découvrons l’hygiénisme et ces origines.
26
Chapitre 2
L’hygiénisme
"L’hygiénisme n’est pas une thérapie,
mais un art de vivre. "
Nicolas Ostaptchouk
27
28
Qu'est-ce que l’hygiénisme ?
L’hygénisme prend sa source chez la déesse Hygie, fille d’Esculape. Alors
que celui-ci était le dieu de la médecine, Hygie était la déesse de la santé.
L’hygiénisme est à la fois une science et un art de la santé.
Son objectif est donc de préserver et de restaurer la santé en utilisant les
facteurs vitaux : air, eau, soleil, aliments, sommeil, activités, repos.
Le mouvement hygiéniste est né aux états unis dans la première moitié du
XIXème siècle.
A partir de 1820, les principes fondamentaux de l’hygiène vitale furent
énoncés par les pionniers, les docteurs Isaac Jennings, Sylvester Graham,
Russel Trall, Georges H. Taylor. Cette époque fut très féconde pour le
développement de l’hygiénisme.
Par la suite, de nombreux théoriciens et praticiens contribuèrent à propager
les idées hygiénistes. Parmi ceux-ci, le docteur Tilden, auteur de l’étude
initiale "toxémie et détoxination", eut une grande influence sur les
représentants actuels du mouvement hygiéniste. Il mourut à l’âge de 83 ans.
Parmi les hygiénistes contemporains, Hubert M. Shelton occupe sans
conteste une place prépondérante, l’œuvre qu’il a accomplie est colossale.
Le mérite essentiel du docteur Shelton fut de faire un tri sérieux entre
l’accessoire -voire le faux- et le fondamental.
Aujourd’hui, les travaux du docteur Shelton servent de base aux recherches
de nombreux hygiénistes. En France : D. Mérien, A. Mosseri, C. Vassey, R.
Masson et moi-même.
Le concept de l’hygiénisme étant ce qu’il est, il reste avant tout un excellent
moyen de conserver sa santé, sans tomber dans l’excès chimique.
Hélas nos pouvoirs publics n’ont pas trop envie de parler de cette science
ancienne qui irait à l'encontre de nombreux laboratoires pharmaceutiques
générateurs d'emplois.
29
Il faut pourtant s'y intéresser car c’est la clef de la bonne santé. En France, il
y a peu d’hygiénistes sérieux reconnus. Le plus connu est Désiré Mérien,
Professeur en biologie, qui a poursuivi les travaux de Shelton. Il a écrit de
nombreux ouvrages encore disponibles. Depuis plus de 40 ans, il est le
président de l’association Nature & Vie (Plœmeur – 56). Il reçoit encore
toute l’année, dans son centre hygiéniste en Bretagne, des gens soucieux
de leur bien être et qui utilisent la solution la plus naturelle pour se soigner :
le jeûne.
Il y a aussi Albert Mosséri, hygiéniste de nenom et très puriste dans l’art de
pratiquer l’hygiénisme. Il a écrit de nombreux ouvrages encore disponibles.
Le Professeur Mérien a eu deux fils spirituels :
• Le premier fut Jean-Claude Reygade, bien connu et installé dans son
centre hygiéniste de Monbéjan dans le Gers, malheureusement décédé en
pleine gloire d’une crise cardiaque à l’âge de 53 ans. Son centre est
maintenant fermé.
• Le deuxième, Nicolas Ostaptchouk (moi–même), diététicien hygiéniste, qui
toute l’année reçoit en consultation, en séjour détoxination, et parcours les
routes de France pour y donner des conférences dans les salons bio.
Je suis donc fidèle à l’enseignement que j’ai reçu et je mets tout en œuvre,
tout au long de l’année, pour transmettre ce savoir aux personnes
désireuses de préserver ou retrouver leur bien-être.
Principes de base de l'hygiénisme
La santé ou la maladie sont liées à l’état toxémique de l’organisme. La santé
existe lorsque le niveau de toxémie est inférieur à un certain seuil. Au
contraire, la maladie survient lorsque le niveau toxémique devient trop
élevé. Les symptômes ne représentent en fait que les efforts faits par
l’organisme pour tenter de se désintoxiquer.
L’hygiénisme enseigne donc les pratiques vitales qui permettent de vivre
dans les meilleures conditions possibles. En particulier, il recommande une
nourriture simple et le jeûne pour favoriser la désintoxication du corps.
La guérison des maladies consiste donc a rénover l’organisme en le
purifiant : c’est une démarche de responsabilité. C’est pourquoi l’hygiénisme
est à considérer comme un enseignement de la vie saine plutôt qu’une
technique curative.
30
Revenons maintenant un peu en arrière et abordons l’histoire de
l’alimentation.
Un peu d'histoire
Retenez ceci : les 50 dernières années de notre alimentation ont bouleversé
5 000 ans d’alimentation traditionnelle, pour laisser place au profit et à
l’agriculture intensive. Résultat à ce jour : on ne sait plus comment manger
malgré cette abondance de malbouffe, les conséquences sur la santé sont
désastreuses.
La diététique officielle est à la botte de l’industrie agro-alimentaire, loin de la
vraie diététique hygiéniste. On va vous conseiller sur des aliments qui
"rapportent" (financièrement), mais certainement pas à votre organisme et
au maintient de votre hygiène de vie. La vraie diététique a été étouffée par
le business.
C’est Rupner qui découvre, fin 1800, la théorie des calories et donne ainsi
une vraie valeur calorique à chaque aliment.
Début 1900 arrivent les vitamines, puis les sels minéraux et les fibres
alimentaires.
Dans les années 20, Ivan Pavlov (1849 – 1936) découvre le début de ce qui
est devenu aujourd’hui "les associations et compatibilités alimentaires". Il
reçoit un prix Nobel pour ses travaux.
C’est à ce moment là que l’on commence à parler de "régime
homogène/hétérogène". Aujourd’hui vous mangez (certainement) en
régime hétérogène … mais alors qu’est ce que le régime homogène ?
"Homogène", cela signifie, pour nous autres diététiciens hygiénistes,
"compatible". Ce régime, actuellement utilisé par les personnes soucieuses
de retrouver ou de conserver la santé, a été développé tout au long du
siècle dernier par Shelton.
"Homogène", cela veut aussi dire : manger des aliments compatibles entre
eux dans le but d’améliorer la digestion et ainsi l’assimilation des nutriments
pour que ces derniers profitent au maximum à notre organisme, sans pour
autant devoir être absorbés en grande quantité.
Qu’est ce que le régime "hétérogène" ? Eh bien il s’agit de votre régime
actuel, ce que j’appelle le régime "fourre tout" : on mange à n’importe quelle
heure, n’importe quoi, on se gave, on rempli notre sac fourre-tout, plus
communément appelé "estomac", sans se préoccuper de la suite ni des
conséquences car on n’a pas appris ! Et ainsi on laisse les médecins,
dépassés par les événements, arrondir les angles à coup de produits
chimiques, comme s'il n’y en avait déjà pas assez dans l’alimentation
actuelle.
31
Mais pourquoi, de nos jours, ne mange-t-on pas homogène ? Pourquoi
n’enseigne-t-on pas l’hygiénisme, les compatibilités et associations
alimentaires, le régime homogène à l’école ? Encore une fois, je mettrais
l’accent sur le profit industriel.
Puis il y a eu les grands conflits, les guerres. Nos autorités de l’époque
avaient plus de souci à se faire pour relancer l’économie d'après guerre qu'à
opter pour un idéal scientifique. A partir de là, on nous a laissé faire tout et
n’importe quoi. L’agro-alimentaire a mis main basse sur un gisement
formidable ! Depuis plus de 40 ans, l’industrie agro-alimentaire a mis en
route une véritable bombe à retardement qui fournit ses effets dévastateurs
aujourd’hui. On parle d’espérance de vie plus longue ? A moins que les
chirurgiens mettent au point le remplacement organique à la demande, je ne
vois pas comment l’espérance de vie peut augmenter. Certes les personnes
âgées vivent plus longtemps actuellement, mais ils ont eu un bon départ
dans la vie, qui n’est pas du tout le même pour les personnes nées depuis
les années 70. Observez ce qui se passe de nos jours !
Cependant il ne faut pas prendre les gens pour des idiots : la tendance
change, les médias parlent de plus en plus souvent de cette malbouffe, et je
pense qu'arrivera bientôt le moment où manger homogène sera au goût du
jour.
J’espère au travers de ce livre vous convaincre qu’il serait temps d’opter
pour la véritable diététique hygiéniste.
Saviez vous que 90% des maladies connues sont dues à cette fameuse
malbouffe ? Diabète, cholestérol, acide urique, douleurs articulaires,
arthrose, ostéoporose, cancer(s) … 160 000 morts chaque année en France
de maladies cardio-vasculaires consécutives à la malbouffe …
Il faut manger en associant ses aliments pour les rendre compatibles à la
digestion, et il faut que vos aliments soient de qualité organoleptique (goût,
texture, toucher, odeur, couleur naturels, répondant aux 5 sens). Votre
alimentation doit être simple et "rustique".
Avant de survoler les associations et compatibilités alimentaires, la base de
l’hygiénisme, je vais déjà développer les 7 éléments vitaux de notre vie
terrestre.
32
Les 7 éléments :
Glucides - Protides - Lipides – Sels minéraux – Vitamines - Eau – Air
Les glucides : Ils régulent la thermogenèse du corps (votre température
interne). On trouve les glucides dans les sucres simples : lactose, glucose,
lévulose, amidons.
Les protides : Dites "protéines", c’est l’aliment plastique, nécessaire à la
croissance et à l’entretien du corps humain, régénérateur cellulaire.
Protéines animales, végétales, sous produits animaux.
Les lipides : Très énergétiques, corps gras assurant la protection des
cellules nerveuses.
Les sels minéraux : Nécessaires à l’entretien des organes et notamment
des os, que l’on trouve principalement dans les légumes. Efficaces pour
lutter contre les acides générés par le stress de la vie quotidienne.
Les vitamines : Aliments protecteurs de l’organisme, qui renforcent la
vitalité, présentes dans tout ce que l’on mange (A - B1 - B2 - B3 - B5 - B6 B7 - B8 ou H - B9 - B12 - PABA - B complexe - C - D - E - F - K - P - U Choline - Lécithine).
L’eau : Indispensable et pourtant malheureusement bien polluée. Il faut être
vigilant concernant sa consommation. Privilégiez chez vous un bon système
de filtration, ou l’eau en bouteille de verre … car hélas le plastique pollue
l’eau : faites l’expérience, après ouverture d’une bouteille d’eau = au bout de
quelques jours le goût est amer ! Et pour cause ! Comme pour le biberon
des enfants, le plastique (soi-disant "alimentaire") contient du BPA
(bisphénol A) responsable à la longue de troubles neurologiques sérieux.
L’air : Tout comme l’eau, indispensable, mais aussi bien pollué. Je ne vous
apprendrais rien en vous disant de profiter autant que possible de l’air de la
campagne plutôt que de celui des villes. Ne croyez pas qu’en allant courir
dans un bois à la sortie d’une grande ville vous aurez de l’air propre ... !
Hélas les arbres, au contraire, retiennent la pollution de l’air. Et pourtant
sans le savoir vous allez y courir … !
Après ces petites explications, revenons à nos associations et compatibilités
alimentaires si vous le voulez bien.
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Principe des associations et compatibilités alimentaires
Qu’est-ce qu'Ivan Pavlov avait découvert ?
Comme beaucoup, il y a encore quelques années je pensais qu’une fois
après avoir mangé tout et n’importe quoi, mon bol alimentaire une fois arrivé
dans l’estomac allait être digéré sans souci par un acide digestif et que le
tour était joué.
Hélas il n'en est pas tout-à-fait ainsi en réalité. Alors, quand on est jeune, la
digestion se passe bien, car on est pas encore trop toxémique et surtout
nous débordons d’énergie vitale, ce qui n’est plus vraiment le cas quelques
années plus tard.
En fait, nous n’avons pas qu’un seul suc (acide) digestif ! La découverte de
Pavlov prouve qu’il y en a plusieurs, et celle-ci n’est pas contestable : il y a
un acide digestif par catégorie d’aliment ingéré et, mieux encore, nos sucs
digestifs peuvent être acides ou basiques selon les besoins.
Connaissez vous l’échelle du pH (contenance en ions hydrogènes) ? Elle
est graduée de 0 à 14, sachant que le 0 (acide) correspond à l’acide
chlorhydrique, le 14 (basique) à la soude caustique, le milieu 7 (neutre)
correspondant au sang. On trouve également à 6.5 (légèrement acide) la
valeur normale des urines, et à 7.2-7.3 l’air.
0
Acide
chlorydrique
Urine
7
Échelle du pH :
Sang
Air
14
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Basique
Soude caustique
Voilà en fait ce qui ce passe dans notre organisme lorsque nous mangeons :
en fonction des aliments ingérés, divers sucs digestifs vont intervenir. Si
vous mangez des aliments qui se digèrent dans un milieu "basique", le suc
digestif employé sera la ptyaline, amylase salivaire qui, comme son nom
l’indique, se trouve dans la salive. Ce qui signifie que tous les aliments
digérés en milieu basique seront prédigérés dans la bouche au contact de la
salive, ce qui est le cas pour la dégradation de l’amidon en maltose
(importance de la mastication). Si vous mangez des aliments qui se digèrent
en milieu "acide" c’est encore plus compliqué, car il y a plusieurs catégories
de sucs digestifs acides, en fonction des aliments (viande, fromage, …) !
Nous avons vu les sucs digestifs de la glande salivaire, maintenant voyons
l’acide digestif de l’estomac. Ce milieu est très acide grâce à la sécrétion
d’acide chlorhydrique d’hydrogène HCI. Nous y trouvons la présure
stomacale. Celle-ci permet la dégradation des protéines du lait. Elle
disparaît complètement à la fin de l’adolescence, ce qui veut simplement
dire que le lait devient indigeste à l’âge adulte et que seuls les produits
laitiers caillés (fromages blancs et yaourts) sont assimilables par
l’organisme. Le lait à l'état liquide pourrit alors dans les intestins, créant de
l’acidité et des reflux gastriques à la longue, puis (ça commence maintenant
à être médicalement reconnu) de l’ostéoporose, vu que cet acide créé de
toute pièce par la putréfaction du lait finit par ronger les os. Donc, vous
l’aurez compris, plus de lait animal dès l'âge adulte.
Dans l’estomac, il y a aussi la pepsine qui permet la dégradation des
protéines (comme l’albumine) en peptides dont les molécules sont moins
grosses. Ensuite, dans le milieu "acide", le foie sécrète la bile qui ne
contient pas d’enzyme. Cet acide favorise l’absorption des graisses en les
émulsionnant. Le pancréas, avec son suc pancréatique, dispose d’un très
grand nombre d’enzymes, comme les amylases, protéinases,
peptidases.… Puis il y a les sucs des glandes intestinales, peptidases,
sucrases, phosphatases, qui servent à la dégradation terminale des
grosses molécules.
Voilà, nous avons fait à peu près le tour des enzymes digestifs. Vous
pouvez constater maintenant que manger n’importe quoi, n’importe
comment, peut être néfaste à la longue pour l’organisme, et tout ceci même
en consommant des produits sains. Alors imaginez si vous êtes dans la
malbouffe depuis des années les souffrances que vous occasionnez à votre
pauvre corps, qui sera à même de vous rendre la monnaie de votre pièce un
jour sous forme de maladie.
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Je ne vais pas ici vous expliquer en détail les associations et compatibilités
alimentaires, l’une des bases de l’hygiénisme (l’autre étant la purification de
l’organisme), nous y reviendrons plus loin dans un autre chapitre. Je vais
simplement vous donner une base de référence.
Ma base est la suivante : ne mélangez pas les aliments acides et les
aliments basiques. Pour certains, ils sont assez faciles à reconnaître par le
goût.
Par exemple, beaucoup de végétariens commettent cette erreur de mettre
du jus de citron sur leurs crudités en guise d'assaisonnement. Vous avez
d’un côté le milieu basique des crudités digérées par l’amylase salivaire, et
de l'autre côté l’acide du citron qui, lui, contrarie la digestion … ce qui fait
que vos crudités, ne pouvant être correctement digérées, pourrissent
simplement dans vos intestins et vous donnent des gaz, car l’ensemble du
bol alimentaire entre alors en putréfaction. Faites-en l’expérience et
constatez, phénomène se reproduisant chez les sous-énergétiques, car
malgré son goût acide, le citron est un alacalinisant (comme l’orange).
Voici donc la première base de l’hygiénisme : apprendre à associer ses
aliments, à manger compatible. La phase suivante de l’hygiénisme est le
nettoyage interne, que je développe dans un autre chapitre. En effet la
maladie "rapporte" et je ne suis pas certain que la solution individuelle
offerte à chacun pour se maintenir en bonne santé soit intéressante du point
de vu des profits financiers.
Maintenant que vous êtes prêts à changer vos habitudes alimentaires en
adoptant les compatibilités alimentaires, vous allez sans aucun doute vous
sentir dès les premiers jours beaucoup mieux, pleins d’énergie, mais il va
falloir penser sérieusement à nettoyer votre organisme.
Pour cela il existe des méthodes naturelles utilisées en hygiénisme : la
mono diète, la diète, le jeûne hydrique. Tout cela fait partie d’une pratique
que l’on appelle la "détoxination", que l’on peut pratiquer à petite échelle
chez soi, mais il est bon et prudent toutefois d’avoir reçu un minimum
d’enseignement pour pouvoir pratiquer le grand nettoyage interne.
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Une dernière petite réflexion :
"Le tiers de ce que nous mangeons servirait à nous faire vivre. Les deux
autres tiers restants servent à faire vivre les médecins" (pharmaciens,
laboratoires, industrie agro-alimentaire).
Dr Paul
Alors à qui profite VRAIMENT le contenu de votre assiette ?
Vous avez eu un aperçu sur l’hygiène de vie et connaissez maintenant
l’origine de l’hygiénisme. Passons maintenant au chapitre de la journée
idéale.
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Chapitre 3
La journée idéale
"Que ton aliment soit ton médicament. "
Hyppocrate
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Si nous suivons le déroulement d’une journée chez une personne ordinaire
habituellement intoxiquée, nous observons une période de faiblesse plus ou
moins intense dès le réveil du matin. Pour certains, c’est même
catastrophique.
Le corps a terminé depuis plusieurs heures la digestion du repas de la
veille, il est au repos, couché, au chaud. De ce fait, une importante quantité
de l’énergie qu’il possède est affectée au travail d’élimination toxinique.
Comme celle-ci est fort en retard, le corps met toute sa vigueur dans une
action salvatrice des forces, dont très peu, de ce fait, agissent à l’extérieur
dans la vie de relation.
Le lever se fait alors péniblement, dans des conditions moroses, souvent
provoquées par un réveil-matin qui vient arracher le sujet à un sommeil dont
il aurait eu encore grand besoin pour continuer son travail de rénovation.
Alors que le niveau énergétique devrait être à son maximum au moment du
réveil, c’est loin d’être le cas. Et pourtant il va falloir fonctionner tout au long
de la journée. A ce moment du début de journée arrive le cortège des mets
divers du matin, pour se nourrir et soi-disant "tenir le coup", car il paraît
évident que sans cela certains s’écrouleraient avant même de commencer
la journée.
Café, thé, chocolat, lait, tisanes, jus de fruits, céréales, pain, confitures, miel,
beurre, yaourt, fromage blanc, et pour certains, mieux encore : soupe,
charcuterie, œufs … sans oublier pour les pires l’indispensable cigarette.
Tout ceci dans un but unique de "redonner des forces". En fait, il en est tout
autrement. Je vais vous expliquer ce qui se passe réellement.
Si vous êtes dans cette situation, c’est que vous êtes forcément toxémique.
Dans ce terme, on retrouve le mot "toxine". Cela signifie que vous êtes plein
de toxines, que votre organisme n’a pas eu le temps d’éliminer pendant la
nuit, et encore moins pendant la journée, du fait que vous vous alimentez
avec tout et n’importe quoi, dans des quantités trop élevées, alors que votre
organisme est en phase perpétuelle de digestion. Ce dernier n’a pas le
temps d’assimiler les nutriments et encore moins d’éliminer les déchets
créés par ceux-ci car il n’a hélas pour cela que la nuit, qui bien souvent est
trop courte, conséquence de votre rythme de vie. Ce qui se passe en réalité,
c’est que toutes ces toxines, accumulées dans votre organisme,
empoisonnent le système de fonctionnement de votre corps et vous
devenez un intoxiqué chronique, un peu comme un alcoolique, ou un
drogué, si vous n’avez pas votre dose de liquide ou nourriture, peu importe
la qualité de ce que vous ingurgitez.
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A ce moment-là, il vous faut rapidement une certaine quantité, car votre
corps est en manque et il crie au secours. Ces manifestations créent un mal
être général, des nausées, vertiges etc. Évidemment, à ce moment précis, si
vous ne mangez pas, votre instinct somatique (qui commande toutes les
opérations de votre corps) donne un ordre violent de détoxination, ce qui
implique que de nombreuses toxines arrivent dans le sang et jouent ainsi en
quelques sortes un rôle de poison. Pour stopper cet effet, il vous suffira de
manger … c’est ce qui se passera tout au long de votre journée.
Pour nous autres, hygiénistes, cette sensation de "faim" n’existe
pratiquement plus, car nous avons pris soin de nettoyer notre corps, ce qui
fait que nous n'éprouvons plus ces crises violentes d’élimination de toxines
et que nous mangeons beaucoup moins que les gens toxémiques tout en
ayant une énergie nettement supérieure !
Alors que faire le matin ? J’aurais tendance à dire "rien !", dans le but de
prolonger le nettoyage entrepris par votre corps jusque tard dans la matinée.
Mais hélas ce n’est pas possible, du moins pour des personnes toxémiques,
car il leur faut impérativement quelque chose.
Il faut, comme pour un sportif, de l’entraînement. Votre organisme tout entier
ne reviendra pas à son état initial (propre) si vous ne lui offrez pas la chance
de se purifier.
Le matin :
Le matin, vous avez besoin d’être réveillé, stimulé, vous avez besoin d’un
coup de fouet et seuls les sucres rapides sauront vous le donner, un peu
comme les perfusions que l’on pratique aux malades ou aux accidentés. Il
s’agit de glucose, assimilable rapidement et donnant des forces
immédiatement. Nous trouvons ces sucres rapides à l’état naturel dans les
fruits.
Fruits :
Le matin il faut donc manger des fruits. Soit entiers, soit sous forme de jus,
et surtout de grande qualité. Pas de jus acheté déjà préparé, ni tout autre
compote pleine de produits chimiques ! Les magasins bio sont là pour cela.
Personnellement, le matin un jus d’orange me suffit. Ça fait des années qu'il
en est ainsi : il m’a fallu du temps et de l’entraînement avant d’en arriver là.
Retenez qu’un simple jus de fruits (ou un fruit entier) suffit à vous faire
démarrer la journée ! Le reste n’est que de l’abus, imposé par votre état
toxémique.
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Il faudra donc réussir progressivement à atteindre cette position par la
diminution progressive des poisons du matin. Vous verrez : votre corps vous
dira merci très rapidement.
Attention toutefois de ne pas mélanger les fruits acides et doux, car encore
une fois entre en jeux la digestion. Le couple acido-basique est à respecter.
Vous pouvez donc manger plusieurs fruits, 2 oranges, ou 2 pommes, ou une
pomme et une banane, mais pas une orange et une banane par exemple.
Vous l’avez compris. Voyons précisément ce qu'il en est réellement du reste
de votre alimentation du matin, bien trop riche et inutile.
Je vous ai parlé des fruits, indispensables car ils sont la source des sucres
rapides naturels dont vous avez besoin le matin. Mais il y a aussi les
produits laitiers ! En effet les yaourts "nature", fromages blancs, sont aussi
indispensables le matin, donc vous pouvez en consommer, ils sont source
de calcium et de protéines.
Lait :
Attention : pas le lait ! Et encore moins de café au lait, de thé au lait et j’en
passe ... Sauf pour les enfants pour qui le lait est indispensable malgré
certains effets dévastateurs. Vous pouvez opter pour du lait végétal, plus
nourrissant pour les enfants, bien plus assimilable et sans les désagréments
du lait animal.
Pourquoi pas de lait ? La rénine, enzyme digestif qui permet à l'estomac de
cailler le lait pour le rendre assimilable, n’existe plus passé l’adolescence.
Ce qui veut dire qu’une fois adulte le lait ne se digère plus et pourrit dans les
intestins. A la longue, cette situation créera des troubles de santé sérieux.
Par exemple : les remontées gastriques, les hernies hiatales, les aigreurs
d'estomac, les douleurs articulaires dues à l’acide lactique … et en
vieillissant l’ostéoporose vous guette ! Voilà en résumé les conséquences
de l’abus de lait. Je ne parle même pas des produits chimiques employés à
la base pour le traitement du lait industriel, ni de ce que l’on met dans les
champs et des antibiotiques que l’on administre en masse à nos bonnes
vaches.
De plus, sachez que le lait est stérilisé, donc chauffé à des températures
excessives, et ne possède de ce fait plus aucune source de quoi que ce
soit. Physiologiquement, vous avez compris ce qu’une prise de lait
excessive vous apportera dans un premier temps : rien sur le plan nutritif,
mais par la suite de gros soucis de santé. Le lait de vache n’est pas fait pour
les humains, sauf s'il est caillé. Concernant la source de calcium qu'il est
sensé représenter, vous en trouverez en quantité dans les végétaux.
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Céréales du petit déjeuner :
Maintenant parlons des céréales, que nous autres français consommons à
outrance et que nous donnons à nos gamins sans connaître les
conséquences d’un tel acte.
Encore une fois je vous passe le côté chimique de l’affaire et le côté
industriel du produit. Je vais juste vous parler des méfaits pour l’homme du
produit originel et, vous allez voir, c’est très simple. Nous ne sommes pas
des oiseaux ! Nous ne sommes pas, comme eux, équipés pour digérer et
assimiler les céréales.
Prenons l’exemple du pigeon : sous ses ailes, il dispose de sacs aériens qui
lui permettent d’avoir le double de capacité respiratoire par rapport à un
humain. De même pour le cœur : pour être sur le même plan qu’un pigeon,
notre cœur devrait faire 7 fois sa taille actuelle ! C’est énorme !
Pourquoi faudrait-il être équipé physiologiquement comme un pigeon pour
pouvoir digérer les céréales ? Simplement, parce qu'elles sont très dures et
demandent ainsi un effort considérable à l’organisme pour briser ses
molécules avant de les rendre assimilables, provoquant ainsi une
importante dépense énergétique. Alors que le matin, au contraire, nous
devrions préserver cette énergie précieuse pour la journée.
De plus, les céréales, à la longue, provoquent des insuffisances
respiratoires. Pourquoi ? Les céréales génèrent du gaz carbonique,
transporté par le sang, évacué par les poumons … ces deux organes
principaux (cœur et poumons) n’étant pas assez développés chez l’homme
pour évacuer le gaz carbonique. A la longue nous nous créons de nouveaux
problèmes, mais ce n’est pas tout. Les céréales irritent les intestins. Donc il
est conseillé d'éviter leur consommation excessive.
Pain :
Juste une petite parenthèse sur le pain et tous ces dérivés. Là encore je
n’aborderai pas l’origine de la farine utilisée par nos boulangers, mais il y a
sans doute à redire.
Nos pouvoirs publics se rendent compte seulement maintenant, après tant
d'années de consommation, qu’il y a beaucoup trop de sel dans le pain ! Eh
oui hélas … et je pense que vous connaissez sans doute les conséquences
du sel sur notre organisme. Sans compter qu’il n’y a pas que dans le pain
que l’on en trouve : beaucoup dans les viennoiseries, brioches, croissants,
pains au chocolat …
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Sucre : Les sucres industriels (blanc, roux, …) sont des déminéralisants.
C'est-à-dire qu’ils puisent dans vos réserves de minéraux pour se rendre
assimilables. Voilà un fait lourd de conséquences. Sans parler de tous les
autres soucis de santé liés à la consommation de sucres, sachez que les
traditionnelles "sucrettes"(aspartame, …) ne sont pas meilleures, car il s’agit
d'un produit chimique créant à la longue des problèmes nerveux et
neurologiques importants. De nombreuses études ont été menées à ce
sujet.
Nous n’avons pas encore assez de recul pour l’affirmer, mais le sirop
d’agave (et quelques autres sucres d'origine végétale sous forme de sirop)
reste le seul élément sucrant intéressant. Déjà parce qu’il est végétal,
comme le sucre naturel extrait des fruits (fructose).
Dans la gamme des produits consommés le matin, il y a aussi les confitures.
Même naturelles, elles sont bourrées de sucre industriel ! De plus,
associées à du pain, elles créent des putréfactions intestinales, c'est-à-dire
des gaz, et avoir des gaz ce n’est ni sain, ni agréable.
Pourquoi ? Il s’agit en fait d’une mauvaise association alimentaire, d’où
l’intérêt pour vous d’apprendre à manger en associations et compatibilités
alimentaires pour éviter ce genre de désagréments. En effet, l’amidon
contenu dans le pain et le sucre de la confiture en font deux produits non
assimilables pour l’organisme. Cela servira à vous sustenter, mais c’est tout.
Encore une fois, nous sommes dans le non respect du couple acidobasique.
Café – Thé – Chocolat :
Des excitants stimulants … ce sont des produits qui vont donner une
impression de force bien réelle, mais hélas trop courte. C’est l’effet "coup de
fouet", puis ensuite la pression retombe. Attention toutefois de ne pas
devenir accros à ces produits, car à la longue c’est le système nerveux qui
en souffrira. Ne pas oublier que ce sont des poisons pour l’organisme.
Tisanes :
Je ne vois aucune contre indication à ce sujet. Veillez à choisir un
assortiment de tisanes les plus naturelles possibles.
Alors ? C’est quoi, le petit déjeuner idéal ?
Eh bien dans un premier temps, ce petit déjeuner "idéal" sera accompagné
de fruits en prenant soin de ne pas mélanger les fruits doux et acides. Vous
pouvez vous faire un jus de poire et prendre une pomme entière, un yaourt
ou fromage blanc et une tisane.
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Voilà ce qui nous semble le petit déjeuner idéal pour nous autres,
hygiénistes, sachant que vous pouvez consommer beaucoup moins de
produits, comme je vous le disais plus avant. Moi, je me contente d'un
simple jus d’oranges.
Si déjà vous optez pour un petit déjeuner hygiéniste, d’ici à quelques
semaines vous vous sentirez beaucoup mieux. Ensuite vous pourrez
envisager de changer une autre phase alimentaire de votre journée. Je
préconise toujours la progression, rien de brutal. Votre organisme a horreur
de la brutalité, souvenez vous-en.
Le but du repas du matin est de prendre un maximum de forces pour
démarrer la journée sans pour autant vous surcharger. Il faut donner une
chance à votre organisme de prolonger le nettoyage qu’il avait entrepris
dans la nuit jusqu'au plus tard possible dans la matinée.
Si vous optez pour le petit déjeuner hygiéniste, vous aurez dans la matinée
cette fameuse sensation de faim qui va revenir au galop, avec aussi une
sensation de faiblesse. Alors que faut-il faire ? Tout simplement prendre un
ou deux fruits (en respectant le couple acido-basique, toujours). Les fruits ne
doivent servir qu’à boucher les creux rencontrés dans la journée et rien
d’autre. Pas de fruits avant les repas et encore moins après.
Donc un petit creux = un fruit. Vous pouvez aussi emmener avec vous une
petite poche de fruits secs comme raisins, abricots, etc. que vous
grignoterez de temps à autres, les fruits secs ayant une forte contenance de
sucre "naturel". Il y a aussi les fruits déshydratés "maison". Ils sauront vous
redonner du peps !
Si vous restez dans un régime hétérogène(*), après avoir mangé tout et
n’importe quoi le matin vous aurez beaucoup de mal a finir la matinée et
vers le milieu de celle-ci vous vous jetterez sur les barres de céréales, les
viennoiseries, … enfin tout et n’importe quoi pour tenir jusqu'à midi !
(*) hétérogène : le régime alimentaire actuel de beaucoup d’entre vous, c'està-dire un peu tout et n’importe quoi, n’importe quand. Au contraire, on
trouve le régime homogène, où l’on suit de près son alimentation tout au
long de la journée et où l’on prend soin de manger en associations et
compatibilités alimentaires des aliments dits "organoleptiques".
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Le midi :
Ouf … enfin midi ! On va pouvoir enfin dévorer (et pour certains …"bouffer").
On va combler ce gros manque qui n’a fait que grossir tout au long de la
matinée.
Je vais donc décrire le comportement de certains d’entre vous le midi.:
• Il y a ceux qui, dans le meilleur des cas, mangent chez eux. Il n’y a pas
toujours les conditions idéales, mais on y retrouve quand même pas mal
d’avantages.
• Il y a ceux qui mangent au restaurant, à la cantine, à la cafétéria de leur
entreprise, ceux qui n’ont pas le choix de faire autrement.
• Il y a ceux qui mangent des sandwichs en se promenant : ce ne sont pas
les pires, je vous rassure : ils auraient même tendance à être classés
parmi les plus malins malgré eux.
De toute façon, en règle générale, vous mangez tous très mal, que ce soit
chez vous ou ailleurs : pour certains on commence par l’apéro ! Ensuite une
entrée copieuse, par exemple charcuterie. Pour quelques-uns, plus attentifs
à leur ligne, des crudités. Ensuite un plat bien garni, peut être accompagné
de vin, fromage, dessert, café et voire, le week-end, le pousse café.
Évidement, avec un tel régime, on n’a plus qu’une envie : aller dormir plutôt
que d’aller travailler. Ce type de comportement alimentaire va durer un
temps, car avec les années (qui je vous l’affirme ne se ressemblent pas)
vous allez rencontrer de sérieuses difficultés. Déjà vous risquez de devenir
pléthoriques, avec tout le cortège des maladies de la civilisation occidentale,
les maladies de la modernité. Et ensuite vous rentrerez dans la phase de
vieillissement prématuré de tout votre organisme avec son lot de
conséquences.
Alors comment se conduire le midi ? Un maître mot :"léger"! Ce que nous
recherchons le midi, ce n’est pas le gavage, c’est une pose agréable pour
reprendre des forces, pour continuer à vivre notre journée en bonne
harmonie.
Reprendre des forces … le midi nous avons besoin d’un autre type
d’aliments, que l’on appelle sucres lents. Contrairement au sucres rapides
du matin qui vous donnent des forces disponibles immédiatement mais de
courte durée, vous aurez besoin le midi de faire le plein avec des aliments
qui vous permettront de tenir le restant de la journée.
Première chose, exclure toute forme d’alcool. Il vous faut dans votre repas
un peu de crudités variées, une trace de lipide, un peu de protéines et des
amidons.
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Les crudités :
Elles doivent être variées et en quantité raisonnable. Surtout, la qualité doit
être irréprochable. Si vous avez un jardin tant mieux, sinon les magasins bio
seront l'endroit où vous trouverez le meilleur. Si hélas vous êtes loin de chez
vous sur votre lieu de travail, soit vous avez prévu d’amener ce qu’il faut pour
manger sur place, soit c’est à vous de faire attention où vous allez manger,
ou ce que vous allez acheter.
Il faut respecter une règle d’hygiène stricte. Exemple : vous prenez une
carotte bio entière dans le but de manger une carotte râpée… il faut la râper
juste avant sa consommation. Et surtout, s’il reste des crudités que vous
n’avez pas pu manger (vu que l’on mange les crudités exclusivement le midi)
il est hors de question de les finir le lendemain : apprenez à faire de petites
quantités et manger de suite sans faire de restes. Vous allez très vite
constater que votre frigo sera vide (et pour cause !). Dans les règles de
l’hygiénisme, on déguste des aliments frais (ce qui ne veux pas dire "passés
au frigo").
Ensuite, il y a le problème de l’assaisonnement. Le mieux est de ne rien
mettre : on s’y fait très bien, mais pour beaucoup cela risque d’être un peu
dur.
Comme je l’ai déjà évoqué, les végétariens commettent l’erreur de mettre du
citron. Dans un état sous énergétique je vous le déconseille car il contrarie la
digestion ; je ne suis pas contre si vous êtes dans un état énergétique
satisfaisant car le citron, malgré son goût acide, ne l'est pas : il fait partie des
alcalinisants, comme l’orange par exemple.
Une parenthèse à propos du citron : de temps en temps il est bon de nettoyer
son tube digestif et le citron reste le meilleur moyen naturel. Voici une
recette : prenez deux citrons non traités que vous allez presser dans un
grand verre avec la pulpe et les pépins. Ajoutez autant d’eau et buvez cette
potion tous les matins, a jeun, au moins ½ heure avant le petit déjeuner, et
ce pendant 10 jours. De jour en jour, diminuez la quantité d'eau jusqu’à
arriver à supporter le citron seul. Si vous ressentez des brûlures dans le tube
digestif ou dans l’estomac, c’est qu’il était temps de pratiquer cette méthode
naturelle qui a pour but d’éliminer le surplus d’acide et de cautériser les
micro-plaies présentes dans le tube digestif.
Revenons à nos crudités, voici le type d’assaisonnement que je préconise :
procurer vous du goma-sio (sel marin non raffiné mélangé avec du sésame)
et du tamari, disponibles dans tous les bons magasins bio. Pour les huiles,
les choisir toujours de première pression à froid et surtout elles doivent être
variées, n’utilisez jamais la même huile.
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Saupoudrez vos crudités de goma-sio, et/ou mettez un filet de tamari selon
votre goût (attention cela donne un effet très salé), un filet d’huile de votre
choix et le tour est joué. Vous avez alors un assaisonnement plus qu’original
et tellement bon ! Vous pouvez y rajouter toutes sortes d’herbes
aromatiques, mais aussi ail, oignon, échalotes, algues en paillettes ...
Il n’est pas utile d’utiliser de la moutarde et du vinaigre, qui ne feront que
vous causer des désagréments, sans oublier d’exclure le poivre et toutes
formes de piments.
Vous pouvez maintenant changer vos assaisonnements, votre estomac vous
dira merci !
Les lipides :
Ce sont les corps gras qui sont indispensables au maintien du système
nerveux. Voici pourquoi il faut en consommer modérément mais tous les
jours.
Comme nous l'avons vu ci-avant, l’huile doit être de première pression à froid
et utilisée seulement pour l’assaisonnement, car les fritures sont fortement
déconseillées (elles ne font pas partie d’une alimentation hygiéniste).
Les huiles sont nombreuses. Dans les magasins bio vous trouverez de petits
conditionnements de plusieurs huiles bio différentes.
Le beurre est un corps gras animal, donc exclu pour les végétaliens. Pour les
autres, il peut être utilisé pour beaucoup de choses, sauf pour faire cuire et
dorer dans une poêle car il devient dangereux pour la santé. D'une manière
générale, que ce soit du beurre animal ou végétal, on ne le fait jamais cuire,
et encore moins griller. Pour les amateurs de cuisine au beurre, il faudra
vous contenter de faire fondre votre morceau de beurre sur des aliments
chauds.
Les protéines :
La viande :
La première des sources officielles de protéines est, soi-disant, la viande !
Beaucoup d’entre vous consomment de la viande à tous les repas ! Je mets
à part l’élevage intensif et la pollution qu'il dégage dans l’atmosphère, les
maladies bovines et ovines … je vais juste vous parler de la viande, celle qui
"donnerait" des forces !!!
La viande n’est pas un aliment fait pour l’homme. Pourquoi ? Simplement
parce que notre constitution (estomac, intestins, foie, mâchoire) n’est pas
celle d’un carnivore.
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Ci-après vous pourrez comparer les différents systèmes digestifs ainsi que
les différentes mâchoires, et vous vous ferez votre propre opinion à
l'éclairage de ces éléments.
Vous pourrez aussi observer le tableau qui suivra et je pense que vous serez
ensuite convaincus qu’il vaut mieux oublier la viande. Mais ce n’est pas tout,
car s’il y avait juste le facteur de la constitution de l’homme, l’incidence serait
minime. Il y a bien plus grave : la viande contient des poisons difficilement
évacuables par notre organisme. Ce sont les "ptomaïnes". En effets, les reins
vont souffrir énormément, à la longue, pour tenter d’évacuer ces poisons.
Ainsi, d’année en année, vos reins vont s’user. Regardez les gros mangeurs
de viande, et voyez le nombre de petits vaisseaux sanguins qui éclatent sur
leur visage ! Nous reviendrons plus loin sur les méfaits de la viande. Ce sont
les conséquences directes visibles d’une insuffisance rénale.
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51
52
53
lisse et convoluté
herbes et plantes
4
sabots
avec
regardent de côté
avec pores
très bien développées
avec pli
H : 8.1.2 à 3.1.8
B : 8.1.2 à 3.1.8
bien développées
acide
lisse
mamelons sur
l'abdomen
cul-de-sac arrondi
10 fois la longueur
du corps
lisse et convoluté
chair animale, charogne,
plantes
4
griffes
avec
regardent de côté
pas de pores
peu développées
pointues
H : 5 à 8.1.6.1.5 à 8
B : 5 à 8.1.6.1.5 à 8
petites
acide
râpeuse
mamelons sur
l'abdomen
simple
3 fois la longueur
du corps
lisse
chair animale
pieds
ongles
queue
yeux
peau
incisives
molaires
langue
estomac
longueur du
canal intestinal
aspect du
canal intestinal
nourriture
alaitement
réaction salive / urine
glandes salivaires
formule dentaire
lisse
mamelons sur
l'abdomen
généralement en
3 compartiments
30 fois la longueur
du corps
(majoritairement)
acide
sans
H : 6.0.0.6
B : 6.1.6.1.6
bien développées
regardent de côté
avec pores
(sauf pachydermes)
sans
avec
sabots fendus
4
non caduc
non caduc
placenta
zoniforme
HERBIVORE
OMNIVORE
CARNIVORE
Éléments de
comparaison
La nature nous donne une réponse intéressante :
fruits et noix
convoluté
12 fois la longueur
du corps
lisse
glandes mammaires
sur la poitrine
avec duodénom
(comme 2è estomac)
alcaline
émoussées
H : 5.1.4.1.5
B : 5.1.4.1.5
bien développées
devrait vivre de fruits et
de noix
convoluté
12 fois la longueur
du corps
émoussées
H : 5.1.4.1.5
B : 5.1.4.1.5
bien développées
devraient normalement
être alcalines
lisse
glandes mammaires
sur la poitrine
avec duodénom
(comme 2è estomac)
bien développées
milions de pores
millions de pores
bien développées
regardent en avant
sans
ongles plats
2 pieds 2 mains
discoïdal
HOMME
regardent en avant
sans
ongles plats
2 pieds 2 mains
discoïdal
SINGES ANTHROPOIDES
L'HOMME EST-IL CARNIVORE ?
De plus, la viande crée des purines, également traitées par les reins. Et pour
finir, de l’acide urique qui ronge doucement, insidieusement, votre organisme
tout entier. A force, vous aurez aussi des polypes intestinaux et, bien plus
tard, divers cancers intestinaux, colorectaux, etc.
Le saviez vous ? Pendant la dernière guerre, les médecins nazis ont fait
énormément d’expériences sur les prisonniers dont celle-ci : ils donnaient à
manger uniquement de la viande rouge, à volonté, tous les jours, aux
prisonniers. Les plus résistants mourraient au bout d’une quinzaine de
joursn… je vous laisse juges et je vous encourage à ne manger de la viande,
au maximum, qu'une fois par semaine.
Le poisson :
Également une source de protéines reconnue, le poisson contient aussi des
Oméga 3, 6 et 9 qui sont tout aussi indispensables à notre organisme.
Seulement, là encore, il y a des ptomaïnes dans le poisson à l’état naturel. Si
l’on rentre dans le phénomène de pollution terrestre actuel, concernant les
poissons d’eau douce, 90% de nos lacs et rivières sont pollués, bourrés de
PCB grâce aux engrais de notre agriculture intensive ! Il existe même un
cancer pour les mangeurs de poissons d’eau douce ! Eh si !
Contrairement à la viande, il y a absence totale de traçabilité sur le poisson
de mer, qui est, de plus, plein de métaux lourds, comme le mercure (un
véritable poison pour l’homme). Alors vous allez me dire "mais il reste le
poisson d’élevage ?" … Hélas ! Il n’est pas meilleur. Sachez que les
fameuses farines animales qui ont été interdites pour l’alimentation bovine et
ovine sont utilisées en pisciculture.
Les sels minéraux
Une source importante de minéraux dans votre alimentation quotidienne est
indispensable : calcium, magnésium, … On les trouve essentiellement dans
les légumes verts, qui seront de préférence consommés le soir. Je
développerai ce sujet dans le chapitre réservé au dîner.
Les amidons :
Plus communément appelés "sucres lents", ils sont indispensables au bon
fonctionnement de votre organisme.
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Le matin, vous avez besoin uniquement de sucres rapides pour démarrer
rapidement. En milieu de matinée, cela peut être également le cas. Mais le
midi vous avez besoin de sucres lents pour poursuivre la longue après midi
qui se présente. Nous les trouverons principalement dans les amidons :
pâtes, riz, pommes de terre, pain et céréales en général, mais encore une
fois il faudra faire attention à leurs associations. Toujours penser à respecter
le couple acido-basique.
Évidemment, dans votre alimentation de tous les jours, bannir toutes formes
d’alcool (sauf peut être un verre de bon vin, je dis bien de bon vin, car encore
une fois l’industrialisation est passée par là …).
Eau :
Pour l’eau il y a aussi à redire : évitez l’eau en bouteille plastique. Avez-vous
remarqué le goût amer de cette eau une fois la bouteille ouverte depuis
plusieurs jours ? Il s’agit du fameux bisphénol A (BPA) que l’on retrouve
dans le biberon plastique de nos enfants (!), responsable à la longue de
perturbations endocriniennes. L’eau du robinet reste encore la meilleure,
bien que les normes affichées dans toutes les mairies demanderaient à être
revues, surtout au niveau des nitrates. Enfin, si vous buvez de l’eau du
robinet avec un bon système de filtration, je pense qu’il ne devrait pas y avoir
de souci. Maintenant, sachez que si votre alimentation est végétarienne, la
quantité d’eau journalière dont vous avez besoin se trouve déjà dans les
fruits et légumes consommés. Pour le reste, de 1 à 1,5 litre par jour suffit
amplement. Au-delà, vous fatiguerez vos reins.
Évitez de boire pendant vos repas : cela dissous les nutriments contenus
dans le bol alimentaire. Il faut boire avant les repas et après la digestion de
ceux-ci.
Voilà, pour les grandes lignes, ce qu’il faut faire ou ne pas faire lors du repas
du midi.
En résumé, vous mangerez le midi des crudités en prenant soin de
l’assaisonnement, ensuite des sucres lents (pâtes, riz, féculents, s’ils ne sont
pas associés à de la viande). Pour les mangeurs de viande, elle sera grillée
et accompagnée de légumes verts seulement.
Enfin vous pourrez constater que je ne parle pas de pain, ni de fromage, ni
de dessert, ces aliments faisant partie d’une alimentation trop riche. Je
n’exclue pas le plaisir de … de temps à autres, car les bonnes choses sont
agréables, mais avec très grande modération !
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Vos repas doivent être rustiques et légers : rustiques pour la simplicité,
légers pour le moins d’ingrédients possible. Il ne faut pas privilégier la
quantité, mais il faut mettre en avant la qualité et les associations de vos
aliments. Pour 1 kg de nourriture ingérée, votre organisme n'en utilisera en
réalité que 200 gr pour vous faire vivre. Le reste est stocké et l’élimination
des déchets cause à votre organisme une grande fatigue qui, à force, vous
rendra sous énergétique et malade.
Le repos :
Il y a ceux qui, après un repas pantagruélique, pensent à faire un peu de
marche pour soi-disant "digérer", tandis que d’autres pensent à faire la
sieste ! Qui a raison ? Celui qui va se reposer ! … je dis bien "se reposer",
car faire la sieste n’est pas toujours évident. Pourtant il faudrait. Observez la
vie des gens des pays du Sud … le régime crétois, par exemple, bien connu
pour ses bienfaits : les crétois, comme beaucoup d’autres personnes des
pays méditerranéens, pratiquent la sieste. Et regardez la longévité
extraordinaire de ces gens !
Pourquoi faire la sieste et ne surtout pas marcher ? C’est une question de
logique. Votre organisme puise dans vos réserves d’énergie vitale pour
digérer votre repas et prélève un peu de l’énergie nécessaire à vos muscles,
vous faisant vous sentir ainsi un peu las après chaque repas … et vous
voudriez, en plus, re-pomper de l’énergie pour aller faire une promenade dite
"digestive" ? Non : il faut garder un maximum de cette énergie pour digérer
et continuer votre journée, sinon le soir (ou même avant) vous serez sur les
rotules, c'est-à-dire très fatigués et stressés.
Sieste ne veut pas forcément dire "dormir". Si vous le pouvez, tant mieux.
Sinon, se reposer une 20aine de minutes dans un coin tranquille, c’est l’idéal.
Essayez, vous verrez.
Nous avons parlé du réveil, de la matinée, du midi, de la sieste, poursuivons
maintenant le reste de votre journée. Comme souvent, il y a le petit creux de
fin d’après midi qui se prépare. Pour certains, c’est l’heure du thé, pour
d’autres ce sont les viennoiseries, confiseries, et j’en passe sans doute.
Ce qui se passe à ce moment de la journée, c’est la même chose qu'en fin
de matinée : une baisse d’énergie sérieuse due à pas mal de facteurs
stressants, entre autres. Cela se traduit par une fatigue de plus en plus
lourde, un mal-être, un léger état dépressif que l’on va vite combler avec
encore une fois tout et n’importe quoi, alors qu’il vous suffit en réalité de faire
le plein de sucres rapides que l’on trouve dans les fruits, et c’est reparti pour
quelques heures dans l’attente du repas du soir.
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Alors un petit creux, ayez le réflexe fruits. Mais attention : évitez-les après
18h. Pensez que ce soir vous irez dormir et que vous n’avez certainement
pas besoin de sucres rapides pour dormir : les fruits le soir, c’est le meilleur
moyen pour troubler votre sommeil.
Mis à part votre jus de fruits du matin, les fruits ne doivent servir qu’à
boucher les petits creux de la journée. En aucun cas ils ne doivent être pris
en fin de repas, et encore moins avant (ou alors 45 minutes avant, le temps
que ce dernier soit digéré et assimilé).
Le soir :
Le soir est le "grand moment" de la journée. C'est le moment où nous
devrions apprendre à gérer le stress et la fatigue afin de se préparer à passer
une bonne nuit. Hélas, il en est souvent tout à fait autrement.
Vous rentrez du travail avec des soucis professionnels plein la tête, et
maintenant vous allez affronter vos soucis domestiques.
Fatigués, et pour certains épuisés, il ne s’agit pas, pour beaucoup d’entre
vous, d’étudier ce que vous allez manger ce soir ! Alors vous allez au plus
simple : surgelés, plats préparés, … toute la panoplie de la malbouffe
industrielle. Pourtant, le soir, il ne faut pas grand-chose pour se nourrir : un
peu d’organisation et des produits de qualité.
Les seuls éléments nutritionnels pour lutter contre la fatigue, et surtout contre
le stress, ce sont les sels minéraux, que l’on trouve soit en pharmacie, soit
(beaucoup mieux) à l’état naturel dans les légumes verts.
Une bonne ration de légumes verts le soir vous aidera efficacement à
combattre l’acide accumulé dans votre corps, responsable du stress et, bien
plus tard, des douleurs articulaires. A condition toutefois que vos légumes
soient d’une qualité irréprochable, et surtout pas trop cuits.
Ils devront être "décrudits" : ni trop cuits ni crus, pour conserver tous leurs
principes actifs. Pour cela, les meilleures méthodes de cuisson sont la
vapeur (à conditions de bien connaître les temps de cuisson), ou mieux
encore le wok. Une fois cette poêle, d'origine asiatique, portée à très haute
température, vous jetez dedans tous vos petits légumes qui ont été
auparavant soigneusement épluchés, lavés et coupés finement, avec
quelques aromates si vous le souhaitez, et seulement quelques minutes plus
tard vous avez vos légumes décrudits, très chauds. C’est pour moi la
meilleure méthode de cuisson. Attention : pas d’ajout de graisse. Juste peut
être un peu d’eau qui va s’évaporer très vite avec la chaleur. Donc, vous
l’aurez compris, le soir on mange des légumes verts. C’est le moment de la
journée où ces derniers sont le mieux appropriés.
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En ce qui concerne la soupe ou le potage, ils ne vous apportent absolument
rien … juste un peu de fibres pour le transit intestinal. Au niveau des
nutriments essentiels, la méthode de cuisson trop élevée en température les
a tués. Quand vous mangez une soupe ou un potage, vous faites simplement
ce que l’on appelle un "balayage intestinal". C’est sans doute très bien, mais
ce n’est pas le but recherché, ou seulement de temps en temps. Le but, en
mangeant des légumes décrudits, c’est de conserver les principes actifs de
ceux-ci. Je pense que maintenant vous l’avez compris.
Le soir il faudra donc prévoir des légumes, mais ce n’est pas tout : les sels
minéraux des légumes vont lutter contre l’acidité de l’organisme. Par contre
vous aurez besoin d’une dose de protéines reconstructrices. Elles serviront à
renouveler votre capital cellulaire envolé dans la journée, car tous les jours
nous perdons un nombre considérable de cellules, et le seul moyen de les
remplacer, c’est de consommer des protéines. Toutefois pas n’importe
lesquelles.
Les meilleures protéines sont sans aucun doute végétales, car facilement
assimilables et sans conséquences lourdes. Leur meilleure source se trouve
dans les amandes, les noix. Attention toutefois de ne pas exagérer : sachez
par exemple que 5 amandes suffisent pour couvrir la dose protéinique
journalière d’un individu. Vous pouvez aussi consommer des laitages caillés,
fromages blancs, yaourts ...
Le dîner "presque parfait" serait dans un premier temps des légumes verts
décrudits, un fromage blanc ou autre fromage à pâte cuite ou des noix ou
amandes, et c’est tout ! Inutile de se charger le soir, vous n’avez pas besoin
d’accumuler de l’énergie pour aller dormir. Mangez à heures régulières, dans
le calme de préférence, et pensez à vous coucher tôt car la phase de
réparation principale se situe à partir de 21h30 (solaire) jusqu'à environ 1h 00
du matin. Et si vous loupez cette phase, ne vous étonnez pas de devenir
sous-énergétiques à la longue et d’avoir des réveils désastreux.
Conclusion :
Pour conclure, ne mangez jamais "pédale au plancher", prenez le temps de
mastiquer, pensez à manger des aliments vivants de grande qualité et même
si le prix est plus élevé : vous mangerez moins, cela reviendra au même au
niveau de votre budget. Un état de conscience s’installe de nos jours vers le
BIO alors allez y : c’est une chance ! Arrêtez de vous empoisonner dans les
grandes surfaces, vous y gagnerez en temps et surtout en santé.
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Il faut développer le bio, et surtout le contrôler. Car comme dans tout, il y a
des abus. Le bio, c’est simplement le retour vers les vraies valeurs nutritives.
L'idéal serait le développement de son propre potager personnel … le bio a
toujours existé dans nos jardins "persos", c’est l’industrie alimentaire qui l’a
noyé, en nous faisant croire aux gains de temps, d’argent, de côté pratique.
Voyez où nous en sommes rendus de nos jours ! Reprenons le temps,
comme nos aînés : cultivons notre terre.
Après cette journée qui devrait être idéale, nous allons aborder, dans le
chapitre suivant, les associations et compatibilités alimentaires.
59
60
Chapitre 4
Associations et
compatibilités alimentaires
"Dieu a fait l’aliment, le Diable les assaisonnements. "
James Joyce
61
62
Encore une fois, le profit de l’industrie alimentaire,
pharmaceutiques, … sont présents. Il vaut mieux nous
tout et n’importe quoi, se laisser entraîner dans la malbouffe :
emplois … car il est bien connu que la maladie fait vivre plus
qu'elle n'en tue !
les lobbies
laisser faire
cela crée des
de personnes
Les produits bio ou naturels sont de plus en plus en vogue, notamment dans
les supermarchés. On voit fleurir un peu partout de nombreux magasins bio.
Un nombre croissant de gens les utilisent parce qu’ils espèrent ainsi
échapper à la malbouffe, aux pollutions des cultures industrielles, et avoir
une alimentation saine.
Sans doute est-il souhaitable d’utiliser des aliments sains et non pollués,
mais cela ne suffit pas, loin de là, à assurer une alimentation équilibrée, ce
qui est pourtant très facile à réaliser.
Je vais ici vous apprendre à partager vos repas avec dame nature. La moitié
du siècle dernier a connu une explosion de nouveaux produits alimentaires
(confiseries, surgelés, féculents, aliments exotiques, graisses, etc.) : une
nouvelle alimentation chimique à 90% (engrais, pesticides, colorants,
conservateurs, aliments transgéniques). 5 000 ans d’habitudes alimentaires
ont été ainsi modifiées au profit de l’agro-alimentaire. Deux mots pour
qualifier cela :"rendement", et (soi-disant) "modernisme".
En plus de cette explosion industrielle, il y a la manière de manger que tout
le monde croît connaître. Mais en fait il n’en est rien : après études,
quelques-uns seulement sortent du lot des empoisonnés chroniques.
Le but ici n’est pas de vous parler des produits pollués, trop modernes pour
notre organisme. Non ! Je vais vous parler de l’association de vos aliments.
Ensuite, vous ferez vous-même le tri dans cette malbouffe pour trouver le
produit idéal.
Attention aux mélanges au cours du même repas. Prenons par exemple les
desserts en fin de repas, devenus un réflexe très courant : ceux-ci ne
correspondent pas à un besoin physiologique au départ, mais à un besoin
culturel. Mais c’est tellement bon … ! Nos grands-parents ne consommaient
pas de façon systématique des yaourts, des glaces, des tartes aux fruits
(surtout en plein hiver !) à la fin de chaque repas.
Ceci dit, bien que souvent incompatibles avec les autres aliments à cause du
sucre, les desserts sont devenus "nécessaires" dans nos échanges culturels
alimentaires.
63
Nous allons donc apprendre à gérer notre alimentation en tenant compte de
ces aliments ou repas conventionnels et en jouant la carte "soupape de
sécurité" de temps à autres. Cette manière de procéder nous permettra
d’aller vers une meilleure logique alimentaire sans se refuser, parfois, un
petit plaisir (non pas inné mais acquis), le principe de base n’est pas de faire
de son alimentation une religion contraignante pour soi ni pour les autres.
Il faut éviter les transformations radicales et brutales, et procéder à une
évolution en douceur. Comme je l’ai indiqué plus avant, notre corps à horreur
d’être bousculé. C’est une merveilleuse machine réglée pilepoil, qu’il faut
ménager en permanence. Le repas convivial fait partie de notre culture et
représente un moment éminemment communautaire et personnel.
Le texte qui va suivre peut paraître un peu complexe de prime abord. Tenir
compte des associations alimentaires compatibles ne va pas dans le sens
actuel de la diététique officielle, (à la botte de l’agro-alimentaire) ni dans le
sens de l’alimentation familiale de notre enfance, mais une fois la théorie
maîtrisée, la pratique en devient simple : un repas à base de crudités en
entrée suivi d’un gratin de pâtes au gruyère est un repas compatible,
suffisant et à la portée de tous.
Aucune quantité ne sera donnée, même à titre d’exemple, car elles sont très
variables d’une personne à l’autre, d’un jour à l’autre, d’une saison à l’autre,
selon le vécu émotionnel et professionnel de chacun.
Les quantités sont à définir par chacun, suivant son besoin qui peut être très
faible par moments avec tendance ponctuelle à l’anorexie ou, cas contraire,
extravagant avec boulimie.
Dans les deux cas, cela correspond à un besoin non pas physiologique mais
mental. Ce besoin mental est aussi important que les autres ! En effet, dès
que l’on touche à l’alimentation d’une personne, c’est toute sont intimité qui
est en jeu.
L’organisme a mémorisé des aliments et des goûts, des mélanges, des
comportements alimentaires pendant la plus tendre enfance et
l’adolescence. L’amour ou le rejet d’un aliment est directement lié (entre
autres) à des situations affectives de joie, d’amour, mais aussi de drames, de
souffrances. De ce fait, il peut être question d’intervenir sur l’alimentation
d’une personne, donc sur la santé (quel que soit son âge) en termes
d’obligation ou d’interdiction.
La santé est un choix personnel lorsque la démarche vers l’écoute et la
connaissance de soi se font.
64
Les associations alimentaires :
Cette théorie repose d’une part sur le temps de digestion de chaque aliment
et de l’énergie mise à la disposition de celle-ci, d’autre part sur l’équilibre
acido-basique digestif.
Le temps de digestion des aliments : il peut varier de quelques minutes pour
les jus de fruits, les fruits, le sucre, le miel, à environ une demi-heure pour les
légumes verts et jusqu'à 5 heures pour les légumineuses (lentilles et
légumes secs en général).
Le capital d’énergie mis à la disposition de l’organisme pour la
digestion/assimilation peut donc être variable, voire considérable suivant les
aliments ingérés.
Le potentiel de vitalité générale d’une personne est fonction de son hygiène
de vie physique, mentale et alimentaire.
Si cette hygiène est défectueuse, ce potentiel personnel de vitalité sera
diminué et certaines fonctions en souffriront.
Cela peut être la fonction musculaire entraînant l’apathie, la fonction sexuelle
entraînant un manque de désir, la fonction thermique donnant des sensations
de froid aux extrémités du corps, la fonction d’évacuation des selles donnant
la constipation, les fonctions mentale et émotionnelle impliquant une
augmentation du stress ou des troubles de mémoire, la fonction digestive
avec colites et diarrhées, la fonction d’assimilation avec la maigreur, la
fonction d’élimination des graisses avec une surcharge pondérale, la fonction
de reproduction avec la difficulté d’être enceinte, la fonction d’élimination
toxinique cellulaire enclenchant des symptômes de maladie(s).
Fabrication de toxines impropres à l’état de santé générale :
Si la personne consomme des aliments "lourds" à digérer, une carence
d’énergie certaine dans les fonctions digestives se fera sentir et ces mêmes
aliments, au lieu de nourrir, vont stagner dans l’estomac et les intestins trop
longtemps, dans un processus de fermentation et de putréfaction, sachant
que l’intestin est le siège de pas mal de maladies. Non seulement l’objectif
de départ, qui était nutritionnel, ne sera pas atteint, mais, à la place, vous
aurez une situation d’empoisonnement par la fabrication de toxines
impropres à l’état de santé générale, qui pour certaines seront stockées dans
vos réserves personnelles.
Les principaux signes cliniques en sont une langue chargée, une haleine
fétide, des selles irrégulières, collantes, nauséabondes, une urine foncée,
malodorante et un mal être permanent, pesant. La capacité de
digestion/assimilation est directement liée au potentiel d’énergie, de vitalité.
65
Ce potentiel est variable au cours de la vie, au cours des saisons et même
d’une journée. Par ces quelques lignes, je vous invite à réfléchir d’une part à
vos besoins nutritionnels réels, mais aussi à mettre en relation votre capacité
énergétique de digestion assimilation avec l’aliment lui-même.
En fait si je pousse le raisonnement plus loin, il faudrait, avant de manger, se
poser simultanément trois questions :
• Cet aliment va-t-il m’apporter les nutriments dont j’ai besoin ?
• Ai-je les capacités énergétiques suffisantes pour digérer, assimiler
et éliminer les déchets provenant de cet aliment ?
• En ai-je vraiment besoin ?
L’équilibre acido-basique digestif :
Cet équilibre se mesure sur une échelle de valeur allant de 1 à 14. De 1 à 7,
l’état est acide. Le pH sanguin est de 7.35 (un peu basique), celui de la peau
est de 5.2. La digestion se fait aussi dans un pH particulier, suivant l’aliment
ingéré.
L’équilibre entre les acides et les basiques se situe dans l’idéal à 7, on parle
alors du potentiel hydrogène (pH) neutre. (voir échelle du pH page 34)
Exemple : le pH urinaire, qui varie entre 5 et 9, devrait s’équilibrer à 6.5.
Facile a vérifier pour chacun d’entre nous : achetez en pharmacie des
bandelettes de contrôle du pH urinaire et prenez la mesure le matin à 10h00
ainsi que le soir à 18h00.
lundi
11 h 00
18 h 00
66
mardi
4,5 5,5
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
dimanche
6,0
4,0 5,0 6,5 7,5 39
+
41
5,5 5,0 5,5 6,0 5,5 7,0 6,5
80
÷1
1/ faites le total des chiffres du matin
2/ faites le total des chiffres du soir
4
3/ additionnez les deux résultats et divisez par le nombre de prises
5,71
de pH effectuées (14 au total) pour obtenir votre pH moyen
Faites un petit tableau comme ci-contre et faites la moyenne de toutes les
cases sur 7 jours (1 semaine) de manière à obtenir pour cette période la
moyenne du pH matinal et la moyenne du pH de fin de journée.
Additionnez les deux moyennes puis divisez-les par deux et vous aurez votre
pH moyen qui devrait normalement être de 6.5. S’il s’avère être en dessous
vous êtes "ACIDES" : il faut faire quelque chose pour réguler.
Les sucres lents :
On les appelle aussi féculents, glucides, hydrates de carbone … ce sont les
pommes de terre, le riz, les pâtes, le pain, le pilpil, le quinoa, le millet, le
sarrasin, la semoule de couscous et toutes les céréales en général.
Ils subissent une première phase digestive dans la bouche en milieu
basique, grâce à un suc digestif appelé ptyaline, d’un pH 7-8. Ce travail de
transformation chimique continue dans l’estomac, toujours grâce à ce suc
salivaire basique.
L’aliment ainsi travaillé et broyé passe ensuite dans le haut de l’intestin grêle
(le duodénum). D’autres sucs digestifs pancréatiques de pH 7-8 vont
continuer et finir ce travail de digestion avant assimilation par les parois de
l’intestin. La digestion des féculents se fait donc en milieu basique et
principalement dans la bouche et le duodénum.
Les céréales sont des graines bien adaptées aux granivores, c'est-à-dire aux
oiseaux. Ces derniers ont la capacité d’absorber les graines crues en les
conservant dans leur jabot avant d’être transformées chimiquement dans un
estomac, puis dans le gésier qui va en assurer le broyage. Les céréales
apportent une quantité massive de sucres à l’organisme, nécessaire chez
l’oiseau qui en consomme considérablement en cours de vol. La
transformation de ces aliments nécessite une quantité importante d’oxygène :
c’est pour cela que les oiseaux possèdent non seulement deux poumons
comme les humains, mais, en plus, des sacs aériens disposés autour des
poumons.
Le rôle de ces sacs aériens supplémentaires est de stocker et déstocker, à la
demande, cet oxygène, nécessaire à l’oxydation du carbone, et de
l’hydrogène contenus dans les céréales et présents dans le sang.
L’homme n’effectue pas les efforts physiques incroyables des oiseaux.
Une consommation excessive de céréales sans contrepartie de dépenses
physiques crée une dépense d’énergie considérable pour dissiper le sucre
en excédant. De ce fait l’appareil cardio-pulmonaire est mis à rude épreuve
lors de l’utilisation de ces sucres arrivant massivement.
Pour éviter les sensations de chaleur excessive dans le corps, le surmenage
du pancréas chargé de maintenir le taux de sucres dans le sang et l’usure
67
plus rapide du système cardio-pulmonaire, les sédentaires doivent réduire
leur consommation de céréales (pour les asthmatiques, elle est fortement
déconseillée).
Pour les travailleurs physiques et les sportifs, une consommation modérée
(une fois par jour) de céréales leur apportera le sucre et les nutriments
nécessaires à leurs activités.
Les protéines :
Elles comprennent la viande, le poisson, les œufs, le yaourt, les fromages, le
tofu, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux). Elles ne subissent
pas d’action chimique dans la bouche. Après mastication, ces aliments
parviennent dans l’estomac, où l’organisme libère de l’acide chlorhydrique
(HCL - comme l’érepsine par exemple) d’un pH de 2 à 4 (donc très acide).
Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans
l’intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d’acides aminés.
La principale transformation chimique des protéines se fait dans l’estomac en
pH acide.
En théorie, le mélange féculent/protéines est incompatible. En effet, nous
n’avons qu’un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la
fois basique (d’un pH de 7 à 8 pour les féculents) et un milieu acide (d’un pH
de 2 à 4 pour les protéines). Ceci est très ennuyeux car la démarche
alimentaire actuellement admise est d’associer presque systématiquement poisson avec riz, jambon avec purée, steak avec frites.
Une exception existe cependant avec les protéines grasses : noix, noisettes,
amandes (oléagineux), fromage à pâte cuite (comté, gouda, gruyère, …) qui
sont semi-compatibles avec les féculents grâce à la présence des lipides.
Les produits laitiers comprennent : le lait biologique, le lait UHT cuit à plus de
100°C, les fromages à pâtes fermentées (bleu, camembert, roquefort, …), les
fromages blancs frais (vache, brebis, chèvre), ainsi que les yaourts et petits
suisses, les fromages à pâtes cuites (gruyère, comté, Saint Paulin, gouda,
édam, …).
Les produits laitiers sont classés dans les "sous produits animaux". Ils
contiennent nutritionnellement des protéines, des lipides, des glucides, du
phosphore et ce "fameux calcium" fort à la mode.
68
Le lait est un aliment déconseillé aux adultes :
Le lait UHT, de par sa cuisson à ultra haute température, est un aliment mort,
dépourvu des ferments lactiques nécessaires à sa vitalité et à son
assimilation.
Le lait biologique est un aliment vivant que l’on peut consommer tel quel, ou
bien transformé par son caillage naturel (yaourt, lait caillé, fromage blanc).
Non transformé, le lait est un aliment adapté aux enfants jusqu'à 7 ou 8 ans
(voire adolescence, mais pas plus), moment auquel l’organisme ne fabrique
plus la présure nécessaire à sa digestion. Il est donc déconseillé aux adultes.
Attention de ne pas confondre le lait "bio" vendu en magasin avec le lait
VRAIMENT bio, sorti du pi de la vache. C’est bien sur celui-ci qui se
rapproche le plus du bio. Je dis bien "le plus", car il ne l'est pas tout à fait,
sachant que les vaches sont bourrées d’antibiotiques et que l’herbe broutée
dans les prés est pleine de pesticides et autres.
L’idéal est de se passer de lait animal pour les enfants. Le lait végétal est
100 fois meilleur s’il est bio. Attention encore une fois : les conséquences du
lait, à la longue, sont catastrophiques.
Les fromages à pâtes fermentées sont très acidifiants et destructeurs de la
flore microbienne intestinale par leur acidité. Ils sont très incompatibles avec
le pain.
Les échanges nutritionnels de l’organisme :
Les moisissures contenues dans ces fromages sont soupçonnées de détruire
la flore microbienne intestinale au même titre que les antibiotiques. Cette
flore est encore mal connue de nos jours. On en parle comme d’un
écosystème très riche par le nombre de souches microbiennes existantes,
chaque souche contenant des milliards d’individus. C’est à partir de cette
flore que tous les échanges nutritionnels de l’organisme se font.
Cette flore intestinale aurait des affinités très puissantes avec l’ensemble du
système immunitaire : tout élément perturbant cet équilibre microbien
détruirait certaines souches, laissant la place libre soit à une prolifération
pathologique d’une des souches naturellement présentes (par exemple le
candida albicans), soit à une colonisation par une souche externe.
Les connaissances actuelles étant trop réduites pour affirmer quoi que ce soit
relativement aux fromages fermentés, leur suppression ou leur
consommation réduite semblent un gage de prudence.
69
Les fromages frais ainsi que les yaourts de fabrication récente n’ont pas les
inconvénients des pâtes fermentées. Ils peuvent être classés en première
place favorable parmi les produits laitiers. Ils sont compatibles avec les
légumes verts ou les fruits frais.
Les fromages à pâte cuite sont compatibles avec le pain. Leur haute teneur
en lipides leur permet une digestion en deux temps : pain/lipides, puis
protéines.
Ces deux temps permettent de supprimer la contrariété acido-basique. Ils
sont utiles dans les modes alimentaires de transition pour les personnes en
surconsommation de protéines animales. Dans certaines écoles de pensée
diététique, les produits laitiers sont remis en cause et parfois bannis en
totalité.
Première réflexion :
Peut-on comparer en qualité les nouveaux produits laitiers (lait UHT,
nouveaux fromages de synthèse …) et les laitages de bonne qualité
biologique et/ou de fabrication traditionnelle ?
Deuxième réflexion :
Les médias conseillent, à grand renfort de publicité, de consommer les
produits laitiers pour éviter à nos enfants et à nos personnes âgées des
carences, en nous expliquant que ces derniers sont pratiquement la seule
source de calcium pour l’être humain.
Comment se fait-il, dans ce cas, que les asiatiques, qui ne connaissent ni le
lait, ni le camembert, ni le yaourt dans leur alimentation traditionnelle, ne
soient pas en carence totale et perclus d’ostéoporose ?
L’ostéoporose est une maladie due à une carence en calcium. Les carences
proviennent soit d’un manque d’approvisionnement (c’est le cas dans les
pays du tiers monde), soit d'un manque d’assimilation. Dans ce dernier cas,
le calcium est présent dans la nourriture mais ne se fixe pas.
Il est à noter par ailleurs que la consommation de produits laitiers a été
multipliée depuis la dernière guerre et que, paradoxalement, la courbe des
personnes atteintes d’ostéoporose augmente considérablement d'année en
année !
Quelle est la morale de cette histoire ?
Une surconsommation de produits laitiers perturbe le métabolisme et bloque
les fonctions d’assimilation. L’organisme dépense une énergie considérable
pour éliminer cette alimentation en excès, au détriment des fonctions
d’assimilation.
70
Nous sommes, dans ce cas, dans un processus de carence par
suralimentation.
Cette réflexion est valable pour toutes les carences, y compris en vitamines
et oligo-éléments. La réponse à l’ostéoporose ne peut être un accroissement
d’ingestion de produits laitiers mais, bien au contraire, leur diminution, voire
leur suppression pendant un certain temps afin que l’organisme reprenne
des forces, se repose et remette en marche ses fonctions perturbées (la diète
et la pratique du jeûne sous surveillance accélèrent ce processus de
rénovation calcique).
En conclusion, doit on être pour ou contre les produits laitiers ? Doit-on être
pour ou contre certains d’entres eux uniquement ? Les années à venir seront
riches d’enseignement pour tous, et le plus important est de rester à l’écoute
de son corps, de ses besoins, et d’expérimenter.
La viande et le poisson :
La viande et le poisson contiennent des nutriments essentiels par leur teneur
en protéines nobles, mais apportent également beaucoup de déchets
appelés purines, urée et acide urique.
Pour les végétariens, la consommation de produits laitiers ou oléagineux
(noix, noisettes, amandes) remplacera favorablement la viande et le poisson.
Pour ceux qui désirent supprimer ces aliments, la transition peut se faire en
utilisant les viandes blanches (poulet, dinde, …) de meilleure qualité que la
viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ.
Pour les strictement végétaliens, les acides aminés provenant de la viande et
du poisson se retrouvent en totalité dans les oléagineux : noix, noisettes,
amandes, noix de cajou, noix du brésil, pignon de pin.
Ceci est théorique et demande beaucoup de vigilance. En effet, il n’est pas
sûr, après avoir longtemps consommé des produits animaux, que
l’organisme soit capable d’assimiler les protéines d’origine végétale.
Encore une fois il faudra mettre votre organisme au repos pour lui permettre
un jour à nouveau cette forme d’assimilation.
Toute démarche vers le végétalisme doit être effectuée dans un premier
temps sous surveillance compétente, sinon vous risquez de vous rendre plus
malades que bien portants.
Pour les consommateurs quotidiens de viande et de poisson, c’est un excès
regrettable et favorable au dépôt d’acide urique dans les articulations.
La porte est ainsi ouverte aux maladies suivantes (liste non exhaustive) :
arthrite, arthrose, poly et périarthrite, goutte, rhumatisme, etc.
71
Un cocktail quotidien de viande et de produits laitiers devient explosif
au fil des années.
Pour ces derniers, la réduction de viande à trois ou deux fois par semaine,
dans un premier temps, sera une étape transitoire nécessaire à une
diminution de leur toxémie, et donc un pas vers la santé.
Le poisson de mers est de meilleure qualité biologique (mis à part les
nombreux métaux lourds qu’il renferme : mercure, plomb, …) car il n’a pas
reçu d’antibiotiques, de vaccins, d’hormones de croissance, de nourriture
inadaptée à son espèce (farines animales) comme pour les poissons
d’élevages. Pour le poisson de rivière, hélas, 90% de nos rivières sont
polluées par les PCB. Aucune traçabilité sur le poisson !
Mais le poisson a un inconvénient majeur : c’est un aliment qui rentre très
vite en décomposition et fabrique rapidement des poisons. Son ultra
fraîcheur avant consommation est obligatoire. Le plus dangereux est de le
manger cru, surtout en ce qui concerne le thon rouge, qui contient une
bactérie très violente : vous risquez la perforation des intestins ! Il est
préférable de le congeler avant de le manger : ainsi, les bactéries seront
tuées.
Les légumineuses :
Elles comprennent les lentilles, les haricots blancs et rouges, les légumes
secs en général. Elles sont riches à la fois en protéines et en féculents.
Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer
car féculent et protéines sont incompatibles entre eux. Les légumineuses ne
sont pas conseillées aux personnes à faible vitalité.
Les lipides :
Huiles végétales, beurre, crème fraîche, saindoux, avocat, sont souvent en
surcharge avec les protéines, car ces derniers contiennent déjà des lipides.
La viande de porc, par exemple, classée en protéine, est très grasse, très
lipidique.
Les légumes verts de saison :
Ils sont très compatibles entre eux. On peut les consommer crus ou cuits.
Exemple : salade composée avec laitue, radis, concombre, … ou soupe de
légumes poireaux, carottes, navets, … Leur point fort est qu’ils sont
également compatibles avec toutes les autres familles d’aliments (protéines,
féculents, lipides).
Les graines germées :
Merveilleux aliment ! Les amateurs savent de quoi je parle. On pourrait
presque ne se nourrir que de cela. En effet, la concentration de nutriments
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d’une graine germée peut être 600 fois supérieure à celle d'un légume en
pleine maturité. Pourquoi ? Parce que, simplement, vous mangez un produit
à sa naissance, sans aucune pollution, d’une force et d’une vie
exceptionnelle. Vous avez un produit vivant ! Attention toutefois : elles sont
très riches. A consommer crues en petites quantités tous les jours dans vos
salades, potages, entrées diverses, en accompagnement avec tout ce que
vous voulez. Certains se nourrissent seulement de fruits et de graines
germées et se portent comme un charme. Pour plus de détails sur ces
trésors alimentaires, je vous invite à découvrir la rubrique graines germées
de mon site.
Les fruits :
Rapides de digestion, contenant beaucoup de sucres rapides, ils sont
quasiment incompatibles avec tout le restant de notre alimentation, si ce
n’est les fruits secs sucrés, raisins, dattes, figues, abricots, pruneaux. Ils
peuvent être associés à des protéines maigres acides comme les yaourts,
petits suisses, fromages blancs.
Les fruits, bien que considérés comme essentiels, peuvent devenir
dangereux consommés en mauvaises associations. C’est le cas du fruit en
fin de repas : son transit dans l’intestin est bloqué au niveau de l’estomac par
la présence des autres aliments, quelle que soit leur nature et a fortiori les
féculents. Le fruit contenant beaucoup de sucres rapides va fermenter et
sera transformé en alcool léger. Je vous rappelle que c’est à partir des fruits
que l’on fabrique un certain nombre d’alcools. Nous retrouvons parfois des
personnes qui n’ont jamais consommé une goutte d’alcool de leur vie et qui
souffrent tout de même d’une cirrhose du foie. Elles n’avaient pas besoin de
boire, puisqu’elles avaient transformé leur estomac en alambic pendant des
décennies avec les fruits mangés en fin de repas ! Une association très
répandue, particulièrement désastreuse pour les enfants, et qui provoque
des désordres ORL comme les otites, rhinites, bronchites, bronchiolites,
angines : un repas de féculents (riz, pâtes ou purée par exemple) suivi d'un
yaourt sucré et d'un dessert … Le mélange féculent/yaourt (protéines acides)
est incompatible, et le mélange féculents/sucre du yaourt (sucre rapide) est
également incompatible. Cela donne une double incompatibilité majeure et
des enfants toujours mal fichus, fourrés en permanence chez les médecins
qui en rajoutent un peu avec la sur-médication.
Les boissons :
Le vin, la bière, le thé, le café … sont à classer parmi les aliments de
dégénérescence à cause de leur composition.
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N'oublions pas que la bière est faite à partir de céréales ou de houblon, le vin
à partir de raisin … Il est à noter également que le café contient de grandes
quantités d’acide urique.
L'influence de ces liquides joue un rôle important dans l’alimentation. Un
verre de jus d’orange (ou de vin) bloque la digestion basique des féculents
consommés au même repas du fait de son acidité. Par contre, dans un repas
de protéines (se digérant en milieu acide), l’association sera plus acceptable.
La température de la boisson a également une importance : avaler une
boisson chaude en fin de repas retarde la digestion car elle dilue les sucs
digestifs présents ; les boissons froides ou glacées, quant à elles, créent un
choc thermique dans l’organisme. Elles doivent être consommées à
température ambiante (surtout en été).
Notez bien que les jus de fruits sont à classer dans les aliments plutôt que
dans les boissons à cause de leur teneur importante en sucres et en
vitamines, très énergétiques et adaptés à une activité physique. Boire un jus
de fruit (ou manger un fruit entier) après 18 heures risque donc de perturber
gravement le sommeil.
Toutes ces boissons correspondent plus à un besoin culturel, de mode, qu'à
un besoin réel physiologique. Ce besoin est aussi important et c’est à chacun
de trouver son propre équilibre. Souvenez-vous que l'unique et véritable
boisson est l’eau, source de toute vie.
Quand faut-il boire ? Quand on a soif ! Simpliste ? Non : cette réponse est
donnée à ceux et celles qui se forcent à boire un, deux ou trois litres d’eau
par jour sans ressentir la soif, sous prétexte qu'il faut éliminer ! L’élimination
est un processus cellulaire qu'il ne faut pas confondre avec l’évacuation
intestinale ou urinaire. La surconsommation d’eau dans notre climat tempéré
ne se justifie pas et peut entraîner une insuffisance rénale grave par fatigue
des reins.
Faut-il boire pendant les repas ? Si le repas contient en bonne proportion
des légumes crus et cuits et que, dans la journée, des fruits frais ont été
consommés, alors il n’est pas nécessaire (ni recommandé) de boire pendant
les repas.
Faut-il boire en dehors des repas ? Si les fruits frais de saison sont
consommés régulièrement (matin, 10 heures, goûter) et que les repas
contiennent des légumes, alors il n’est pas nécessaire de boire, sauf si c’est
en plein été, en plein effort physique ponctuel, moments où l’organisme
réclame de l’eau avec sensation de soif réelle. Quand la sensation de soif se
fait ressentir, cela veut dire que vous manquez d’au moins ½ litre d’eau.
74
Ceci est valable aussi bien pour les boissons chaudes que froides. Et comme
le dit le proverbe, il faut "garder une poire pour la soif".
Connaissez-vous la teneur en eau des fruits et légumes ? Voici quelques
exemples :
laitue : 96%
betterave : 91%
pastèque : 94%
pomme : 85%.
brocoli :91%
carotte : 91%
orange : 88%
Le stress :
La toxémie (source de toute maladie) est la conséquence directe d'un état
d’acidose à double origine : alimentaire et mentale. En effet, dans une
situation de stress relationnel, l’organisme déclenche un processus chimique
avec hormones corticoïdes, adrénaline, noradrénaline, dont le résultat final
de dégradation est l’acide vanyl-mandélique, perturbant le fragile équilibre
acido-basique. Le stress peut être ponctuel (récent ou ancien : divorce, deuil,
chômage, …). C’est le cas des "scenarii de vie mal digérés" que sont les
situations conflictuelles subies dans la vie d’un individu, pendant l’enfance,
l’adolescence ou actuelles.
Ces situations intégrées négativement créent des contentieux émotionnels
non évacués et sont souvent rattachés à des conflits d’ordre familial. Tant
que ces chocs émotionnels n'ont pas été solutionnés, il est inutile de vouloir
résoudre un symptôme persistant de maladie uniquement en supprimant la
toxémie d’origine alimentaire.
Le corps humain fonctionne avec deux processus distincts :
psychosomatique (exemple : la colère que j’ai envers un de mes parents crée
une toxémie qui engendre des crises d’asthme),
somato-psychologique (exemple : ma mauvaise alimentation fabrique une
toxémie qui se localise dans mon système respiratoire, engendre des crises
d’asthme et me crée des problèmes relationnels à cause de ma mauvaise
humeur).
Le mot "humeur" a deux sens : c’est d'une part un trait de caractère
(agréable ou désagréable) et d'autre part ce sont les liquides qui circulent
dans mon organisme (sang, lymphe, …). La "mauvaise humeur" (caractère)
indique une toxémie d’origine physiologique qui intervient sur la sociabilité.
Dans certains cas, il est souhaitable d'avoir recours à la bio-analyse (ou
autre psychothérapie) qui permet le repérage et l'évacuation des chocs
émotionnels et favorise un nouveau positionnement de la personne.
75
Que faut-il manger ?
Les fruits seront consommés en dehors des repas (au moins 30 à 45 minutes
avant le repas) ou bien dans la matinée ou l’après-midi (après la digestion).
L’association fruits + fruits secs sucrés + yaourt peut se faire le matin au petit
déjeuner. Les légumes verts, nécessaires à chaque repas (midi et soir) en
crudités et/ou cuits vapeur, seront présents en grande proportion.
Les fruits et les légumes sont les seuls aliments qui drainent et qui
nourrissent le corps sans l’encrasser. De plus, ce sont les seuls aliments
dont le bilan final est basique pour l’organisme, contrairement à tous les
autres aliments qui sont acidifiants (et donc néfastes).
Les légumineuses sont compatibles avec les légumes. Exemple : crudités +
lentilles cuisinées avec oignons et carottes. Les huiles végétales de première
pression à froid et le beurre (lipides) sont compatibles avec les légumes et
les féculents.
Sur les deux repas principaux de la journée (midi et soir) un repas sera
composé de crudités + féculents + légumes vapeur, et l’autre repas : crudités
+ protéines + légumes vapeur.
Contrairement à la diététique traditionnelle, il ne faut pas penser
l’équilibre alimentaire repas par repas, mais sur une journée entière.
Les aliments "acides" et les aliments "acidifiants" :
Ne pas confondre : certains aliments ont un bilan final acide dans
l’organisme, même si leur digestion s’est faite en milieu basique (céréales,
riz, semoule, quinoa, …) car ces aliments contiennent aussi des protéines.
D’autres, bien qu’acides au goût, ont un bilan final basique (oranges, citrons,
pamplemousses, oseille, épinards, …). La viande fabrique de l’acide urique,
elle est donc acidifiante. Voir exemples de menus compatibles page
suivante.
Si votre alimentation était "hétérogène", ces propositions vous permettront de
parvenir progressivement à une alimentation "homogène" (compatible). Si
vous êtes toxémique, vous ressentirez rapidement des symptômes
d’élimination : perte de poids, langue chargée, haleine fétide, urine jaune
foncé, pouls plus rapide’, variations dans la qualité/quantité/régularité des
selles, sensation de froid aux extrémités.
Cela indique que votre corps commence à s'auto-nettoyer : l’organisme
profite, en fait, de ce "répit alimentaire" pour mettre en marche la fonction
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17h
soir
matin
crudité (600g) :
laitue, concombre, carotte
céréales (100g) :
pâtes complètes ou millet
lipide :
50g d'huile ou de beurre
midi
cuidité
chou vert, poireaux, courges
protide
100g de fromage blanc séché ou
150g de noix ou noisettes ou
amandes
soir
menus régimes associés (*)
midi
fruits frais doux
2 à 3 pommes douces ou
1 à 2 grappes de raisin doux
menus régimes complémentés (*)
cuidités :
chou vert, poireaux, courges
protide :
150 g de fromage blanc séché
MARDI
LUNDI
matin
50g de raisins
secs trempés
ou 1 fruit frais
fruits frais :
2 à 3 pommes douces ou poires
complémentées de 3 à 4 dattes
et 50g de fromage blanc
cuidité
chou fleur, navets, courgettes
protide
2 œufs cuits mollets ou
100g de fromage blanc sec
salade de crutités :
laitue, concombre, mâche
crudités semi-dures :
carottes, céleri rave
céréale : couscous
lipide : huile d'olive
protéine grasse : comté
fruits frais
pommes, pêches, ou poire (300g)
ou compote
fruits secs
3 à 4 dattes
protide
lait caillé frais ou fromage blanc
fruits frais mi-acides
2 à 3 pêches ou
200 à 400g de cerises
crudité (600g) :
scarole, fenouil, carotte
céréales (100g) :
couscous ou pain ou quinoa
lipide :
50g d'huile ou de beurre
cuidité
haricots verts, rutabagas, céleri rave
protide
yaourt ou fromage pâte cuite 100g
1 à 2 biscottes
au beurre
ou 1 fruit frais
fruits frais doux
2 à 3 figues fraîches ou
1 à 2 grappes de raisin doux
crudité (600g) :
laitue, céleri rave, choux fleur
céréales (100g) :
pomme de terre au four
lipide :
50g d'huile ou de beurre
crudité (600g) :
romaine, mâche, betterave rouge
(crue)
amidon (150g) :
pomme de terre
lipide :
50g d'huile ou de beurre
fruits frais acides
1 à 2 oranges ou
3 à 4 clémentines
cuidité
poireaux, navets, courgettes
protide
150g de noix, ou noisettes, ou
amandes décortiquées ou yaourt
cuidités :
chou fleur, navets, courges
protide :
2 œufs cuits mollets
cuidités :
poireaux, navets, blettes
protide :
150g de noix ou noisettes ou
amandes décortiquées
crudité (600g) :
romaine, endive, chou vert
céréales (100g) :
riz ou millet ou quinoa
lipide :
1/2 avocat ou
50g d'huile ou de beurre
cuidité
chou vert, petits poids, artichaut
protide
100g de comté ou
2 œufs cuits mollets
salade de crutités :
frisée, radis, persil
crudités semi-dures :
carottes, choux rouge
amidon : pommes de terre au four
lipide : beurre
protéine grasse : St Paulin
fruits frais :
1 à 2 grappes de raisin ou
1 à 2 bananes mûres
complémentées d'un yaourt
50g de raisins
secs trempés
ou 1 fruit frais
fruits frais doux
1 à 2 bananes ou
2 à 3 pommes douces
crudité (600g) :
scarole, persil, radis, carotte
céréales (100g) :
châtaignes ou sarrazin pillé
lipide :
50g d'huile ou de beurre
2 à 3 figues
ou 3 à 4 dattes
ou 1 fruit frais
salade de crutités :
laitue, courgette, cresson
crudités semi-dures :
chou vert, betterave rouge (crue)
céréale : riz complet ou quinoa
lipide : huile de tournesol
protéine grasse : amandes sèches
1 à 2 biscottes
au beurre
ou 1 fruit frais
cuidités :
chou vert, petits pois, artichaut
protide :
100g de comté
fruits frais mi-acides
250g de fraises ou
4 à 5 abricots
MERCREDI
cuidités :
courgette, rutabagas, haricots verts
protide :
yaourt
JEUDI
50g de raisins
secs trempés
ou 1 fruit frais
fruits frais doux
2 à 3 pommes douces ou
2 à 3 figues fraîches
VENDREDI
2 à 3 figues
ou 3 à 4 dattes
ou 1 fruit frais
fruits frais
pommes, pêches ou poires (300g)
ou compote
fruits secs
3 à 4 dattes
protide
lait caillé frais ou fromage blanc
SAMEDI
cuidités :
carotte, chou fleur, potiron
protide :
150g de fromage blanc séché
crudité (600g) :
mâche, endive carotte
céréales (100g) :
pomme de terre ou boulgour
lipide :
1/2 avocat ou
50g d'huile ou de beurre
cuidités :
haricots verts, rutabagas, céleri rave
protide :
yaourt
fruits frais :
2 à 3 pêches ou
4 à 5 abricots
complémentées de lait caillé
salade de crutités :
tomate, persil, scarole
crudités semi-dures :
petits-pois frais, brocolis
céréale : millet
lipide : 1/2 avocat
protéine grasse : St Paulin
salade de crutités :
mâche, concombre
crudités semi-dures :
carottes, radis, chou fleur
légumes secs : haricots secs
lipide : beurre
protéine grasse : 1 jaune d'oeuf
fruits frais :
250g de fraises ou
1/4 d'ananas
complémentées d'un yaourt
salade de crutités :
mâche, laitue
crudités semi-dures :
carottes, chou fleur, radis
céréale : boulgour ou quinoa
lipide : huile d'olive
protéine grasse : amande
salade de crutités :
tomate, endive, concombre
crudités semi-dures :
fenouil, navet
céréale : pain complet
lipide : beurre
protéine grasse : comté
DIMANCHE
(*) utilisez les fruits et légumes de saison - ces menus sont établis à titre d'exemples - pour diversifier vos repas, pensez aussi aux graines germées, au soja frais, au tofu, …
SAMEDI
fruits frais :
200 0 400g de cerises
complémentées de 1 à 2 figues
trempées et de 50g de fromage
blanc
JEUDI
fruits frais :
1 à 2 bananes mûres ou
2 à 3 pommes
complémentées de 50g de
raisins secs trempés et de 50g de
fromage blanc
MARDI
fruits frais :
1 à 2 oranges ou
2 à 3 mandarines
complémentées d'un yaourt
LUNDI
MERCREDI
VENDREDI
DIMANCHE
77
d’élimination toxinique cellulaire. Quant aux personnes en bonne santé,
bonne vitalité, faible toxémie, leurs capacités de fonctionnement quotidien
vont s’accroître. Elles dormiront un peu moins et seront en pleine forme pour
affronter les remous de la vie quotidienne, familiale, professionnelle,
culturelle. Les personnes en surcharge pondérale vont perdre du poids. Les
personnes ayant un poids normal et en bonne santé verront leur poids varier
très peu. Les personnes ayant un poids normal mais en situation de forte
toxémie perdront du poids, situation nécessaire dans un premier temps.
Pour les personnes ayant déjà des symptômes de maladies, la
désintoxication de l’organisme pourra s’effectuer par une série de modes
alimentaires compatibles (mode complémenté, mode associé, mode
cellulosique et mode non cellulosique.
Associations avec les glucides :
L'amidon est un glucide complexe (polyoside) composé de chaînes de
molécules de D-Glucose. Il s'agit d'une molécule de réserve énergétique
pour les végétaux supérieurs et un constituant essentiel de l'alimentation
humaine.
Amidon/acide
La digestion des amidons concentrés (céréales, pommes de terre, …) débute
dans la bouche sous l’influence de l’amylase, enzyme salivaire. L’action de
cette dernière est entravée en présence d’acide : pain et vinaigre s’opposent
sur le plan digestif.
Amidon/protéine
La protéine nécessite du suc gastrique acide pour débuter sa digestion.
Celui-ci s'opposera à l’action de la ptyaline, enzyme salivaire, qui agit
seulement en milieu basique (non acide).
Amidon/sucre
Il s'agit de l'association de deux glucides, dont les temps de digestion sont
différents. Les sucres se détériorent durant le temps imparti à l’amidon pour
être digéré. Le pain au miel, par exemple, peut engendrer des troubles
digestifs sérieux.
Amidon/légumes verts
Les légumes verts n’entravent pas la digestion de l’amidon : ils sont même
recommandés. Ils apportent vitamines, sels minéraux, et oligo-éléments fort
utiles à l’utilisation des nutriments obtenus à partir de l’amidon. Donc, par
exemple, les pâtes aux haricots verts sont satisfaisantes.
78
Amidon/eau
Attention, l’eau peut diluer les sucs digestifs (amylases) nécessaires à la
digestion des amidons. Cependant la digestion des amidons se fait aussi par
hydrolyse, ce qui nécessite de l’eau. Celle-ci-devra parvenir à l’organisme
avant le repas d’amidons de préférence.
Amidon/lait
Le lait est l’aliment des petits des mammifères. Il se digère dans l’estomac
des enfants sous l’action d’une enzyme, la rénine, qui n’agit qu’en milieu
acide, en opposition à la digestion de l’amidon.
Les tartines de pain au lait seront indigestes (Ne pas confondre la rénine
avec la ptyaline qui est l'enzyme salivaire de digestion du lait).
Le processus normal de la digestion des glucides aboutit aux sucres simples
absorbables : glucose, lévulose, fructose ou galactose. Le processus
anormal de leur digestion provoque des transformations de ces sucres
simples en oxyde de carbone, acide oxalique, alcool … D'où aigreurs
d’estomac, ballonnements intestinaux, émissions de gaz, aérophagie,
étourdissements et parfois évanouissement, souvent constipation et diarrhée.
Ces mauvaises digestions sont tout particulièrement fréquentes chez les
personnes fragiles, faibles, fatiguées, carencées ou âgées.
Association avec les protéines :
Protéine/amidon
La présence de l’amidon influe sur la digestion de la protéine. Au niveau
stomacal, l’amidon affecte la sécrétion de la pepsine directement liée à la
perception de l’aliment ingéré. Ainsi la présence simultanée de l’amidon et de
la protéine dans l’estomac détériore leurs structures respectives.
Lorsque la protéine est grasse (fromage gras, noix), la matière grasse réduit
l’opposition digestive amidon-protéine, mais l’association protéine
maigre/amidon est probablement l’une des plus mauvaises associations
alimentaires, surtout lorsque la protéine est acide. Par exemple pain +
yaourt : à exclure !
Protéine/acide
L’acidité d’un aliment perturbe la sécrétion des sucs nécessaires à la
digestion des protéines.
Exemple d'association à éviter : noix + oranges (pas vraiment digeste).
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GLUCIDES
Sucres simples
acides
fruits
sucres simples
glucides
mi-acides
doux
séchés
neutres
doubles
miel
sucres industriels,
sucreries
amidons
protéines
légumes secs
maigres
grasses
lait
légumes
lipides
faiblement amidonnés
moyennement amidonnés
eau
sel
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melon pastèque
miel
toutes fleurs
neutres
pruneau abricot poire
pomme raisin figue banane
Association incompatible
à éviter quelle que soit la situation
énergétique
séchés
datte figue banane
raisin doux pomme douce
Association neutre
à utiliser avec prudence chez les
sous énergétiques
doux
fraise tomate abricot
pomme poire pêche raisin prune cerise
Association favorable
valable pour toutes les situations
énergétiques
mi-acides
AGRUMES
orange clémentine mandarine citron pamplemousse ananas
groseille grenade
FRUITS
acides
amidons
grasses
LIPIDES
faiblement
amidonnés
moyennement
amidonnés
artichaut betterave (racine) carotte céleri rave
chou de Bruxelles échalote navet (racine) oignon panais persil
pissenlit rutabaga salsifis petit pois frais
LAIT
asperge aubergine brocoli champignons chicorée chou choufleur
ciboulette citrouille concombre cornichon courge courgette
cresson endive épinard haricot vert laitue mâche oseille poireau
poivron doux potiron radis rhubarbe scarole
PROTEINES
huiles beurre crème fraîche avocat olive
maigres
fromage pâte cuite
comté gruyère saint paulin
amandes sèches noix sèches noix fraîches jaune d'œuf
viande grasse (non conseillé)
légumes
secs
caillé de lait sec pressé fromage blanc
yaourt au lait écrémé
fèves haricots secs
lentilles séchées pois cassés soja
industriels,
sucreries
CÉRÉALES ET DÉRIVÉS
avoine blé complet farine blanche maïs orge complet riz complet
sarrasin seigle complet pain blanc pain complet pâtes semoules
farine de maïs farine d'avoine fécule de pomme de terre tapioca
AMIDONS CONCENTRÉS
crosnes igname patate pomme de terre topinambour châtaigne
sucres de canne ou betterave
érable sirops confitures
sucres
doubles
LEGUMES
EAU
SEL
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Protéine/graisse
La graisse joue un rôle inhibiteur de l’émission du suc digestif. Elle induira un
ralentissement de la digestion de la protéine. A éviter particulièrement chez
les personnes sous-énergétiques.
Protéine/sucre
L’association protéine maigre/sucre comporte des aliments à digestion
rapide : elle est semi compatible.
Éviter l'association protéine/graisse/sucre.
Protéine/légumes verts
Excellente association, quelle que soit la nature des protéines. La protéine
devrait de préférence être consommée avec des légumes verts plutôt
qu’avec des amidons.
Protéine/eau
La digestion des protéines s’effectue par hydrolyse : l’eau est nécessaire. Il
est conseillé de prendre cette eau avant les repas, particulièrement si la
protéine est sèche (noix, œuf, céréales).
La protéine est indispensable à la construction de l’organisme. Elle présente
une digestion délicate.
En digestion anormale on obtient des produits dangereux : gaz putrides,
sulfate d’hydrogène, acide phénylpropionique, indol, scatol, phénol, alcool,
acide acétique, ptomaïnes, leucomaïnes.
Ce sont des poisons, contrairement aux acides aminés qui sont les
nutriments normaux de la digestion des protéines. Porter encore et toujours
une attention toute particulière aux personnes fragiles à ce sujet, car elles
sont susceptibles d’être les plus perturbées par les mauvaises associations
avec les protéines.
Association avec les lipides :
Lipide/amidon
La graisse est un ralentisseur de la digestion des autres aliments qui lui sont
associés. L’association lipide/amidon est compatible.
Lipide/sucre
La graisse ralentit la digestion du sucre qui doit être rapide. Il y a
concurrence digestive entre ces deux aliments. A éviter chez les sousénergétiques (crèmes sucrées par exemple).
Lipide/protéine
Association semi compatible, avec alourdissement du repas. Tout dépend de
l’énergie du consommateur.
Lipide/légumes verts
Excellente association, tout à fait recommandée.
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Lipide/eau
La digestion des lipides s’effectue par hydrolyse. Prendre de l’eau avant le
repas, ou consommer des légumes verts au même repas.
La digestion des lipides n’est pas vraiment oppositionnelle enzymatiquement
parlant à celle des autres aliments. Il se produit un phénomène inhibiteur et
ralentisseur de la digestion en général.
Néanmoins une digestion incorrecte des lipides produit un excès de
choline et de l’acide phosphorique, alors que la digestion lipidique normale
produit le glycérol et les acides gras.
Conclusion :
Voilà ! Vous en savez un peu plus sur cette science des associations et
compatibilités alimentaires. A vous maintenant de faire le tri de votre
alimentation, et de vous servir du contenu des tableaux mis à votre
disposition. Prenez surtout conscience des dangers de l’alimentation : si elle
est mal conduite, la catastrophe est garantie.
Je vous l’assure, on pourrait tous vieillir dans d’excellentes conditions si l’on
respectait les préceptes de l’hygiénisme. J’en ai plein d’exemples autour de
moi, et moi-même, le premier, j’en suis un.
Rappelez vous : pour bien manger, mangez peu, jamais "pédale au
plancher". Mangez des aliments de grande qualité, prenez le temps de les
choisir. Respectez cette merveilleuse machine humaine qu'est votre corps.
Apprenez à associer vos aliments : vous verrez d’ici peu les effets
remarquables sur l’ensemble de votre organisme. Bien sur ce sera difficile
dans un premier temps, mais les résultats vous encourageront.
Attention car on ne répare pas en un jour un organisme maltraité pendant
des années : les choses viendront en douceur. Elles seront perceptibles très
rapidement, ensuite il faudra penser à effectuer un nettoyage interne.
Sans pour autant vous couper du monde, vous pouvez au quotidien adopter
la vie hygiéniste, sachant qu’il ne faudra pas vivre en marge de la société et
accepter les "p'tits restos" et diverses invitations. Par contre, preuve de votre
laisser aller, votre organisme vous paraîtra "détraqué" suite à vos écarts, et
ce pendant quelques jours.
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Vous serez gagnants sur toute la ligne : déjà pour votre santé ! Un regain
formidable d'énergie ! Beaucoup moins de fatigue, des nuits certes plus
courtes mais super réparatrices, un système immunitaire au top, plus de
perturbations !
Pour le côté pratique : plus de queue à la caisse des supermarchés, moins
de dépenses, plus de temps de libre … vous avez tout à y gagner. Le
bonheur ne serait-il pas tout simplement là ?
Le temps est précieux, la vie est courte. Entre l’obsession alimentaire,
les heures passées à dormir pour récupérer les excès … Que de temps
perdu pour vivre sa vie, tout simplement. Si vous maîtrisez ces deux facteurs
(alimentation et sommeil), vous bénéficierez d’un gain de temps précieux,
que ce soit pour parfaire votre carrière professionnelle ou pour vous adonner
à d’autres activités.
Je vous assure que manger pour vivre est la meilleure des choses, mais que
vivre pour manger, n’est pas la réalité de la vie.
Nous allons maintenant passer à un chapitre crucial : LES POISONS
ALIMENTAIRES ! J’y aborderai les principaux, car il y en a tellement ! Mais
je promets de réaliser un ouvrage rien que sur ce thème prochainement.
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Chapitre 5
Les poisons alimentaires
"Nous pourrions bien nous apercevoir un jour que
les aliments en conserve sont des armes bien plus
meurtrières que les mitrailleuses. "
Georges Urweiij
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86
Ce chapitre devrait être très long compte tenu des innombrables poisons
proposés par notre industrie alimentaire. Nous allons donc parler des
principaux, tous ceux que nous consommons régulièrement et
quotidiennement, c’est-à-dire les viandes, poissons, crustacés et coquillages,
les conserves, les surgelés, les plats préparés, le lait, les fromages à pâte
fermentée, les confitures, le sucre industriel et artificiel, le café, le thé, le
chocolat, le pain, les céréales, les alcools, les condiments et épices, le tabac.
Ensuite, nous aborderons rapidement les accessoires alimentaires à bannir
comme le plastique pour la conservation, les emballages et casseroles en
aluminium, le revêtement téflon, le micro-ondes, les autocuiseurs … enfin,
tout ce qui va dans le sens de la dégradation de nos aliments.
Je vais donc essayer de faire court tout en vous donnant un maximum
d’indications sur ces mini-bombes à retardement que sont la plupart des
aliments que vous consommez.
Les poisons alimentaires conduisent tout droit à la maladie. Les aliments qui
contiennent ces poisons s’appellent "des aliments de dégénérescence". Pour
commencer, en tête de liste, ce seront les produits animaux, c’est-à-dire la
viande, les poissons, crustacés, coquillages et mollusques. Notre premier
poison sera donc la viande !
Pourquoi mange-t-on de la viande ? Soi-disant que la viande donnerait des
forcesn… NON ! Elle provoque l’excitation des terminaisons nerveuses
situées au niveau de la langue et de la paroi de l’estomac. Les excitations
déclenchent un sentiment d’euphorie au niveau du cerveau, provoquant un
état de stimulation intense, un peu comme pour le café et l’alcool. Cette
stimulation accélère le courant sanguin, générant des rougeurs faciales.
Observez les très gros mangeurs de viande : leur visage est rouge, les
vaisseaux sanguins sont éclatés, laissant des marques violettes sur les
joues.
Toute stimulation de nature excitante sera ressentie sous forme de
dépression dans les heures suivant l’ingestion de toute viande. Elle est
dissipatrice d’énergie et soumet l’organisme à des stress qui ne seront pas
compensés par l’apport énergétique de celle-ci.
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Le bilan énergétique de la viande est nul. L’argument qui consiste à dire que
la viande apporte des forces, tout comme l’alcool, est un argument primaire
qui a conduit progressivement à la déchéance de l’humanité.
La viande est-elle toxique ?
C’est la première des choses que les végétariens vous diront : la viande est
toxique. Tout d’abord, il faut signaler que certaines viandes d’animaux
malades, tuberculeux ou autres, peuvent après élimination des parties
suspectes être encore mises à la vente, pourvu qu’elles portent la mention
"viande stérilisée" (décret du 24/1/34). Elles servent souvent à la fabrication
des salaisons et autres saucisses, merguez, …
En ce qui concerne les pesticides ingérés par nos ovins, bovins et caprins, ils
se retrouvent dans la viande sans aucune norme de tolérance fixée. La
viande est bourrée d’antibiotiques, antioxydants et colorants pour rendre la
chair plus rouge. En salaison, on autorise le sel additionné de nitrates de
sodium ou de potassium, ou de sel nitrité, l’acide ascorbique, les colorants
(curcumine, lactoflavine, acide carminique, orcéine, indigotine, chlorophylle,
carbo médicinalis végétalis, caroténoïde, et xanthophylles).
En conserves de viandes sont autorisés, outre le sel nitrité et l’acide
ascorbique déjà cité, la gélatine et le glutamate de sodium. Vous constaterez
qu’à la lecture d’un tel tableau, la pollution alimentaire est bien présente !
Comment peut-on se nourrir d’un tel aliment ? Ce sont hélas ces produits
extrêmement chimiques qui constituent actuellement la majorité des produits
vendus dans l’ensemble de nos commerces. Quelques-uns vous diront qu’ils
ont la possibilité de se procurer des viandes venant d’élevages biologiques.
Même dans ce cas, les viandes ne sont pas dépourvues de poisons. Voici
donc les deux principales sources essentielles de toxines :
Les toxines d’origine
Suite à l’analyse en pourcentage d’une viande de boucherie, nous avons fait
l’état de l’existence de matières extractives. Ces matières comprennent des
lécithines (graisses phosphorées), des leucomaïnes (dues à l’autolyse qui
commence dès l’abattage), de l’acide lactique d’autant plus abondant que
l’animal était fatigué avant d’être sacrifié, des bases xanthiques (noyaux
cellulaires). Tous ces produits sont d’une digestion pénible car ils exigent un
surcroît de travail de la part du foie.
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Le gibier abattu en plein effort est riche en matières extractives. Le gibier
faisandé est encore plus toxique pour le foie.
Les toxiques métaboliques
Les règlements de boucherie prévoient que la surveillance vétérinaire doit
veiller à ce que les bêtes soient reposées avant l’abattage et qu’elle doit
contrôler la viande pour éviter le danger de contagion de diverses maladies.
Mais hélas, c’est loin d’être le cas, même pour la viande biologique. La
viande des jeunes animaux (veaux, agneaux, chevreaux) est très collagène,
et de ce fait indigeste. Les abats (tissus glandulaires), riches en noyaux
cellulaires, sont générateurs d’acide urique, et de ce fait sont très indigestes.
Les viandes contiennent des ptomaïnes, toxiques extrêmement dangereux
qui se forment à la mort de l’animal, des bases créatiniques très toxiques,
des purines, bases azotées donnant naissance à l’acide urique.
Parmi les viandes les plus nocives, il faut citer les viscères et les glandes qui
forment les abats : cervelle, rognons, cœur, ris, foie, … Les viandes de bœuf,
vache, sont consommées sous forme de muscles relativement toxiques, peu
minéralisées, pauvres en calcium.
Les parties tendineuses sont de qualité inférieure, le tissu conjonctif y est très
peu développé. Son collagène donne, après transformation, de l’élastine
pratiquement indigeste. Les charcuteries sont aussi très toxiques. Les
viandes de porc et de cheval sont considérées de qualité médiocre. La
volaille, le lapin peuvent être également très toxiques.
Le poisson est très fortement putrescible, ce qui explique que sa digestion
dans l’estomac soit encore plus rapide que celle de la viande. Il est
déséquilibré en sels minéraux. Il contient du phosphore, mais est très pauvre
en calcium. Il n’y a pas d’origine et de traçabilité sur le poisson.
Malheureusement, de nos jours, le poisson est très fortement pollué. Il nous
reste le poisson d’élevage qui est élevé à coup de grands renforts de
produits chimiques. Suite à de nombreuses années d’agriculture intensive,
nos fleuves et rivières bordant nos champs sont aussi fortement pollués. Bien
sûr, le poisson de rivière est fortement déconseillé à la consommation, voire
même dans certains endroits interdit.
Les mollusques et les crustacés contiennent une forte proportion de bases
xanthiques et sont très indigestes.
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En résumé, les viandes et les poissons contiennent une multitude de poisons
plus ou moins dangereux, et surtout n’apportent aucune force nécessaire au
fonctionnement de l’organisme. Bien au contraire : à force d’utilisation, les
maladies engendrées par le poisson et la viande sont les suivantes =
infection, pus, abcès, maladies de peau, maladies de reins, fistules, troubles
visuels, eczéma, psoriasis, furoncles et urticaire, cholestérol, acide urique,
cancer …
Les conserves
Je n’ai pas souvenir d’avoir vu pousser dans les jardins ou cueillir dans les
arbres des boîtes métalliques gorgées de fruits ou de légumes ! Tout cela
pour vous dire que manger des conserves ne rentre pas en harmonie parfaite
avec ce que nous donne la nature. Les conserves ont été inventées dans un
premier temps pour les gens pressés, au bénéfice encore une fois de
l’industrie agro-alimentaire. Il n’est nullement naturel de consommer ce type
de produits, que ce soit dans des boîtes métalliques ou dans des bocaux de
verre.
Si toutefois le produit était totalement naturel (ce qui est loin d’être le cas) il
serait de toute façon totalement dénaturé par ce principe de conservation.
Bien que le verre ne nuit pas trop à la conservation des aliments, le métal, lui
par contre, rejette d’infimes particules de métaux lourds dans l’aliment, qui se
retrouvent un jour ou l’autre accumulés dans l’organisme.
Les conserves sont totalement dépourvues de toute forme de vitamines. A la
longue, une forte consommation peut entraîner le scorbut. De toute façon,
que ce soit les bocaux ou les boîtes métalliques, les produits qu’ils
contiennent sont largement trop cuits : ils ne renferment absolument plus
aucune substance nutritive nécessaire à l’homme. Il s’agit juste là d’un
phénomène de "gavage d’oies".
Les produits congelés
Encore des produits qui sont faits pour des gens pressés. Pour la plupart, ils
sont déjà précuits, donc dépourvus de vitamines et minéraux. Même si un
soin tout particulier a été apporté à sa conception, il n’en reste pas moins un
produit fabriqué à la chaîne dans des conditions d’hygiène pas toujours
exemplaires.
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Les emballages font souvent cruellement défaut : plastique, carton, carton
imprimé, … mais le plus grave reste le non respect de la chaîne du froid. Un
exemple : il vous est souvent arrivé d’acheter dans un bac de produits
surgelés un sac de petits pois ou de pommes de terre sautées et qu’ils soient
collés entre eux dans l’emballage … ceci signifie qu’entre le départ de chez
le fabricant et l’arrivée dans votre panier il y a eu rupture de la chaîne du
froid, c’est-à-dire panne d’un congélateur qui, bien souvent, se trouve dans la
grande ou moyenne surface (le revendeur). Il est évident qu’à ce moment-là
le produit qui s’est légèrement ou totalement décongelé a emmagasiné au
passage microbes et bactéries avant sa re-congélation, ce qui fait de ces
produits des aliments extrêmement dangereux.
Les plats préparés
Comme les conserves et les congelés, les plats préparés sont bourrés de sel
pour la conservation et d’autres additifs colorants, émulsifiants, etc. Là
encore, il s’agit d’un produit pour les gens soi-disant pressés. Ces plats
préparés à la chaîne, dans lesquels ont trouve pour certains de la viande
bouillie et rebouillie, de basse qualité et choisie pas forcément dans les
meilleurs morceaux. Quant aux garnitures les accompagnant, légumes ou
autres, souvent bien trop cuits. Les sauces remplies de produits chimiques. Il
s’agit là bien souvent de cocktails détonants vous conduisant directement un
jour ou l’autre à la déchéance sanitaire.
L’alimentation rapide
Commençons par les pizzas. Merveilleuses et simples à manger. Si ce n’est
que par principe hygiéniste, l’association des divers produits entrant dans
leur composition les rendent incompatibles.
Leur préparation industrielle reste vérifiable car bien sûr les produits sont, là
encore, loin d’être de qualité. Ensuite, pour les pizzas vendues en plus petit
nombre dans les restaurants et camions snacks, il y a le souci de l’hygiène.
Bien souvent, les produits servant de garniture sont périmés. Sachez que les
fabricants et revendeurs de pizzas ne commercialisent pas ce produit dans le
but de vous faire du bien : ils le font avant tout dans un but financier, car la
pizza a un coût de revient très faible.
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Après vous avoir parlé des effets de la viande, après avoir lu dans cet
ouvrage que l’on ne pouvait pas associer les amidons aux protéines (pain et
viande par exemple), comment peut-on manger un hamburger avec des
fritesn? C’est sûr, c’est bon au goût, c’est rapide, simple et pas cher. Mais
quelles conséquences dans quelques années ?
Le lait
Il est destiné par la nature aux bébés et aux enfants jusqu’à l’âge de 3 ans.
On peut continuer à leur en donner jusqu’à 6/7 ans, voire même jusqu’à la
préadolescence. Par la suite, la sécrétion qui permet le caillage du lait
produite dans l’estomac des petits finit par s’atrophier. Il faut à ce moment-là
arrêter la consommation de lait.
Le lait de vache n’est pas toujours accepté par les bébés. Dans ce cas, les
laits végétaux (amandes, noisettes, soja, châtaigne) peuvent être excellents
dès le premier âge. Par contre, si vous optez pour les laits végétaux, il faudra
varier car ils sont riches en protéines, surtout le soja.
Le lait caillé, appelé aussi yaourt ou fromage blanc, est acceptable tous les
jours. Il faudra là aussi faire très attention à sa provenance. Essayez de vous
imaginer la source : la vache bourrée d’antibiotiques et de médicaments,
broute de l’herbe dans un champ bourré d’engrais et de pesticides. Le lait qui
en est recueilli, bouilli à 130 °C (UHT) est servi sur votre table. Je vous laisse
juges !
Les fromages
Là encore, même constat : origine du lait. Est-il réellement de qualité ?
Sinon, nous sommes certains que la nature ne produit pas de fromage.
Ils contiennent la caséine du lait, qui est une protéine concentrée, au même
titre que celle de la viande. C’est de là que vient le mal. Les fromages
fermentés sont les plus empoisonnants. La plus petite quantité a un effet
catastrophique sur l’organisme. Elle a pour conséquence de favoriser la
fermentation de tout le bol alimentaire qui passe dans les selles le lendemain
sans digestion. Ils ne profitent pas au corps et l’empoisonnent. Première
conséquence sur l’organisme, c’est la prolifération et la transformation du
candida albicans.
Fromages fermentés à supprimer : Camembert, Roquefort, Brie, Munster,
vieux gruyère, Cantal, St Florentin, vieux chèvre, bleus, parmesan, …
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Les confitures
Quelque soit le type de fruits ramassés ou cueillis, bio ou non, les confitures
ne sont pas bonnes pour la santé. Tout simplement parce que les fruits sont
déjà trop cuits et qu’elles sont pleines de sucre industriel, blanc ou roux.
Le sucre
Blanc ou roux, c’est un aliment industriel qu’il faut impérativement supprimer.
Il entre trop vite dans le sang et provoque un coup de fouet suivi d’une
dépression. Pour être assimilé, le sucre va puiser dans votre réserve de
minéraux. C’est pour cela que l’on dit que le sucre est un déminéralisant.
Par contre vous pouvez utiliser le sucre des fruits frais à volonté. Pour
remplacer le sucre, il existe actuellement le sirop d’agave ou d’érable, et de
plus en plus nous trouvons de la stévia.
Le pain et les pâtes
Ce sont des dérivés des céréales. Il vous est donc sans doute déjà arrivé de
rencontrer à la sortie de villages de campagne des silos à grains. Savezvous que ce sont de véritables bombes à retardement ?
Les céréales entreposées fermentent et dégagent du gaz carbonique,
mettant le silo sous pression, qui pourrait, s’il n’y avait pas d’éléments de
sécurité, éventuellement exploser.
Nous autres, humains, ne sommes pas équipés physiologiquement pour
accumuler ce surplus de gaz carbonique occasionné par la digestion des
céréales. Nos poumons sont trop petits et notre cœur aussi. De plus, la
molécule des céréales étant très dure, elle nécessite beaucoup d’énergie de
notre organisme pour la digérer. Au lieu de nous donner de l’énergie, ces
céréales au contraire nous en retirent, et à cause de l’excès de gaz
carbonique peuvent créer des insuffisances respiratoires dans le temps.
Elles sont destinées par la nature aux granivores (poules, oiseaux).
Supprimez les : vous n’aurez plus jamais de rhume et vous serez
convaincus. Concernant le pain, mise à part l’aspect ci-dessus expliqué des
céréales, il est fortement chargé en sel. Les maladies provoquées par le pain
et les céréales sont les suivantes : rhume, sinusite, maladies rhumatismales,
bronchites, colites, allergies, grippe, diabète, arthritisme, pneumonie, asthme,
infarctus, artériosclérose …
93
Le café et le thé
A l’état naturel, le café et le thé sont amers. Par principe, tout ce qui est amer
contient du poison. Nos papilles gustatives ont été équipées pour détecter ce
poison afin de nous prévenir de ne pas en manger.
Il est évident que tous les aliments contiennent des doses plus ou moins
importantes de poison. Pour les quantités infimes, cela n’a pas grande
importance. Par exemple, la laitue contient du laudanum, mais en si petites
traces qu’elles ne peuvent créer de problème à la santé. Par contre, le
concentré d’une goutte suffirait à nous tuer. Pour obtenir une seule goutte de
laudanum, il faut environ une vingtaine de tonnes de laitues !
Ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il ne présente aucun risque.
Le café et le thé contiennent des poisons qui attaquent le système nerveux,
puis les reins, l’estomac, les intestins, et pollue notre sang.
La caféine et la théine sont des poisons violents. Le café contient une bonne
douzaine d’autres poisons. Tous ces poisons sont des stimulants que le
corps cherche à éliminer. Ainsi, la dépense énergétique est déviée de
l’élimination naturelle de l’organisme, ce qui arrête donc cette élimination. Le
thé et le café provoquent une "euphorie" artificielle qui n’est pas durable dans
le temps et qui vous plonge à long terme dans un processus de manque,
comme une drogue. Tout le corps se met en fonction pour expulser ces
poisons. C’est en fait cela que l’on confond avec une stimulation. On a
l’impression d’avoir des forces, mais en vérité, elles s’épuisent très vite, ce
sont les nerfs qui prennent le dessus. Ce qui donne des insomnies, une
fatigue nerveuse, une irritabilité permanente, …
Pour ceux qui prennent du café le matin, ce sera la première chose à
supprimer progressivement. Bien sûr, des maux de tête se feront ressentir,
ainsi que de la nervosité, mais il faudra résister. Vous pouvez commencer
par passer du café au décaféiné, ceci me paraît une bonne idée. Pour le thé,
que beaucoup de personnes prennent en fin de journée, je vous laisse
imaginer les conséquences pour préparer le sommeil du soir. Remplacez ce
thé par des tisanes de plantes dépuratives ou calmantes, votre organisme
vous en remerciera. Enfin, évitez le sucre et les produits qui le remplacent :
par exemple le miel qui, au premier abord, peut paraître naturel, c’est certes
le cas, mais il est lui aussi excitant. Rappelez-vous que tous les produits
excitants, à long terme, useront votre système nerveux.
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Le chocolat et le cacao
Qui n’a jamais craqué sur un carré de chocolat, voire même sur une
tabletten? J’en suis hélas moi-même de temps à autres la première victime !
Là encore, à l’état naturel, le cacao qui sert à faire le chocolat est amer.
C’est-à-dire qu’il contient des poisons. On y trouve de la théobromine.
Comme je l’ai écrit plus avant, tout ce qui est amer n’est pas comestible.
Maintenant, le sucre utilisé dans le chocolat en grosses quantités est fait
pour masquer cette amertume. Beaucoup de gens adorent le chocolat fort,
amer. C’est sans doute votre cas. Alors même si cela est bon au goût … il
s’agit quand même d’un poison ! La preuve en est belle : on sait qu’il est
fortement déconseillé de donner du chocolat noir à un chien … il risquerait
de mourir dans les heures qui suivent.
Ces poisons sont neutralisés par le foie qui finit par s’engorger, s’épuiser,
puis craquer, créant ainsi dans votre organisme différents maux … de tête,
un esprit vaseux, pessimiste, des problèmes cutanés, un sommeil perturbé,
enfin tout un cortège de symptômes qu’il serait très long d’évoquer ici. Vous
pouvez, si vous le souhaitez, palier à la consommation de chocolat noir en
consommant du blanc, qui parait beaucoup moins dangereux (ce n’est pas
du chocolat), sans abus toutefois.
Les condiments
Vinaigre, moutarde, poivre, sel, épices et herbes :
Le vinaigre, c’est de l’alcool ! C’est un produit issu d’une fermentation, c’està-dire d’une pourriture tout à fait naturelle. Ce n’est pas une raison suffisante
pour en consommer car celui-ci ne contient plus aucune substance nutritive.
On peut éventuellement, dans certains cas, le remplacer par du jus de citron
chez les personnes qui ne sont pas sous-énergétiques.
La moutarde, le poivre, le sel sont des poisons bien qu’ils soient naturels. Il
faut donc les bannir de votre alimentation. De même que les piments et
toutes autres épices fortes. Tous ces ingrédients sont trop forts et fatiguent
l’estomac, voire même dans certains cas le brûlent. Bien sûr, les autres
organes, intestins et foie par exemple, ne sont pas à la fête, et les reins sont
en perpétuelle souffrance pour évacuer ces poisons.
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Les hémorroïdes ne tarderont pas à apparaître. Attention ! Même les
aromates doux sont irritants pour l’estomac (thym, cumin, herbes de
Provence, noix de muscade, …). Seuls la ciboulette, le persil et le basilic
peuvent être utilisés en petite quantité. N’oubliez pas que toutes les erreurs
s’additionnent. Apprenez donc à distinguer les erreurs graves des petites
erreurs. Si vous venez en séjour dans mon centre de diététique hygiéniste,
nous pourrons vous apprendre à faire la différence.
L’alcool
Il provient d’aliments naturels fermentés comme les raisins, les pommes, les
poires, les prunes, les pommes de terre, le houblon, l’orge, la betterave, …
Or toute fermentation produit une transformation du sucre en alcool. C’est-àdire que toutes les substances nutritives sont détruites et ne peuvent donc
plus nourrir l’organisme. On dit souvent qu’un bon verre de vin ou une bière
sont bons pour la santé. C’est une supercherie à but commercial ! L’alcool a
toujours été nuisible pour la santé et ne peut guérir aucune maladie. Au
contraire, il la favorise. C’est une très mauvaise habitude de boire du vin à
table en mangeant. Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain
dans des selles devenues putrides et volumineuses. Je vous rappelle que les
selles normales sont inodores et bien moulées. Si vous voulez boire du vin,
vous pouvez en boire un verre l’estomac vide, ce n’est toujours pas bon pour
la santé mais ceci évitera la putréfaction du bol alimentaire. Car si il y a
putréfaction du bol alimentaire, vous pouvez imaginer que ce dernier ne vous
apportera absolument rien sur le plan nutritif, seulement un côté agréable au
palais. Ce que bien sûr la plupart des personnes privilégient, se souciant peu
de l’empoisonnement encouru.
Je ne vais pas vous faire un cours sur les méfaits de l’abus d’alcool, nos
médias s’en chargent tous les jours et je pense que vous-mêmes en
connaissez les tenants et les aboutissants. Juste ceci : vous devez bannir
toute forme d’alcool.
Le tabac
L’éternel de l’homme, c’est de s’ennuyer dans ce bas monde. Alors il stresse
et il cherche toutes sortes de subterfuges pour lutter contre ce stress plus ou
moins permanent. D’où la prise de tabac.
96
Sauf pour certains qui "apprécient" le tabac (je pense particulièrement aux
fumeurs de pipe et de cigares), les autres sont hélas des gens dépendants
(drogués !) et ne peuvent se débarrasser de cette sacro-sainte cigarette. Là
encore je ne vais pas vous faire le tableau descriptif des méfaits du tabac car
nos médias s’en chargent tous les jours. Je conclurai ce chapitre juste par
une petite boutade : l’homme par ses origines descend du singe (bonobo) :
avez-vous déjà vu un bonobo fumer ?
Maintenant, nous allons passer aux emballages et aux accessoires
alimentaires, c’est-à-dire tout ce qui sert à réaliser vos plats et à les faire
cuire.
Commençons par les emballages. Si nous mangions tous la nourriture
originelle de l’homme, en respectant les conditions totalement naturelles,
nous serions obligés de cueillir les fruits dans les arbres et de récolter les
légumes au sol. Vous serez d’accord avec moi qu’à ce niveau il n’y a pas
d’emballage. Nos fruits sont pour la plupart pleins de produits chimiques.
Pour nos légumes, ce n’est pas mieux. Et en plus, nos industriels les
emballent ! Pourquoi ? Eh bien sans doute encore une fois soi-disant pour
gagner du temps. Et vous l’aurez sans doute remarqué, pour y apposer leur
"signature", ou plutôt leur marque.
Dans une société où le paraître est prédominant, une chance que les
marques ne soient pas imprimées directement sur nos fruits et nos légumes.
Ils y apposent tout de même de petites étiquettes autocollantes. Tout cela
pour dire que toute forme d’emballage est nuisible au produit, à la planète, et
bien sûr à notre santé. Les plastiques, soi-disant alimentaires, sont bourrés
de substances chimiques (ex.: le bisphénol A) responsables à la longue de
troubles neurologiques. On en trouve principalement dans le biberon
plastique des enfants et les bouteilles d’eau. Les cartons et papiers
imprimésn? Si encore ce n’était que la matière par elle-même ! Mais le mot
qui blesse, c’est "imprimé". L’encre, même si certains la disent alimentaire,
reste de l’encre. Le plus grave, c’est l’innombrable amoncellement de
déchets papier-carton-plastique à retraiter. On nous parle en ce moment de
Co² … imaginez de par le monde le nombre d’incinérateurs de déchets
fumant à tous vents et nous polluant par la même occasion.
97
Ne serait-il pas judicieux que chacun d’entre nous boycotte tout simplement
toute forme d’emballage ? Nous pourrions constater alors très rapidement, et
curieusement, que notre industrie agro-alimentaire changerait du tout au tout
son comportement. Je vous invite donc à y réfléchir sérieusement lors de vos
courses dans les diverses grandes surfaces que vous fréquentez.
Accessoires, matériaux et matériels de cuisson et de conservation
Dans l’ensemble des accessoires que vous utilisez sans doute dans votre
cuisine, on trouve du papier aluminium, des films et des boîtes en plastique,
des boîtes métalliques, des bocaux de verre, … Toutes ces méthodes
d’emballage ont du pour et du contre. Prenons par exemple le papier
aluminium : des études prouvent que bien des années plus tard on en
retrouve dans nos analyses sanguines. C’est ce que l’on appelle plus
communément les métaux lourds. Avez-vous déjà essayé d’emballer une
tranche de jambon dans du papier aluminium pendant plus d’une journée ?
Une fois déballée, vous pourrez observer qu’elle a généralement une drôle
de couleur et surtout un drôle de goût, un peu métallique. Tous les
emballages plastique ne sont pas mieux. Comme je le disais précédemment,
attention au Bisphénol A.
Concernant les boîtes métalliques, vous l’aurez compris c’est la même chose
que le papier d’aluminium. Pour se donner bonne conscience, les industriels
alimentaires ont mis un revêtement plastique à l’intérieur de leur boîte
métallique, et ainsi ils contribuent à un double empoisonnement : par le métal
et par le plastique.
Reste enfin ce qui devrait être la meilleure solution de conservation : le verre.
Il est certain que le verre est la meilleure des solutions pour le transport de
l’eau que nous buvons tous les jours. Pour les conserves alimentaires, il est
certainement aussi le meilleur. Seul reste un problème d’ordre diététique : la
cuisson des aliments. Car généralement, dans ces bocaux de verre, on y met
des aliments cuits, voire très cuits pour une longue conservation, donc des
aliments qui ne servent à rien du point de vue nutritionnel, qui sont là juste
pour le goût et le contentement.
Pour la conservation, il y a aussi le froid (réfrigérateur, congélateur). Tout le
monde sait que si un congélateur tombe en panne suite à une rupture de
courant, les aliments décongelés ne sont pas re-congelables sauf bien sûr si
vous les cuisez rapidement. Sinon, il faudra jeter.
98
Ensuite, dans un réfrigérateur, l’hygiène devra être irréprochable. Nos
aliments devront être rangés par catégorie, de haut en bas. La température
de votre réfrigérateur devra se situer entre 3 et 5 °C. Bien que dans une
cuisine naturelle il ne devrait pas y avoir de restes, si toutefois c’était le cas,
ceux-ci devraient être entreposés dans le haut du réfrigérateur pour qu’ils ne
soient pas souillés par les divers emballages et les autres aliments. Vous
pouvez éviter les odeurs dans votre réfrigérateur en disposant du
bicarbonate de soude dans un petit récipient. Mais l’idéal est tout-de-même
de ne pas le surcharger.
Sans être pour autant à 100% hygiéniste (thème principal de ce livre), un
réfrigérateur devrait être quasiment vide. Simplement parce que nous ne
devrions manger que des produits frais en petite quantité préparés et
consommés immédiatement.
Pour ma part, les rares restes vont directement à la poubelle. Dans mon
réfrigérateur, on trouve fromage blanc, yaourts, crème fraîche, fromages à
pâte cuite, salade lavée dans le bac à légumes, quelques légumes se
conservant plus facilement au froid, et c’est tout.
Les ustensiles de cuisson
Le n° 1 de nos cuisines : le micro-ondes. Les seuls bienfaits du micro-onde,
ce sont les énormes bénéfices qu’ils ont rapporté à leur inventeur et à ceux
qui le commercialisent. Pour le reste, sur le plan sanitaire, c’est une
catastrophe. Rien que le mot "micro-ondes" me fait frémir. Pour certains
d’entre vous, vous vous promenez toute la journée avec un téléphone
portable, qui émet et reçoit des ondes en permanence. La planète est
balayée à chaque seconde par les faisceaux de nos satellites, … et il faut
encore en plus posséder un micro-ondes dans sa cuisine ! Et d’après les
pouvoirs publics, ils ne seraient pas dangereux ? Grâce à un contrôle
scientifique (qui ne l’est d’ailleurs pas tant que ça car vous pouvez vousmême vous procurer un testeur d’ondes négatives en magasin spécialisé)
vous pourriez constater que la plupart de vos micro-ondes émettent des
fuites pouvant rayonner à plus de 2 mètres dudit engin. De plus, à quoi sert-il
réellement ? Encore une fois, soi-disant à faire gagner du temps.
Effectivement, grâce à lui, tout est plus rapide : on va plus vite vers la
maladie. Voici je pense le seul réel temps qu’il vous fait gagner (ou perdre, à
vous de juger).
99
Dans ce micro-ondes, vous faites réchauffer des plats (soit faits maison, soit
d’une provenance douteuse). Vous y faites aussi décongeler certains
produits. Dans tous les cas, il vous sert à préparer des aliments morts. Donc
je ne vois pas du tout l’intérêt d’avoir un micro-ondes chez soi ! Certains
diront "oui, mais on n’a pas le temps"… Eh bien moi je répondrai "prenez-le
!". Car il s’agit avant tout de votre santé.
Le four traditionnel, par son aspect technologique, ne devrait pas poser de
problème. Si ce n’est qu’encore une fois vous cuisez vos aliments. Mais bon.
L’utilisation des poêles est aussi dangereuse si le revêtement antiadhésif est
en téflon (90% des poêles). Les casseroles et poêles en aluminium libèrent
des substances nocives dans votre nourriture. La bonne vieille cocotte en
fonte resterait l’idéal, mais attention à ce que son émail ne soit pas éclaté,
sinon cette cocotte est bonne à jeter, car l’émail libère des substances très
nocives pour la santé.
Notre fameuse cocotte-minute familiale, d’une part détruit toute forme de
nutriments, vitamines, sels minéraux par les hautes températures de sa
cuisson. Mais en plus, elle est souvent en aluminium !
Les ustensiles de cuisine idéaux pourraient être le verre (cocottes,
casseroles et poêles), ou l’inox (acier 18/10).
Les friteuses … inutile de faire un long discours, car tout aliment frit est
extrêmement dangereux pour la santé à cause bien sûr de l’apport important
de graisse et de la dangerosité des graisses cuites.
La cuisson vapeur : vous pouvez opter pour un appareil vapeur, sachant
toujours qu’un aliment trop cuit n’apporte plus rien. La vapeur reste tout de
même un excellent moyen de cuisson à condition que les légumes soient
décrudits (ni crus, ni cuits). Certaines cocottes en inox de grande marque
proposent des cuisson à la vapeur à basse température, ce qui me semble
une bonne méthode de cuisson. Mais celle qui à mes yeux reste la meilleure
est la cuisson au wok. En effet, cette large poêle à fond incurvé d’origine
asiatique saisit vos poêlées de légumes en quelques minutes, vous laissant
ainsi la possibilité de les déguster bien chauds mais encore crus à l’intérieur.
Ceci est pour moi personnellement LA meilleure méthode de cuisson.
Tout ce qui est grillé est souvent encore une fois trop cuit. Et l’aspect grillé
procure des toxines supplémentaires à l’organisme (acrylamide ).
100
Pire s’il y a ajout de graisses. Le plus dangereux reste le barbecue, pourtant
si agréable l’été. Les graisses de vos grillades coulant dans les braises
incandescentes dégagent des substances nocives très dangereuses pour la
santé. La cuisson au barbecue est donc à pratiquer avec parcimonie.
En conclusion, tout acte est sujet à conséquence. Il serait donc plus
judicieux, en matière d’hygiène alimentaire, de réfléchir aux conséquences
de ses actes et de ses choix. Le problème ne se pose pas bien sûr si vous
êtes frugivore à 80% (les 20% restants étant principalement constitués de
légumes verts et de quelques noix et graines). Effectivement, ces aliments
étant à l’état naturel, n’ont subi aucune transformation et ne peuvent pas
causer de problème à votre santé. Evidemment, si vous suivez mon
raisonnement, votre cuisine ne va plus vous servir à grand-chose. C’est fort
heureusement la seule réalité : celle de la nature !
Le chapitre suivant va vous parler du nettoyage interne. Eh oui … Cela me
paraît évident. Après avoir ingurgité toutes ces sortes de poisons pendant
tant d’années … Vous pourrez découvrir dans ce chapitre la plupart des
possibilités de nettoyage interne.
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Chapitre 6
Le nettoyage interne
"Celui qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin. "
Proverbe camarguais
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ATTENTION :
il ne faut pas entreprendre un nettoyage interne (mono-diète, diète, cure de Breuss
ou jeûne hydrique) sans :
• un suivi effectué par un thérapeute confirmé en la matière,
• un minimum de connaissances sur le corps et ses réactions, et
• un entraînement progressif.
En effet, votre corps rejettera toutes formes de "brutalité", il a horreur d'être bousculé.
Tout doit lui être présenté en douceur, sinon il vous manifestera son mécontentement
par des crises violentes et traumatisantes, ce qui vous rebutera à jamais de toutes
pratiques de nettoyage interne.
Le nettoyage interne passe avant tout par une prise de conscience
personnelle sur son propre état sanitaire. Quand le corps en a marre, il vous
le fait savoir de plusieurs manières. Le plus simple pour votre corps est de se
manifester par toutes sortes de douleurs (articulaires, osseuses, organiques),
maux de tête réguliers, problèmes respiratoires (essoufflement), vertiges,
nausées, problèmes de peau, mauvaises odeurs, langue chargée, … Mais il
y a aussi le mal-être, lié au stress. On n'est pas bien dans sa peau. La prise
de conscience peut intervenir à ce moment précis si vous n'adoptez pas,
comme beaucoup de personnes, le principe de l'autruche en mettant la tête
dans le sable et en pensant que tout est passager, que ça ira mieux demain.
Si vous êtes dans ce cas, vous irez voir le médecin qui ne cherchera pas
forcément la cause : il tuera, ou plutôt étouffera, les symptômes à coup de
poudre de perlimpinpin. Bref, il essaiera d'éteindre "l'incendie" qui est en
vous avec un verre d'eau ! Certaines personnes qui comprennent vite l'utilité
du nettoyage interne gagnent énormément de temps sur le rétablissement
des fonctions de leur corps. D'autres, hélas 80% des cas, viendront à
l'hygiène de vie après une grosse détérioration de leur organisme.
Heureusement, la nature est bien faite et il n'est jamais (ou presque) trop
tard.
Dans ce chapitre, je ne relaterai pas la mauvaise hygiène de vie qui conduit
chacun d'entre nous vers le chaos sanitaire, que j'ai déjà évoqué
précédemment.
En quoi consiste le nettoyage interne ?
Eh bien, une fois cette prise de conscience faite, il va falloir faire le ménage,
la "toilette" interne. Imaginez le nombre de personnes qui, pour le "paraître",
s'occupent en priorité de leur apparence extérieure au mépris de l'intérieur !
Votre corps tout entier est "votre seule maison" ! Le seul lieu d'habitation de
votre âme, de votre esprit. Pourquoi n'y ferions nous pas aussi un peu les
105
poussières de temps à autres, sachant que la propreté intérieure se reflètera
aussi à l'extérieur ?
Quand une maison est mal tenue, mal entretenue depuis des années, vous
ne la remettez pas en état du jour au lendemain. Dans un premier temps, ce
seront les poussières, le lavage des sols, puis les peintures et papiers peints,
et même peut-être avant de gros travaux de restauration, de consolidation.
Pour votre corps, il en va de même : il faudra y aller progressivement, sinon,
vous risquez de prendre le toit sur la tête !
Pour cela, il y a plusieurs méthodes, de la plus douce à la plus dure, cette
dernière étant la touche finale qu'il faudra répéter régulièrement toute votre
vie : il s'agit du jeûne hydrique.
Mais avant d'être un candidat jeûneur, il faudra "subir", en exagérant un peu,
le parcours du combattant. Mais quel bonheur par la suite !
Beaucoup de personnes, une fois cette prise de conscience établie,
choisissent de pratiquer une journée de pause alimentaire par semaine
(c'est-à-dire que pendant une journée au choix, ils ne mangent pas). C'est
effectivement un bon début, mais qui peut toutefois être dangereux.
Je m'explique : vous entendez depuis des années qu'il n'est pas bon de
sauter un repas, et dans ce cas, les médecins et autres n'ont pas tout à fait
tort. Mais pas pour les mêmes raisons, et ils ignorent souvent les vraies
raisons … Il y a des années que vous vous empoisonnez en mangeant tout
et n'importe quoi et, d'un seul coup, vous arrêtez de vous alimenter ? Ce qui
va se passer est le phénomène suivant : si votre organisme ne reçoit plus à
manger, il ira puiser dans vos réserves. Et que trouve-t-on dans vos
réservesn? Des toxines, des poisons (!) qui repasseront directement dans le
sang et créeront un mini-empoisonnement plus ou moins important selon
votre niveau de toxémie.
Alors, une journée sans manger, oui. Mais surtout pas plus car vous seriez
dans un état lamentable.
Cette journée vous permettra de désengorger votre système digestif qui,
pour une fois, à le droit à une journée de vacances. Vous offrirez une petite
partie de chaise longue à vos organes, c'est tout.
Les diètes et mono-diètes de plusieurs jours
La diète consiste à réduire considérablement son alimentation, en
supprimant par exemple les sauces, les épices, les sucres, les
assaisonnements … bref, à manger des choses simples, sans matière
grasse, cuites à la vapeur pour les légumes, diminuer son alimentation de
moitié, la rendre légère et facile à digérer. Boire de l'eau en dehors des
106
repas, des tisanes (pas de thé, ni de café, ni d'alcool), et si vous fumez,
réduisez (à défaut d'arrêter) la quantité de tabac.
La diète est un excellent début. Une diète d'une semaine 3 ou 4 fois par an
vous fera le plus grand bien.
Pour vous donner un exemple de l'alimentation à suivre, vous trouverez en
page 77 un tableau avec 2 menus : il est bon de commencer, la première
fois, par le "régime complémenté" pendant une quinzaine de jours, puis, lors
des prochaines diètes, de passer au "régime associé".
La mono-diète
Il y a plusieurs types de mono-diète (liquide ou solide), mais il s'agit
principalement de consommer toujours le même aliment pendant une
période définie au préalable.
Certains parleront de cure de raisins, d'autres de diverses cures de fruits,
d'autres encore de bouillon de légumes … le but étant de ne pas surcharger
l'organisme pour permettre à celui-ci de digérer facilement le seul et unique
aliment que vous lui donnerez, afin de laisser une possibilité à votre instinct
somatique de distribuer les ordres de réparation et d’élimination. Le but de
cette mono-diète est le ralentissement maximum de la prise alimentaire.
Dans cette situation, ne surchargeant pas votre système digestif, un
processus d'élimination va se mettre en route, permettant ainsi le début d'une
détoxination.
Je suis contre les cures de raisins et de tous autres fruits, ainsi que
d'aliments solides. De par mon expérience personnelle, je suis pour le
bouillon de légumes (sans pommes de terre) : poireaux, carottes, courgettes,
navets, choux sont les légumes qui s'y prêtent le mieux. Attention, il s'agit en
mono-diète de ne consommer que le jus de cuisson. En fait, soyons
réalistesn: un bol d'eau chaude aromatisé aux légumes. Voilà qui change
tout !
Vous serez ainsi, pendant le temps que vous aurez choisi, en vraie monodiète. Pour en revenir aux fruits, et plus particulièrement aux cures de raisins,
je trouve ces cures illogiques, ridicules et inadaptées. Votre corps est bourré
de produits acidifiants. Ainsi, avec le raisin, vous en rajoutez ! La cure de
raisins n'est bénéfique qu'aux personnes ayant déjà un seuil de toxémie
proche de l'idéal. Quant aux autres fruits et aliments solides, ils sont trop
riches, et en mono-diète, ce n'est pas le but recherché. Cependant, si le
bouillon de légumes est trop "difficile" pour vous sur une longue période,
vous pouvez prendre des jus de fruits "maison" frais (faits par vous-mêmes à
l'extracteur) ou bien des compotes crues consommées de suite car les jus et
compotes crues s'oxydent très rapidement. Alors ne surtout pas stocker de
restes au réfrigérateur.
107
Vous l'aurez compris, une mono-diète raisonnable sera orientée vers le
bouillon de légumes. Là encore, il ne faut pas en préparer d'avance car
l'oxydation vous guette.
Doit-on boire pendant une diète ou une mono-diète ?
OUI ! Dans les deux cas. Si vous ne buvez pas, vous risquez d'endommager
vos reins. Dans les reins se trouvent un ensemble de cellules appelé "corps
muqueux de Malpighi". Sans eau, il meurt, causant ainsi de sérieuses
séquelles sur le plan rénal.
Il faut boire si vous avez soif, sachant que dans le cas d'une diète ou monodiète, votre alimentation contiendra déjà beaucoup d'eau. C'est pour cela que
vous n'aurez pas soif … avec une telle alimentation, ½ litre d'eau suffit. Dans
le cas d'un jeûne, absence totale de toutes formes d'aliments, il faudra
impérativement un litre d'eau au minimum. Cette eau sera exclusivement "de
source" pas d'excès en minéraux. Exiger de l'eau en bouteille de verre (pas
de plastique soi-disant "alimentaire", plein de produits chimiques maintenant
bien reconnus par nos pouvoirs publics qui ferment les yeux). Nous venons
de survoler la diète et la mono-diète.
Passons maintenant à une autre pratique :
La Cure de Breuss
Une alternative naturelle au cancer avec la cure
de Rudolf Breuss, cure que l'on pratique (bien sûr)
dans notre centre de diététique hygiéniste.
Le livre de Rudolf Breuss "Cancer, leucémie et
autres maladies apparemment incurables mais
guérissables par des moyens naturels" est
disponible en France. Sa distribution est assurée
par la maison Brugier Sillon (produits biologiques).
Rudolf Breuss a été un brillant guérisseur allemand qui a mis au point une
cure "anti-cancer" à base de jus de légumes crus. Nous vous donnons ici le
mode opératoire de cette cure qui a prouvé son efficacité au travers de
nombreuses guérisons, à condition de suivre exactement les indications pour
les 42 jours que dure la cure (et en fonction de l'état d'avancement de la
maladie).
Ces jus peuvent être achetés tout prêts en magasins bio par exemple (jus de
Demeter ou Biotta) ou pressés vous-mêmes à condition qu'il s'agisse de
légumes bio. La quantité à absorber par jour varie entre ¼ de bouteille et 1
bouteille par jour (soit 50 cl) maximum. Il faut retenir que, pendant cette
période, moins on boit et mieux cela vaut.
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Quant aux légumes, il ne s'agit pas de n'importe lesquels. Voici la
composition précise mise au point par Rudolf Breuss :
• 300 g de betteraves rouges crues
• 100 g de carottes
• 100 g de céleri (racine)
• 30 g de radis noir
• 1 pomme de terre avec pelure de la taille d'un œuf de poule (facultatif)
Nota : en cas de cancer du foie, la pomme de terre est nécessaire.
Voici une autre méthode : cuire une poignée de pelure de pommes de terre
bio dans l'équivalent de deux tasses d'eau pendant 3 minutes. Boire une
tasse par jour de cette décoction.
Mode opératoire de la cure
Pendant les 3 jours précédant la cure, il convient de commencer à
consommer entre les repas ce mélange de jus à raison d' ½ bouteille (25 cl)
par jour afin d'habituer votre organisme à ce nouvel aliment.
Durant les 42 jours de la cure, s'en tenir strictement au mélange de jus que
l'on consommera de préférence à la cuiller, ou en le gardant un peu dans la
bouche avant de l'avaler. Il a été démontré qu' ¼ de bouteille (12,5 cl) par
jour suffit pour vivre.
A savoir qu'il ne faut jamais dépasser 1 bouteille (50 cl) de mélange par jour.
On peut y ajouter, si l'on veut, une gorgée de jus de choucroute crue de
temps en temps.
Au cours de cette période, on peut maigrir de 5 à 15 kg, mais ceci n'empêche
pas de se sentir plein d'énergie. Près de 10 000 personnes ont fait cette cure
de jus pendant 42 jours sans rien manger à côté, elles ont tenu le coup et on
retrouvé une parfaite santé, sans rechute ultérieure.
Tout le temps que dure la cure, il est recommandé de ne prendre aucun
médicament, ni vaccin ou piqûre, ni de fumer ou absorber de l'alcool, ce qui
risquerait de nuire au grand nettoyage interne de l'organisme alors que celuici est en train de reprendre en main ses métabolismes vitaux d'auto-défense.
Enfin, il est indispensable de faire disparaître de la maison naphtaline,
camphre, DDT, sprays insecticides, épurateurs d'air pour WC et tous les
produits chimiques agressifs ou douteux. Par contre, faire brûler de l'encens
pour purifier l'atmosphère de la maison.
Voilà pourquoi, suite à toutes ces contraintes, il est utile de faire cette cure
dans un centre habilité. Nous la proposons dans notre centre de deux
façonsn: cure de 21 jours ou de 42 jours. Appelez-nous pour tous
renseignements.
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L'option demi-cure – 21 jours
Cette appellation de Rudolf Breuss s'applique à ceux qui pensent ne pas
pouvoir supporter le régime strict, ou bien parce qu'ils sont déjà trop affaiblis.
Ceux-là pourront prendre en plus chaque jour soit :
• une tasse de crème avoine (flocons cuits mixés)
• une soupe de pâtes à l'oignon selon la recette suivante :
faire revenir un oignon avec la pelure dans le l'huile - verser une tasse d'eau
chaude - laisser cuire ¼ d'heure
A savoir que la guérison sera moins rapide en demi-cure.
Lorsque l'on applique ce qui est conseillé ici à la lettre, on perd un peu de
poids. La clé de voûte réside dans l'infusion rénale que l'on prend à raison
d‘n½ tasse froide matin, midi et soir, ou mieux encore si l'on prend deux
cuillérées à soupe toutes les heures. L'infusion rénale de Rudolf Breuss est
en vente dans tous les magasins bio ou sur Internet.
Tisane rénale de Breuss :
• 6 g de prêle
• 5 g d'ortie du mois de mai
• 3 g de renoué
• 2 g de millepertuis
Préparation :
Jeter une pincée du mélange dans l'équivalent d'une tasse d'eau chaude et
laisser infuser pendant 10 mn - Récupérer le résidu d'infusion et y ajouter
l'équivalent de deux tasses d'eau
Faire bouillir 10 mn de telle sorte que la moitié s'évapore - Filtrer et mélanger
cette décoction à l'infusion.
Infusions de géranium
Le géranium contient des oligo-éléments de radium. C'est une thérapie
douce. Une pincée de feuilles par tasse. Laisser infuser 10 mn. Boire une
tasse par jour.
Attention :
Il ne faut pas dépasser 3 semaines (21 jours) d'utilisation de ces tisanes, sinon les reins
risqueraient de ne plus travailler que sous l'impulsion des tisanes !
Décoctions de sauge … à vie
Un médecin romain écrivit :"Pourquoi mourir puisqu'il y a de la sauge dans le
jardin ?". Il faut toujours boire une tasse de décoction de sauge par jour,
chaude ou froide, même quand on se porte bien, et à plus forte raison
pendant la cure. Faites bouillir une pincée par tasse pendant 3 minutes.
Tisanes rénale-géranium-sauge forment la trilogie indispensable à cette cure.
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Des tisanes spécifiques supplémentaires
En cas de cancer du poumon : infusion de fenouil des Alpes
En cas de cancer de l'utérus : infusions d'alchemille
Voici le planning journalier ces 21 jours :
Au lever : ½ tasse de tisane rénale, puis, toutes les heures, de façon
alternée : jus de légumes et décoction de sauge (1 cuillère à
soupe de feuilles)
A midi : ½ tasse de tisane rénale
A 17 h : une tasse de géranium
Bien sûr, le jus de légumes de Breuss vous accompagne toute la journée,
par petites prises, aux moments où vous en ressentez le besoin, sans jamais
excéder 50 cl (1 bouteille pour la marque Biotta Breuss) par jour.
Après la cure (21 ou 42 jours)
Se réalimenter progressivement avec des aliments légers (riz complet,
légumes, couscous) … il est recommandé aussi de ne pas arrêter tout de
suite le mélange et de continuer à en consommer ½ bouteille (25 cl) par jour
(avant les repas) pendant quelques temps encore.
Pourquoi la cure de jus de légumes marche-t-elle (*) ?
Si l'on reprend les écrits de Bruno Vonarburg, biochimiste suisse, auteur de
"Bénédiction de Dieu dans la nature", celui-ci déclarait à propos de la cure de
Breuss : "Étant donné que le développement du fait cancéreux est alimenté
par les protéines, je vois l'avantage suivant dans un traitement avec une cure
de jus : l'alimentation quotidienne en protéines étant arrêtée, et l'organisme
ne pouvant vivre sans cet élément, le sang, amateur de protéines, ronge
dans le corps tout ce qui est superflu, végétations, rassemblements de
matières et tumeurs. C'est une opération sans scalpel à laquelle le jus rouge
procède lui-même, une fois finement dosé".
Il est à supposer que ces considérations, pour judicieuses qu'elles soient, ne
sont que la partie visible de l'iceberg. Est-il besoin de tout expliquer pour
pouvoir constater les résultats positifs, étonnants et souvent inespérés. Il est,
par ailleurs, important de signaler la nécessité d'un bon fonctionnement des
selles et des urines car les produits d'excrétion stagnants pourraient
provoquer des empoisonnements. Ne surtout jamais perdre de vue que le
cancer se nourrit des aliments solides qui sont porteurs de protéines. D'où la
nécessité d'une nourriture exclusive de jus dont la lie a été filtrée.
111
La cure de jus de Rudolf Breuss est-elle réservée au cancer (*) ?
Absolument pas, et des milliers de personnes ont suivi cette cure dans le
seul but d'améliorer leur santé et d'accroître leur vitalité. Par ailleurs, la cure
de jus de légumes peut être bénéfique dans de nombreuses maladies. C'est
une excellente cure d'amaigrissement qui peut s'effectuer sans souffrir de la
faim, et sans effets nocifs. Pour l'Arthrite, c'est spectaculaire. La méthode a,
en outre, été testée par l'institut de thérapies physiques de Amriwil en
Suisse.
La Cure Breuss pour la leucémie(*) :
D'après Rudolf Breuss, la leucémie est une maladie de décomposition du
sang s'effectuant au niveau de la veine porte. Cette maladie prend sa source
dans
une
dépression
morale
plus
ou
moins
consciente.
Le traitement y est plus simple que dans le cancer. Il suffit de consommer 1/4
de litre de jus mélangé par jour, réparti en apéritif avant les 3 repas
principaux, ceci pendant 42 jours. L'énergie revient souvent au bout de 6
jours.
Règle d'or d'alimentation (*) : Ne jamais manger d'aliments réchauffés.
Ceux-ci ne contiennent plus aucune vitamine. Ils ne font qu'apaiser la faim et
on ne peut en vivre à long terme. A proscrire d'autant plus lorsque l'on veut
guérir d'une maladie.
Notes : Le livre "Breuss Cancer Diet"a été tiré en 900 000 exemplaires en plusieurs
langues. La version française se distribue à raison de 2 000 exemplaires par an. Il
existe actuellement 45 OOO témoignages de personnes guéries.
(*) http://santenature.over-blog.com
Je vous invite à faire passer le message concernant cette cure naturelle que
j'ai testée personnellement.
Le jeûne hydrique :
En fait, j'ai gardé le plus dur et le meilleur pour la fin ! Voici un article que j'ai
écrit et qui a été publié dans la revue BioContact de janvier 2007 :
LE JEÛNE POUR SE DÉTOXINER
Les cellules qui composent notre organisme baignent trop souvent dans un
milieu chargé en toxines : c'est la toxémie. Pour se nettoyer, le jeûne
hydrique en paliers alimentaires est un outil simple et efficace.
La marche normale de l'organisme produit de l'énergie à partir des
nutriments et dégrade ceux-ci à l'état de déchets toxiniques.
112
La diète n'apportera guère plus qu'un repos physiologique très court, car
au-delà d'un certain seuil, elle risque d'être très violente pour l'organisme.
En effet, au-delà de ce repos physiologique, généralement au bout de deux
ou trois jours, un afflux important de toxines risque de vous rendre
sérieusement malade. Plus vous serez toxémique et plus cet effet sera fort :
maux de tête, vomissements, vertiges, évanouissement … Il faut donc éviter
de faire des diètes de plus de deux jours. Voilà pourquoi il vaut mieux
aborder ce grand nettoyage interne par le jeûne hydrique en observant des
paliers alimentaires. Lorsqu'on ne mange plus, le corps se nourrit de ses
propres réserves. Le jeûne consiste donc à s'abstenir de nourriture. Seul le
jeûne hydrique doit être pratiqué, car le manque d'eau deviendrait
dangereux au bout de quelques jours provoquant des destructions graves
au niveau rénal. Le jeûne hydrique peut durer plusieurs dizaines de jours
sans occasionner de risque. La limite du jeûne hydrique étant celle de
l'utilisation raisonnable des réserves de l'organisme, car au-delà, le corps
dépérit : c'est le stade de l'inanition.
L'autolyse
Dès que nous entrons dans la phase du jeûne, l'organisme démarre ce
qu'on appelle le principe d'autolyse, les réserves de l'organisme sont
utilisées par les cellules après qu'elles aient subi des transformations
digestives semblables à celles qui se produisent dans le tube digestif. Ainsi
les graisses sont transformées en acides gras assimilables, les protéines en
acides aminés, le glycogène en glucose. Ce phénomène de digestion
interne des tissus, réalisé hors du tube digestif par des ferments (enzymes)
provenant des cellules elles-mêmes, est appelé autolyse.
Au cours du jeûne, la volonté subconsciente exerce un contrôle sélectif sur
les processus d'autolyse des divers tissus utilisés. Ce sont les graisses et
les excroissances morbides qui sont en premier lieu transformées puis
utilisées. Les réserves de glycogène, amidon complexe, seront
transformées en sucres simples, seuls directement assimilables au niveau
cellulaire. Les réserves musculaires riches en protéines seront transformées
en acides aminés. Seuls les minéraux, oligo-éléments et vitamines ne
subissent guère de transformation : ils sont seulement désaffectés d'une
première utilisation pour être réemployés en un autre lieu. Par exemple, le
calcium peut être retiré de la dent pour être introduit dans la circulation
sanguine générale en cas de carence calcique. Le processus de l'autolyse
est contrôlé par l'organisme. Il permet les transformations qui se produisent
dans l'organisme de la naissance à la mort. Il régule constamment les
processus de vie tant en situation d'alimentation qu'en période de jeûne.
113
La destruction des tissus anormaux
Les tissus anormaux ne sont pas que des croissances transitoires élaborées
par un organisme qui les produit en compensation d'une situation toxémique
excessive. Ces croissances anormales présentent une vitalité moindre que
les tissus normaux : de ce fait, elles seront plus facilement détruites par
autolyse. Ce processus nécessite certaines conditions. Tout d'abord
l'organisme doit diminuer son niveau toxémique, ce qui se produit lors d'un
jeûne hydrique.
En effet, les nutriments mobiles, glucose, acides aminés, acides gras,
doivent se raréfier pour qu'il soit fait appel à ces tissus anormaux. Par ailleurs
l'organisme doit disposer d'un niveau énergétique satisfaisant pour que les
divers processus enzymatiques puissent s'effectuer.
Ainsi, par l'autolyse, des tissus anormaux tels des excroissances tuméreuses
peuvent disparaître, et certains de leurs éléments constitutifs servent
d'éléments nutritifs aux tissus sains de l'organisme. Des grosseurs ou des
dépôts peuvent ainsi être réduits ou disparaître par autolyse.
Cependant ce processus a ses limites car il ne peut pas être opérationnel sur
certaines parties du corps : par exemple une très grosse tumeur peut ne pas
être complètement autolysée au cours d'un seul jeûne. Dans ce cas, il faudra
faire plusieurs jeûnes successifs.
Après la période de destruction des tissus anormaux, la désintoxication
cellulaire se met en route, les déchets de la fonction de nutrition des cellules
sont normalement rejetés hors de celles-ci dans la lymphe puis le sang qui
les transporte jusqu'aux organes excréteurs, dont notamment le foie et les
reins. Là, ils sont transformés et transportés jusqu'aux organes évacuateurs
comme la vessie. Ce phénomène de désintoxication cellulaire est donc
amplifié au cours d'un jeûne.
Le jeûne organique
Si le jeûne se poursuit dans le temps, on entre alors dans une autre phase
de nettoyage plus profonde de l'organisme, celle de la remise en ordre des
organes : c'est le jeûne organique qui dure pendant les deuxième et
troisième semaines de jeûne. Pendant cette phase, l'amaigrissement se
poursuit, entraînant la disparition des matériaux inertes, inutiles, voire
dangereux. Le nettoyage organique s'effectue principalement dans les
organes excréteurs, reins, foie, poumons, peau, qui sont les premiers
encrassés par les toxines. Les pertes de poids durant le jeûne sont
sélectives, et ce n'est qu'en phase d'inanition qui succède au jeûne que les
organes vitaux risquent d'être touchés. Naturellement, il ne faut pas pénétrer
dans cette phase, il est important de déterminer un poids limite de sécurité
avant d'entreprendre un jeûne.
114
Les rénovations s'enchaînent selon la durée du jeûne : après les organes
excréteurs (reins, foie, poumons, peau), c'est au tour de l'appareil digestif,
comprenant la bouche, l'œsophage, l'estomac, les intestins, le pancréas, le
foie.
Le jeûne provoque la mise au repos de l'appareil digestif. Et c'est en cas de
troubles digestifs divers que l'abstinence de nourriture fera le plus grand
bien. En effet, l'appareil digestif subit, particulièrement chez les habitants des
pays industrialisés, un surmenage parfois inimaginable. Il reçoit toutes sortes
de substances et de nourritures mal associées qui l'altèrent gravement.
Selon la durée du jeûne entrepris, notre instinct somatique va programmer
ses ordres de réparation et d'élimination. Feront partie de ce programme les
appareils cardiovasculaire et nerveux, les systèmes glandulaire, génital,
locomoteur et sensoriel.
Les contre-indications
Hormis certains cas, il n'y a pas pour la grande majorité de contre-indications
à jeûner, pas plus qu'il n'en existe pour respirer, se nourrir, se reposer ou
faire de l'exercice. Bien au contraire, la répétition des jeûnes courts puis,
ultérieurement, l'expérience d'un jeûne long offrent les meilleures chances
d'acquérir et de maintenir une excellente santé.
Les paliers alimentaires, c'est la prudence
Pour résumer, il faudra impérativement que le jeûne soit hydrique et conduit
par paliers alimentaires. La sortie du jeûne ne doit pas être brutale, on devra
aussi observer un retour par paliers vers un rythme alimentaire choisi. Il est
conseillé d'entreprendre ses premiers jeûnes sur des courtes périodes. Les
paliers alimentaires servent à diminuer progressivement l'alimentation
jusqu'à la phase liquide, vous serez alors entré dans le jeûne hydrique.
Par exemple : on peut pratiquer ces paliers trois jours, être en phase de
jeûne hydrique trois jours et remonter en paliers alimentaires vers
l'alimentation de votre choix pendant trois jours. Voilà ce qui semble
raisonnable pour un candidat jeûneur débutant. Les intersaisons sont idéales
(automne, printemps) pour entreprendre un jeûne. Avec une pratique
régulière, le seuil de toxémie de l'organisme va se rapprocher de la normale
et on évitera d'entrer dans la phase d'énervation, qui conduit directement à la
maladie. Ce nettoyage ne se fait pas d'une manière désordonnée. Le
subconscient programme cette élimination et il n'est pas sage de s'y opposer
ou de vouloir l'accélérer. La règle d'or consiste à amener cette élimination à
un niveau satisfaisant pour rénover la santé, mais également à éviter tout
emballement incontrôlable qui se révèle dangereux pour l'organisme.
115
Le jeûne n'est pas un traitement, il peut être pratiqué en l'absence de
troubles. Il favorise la réduction de la toxémie et, ce faisant, consolide la
santé. L'élimination des toxines au cours du jeûne représente le facteur
primordial de régénération de l'organisme.
Une autre possibilité de nettoyage interne à la mode : l’hydrothérapie du
colon. Ou en gros, et plus communément dit, un "lavement". Il s’agit
toutefois d’un lavement un peu plus poussé. Alors effectivement, il s’agit
d’un nettoyage. Mais qui sera néfaste pour votre flore intestinale, surtout
pour les végétaliens et frugivores ! En effet, ces deux principes alimentaires
font ressortir l’absence d’apport de vitamine B12. Or cette dernière est
fabriquée en quantité suffisante dans nos intestins. Le simple fait de
nettoyer ses intestins détruit cette possibilité. De même, les gens sujets à la
constipation pensent que leur problème va s’arranger ensuite … Il s’agit là
encore une fois d’une erreur. Votre instinct somatique donne l’ordre
d’évacuation des matières fécales. Même si à vos yeux le temps semble
long, il n’y aura jamais empoisonnement. A un moment ou à un autre,
l’instinct somatique commandera l’évacuation. En prenant des laxatifs ou en
optant pour l’hydrothérapie du colon, vous annihilez cette fonction et vous
serez par la suite encore plus déréglés.
Notre tube digestif et nos intestins, de la bouche à l’anus, ne font qu’un
dans le corps. Ce qui signifie qu’il s’agit d’un nettoyage partiel d’une partie
de ce tube et non d’un nettoyage cellulaire comme le proposent le jeûne et
la détoxination.
Conclusion
Rappelez-vous qu'avant de vous lancer dans un jeûne, il faudra au
préalable prévoir de l'entraînement à l'aide de diètes ou mono-diètes. Je
vous déconseille fortement de jeûner sans avoir pris connaissance de tous
les paramètres. Il est préférable de consulter un hygiéniste. Le lieu aussi est
important : c'est beaucoup plus difficile à réaliser chez soi : cela risque
d'être traumatisant. Dans un centre de diététique hygiéniste digne de ce
nom, ce qui est rare en France, il y a un suivi personnalisé.
Dans mon centre, je reçois les jeûneurs tous les matins en consultation
(prise de tension, relevé du poids, contrôle du pH urinaire, ressenti du jour
et de la veille …). Toutes ces étapes sont obligatoires pour le suivi d'un
jeûneur débutant, sinon, ce n'est pas sérieux.
Dans le chapitre suivant, je vous parlerai de ma synthèse culinaire … Des
années de réflexion sur l’alimentation. Une fois toutes les données
enregistrées, libre à vous bien sûr de faire votre propre synthèse culinaire.
Nous sommes tous différents ! Le principal étant de respecter les règles
d’hygiène de vie.
116
Chapitre 7
Ma synthèse culinaire
"Il y a de la lumière dans les frigos pour que les aliments voient en
permanence la date avant laquelle ils n’ont pas le droit de pourrir. "
Patrick Sébastien
117
118
Comment je suis arrivé à l’hygiénisme :
Dans ce chapitre nous allons aborder ma synthèse culinaire, c'est-à-dire la
conclusion de quelques années d’expérience en matière d’alimentation.
Je vais donc vous raconter un peu ma vie alimentaire au fil de ces 20
dernières années, ce que la mauvaise bouffe ma apporté et la modification
de mon comportement d’année en année. Bien sûr il s’agit de ma propre
expérience. Vous avez vécu ou vivrez la vôtre peut être en vous servant des
bons exemples de mon cheminement.
Je ne pensais pas un jour devenir hygiéniste, loin de moi cette pensée en
temps que bon épicurien.
Mais un jour ce fut la raison qui frappa très fort à la porte de ma conscience.
Je ne m’ouvris pas de suite à la sagesse hygiéniste, il me fallut quelques
temps, ce ne fut d'abord qu’un timide entrebâillement.
Pourtant mon état sanitaire à l’âge de trente ans était vraiment critiquable :
j’étais un gros mangeur, un bon cuisinier (je le suis toujours, mais dans un
autre registre), j’adorais recevoir, mon métier me poussait (pas trop fort) dans
les restaurants le midi et parfois le soir, j’ai donc très vite passé la barre des
100 kilos, voir même 130, certes pour 1.92m mais tout de même !!!
Beaucoup de mal à me traîner, et pourtant je faisais preuve de dynamisme
dans ma profession. Mais avec les années et mon niveau d’empoisonnement
je commençais très sérieusement à "patiner dans la choucroute" (restons
dans le domaine de l’alimentation). Ma vie privée en a subi les
conséquences : séparation, divorce, échecs professionnels, etc.
Puis vinrent, pour boucler la boucle, les problèmes de santé. Et chez moi la
peur du gendarme n’est rien à côté de celle liée aux problèmes de santé, car
il faut le crier haut et fort : la vie sur le plan physiologique reste une énigme
merveilleuse ; cette formidable machine qu'est notre corps, nous lui devons
un total respect, plus encore qu'à toutes les lois régissant notre société
décadente.
Et pourtant, faisons le constat de toutes ces vies vécues par des quantités
d’individus irrespectueux non seulement de leur corps mais aussi de celui
des autres, en grande partie par ignorance ou en toute conscience
exclusivement pour leur profit.
Beaucoup vont se reconnaître, j’en suis certain. J’étais un gros mangeur de
charcuterie. Bien rares les jours où je n’en mangeais pas. Il ne fallait surtout
pas me parler de fruits et de légumes : le seul légume que je consommais,
c’était les pommes de terre frites … j’ai dû manger des tonnes de frites, de
plats en sauces. Je me souviens des bourguignons que je mijotais, des coqs
au vin, des lapins à la moutarde, des grillades au barbecue, des merguez …
119
Mais il n’y a pas que la grosse bouffe, il y a aussi les apéros, le vin ... Et puis
j’adorais les hamburgers. Je n’étais pas trop branché poivre et piment.
Herbes aromatiques et vinaigre dans une salade étaient plutôt mon
quotidien. Pas beaucoup de café, seulement le matin et après manger,
jamais de tabac (bien que ce ne soit pas de la nourriture, il s’agit tout de
même d’un poison).
Au début de ma vie d’adulte, ce furent les conserves, les congelés et
surgelés, … enfin tous les produits de nos gentils industriels qui font parait-il
gagner du temps. C’est certain : grâce à eux, nous allons plus vite vers la
dégradation sanitaire ! Ainsi, nous faisons vivre toute une chaîne, mais pas
alimentaire, non ! Celle de la soi-disante réparation, pour ne citer que les
médecins et les pharmaciens, qui entretiennent le travail des industries
alimentaire et pharmaceutique à coup de produits chimiques et de "supers"
vaccins.
Par la suite j’ai laissé tomber les produits express pour m’intéresser de plus
près à la cuisine en mangeant des produits soi-disant plus sains, sans doute
vu qu’ils n’étaient pas congelés ou en conserve. J’ai donc fait des efforts
dans ce sens qui n’étaient en fait pas meilleurs, les années m’en on fournit la
preuve.
Lourd, pléthorique, sous énergétique, voilà en fait le résultat de cette
campagne de destruction lente.
Mais ce n’était pas tout : acide urique, cholestérol, petit diabète, problèmes
de peau, douleurs articulaires, mal-être régulier, essoufflements, … enfin tout
un cortège de signaux alarmants qui ont fini par m’interpeller, et c’est une
chance, contrairement à beaucoup qui ne font pas attention à ces signaux
adressés par leurs corps. L'opération la plus simple est de noyer l’ensemble
a coup de potions magiques prescrites par bon nombre de "Merlin
l'enchanteur".
J’ai commencé par m’intéresser à la médecine chinoise, lors de plusieurs
séjours en Chine. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que la
médecine chinoise est l’une des plus anciennes et qu’il s’agit surtout d’une
médecine préventive ! Pas une médecine de pompiers à l’occidentale où l’on
tente d'éteindre l’incendie au dernier moment avec un verre d’eau.
En fait, tout est dit dans la médecine chinoise : intervenir AVANT, en
prévention, ce que très peu de gens dans nos contrées pratiquent. Éliminer
toutes sortes de produits chimiques, utiliser des plantes. Ce fut, et cela est
encore, la base de l’enseignement que j’ai reçu. Voilà pourquoi aujourd’hui je
pratique la bio-énergétique, dérivée de l’acupuncture, qui donne de
formidables résultats, en accompagnement de prise de plantes et de
compléments alimentaires.
120
Mon problème étant l’alimentation, le meilleur moyen pour se documenter fut
la lecture. Je partis donc à la recherche de lectures enrichissantes dans ce
domaine, et il y a de quoi ! À "boire et à manger" ... Suite à des problèmes
professionnels, je me suis dirigé vers de nombreuses formations qui on duré
pratiquement 10 ans et qui, encore à ce jour, continuent car cela est devenu
une passion.
J’ai donc obtenu un doctorat en naturopathie (au Québec) avec une
spécialisation en hygiénisme (mon père spirituel en France n’est autre que
Désiré MÉRIEN, professeur en biologie, auteur de très nombreux ouvrages
dans le domaine de l’hygiénisme). Puis je me suis intéressé aux travaux
d’Albert MOSSÉRI, bien connu pour son côté hygiéniste très strict. Tout cela
pour vous dire que ma synthèse alimentaire est en fait un mélange des
théories de mes pères, mais pas seulement, car il y a sur notre planète plein
de modes alimentaires différents. Ceux qui on retenu mon attention, sont les
régimes crétois, okinaoïens et chinois.
Une parenthèse sur le terme "régime" : attention, ce mot est en principe mal
employé. Dès que l’on parle de régime, on pense tout de suite perte de
poids, amaigrissement, etc. Ne pas confondre régime restrictif et régime
alimentaire : quand il s’agit, pour des raisons de santé, de perdre du poids,
on parlera de régime restrictif et non de régime alimentaire. Le régime
alimentaire, c’est la façon dont on mange d’une région à une autre, d’un pays
à un autre. Par exemple, les gens du grand Nord (polaire) mangent
principalement du poisson, les crétois des fruits et légumes, … Les régimes
alimentaires varient en fonction des pays et même des régions. Alors ne
confondez pas, car si vous devenez un jour végétalien ou végétarien, ce ne
seront pas des régimes restrictifs, mais des modes alimentaires. Je tenais à
le préciser. Mes études on très vite été orientées vers les régimes
complémenté et associé, deux style d’alimentation avec lesquels j’ai jonglé
pendant des années en dehors de mes cures de détoxination et mes
nombreux jeûnes.
Le régime associé permet la prise de 5 repas journaliers strictement
végétariens et, croyez moi, ces cinq repas ne sont pas de trop quand vous
quittez le monde des« bouffe-tout" (hétérogène). Plus de petits plats, de
charcuteries et de viandes … Il m’a fallu 3 ans pour retrouver un état
sanitaire satisfaisant et repartir sur des bases correctes afin de poursuivre
ma vie en pleine harmonie, car pas question de dire stop ! Marre des régimes
qui conduisent au désordre et au chaos.
Je suis descendu jusqu'à 78 kg au lieu de 130 au départ. Je vous laisse faire
le calcul … J’ai même retrouvé les "tablettes de chocolat" (abdominaux) de
mes vingt ans !
121
Tout en étudiant, j’ai pris pour alimentation de base le régime complémenté
en passant de temps en temps au régime associé, puis en observant des
périodes de diète, mono-diète, puis jeûne hydrique. Voilà ce que fut ma
période de nettoyage et de prise de conscience alimentaire, l’ensemble
accompagné d’une activité physique douce, le yoga, et de beaucoup de
relaxation et méditation.
Ayant retrouvé un état sanitaire satisfaisant, en avançant dans mes études
j’ai expérimenté pas mal de choses. Et, de plus en plus, je me suis approché
du vrai régime hygiéniste, le seul véritable régime alimentaire de l’humain, ce
qui, croyez moi, n’est pas simple dans notre société de consommation
actuelle. Mais cette façon de vivre, que je ne changerai maintenant pour rien
au monde, m’apporte tellement !
Tous les hygiénistes savent de quoi je parle : la bouffe n'est plus une priorité
absolue. On mange très peu, uniquement des produits de très grande
qualité, et on gagne beaucoup plus de temps que dans le système pervers
actuel. Et surtout, on ne connait pas la maladie : nous avons la grande forme,
notre esprit est alerte, notre corps répond à la moindre sollicitation. Croyezmoi, ce sont des sensations exceptionnelles. Ce devrait être le naturel de
toute personne vivante (ce qui est très loin d’être le cas) ! Plus de queue
interminable dans les grandes surfaces, un budget alimentaire réduit, car
même si vous achetez des produits BIO de grande qualité, c’est la quantité
qui vous fera économiser de l’argent. Et si vous optez pour votre propre
production, vous serrez gagnant sur tous les tableaux.
La course à la puissance, le paraître, le matériel, posséder tout et rien, la
course pour l’argent ... J’ai rencontré des gens, en France, qui n’ont rien !
Mais qui sont très riches, d'une autre façon : ils vivent en totale
indépendance ! De quoi avons-nous besoin pour vivre ? Un toit, de la
chaleur, de quoi se nourrir et se vêtir. Tout cela peut se faire seul, pas besoin
d’une horde d’industriels.
Faites la guerre à ce processus. À cause de notre surconsommation de tout,
il y a un déséquilibre planétaire formidable. À cause de notre excessivité,
des gens meurent de malnutrition.
Savez vous que 60% de la production terrestre alimentaire sert à nourrir …
les animaux que nous mangeons dans les pays riches ? Les mangeurs de
viande devraient se poser des questions ...
Changer le mode alimentaire ne tuera personne. Ce serait bénéfique et
équitable, c’est certain, que tous les lobbies qui on fondé leurs fortunes sur
l’empoisonnement terrestre, disparaissent ou se recyclent.
Vous avez découvert dans mes écris les différents régimes que j’ai évoqués
122
plus avant ainsi que les différentes méthodes de nettoyage accompagnant
cette remise en question alimentaire.
En affinant progressivement mes expériences, en respectant les enseignements de mon maître Désiré Mérien, je me suis orienté tout doucement
vers les vérités d’Albert MOSSERI. Sachant, encore une fois je le rappelle,
que votre corps n’acceptera jamais la brutalité, et avant d’arriver au régime
hygiéniste pur et dur que préconise Albert Mosséri, qu'il est bon d'y parvenir
de façon progressive et de commencer par vivre quelques temps d'abord
avec les enseignements de Désiré Mérien.
Voici donc les propos d'Albert Mosséri dans son "guide du débutant
hygiéniste":
LA FAIM
Au réveil. Au réveil, la plupart des gens, dès qu'ils ouvrent les yeux après
une nuit de sommeil, fument mangent ou boivent quelque chose. Le petit
déjeuner est souvent composé de café et de croissants.
Mais au réveil, on n'a jamais réellement faim. On a la bouche pâteuse,
mauvaise, parfois amère, sèche. On a l'esprit vaseux, pas clair et engourdi.
Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination
nocturne à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le
café, le thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans
faim un ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où
ses forces vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la
nuit). Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur
alimentation), la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le
réveil, et même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et
éliminée, leur corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le
réveil.
Mais quelles sont donc les souffrances de la faim ? L'opinion médicale et
populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse et pénible. On
parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim", vous dira-t-on! Or
la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et toutes
les fonctions normales du corps procurent du plaisir. Ainsi, par exemple, le
fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports sexuels,
sont toutes des fonctions agréables. Pourquoi parle-t-on alors des
souffrances de la faim ? De ses douleurs ? Il est vrai que certains individus
ressentent effectivement des souffrances, mais ce ne sont là que des signes
d'élimination et de désintoxication pour effacer les séquelles
123
irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de fumer ou de
boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs similaires
provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas porter à
manger, ni à fumer, ni à boire du café.
Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la faim,
mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent quand
la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune souffrance
n'est ressentie.
La vraie faim et la fausse faim. Pour savoir si vous ressentez la vraie faim,
attendez une heure pour voir. La fausse faim disparaît en peu de temps,
réapparaît encore, puis disparaît de nouveau. Par contre, la vraie faim
persiste et s'accentue.
Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple, sinon
plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie faim sera
aiguisée. Car au début, elle sera faible. Dans les cas de dénutrition, la faim
aiguë aboutit à une sensation de "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne
peut pas travailler, ni rien faire avant d'être nourri. A ce moment, il faut
manger tout de suite un fruit ou deux, sans aucune boisson. "L'appétit, écrit
Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est pas l'expression d'un
besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie imaginaire. L'appétit est une
créature de l'habitude et de la routine, et peut être due à plusieurs choses
comme : l'heure du repas, la vue, le goût et l'odeur des aliments, ou même
l'idée de manger qui peut déclencher l'appétit. Les condiments et les
assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit. "
Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim. La vraie
faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la tête, ni aucun
malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est optimiste, heureux,
tranquille, serein. La vraie faim ne vient pas forcément à l'heure des repas.
Par contre, les contractions rythmiques de l'estomac se produisent
régulièrement, par habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim.
Hélas ! C'est une fausse faim.
La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée, mais
pas en pleine nuit. En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et
l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à
malaxer le bol alimentaire durant le repos nocturne.
124
Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de
laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur.
Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera que
dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les
distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la
fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs.
La gorge contractée ou dilatée ? La plupart des hygiénistes professionnels
attribuent aux glandes de la gorge et à celles de la bouche le rôle principal
dans les manifestations de la faim. Shelton attribue ce rôle principal actif aux
nerfs. En effet, ce sont bien les nerfs qui commandent cette sensation de
creux et de dilatation qui monte vers l'œsophage et vers la gorge. C'est
pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations, de
colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de
nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs
garderont la gorge et l'œsophage contracté. Quand les conditions sont
favorables, la faim se manifeste par la dilatation de la gorge et de
l'œsophage.
Une sensation agréable. La vraie faim est une sensation toujours agréable
et plaisante, même si elle peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un
vide accompagné de contractions rythmiques, une sensation de détente qui
monte de l'estomac vers la gorge en traversant l'œsophage : tous ces
symptômes sont agréables et plaisants. Par contre, dans les cas de
dénutrition et de manque de réserves, le sujet peut ressentir une faim diffuse,
une incapacité de travailler ou de se concentrer, il se sent "partir". Or ces
sensations disparaissent rapidement en quelques semaines, au fur et à
mesure que les réserves sont comblées. Alors, la faim devient moins
pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors la faim, mais son
esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et sereine. Il verra la
vie en rose.
La fausse faim comme après une drogue. Tous les symptômes morbides
que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux
symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou
même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont
ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim
est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces
symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et
des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent.
125
L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments
malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine
désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la
désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une
désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des
aliments malsains. "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit
Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont
privés de leur drogue habituelle".
Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus
forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du
repas aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent
leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim. Il est vrai que
ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture,
exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué
par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se
convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades
de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales,
mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut
rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage. Tous ces
symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque
temps et si l'on attend la vraie faim. Dans son livre Perfect Health ("La Santé
Parfaite"), Haskell dit qu'il a"...demandé à plusieurs milliers de personnes, y
compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle". Dans
leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de
vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont
celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais
mode d'alimentation.
L'appétit et la faim. Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour
la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais
faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent
aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives.
Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais
survenir". Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses
de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression
nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de
nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides. Selon le docteur
Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante :
126
"Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais
quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse
faim".
Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir".
En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les
cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse. Certains
peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la
suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus
substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet,
avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les
20%, le reste passe le lendemain dans les selles.
Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on
digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur.
C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel
pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette
faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination
intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par
un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain. "Quand une
personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim.
Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle
ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch.
SYMPTÔMES DE LA VRAIE FAIM
L'estomac se creuse.
La bouche salive.
L'esprit est optimiste, clair et joyeux.
La faim persiste quand on attend.
SYMPTÔMES DE LA FAUSSE FAIM
Le mal de tête.
La bouche sèche, pâteuse, mauvaise.
Gargouillements.
L'esprit est déprimé, vaseux.
Tiraillements, nausée.
La faim disparaît quand on attend.
La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en
toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire
votre choix ignorent la faim et recherchent l'appétit ! L'erreur la plus courante
et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du
repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-temps social pour
faire plaisir aux hôtes et aux convives.
127
Une demande naturelle. Quand on mange sans éprouver une demande
naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est
exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans
besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif.
"Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique
d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et
indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps.
Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente,
on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de
ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de
tout ce qu'on mange.
Ce que la faim n'est pas. "Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit
Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est".
Pensez à la soif : est-ce une douleur ? Un vertige ? Un évanouissement ?
Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et
l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le
mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même
pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on
est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment
dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier. Certains jeûneurs
ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine.
Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les
nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des
aliments malsains et des médicaments. Certaines douleurs passagères sont
dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant
du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui
contrôle cette région du corps. Le mal de tête, la douleur dans l'abdomen, les
rongements stomacaux, la lassitude, les vertiges, la faiblesse,
l'évanouissement, la sensation de vide, l'agitation … ne sont pas la faim.
Quand on se sent partir. Selon le docteur Dodds, la sensation de "partir",
dans certains cas, ne provient pas d'un manque de nourriture, mais de
l'absence du stimulant habituel, ce qui pourrait être contesté. En effet, cette
sensation ne doit pas être ignorée, ni prise à la légère. Le sujet souffre de
dénutrition grave, car il ne digère que 10 % de ce qu'il mange. Il ne faut pas
prolonger cet état sans risques. Il faut nourrir ces personnes
convenablement, par petites quantités, par mini-repas répétés, dans des
128
conditions favorables de repos, avant et après chaque repas, avec l'absence
de tout trouble psychologique, émotif ou autre. Shelton cite aussi parmi les
sensations de fausse faim celle de se sentir "partir", mais je considère cela
plutôt comme un symptôme aigu de dénutrition et de faim authentique.
Voyons d'un peu plus près cette sensation de "se sentir partir", symptôme
qu'il ne faut pas prendre à la légère, ni ignorer. Quand cela se produit, il faut
manger et s'étendre un peu, car le corps réclame de la nourriture. Au bout de
plusieurs semaines, ce genre de faim disparaît, pour faire place à une faim
moins urgente quand les réserves sont renflouées. Ainsi, ceux qui se sentent
"partir" pour avoir manqué un seul repas doivent être nourris de la sorte. J'ai
connu plusieurs cas du genre qui ont ignoré volontairement cette sensation
de faim et qui ont persisté à ne pas manger, mais qui ont fini par verser dans
une boulimie incontrôlable aboutissant à la mort par dénutrition. En effet, les
gros repas ne sont pas digérés convenablement. Ils passent dans les selles
et aggravent la dénutrition. Ils peuvent entraîner finalement la mort par
inanition. Il faut dans ces conditions extrêmes plusieurs mini-repas, sous le
contrôle d'un surveillant énergique qui ne permettra pas au sujet de se gaver
jusqu'à la mort, ni même de manger à sa faim.
Quand on se sent faible. Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir
"partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible,
incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la
toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les
muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut
s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent
rapidement avec toute la lucidité mentale habituelle. Par contre, quand on se
sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement,
une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la
bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une
sieste.
Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais
d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de
la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos
couché. Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours
le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse
de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités.
129
Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que
vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y
aura toujours une note à payer.
L'odeur des aliments et des condiments
Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie
faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un
aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne
recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a
vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments.
D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les
assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui
est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour
diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus. Quand on ressent la
vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun
assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie
faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que
l'odorat est censé repérer et débusquer. Par contre, dans la fausse faim, on
recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments
les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique
des "instinctos".
La variété excite l'appétit
On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la
variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont
on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi
la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule
espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut
pas multiplier le nombre des aliments : deux ou trois fruits différents sont
mieux que cinq ou six.
"Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ?
demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !"
Combien de repas par jour ?
On me demande souvent : Combien de repas faut-il manger par jour ? Un,
deux, trois ?
Je réponds : Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint.
Si vous mangez des mini-repas -comme les animaux végétariens-, vous
aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour.
Mais si vous mangez de gros repas -comme les carnivores !-, alors un ou
deux repas suffiront amplement.
130
LES POISONS
FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ?
Pour commencer, quand on veut maintenir ou rétablir une santé perdue, il
faut absolument refuser tout ce qui n'est pas naturel, c'est à dire tel que la
Nature le présente. Donc, il faut refuser catégoriquement tout ce qui sort
d'une usine, que ce soit un aliment ou un médicament.
Cela étant dit, il n'est pas question d'accepter tout ce qui vient de la Nature.
En effet, tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon pour l'organisme
humain. L'homme n'est pas le seul animal sur terre. Il faut que le naturel ait
un rapport normal à l'être humain, ce qui n'est pas toujours le cas. Ainsi par
exemple, parmi les milliers de plantes naturelles qui se rencontrent sur la
terre, il y en a à peine quelques dizaines qui soient comestibles. Toutes les
autres sont vénéneuses pour nous. Par contre, la belladone, qui est
vénéneuse pour l'être humain, est parfaitement adaptée aux lapins. Ils
peuvent ainsi en manger, la digérer et en profiter. Le tabac est naturel,
comme la feuille de thé et la graine de cacao, mais leur amertume les rend
toxiques pour nous.
L'argile est naturelle, mais en tant qu'aliment, elle ne remplit pas la condition
essentielle pour tout aliment, qui est d'être agréable au goût. Du reste, c'est
une substance inerte, morte, non biologique et non vivante. En tant que
remède naturel, elle est inoffensive. Elle peut aider au drainage, par osmose,
mais n'a pas de pouvoir curatif par elle-même.
LES MÉDICAMENTS
La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que
les médicaments doivent être évités. La Nature ne produit pas de
médicaments, contrairement à ce que l'on enseigne en médecine et en
Naturopathie. En effet, on dit que tous les remèdes existent dans la Nature,
et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise. Le seul remède, c'est la
suppression de la cause !
Tout ce que les médicaments sont censés accomplir, la Nature le
fait mieux, si on lui obéit. C'est la Nature qui guérit.
Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux,
empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes. Si on avait deux
maladies, avec les médicaments on en sort avec trois. Même l'aspirine et les
laxatifs doivent être abandonnés.
131
A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes ! Les
produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme. Le
corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne
peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes
n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même
endroit, ou ailleurs dans le corps sous une autre forme. Il n'y a que deux
exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles, et que j'ai étudiées
dans mes autres livres, à savoir pour certaines maladies parasitaires (pas
toutes, pas les amibes), en cas de destruction ou d'ablation d'organes
endocriniens.
Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas
nécessaires, ni utiles, ni indispensables.
Dans les maladies graves suivantes les médicaments ne combattent
que les symptômes :
Maladies cardiaques, attaques cérébrales, paralysie, sida, cancer, asthme,
dépressions, maladies nerveuses, méningite, prostate, néphrite, maladies
des yeux, fistule, appendicite, leucémie, hépatite, sang dans les urines, sang
dans les selles, insomnie, jaunisse, perte de mémoire, pneumonie, colite,
ulcères, tumeurs, etc.
J'ai déjà expliqué ailleurs que les remèdes n'existent pas. Le seul remède,
c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative
exclusive des cellules vivantes.
Fin des propos recueillis dans le guide du débutant d’Albert Mosséri. Je vous
invite à lire quelques-uns de ses ouvrages, de visiter son site
(www.hygienisme.org), de même que quelques bonnes lectures de Désiré
Mérien qui seront d’excellents compléments d’informations pour vous.
Après ces propos d'Albert Mosséri, je vais conclure en vous expliquant ce
que je mange dans une journée, ma synthèse culinaire personnelle, mise
au point suite à maintes et maintes réflexions.
Comme je l'ai précédemment expliqué, j'élimine à 90% les produits
chimiques car, hélas, le 100% n'est pas possible. A moins de vivre en ermite
dans une grotte en pleine jungle, il y aura toujours un peu de chimique.
132
Revenons donc à ma synthèse culinaire qui, en fait, sera très courte tellement elle est simple ! Déjà, j'ai très bien compris le dicton qui dit : "il faut
vivre pour manger et non manger pour vivre". Je mange donc pour vivren:
• 80% frugivore, c'est-à-dire des fruits frais naturels et des fruits que je
déshydrate pour une consommation en saisons creuses.
• 15% de légumes verts, que je consomme décrudits le soir. Pourquoi ? Les
légumes verts contiennent des minéraux, la seule arme pour lutter contre
le stress accumulé dans la journée. En effet, les minéraux contenus dans
les légumes verts (magnésium, calcium) combattent l'acide généré par le
stress. Voilà pourquoi je conserve cette part de légumes verts pour le soir.
La cuisson "décrudite" (mi-cru, mi-cuit) est la meilleure méthode. Cuisson
au wok : monter ce dernier à haute température (plein feu pendant 3 à 4
minutes) et y jeter les légumes déjà coupés. Les faire sauter 2 à 3 minutes
et c'est tout ! Ainsi, vous aurez du chaud encore croquant : du vrai
décrudit.
• Je rajoute à ce repas du soir une source de protéines (5 ou 6 amandes, ou
5 à 6 noix, ou 8 à 10 noisettes, ou du gruyère, ou du fromage blanc, ou du
yaourt. Je peux aussi mettre un filet de crème fraîche sur mes légumes
décrudits.
• Je bois ½ litre d'eau de source par jour en faisant attention à son taux de
sodium (sel). Il doit être le plus bas possible. Je bois en dehors de toute
prise alimentaire, de préférence 30 mn avant, ou après la digestion. Je ne
prends que des bouteilles en verre (je me suis déjà expliqué à ce sujet).
• Le restant de la journée : le matin au réveil, un petit jus de fruit (souvent
orange pressée à l'instant). Puis ma journée est ponctuée de fruits
(compatibles) et de tisane. Je ne mélange pas les fruits acides et doux. Je
consomme de 6 à 8 fruits par jour, seulement lorsque la vraie faim
survient. Quand il s'agit de fausse faim qui me met mal à l'aise, je mange
des fruits secs.
Je n'ai plus d'heure pour manger. Ce sont plusieurs petits repas de fruits
dans la journée. Il y a des jours ou il peut y avoir 6 à 7 repas, et d'autres 2,
en fonction de ma faim, de mon humeur et de mes états d'âme. Voici les
grandes lignes de mon alimentation. Puis je fais la sieste (de 10 mn à 1
heure, cela dépend). Je me couche vers 21h30 et me lève vers 7h/7h30. Pas
de sport (juste un peu de yoga, de marche et de méditation). Bien que la
société nous impose certaines choses, j'essaie de vivre de façon
harmonieuse avec moi-même. Je fuis les "impositions" et la routine.
133
Alors je sais : ce n'est pas facile. Surtout lorsqu'on a une vie basée sur le
matériel, le confort, le paraître, la réussite sociale … Mais sachez qu'à force
de courir après toutes ces choses pour, soi-disant, trouver le bonheur, on finit
par passer à côté de la réalité ! Vous êtes piégé dans le système parce que
vous le voulez bien. Qui vous empêche de vivre naturellement ? Peut-être la
peur du regard des autres ?
Il est vrai, je le vérifie chaque jour, que vivre hygiénistement vous place dans
le camp des extra-terrestres …
Une dernière chose : je ne refuse pas une invitation. Je vais même de temps
à autres au restaurant. Ensuite, je ne suis pas bien, voire même malade
pendant 2 jours. Alors je jeûne pour récupérer. Car lorsque votre organisme
sera propre, il rejettera systématiquement tous les poisons, ce qui est
totalement étranger aux toxémiques dont l'organisme est saturé. Sachez que
quelqu’un qui est toujours "patraque" a de la chance, car son organisme
réagit encore face aux poisons. C’est celui qui ne se plaint jamais de rien qui
devrait le plus s’inquiéter !
Voici donc ma synthèse culinaire. Mais attention : c'est seulement après des
années de nettoyage que vous pourrez vivre ainsi.
Avant de conclure, j’ai pensé que quelques recettes hygiénistes seraient
intéressantes pour vos débuts.
Bon appétit.
LES PRINCIPALES CAUSES DE LA MALADIE
Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes :
•
•
•
•
•
•
134
la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais
uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que
les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim.
la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des
aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...).
l'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se stimuler (café, thé, chocolat, sucre
industriel, alcool, tabac, produits chimiques dans les aliments, ...).
l'être humain absorbe également des médicaments, qui sont aussi des poisons. Souvent ils
n'ont que pour unique but que supprimer des symptômes.
le manque d'hygiène est également facteur de maladie. Les aliments et les boissons peuvent
être contaminés par des excrétions, urines et selles, notamment au sein des populations
ignorant tout de l'hygiène la plus élémentaire.
Les virus, qui sont souvent cités comme étant des causes de maladie, sont en fait des
déblayeurs de terrain, utileS à l'organisme. Ils sont accusés de tous les maux car ils rapportent
des sommes considérables aux multinationales pharmaceutiques par la vente de médicaments
chargés de les contrer.
Albert Mosséri
Chapitre 8
Recettes hygiénistes
"Une pomme par jour éloigne le médecin. "
Proverbe anglais
135
136
Le présent chapitre n'a aucune prétention en matière culinaire. Son usage
est juste de vous démontrer qu'on peut faire de la cuisine même quand on
est hygiéniste : il ne s'agit pas de laisser entrer la monotonie dans son
assiette, mais de flatter l'œil autant que le palais afin de conserver l'envie de
recevoir ou de se faire simplement plaisir tout en respectant les
compatibilités et associations alimentaires.
Manger simple et rustique ne veut pas forcément dire manger triste !
Pour le "rapide" et le "tous les jours", même sans faire de recettes
particulières, vous pouvez tout de même flatter l'œil en mettant une touche
personnelle et appliquée à une belle présentation : il ne faut pas oublier que
la vue et l'odorat sont toujours en éveil et qu'une simple présentation dans
votre assiette vous mettra déjà en appétit.
Les recettes qui vont suivre sont des "exemples". Elles ont été mises au point
et testées par des personnes qui, chacune avec ses goûts, sa sensibilité
personnelle, ont estimé qu'elles avaient réussi ce qu'elles souhaitaient
trouver dans leur assiette et satisfait leurs papilles gustatives. Chaque recette
est établie pour 4 personnes.
Les aliments utilisés
Avant tout, pour faire de la bonne cuisine, il faut de bons ingrédients ! Les
composants qui sont énumérés dans les recettes des pages suivantes sont
issus de l'agriculture biologique et de qualité organoleptique.
Les légumes biologiques doivent être correctement lavés avant utilisation.
Ceux du commerce traditionnel doivent aussi être épluchés.
Pour respecter les associations et compatibilités alimentaires, vous devez
vous rappeler qu'on ne trouve jamais, dans une recette hygiéniste, de sel, de
vinaigre, de citron (sauf exceptions dans les associations neutres), de
fruitsn… Vous pouvez (par exemple) saupoudrer votre plat avec du gomasio, des herbes aromatiques, de l'ail frais moulu, des algues en paillettes, un
filet d'huile de votre choix.
Je vous conseille, pour en savoir davantage sur ce sujet, de vous reporter au
chapitre 4 qui est totalement dédié aux compatibilités et associations
alimentaires. Les erreurs à éviter, les habitudes à prendre, l'effet des
aliments sur votre corps, …
137
Certaines "nouvelles cuisines" intègrent, pourquoi pas, des fleurs et des
plantes sauvages. Si vous êtes sûrs de celles que vous utilisez, il n'y a
aucune contre-indication à en utiliser. Vous pouvez également utiliser très
avantageusement des algues entières dans vos plats. Et pensez aussi aux
graines germées.
Et en cas de doute, rendez-vous sur mon site : vous y trouverez les moyens
de me contacter pour me poser vos questions.
Bien évidemment, ces quelques recettes ne sont que des exemples. Elles
constituent une simple base pour le débutant en hygiénisme par la méthode
des associations et compatibilités alimentaires. Il convient maintenant
d'exercer votre créativité en en inventant d'autres que vous testerez et que
vous mettrez au point au fil des essais.
Je vous invite à partager vos trouvailles avec d'autres personnes, vous
pouvez m'en faire part afin que mon équipe les diffuse sur mon site
Internetn…
Et si une des recettes que nous vous proposons peut encore être améliorée,
proposez-moi votre variante …
Il est sûr qu'un hygiéniste ne mangera pas tous les jours des plats
"recherchés" : il convient tout d'abord, je vous le rappelle, de manger simple
et rustique.
Mais il vous arrive d'avoir envie de vous faire plaisir, de faire plaisir à vos
invités … Et cela est normal.
Car il faut avant tout trouver du plaisir dans votre mode de vie, et cela passe
en grande partie par l'alimentation !
Bien sûr, c'est maintenant à vous de les adapter à votre propre goût !
Je vous laisse donc à vos expériences culinaires … Alors tous à vos
"fourneaux", et bonne dégustation !
138
Recette n° 1 - Aumônières aux champignons
4 à 8 Feuilles de brick - 200 g de champignons de Paris
2 cuillères à soupe de concentré de tomate
Basilic - Huile d'olive - Ail (haché ou semoule) - goma-sio
1 à 2 tomates et quelques feuilles de salade pour la décoration
préparation 45 mn
cuisson 5 mn
Utilisez les feuilles de brick réhydratées. Attention : la finesse de la
feuille de brick vous obligera peut-être à doubler chaque aumônière
d'une seconde feuille. (si vous n'avez pas de feuille de brick, vous pouvez
préparer une pâte à crêpes hygiéniste, sans œufs ni lait, avec de la farine
de pois chiche par exemple).
Épluchez et lavez les champignons. Faites-les revenir dans l'huile.
Incorporez-y le basilic grossièrement haché, l'ail et le concentré de
tomate avec un peu d'eau.
Cuisez le tout à feu doux pendant 5 mn.
Au moment de servir, garnissez le milieu de vos feuilles de brick
avec le mélange. Ajoutez le goma-sio selon vôtre goût. Ramenez le
tour de chaque feuille vers le centre et ficelez-les vers le haut pour
les maintenir en aumônière.
Disposez-les sur un plat et décorez avec des quartiers de tomate et
des feuilles de salade.
139
Recette n°2 - Salade aux noisettes
200 g de salades mélangées - 1 petite botte de radis
1 cœur de céleri-branche - 4 oignons nouveaux - 2 tomates
4 cuillères à soupe d’huile de noisettes ou de pépins de raisin
20 noisettes hachées - goma-sio
préparation 10 mn
Lavez et essorez la salade.
Lavez et épluchez les radis, les oignons et le céleri.
Coupez les radis en rondelles, émincez les oignons et le céleri.
Coupez les tomates en quartiers.
Dans le saladier, mélangez avec une cuillère en bois le goma-sio et
les noisettes.
Ajoutez peu à peu les légumes, puis l’huile, mélangez et servez.
140
Recette n°3 - Rouleaux au four
8 belles feuilles de blette - 3 carottes - 3 panais
300 g de champignons des bois ou de Paris
100 g d’herbes aromatiques fraîches
2 cuillères à soupe d’huile de noix ou de pépins de raisin
Noix de muscade fraîche râpée
300 g de fromage frais - Gruyère râpé
préparation 70 mn
cuisson 29 mn
Blanchir 5 minutes les feuilles de blette. Egoutter dans une passoire.
Aplatir les côtes avec le plat d’un couteau et étaler les feuilles sur
une surface de travail. Préchauffer le four à 180°. Parer, éplucher et
couper les carottes et panais en dés.
Chauffer l’huile dans une poêle, y faire revenir les légumes 6
minutes à feu doux. Assaisonner. Egoutter les champignons dans
une passoire en récupérant le jus. Hacher finement les herbes.
Ajouter les champignons et les herbes aux légumes et faire rissoler
environ 3 mn. Dans un bol, mélanger le fromage frais au jus des
champignons et incorporer cette sauce aux légumes. Répartir la
préparation sur les feuilles de blette et former de larges rouleaux.
Graisser un plat allant au four et y disposer les rouleaux. Saupoudrer
d’un peu de gruyère râpé et faire cuire 20 mn au four sur la plaque
du milieu.
141
Recette n°4 - Soupe d’orties
2 litres d'eau - 500 g de feuilles d'orties (sans les tiges !)
500 g de pommes de terre - huile de tournesol
crème de soja cuisine ou crème fraîche liquide
1 cube de bouillon de légumes - origan
préparation 10 mn
cuisson 35 mn env.
Choisissez les feuilles en haut des tiges. Pensez à vous protéger les
mains avec des gants.
Bien rincer les feuilles d’orties, faire chauffer l’huile, mettez les orties
à fondre.
Une fois qu'elles on changé de couleur, ajoutez l'eau et les pommes
de terre coupées en cube. Laissez cuire 30 minutes.
Réservez un peu de jus de cuisson et passez au mixer. Ajoutez du
jus, selon l'épaisseur désirée.
Ajoutez la crème, l’origan. Vous pouvez aussi, selon votre goût,
ajouter 1 cube de bouillon de légumes. Dans ce cas, mixez à
nouveau.
Laissez à feu doux quelques minutes. Servez.
Variante : vous pouvez remplacer les pommes de terre par de la
courgette qui est également un excellent liant, très léger à la
digestion.
142
Recette n°5 - Velouté de poireaux
12 blancs de poireaux - 2 oignons moyens - 2 courgettes
1 cube de 20 cl de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide
1 cube de bouillon bio - eau
préparation 10 mn
cuisson 30 mn
Égrainer les courgettes. Éplucher, laver et couper les légumes en
dés.
Mettre avec le cube de bouillon dans un faitout rempli aux 2/3 d’eau
et faire cuire 30 mn.
Égoutter. Réserver le bouillon. Mixer et ajouter 2 louches de bouillon
et la crème.
Bien mélanger ou mixer de nouveau.
Se consomme chaud ou froid.
143
Recette n°6 - Crêpes fourrées aux chayottes
200g de farine de maïs – Eau - 1 jaune d’œuf - Huile de tournesol
2 belles chayottes - 8 beaux champignons de Paris
1 cube de crème d’amande - 1 gros oignon - Paprika doux
Gruyère râpé ou copeaux de brebis - Bûche de chèvre
préparation 15/20 mn
cuisson 35 mn
Commencer par préparer la pâte à crêpes avec la farine, l’eau, le
jaune d’œuf et 1 cuiller d’huile de tournesol. Laisser reposer.
Pendant ce temps, éplucher les chayottes (dans l’eau pour éviter de
conserver les mains vertes et collantes) et les couper en lamelles fines,
éventuellement à l’aide d’un économe. Les faire cuire à la vapeur
pendant env. 15 mn. Éplucher et faire revenir les chapeaux émincés
des champignons avec les oignons émincés dans un peu d’huile de
tournesol. Mélanger chayotte, champignons, gruyère (ou brebis)
avec la crème d’amande et laisser réduire à la poêle pendant
quelques minutes.
Préparer les 8 crêpes (2 par personne) en sachant qu’elles sont
"cassantes" : cuisson sur 1 seule face). En disposer 2 l’une sur
l’autre dans chaque assiette et y déposer le mélange de légumes.
Rabattre par-dessus la 1ère crêpe. Disposer dessus des tranches de
chèvre, puis rabattre par-dessus la seconde crêpe (que vous
maintiendrez en y piquant des cure-dents en bois). Un petit tour au
au four préalablement chauffé pour faire fondre le chèvre et servez
aussitôt.
Variante : vous pouvez, dans vos crêpes, mettre moitié farine de
maïs et moitié Maïzena ou équivalent.
144
Recette n°7 – Lasagnes façon végétarienne
1 paquet de lasagnes – 2 carottes – 1 choux fleur
3 gros oignons – 1 céleri rave – 150 g de champignons de Paris
200 g de gruyère râpé – 3 branches de persil – curry
1 cube de bouillon de légumes bio – huile d'olive
préparation 15 mn
cuisson 30 mn + 25 mn
Précuire les lasagnes dans de l'eau bouillante pendant 8 mn.
Éplucher, couper les oignons en rondelles fines et les faire revenir
dans un faitout légèrement huilé.
Enlever les feuilles du chou-fleur, séparer les bouquets et précuire à
la vapeur pendant 10 mn, séparément mais en même temps que le
céleri-rave coupé en tranches. Puis mixer le céleri-rave.
Nettoyer et couper en tranches les champignons de Paris, les faire
revenir à la poêle pendant 5 mn et réserver.
Faire un petit bouillon en diluant 1/3 du cube de légumes bio dans
un bol d'eau.
Dans un plat à gratin très peu huilé, superposer en couches
successives lasagnes, oignon, chou-fleur, champignons, céleri,
gruyère et ainsi de suite. Saupoudrer de curry et de persil.
Terminer par 1 couche de gruyère. Verser une louche de bouillon, et
cuire 30 mn au four.
145
Recette n°8 – Pommes de terre à la crème d'avocat
12 pommes de terre assez grosses – 4 beaux avocats bien mûrs
4 échalotes – 6 champignons de Paris moyens – 4 brins de persil
1 pincée de cumin
préparation 20 mn
cuisson 45 mn
Éplucher, laver les pommes de terre et les creuser. Les faire cuire à
la vapeur pendant 45 mn.
Nettoyer les champignons et les faire dorer à la poêle.
Parsemer de persil et d'ail hachés finement, mixer et réserver.
Couper les avocats en 2 et en ôter la chair avec une petite cuillère
puis l'écraser à la fourchette.
Y incorporer les échalotes émincées, le hachis de champignons
avec la pincée de cumin. Mélanger le tout.
Garnir les pommes de terre avec cette farce. Décorer avec le persil.
Disposer dans chaque assiette 3 demi pommes de terre.
146
Recette n°9 – Chou farci aux lentilles
250 g de lentilles – 1 chou vert assez gros – 2 petites courgettes
1 blanc de poireau – 1 petite branche de céleri – 4 carottes
1 navet – 1 cube de bouillon de légumes bio – 1 bouquet garni
goma-sio
préparation 20 mn
cuisson 30 mn + 10 mn
Faire tremper les lentilles la veille.
Couper et laver les feuilles de chou, les blanchir 10 mn dans l'eau
bouillante, rincer et réserver.
Éplucher, laver et couper les autres légumes façon "julienne" et les
cuire dans un faitout pendant 30 mn.
Puis rajouter à ces légumes les lentilles égouttées, le cube de
bouillon bio, le bouquet garni et 3 grands verres d'eau. Bien remuer
et couvrir.
Se servir d'un bol pour former un nid. Placer dans le fond 3 feuilles
de choux en prenant soin de les faire déborder. Verser la farce de
lentilles aux légumes dans le bol. Rabattre les feuilles sur le dessus.
Prélever ainsi délicatement le chou farci et le ficeler.
Saupoudrer de goma-sio et servir.
147
Recette n°10 – Couscous végétarien
1 kg de graines de couscous fin – 10 carottes – 3 courgettes
200 g de potimarron – 1 fenouil – 1 céleri rave – 3 poireaux
200 g de pois chiches – 2 gros oignons – 3 navets – 1 chou vert
3 gousses d'ail – 1 bouquet garni – huile d'olive
2 cuillères à soupe de cumin – 2 cubes de bouillon de légumes bio
préparation 35 mn
cuisson 1h40
Faire blanchir le chou 10 mn dans l'eau bouillante. Le détailler.
Mettre dans une marmite les légumes épluchés et coupés en
quartiers, le chou, les cubes de bouillon, les pois chiches, l'ail, le
cumin, le bouquet garni. Recouvrir d'eau. Cuire pendant 1h30.
20 mn avant de servir, mettre quelques gouttes d'huile d'olive dans
un saladier, puis verser la semoule. Bien mélanger. Ajouter 1l de
bouillon de cuisson très chaud, puis cuire les grains de couscous à
la vapeur pendant 15 mn.
Sur chaque assiette, disposer la semoule avec, sur le dessus et
autour, quelques légumes. Ajouter un peu de bouillon. Verser le
reste des légumes et du bouillon dans une soupière pour le service.
Servir très chaud.
148
Recette n°11 – Ragoût de navet à la crème
4 navets assez gros – 1 chou vert - 3 gros oignons
8 pommes de terre moyennes – 6 carottes
1 petite branche de céleri – 3 branches de persil – curry
1 cube de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide
1 grand verre de bouillon de légumes bio (en cube, dilué)
préparation 20 mn env.
cuisson 1h50
Faire blanchir le chou 10 mn dans l'eau bouillante.
Éplucher tous les légumes en quartiers.
Cuire dans un faitout en commençant d'abord par les oignons
pendant 10 mn, puis ajouter les autres légumes, le curry, le persil
haché, le bouillon bio et un grand verre d'eau.
Laisser mijoter 1 heure 30 à feu réduit (ou moins selon les goûts).
Au moment de servir, incorporer la crème.
Bien remuer. Servir très chaud.
149
Recette n°12 - Carottes à la coriandre
500 g de carottes - 4 gousses d’ail
3 cuillères à soupe d’huile d’olive - Persil, coriandre
1 cuillère à soupe de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide
goma-sio ou tamari
préparation 10 mn
cuisson 20 mn
Éplucher les carottes, les laver et les couper en fines rondelles.
Verser 1 litre d’eau dans une casserole et ajoutez l’ail. Amener à
ébullition. Ajouter les carottes et laissez cuire 20 mn.
Pendant ce temps, hacher le persil et la coriandre. Dans un bol,
mélanger les herbes hachées avec la crème. Ajouter peu à peu
l’huile et le goma-sio ou le tamari suivant les goûts.
Disposer les carottes dans un plat, arroser de sauce et servir.
150
Recette n°13 - Ratatouille
1 kg de tomates bien mures - 3 petites courgettes
1 poivron rouge - 1 poivron vert - 4 gros oignons
2 gousses d’ail - 2 branches de persil
1 cube de bouillon de légumes bio
½ cuillère à café d’herbes de Provence
1 cuillère à café de curry - Huile d’olive
préparation 15 mn
cuisson 50 mn
Peler, épépiner et couper les tomates en quartier. Eplucher et
couper les courgettes en rondelles. Couper les poivrons, ôter les
graines et les parties blanches et couper des lanières.
Éplucher et émincer les oignons et les précuire 10 mn dans une
poêle à peine huilée.
Faire revenir les poivrons 10 mn dans un faitout. Puis y incorporer
les courgettes, les oignons, les tomates, l’ail, le persil coupé très fin,
le cube de bouillon de légumes, les herbes et le curry.
Couvrir et laisser mijoter 30 mn. Éteindre le feu et répartir un filet
d’huile d’olive.
151
Recette n°14 - Salade d’asperges
500 g d’asperges - 1 cœur de laitue - 1 tomate
½ gousse d’ail - 2 branches de thym-citron
3 cuillères à soupe d’huile d’olive - 1 oignon nouveau - goma-sio
préparation 10 mn
cuisson 20 mn
Laver et éplucher les asperges et la salade. Faire cuire les asperges
20 mn à l’eau bouillante, puis laisser refroidir.
Couper la tomate en dés.
Hacher l’ail et l’oignon. Y mélanger progressivement avec une
cuillère en bois l’huile d’olive dans laquelle vous aurez
préalablement (quelques heures) laissé macéré 1 branche de thym
citron.
Disposer salade, asperges et tomate dans une assiette. Effeuiller la
deuxième branche de thym-citron, mélanger avec du goma-sio et en
saupoudrer la présentation.
152
Recette n°15 - Concombre aux fleurs
1 concombre - 6 feuilles de salade
1 petit oignon nouveau - 1 branche d’aneth
½ gousse d’ail - 1 yaourt nature
1 cuillère à soupe de crème de soja cuisine ou de crème fraîche
liquide
1 cuillère à soupe de sirop d’agave
5 fleurs d’œillet - Goma-sio
préparation 10 mn
réfrigération 30 mn
Épluchez le concombre et coupez-le en fines rondelles. (si vous
avez des difficultés à le digérer, ébouillantez-le et égouttez-le).
Hachez l’oignon, l’aneth et l’ail.
Dans un bol, mélangez le yaourt avec la crème. Ajoutez le sirop
d’agave et le mélange oignon-aneth-ail. Saupoudrez de goma-sio.
Ajoutez le concombre à la sauce et mettez 30 mn au frais.
Pendant ce temps, lavez et essorez la salade. Puis disposez les
feuilles dans un saladier et le concombre au centre.
Parsemez le centre de 2 fleurs coupées aux ciseaux en lamelles,
décorez les bords avec les fleurs restantes et servez.
153
Recette n° 16 – Potage traditionnel (légumes/vermicelle)
2 navets – 5 petites courgettes – 5 carottes
3 blancs de poireaux – 1 petite branche de céleri - eau
100 g de vermicelle – 1 cube de bouillon bio– 1 branche de thym
préparation 10 mn
cuisson 35 mn
Épluchez, lavez et coupez les légumes en julienne.
Dans une marmite, mettez les légumes. Couvrez d'eau et ajoutez le
cube de bouillon bio ainsi que la branche de thym.
Laissez cuire 30 mn à petits bouillons.
Retirez la branche de thym et mixez les légumes en y incorporant le
bouillon.
Cuire dedans le vermicelle pendant 5 mn.
Servez très chaud.
154
Recette n°17 - Concombre aux fleurs
1 concombre - 6 feuilles de salade
1 petit oignon nouveau - 1 branche d’aneth
½ gousse d’ail - 1 yaourt nature
1 cuillère à soupe de crème de soja cuisine
1 cuillère à soupe de sirop d’agave
5 fleurs d’œillet - goma-sio
préparation 10 mn
réfrigération 30 mn
Épluchez le concombre et coupez-le en fines rondelles. (si vous
avez des difficultés à le digérer, ébouillantez-le et égouttez-le).
Hachez l’oignon, l’aneth et l’ail.
Dans un bol, mélangez le yaourt avec la crème fraîche. Ajoutez le
sirop d’agave et le mélange oignon-aneth-ail. Saupoudrez de gomasio. Ajoutez le concombre à la sauce et mettez 30 mn au frais.
Pendant ce temps, lavez et essorez la salade. Puis disposez les
feuilles dans un saladier et le concombre au centre.
Parsemez le centre de 2 fleurs coupées aux ciseaux en lamelles,
décorez les bords avec les fleurs restantes et servez.
155
Recette n°18 – Gratin de pommes de terre
1 kg de pommes de terre – 1 cube de bouillon de légumes bio
200 g d'oignons émincés – 1 gousse d'ail écrasée
½ cuillère à café d'herbes de Provence – huile d'olive
brins de romarin – goma-sio
préparation 10 mn
cuisson 45 mn
Préchauffez votre four à 180°. Epluchez et lavez les pommes de
terre. Coupez-les en tranches fines et faites-les précuire 10 mn à la
vapeur.
En parallèle, émincez les oignons et faites-les fondre 5 mn dans 4
cuillères à soupe d'huile d'olive, puis ajoutez l'ail et le romarin.
Dans une casserole, mettez 350 ml d'eau et diluez le cube de
bouillon de légumes bio.
Dans un plat à gratin huilé, répartissez la moitié des pommes de
terre, puis les oignons cuisinés, et le restant de pommes de terre.
Arrosez avec le bouillon et un filet d'huile.
Couvrez le plat et enfournez-le 30 mn.
Saupoudrez de goma-sio.
Variante : vous pouvez également, avant de l'enfourner, le parsemer
de gruyère râpé.
156
Recette n°19 – Ronde des purées
10 pommes de terre moyennes – 10 carottes – 3 ou 4 brocolis
3 oignons – 3 gousses d'ail – 6 branches de persil
1 ½ cube de bouillon de légumes bio – 30 cl de crème de soja
cuisine – salade - goma-sio
préparation 30 mn
cuisson 40 mn env.
Epluchez et émincez les oignons. Epluchez et lavez pommes de
terre, carottes et brocolis. Coupez-les en gros cubes et cuisez-les
séparément dans de l'eau additionnée d' ½ cube de bouillon de
légumes bio. Au fur-et-à-mesure que les légumes sont cuits, mixezles (toujours séparément). Ajoutez 10 cl de crème de soja et mixez à
nouveau.
Disposez dans les assiettes 3 grandes feuilles de salade (disposition
en pétales de fleur). Sur chacune, déposez joliment 1 purée.
Parsemez de persil et d'ail finement coupés, ainsi qu'un peu de
goma-sio. Servez bien chaud.
157
Recette n°20 – Avocat en robe des champs
12 pommes de terre assez grosses
4 avocats bien mûrs et non tâchés – 4 échalotes
6 champignons de paris moyens – persil – cumin – huile de
tournesol ou de pépins de raisin.
préparation 20 mn
cuisson 50 mn
Nettoyez bien sous l'eau les pommes de terre, coupez-les en deux
dans la longueur (sans les éplucher). Cuisez-les au four 50 mn sur le
lèche frites sans matière grasse.
Nettoyez les champignons et faites-les dorer à la poêle avec
éventuellement un peu d'huile. Saupoudrez de persil et d'ail hachés
finement. Après cuisson, mixez et réservez.
Partagez les avocats en 2. Ôtez la chair avec une petite cuillère et
écrasez-la avec une fourchette. Ajoutez-y les échalotes émincées, le
hachis de champignons et 1 pincée de cumin.
Mélangez l'ensemble. Creusez les pommes de terre et garnissez-les
avec cette farce, et décorez avec un peu de persil. Disposez 3 demi
pommes de terre par assiette.
158
Recette n°21 – Aubergines de Maître Seguin
6 aubergines – 6 gousses d'ail – 8 branches de céleri
5 feuilles de basilic –
préparation 10 mn
cuisson 35 mn
Commencer par préparer 8 crêpes (2 par personne) avec la farine,
l’eau, le jaune d’œuf et 1 cuiller d’huile de tournesol. Laisser reposer.
Pendant ce temps, éplucher les chayottes (dans l’eau pour éviter de
conserver les mains vertes et collantes) et les couper en lamelles
fines, éventuellement à l’aide d’un économe. Les faire cuire à la
vapeur pendant env. 25 mn. Éplucher et faire revenir les chapeaux
émincés des champignons avec les oignons émincés dans un peu
d’huile de tournesol. Mélanger chayotte, champignons, gruyère (ou
brebis) avec la crème d’amande et laisser réduire à la poêle pendant
quelques minutes. Préparer les crêpes (en sachant qu’elles sont
"cassantes" ne les cuire que sur 1 seule face). En disposer 2 l’une
sur l’autre dans chaque assiette et y déposer le mélange de
légumes. Rabattre par-dessus la 1ère crêpe. Disposer dessus des
tranches de chèvre, puis rabattre par-dessus la seconde crêpe (que
vous maintiendrez en y piquant des cure-dents en bois). Un petit tour
au micro-ondes ou au four pour faire fondre le chèvre et servez
aussitôt.
159
Recette n° 22 - Potage au potimarron
1 potimarron - 1 petite courgette
1 cuillère à café rase de noix de muscade en poudre
2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
Epluchez et épépinez le potimarron, coupez-le en petits dés que
vous faites cuire 20 mn avec les courgettes coupées en fines
rondelles dans 1 litre d'eau.
Mixez l'ensemble et ajoutez la noix de muscade et la crème fraîche.
Variante : vous pouvez agrémenter, si vous le souhaitez, avec un
peu de gruyère râpé.
Suggestion de présentation : vous pouvez servir ce potage dans
l’écorce du potimarron si vous l’avez au préalable évidé.
Servir chaud
160
Recette n° 23 - Salade folle
2 carottes – 1 salade (laitue, scarole, …) - 2 endives
quelques amandes sèches
huile (olive, pépins de raisin, colza, ou autre)
goma-sio - crème fraîche liquide
Râpez les carottes, coupez les endives en 4 (dans la longueur) puis
en fines lamelles, coupez les feuilles de salade en fines bandes et
mélangez l'ensemble.
Ajoutez un filet d'huile, saupoudrez de goma-sio.
Disposez des amandes en décoration et arrosez d'un filet de crème
fraîche.
Servir frais.
161
Recette n° 24 - Taboulé brocoli / chou-fleur
quelques morceaux de brocoli et de chou-fleur
1/2 oignon - quelques amandes sèches
gruyère râpé – goma-sio
huile de noix (ou de pépins de raisin)
Mixez le brocoli, le chou-fleur et l'oignon rapidement (il ne faut pas
que cela devienne de la purée molle).
Puis mixez les amandes à part. Mélangez l'ensemble en ajoutant le
gruyère et le goma-sio, et un filet d'huile de noix.
Mettez au frigo et consommez frais.
162
Conclusion
163
164
Nous voici donc à la fin de cet ouvrage.
Comme je vous le disais au début, j’avais un message à faire passer.
J’espère que vous l’aurez saisi et que, maintenant, vous regarderez votre
vie différemment, au moins sur le plan "hygiène de vie", car c’était le sujet
traité tout au long de ce livre.
En dehors de l’hygiène de vie, reste votre position sociale qui, pour
beaucoup d’entre nous, reste une priorité au mépris des autres et surtout de
soi-même.
Tous les "besoins matériels" du monde, tous les biens que vous possédez,
cette course à la possession, cette soi-disante construction d’une situation,
l’acquisition du pouvoir … tout cela n’est rien : même si l’homme s’est
toujours battu pour ce genre d’idéal, il est dans tous les cas passé à côté de
la vérité !
Le bonheur ne passe pas par tous ces biens que nous offre la société de
consommation ; ce bonheur-là passe toujours par faire plus pour obtenir
plus et paraître, au détriment de votre santé … car vous n’avez pas le temps
de vous en préoccuper.
La conquête du faux bonheur, cette course perpétuelle, vous ralentira un
jour, voire même vous stoppera net : c’est votre corps qui s’exprimera !
Difficile à croire ! Regardez simplement autour de vous : les gens qui ont
des conditions de vie très simples, ici ou dans d’autres pays, sont heureux !
Ils connaissent le bonheur (le vrai) ! Même si certains rêvent au bonheur à
l’occidentale ou à l’américaine, qui sont de faux bonheurs, exactement
comme la fausse faim. Ils vivent très modestement, et leur nourriture est
souvent frugale. Ils se portent dans l’ensemble très bien.
J’espère que ce livre vous aidera à découvrir les vraies valeurs de notre vie
terrestre, qu’il vous fera ouvrir les yeux sur vous-mêmes, qu’il vous
apprendra à respecter ce corps qui est le vôtre … comme je l’ai déjà écrit
"votre seul abri, votre seule maison pour votre âme".
Voilà pourquoi il est bon de faire le grand nettoyage de ce corps de temps à
autres et de le respecter journellement. Ainsi, vous découvrirez la joie de
vivre vieux et en bonne santé. N’est-ce pas cela, le bonheur ?
Vous allez pouvoir, dans un premier temps, remettre à plat votre façon de
vivre. Ensuite, vous découvrirez cet art de vivre qu’est l’hygiénisme. Vous
savez maintenant ce qu’est une journée idéale. Vous allez pouvoir faire
attention à ce que vous mangez … Que votre nourriture soit saine,
organoleptique, simple et rustique. Vous pouvez dès maintenant éliminer les
principaux poisons alimentaires de votre vie de tous les jours et ne garder
que le meilleur !
165
Bien sûr, ce n’est pas après des années de malbouffe et de maltraitance
alimentaire que vous allez repartir gagnants, mais dès les premiers nettoyages
internes, vous sentirez la différence. Tous les jours, dans mon centre, je
constate sur mes pensionnaires l’émerveillement d’une cure de jeûne.
Certains retrouvent des sensations totalement disparues, ou en découvrent
qu’ils n’ont jamais connues, preuve d’une très grosse "pollution" interne.
Enfin, j’ai développé ma façon personnelle de m’alimenter : elle peut devenir
vôtre ! Mais rappelez-vous que vous êtes unique : dès l’instant que vous
respectez les règles de base, faites comme vous le sentez.
Personne ne vous oblige à manger à heures fixes, personne ne vous impose
viande, poisson, poisons … On ne vous oblige en rien, pensez-y.
Les "lois" alimentaires de notre société sont faites pour faire prospérer les
riches, car (sans faire aucune politique car ce n’est pas mon domaine !),
essayez de deviner à qui profite le tissus de mensonges nutritionnistes de
notre société ? (lobbies agro-alimentaires, pharmaceutiques …).
Régalez-vous maintenant avec les quelques recettes hygiénistes que je vous
ai suggérées, inventez-en de nouvelles, … et devenez un chef en cuisine
hygiéniste.
Pour conclure, ne vous lancez jamais seul dans un jeûne ou une mono-diète
prolongés : vous devez être accompagné par un professionnel, un diététicien
hygiéniste, un vrai !
Hygiénistement vôtre,
Nicolas Ostaptchouk
Site : http://cabinetsoinsnaturels.e-monsite.com
Email : [email protected]
Cabinet de soins naturels
11 rue de la Garonnerie – 86170 VOUZAILLES
05 49 01 75 94
166
Annexes
167
168
TABLEAU DES
CALORIES - GLUCIDES - LIPIDES - PROTIDES
ALIMENTS IDÉAUX
lait humain
C
G
L
P
en Kcal
pour 100g
pour 100g
pour 100g
7,7
4,5
1,1
76
FRUITS FRAIS
abricot
ananas
cerise
figue fraîche
fraise
framboise
mandarine
melon
orange
pamplemousse
pêche
poire
pomme
raisin
50
12,6
0,2
0,8
51
16,95
0,2
0,4
70
17,75
0,4
0,9
74
18,3
0,3
0,9
36
7
0,5
0,8
44
8,8
0,76
1,05
43
10,85
0,2
0,8
60
7
0,2
0,7
45
9,9
0,2
1
41
7,85
0,2
0,65
50
11,8
0,1
0,6
62
13,5
0,4
0,45
57
13,5
0,4
0,5
77
18,3
1,05
0,75
artichaut
betterave
carotte
céleri
chou
chou de Bruxelles
chou fleur
concombre
courge et potiron
endive
épinard
fenouil
haricot vert
laitue
mâche
maïs cru
navet
persil cru
poireau
pois vert
pomme de terre
radis
tomate
34
10,3
0,15
2,5
41
8,95
0,15
1,75
41
9,25
0,2
0,95
21
5,9
0,2
1,15
27
5,95
0,2
1,2
54
8,4
0,6
3,15
30
4,95
0,2
2,2
LÉGUMES FRAIS
13
3,1
0,1
0,7
24
4,75
0,1
1,2
22
2,75
0,2
1,4
24
3,95
0,3
2,15
27
4,6
0,2
1,6
29
6,85
0,2
1,95
18
2,3
0,2
1,15
101
18,7
1,2
3,7
33
7
0,2
1,1
55
8,3
1
3,7
43
6,8
0,3
1,85
91
15,7
0,4
6,2
85
19,95
0,1
1,75
21
3,95
0,1
1,05
22
4,35
0,3
1
21
3,8
0,3
1,8
FRUITS OLÉAGINEUX
amande sèche
arachide sèche
avocat
noix sèche
noix de coco
noisette sèche
olive verte
634
17,2
54,5
19,5
547
23,6
35,5
23
banane fraîche
châtaigne
94
21,6
0,4
1,4
207
43,9
2,3
3,85
234
5,9
18,6
1,7
677
15,15
61,1
14,05
596
26,3
49,8
4,8
657
12,45
60,25
16,75
216
9
20
2,4
FRUITS AMYLACÉS
FRUITS SECS SUCRÉS
datte
figue fraîche
pruneau
raisin sec
307
71,5
0,6
2,1
74
61,15
1,1
3,9
293
73,85
0,5
2,3
298
70,85
0,9
1,9
ALIMENTS DE COMPROMIS
C
G
L
P
en Kcal
pour 100g
pour 100g
pour 100g
CÉRÉALES ET DÉRIVÉS
farine d'avoine
farine de blé complète
farine de maïs complète
sarrazin complet
flocons d'avoine
germe de blé
pain de blé complet
pain de blé blanc
pain de seigle
pâtes
riz complet cru
riz poli cru
353
65
5,75
12
345
64,4
1,6
12,1
359
73,05
3
7,8
321
70
2,7
11,7
374
66,4
5,8
13,9
382
47,7
10
25,2
234
49
1,2
8,3
262
55,5
0,85
6,9
241
51
1
7
370
76,5
1,7
12,4
352
76,5
1,4
7,4
351
78,2
0,9
7,6
PRODUITS LAITIERS
lait écrémé
lait entier
crème fraîche
yaourt maigre
yaourt
petit suisse
fromage blanc
camembert
chèvre
émmental
gruyère
beurre doux
35
5
0,1
3,6
67
4,7
3,75
3,3
300
4
30,5
3,55
46
4,5
1,5
3,4
72
4,5
3,8
4,8
191
4
15
10
118
3
7,5
9,25
305
2,9
23,9
19,7
320
15
20
25
407
2,5
31,8
27,7
392
1,5
30
28,5
735
0,85
83
0,7
DIVERS
huile d'olive
miel
900
0
99,95
0
312
78,2
0,1
0,4
haricot blanc sec
lentille sèche
pois cassé sec
pois chiche sec
soja sec
craines de tournessol
331
56,9
1,6
21,6
334
56
1,45
26
352
48
1,3
24
361
61
5
18
423
29,9
15,05
35
575
20
43
27
LÉGUMES SECS
ŒUFS
œuf entier
jaune
blanc
ALIMENTS DE DÉGÉNÉRESCENCE
sucre brun
sucre blanc
confitures
mélasse
162
0,6
10,75
362
0,6
32,7
12,9
16,4
49
0,8
0,2
11,45
SUCRES ET DÉRIVÉS
384
89,5
0
0,5
398
98,75
0
0,5
284
65,05
0,2
0,3
249
60
0,1
2
SUBSTANCES ANIMALES
agneau
bœuf
canard fermier
cervelle (bœuf)
foie de veau
huitres
lard
poisson
poulet
porc
280
0
22
16
252
0,5
14,8
18,2
322
0
28,6
16
123
1,4
8,75
10,2
137
4
4,45
19
66
4,8
1,2
7
622
0
67,5
9,1
200
0
15
17
145
0
6,8
20,4
291
0
25
16
169
170
pruneau
abricot
poire
pomme
raisin
figue
banane mûre
FRUITS NEUTRES
melon
pastèque
FRUITS OLÉAGINEUX
amandes sèches
noix sèches
noisettes
pistaches
LÉGUMES à amidons
concentrés
châtaigne
pomme de terre
topinambour
LIPIDES
avocat
olive
petit pois frais
salsifis
rhubarbe
scarole
LÉGUMES moyennement amidonnés
artichaut
betterave (racine)
carotte
céleri rave
choux de Bruxelles
échalote
navet (racine)
oignon
panais
persil
pissenlit
rutabaga
radis
poivron doux
potiron
pomme douce
banane
FRUITS SÉCHÉS
poireau
raisin doux
concombre
LÉGUMES faiblement amidonnés
asperge
aubergine
brocoli
cardon
champignon
chicorée
chou
chou-fleur
ciboulette
citrouille
ALIMENTS IDÉAUX
cornichon
courge
courgette
cresson
endive
épinard
haricot vert
laitue
mâche
oseille
IN
E
ID
AL
AC
tomate
C
AL
abricot
pomme
poire
pêche
raisin
prune
cerise
FRUITS DOUX
datte
figue
FRUITS ACIDES
orange
clémentine
mandarine
citron
pamplemousse
ananas
groseille
grenade
FRUITS MI-ACIDES
fraise
ALIMENTS IDÉAUX
C
AL
IN
E
ID
AL
AC
SUBSTANCES ANIMALES
viande de veau
viande de bœuf
volailles
poissons
crustacés
ALIMENTS DE
DÉGÉNÉRESCENCE
orge complet
riz complet
sarrasin
seigle complet
pain blanc
pain complet
p$ates
semoules
farine de maïs
farine d'avoine
fécule de
pomme de terre
maïs
C
AL
C
AL
DIVERS
alcools
cacao
condiments
épices
pâtisseries
sucres artificiels
ALIMENTS DE
DÉGÉNÉRESCENCE
PRODUITS LAITIERS - LIPIDES
beurre
crème fraîche
lait :
humain
de vache pour l'enfant
de vache pour l'adulte
protéines maigres
caillé de lait sec pressé
fromage blanc
yaourt écrémé
protéines grasses
fromages à pâtes
comté
gruyère
saint paulin
emmental
chèvre
ŒUFS
jaune
blanc
ALIMENTS DE
COMPROMIS
Diététicien Hygiéniste
Nicolas GOZZI-OSTAPTCHOUK
IN
E
ID
AL
AC
IN
E
ID
AL
AC
2 bis route de Nieuil - 86340 La Villedieu du Clain
Tél. : 05 49 56 14 26 - 06 17 33 26 91
miel
LÉGUMES SECS
fèves
haricots secs
lentilles séchées
pois cassés
soja
CÉRÉALES et dérivés
avoine
blé complet
farine blanche
ALIMENTS DE
COMPROMIS
ALIMENTS ALCALINISANTS ET ACIDIFIANTS
C
AL
C
AL
IN
E
ID
AL
AC
IN
E
ID
AL
AC
Tableau des principaux minéraux
minéral
action sur
calcium
os et dents
système nerveux (effet calmant naturel)
résistance générale
cuivre
globules rouges
cheveux (maintient la couleur naturelle)
résistance aux infections
fer
iode
globules rouges (pâleur, fatigue, constipation,
anémie)
métabolisme de la thyroïde (fatigue et
faiblesse, tendance aux infections, auvaise
résistance au froid)
magnésium
tranquilisant naturel
anti-infectieux naturel
os, dents, cheveux
prévention du cancer
prévention des calculs rénaux
manganèse
métabolisme cérébral, glandulaire et
hormonal (allergies, arthrose)
phosphore
os, dents
système nerveux (sqynergie avec calcium)
potassium
élimine l'excès de sel (rétention d'eau)
aide à l'élimination des substances issues de
la pollution
silice
sodium et chlore
soufre
zinc
résistance aux infections
système nerveux
dents, cheveux, ongles
sources principales
poudre d'os (bonemeal)
produits laitiers
chou
algues (lithotamne)
amandes et graines
fruits de mer
algues
fruits secs
ail
artichaut
persil
légumes verts
algues
légumes verts
mélasse brute
jaune d'œuf
betterave
fruits secs
air marin
poisson
algues
cresson
ail
fruits secs
légumes verts
miel
oléagineux
lithotamne (algues)
légumes verts
blé germé
betteraves
poudre d'os (bonemeal)
graines
oléagineux
levure
blé germé
jaune d'œuf
poisson
produits laitiers
algues
fruits et légumes (avocat,
banane, haricot, fruits
secs)
levure
graines de tournesol
asperge
laitue
fraise
concombre
doses quotidiennes par
capsule ou comprimé
1.800 à 2.000 mg
5 mg
25 mg
300 mcg
500 à 1.000 mg
50 mg
600 à 1.200 mg
2.000 à 3.000 mg
5 mg
équilibre hydrique (rétention d'eau)
tous légumes et fruits
à prendre sous forme
d'aliments
essentiel pour la peau (eczéma)
globules rouges
cheveux et ongles
ail
cresson
oignon
framboise
chu
radis noir
épinard
légumes verts
10 à 20 mg
métabolismes glandulaires, surtout génital
(troubles sexuels et pancréatiques, diabète)
guérison des plaies
goût et odora (perte d'odorat)
système nerveux central (dépression)
poisson
produits laitiers
blé germé
levure
10 à 500 mg
171
Tableau des principales vitamines
vitamine
A
B1
= Thiamine
B2
= Riboflavine
B3
= Niacine
B5
= Acide
panthoténique
B6
= Piridoxine
B7
= Inositol
B8 ou H
= Biotine
B9
= acide folique
B 12
= Cyanocobalamine
172
action sur
vision (faible vision nocturne)
peau (acné)
muqueuses (infections des sinus, de la
gorge, des bronches, des intestins, etc.)
énergie nerveuse (dépression,
névralgies, fatigue)
tonus musculaire du cœur et des intestins
(troubles cardiaques, constipation)
digestion des sucres
yeux (cataracte)
peau (rides, eczéma, crevasses)
cheveux
système nerveux (dépression,
schizophrénie)
dilate les capilaires (nettoyage des dépôts
arthritiques et de la peau)
puissant effet calmant naturel
stimulant naturel des glandes surrénales
(d'où sécrétion de cortisone naturelle qui
améliore arthrites, rhumatismes, asthme,
etc.)
anti-stress (fatigue, dépression, insomnies)
système nerveux (analgésique et calmant
naturel)
énergie musculaire
équilibre liquidien (rétention d'eau)
sommeil (cauchemars)
cuir chevenu (séborrhée)
peau (aché, eczéma)
neutralise le cholestérol (obésité,
artériosclérose)
cheveux (prévient la calvitie)
système nerveux : effet calmant naturel
métabolisme des protéines et des
graisses
prévient la calvitie
traite la malaria
globules rouges (anémie)
équilibre hormonal
cheveux (maintient la couleur naturelle)
globules rouges (anémie)
équilibre hormonal
agit sur la cellule nerveuse (pouvoir de
concentration, inflammation des nerfs,
douleurs)
beauté de la peau
sources principales
foie de poisson
alfalfa germé
persil
carotte crue
abricot sec
légumes verts
pollen
pollen
levure (lorula ou bière)
blé germé
graines germées
oléagineux
cuticule ru riz
pollen
foie
produits laitiers
alfalfa germé
levure
blé germé
soja
oléagineux
levure
blé germé
cuticule du riz
jaune d'œuf
graines germées
oléagineux
pollen
blé germé
levure
jaune d'œuf
légumes
fruits
levure
blé germé
graines germées
chou
banane
orange
pollen
blé germé
levure
orange
alfalfa germé
oléagineux
yoghourt
soja germé
levure
blé germé
graines germées
mélasse brute
levure
alfalfa germé
blé germé
graines germées
légumes verts
champignons
algues
poisson
produits laitiers
jaunes d'œufs
graines germées
levure
doses quotidiennes par
capsule ou comprimé
20.000 à 50.000 U.I.
100 mg
ou avec B complexe
50 à 100mg
ou avec B complexe
100 à 3.000 mg
100 à 200 mg
100 à 1.000 mg
500 à 1.000 mg
300 à 500 mg
3 à 5 mg
50 à 100 mg
PABA
= acide
paraminobenzoïque
croissance
peau (vieillissement, prévient les coups de
soleil et les cancers cutanés)
cheveux (maintient la couleur naturelle)
système nerveux : effet calmant naturel
(dépression, irritabilité)
B complexe
métabolisme des sucres, des graisses et des
correspond à l'ensemble
protéines (corrige souvent les besoions
des vitamines de B1 à
marqués d'alcool)
B12 + PABA
peau
énergie générale
tissus conjonctif (vieillissement, dents,
gencives, vaisseaux sanguins)
PUISSANT DÉTOXIFIANT (efficace contre
C
toute intoxication ou toxicomanie : drogue,
tabac, etc)
anti-stress et antibiotique naturel : aide à la
guérison de toute infection ou maladie
levure
blé germé
graines germées
mélasse brute
fruits
500 à 1.000 mg
levure
graines germées, etc.
une grande partie des
vitamines B est produite
par les bactéries
intestinales
75 à 300 mg
légumes et fruits frais
(citron, orange, baies,
carottes, …)
piment rouge sec
1.000 à 10.000 mg
1.000 à 5.000 U.I.
400 à 5.000 mg
D
métabolisme du calcium (peau, dents,
système nerveux)
exposition au soleil
huile de foie de poisson
poisson
graines germées
jaune d'œuf
soja
E
Améliore l'oxygénation cellulaire (énergie
vitale, affections circulatoires et cardiaques,
prévention du cancer)
essentielle pour tout travail de guérison et de
rajeunissement
stérilité, douleurs menstruelles
beauté de la peau
accroît l'énergie musculaire (sports)
huile de germe de blé
blé germé
graines germées
avocat
F
groupes d'acides gras insaturés qui
réduisent le taux de cholestérol
K
coagulation du sang
foie
P
= Bioflavanoïdes
U
Choline
Lécitnine
renforce la paroi des veines et des capillaires
(varices, hémorroïdes, gencives qui saignent,
diabète, troubles articulaires
guérison des ulcères intestinaux
système nerveux (troubles du sommeil)
foie et vésicule biliaire (prévention des
calculs)
synthèse hormonale
artères (artériosclérose, hypertension)
maintien la solubilité du cholestérol
sanguin (évite le durcissement des artères)
troubles de la peau
système nerveux (fatigue)
huiles insaturées
avocat
graines de tournesol
germées
algues
alfalfa
blé germé
jaunes d'œufs
légumes verts
orange
citron
pamplemousse
baies
persil
jus de chou
choucroute
jaune d'œuf
épinard cru
blé germé
soja germé
levure
oléagineux
graines germées
soja germé
légumes verts
jaune d'œuf
à prendre sous forme
d'aliments
1 à 1,5 mg
300 mg
à associer à la vitamine C
à prendre sous forme
d'aliments
1.000 à 1.200 mg
2 cuillérées à soupe de
granulés ou 4 capsules
Les doses quotidiennes (U.I. : unité internationale) - mg = miligramme - mcg = microgramme) permettent de rééquilibrer
l'organisme en quelques semaines ou en quelques mois suivant les cas.
N'utilisez que des vitamines extraites de produits naturels et non pas des vitamines synthétisées chimiquement.
173
Intolérance au gluten : produits génériques Autorisés / interdits
Type d'aliments autorisés
PRODUITS
LAITIERS
"Lait frais, lait frais pasteurisé, stérilisé UHT (entier, demi
écrémé, écrémé)
Lait en poudre
Lait concentré, sucré ou non.
Yaourts, fromage blanc, petits suisses natures.
Fromages appellation contrôlée. "
"Maïs, riz, soja, sarrasin, manioc, sésame, quinoa, et leurs
dérivés sous forme d'amidon, farine, fécule, crème semoule.
CEREALES ET Fécule de pomme de terre.
FARINES
Marrons au naturel.
Galettes de riz (contenant exclusivement du riz, avec ou sans
maïs, sans adjonction d’autres céréales). "
"Fraîches natures.
Surgelées au naturel.
Conserves au naturel.
Steaks hachés ""pur bœuf""."
Jambon blanc, cru.
Bacon, épaule cuite.
Jambonneau non pané.
Poitrine salée, fumée ou non.
CHARCUTERIE Confits, foie gras au natutrel (sans toasts). Chair à saucisses
nature.
Saucisses de Strasbourg, Morteau, Francfort, Montbéliard
(appellation contrôlée).
Andouille, andouillette, rillettes (appellation contrôlée).
"Frais, salés, fumés.
Surgelés au naturel.
POISSONS
En conserves : au naturel, à l’huile au vin blanc.
Crustacés et mollusques au naturel.
Œufs de poisson."
ŒUFS
tous autorisés
MATIERES
Beurre, crème fraîche, végétaline, huile, lard, saindoux, graisse
d’oie.
GRASSES
VIANDES ET
VOLAILLES
LEGUMES
"Frais, secs, surgelés au naturel.
Conserves au naturel.
Pommes de terre fraîches, précuites, sous vide.
Chips (pur pommes de terre, non aromatisées)"
interdits
"Yaourts aux céréales, petits suisses aux céréales, fromage frais
aux céréales.
Lait aromatisé.
Certaines préparations industrielles à base de lait : flans, crèmes,
laits gélifiés (vérifier auprès du fabricant)
Certains fromages à moisissures et fromages à tartiner. Le Fol
Epi."
"Blé (froment, kamut, épeautre), orge, avoine, seigle et leurs
dérivés sous forme d'amidon, farine, semoule, flocons.
Pâtes, raviolis, gnocchis, pain (tous types), biscottes,
viennoiseries.
Chapelure, pain d’épices, beignets.
Toute la pâtisserie commerciale (biscuits salés ou sucrés), pain
azyme, hosties. "
"Panées ou en croûte.
Préparations à base de viandes hachées industrielles. "
"Jambonneau pané.
Boudin noir industriel, boudin blanc industriel.
Pâté en croûte, friands, quiches, bouchées à la reine, pizzas.
Farce charcutière industrielle.
Purée, mousse et crème de foie industrielles. Certains pâtés
industriels.
Quenelles industrielles.
Raviolis, gnocchis."
"Poissons farinés ou panés.
Quenelles industrielles.
Bouchées, crêpes, quiches aux fruits de mer. Surrimi."
Certaines préparations allégées contenant des liants.
"Préparation industrielles à contrôler.
Vérifier l'enrobage des pommes noisettes, des chips et frites
précuites.
Pommes Dauphines.
Pour les fritures, ne pas utiliser les mêmes bains que pour des
produits panés ou les beignets.
Les conserves cuisinées."
"Frais, surgelés au naturel.
Oléagineux non grillés à sec (noix de cajou, noisettes, amandes, "Oléagineux grillées à sec.
FRUITS
cacahuètes, noix…)
Figues sèches et pâtes de fruits en vrac (présence fréquente
Secs, au sirop, en conserve au naturel.
d’enrobage de farine pour éviter l’amalgame) "
Fruits confits en vrac. Compotes (pur fruit, pur sucre)."
"Sucre de betterave, de canne.
"Certains nougats et dragées.
SUCRE,
Gelées (pur sucre, pur fruit), miel, caramel liquide.
Attention au sucre glace (vérifier s'il ne contient pas d’amidon de
PRODUITS
Confitures pur sucre, pur fruit (sans épaississants).
blé pour éviter l’amalgame). Vérifier la composition du chocolat
SUCRES
Cacao pur."
en poudre ou en tablettes."
"Sorbets.
"Pâtes à tartes.
Compotes.
Tous les gâteaux.
Salades de fruits.
Desserts glacés contenant une pâtisserie (ex. : omelette
DESSERTS
Crème caramel (lait + œufs + sucre)
norvégienne)
Crèmes à base de fleur de maïs, de crème de riz, de fécule de
Cornets de glace.
pomme de terre, de gélatine. Mousse au chocolat (cacao, œufs,
Certaines crèmes glacées sans pâtisserie (attention aux additifs)."
beurre, sucre) éviter les préparations industrielles en poudre."
"Oléagineux non grillés à sec (noix de cajou, noisettes, amandes,
AMUSE
Biscuits salés.
cacahuètes, noix…), olives.
Oléagineux grillés à sec.
GUEULE
Chips (pur pommes de terre)."
"Toutes sauf bière et panaché.
"Bière, panaché.
Café, thé, chicorée, infusions, café lyophilisé, jus de fruits, sodas,
BOISSONS
Certaines poudres pour boissons."
vin, alcools."
"Fines herbes, épices pures.
"Eviter les mélanges d’épices moulues (peuvent contenir de
Poivre en grains.
l’amidon ou de la farine de blé pour éviter l’amalgame)
CONDIMENTS
Cornichons.
Vérifier la composition des moutardes.
Sel."
Certains Curry, sauce soja, Savora. "
174
Quelques poisons supplémentaires :
Informations provenant du site du Docteur Robert Séror
Docteur en Médecine, Médecin Homoeopathe
http://www.homeoint.org/seror/index.htm
Les différents additifs alimentaires
Par le Dr Robert Séror
Colorants : Servent à donner une couleur dite naturelle aux aliments; certains sont
toxiques et surtout déclenchent des réactions allergiques ou d'intolérance.
Conservateurs : Substances qui empêchent les aliments de moisir et de fermenter. Ils
empêchent les micro-organismes présents dans les aliments de se développer.
Antioxydants ou Antioxygènes : Empêchent l'oxydation des aliments et toutes les
modifications organiques qui découlent de cette oxydation.
Émulsifiants, Stabilisants, Épaississants et Gélifiants : Ce sont des agents de texture
que l'on retrouve sur l'emballage des produits alimentaires. Ils donnent le volume, la tenue
ou le moelleux aux produits. D'une manière générale, ils sont moins toxiques que les
colorants, conservateurs ou antioxydants.
RÉPERTOIRE –
Liste tous les colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs
E100 * E101 * E102 * E103 * E104 * E105 * E110 * E111 * E120 * E121 * E122 * E123 *
E124 * E125 * E126 * E127 * E130 * E131 * E132 * E140 * E141 * E142 * E150 * E151 *
E152 * E153 * E160 * E161 * E162 * E163 * E170 * E171 * E172 * E173 * E174 * E175 *
E180 * E200 * E202 * E203 * E210 * E211 * E212 * E213 * E214 * E215 * E216 * E217 *
E218 * E220 * E221 * E222 * E223 * E224 * E225 * E226 * E227 * E230 * E231 * E232 *
E233 * E236 * E237 * E238 * E239 * E240 * E241 * E250 * E251 * E252 * E260 * E261 *
E262 * E263 * E270 * E280 * E281 * E282 * E290 * E300 * E301 * E302 * E303 * E304 *
E306 * E307 * E308 * E309 * E311 * E312 * E320 * E321 * E322 * E325 * E326 * E327 *
E330 * E331 * E332 * E333 * E334 * E335 * E336 * E337 * E338 * E339 * E340 * E341 *
E400 * E401 * E402 * E403 * E404 * E405 * E406 * E407 * E408 * E410 * E411 * E412 *
E413 * E414 * E420 * E421 * E422 * E440 * E450 * E460 * E461 * E462 * E463 * E464 *
E465 * E466 * E470 * E471 * E472 * E473 * E474 * E475 * E476 * E477 * E480 * E481 *
E482 * E483 * Glutamate de sodium * Ferrocyanure de sodium * Ferrocyanure de
potassium * Manganitrile de fer
A éviter * Antioxydant * Allergisant * Augmente l'appétit * Cancérigène * Colorant *
Conservateur * Contrarient la fixation de la vitamine B * Couleur * Dangereux * Élèvent la
cholestérolémie * Émulsifiant * Interdit en France * Irritent le tube digestif * Ne pas en
abuser * Ne sont pas éliminés par simple lavage * Ralentit la digestion * Sensibilité
cutanée * Supprimé dans la CEE depuis le 1er janvier 1977 * Suspect * Toxique
A éviter :
E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E250, E251, E252, E270, E290, E311,
E312, E320, E321, E338, E339, E340, E341. Ferrocyanure_de_sodium,
Ferrocyanure_de_potassium, Manganitrile de fer.
Antioxydant :
E300, E301, E304, E306, E307, E308, E309, E311, E312, E320, E321, E322, E325, E326,
E327, E330, E331, E332, E333, E334, E335, E336, E337.
175
Allergisant :
E102, E105, E110, E120, E123, E124, E125, E126, E330, E331, E332, E333.
Augmente l'appétit :
Glutamate de sodium.
Cancérigène :
E123, E142, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238,
E239.
Colorant :
E100, E101, E102, E103, E104, E105, E110, E111, E120, E121, E122, E123, E124, E125,
E126, E127, E130, E131, E132, E140, E141, E142, E150, E151, E152, E153, E160, E161,
E162, E163, E170, E171, E172, E173, E174, E175, E180.
Conservateur :
E200, E202, E203, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E220, E221,
E222, E223, E224, E225, E226, E227, E230, E231, E232, E233, E236, E237, E238, E239,
E240, E241, E250, E251, E252, E260, E261, E262, E263, E270, E280, E281, E282, E290.
Contrarient la fixation de la vitamine B :
E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227.
Couleur :
Blanc: E170, E171.
Bleu: E130, E131, E132.
Brun: E150.
Jaune: E100, E101, E102, E103, E104.
Jaune solide: E105.
Noir: E151, E152, E153.
Nuances diverses: E160, E161, E162, E163.
Orange: E110, E111.
Rouge: E120, E121, E122, E123, E124, E125, E126, E127.
Vert: E140, E141, E142.
Dangereux :
E102, E103, E105, E110, E111, E121, E123, E124, E142, E152, E210, E211, E212, E213,
E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238, E239, E240, E241.
Élèvent la cholestérolémie :
E320, E321.
Émulsifiant :
E338, E339, E340, E341, E400, E401, E402, E403, E404, E405, E406, E407, E408, E411,
E412, E413, E414, E420, E421, E422, E440, E450, E460, E461, E462, E463, E464, E465,
E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477, E480, E481, E482, E483.
176
Interdit en France :
E103, E105, E111, E121, E123, E125, E126, E130, E152, E236, E237, E238, E239, E240,
E241, E260, E261, E262, E263, E280, E281, E307, E308, E309, E480, E481, E482, E483.
Irritent le tube digestif :
E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E460, E461, E462, E463, E464, E465,
E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477.
Ne pas en abuser :
E300, E301, E302, E303, E304, E330, E331, E332, E333, E450, E460, E461, E462, E463,
E464, E465, E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477, Glutamate de
sodium.
Ne sont pas éliminés par simple lavage :
E230, E231, E232, E233.
Ralentit la digestion :
E290, E338, E339, E340, E341, E450, E460, E461, E462, E463, E464, E465, E466, E470,
E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477.
Sensibilité cutanée :
E311, E312, E330, E331, E332, E333.
Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977 :
E103, E105, E111, E121, E125, E126, E130, E152.
Suspect :
E104, E122, E123, E124, E127, E130, E131, E132, E141, E142, E150, E151, E171.
Toxique :
E151.
LISTE COMPLETE
Voici maintenant la liste qui se veut exhaustive (mais qui ne l'est pas) de tous les colorants,
conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs que l'on peut trouver sur le marché
alimentaire Français et Européen. Ils sont au nombre de 150.
E100
Type: Colorant.
Nom: Curcumine.
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit naturel (curcuma) ou produit chimique. Innocuité toxicologique.
E101
Type: Colorant.
Nom: Lactoflavine (Riboflavine).
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit naturel (lait, foie, jaune d‘œuf) ou produit chimique. Innocuité
toxicologique.
177
E102
Type: Colorant.
Nom: Tartrazine.
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux pour la santé. Risque important d'allergie .
E103
Type: Colorant.
Nom: Chrysoïne S.
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux pour les enfants. Interdit en France . Supprimé
dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E104
Type: Colorant.
Nom: Jaune de quinoléine.
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit chimique. Innocuité discutable. Suspect . Dans le doute, s'abstenir.
E105
Type: Colorant.
Nom: Jaune solide.
Couleur: Jaune.
Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d'allergie grave . Interdit en France.
Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E110
Type: Colorant.
Nom: Jaune orangé.
Couleur: Orange.
Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d'allergie grave . A éviter absolument.
E111
Type: Colorant.
Nom: Orangé GGN.
Couleur: Orange.
Remarque : Produit chimique dangereux . A ne pas consommer . Interdit en France.
Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E120
Type: Colorant.
Nom: Cochenille. Acide carminique.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit naturel (insecte) ou produit chimique. Risque d'allergie non négligeable.
A éviter pour les enfants .
E121
Type: Colorant.
Nom: Orseille orcéine.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit naturel (Lichen) ou produit chimique dangereux . Interdit en France.
Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
178
E122
Type: Colorant.
Nom: Azorubine.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique. Innocuité discutée. S'abstenir pour le moment.
E123
Type: Colorant.
Nom: Amarante.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique très dangereux . Risque d'allergie ; serait cancérigène .
Interdit en France.
E124
Type: Colorant.
Nom: Rouge cochenille A.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d' allergie . A éviter.
E125
Type: Colorant.
Nom: Ecarlate GN.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique. Risque important d' allergie . Interdit en France. Supprimé
dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E126
Type: Colorant.
Nom: Ponceau GR.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique. Risque important d' allergie . Interdit en France. Supprimé
dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E127
Type: Colorant.
Nom: Erythrosine.
Couleur: Rouge.
Remarque : Produit chimique. Innocuité controversée. Suspect . Dans le doute, s'abstenir.
E130
Type: Colorant.
Nom: Bleu anthraquinonique. Bleu solanthrène RS.
Couleur: Bleu.
Remarque : Produit chimique. Controversé. Interdit en France. Supprimé dans les pays de
la CEE depuis le 1er janvier 1977.
E131
Type: Colorant.
Nom: Bleu patenté V.
Couleur: Bleu.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue.
179
E132
Type: Colorant.
Nom: Indigotine. Carmin d'indigo.
Couleur: Bleu.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s'abstenir.
E140
Type: Colorant.
Nom: Chlorophylles.
Couleur: Vert.
Remarque : Produit naturel (plantes vertes). Innocuité toxicologique.
E141
Type: Colorant.
Nom: Complexes cuivriques des chlorophylles et des chlorophyllines.
Couleur: Vert.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. A éviter.
E142
Type: Colorant.
Nom: Vert acide brillant BS. Vert lissamine.
Couleur: Vert.
Remarque : Produit chimique. Serait cancérigène . A éviter.
E150
Type: Colorant.
Nom: Caramel ammoniacal.
Couleur: Brun.
Remarque : Produit naturel (sucre). Innocuité mal connue. S'abstenir.
E151
Type: Colorant.
Nom: Noir brillant BN.
Couleur: Noir.
Remarque : Produit chimique certainement toxique . A éviter.
E152
Type: Colorant.
Nom: Noir 7984.
Couleur: Noir.
Remarque : Produit chimique dangereux . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la
CEE depuis le 1er janvier 1977.
E153
Type: Colorant.
Nom: Charbon végétal. Carbo medicinalis vegetalis.
Couleur: Noir.
Remarque : Produit naturel (végétaux). Innocuité toxicologique.
180
E160
Type: Colorant.
Nom: Caroténoïdes.
Couleur: Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique.
E161
Type: Colorant.
Nom: Xanthophylles.
Couleur: Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique.
E162
Type: Colorant.
Nom: Bétanine. Rouge de betterave.
Couleur: Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (betteraves). Innocuité toxicologique. Colore les urines et les
selles en rouge durant 48 heures.
E163
Type: Colorant.
Nom: Anthocyanes.
Couleur: Nuances diverses.
Remarque : Produit naturel (fruits, légumes). Innocuité toxicologique.
E170
Type: Colorant.
Nom: Carbonate de calcium.
Couleur: Blanc.
Remarque : Produit naturel (craie). Innocuité toxicologique.
E171
Type: Colorant.
Nom: Bioxyde de titane.
Couleur: Blanc.
Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s'abstenir.
E172
Type: Colorant.
Nom: Oxydes et hydroxydes de fer.
Couleur: Pour la coloration en surface uniquement.
Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters.
E173
Type: Colorant.
Nom: Aluminium.
Couleur: Pour la coloration en surface uniquement.
Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters.
181
E174
Type: Colorant.
Nom: Argent.
Couleur: Pour la coloration en surface uniquement.
Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters.
E175
Type: Colorant.
Nom: Or.
Couleur: Pour la coloration en surface uniquement.
Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters.
E180
Type: Colorant.
Nom: Pigment rubis. Lithol-rubine BK.
Couleur: Pour colorer les croûtes de fromage.
Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters.
E200
Type: Conservateur.
Nom: Acide sorbique.
Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
Type: Conservateur.
Nom: Sorbate de sodium. Sel de sodium de l'acide sorbique.
Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E202
Type: Conservateur.
Nom: Sorbate de potassium. Sel de potassium de l'acide sorbique.
Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E203
Type: Conservateur.
Nom: Sorbate de calcium. Sel de calcium de l'acide sorbique.
Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés.
Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E210
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
182
E211
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de sodium. Sel de sodium de l'acide
benzoïque.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E212
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de potassium. Sel de potassium de l'acide
benzoïque.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E213
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de calcium. Sel de calcium de l'acide
benzoïque.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E214
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate d'éthyle (ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque).
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E215
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l'ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E216
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de propyle (ester propylique de
l'acide p-hydroxybenzoïque).
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
183
E217
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l'ester propylique de l'acide phydroxybenzoïque.
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E218
Type: Conservateur.
Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de méthyle (ester méthylique de
l'acide p-hydroxybenzoïque).
Aliments concernés: Caviar, crevettes.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A
éviter à tout prix.
E220
Type: Conservateur.
Nom: Anhydride sulfureux.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E221
Type: Conservateur.
Nom: Sulfite de sodium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E222
Type: Conservateur.
Nom: Bisulfite de sodium. Sulfite acide de sodium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E223
Type: Conservateur.
Nom: Disulfite de sodium. Pyrosulfite de sodium ou métabisulfite de sodium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
184
E224
Type: Conservateur.
Nom: Disulfite de potassium. Pyrosulfite de potassium ou métabisulfite de potassium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E225
Type: Conservateur.
Nom: Disulfite de calcium. Pyrosulfite de calcium ou métabisulfite de calcium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E226
Type: Conservateur.
Nom: Sulfite de calcium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E227
Type: Conservateur.
Nom: Bisulfite de calcium. Sulfite acide de calcium.
Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels,
poissons séchés.
Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la
vitamine B . A éviter si possible.
E230
Type: Conservateur.
Nom: Diphényle. Biphényle.
Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges,
pamplemousses).
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont
pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités.
E231
Type: Conservateur.
Nom: Orthophénylphénol.
Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges,
pamplemousses).
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont
pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités.
185
E232
Type: Conservateur.
Nom: Orthophénylphénate de sodium.
Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges,
pamplemousses).
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont
pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités.
E233
Type: Conservateur.
Nom: Thiabendazole. 2-(4'thiazolyl)-benzimidazole.
Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges,
pamplemousses).
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont
pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités.
E236
Type: Conservateur.
Nom: Acide formique et dérivés.
Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone".
Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France .
E237
Type: Conservateur.
Nom: Acide formique et dérivés. Formiate de sodium (Sel de sodium de l'acide formique).
Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone".
Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France .
E238
Type: Conservateur.
Nom: Acide formique et dérivés. Formiate de calcium (sel de calcium de l'acide formique).
Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone".
Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France .
E239
Type: Conservateur.
Nom: Hexaméthylènetétramine.
Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone".
Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France .
E240
Type: Conservateur.
Nom: Acide borique.
Aliments concernés: Caviar.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Interdit en France .
186
E241
Type: Conservateur.
Nom: Tétraborate de sodium.
Aliments concernés: Caviar.
Remarque : Produits chimiques dangereux . Interdit en France .
E250
Type: Conservateur.
Nom: Nitrite de sodium. (Exclusivement en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés: Charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si
possible.
E251
Type: Conservateur.
Nom: Nitrate de sodium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés: Charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si
possible.
E252
Type: Conservateur.
Nom: Nitrate de potassium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium).
Aliments concernés: Charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si
possible.
E260
Type: Conservateur.
Nom: Acide acétique et dérivés.
Aliments concernés: Pain industriel.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E261
Type: Conservateur.
Nom: Acide acétique et dérivés. Acétate de potassium.
Aliments concernés: Pain industriel.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E262
Type: Conservateur.
Nom: Acide acétique et dérivés. Diacétate de sodium.
Aliments concernés: Pain industriel.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E263
Type: Conservateur.
Nom: Acide acétique et dérivés. Acétate de calcium.
Aliments concernés: Pain industriel.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
187
E270
Type: Conservateur.
Nom: Acide lactique.
Aliments concernés: Sodas, limonade, fromages, pain, laits pour enfants, confiseries.
Remarque : Produit chimique peu recommandé aux enfants. A éviter si possible.
E280
Type: Conservateur.
Nom: Acide propionique et dérivés.
Aliments concernés: Pain de mie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E281
Type: Conservateur.
Nom: Acide propionique et dérivés. Propionate de sodium (sel de sodium de l'acide
propionique).
Aliments concernés: Pain de mie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France.
E282
Type: Conservateur.
Nom: Acide propionique et dérivés. Propionate de calcium (sel de calcium de l'acide
propionique).
Aliments concernés: Pain de mie.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue.
E290
Type: Conservateur.
Nom: Anhydride carbonique.
Aliments concernés: Boissons gazeuses.
Remarque : Produit chimique. Ralentit la digestion . A éviter si possible.
E300
Type: Antioxydant.
Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide 1-ascorbique.
Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves,
sauces, condiments, charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
E301
Type: Antioxydant.
Nom: Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de sodium (sel de sodium de l'acide 1ascorbique).
Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves,
sauces, condiments, charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser.
188
E302
Type: Antioxydant.
Nom: Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de calcium (sel de calcium de l'acide 1ascorbique).
Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves,
sauces, condiments, charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser
E303
Type: Antioxydant.
Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide diacétyl 5-6-1-ascorbique (diacétate d'ascorbyle).
Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves,
sauces, condiments, charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser
E304
Type: Antioxydant.
Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide palmityl 6-1-ascorbique (palmitate d'ascorbyle).
Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves,
sauces, condiments, charcuterie.
Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser
E306
Type: Antioxydant.
Nom: Tocophérols. Extraits d'origine naturelle riches en tocophérols.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produit naturel. Il s'agit de la vitamine E. Intérêt diététique certain.
E307
Type: Antioxydant.
Nom: Alpha-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France .
E308
Type: Antioxydant.
Nom: Gamma-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés: Produits diététiques
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France .
E309
Type: Antioxydant.
Nom: Delta-tocophérol de synthèse.
Aliments concernés: Produits diététiques
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France .
189
E311
Type: Antioxydant.
Nom: Gallate d'octyle.
Aliments concernés: Huiles, graisses, potages en sachets.
Remarque : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible.
E312
Type: Antioxydant.
Nom: Gallate de dodécyle.
Aliments concernés: Huiles, graisses, potages en sachets.
Remarque : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible.
E320
Type: Antioxydant.
Nom: BHA ou Butylhydroxyanisol.
Aliments concernés: Flocons de pommes de terre, purée en sachets.
Remarque : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie . A éviter .
E321
Type: Antioxydant.
Nom: BHT ou Butylhydroxytoluène. Butylhydroxytoluol.
Aliments concernés: Flocons de pommes de terre, purée en sachets.
Remarque : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie . A éviter .
E322
Type: Antioxydant.
Nom: Lécithines.
Aliments concernés: Chocolat, lait en poudre, margarine.
Remarque : Produit naturel (soja, jaune d'oeuf). Intérêt diététique.
E325
Type: Antioxydant.
Nom: Lactate de sodium. (Sel de sodium de l'acide lactique).
Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les
enfants.
E326
Type: Antioxydant.
Nom: Lactate de potassium. (Sel de potassium de l'acide lactique).
Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les
enfants.
E327
Type: Antioxydant.
Nom: Lactate de calcium. (Sel de calcium de l'acide lactique).
Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les
enfants.
190
E330
Type: Antioxydant.
Nom: Acide citrique et dérivés.
Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits
pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec
modération.
E331
Type: Antioxydant.
Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de sodium (Sels de sodium de l'acide citrique).
Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits
pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec
modération.
E332
Type: Antioxydant.
Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de potassium (sels de potassium de l'acide citrique).
Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits
pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec
modération.
E333
Type: Antioxydant.
Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de calcium (sels de calcium de l'acide citrique).
Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits
pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec
modération.
E334
Type: Antioxydant.
Nom: Acide tartrique et dérivés.
Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E335
Type: Antioxydant.
Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrates de sodium (sels de sodium de l'acide tartrique).
Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E336
Type: Antioxydant.
Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrates de potassium (sels de potasse de l'acide
tartrique).
Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
191
E337
Type: Antioxydant.
Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrate double de sodium et de potassium.
Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique.
E338
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide orthophosphorique et dérivés.
Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter.
E339
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de sodium (sels de sodium de
l'acide orthophosphorique).
Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter.
E340
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de potassium (sels de
potassium de l'acide orthophosphorique).
Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter.
E341
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de calcium (sels de calcium de
l'acide orthophosphorique).
Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses.
Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter.
E400
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés.
Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E401
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de sodium.
Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E402
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de potassium.
Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
192
E403
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate d'ammonium.
Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E404
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de calcium.
Aliments concernés:
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E405
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de propylène-glycol (alginate de 1.2 propanediol).
Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie.
Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique.
E406
Type: Émulsifiant.
Nom: Agar-agar.
Aliments concernés: Glaces.
Remarque : Produit naturel (Algues). Intérêt diététique.
E407
Type: Émulsifiant.
Nom: Carraghénates. Carraghen, carrgénines, carragénates, carragheenan.
Aliments concernés: Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie.
Remarque : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique.
E408
Type: Émulsifiant.
Nom: Furcelleran. Farcelleran ou Farcellaran.
Aliments concernés: Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie.
Remarque : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique.
E410
Type: Émulsifiant.
Nom: Farine de graines de caroube.
Aliments concernés: Glace, pâtisseries.
Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
E411
Type: Émulsifiant.
Nom: Farine de graines de tamarin.
Aliments concernés: Glace, pâtisseries.
Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
193
E412
Type: Émulsifiant.
Nom: Farine de graines de guar. Gomme de guar.
Aliments concernés: Glace, pâtisseries.
Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique.
E413
Type: Émulsifiant.
Nom: Gomme adragante. Tragacanthe.
Aliments concernés: Confiseries, pâtisseries.
Remarque : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique.
E414
Type: Émulsifiant.
Nom: Gomme arabique.
Aliments concernés: Confiseries, pâtisseries.
Remarque : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique.
E420
Type: Émulsifiant.
Nom: Sorbitol.
Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E421
Type: Émulsifiant.
Nom: Mannitol.
Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E422
Type: Émulsifiant.
Nom: Glycérol.
Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries.
Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique.
E440
Type: Émulsifiant.
Nom: Pectines.
Aliments concernés: Confitures, gelées, entremets, flans, desserts, glaces.
Remarque : Produit naturel (pomme). Intérêt diététique.
E450
Type: Émulsifiant.
Nom: Polyphosphates de sodium et polyphosphates de potassium. a) diphosphates de
sodium et de potassium; b) triphosphates; c) polyphosphates linéaires (ne comportant pas
plus de 80% de composés cycliques).
Aliments concernés: Charcuterie, fromages fondus.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
194
E460
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E461
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Méthylcellulose.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E462
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Ethylcellulose.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E463
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylcellulose.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E464
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylméthylcellulose.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E465
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Méthyléthylcellulose.
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
E466
Type: Émulsifiant.
Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Carboxyméthylcellulose (sel de sodium de l'éther
carboxyméthylique de cellulose).
Aliments concernés: Produits diététiques.
Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer
modérément .
195
E470
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. (Taux maximum 1,5%
sur la farine utilisée).
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
E471
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Mono et
diglycérides d'acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
E472
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters: a)
acétique, b) lactique, c) citrique, d) tartrique, c) diacetyl-tartrique des mono et diglycérides
d'acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
E473
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroesters,
esters de saccharose et d'acides gras alimentaires et diglycérides d'acides gras
alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . Ne
peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E474
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroglycérides,
mélange d'esters de saccharose et de mono- et diglycérides d'acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . Ne
peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E475
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters
polyglycériques des acides gras alimentaires non polymérisés.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
196
E476
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
E477
Type: Émulsifiant.
Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters du
propylène-glycol (1,2 propane-diol) et des acides gras alimentaires.
Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais.
Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément .
E480
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés.
Aliments concernés: Pain.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être
utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E481
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de sodium.
Aliments concernés: Pain.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être
utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E482
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de calcium.
Aliments concernés: Pain.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être
utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette.
E483
Type: Émulsifiant.
Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Tartrate de stéaroyle.
Aliments concernés: Pain.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France .
----Type: Additif.
Nom: Glutamate de sodium .
Aliments concernés: Sel de table, potages en sachets, tous les produits salés.
Remarque : Produit chimique. Augmente l'envie de manger. A consommer modérément.
197
Type: Additif.
Nom: Ferrocyanure de sodium .
Aliments concernés: Sel de table, vin rosé, vin blanc.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter.
Type: Additif.
Nom: Ferrocyanure de potassium .
Aliments concernés: Sel de table, vin rosé, vin blanc.
Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter.
Type: Additif.
Nom: Manganitrile de fer .
Aliments concernés: Sel de table.
Remarque : Produit chimique. Innocuité certaine. A éviter .
Abréviations :
CEE : Communauté Economique Européenne
BHA : Butylhydroxyanisol.
BHT : Butylhydroxytoluène
BIBLIOGRAPHIE
Dr. Yves-Jean Charles et Jean Luc Darrigol: Guide pratique de diététique familiale. Éditions
Dangles. 1987.
Dr. E.G. Peeters: L'ABC de la diététique. Guide Marabout. GM 41. 320 pages. Juin 1988.
198
Bibliographie
Auto-édition
Nicolas Ostaptchouk
Les Manuels du Bien-Être :
• L’hygiène de vie
• Introduction à l’hygiénisme
• La journée idéale
• Associations et compatibilités alimentaires
• Les poisons alimentaires
• Le nettoyage interne
• Ma synthèse culinaire
• Recettes hygiénistes
Éditions Nature et Vie - PLOEMEUR (56270)
8 impasse des Roitelets – Village de Kervam
Désiré Mérien :
• L’hygiène vitale pour votre santé
• Les sources de l’alimentation humaine
• Compatibilités alimentaires
Le courrier du livre – PARIS (75006)
21 rue de Seine
Hubert M. Shelton
• Le jeûne
Guy Trédaniel / Le Courrier du Livre Paris (75005)
19, rue Saint Séverin
Albert Mosséri
• La santé par la nourriture – Courrier du livre 1995
• Jeûner pour revivre – Courrier du livre 1962
• L’art de se nourrir – Librairie Sélection du livre 1953
199
Mes sincères remerciements à tous ceux qui
m’ont aidé dans la réalisation de cet ouvrage, et
tout particulièrement à ma compagne Joëlle.
Hygiénistement vôtre
Nicolas OSTAPTCHOUK
Dépôt légal avril 2010 – ISBN n° 278-2-9535976-0-8
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