Hygié Hygiénistement Vôtre ! Nicolas Ostaptchouk Spécialisé en diététique hygiéniste Je dédie ce livre à ceux qui m’ont transmis le savoir hygiéniste : Désiré Mérien, Albert Mosséri, Jean-Claude Reygade, ainsi qu’à tous les hygiénistes. e Ce qu ? t i a f i j ’e n a Je l’ai méconnu et négligé, j’ai trahi ses besoins les plus légitimes, Je l’ai malmené et surmené, Je l’ai intoxiqué d’aliments et de boissons, d’air impur, de fatigue et de drogues, Je l’ai enfermé dans les taudis des villes, Je l’ai asservi à mes voluptés et à mes ambitions. Celles-ci m’ont guidé plus souvent que la raison et la notion de ses possibilités. J’ai recherché les plaisirs de la vie plus que la joie de vivre, J’ai gaspillé sa jeunesse. Quant à sa vieillesse, j’en ai méconnu la dignité et la valeur spirituelle. Je n’ai pas prêté attention aux premiers signes de sa souffrance. J’ai continué à user, à abuser jusqu’à ce qu’il soit hors d’état de servir. Alors je l’ai couvert de reproches et je l’ai accusé avec mes mots de tous mes maux. Je l’ai traité en esclave et non en compagnon fidèle. J’ai établi une barrière entre ma vie intérieure et lui, ne lui accordant qu’une physiologie animale. En définitive, j’ai été un maître tyrannique et injuste ! Telle est la réponse que, souvent, à l’heure de l’ultime examen de conscience, l’homme aurait à faire à cette question : "Qu’as-tu fait de ton corps ?" (D’APRÈS LE LIVRE"NOTRE FRÈRE DE CORPS"DU DOCTEUR PIERRE DELORE LIBRAIRIE DE MÉDICIS - PARIS – 1938.) Sommaire Page Introduction 1 Chapitre 1 – l’hygiène de vie 5 Chapitre 2 – introduction à l’hygiénisme 27 Chapitre 3 – la journée idéale 39 Chapitre 4 – associations et compatibilités alimentaires 61 Chapitre 5 – les poisons alimentaires 85 Chapitre 6 – le nettoyage interne 103 Chapitre 7 – ma synthèse culinaire 117 Chapitre 8 - recettes hygiénistes 135 Conclusion 163 Annexes 167 Bibliographie 199 Introduction "Un esprit sain dans un corps sain n’est pas une illusion. " Juvénal 1 2 J’ai décidé d’écrire ce livre pour faire passer un message très important : le résultat de 18 années d’expérience alimentaire. C’est mon état de santé qui m’a poussé à entamer cette démarche : l’étude de notre merveilleuse machine, notre corps. Comment fonctionne-t-il ? Comment l’entretenir ? Voilà les premières questions auxquelles il me fallait des réponses. J’ai donc passé toutes ces années à apprendre, puis en parallèle à réparer les erreurs de jeunesse qui m’ont conduit tout droit dans le mur vers l’âge de 32 ans. Aujourd’hui, à l’aube de mes 50 ans, je me porte comme un charme, sans aucune aide de la chimie (industrie pharmaceutique). Pas de médecin, je suis à l’écoute permanente de mon corps. Tout simplement, je le respecte. De quel droit nous nous permettons de salir, d’abimer, de détruire cette merveilleuse machine ? Notre corps tout entier constitue notre seule maisonn! Le seul abri de notre âme, de notre esprit. Il faut déborder d’égards envers lui. C’est pour cela que j’ai décidé de vous faire part de mes expériences et de l’enseignement de mes pères. Dans notre monde, il y a les pauvres gens, qui vivent dans de tristes conditions. Eux n’ont pas le choix. Il y a les autres, qui se foutent totalement de tout, et qui ont pour devise "profitons de la vie, on mourra tous un jour de quelque chose". Oui, certes … Seulement, ces gens-là, une fois devant la maladie, pleurent. En fait, ils ne veulent pas mourir, malgré leur devise … Hélas, pour ceux-là, il est bien souvent trop tard : l’irrespect de leur corps les a conduits dans une impasse. Ce livre s’adresse donc aux personnes désireuses de changer et à celles qui sont en recherche du respect total de leur être physique et de la vie en parfaite harmonie avec eux-mêmes et avec la nature. Vous découvrirez ma profession : "diététicien hygiéniste", spécialisé en diététique hygiéniste, sachant que l’hygiénisme est vieux comme le monde, mais que ma profession, elle, est récente. Seules quelques écoles privées enseignent cette spécialité qui n’est pas reconnue par nos pouvoirs publics. Rien n’est encore légalisé, mais il faut bien un début, des pionniers, … Au-delà de nos frontières, ma profession est connue et reconnue depuis plusieurs années. En France, elle va encore trop à l’encontre du domaine médical (intouchable) et des lobbies pharmaceutiques. 3 Vous allez découvrir les origines de l’hygiénisme, quelques règles d’hygiène vitale, et un chapitre évoquera une journée idéale. Nous aborderons les associations alimentaires ainsi que les poisons. Je vous parlerai de nettoyage interne, puis vous découvrirez mon expérience personnelle, ma synthèse culinaire, et enfin vous pourrez vous exercer à la cuisine hygiéniste avec quelques recettes de cuisine simples. En toute fin de cet ouvrage, vous pourrez consulter une documentation qui, j’en suis certain, vous passionnera. Le premier chapitre concerne donc uniquement l’hygiène de vie, dans le but de vous faire trouver votre place réelle au côtés de Dame Nature. La partie alimentaire sera développée dans les chapitres suivants. En espérant que ce livre vous ouvre le chemin de la réflexion, qui vous conduira sur celui du bien-être et de l’harmonie parfaite. Hygiénistement vôtre ! Nicolas Ostaptchouk 4 Chapitre 1 L’hygiène de vie "Les aliments, les saisons, les sons, les couleurs, l’obscurité, la lumière, les éléments, les aliments, le bruit, le silence, le mouvement, le repos, tout agit sur notre machine et sur notre âme. " Jean-Jacques Rousseau 5 6 "Une vie de qualité est une vie qui permet la conquête de son meilleur état, de son épanouissement maximum dans le cadre que nous impose la nature". Il faut essayer de vivre en parfaite harmonie avec elle. La qualité de vie est accessible à tous ceux qui ont pris conscience de ses composantes et limites personnelles : état des réserves vitales, de la capacité à les mobiliser, du tempérament physique et psychologique (points forts et faibles). Cette connaissance de notre propre "terrain" nous permet de faire mieux et de nous réaliser pleinement. On peut accepter une mesure de tout, sans jamais rien pousser aux extrêmes, en fonction de nous-mêmes, de notre terrain personnel, aussi bien dans le travail, les loisirs, le repos, l’alimentation, … Une mesure seulement, car n’oublions pas que les problèmes de santé sont en grande partie dus aux abus, au manque de sobriété :"l’abus des mets et des boissons a peuplé plus vite les cimetières que les pestes ou les guerres". Nous avons des besoins spécifiques, il convient de simplement les respecter. Tout comme l’animal respecte instinctivement ses rythmes et ses besoins, respectons également ceux qui sont liés à notre condition d’humains : jour, nuit, saisons, phases lunaires, mouvement des étoiles, marées … Nous faisons partie intégrante du grand cycle de la nature. La chronologie (science des rythmes de la vie) nous prouve qu’il est important que nous adoptions un mode de vie qui respecte les rythmes biologiques. Nos fonctions vitales varient selon les rythmes de la nature (annuels ou journaliers). Sur le rythme journalier sont indexées les fonctionsn: sommeil/veille, température centrale, rythmes alimentaires, sécrétion hormonale … Toutes les hormones secrétées par nos glandes endocrines sont soumises (entre autres) à un rythme de 24 heures (circadien), ce qui signifie que les quantités d’hormones secrétées varient en fonction des heures de la journée. A titre d’exemple, parlons du cortisol (hormone secrétée par les corticosurrénales) : son taux de sécrétion est optimum à partir de 8h du matin (heure solaire). C’est l’hormone du réveil et de l’action. Il est donc logique et normal de commencer son activité physique à cette heure. Les travailleurs de nuit ne peuvent respecter ces rythmes. Il faut, dans la mesure du possible, s’efforcer de rythmer sa vie en horaire et en durée (lever/coucher, travail, loisirs … et manger lorsqu’on a faim). Les enfants, les personnes âgées, les malades et les personnes fragiles sont les plus sensibles aux rythmes de vie. 7 Le passage à l’heure d’été et le décalage horaire lors des voyages sont durement ressentis. Le comportement, le sommeil, le travail scolaire, la concentration peuvent être affectés plus ou moins sensiblement. "Jamais on ne crée de la bonne vie avec une atmosphère polluée, des eaux souillées, une nourriture falsifiée et des loisirs frelatés". Il est important de rechercher les aliments les plus sains (cultures biologiques), préparés, associés et conservés de façon à servir la vie. Les vêtements seront taillés dans des tissus en fibres naturelles (coton, lin, soie, laine, chanvre, …). L’habitat sera construit selon les règles de la géobiologie, et loisirs et culture respecteront la santé physique et psychique. "La monotonie sclérose le corps et l’esprit". Il est important de compenser cette monotonie lorsqu’on ne peut l’éviter totalement, et ce dans quelque domaine que ce soit, même alimentaire. Il est prouvé que l’esprit influe sur le corps physique. D’où la naissance de techniques comme la sophrologie, la relaxation, la visualisation créatrice, … qui s’adressent toutes autant aux bien-portants qu’aux malades, pour optimiser ou améliorer leurs possibilités physiques et mentales. Il faudra développer la patience, la persévérance, l’enthousiasme pour tout ce qui touche à la vie saine, au bien-être dans tous ses aspects. Avoir un violon d’Ingres, faire du sport, s’adonner à l’art, rire … sont autant d’atouts pour contrecarrer le stress de tous les jours et éviter de tomber dans cette monotonie qui fait de nous des proies faciles aux plaisirs frelatés, au même titre que l’ennui, l’anxiété et la solitude. "La contemplation d’un art et surtout sa pratique régulière sont un puissant facteur d’équilibration physique, émotionnelle et mentale. L’art peut même devenir un outil thérapeutique". Comme les anciens, écoutons les sons de la nature (le clapotis d’une rivière, le bruit des vagues, du vent, le chant des oiseaux, des grillons …). De nos jours, la musicothérapie prend un essor important. Les sons graves d’orgue ont des effets mécaniques sur la cage thoracique, les sons aigus et les rythmes rapides facilitent la contraction volontaire des muscles, les sons doux faiblement ou non rythmés induisent un état de relaxation. Les sons ont donc un effet moteur. De plus, ils induisent et transmettent des sentiments dont le cinéma use très subtilement. Il existe à présent des musiques spécialement conçues pour la relaxation. Une séance de "bols tibétains" sera magique pour vous. Mais le mouvement est aussi inducteur de sentiments et d’états d’âme, comme les arts martiaux, l’eurythmie. 8 Le yoga ou le Taï Chi Chuan, la bio-énergétique, modifient ou corrigent la qualité de la circulation de l’énergie dans les méridiens du corps (acupuncture). Donc, le mouvement peut modifier un état psychologique ainsi que le fonctionnement d’un organe déficient ou trop tonique. Ces considérations passées, revenons à la personne physique. Il est indispensable d’éviter le surpoids. Toute forme d’embonpoint signifie que les tissus de l’organisme sont surchargés en graisses et en liquides. Dans tous les cas, il y a rétention de toxines. Ceci peut mener à l’athérosclérose (maladie chronique. Les grands vaisseaux sanguins se bouchent et se durcissent progressivement. On risque l’infarctus lorsque ce sont les vaisseaux coronariens qui sont bouchés). L’embonpoint signifie également surcroît de travail pour le cœur à cause de la vascularisation du tissu adipeux. L’excès de poids entraîne une fatigabilité plus importante. Dans 7 cas sur 10, l’obèse souffre de troubles psychologiques qui précèdent l’obésité ou y sont consécutifs. La mortalité s’accroît en fonction de la surcharge pondérale. Autre facteur de toxines : la sédentarité. A rester de nombreuses heures sans mouvement, "la circulation sanguine de retour et la circulation lymphatique se ralentissent. Les échanges vitaux sont moins bons et les déchets encombrent nos tissus. Le vieillissement s’accélère, notre adaptabilité s’amenuise, le terrain s’encrasse ouvrant ainsi la porte à toutes les maladies". Il est donc conseillé de pratiquer, de façon modérée, une activité physique pour accroître le rythme et l’amplitude respiratoire, faire circuler les liquides (sang et lymphe), faire transpirer. Il faut choisir une activité qui nous mette en contact avec l’air pur, riche en ions négatifs. Les sports les plus indiqués sont la marche et le jogging qui réalisent oxygénation, automassage, circulation de liquides, assimilation et épuration. De ce fait, ils participent à la régénération et au rajeunissement et permettent l’accroissement de la capacité respiratoire. Le débit circulatoire des liquides augmente, d’où épuration, dynamisation des nerfs et des tissus vivants en général. Les stases du foie et du tube digestif disparaissent grâce à l’accroissement du débit circulatoire et à l’automassage réalisé par le diaphragme et les muscles de l’abdomen, d’où meilleur transit intestinal et diminution des putréfactions dans le gros intestin ; décongestion des poumons, d’où soulagement du cœur. 9 De plus, un automassage entier du corps est réalisé par les muscles en action, y compris la colonne vertébrale. L’activité du diaphragme augmente le débit circulatoire lymphatique, d’où amélioration des troubles veineux, en particulier ceux des jambes (varices, varicosités, œdèmes). Amélioration du sommeil et de la digestion, et enfin action revitalisante grâce aux couleurs du milieu naturel, aux ions négatifs de l’air et aux parfums. Il est nécessaire de rester modéré dans l’effort. Doser son effort, sa distance, la progression en douceur et la régularité sont autant de gages de bienfaits. Privilégiez toujours les activités de plein air. L’excès de sport génère de l’acide lactique, difficile à évacuer. Les éléments : La notion d’air pur est très importante. L’air que nous trouvons dans les bâtiments n’est pas adapté à l’effort physique. De plus, les pollutions qu’on y trouve sont préjudiciables à l’organisme. A ce titre, voici quelques exemples. En général, les vibrations matérielles constituent des nuisances pour l’homme, mais dans certains cas elles peuvent être utilisées en thérapeutique selon le dosage et la fréquence : transmises à l’organisme par contact direct ou indirect (marteau piqueur, vibrations de la voiture ou du train). Certaines vibrations sont transmises par le milieu ambiant (air, eau)n: nous sommes alors dans le domaine des sons. Leurs effets biologiques sont fonction de l’intensité, de la fréquence et du mode d’émission. Les vibrations sonores sont celles que nous percevons par nos oreilles, véhiculées par l’air. Leur effet biologique dépend de leur caractère physique et de leur point d’impact. Une forte intensité sonore (décibels) peut avoir un effet tissulaire destructeur par déflagration, par augmentation de l’agitation moléculaire (effet calorifique), par dégazage des liquides interstitiels (cavitation). Une intensité plus faible aura un effet de massage relaxant pour les basses fréquences et tonifiant pour les fréquences plus élevées. Au niveau de l’oreille, une vibration sonore aura soit un effet assourdissant et/ou stressant, soit au contraire très agréable selon son intensité, sa fréquence et son harmonie. 10 Des expériences ont démontré que le silence absolu peut être angoissant et engendrer un état de panique. Notre environnement normal est sonore. Par contre, l’excès de bruit, la persistance d’un même bruit, certaines fréquences extrêmes ont un effet déstabilisant sur le système nerveux, avec réactions hormonales, susceptibles d’induire des "maladies d’adaptation" : ulcères gastro-duodénaux, angoisses, dépression, psychoses obsessionnelles … La déstabilisation nerveuse perturbe progressivement le milieu intérieur, le terrain. Voici, à titre indicatif, quelques repères sur les décibels émis : Type de bruit Bruissement d’un feuillage Chuchotement à 1,50 m Moteur de voiture bien réglé db 10 15 à 20 50 Type de bruit db Conversation à 1 m 55 à 65 Tracteur à 3 m 85 à 95 Tonnerre >120 Au-delà de 60 db, l’être humain est déséquilibré par le son qui le touche. Le travail intellectuel devient plus difficile à partir de 40 db. La nuit, le repos réclame de ne pas dépasser 30 db. Les bruits intenses altèrent l’appareil auditif en provoquant une fatigue et un traumatisme auditifs, se traduisant par une perte de l’ouïe. Si la fatigue auditive provoque des altérations réversibles de l’audition, les lésions consécutives aux traumatismes, elles, sont définitives (perte partielle ou totale de l’audition). Plusieurs facteurs entrent en compte, comme, par exemple, une exposition prolongée au bruit. On peut dire qu’il y a des risques de traumatisme au-delà de 85 db. Un autre type de sons, émis en fréquences supérieures (20 000 Hertz) est amorti par l’air ambiant. Il s’agit des ultra-sons dont l’impact biologique est faible. Ils peuvent cependant devenir puissants et destructeurs s’ils sont transmis par un milieu liquide. Leurs utilisations principales sont la Marine (sonars), pharmacie (préparation d’émulsions), dentisterie (détartrage des dents) et médecine. A l’opposé, nous trouvons les infra-sons. Ce sont des vibrations de fréquence inférieure à celle des sons audibles. Les effets biologiques des sons graves et des infrasons sont transmis par voie aérienne. Les murs et absorbants acoustiques ordinaires n’en altèrent pas la propagation. Ils sont produits par les diesels, les compresseurs, ventilateurs industriels, certaines chaudières à mazout ... Ces sons sont susceptibles d’être renforcés par résonance acoustique en rebondissant sur les parois qu’ils heurtent. 11 Contrairement aux sons audibles, les infra-sons n’agissent pas sur le nerf auditif. De faible puissance, ils agissent directement sur l’oreille interne, provoquant vertiges, nausées … Il est intéressant de constater que des ouvriers travaillant dans un atelier bruyant souffrent moins des infra-sons émis que les habitants d’un immeuble insonorisé dans une zone industrielle. Ceci s’explique par le fait que la sensibilité de l’oreille devient maximale dans un silence apparent et les locataires de cet immeuble sont beaucoup plus exposés aux effets nocifs des infra-sons produits par les véhicules à diesel compresseur. Les infra-sons se propagent plus loin et traversent même les murs les plus épais. Sons graves et infra-sons intenses agissent directement sur le corps, et d’abord sur les yeux, provoquant toujours une tension nerveuse et une irritabilité pathologique. La fréquence de 7Hz paraît comme particulièrement nocive car elle rend impossible tout travail intellectuel. Les sons graves intenses provoquent des frictions dangereuses entre les organes internes si leur fréquence est inférieure à 350 Hz et que leur intensité est de l’ordre de 160 db. La protection contre les infra-sons est particulièrement délicate, car ils ont tendance à tout ébranler. On ne peut réellement agir que sur la source de leur émission. Nous baignons dans un autre type de pollution : la pollution électrique. Radiations électromagnétiques et ionisantes naturelles (action de la terre et du soleil). Nous sommes nous-mêmes parcourus de micro-courants électriques (système nerveux). Chacune de nos cellules est chargée électriquement. Nous émettons donc en permanence des radiations et en recevons de notre environnement. Il est souhaitable que celui-ci soit électriquement équilibré car nous fonctionnons à un certain niveau électrique, niveau qui conditionne la perméabilité de la paroi de nos cellules (nécessaire aux échanges nutrition-déchets) et le fonctionnement de notre système nerveux. Le Dr ROMERO SIERRA (chercheur canadien) estime que "toute pathologie se manifeste par un changement du champ électromagnétique de l’organe ou de l’organisme atteint". Tout changement électromagnétique dans l’environnement peut logiquement favoriser un état pathologique. Les sources de pollution électriques sont nombreuses. Les pollutions atmosphériques par rejet de fumées des industries et des particuliers détruisent l’équilibre électrique de l’atmosphère en multipliant la présence de gros ions positifs au détriment des petits ions négatifs, ce qui provoque fatigue et énervement, et anéantit le dynamisme vital de nos cellules. 12 Les divers revêtements (murs, sols, semelles isolantes des chaussures) empêchent la "mise à la terre" qui permet d’écouler les courants en limitant ou annulant leurs conséquences. Les radiations électromagnétiques provoquées par les installations et appareils électriques domestiques, les lignes à haute tension, les centrales électriques, antennes relais, télévisions, téléphones portables, micro-ondes … participent à ces pollutions. Les ondes telluriques (souterraines) forment des zones géo-pathogènes lorsque les nœuds du réseau Hartmann coïncident avec un cours d’eau souterrain, une ligne de faille, un filon métallifère, une cavité fermée (vide sanitaire non ventilé, fosse septique, citerne …). Lorsqu’un être vivant (humain, animal, plante) se trouve pendant une durée prolongée à ces emplacements, des maladies invraisemblables, chroniques ou aiguës, tumeurs malignes, se développent dans l’organe situé sur ce croisement. La vie n’existe que s’il y a de l’eau. Sa qualité conditionne la santé de tout être vivant. Lorsqu’elle subit une altération quelconque, l’humain en est toujours affecté (il est en fin de chaîne alimentaire !). Lorsque la pollution atteint un certain niveau, on observe la mort des formes classiques de vie, parfois au profit de formes plus résistantes mais indésirables, et de formation de déserts quand la pollution devient trop importante. Les pollution industrielles, agricoles et domestiques altèrent l’atmosphère et l’eau (hydrocarbures, mercure, plomb, pesticides, nitrates, fréon des aérosols, détergents, plastiques, insecticides, fongicides, rayons X …). Certaines pollutions vont même jusqu’à aliéner l’individu en le conditionnant et le privant de liberté : ce sont les pollutions mentales, relayées par les médias, la publicité, la politique, la science …). Il faut également compter sur la pollution … atomique ! Tchernobyl a prouvé que la pollution n’avait pas de frontières et que le nucléaire pouvait provoquer des dégâts irrémédiables sur la population et même tuer. 13 "Cette catégorie de pollution fait partie du plus en plus vaste chapitre des pollutions par les radiations ionisantes. Ces dernières couvrent une gamme d’ondes électromagnétiques de haute fréquence allant des ultra-violets durs aux rayons gamma : l’énergie véhiculée par le rayonnement leur permet d’arracher des électrons à divers niveaux aux molécules avec lesquelles elles interfèrent (effet d’ionisation). Ces rayonnements sont essentiellement dangereux pour les organismes vivants. Les principales sources d’irradiation sont soit naturelles (cosmos, sol) soit artificielles (montres à cadran lumineux, retombées des bombes atomiques et de l’industrie nucléaire, radiologie médicale, bombe au cobalt, combustion du charbon …)". On pense bien sûr de prime abord aux centrales atomiques. Les effets biologiques d’une dose de rayonnements absorbée par l’organisme (respiration, alimentation) dépendent du temps d’exposition et de la nature même du rayonnement. Ces effets sont exprimés en "rems" (Röntgen équivalent man), qui est l’unité de mesure des doses radioactives reçues par l’homme. Il est assez difficile de déterminer à partir de quelles doses les rayonnements sont dangereux. Au fil des années, le taux a été revu plusieurs fois … à la baisse : dans les années 30, la Commission Internationale de Protection Radiologique fixait à 46 rems par an la dose maximale admissible, puis ce taux est descendu, en 1956, à 5 rems par an, pour arriver à 0,5 rem par an en 1958. Pourquoi ? Parce qu’il a été observé des effets néfastes sur les personnes exposées professionnellement à ces rayons. Mais la barre a continué de baisser à 0,17 puis, enfin, à 0,025 en 1977. Pour les personnes vivant à proximité d’une installation nucléaire, on parle même de 0,005 rem par an. Tous les sites nucléaires français disposent de systèmes performants de contrôle de la radioactivité. Le problème réside dans la radioactivité ambiante. Il existe des appareils de mesure en vente au grand public. Il est donc très difficile, mais primordial, d’avoir un cadre de vie le plus éloigné possible de toutes ces pollutions. 14 La vie sur Terre n’est possible que par la présence de l’eau. Outre l’eau que l’on trouve sur la planète, n’oublions pas qu’elle est le constituant le plus important de toute matière vivante. Ainsi, l’eau représente 70% du poids du corps de l’animal et de l’humain. Elle représente également 70% de la surface terrestre. A sa teneur en eau, on peut déterminer la jeunesse d’un tissu vivant. Plus un organisme est biologiquement jeune, plus il est hydraté. L’humain peut se passer de manger pendant plusieurs semaines, mais il ne peut se passer d’eau plus de quelques jours. "L’eau permet les échanges nécessaires à la vie (transport des éléments nutritifs et des déchets). Tous les liquides biologiques sont de l’eau transformée par des substances dissoutes en elle (lymphe, sang, liquide céphalo-rachidien, …)". Les activités physiques et biologiques nous font perdre de l’eau (urine, sueur, respiration, selles). Il est indispensable de maintenir l’équilibre en renouvelant cette eau perdue soit par de l’eau de boisson, soit par l’eau contenue naturellement dans les aliments (fruits, légumes). "Grâce à l’eau et à ses sels (8g/l) notre corps capte les ondes électromagnétiques de l’univers et les échanges entre cellules se font. " L’eau est un facteur naturel de santé. Pour être potable, elle doit satisfaire à des normes sanitaires et minérales. La teneur en sels minéraux doit être inférieure à 30%. La concentration en chlorures et en sulfates doit être inférieure à 250mg/l, et celle du fluor doit être inférieure à 1mg/l. Elle doit être exempte de microbes, de déchets organiques, de produits toxiques … Autrefois, on captait l’eau dans les nappes profondes ou à la source. Aujourd’hui, pour pallier à l’augmentation de la consommation d’eau, nous utilisons l’eau des rivières et des nappes superficielles, qui sont de plus en plus souvent polluées (engrais, fongicides, pesticides …). Elles sont donc filtrées puis traitées au bioxyde de chlore pour détruire certaines bactéries ainsi que les matières oxydables, puis au chlorure ferrique pour précipiter toutes les matières en suspension et les désodoriser. Vient ensuite un nouveau filtrage avec aseptisation à l’ozone avant un contrôle en laboratoire. Du point de vue chimique, l’eau ainsi traitée est potable, mais … Pour les médecines douces, cette eau est morte ! Qu’apporte-t-elle encore à l’organisme ? 15 "De nombreuses recherches, en particulier la "bioélectronique" de Vincent, révèlent que d’autres critères de qualité doivent être utilisés pour définir la potabilité de l’eau : - Le pH (mesure de la quantité de protons H+ contenus dans le liquide pour déterminer si l’eau est acide ou basique) - Le rH2 (mesure de la quantité d’électrons libres contenus dans le liquide) - La résistivité Rô (mesure de la viscosité ionique du liquide, autrement dit la résistance qu’offre le liquide au passage d’un courant électrique). Ces trois mesures permettent une redéfinition de l’eau potable. L’idéal est une eau ayant un pH acide, c’est-à-dire inférieur à 7, un rH2 réducteur, c’est-à-dire inférieur à 22, et un Rô très supérieur à 7000 ohms cm/cm² (unité de résistance au passage du courant)." Les meilleures eaux de table sont celles qui présentent de bonnes caractéristiques bioélectroniques. Choisissez si possible l’eau du terroir, qui est en résonnance avec le milieu écologique ambiant, ou celles du Mont Roucous ou de Volvic. Quelque soit l’eau que vous choisirez, prenez-la peu minéralisée, si possible en bouteille de verre (le plastique laisse se dissoudre certaines de ses molécules de vinyle - Bisphénol A). Les bouteilles doivent être correctement entreposées avant consommation (ni en plein soleil, ni à la chaleur). On sait par expérience que la meilleure eau de consommation est celle contenue dans les fruits et les légumes. Les végétaux représentent environ 90% d’eau. Avant d’utiliser l’eau du robinet, il est conseillé de la revitaliser. Pour cela, on peut soit mettre ¼ de jus de citron dans un litre d’eau (action bactéricide et régénératrice), soit mettre la valeur d’une cuiller à café (en bois, car l’argile ne supporte pas le contact des métaux) d’argile ventilée par litre d’eau au moins une nuit avant consommation. Remuer et laisser reposer. L’argile régénère, désodorise et dépollue. Soit remplir une cruche le soir et tourner l’eau pendant quelques instants à l’aide d’une main ou en remuant circulairement la cruche de façon à ce que l’eau se mette à faire un tourbillon, puis ajouter une cuiller à café de vinaigre de cidre. Laisser reposer toute la nuit et consommer le lendemain, soit utiliser un épurateur d’eau du robinet. Ils fonctionnent par osmose inverse. 16 L’eau est filtrée par une membrane semi-perméable qui élimine matières organiques, virus et bactéries, ainsi que 90% ou plus du calcaire, chlore et plomb, mercure, pesticides et nitrates. "l’altération de l’eau se détermine par une baisse de la résistivité et une élévation du pH et du rH2." On distingue trois types d’adoucisseurs : • Ceux fonctionnant avec le système de séquestration de la dureté où le calcaire demeure mais ne se manifestent plus sont à bannir. Il s’agit d’un simple tour de passe-passe chimique utilisant en principe des produits dérivés des polyphosphates qui masquent simplement le calcaire. Sous leur effet, celui-ci ne se dépose plus, mais est quand même bel et bien présent. • Ceux fonctionnant avec le système de permutation sodique ne déminéralisent pas. La technique est meilleure, mais là encore, il ne s’agit que d’illusion. "Généralement, dans l’adoucisseur normal, les résines régénérées au sel transforment le carbonate de calcium incrustant, celui-ci constitue en grande partie le titre hydrotimétrique (TH), c’est-à-dire la teneur de l’eau en sels alcalins terreux, en carbonate de sodium soluble". L’action modifie qualitativement l’eau, mais non quantitativement. Cela signifie que la minéralisation est inchangée, de même que la résistivité. Le rH2 change peu. Le pH, lui, monte facilement de 5/10èmes, ce qui explique que cette technique n’est pas idéale, loin s’en faut. Elle est même accusée de favoriser les troubles cardio-vasculaires, mais tout-de-même moins qu’avec le premier système énoncé. • Ceux qui réalisent une déminéralisation totale par l’utilisation de résines absorbant complètement les anions et les cations. L’eau devient alors "aminérale" , comme distillée, mais non stérile. L’eau déminéralisée n’est pas potable. "Les progrès techniques arrivent à de bons résultats, surtout avec les appareils qui utilisent en plus le quartz et qui arrivent ainsi à obtenir une eau présentant des coordonnées bioélectroniques remarquables. 17 C’est le type d’appareil qu’il faut retenir, bien que la nouvelle qualité de l’eau obtenue ne puisse rivaliser avec les eaux de source naturellement pures". En ce qui concerne l’hygiène corporelle, l’eau est reconnue pour être un solvant universel. Un bain ou une douche purifient la peau de ses déchets, décharge le corps de ses excès électriques, et permet à la peau de capter certains éléments présents dans l’eau (minéraux, molécules aromatiquesn…) en fonction du type de bain pris (algues, huiles essentiellesn…). L’argile purifie et ré-énergétise l’eau du bain. Au niveau de la santé, il est à noter que les vagues, les cascades, anionisent l’atmosphère, ce qui est bénéfique aux personnes fragiles (âgées, asthmatiques, hypernerveuses, insomniaques, convalescentes, …). Quelques instants à effectuer une respiration complète près de ces éléments permettent de régénérer l’organisme. De tous temps, l’eau a été utilisée pour la santé (thalassothérapie, balnéothérapie, hydrothérapie, crénothérapie). Il est nécessaire de maintenir sa peau en bonne santé, car elle maintient notre eau intérieure en bon équilibre. Dans notre environnement, l’oxygène tient un rôle primordial. C’est notre premier aliment et nul ne peut vivre sans au-delà de quelques secondes, ou quelques minutes. Il est nécessaire de vivre dans une atmosphère pauvre en gaz carbonique (qui résulte de la combustion) et en monoxyde de carbone (résulte de la mauvaise combustion). Le gaz carbonique provoque l’hyposphyxie (insuffisance d’oxygénation des cellules). Il est donc absolument nécessaire d’aérer très régulièrement les habitations et lieux de travail ou de sport. Si cette concentration en gaz carbonique augmente, la pureté de notre sang et notre dynamisme vital en souffrent. Une trop forte concentration ajoutée au monoxyde de carbone amplifie les désordres dans l’oxygénation des cellules qui composent les tissus de notre organisme. "Ainsi, l’hyposphyxie ne met pas en cause une insuffisance d’oxygène, mais un excès de gaz carbonique et/ou de monoxyde de carbone". Il faut renouveler l’air en aérant 5 à 10 mn par jour, tous les jours, même en hiver. 18 Le monoxyde de carbone se fixe sur les globules rouges et empêche la captation de l’oxygène de l’air que nous respirons, menant notre organisme à l’asphyxie. On trouve des atmosphères polluées près des usines, transformateurs EDF contenant entre autres du pyralène, les endroits poussiéreux et allergènes comme les moquettes, les lieux confinés, les embouteillages et les rues circulantes des villes, les tunnels routiers. Les gaz d’échappement sont toutefois, malgré tout, moins nocifs que la cigarette ! Arrêtez de fumer ou évitez les milieux fumeurs. Une atmosphère trop sèche agresse et irrite les muqueuses qui deviennent incapables de bien défendre les voies respiratoires contre microbes et polluants. Les infections ont alors la part belle. "Les pièces d’habitation doivent bénéficier d’un bon degré hygrométrique (quantité d’humidité dans l’air) : 50% environ au lieu de 20 ou 30% que l’on trouve la plupart du temps dans les pièces chauffées en hiver." De même, les températures trop élevées fragilisent l’organisme en l’obligeant à fournir de plus gros efforts d’adaptation au froid et à l’humidité extérieurs (d’où bon nombre d’infections : rhume, bronchites, …). L’idéal est de ne pas dépasser 20°C dans les pièces à vivre le jour, et 16 à 18°C la nuit pour dormir. Beaucoup de gens ne savent pas respirer. La respiration doit se faire exclusivement par le nez. Les parois du nez sont tapissées de cils vibratiles. L’air y est donc filtré, débarrassé en partie des poussières et autres particules indésirables. De plus, il n’arrive pas en direct dans les poumons, ce qui lui permet d’être réchauffé et humidifié. La capacité pulmonaire diminue de près de 50% entre 30 et 75 ans. Il faut donc entretenir, développer cette capacité par des exercices qui vont fortifier le diaphragme et les poumons. Ces exercices seront de préférence effectués à l’air libre. Toutefois, s’ils étaient pratiqués en intérieur, il et recommandé de réunir quelques conditions : atmosphère dépoussiérée et aérée, ensoleillée, parfumée aux huiles essentielles (lavande, eucalyptus, romarin, pin, thym) à l’aide d’un diffuseur aérosol. Température de la pièce : 19/20°C. Aucune entrave au niveau de la cage thoracique. Pour bien respirer, il faut rechercher et favoriser l’air ionisé (forêts, montagnes, bord de mer, campagne, cascades d’eau) car les ions négatifs sont de petites particules d’oxygène porteuses d’une charge électrique négative hautement vitalisante. A l’inverse, les atmosphères saturées en gros ions positifs inhibent la vitalité (tabagisme, poussières, chauffages électriques …). 19 Et le soleil ? Toute vie organique végétale signifie qu’il y a présence de photons (quanta lumineux) et de chlorophylle (partie verte des plantes). Voici quelques explications … "Le photon engendre dans la chlorophylle des réactions photochimiques de synthèse à partir du gaz carbonique et de l’eau. Le soleil, grand générateur de photons, est la source même de toutes les formes de vie sur terre, de la plante à l’homme." De façon permanente, le soleil émet un spectre de rayonnement allant de 200 à 3000 nanomètres (nm = millionième de millimètre) de longueur d’onde, se partageant en 3 bandes : infrarouges (au-dessus de 780 nm), rayonnement invisible (de 380 à 780 nm – matérialisé par les 7 couleurs de l’arc en ciel), ultra-violets (UV – 200 à 380 nm). "La lumière naturelle est constituée de ces rayonnements, qu’ils soient directs ou qu’ils soient filtrés par le ciel (ciel ouvert par exemple) ou encore réfractés par le sol. Ce sont les rayons ultra-violets qui vont à la fois intéresser et préoccuper l’hygiénisme et le domaine de la santé en général." Pourquoi ?"Plus une réaction lumineuse a une longueur d’onde courte, plus elle est chargée d’énergie, donc plus elle est susceptible d’engendrer le bronzage tant recherché, mais aussi provoquer les brûlures les plus graves." La bande des ultra-violets se divise en 3 bandes : • UVA (380 à 315 nm). Leur action bronzante est douce, moins intense que celle des UVB. Une vitre ne les arrête pas. • UVB (315 à 280 nm), qui ont une action bronzante sur la peau. Ils sont cancérigènes et causent le plus de brûlures graves. Ils sont arrêtés par une vitre. • UVC (280 à 190 nm). Ils sont mortels. Heureusement, la couche d’ozone les arrête (malheureusement, à cause notamment des bombes aérosols, des transports aériens à haute altitude, … elle tend à se réduire, réduisant ainsi l’efficacité de son bouclier). La couche nuageuse n’arrête pas les UV. Il est donc possible d’attraper des coups de soleil. Les sols réfléchissent leur action (le sable en réfléchit 20%, la neige 85%, l’eau et la verdure de 3 à 5%). 20 "Un ciel particulièrement bleu intensifie l’action des UV, mais aussi un temps sec, les régions non polluées, la saison (surtout l’été), l’heure de la journée (plus le soleil est haut et moins la couche filtrante d’ozone est efficace – moins le soleil est haut et plus la couche filtrante atmosphérique est efficace), l’altitude (les quantités d’UV augmentent de 4% par 300 m d’altitude)". Si on sait utiliser le soleil avec sagesse, il nous prodigue ses bienfaits : • dynamise la peau (respire mieux, se protège mieux contre les microbes), • élimine mieux les toxines du corps, • exerce une action régulatrice sur les sécrétions hormonales, la pression artérielle, le sommeil, la température corporelle, • permet un rythme biologique journalier et annuel, • Assure la synthèse de la vitamine D dans l’organisme et favorise de ce fait la fixation du calcium, • exerce une action psychologique significative (soleil = joie / grisaille = morosité), • assainit l’air et le linge, … Cependant, chaque médaille a son revers … le soleil peut aussi apporter des méfaits si on n’y prête pas attention : • coups de soleil : brûlures, vertiges, nausées, maux de tête, • abaissement des immunités naturelles, • coups de chaleur : déshydratation, épaississement et vieillissement de la peau, cancers, • Influence sur les anxieux, insomniaques, congestifs, … Si les UVB sont stoppés par une vitre, les UVA, eux, passent. Vous pouvez, au volant de votre voiture, attraper un coup de soleil à travers votre parebrise. Les UV peuvent détruire la rétine des yeux lorsqu’on fixe le soleil trop longtemps (même risque si l’on conduit trop longtemps sur une route face au soleil levant ou couchant). Pour que le soleil soit un ami, il faut respecter certaines règles : D’abord, la meilleure exposition au soleil pour se régénérer se situe entre 9 et 11 heures (heure solaire). De plus, il faut savoir que chaque personne est différente et que, face au soleil, nous ne sommes pas égaux. En fonction de votre type de peau, couleur de cheveux, âge … et en fonction de la météo, le temps d’exposition raisonnable et recommandé est différent. 21 Car plus la peau est blanche et le cheveu roux, et plus votre peau est fragile et ne bénéficie d’aucune protection naturelle. Au contraire, plus la peau est mate et le cheveu foncé et moins vous avez besoin de protection solaire car vous bénéficiez d’une protection naturelle. Pour vous aider à savoir où vous vous situez par rapport à ces éléments, je vous propose deux tableaux : TYPE CHEVEUX PEAU PIGMENTATION CONSTAT I Roux Laiteuse Minime Très sensible II Blond Claire Claire Sensible / très sensible III Blond / châtain Claire Foncée Sensible / peu sensible IV Brun Mate Foncée Peu sensible L’été, quel temps d’exposition faut-il respecter pour une peau non bronzée et non protégée ? A titre d’exemple (tableau exprimé en minutes) : Ciel clair Jour Bains de soleil Ciel nuageux Jeux de plage Bains de soleil Jeux de plage 1er 15 45 20 40 2ème 30 60 45 80 3ème 45 75 60 120 4ème 60 illimité 80 illimité Le bronzage est un réflex de la peau pour se protéger du soleil. Cette opération est réalisable grâce aux mélanocytes qui se trouvent dans la membrane basale de la peau. Sous l’action des UVA et UVB, et après 2 jours d’exposition, ils forment la mélanine, qui va donner le hâle. Pour une exposition quotidienne, il faut compter 20 jours pour obtenir un bronzage maximum. Que se passe-t-il si on ne respecte pas le délai d’installation de la protection naturelle ? Ou si on n’utilise pas de protections filtrantes ? On s’expose simplement à plus ou moins long terme (et en principe assez rapidement) à des problèmes cutanés, d’autant plus en cas de peau fragile ou de médication photo-sensibilisante (contraceptif, laxatif, tranquillisant, antibiotique …) ou si les conditions d’exposition (lieu, heure) correspondent au maximum d’intensité des UV. 22 Comment se protéger ? Même si le mieux est d’éviter les expositions au soleil, il existe deux types de protections solaires : les produits filtrants (ne laissent passer qu’une partie des UV) et les écrans (ne laissent rien passer). Ainsi protégés, les temps d’exposition sont prolongés. Pour être bien protégés, il convient de choisir le bon indice (pouvoir filtrant) de protection, qui doit prendre en compte son type personnel (peau, cheveux …), la saison, le lieu, l’heure, les conditions météorologiques, … Indice indication 2-4 Écran total UVB laisse passer les UVA. Premières expositions ou peau peu sensible 4-6 Écran total UVB Écran partiel UVA Peaux sensibles ou expositions longues et répétées 6-9 Écran total UV Peaux très sensibles ou allergiques Certains produits nécessitent une application préalable : bien lire la notice ! De plus, aucune crème n’est efficace plus de 2 heures … il convient, pour les expositions longues, de renouveler l’application régulièrement. Que penser des lampes à bronzer ? Il faut savoir que les plus courantes délivrent 10 à 20 fois plus de rayons UVA que le soleil lui-même, mais très peu d’UVB qui sont les plus dangereux. Pas de coups de soleil apparents … Cependant, les UVA reçus à dose excessive ne sont pas sans conséquence pour la peau : vieillissement prématuré, rides, effets dépresseurs sur le pouvoir immunitaire de la peau, … Le processus de bronzage est un moyen de défense naturelle de la peau. Forcer la nature par des moyens artificiels, c’est s’exposer à l’inconnu et aux risques … Faites attention au "soleil en bombe". Le soleil, ce sont aussi les vacances, le calme, le repos … Justement, qu’en est-il du repos ? Lorsque l’organisme manque de repos, il génère des ptomaïnes et autres poisons qui vont l’intoxiner, accélérant le vieillissement de notre organisme et son épuisement. Afin de limiter ces effets, la nature a prévu … le sommeil ! Comment agit-il ? Il restructure les forces et la matière vivante détruites par l’activité. Par le sommeil et la relaxation profonde, nos cellules se nettoient, se réparent et se reproduisent. 23 voici quelques conseils pour avoir une bonne qualité de sommeil ou de relaxation. Tout d’abord, les conditions relatives à l’environnement : • respirer un air riche en oxygène et pauvre en gaz carbonique et monoxyde de carbone, richement anionisé, suffisamment humide (50%) et éventuellement parfumé aux huiles essentielles (lavande, romarin, rose, …), à une température située entre 18 et 20° • éviter le chauffage à combustion directe dans la chambre • éviter le bruit (maximum 25 db) • dormir dans une pièce assez grande, non surpeuplée et disposant d’ouvertures laissant pénétrer l’air et la lumière • La chambre sera située au maximum à un niveau allant entre le rezde-chaussée et le 4ème étage, et ne sera pas perturbée sur le plan géobiologique, ni encombrée de meubles ou objets divers pour éviter les émissions d’ondes de forme • Les matériaux seront sains, sans moisissure ni mauvaise odeur (humidité) • éviter le chauffage par le plancher (problèmes de circulation sanguine de retour : œdème, varices, jambes lourdes, …) • les matériaux de décoration (moquette, revêtements muraux, …) devront être chimiquement stables et ne pas générer d’électricité statique (éviter les fibres synthétiques) • éviter les appareils électriques (TV, téléphone, ordinateur, …) à proximité du lit et en particulier de la tête du lit. • avoir un éclairage doux avec éventuellement un variateur d’intensité • le lit correspondra à votre taille et sera plutôt ferme, avec un sommier à lattes de bois. Le matelas sera en coton, latex, paille ou laite à condition de la battre et de l’aérer régulièrement. Les couvertures seront en laine. Les oreillers ne seront pas trop épais et pourront être anatomiques. • l’orientation du lit doit être de préférence Nord/Sud ou Est/Ouest. Il est généralement recommandé de dormir la tête au Nord. • L’air doit pouvoir circuler librement sous le lit et sur les côtés, ainsi que pour tous les autres meubles de la chambre. 24 Ensuite la préparation au sommeil : • le repas du soir sera pris de préférence entre 19 et 20 h • éviter de consommer une trop grande variété d’aliments, éviter de fumer, boire de l’alcool, manger des plats lourds (sauces, gras, sucre, …). Pas d’excès de légumineuses (pois, lentilles, flageolets, …) (voir le chapitre "la journée idéale"). • se coucher tôt : les premières heures de sommeil sont essentielles. • savoir reconnaître et prendre le "train" du sommeil quand il passe (cycliquement, environ toutes les 90 mn) sans attendre le prochain cycle • se décharger de l’électricité statique accumulée qui pollue l’organisme en se "reliant" à la terre (marche pieds nus dans l’herbe, douche avant le coucher, …). • éviter les spectacles et discussions passionnées qui énervent avant le coucher. • il est conseillé de faire quelques respirations complètes avant de s’endormir. • les frileux peuvent se mettre une bouillotte sur le ventre ou les pieds, ou dormir avec des chaussettes. Il est à noter que changer trop souvent de lieu de couchage entraîne des perturbations du sommeil. D’autre part, il faut savoir que si le bruit perturbe le sommeil, le silence absolu est parfois mal ressenti. Dans ce cas, une musique douce peut être utile à l’endormissement. On peut aussi parfumer les draps et/ou oreillers de quelques gouttes d’huile essentielle ou les diffuser à l’aide d’un diffuseur. J’utilise personnellement de la lavande. Vivre hygiénistement, cela signifie également manger sainement ! Il s’agit d’un des piliers (et des non négligeables) de notre santé. La ration alimentaire doit être équilibrée en fonction de divers paramètres personnels (poids idéal, saison, état de santé, âge, sexe, activité physique, goûts personnels, …). L’ambiance du repas doit être sereine. De plus en plus de personnes consomment des produits qui se révèlent générateurs de problèmes de santé (diabète, cholestérol, obésité, problèmes cardio-vasculaires, …) à plus ou moins long terme. On peut classifier parmi les habitudes dangereuses : l’automédication, l’antibiothérapie et la vaccination systématiques, la pilule contraceptive, les examens médicaux (mammographies, radiographies, échographies …) systématiques, le tabac, l’alcool, le sucre et les édulcorants, les drogues (dures ou douces), les aliments industrialisés (colorants, sel, conservateurs, hormones, nitrates, pesticides …), les produits d’hygiène et de beauté ne 25 respectant pas la nature de la peau et des cheveux, les produits dangereux pour les enfants (gommes parfumées, colle, peintures …), l’eau des piscines traitées chimiquement … Il est plus sage de se rapprocher des richesses de son terroir (sol, flore, faune, personnes) car elles représentent une unité, une étroite interdépendance et complémentarité. "Ainsi, la pomme de notre verger nous est plus adaptée qu’une pomme venue d’ailleurs (et qui aura reçu, elle, une trentaine de traitements chimiques avant d’atterrir sur les étals)". Boudez les importations de fruits et légumes ! Privilégiez un contact intime avec les richesses de votre région par votre travail (métier de la nature), vos loisirs (randonnées, jardinage, …), votre habitat (matériaux traditionnels du pays), votre nourriture (cultures locales et de saison). Et renouez avec la nature. Maintenant que vous avez découvert les phases de l’hygiène de vie, passons au 2ème chapitre et découvrons l’hygiénisme et ces origines. 26 Chapitre 2 L’hygiénisme "L’hygiénisme n’est pas une thérapie, mais un art de vivre. " Nicolas Ostaptchouk 27 28 Qu'est-ce que l’hygiénisme ? L’hygénisme prend sa source chez la déesse Hygie, fille d’Esculape. Alors que celui-ci était le dieu de la médecine, Hygie était la déesse de la santé. L’hygiénisme est à la fois une science et un art de la santé. Son objectif est donc de préserver et de restaurer la santé en utilisant les facteurs vitaux : air, eau, soleil, aliments, sommeil, activités, repos. Le mouvement hygiéniste est né aux états unis dans la première moitié du XIXème siècle. A partir de 1820, les principes fondamentaux de l’hygiène vitale furent énoncés par les pionniers, les docteurs Isaac Jennings, Sylvester Graham, Russel Trall, Georges H. Taylor. Cette époque fut très féconde pour le développement de l’hygiénisme. Par la suite, de nombreux théoriciens et praticiens contribuèrent à propager les idées hygiénistes. Parmi ceux-ci, le docteur Tilden, auteur de l’étude initiale "toxémie et détoxination", eut une grande influence sur les représentants actuels du mouvement hygiéniste. Il mourut à l’âge de 83 ans. Parmi les hygiénistes contemporains, Hubert M. Shelton occupe sans conteste une place prépondérante, l’œuvre qu’il a accomplie est colossale. Le mérite essentiel du docteur Shelton fut de faire un tri sérieux entre l’accessoire -voire le faux- et le fondamental. Aujourd’hui, les travaux du docteur Shelton servent de base aux recherches de nombreux hygiénistes. En France : D. Mérien, A. Mosseri, C. Vassey, R. Masson et moi-même. Le concept de l’hygiénisme étant ce qu’il est, il reste avant tout un excellent moyen de conserver sa santé, sans tomber dans l’excès chimique. Hélas nos pouvoirs publics n’ont pas trop envie de parler de cette science ancienne qui irait à l'encontre de nombreux laboratoires pharmaceutiques générateurs d'emplois. 29 Il faut pourtant s'y intéresser car c’est la clef de la bonne santé. En France, il y a peu d’hygiénistes sérieux reconnus. Le plus connu est Désiré Mérien, Professeur en biologie, qui a poursuivi les travaux de Shelton. Il a écrit de nombreux ouvrages encore disponibles. Depuis plus de 40 ans, il est le président de l’association Nature & Vie (Plœmeur – 56). Il reçoit encore toute l’année, dans son centre hygiéniste en Bretagne, des gens soucieux de leur bien être et qui utilisent la solution la plus naturelle pour se soigner : le jeûne. Il y a aussi Albert Mosséri, hygiéniste de nenom et très puriste dans l’art de pratiquer l’hygiénisme. Il a écrit de nombreux ouvrages encore disponibles. Le Professeur Mérien a eu deux fils spirituels : • Le premier fut Jean-Claude Reygade, bien connu et installé dans son centre hygiéniste de Monbéjan dans le Gers, malheureusement décédé en pleine gloire d’une crise cardiaque à l’âge de 53 ans. Son centre est maintenant fermé. • Le deuxième, Nicolas Ostaptchouk (moi–même), diététicien hygiéniste, qui toute l’année reçoit en consultation, en séjour détoxination, et parcours les routes de France pour y donner des conférences dans les salons bio. Je suis donc fidèle à l’enseignement que j’ai reçu et je mets tout en œuvre, tout au long de l’année, pour transmettre ce savoir aux personnes désireuses de préserver ou retrouver leur bien-être. Principes de base de l'hygiénisme La santé ou la maladie sont liées à l’état toxémique de l’organisme. La santé existe lorsque le niveau de toxémie est inférieur à un certain seuil. Au contraire, la maladie survient lorsque le niveau toxémique devient trop élevé. Les symptômes ne représentent en fait que les efforts faits par l’organisme pour tenter de se désintoxiquer. L’hygiénisme enseigne donc les pratiques vitales qui permettent de vivre dans les meilleures conditions possibles. En particulier, il recommande une nourriture simple et le jeûne pour favoriser la désintoxication du corps. La guérison des maladies consiste donc a rénover l’organisme en le purifiant : c’est une démarche de responsabilité. C’est pourquoi l’hygiénisme est à considérer comme un enseignement de la vie saine plutôt qu’une technique curative. 30 Revenons maintenant un peu en arrière et abordons l’histoire de l’alimentation. Un peu d'histoire Retenez ceci : les 50 dernières années de notre alimentation ont bouleversé 5 000 ans d’alimentation traditionnelle, pour laisser place au profit et à l’agriculture intensive. Résultat à ce jour : on ne sait plus comment manger malgré cette abondance de malbouffe, les conséquences sur la santé sont désastreuses. La diététique officielle est à la botte de l’industrie agro-alimentaire, loin de la vraie diététique hygiéniste. On va vous conseiller sur des aliments qui "rapportent" (financièrement), mais certainement pas à votre organisme et au maintient de votre hygiène de vie. La vraie diététique a été étouffée par le business. C’est Rupner qui découvre, fin 1800, la théorie des calories et donne ainsi une vraie valeur calorique à chaque aliment. Début 1900 arrivent les vitamines, puis les sels minéraux et les fibres alimentaires. Dans les années 20, Ivan Pavlov (1849 – 1936) découvre le début de ce qui est devenu aujourd’hui "les associations et compatibilités alimentaires". Il reçoit un prix Nobel pour ses travaux. C’est à ce moment là que l’on commence à parler de "régime homogène/hétérogène". Aujourd’hui vous mangez (certainement) en régime hétérogène … mais alors qu’est ce que le régime homogène ? "Homogène", cela signifie, pour nous autres diététiciens hygiénistes, "compatible". Ce régime, actuellement utilisé par les personnes soucieuses de retrouver ou de conserver la santé, a été développé tout au long du siècle dernier par Shelton. "Homogène", cela veut aussi dire : manger des aliments compatibles entre eux dans le but d’améliorer la digestion et ainsi l’assimilation des nutriments pour que ces derniers profitent au maximum à notre organisme, sans pour autant devoir être absorbés en grande quantité. Qu’est ce que le régime "hétérogène" ? Eh bien il s’agit de votre régime actuel, ce que j’appelle le régime "fourre tout" : on mange à n’importe quelle heure, n’importe quoi, on se gave, on rempli notre sac fourre-tout, plus communément appelé "estomac", sans se préoccuper de la suite ni des conséquences car on n’a pas appris ! Et ainsi on laisse les médecins, dépassés par les événements, arrondir les angles à coup de produits chimiques, comme s'il n’y en avait déjà pas assez dans l’alimentation actuelle. 31 Mais pourquoi, de nos jours, ne mange-t-on pas homogène ? Pourquoi n’enseigne-t-on pas l’hygiénisme, les compatibilités et associations alimentaires, le régime homogène à l’école ? Encore une fois, je mettrais l’accent sur le profit industriel. Puis il y a eu les grands conflits, les guerres. Nos autorités de l’époque avaient plus de souci à se faire pour relancer l’économie d'après guerre qu'à opter pour un idéal scientifique. A partir de là, on nous a laissé faire tout et n’importe quoi. L’agro-alimentaire a mis main basse sur un gisement formidable ! Depuis plus de 40 ans, l’industrie agro-alimentaire a mis en route une véritable bombe à retardement qui fournit ses effets dévastateurs aujourd’hui. On parle d’espérance de vie plus longue ? A moins que les chirurgiens mettent au point le remplacement organique à la demande, je ne vois pas comment l’espérance de vie peut augmenter. Certes les personnes âgées vivent plus longtemps actuellement, mais ils ont eu un bon départ dans la vie, qui n’est pas du tout le même pour les personnes nées depuis les années 70. Observez ce qui se passe de nos jours ! Cependant il ne faut pas prendre les gens pour des idiots : la tendance change, les médias parlent de plus en plus souvent de cette malbouffe, et je pense qu'arrivera bientôt le moment où manger homogène sera au goût du jour. J’espère au travers de ce livre vous convaincre qu’il serait temps d’opter pour la véritable diététique hygiéniste. Saviez vous que 90% des maladies connues sont dues à cette fameuse malbouffe ? Diabète, cholestérol, acide urique, douleurs articulaires, arthrose, ostéoporose, cancer(s) … 160 000 morts chaque année en France de maladies cardio-vasculaires consécutives à la malbouffe … Il faut manger en associant ses aliments pour les rendre compatibles à la digestion, et il faut que vos aliments soient de qualité organoleptique (goût, texture, toucher, odeur, couleur naturels, répondant aux 5 sens). Votre alimentation doit être simple et "rustique". Avant de survoler les associations et compatibilités alimentaires, la base de l’hygiénisme, je vais déjà développer les 7 éléments vitaux de notre vie terrestre. 32 Les 7 éléments : Glucides - Protides - Lipides – Sels minéraux – Vitamines - Eau – Air Les glucides : Ils régulent la thermogenèse du corps (votre température interne). On trouve les glucides dans les sucres simples : lactose, glucose, lévulose, amidons. Les protides : Dites "protéines", c’est l’aliment plastique, nécessaire à la croissance et à l’entretien du corps humain, régénérateur cellulaire. Protéines animales, végétales, sous produits animaux. Les lipides : Très énergétiques, corps gras assurant la protection des cellules nerveuses. Les sels minéraux : Nécessaires à l’entretien des organes et notamment des os, que l’on trouve principalement dans les légumes. Efficaces pour lutter contre les acides générés par le stress de la vie quotidienne. Les vitamines : Aliments protecteurs de l’organisme, qui renforcent la vitalité, présentes dans tout ce que l’on mange (A - B1 - B2 - B3 - B5 - B6 B7 - B8 ou H - B9 - B12 - PABA - B complexe - C - D - E - F - K - P - U Choline - Lécithine). L’eau : Indispensable et pourtant malheureusement bien polluée. Il faut être vigilant concernant sa consommation. Privilégiez chez vous un bon système de filtration, ou l’eau en bouteille de verre … car hélas le plastique pollue l’eau : faites l’expérience, après ouverture d’une bouteille d’eau = au bout de quelques jours le goût est amer ! Et pour cause ! Comme pour le biberon des enfants, le plastique (soi-disant "alimentaire") contient du BPA (bisphénol A) responsable à la longue de troubles neurologiques sérieux. L’air : Tout comme l’eau, indispensable, mais aussi bien pollué. Je ne vous apprendrais rien en vous disant de profiter autant que possible de l’air de la campagne plutôt que de celui des villes. Ne croyez pas qu’en allant courir dans un bois à la sortie d’une grande ville vous aurez de l’air propre ... ! Hélas les arbres, au contraire, retiennent la pollution de l’air. Et pourtant sans le savoir vous allez y courir … ! Après ces petites explications, revenons à nos associations et compatibilités alimentaires si vous le voulez bien. 33 Principe des associations et compatibilités alimentaires Qu’est-ce qu'Ivan Pavlov avait découvert ? Comme beaucoup, il y a encore quelques années je pensais qu’une fois après avoir mangé tout et n’importe quoi, mon bol alimentaire une fois arrivé dans l’estomac allait être digéré sans souci par un acide digestif et que le tour était joué. Hélas il n'en est pas tout-à-fait ainsi en réalité. Alors, quand on est jeune, la digestion se passe bien, car on est pas encore trop toxémique et surtout nous débordons d’énergie vitale, ce qui n’est plus vraiment le cas quelques années plus tard. En fait, nous n’avons pas qu’un seul suc (acide) digestif ! La découverte de Pavlov prouve qu’il y en a plusieurs, et celle-ci n’est pas contestable : il y a un acide digestif par catégorie d’aliment ingéré et, mieux encore, nos sucs digestifs peuvent être acides ou basiques selon les besoins. Connaissez vous l’échelle du pH (contenance en ions hydrogènes) ? Elle est graduée de 0 à 14, sachant que le 0 (acide) correspond à l’acide chlorhydrique, le 14 (basique) à la soude caustique, le milieu 7 (neutre) correspondant au sang. On trouve également à 6.5 (légèrement acide) la valeur normale des urines, et à 7.2-7.3 l’air. 0 Acide chlorydrique Urine 7 Échelle du pH : Sang Air 14 34 Basique Soude caustique Voilà en fait ce qui ce passe dans notre organisme lorsque nous mangeons : en fonction des aliments ingérés, divers sucs digestifs vont intervenir. Si vous mangez des aliments qui se digèrent dans un milieu "basique", le suc digestif employé sera la ptyaline, amylase salivaire qui, comme son nom l’indique, se trouve dans la salive. Ce qui signifie que tous les aliments digérés en milieu basique seront prédigérés dans la bouche au contact de la salive, ce qui est le cas pour la dégradation de l’amidon en maltose (importance de la mastication). Si vous mangez des aliments qui se digèrent en milieu "acide" c’est encore plus compliqué, car il y a plusieurs catégories de sucs digestifs acides, en fonction des aliments (viande, fromage, …) ! Nous avons vu les sucs digestifs de la glande salivaire, maintenant voyons l’acide digestif de l’estomac. Ce milieu est très acide grâce à la sécrétion d’acide chlorhydrique d’hydrogène HCI. Nous y trouvons la présure stomacale. Celle-ci permet la dégradation des protéines du lait. Elle disparaît complètement à la fin de l’adolescence, ce qui veut simplement dire que le lait devient indigeste à l’âge adulte et que seuls les produits laitiers caillés (fromages blancs et yaourts) sont assimilables par l’organisme. Le lait à l'état liquide pourrit alors dans les intestins, créant de l’acidité et des reflux gastriques à la longue, puis (ça commence maintenant à être médicalement reconnu) de l’ostéoporose, vu que cet acide créé de toute pièce par la putréfaction du lait finit par ronger les os. Donc, vous l’aurez compris, plus de lait animal dès l'âge adulte. Dans l’estomac, il y a aussi la pepsine qui permet la dégradation des protéines (comme l’albumine) en peptides dont les molécules sont moins grosses. Ensuite, dans le milieu "acide", le foie sécrète la bile qui ne contient pas d’enzyme. Cet acide favorise l’absorption des graisses en les émulsionnant. Le pancréas, avec son suc pancréatique, dispose d’un très grand nombre d’enzymes, comme les amylases, protéinases, peptidases.… Puis il y a les sucs des glandes intestinales, peptidases, sucrases, phosphatases, qui servent à la dégradation terminale des grosses molécules. Voilà, nous avons fait à peu près le tour des enzymes digestifs. Vous pouvez constater maintenant que manger n’importe quoi, n’importe comment, peut être néfaste à la longue pour l’organisme, et tout ceci même en consommant des produits sains. Alors imaginez si vous êtes dans la malbouffe depuis des années les souffrances que vous occasionnez à votre pauvre corps, qui sera à même de vous rendre la monnaie de votre pièce un jour sous forme de maladie. 35 Je ne vais pas ici vous expliquer en détail les associations et compatibilités alimentaires, l’une des bases de l’hygiénisme (l’autre étant la purification de l’organisme), nous y reviendrons plus loin dans un autre chapitre. Je vais simplement vous donner une base de référence. Ma base est la suivante : ne mélangez pas les aliments acides et les aliments basiques. Pour certains, ils sont assez faciles à reconnaître par le goût. Par exemple, beaucoup de végétariens commettent cette erreur de mettre du jus de citron sur leurs crudités en guise d'assaisonnement. Vous avez d’un côté le milieu basique des crudités digérées par l’amylase salivaire, et de l'autre côté l’acide du citron qui, lui, contrarie la digestion … ce qui fait que vos crudités, ne pouvant être correctement digérées, pourrissent simplement dans vos intestins et vous donnent des gaz, car l’ensemble du bol alimentaire entre alors en putréfaction. Faites-en l’expérience et constatez, phénomène se reproduisant chez les sous-énergétiques, car malgré son goût acide, le citron est un alacalinisant (comme l’orange). Voici donc la première base de l’hygiénisme : apprendre à associer ses aliments, à manger compatible. La phase suivante de l’hygiénisme est le nettoyage interne, que je développe dans un autre chapitre. En effet la maladie "rapporte" et je ne suis pas certain que la solution individuelle offerte à chacun pour se maintenir en bonne santé soit intéressante du point de vu des profits financiers. Maintenant que vous êtes prêts à changer vos habitudes alimentaires en adoptant les compatibilités alimentaires, vous allez sans aucun doute vous sentir dès les premiers jours beaucoup mieux, pleins d’énergie, mais il va falloir penser sérieusement à nettoyer votre organisme. Pour cela il existe des méthodes naturelles utilisées en hygiénisme : la mono diète, la diète, le jeûne hydrique. Tout cela fait partie d’une pratique que l’on appelle la "détoxination", que l’on peut pratiquer à petite échelle chez soi, mais il est bon et prudent toutefois d’avoir reçu un minimum d’enseignement pour pouvoir pratiquer le grand nettoyage interne. 36 37 Une dernière petite réflexion : "Le tiers de ce que nous mangeons servirait à nous faire vivre. Les deux autres tiers restants servent à faire vivre les médecins" (pharmaciens, laboratoires, industrie agro-alimentaire). Dr Paul Alors à qui profite VRAIMENT le contenu de votre assiette ? Vous avez eu un aperçu sur l’hygiène de vie et connaissez maintenant l’origine de l’hygiénisme. Passons maintenant au chapitre de la journée idéale. 38 Chapitre 3 La journée idéale "Que ton aliment soit ton médicament. " Hyppocrate 39 40 Si nous suivons le déroulement d’une journée chez une personne ordinaire habituellement intoxiquée, nous observons une période de faiblesse plus ou moins intense dès le réveil du matin. Pour certains, c’est même catastrophique. Le corps a terminé depuis plusieurs heures la digestion du repas de la veille, il est au repos, couché, au chaud. De ce fait, une importante quantité de l’énergie qu’il possède est affectée au travail d’élimination toxinique. Comme celle-ci est fort en retard, le corps met toute sa vigueur dans une action salvatrice des forces, dont très peu, de ce fait, agissent à l’extérieur dans la vie de relation. Le lever se fait alors péniblement, dans des conditions moroses, souvent provoquées par un réveil-matin qui vient arracher le sujet à un sommeil dont il aurait eu encore grand besoin pour continuer son travail de rénovation. Alors que le niveau énergétique devrait être à son maximum au moment du réveil, c’est loin d’être le cas. Et pourtant il va falloir fonctionner tout au long de la journée. A ce moment du début de journée arrive le cortège des mets divers du matin, pour se nourrir et soi-disant "tenir le coup", car il paraît évident que sans cela certains s’écrouleraient avant même de commencer la journée. Café, thé, chocolat, lait, tisanes, jus de fruits, céréales, pain, confitures, miel, beurre, yaourt, fromage blanc, et pour certains, mieux encore : soupe, charcuterie, œufs … sans oublier pour les pires l’indispensable cigarette. Tout ceci dans un but unique de "redonner des forces". En fait, il en est tout autrement. Je vais vous expliquer ce qui se passe réellement. Si vous êtes dans cette situation, c’est que vous êtes forcément toxémique. Dans ce terme, on retrouve le mot "toxine". Cela signifie que vous êtes plein de toxines, que votre organisme n’a pas eu le temps d’éliminer pendant la nuit, et encore moins pendant la journée, du fait que vous vous alimentez avec tout et n’importe quoi, dans des quantités trop élevées, alors que votre organisme est en phase perpétuelle de digestion. Ce dernier n’a pas le temps d’assimiler les nutriments et encore moins d’éliminer les déchets créés par ceux-ci car il n’a hélas pour cela que la nuit, qui bien souvent est trop courte, conséquence de votre rythme de vie. Ce qui se passe en réalité, c’est que toutes ces toxines, accumulées dans votre organisme, empoisonnent le système de fonctionnement de votre corps et vous devenez un intoxiqué chronique, un peu comme un alcoolique, ou un drogué, si vous n’avez pas votre dose de liquide ou nourriture, peu importe la qualité de ce que vous ingurgitez. 41 A ce moment-là, il vous faut rapidement une certaine quantité, car votre corps est en manque et il crie au secours. Ces manifestations créent un mal être général, des nausées, vertiges etc. Évidemment, à ce moment précis, si vous ne mangez pas, votre instinct somatique (qui commande toutes les opérations de votre corps) donne un ordre violent de détoxination, ce qui implique que de nombreuses toxines arrivent dans le sang et jouent ainsi en quelques sortes un rôle de poison. Pour stopper cet effet, il vous suffira de manger … c’est ce qui se passera tout au long de votre journée. Pour nous autres, hygiénistes, cette sensation de "faim" n’existe pratiquement plus, car nous avons pris soin de nettoyer notre corps, ce qui fait que nous n'éprouvons plus ces crises violentes d’élimination de toxines et que nous mangeons beaucoup moins que les gens toxémiques tout en ayant une énergie nettement supérieure ! Alors que faire le matin ? J’aurais tendance à dire "rien !", dans le but de prolonger le nettoyage entrepris par votre corps jusque tard dans la matinée. Mais hélas ce n’est pas possible, du moins pour des personnes toxémiques, car il leur faut impérativement quelque chose. Il faut, comme pour un sportif, de l’entraînement. Votre organisme tout entier ne reviendra pas à son état initial (propre) si vous ne lui offrez pas la chance de se purifier. Le matin : Le matin, vous avez besoin d’être réveillé, stimulé, vous avez besoin d’un coup de fouet et seuls les sucres rapides sauront vous le donner, un peu comme les perfusions que l’on pratique aux malades ou aux accidentés. Il s’agit de glucose, assimilable rapidement et donnant des forces immédiatement. Nous trouvons ces sucres rapides à l’état naturel dans les fruits. Fruits : Le matin il faut donc manger des fruits. Soit entiers, soit sous forme de jus, et surtout de grande qualité. Pas de jus acheté déjà préparé, ni tout autre compote pleine de produits chimiques ! Les magasins bio sont là pour cela. Personnellement, le matin un jus d’orange me suffit. Ça fait des années qu'il en est ainsi : il m’a fallu du temps et de l’entraînement avant d’en arriver là. Retenez qu’un simple jus de fruits (ou un fruit entier) suffit à vous faire démarrer la journée ! Le reste n’est que de l’abus, imposé par votre état toxémique. 42 Il faudra donc réussir progressivement à atteindre cette position par la diminution progressive des poisons du matin. Vous verrez : votre corps vous dira merci très rapidement. Attention toutefois de ne pas mélanger les fruits acides et doux, car encore une fois entre en jeux la digestion. Le couple acido-basique est à respecter. Vous pouvez donc manger plusieurs fruits, 2 oranges, ou 2 pommes, ou une pomme et une banane, mais pas une orange et une banane par exemple. Vous l’avez compris. Voyons précisément ce qu'il en est réellement du reste de votre alimentation du matin, bien trop riche et inutile. Je vous ai parlé des fruits, indispensables car ils sont la source des sucres rapides naturels dont vous avez besoin le matin. Mais il y a aussi les produits laitiers ! En effet les yaourts "nature", fromages blancs, sont aussi indispensables le matin, donc vous pouvez en consommer, ils sont source de calcium et de protéines. Lait : Attention : pas le lait ! Et encore moins de café au lait, de thé au lait et j’en passe ... Sauf pour les enfants pour qui le lait est indispensable malgré certains effets dévastateurs. Vous pouvez opter pour du lait végétal, plus nourrissant pour les enfants, bien plus assimilable et sans les désagréments du lait animal. Pourquoi pas de lait ? La rénine, enzyme digestif qui permet à l'estomac de cailler le lait pour le rendre assimilable, n’existe plus passé l’adolescence. Ce qui veut dire qu’une fois adulte le lait ne se digère plus et pourrit dans les intestins. A la longue, cette situation créera des troubles de santé sérieux. Par exemple : les remontées gastriques, les hernies hiatales, les aigreurs d'estomac, les douleurs articulaires dues à l’acide lactique … et en vieillissant l’ostéoporose vous guette ! Voilà en résumé les conséquences de l’abus de lait. Je ne parle même pas des produits chimiques employés à la base pour le traitement du lait industriel, ni de ce que l’on met dans les champs et des antibiotiques que l’on administre en masse à nos bonnes vaches. De plus, sachez que le lait est stérilisé, donc chauffé à des températures excessives, et ne possède de ce fait plus aucune source de quoi que ce soit. Physiologiquement, vous avez compris ce qu’une prise de lait excessive vous apportera dans un premier temps : rien sur le plan nutritif, mais par la suite de gros soucis de santé. Le lait de vache n’est pas fait pour les humains, sauf s'il est caillé. Concernant la source de calcium qu'il est sensé représenter, vous en trouverez en quantité dans les végétaux. 43 Céréales du petit déjeuner : Maintenant parlons des céréales, que nous autres français consommons à outrance et que nous donnons à nos gamins sans connaître les conséquences d’un tel acte. Encore une fois je vous passe le côté chimique de l’affaire et le côté industriel du produit. Je vais juste vous parler des méfaits pour l’homme du produit originel et, vous allez voir, c’est très simple. Nous ne sommes pas des oiseaux ! Nous ne sommes pas, comme eux, équipés pour digérer et assimiler les céréales. Prenons l’exemple du pigeon : sous ses ailes, il dispose de sacs aériens qui lui permettent d’avoir le double de capacité respiratoire par rapport à un humain. De même pour le cœur : pour être sur le même plan qu’un pigeon, notre cœur devrait faire 7 fois sa taille actuelle ! C’est énorme ! Pourquoi faudrait-il être équipé physiologiquement comme un pigeon pour pouvoir digérer les céréales ? Simplement, parce qu'elles sont très dures et demandent ainsi un effort considérable à l’organisme pour briser ses molécules avant de les rendre assimilables, provoquant ainsi une importante dépense énergétique. Alors que le matin, au contraire, nous devrions préserver cette énergie précieuse pour la journée. De plus, les céréales, à la longue, provoquent des insuffisances respiratoires. Pourquoi ? Les céréales génèrent du gaz carbonique, transporté par le sang, évacué par les poumons … ces deux organes principaux (cœur et poumons) n’étant pas assez développés chez l’homme pour évacuer le gaz carbonique. A la longue nous nous créons de nouveaux problèmes, mais ce n’est pas tout. Les céréales irritent les intestins. Donc il est conseillé d'éviter leur consommation excessive. Pain : Juste une petite parenthèse sur le pain et tous ces dérivés. Là encore je n’aborderai pas l’origine de la farine utilisée par nos boulangers, mais il y a sans doute à redire. Nos pouvoirs publics se rendent compte seulement maintenant, après tant d'années de consommation, qu’il y a beaucoup trop de sel dans le pain ! Eh oui hélas … et je pense que vous connaissez sans doute les conséquences du sel sur notre organisme. Sans compter qu’il n’y a pas que dans le pain que l’on en trouve : beaucoup dans les viennoiseries, brioches, croissants, pains au chocolat … 44 Sucre : Les sucres industriels (blanc, roux, …) sont des déminéralisants. C'est-à-dire qu’ils puisent dans vos réserves de minéraux pour se rendre assimilables. Voilà un fait lourd de conséquences. Sans parler de tous les autres soucis de santé liés à la consommation de sucres, sachez que les traditionnelles "sucrettes"(aspartame, …) ne sont pas meilleures, car il s’agit d'un produit chimique créant à la longue des problèmes nerveux et neurologiques importants. De nombreuses études ont été menées à ce sujet. Nous n’avons pas encore assez de recul pour l’affirmer, mais le sirop d’agave (et quelques autres sucres d'origine végétale sous forme de sirop) reste le seul élément sucrant intéressant. Déjà parce qu’il est végétal, comme le sucre naturel extrait des fruits (fructose). Dans la gamme des produits consommés le matin, il y a aussi les confitures. Même naturelles, elles sont bourrées de sucre industriel ! De plus, associées à du pain, elles créent des putréfactions intestinales, c'est-à-dire des gaz, et avoir des gaz ce n’est ni sain, ni agréable. Pourquoi ? Il s’agit en fait d’une mauvaise association alimentaire, d’où l’intérêt pour vous d’apprendre à manger en associations et compatibilités alimentaires pour éviter ce genre de désagréments. En effet, l’amidon contenu dans le pain et le sucre de la confiture en font deux produits non assimilables pour l’organisme. Cela servira à vous sustenter, mais c’est tout. Encore une fois, nous sommes dans le non respect du couple acidobasique. Café – Thé – Chocolat : Des excitants stimulants … ce sont des produits qui vont donner une impression de force bien réelle, mais hélas trop courte. C’est l’effet "coup de fouet", puis ensuite la pression retombe. Attention toutefois de ne pas devenir accros à ces produits, car à la longue c’est le système nerveux qui en souffrira. Ne pas oublier que ce sont des poisons pour l’organisme. Tisanes : Je ne vois aucune contre indication à ce sujet. Veillez à choisir un assortiment de tisanes les plus naturelles possibles. Alors ? C’est quoi, le petit déjeuner idéal ? Eh bien dans un premier temps, ce petit déjeuner "idéal" sera accompagné de fruits en prenant soin de ne pas mélanger les fruits doux et acides. Vous pouvez vous faire un jus de poire et prendre une pomme entière, un yaourt ou fromage blanc et une tisane. 45 Voilà ce qui nous semble le petit déjeuner idéal pour nous autres, hygiénistes, sachant que vous pouvez consommer beaucoup moins de produits, comme je vous le disais plus avant. Moi, je me contente d'un simple jus d’oranges. Si déjà vous optez pour un petit déjeuner hygiéniste, d’ici à quelques semaines vous vous sentirez beaucoup mieux. Ensuite vous pourrez envisager de changer une autre phase alimentaire de votre journée. Je préconise toujours la progression, rien de brutal. Votre organisme a horreur de la brutalité, souvenez vous-en. Le but du repas du matin est de prendre un maximum de forces pour démarrer la journée sans pour autant vous surcharger. Il faut donner une chance à votre organisme de prolonger le nettoyage qu’il avait entrepris dans la nuit jusqu'au plus tard possible dans la matinée. Si vous optez pour le petit déjeuner hygiéniste, vous aurez dans la matinée cette fameuse sensation de faim qui va revenir au galop, avec aussi une sensation de faiblesse. Alors que faut-il faire ? Tout simplement prendre un ou deux fruits (en respectant le couple acido-basique, toujours). Les fruits ne doivent servir qu’à boucher les creux rencontrés dans la journée et rien d’autre. Pas de fruits avant les repas et encore moins après. Donc un petit creux = un fruit. Vous pouvez aussi emmener avec vous une petite poche de fruits secs comme raisins, abricots, etc. que vous grignoterez de temps à autres, les fruits secs ayant une forte contenance de sucre "naturel". Il y a aussi les fruits déshydratés "maison". Ils sauront vous redonner du peps ! Si vous restez dans un régime hétérogène(*), après avoir mangé tout et n’importe quoi le matin vous aurez beaucoup de mal a finir la matinée et vers le milieu de celle-ci vous vous jetterez sur les barres de céréales, les viennoiseries, … enfin tout et n’importe quoi pour tenir jusqu'à midi ! (*) hétérogène : le régime alimentaire actuel de beaucoup d’entre vous, c'està-dire un peu tout et n’importe quoi, n’importe quand. Au contraire, on trouve le régime homogène, où l’on suit de près son alimentation tout au long de la journée et où l’on prend soin de manger en associations et compatibilités alimentaires des aliments dits "organoleptiques". 46 Le midi : Ouf … enfin midi ! On va pouvoir enfin dévorer (et pour certains …"bouffer"). On va combler ce gros manque qui n’a fait que grossir tout au long de la matinée. Je vais donc décrire le comportement de certains d’entre vous le midi.: • Il y a ceux qui, dans le meilleur des cas, mangent chez eux. Il n’y a pas toujours les conditions idéales, mais on y retrouve quand même pas mal d’avantages. • Il y a ceux qui mangent au restaurant, à la cantine, à la cafétéria de leur entreprise, ceux qui n’ont pas le choix de faire autrement. • Il y a ceux qui mangent des sandwichs en se promenant : ce ne sont pas les pires, je vous rassure : ils auraient même tendance à être classés parmi les plus malins malgré eux. De toute façon, en règle générale, vous mangez tous très mal, que ce soit chez vous ou ailleurs : pour certains on commence par l’apéro ! Ensuite une entrée copieuse, par exemple charcuterie. Pour quelques-uns, plus attentifs à leur ligne, des crudités. Ensuite un plat bien garni, peut être accompagné de vin, fromage, dessert, café et voire, le week-end, le pousse café. Évidement, avec un tel régime, on n’a plus qu’une envie : aller dormir plutôt que d’aller travailler. Ce type de comportement alimentaire va durer un temps, car avec les années (qui je vous l’affirme ne se ressemblent pas) vous allez rencontrer de sérieuses difficultés. Déjà vous risquez de devenir pléthoriques, avec tout le cortège des maladies de la civilisation occidentale, les maladies de la modernité. Et ensuite vous rentrerez dans la phase de vieillissement prématuré de tout votre organisme avec son lot de conséquences. Alors comment se conduire le midi ? Un maître mot :"léger"! Ce que nous recherchons le midi, ce n’est pas le gavage, c’est une pose agréable pour reprendre des forces, pour continuer à vivre notre journée en bonne harmonie. Reprendre des forces … le midi nous avons besoin d’un autre type d’aliments, que l’on appelle sucres lents. Contrairement au sucres rapides du matin qui vous donnent des forces disponibles immédiatement mais de courte durée, vous aurez besoin le midi de faire le plein avec des aliments qui vous permettront de tenir le restant de la journée. Première chose, exclure toute forme d’alcool. Il vous faut dans votre repas un peu de crudités variées, une trace de lipide, un peu de protéines et des amidons. 47 Les crudités : Elles doivent être variées et en quantité raisonnable. Surtout, la qualité doit être irréprochable. Si vous avez un jardin tant mieux, sinon les magasins bio seront l'endroit où vous trouverez le meilleur. Si hélas vous êtes loin de chez vous sur votre lieu de travail, soit vous avez prévu d’amener ce qu’il faut pour manger sur place, soit c’est à vous de faire attention où vous allez manger, ou ce que vous allez acheter. Il faut respecter une règle d’hygiène stricte. Exemple : vous prenez une carotte bio entière dans le but de manger une carotte râpée… il faut la râper juste avant sa consommation. Et surtout, s’il reste des crudités que vous n’avez pas pu manger (vu que l’on mange les crudités exclusivement le midi) il est hors de question de les finir le lendemain : apprenez à faire de petites quantités et manger de suite sans faire de restes. Vous allez très vite constater que votre frigo sera vide (et pour cause !). Dans les règles de l’hygiénisme, on déguste des aliments frais (ce qui ne veux pas dire "passés au frigo"). Ensuite, il y a le problème de l’assaisonnement. Le mieux est de ne rien mettre : on s’y fait très bien, mais pour beaucoup cela risque d’être un peu dur. Comme je l’ai déjà évoqué, les végétariens commettent l’erreur de mettre du citron. Dans un état sous énergétique je vous le déconseille car il contrarie la digestion ; je ne suis pas contre si vous êtes dans un état énergétique satisfaisant car le citron, malgré son goût acide, ne l'est pas : il fait partie des alcalinisants, comme l’orange par exemple. Une parenthèse à propos du citron : de temps en temps il est bon de nettoyer son tube digestif et le citron reste le meilleur moyen naturel. Voici une recette : prenez deux citrons non traités que vous allez presser dans un grand verre avec la pulpe et les pépins. Ajoutez autant d’eau et buvez cette potion tous les matins, a jeun, au moins ½ heure avant le petit déjeuner, et ce pendant 10 jours. De jour en jour, diminuez la quantité d'eau jusqu’à arriver à supporter le citron seul. Si vous ressentez des brûlures dans le tube digestif ou dans l’estomac, c’est qu’il était temps de pratiquer cette méthode naturelle qui a pour but d’éliminer le surplus d’acide et de cautériser les micro-plaies présentes dans le tube digestif. Revenons à nos crudités, voici le type d’assaisonnement que je préconise : procurer vous du goma-sio (sel marin non raffiné mélangé avec du sésame) et du tamari, disponibles dans tous les bons magasins bio. Pour les huiles, les choisir toujours de première pression à froid et surtout elles doivent être variées, n’utilisez jamais la même huile. 48 Saupoudrez vos crudités de goma-sio, et/ou mettez un filet de tamari selon votre goût (attention cela donne un effet très salé), un filet d’huile de votre choix et le tour est joué. Vous avez alors un assaisonnement plus qu’original et tellement bon ! Vous pouvez y rajouter toutes sortes d’herbes aromatiques, mais aussi ail, oignon, échalotes, algues en paillettes ... Il n’est pas utile d’utiliser de la moutarde et du vinaigre, qui ne feront que vous causer des désagréments, sans oublier d’exclure le poivre et toutes formes de piments. Vous pouvez maintenant changer vos assaisonnements, votre estomac vous dira merci ! Les lipides : Ce sont les corps gras qui sont indispensables au maintien du système nerveux. Voici pourquoi il faut en consommer modérément mais tous les jours. Comme nous l'avons vu ci-avant, l’huile doit être de première pression à froid et utilisée seulement pour l’assaisonnement, car les fritures sont fortement déconseillées (elles ne font pas partie d’une alimentation hygiéniste). Les huiles sont nombreuses. Dans les magasins bio vous trouverez de petits conditionnements de plusieurs huiles bio différentes. Le beurre est un corps gras animal, donc exclu pour les végétaliens. Pour les autres, il peut être utilisé pour beaucoup de choses, sauf pour faire cuire et dorer dans une poêle car il devient dangereux pour la santé. D'une manière générale, que ce soit du beurre animal ou végétal, on ne le fait jamais cuire, et encore moins griller. Pour les amateurs de cuisine au beurre, il faudra vous contenter de faire fondre votre morceau de beurre sur des aliments chauds. Les protéines : La viande : La première des sources officielles de protéines est, soi-disant, la viande ! Beaucoup d’entre vous consomment de la viande à tous les repas ! Je mets à part l’élevage intensif et la pollution qu'il dégage dans l’atmosphère, les maladies bovines et ovines … je vais juste vous parler de la viande, celle qui "donnerait" des forces !!! La viande n’est pas un aliment fait pour l’homme. Pourquoi ? Simplement parce que notre constitution (estomac, intestins, foie, mâchoire) n’est pas celle d’un carnivore. 49 Ci-après vous pourrez comparer les différents systèmes digestifs ainsi que les différentes mâchoires, et vous vous ferez votre propre opinion à l'éclairage de ces éléments. Vous pourrez aussi observer le tableau qui suivra et je pense que vous serez ensuite convaincus qu’il vaut mieux oublier la viande. Mais ce n’est pas tout, car s’il y avait juste le facteur de la constitution de l’homme, l’incidence serait minime. Il y a bien plus grave : la viande contient des poisons difficilement évacuables par notre organisme. Ce sont les "ptomaïnes". En effets, les reins vont souffrir énormément, à la longue, pour tenter d’évacuer ces poisons. Ainsi, d’année en année, vos reins vont s’user. Regardez les gros mangeurs de viande, et voyez le nombre de petits vaisseaux sanguins qui éclatent sur leur visage ! Nous reviendrons plus loin sur les méfaits de la viande. Ce sont les conséquences directes visibles d’une insuffisance rénale. 50 51 52 53 lisse et convoluté herbes et plantes 4 sabots avec regardent de côté avec pores très bien développées avec pli H : 8.1.2 à 3.1.8 B : 8.1.2 à 3.1.8 bien développées acide lisse mamelons sur l'abdomen cul-de-sac arrondi 10 fois la longueur du corps lisse et convoluté chair animale, charogne, plantes 4 griffes avec regardent de côté pas de pores peu développées pointues H : 5 à 8.1.6.1.5 à 8 B : 5 à 8.1.6.1.5 à 8 petites acide râpeuse mamelons sur l'abdomen simple 3 fois la longueur du corps lisse chair animale pieds ongles queue yeux peau incisives molaires langue estomac longueur du canal intestinal aspect du canal intestinal nourriture alaitement réaction salive / urine glandes salivaires formule dentaire lisse mamelons sur l'abdomen généralement en 3 compartiments 30 fois la longueur du corps (majoritairement) acide sans H : 6.0.0.6 B : 6.1.6.1.6 bien développées regardent de côté avec pores (sauf pachydermes) sans avec sabots fendus 4 non caduc non caduc placenta zoniforme HERBIVORE OMNIVORE CARNIVORE Éléments de comparaison La nature nous donne une réponse intéressante : fruits et noix convoluté 12 fois la longueur du corps lisse glandes mammaires sur la poitrine avec duodénom (comme 2è estomac) alcaline émoussées H : 5.1.4.1.5 B : 5.1.4.1.5 bien développées devrait vivre de fruits et de noix convoluté 12 fois la longueur du corps émoussées H : 5.1.4.1.5 B : 5.1.4.1.5 bien développées devraient normalement être alcalines lisse glandes mammaires sur la poitrine avec duodénom (comme 2è estomac) bien développées milions de pores millions de pores bien développées regardent en avant sans ongles plats 2 pieds 2 mains discoïdal HOMME regardent en avant sans ongles plats 2 pieds 2 mains discoïdal SINGES ANTHROPOIDES L'HOMME EST-IL CARNIVORE ? De plus, la viande crée des purines, également traitées par les reins. Et pour finir, de l’acide urique qui ronge doucement, insidieusement, votre organisme tout entier. A force, vous aurez aussi des polypes intestinaux et, bien plus tard, divers cancers intestinaux, colorectaux, etc. Le saviez vous ? Pendant la dernière guerre, les médecins nazis ont fait énormément d’expériences sur les prisonniers dont celle-ci : ils donnaient à manger uniquement de la viande rouge, à volonté, tous les jours, aux prisonniers. Les plus résistants mourraient au bout d’une quinzaine de joursn… je vous laisse juges et je vous encourage à ne manger de la viande, au maximum, qu'une fois par semaine. Le poisson : Également une source de protéines reconnue, le poisson contient aussi des Oméga 3, 6 et 9 qui sont tout aussi indispensables à notre organisme. Seulement, là encore, il y a des ptomaïnes dans le poisson à l’état naturel. Si l’on rentre dans le phénomène de pollution terrestre actuel, concernant les poissons d’eau douce, 90% de nos lacs et rivières sont pollués, bourrés de PCB grâce aux engrais de notre agriculture intensive ! Il existe même un cancer pour les mangeurs de poissons d’eau douce ! Eh si ! Contrairement à la viande, il y a absence totale de traçabilité sur le poisson de mer, qui est, de plus, plein de métaux lourds, comme le mercure (un véritable poison pour l’homme). Alors vous allez me dire "mais il reste le poisson d’élevage ?" … Hélas ! Il n’est pas meilleur. Sachez que les fameuses farines animales qui ont été interdites pour l’alimentation bovine et ovine sont utilisées en pisciculture. Les sels minéraux Une source importante de minéraux dans votre alimentation quotidienne est indispensable : calcium, magnésium, … On les trouve essentiellement dans les légumes verts, qui seront de préférence consommés le soir. Je développerai ce sujet dans le chapitre réservé au dîner. Les amidons : Plus communément appelés "sucres lents", ils sont indispensables au bon fonctionnement de votre organisme. 54 Le matin, vous avez besoin uniquement de sucres rapides pour démarrer rapidement. En milieu de matinée, cela peut être également le cas. Mais le midi vous avez besoin de sucres lents pour poursuivre la longue après midi qui se présente. Nous les trouverons principalement dans les amidons : pâtes, riz, pommes de terre, pain et céréales en général, mais encore une fois il faudra faire attention à leurs associations. Toujours penser à respecter le couple acido-basique. Évidemment, dans votre alimentation de tous les jours, bannir toutes formes d’alcool (sauf peut être un verre de bon vin, je dis bien de bon vin, car encore une fois l’industrialisation est passée par là …). Eau : Pour l’eau il y a aussi à redire : évitez l’eau en bouteille plastique. Avez-vous remarqué le goût amer de cette eau une fois la bouteille ouverte depuis plusieurs jours ? Il s’agit du fameux bisphénol A (BPA) que l’on retrouve dans le biberon plastique de nos enfants (!), responsable à la longue de perturbations endocriniennes. L’eau du robinet reste encore la meilleure, bien que les normes affichées dans toutes les mairies demanderaient à être revues, surtout au niveau des nitrates. Enfin, si vous buvez de l’eau du robinet avec un bon système de filtration, je pense qu’il ne devrait pas y avoir de souci. Maintenant, sachez que si votre alimentation est végétarienne, la quantité d’eau journalière dont vous avez besoin se trouve déjà dans les fruits et légumes consommés. Pour le reste, de 1 à 1,5 litre par jour suffit amplement. Au-delà, vous fatiguerez vos reins. Évitez de boire pendant vos repas : cela dissous les nutriments contenus dans le bol alimentaire. Il faut boire avant les repas et après la digestion de ceux-ci. Voilà, pour les grandes lignes, ce qu’il faut faire ou ne pas faire lors du repas du midi. En résumé, vous mangerez le midi des crudités en prenant soin de l’assaisonnement, ensuite des sucres lents (pâtes, riz, féculents, s’ils ne sont pas associés à de la viande). Pour les mangeurs de viande, elle sera grillée et accompagnée de légumes verts seulement. Enfin vous pourrez constater que je ne parle pas de pain, ni de fromage, ni de dessert, ces aliments faisant partie d’une alimentation trop riche. Je n’exclue pas le plaisir de … de temps à autres, car les bonnes choses sont agréables, mais avec très grande modération ! 55 Vos repas doivent être rustiques et légers : rustiques pour la simplicité, légers pour le moins d’ingrédients possible. Il ne faut pas privilégier la quantité, mais il faut mettre en avant la qualité et les associations de vos aliments. Pour 1 kg de nourriture ingérée, votre organisme n'en utilisera en réalité que 200 gr pour vous faire vivre. Le reste est stocké et l’élimination des déchets cause à votre organisme une grande fatigue qui, à force, vous rendra sous énergétique et malade. Le repos : Il y a ceux qui, après un repas pantagruélique, pensent à faire un peu de marche pour soi-disant "digérer", tandis que d’autres pensent à faire la sieste ! Qui a raison ? Celui qui va se reposer ! … je dis bien "se reposer", car faire la sieste n’est pas toujours évident. Pourtant il faudrait. Observez la vie des gens des pays du Sud … le régime crétois, par exemple, bien connu pour ses bienfaits : les crétois, comme beaucoup d’autres personnes des pays méditerranéens, pratiquent la sieste. Et regardez la longévité extraordinaire de ces gens ! Pourquoi faire la sieste et ne surtout pas marcher ? C’est une question de logique. Votre organisme puise dans vos réserves d’énergie vitale pour digérer votre repas et prélève un peu de l’énergie nécessaire à vos muscles, vous faisant vous sentir ainsi un peu las après chaque repas … et vous voudriez, en plus, re-pomper de l’énergie pour aller faire une promenade dite "digestive" ? Non : il faut garder un maximum de cette énergie pour digérer et continuer votre journée, sinon le soir (ou même avant) vous serez sur les rotules, c'est-à-dire très fatigués et stressés. Sieste ne veut pas forcément dire "dormir". Si vous le pouvez, tant mieux. Sinon, se reposer une 20aine de minutes dans un coin tranquille, c’est l’idéal. Essayez, vous verrez. Nous avons parlé du réveil, de la matinée, du midi, de la sieste, poursuivons maintenant le reste de votre journée. Comme souvent, il y a le petit creux de fin d’après midi qui se prépare. Pour certains, c’est l’heure du thé, pour d’autres ce sont les viennoiseries, confiseries, et j’en passe sans doute. Ce qui se passe à ce moment de la journée, c’est la même chose qu'en fin de matinée : une baisse d’énergie sérieuse due à pas mal de facteurs stressants, entre autres. Cela se traduit par une fatigue de plus en plus lourde, un mal-être, un léger état dépressif que l’on va vite combler avec encore une fois tout et n’importe quoi, alors qu’il vous suffit en réalité de faire le plein de sucres rapides que l’on trouve dans les fruits, et c’est reparti pour quelques heures dans l’attente du repas du soir. 56 Alors un petit creux, ayez le réflexe fruits. Mais attention : évitez-les après 18h. Pensez que ce soir vous irez dormir et que vous n’avez certainement pas besoin de sucres rapides pour dormir : les fruits le soir, c’est le meilleur moyen pour troubler votre sommeil. Mis à part votre jus de fruits du matin, les fruits ne doivent servir qu’à boucher les petits creux de la journée. En aucun cas ils ne doivent être pris en fin de repas, et encore moins avant (ou alors 45 minutes avant, le temps que ce dernier soit digéré et assimilé). Le soir : Le soir est le "grand moment" de la journée. C'est le moment où nous devrions apprendre à gérer le stress et la fatigue afin de se préparer à passer une bonne nuit. Hélas, il en est souvent tout à fait autrement. Vous rentrez du travail avec des soucis professionnels plein la tête, et maintenant vous allez affronter vos soucis domestiques. Fatigués, et pour certains épuisés, il ne s’agit pas, pour beaucoup d’entre vous, d’étudier ce que vous allez manger ce soir ! Alors vous allez au plus simple : surgelés, plats préparés, … toute la panoplie de la malbouffe industrielle. Pourtant, le soir, il ne faut pas grand-chose pour se nourrir : un peu d’organisation et des produits de qualité. Les seuls éléments nutritionnels pour lutter contre la fatigue, et surtout contre le stress, ce sont les sels minéraux, que l’on trouve soit en pharmacie, soit (beaucoup mieux) à l’état naturel dans les légumes verts. Une bonne ration de légumes verts le soir vous aidera efficacement à combattre l’acide accumulé dans votre corps, responsable du stress et, bien plus tard, des douleurs articulaires. A condition toutefois que vos légumes soient d’une qualité irréprochable, et surtout pas trop cuits. Ils devront être "décrudits" : ni trop cuits ni crus, pour conserver tous leurs principes actifs. Pour cela, les meilleures méthodes de cuisson sont la vapeur (à conditions de bien connaître les temps de cuisson), ou mieux encore le wok. Une fois cette poêle, d'origine asiatique, portée à très haute température, vous jetez dedans tous vos petits légumes qui ont été auparavant soigneusement épluchés, lavés et coupés finement, avec quelques aromates si vous le souhaitez, et seulement quelques minutes plus tard vous avez vos légumes décrudits, très chauds. C’est pour moi la meilleure méthode de cuisson. Attention : pas d’ajout de graisse. Juste peut être un peu d’eau qui va s’évaporer très vite avec la chaleur. Donc, vous l’aurez compris, le soir on mange des légumes verts. C’est le moment de la journée où ces derniers sont le mieux appropriés. 57 En ce qui concerne la soupe ou le potage, ils ne vous apportent absolument rien … juste un peu de fibres pour le transit intestinal. Au niveau des nutriments essentiels, la méthode de cuisson trop élevée en température les a tués. Quand vous mangez une soupe ou un potage, vous faites simplement ce que l’on appelle un "balayage intestinal". C’est sans doute très bien, mais ce n’est pas le but recherché, ou seulement de temps en temps. Le but, en mangeant des légumes décrudits, c’est de conserver les principes actifs de ceux-ci. Je pense que maintenant vous l’avez compris. Le soir il faudra donc prévoir des légumes, mais ce n’est pas tout : les sels minéraux des légumes vont lutter contre l’acidité de l’organisme. Par contre vous aurez besoin d’une dose de protéines reconstructrices. Elles serviront à renouveler votre capital cellulaire envolé dans la journée, car tous les jours nous perdons un nombre considérable de cellules, et le seul moyen de les remplacer, c’est de consommer des protéines. Toutefois pas n’importe lesquelles. Les meilleures protéines sont sans aucun doute végétales, car facilement assimilables et sans conséquences lourdes. Leur meilleure source se trouve dans les amandes, les noix. Attention toutefois de ne pas exagérer : sachez par exemple que 5 amandes suffisent pour couvrir la dose protéinique journalière d’un individu. Vous pouvez aussi consommer des laitages caillés, fromages blancs, yaourts ... Le dîner "presque parfait" serait dans un premier temps des légumes verts décrudits, un fromage blanc ou autre fromage à pâte cuite ou des noix ou amandes, et c’est tout ! Inutile de se charger le soir, vous n’avez pas besoin d’accumuler de l’énergie pour aller dormir. Mangez à heures régulières, dans le calme de préférence, et pensez à vous coucher tôt car la phase de réparation principale se situe à partir de 21h30 (solaire) jusqu'à environ 1h 00 du matin. Et si vous loupez cette phase, ne vous étonnez pas de devenir sous-énergétiques à la longue et d’avoir des réveils désastreux. Conclusion : Pour conclure, ne mangez jamais "pédale au plancher", prenez le temps de mastiquer, pensez à manger des aliments vivants de grande qualité et même si le prix est plus élevé : vous mangerez moins, cela reviendra au même au niveau de votre budget. Un état de conscience s’installe de nos jours vers le BIO alors allez y : c’est une chance ! Arrêtez de vous empoisonner dans les grandes surfaces, vous y gagnerez en temps et surtout en santé. 58 Il faut développer le bio, et surtout le contrôler. Car comme dans tout, il y a des abus. Le bio, c’est simplement le retour vers les vraies valeurs nutritives. L'idéal serait le développement de son propre potager personnel … le bio a toujours existé dans nos jardins "persos", c’est l’industrie alimentaire qui l’a noyé, en nous faisant croire aux gains de temps, d’argent, de côté pratique. Voyez où nous en sommes rendus de nos jours ! Reprenons le temps, comme nos aînés : cultivons notre terre. Après cette journée qui devrait être idéale, nous allons aborder, dans le chapitre suivant, les associations et compatibilités alimentaires. 59 60 Chapitre 4 Associations et compatibilités alimentaires "Dieu a fait l’aliment, le Diable les assaisonnements. " James Joyce 61 62 Encore une fois, le profit de l’industrie alimentaire, pharmaceutiques, … sont présents. Il vaut mieux nous tout et n’importe quoi, se laisser entraîner dans la malbouffe : emplois … car il est bien connu que la maladie fait vivre plus qu'elle n'en tue ! les lobbies laisser faire cela crée des de personnes Les produits bio ou naturels sont de plus en plus en vogue, notamment dans les supermarchés. On voit fleurir un peu partout de nombreux magasins bio. Un nombre croissant de gens les utilisent parce qu’ils espèrent ainsi échapper à la malbouffe, aux pollutions des cultures industrielles, et avoir une alimentation saine. Sans doute est-il souhaitable d’utiliser des aliments sains et non pollués, mais cela ne suffit pas, loin de là, à assurer une alimentation équilibrée, ce qui est pourtant très facile à réaliser. Je vais ici vous apprendre à partager vos repas avec dame nature. La moitié du siècle dernier a connu une explosion de nouveaux produits alimentaires (confiseries, surgelés, féculents, aliments exotiques, graisses, etc.) : une nouvelle alimentation chimique à 90% (engrais, pesticides, colorants, conservateurs, aliments transgéniques). 5 000 ans d’habitudes alimentaires ont été ainsi modifiées au profit de l’agro-alimentaire. Deux mots pour qualifier cela :"rendement", et (soi-disant) "modernisme". En plus de cette explosion industrielle, il y a la manière de manger que tout le monde croît connaître. Mais en fait il n’en est rien : après études, quelques-uns seulement sortent du lot des empoisonnés chroniques. Le but ici n’est pas de vous parler des produits pollués, trop modernes pour notre organisme. Non ! Je vais vous parler de l’association de vos aliments. Ensuite, vous ferez vous-même le tri dans cette malbouffe pour trouver le produit idéal. Attention aux mélanges au cours du même repas. Prenons par exemple les desserts en fin de repas, devenus un réflexe très courant : ceux-ci ne correspondent pas à un besoin physiologique au départ, mais à un besoin culturel. Mais c’est tellement bon … ! Nos grands-parents ne consommaient pas de façon systématique des yaourts, des glaces, des tartes aux fruits (surtout en plein hiver !) à la fin de chaque repas. Ceci dit, bien que souvent incompatibles avec les autres aliments à cause du sucre, les desserts sont devenus "nécessaires" dans nos échanges culturels alimentaires. 63 Nous allons donc apprendre à gérer notre alimentation en tenant compte de ces aliments ou repas conventionnels et en jouant la carte "soupape de sécurité" de temps à autres. Cette manière de procéder nous permettra d’aller vers une meilleure logique alimentaire sans se refuser, parfois, un petit plaisir (non pas inné mais acquis), le principe de base n’est pas de faire de son alimentation une religion contraignante pour soi ni pour les autres. Il faut éviter les transformations radicales et brutales, et procéder à une évolution en douceur. Comme je l’ai indiqué plus avant, notre corps à horreur d’être bousculé. C’est une merveilleuse machine réglée pilepoil, qu’il faut ménager en permanence. Le repas convivial fait partie de notre culture et représente un moment éminemment communautaire et personnel. Le texte qui va suivre peut paraître un peu complexe de prime abord. Tenir compte des associations alimentaires compatibles ne va pas dans le sens actuel de la diététique officielle, (à la botte de l’agro-alimentaire) ni dans le sens de l’alimentation familiale de notre enfance, mais une fois la théorie maîtrisée, la pratique en devient simple : un repas à base de crudités en entrée suivi d’un gratin de pâtes au gruyère est un repas compatible, suffisant et à la portée de tous. Aucune quantité ne sera donnée, même à titre d’exemple, car elles sont très variables d’une personne à l’autre, d’un jour à l’autre, d’une saison à l’autre, selon le vécu émotionnel et professionnel de chacun. Les quantités sont à définir par chacun, suivant son besoin qui peut être très faible par moments avec tendance ponctuelle à l’anorexie ou, cas contraire, extravagant avec boulimie. Dans les deux cas, cela correspond à un besoin non pas physiologique mais mental. Ce besoin mental est aussi important que les autres ! En effet, dès que l’on touche à l’alimentation d’une personne, c’est toute sont intimité qui est en jeu. L’organisme a mémorisé des aliments et des goûts, des mélanges, des comportements alimentaires pendant la plus tendre enfance et l’adolescence. L’amour ou le rejet d’un aliment est directement lié (entre autres) à des situations affectives de joie, d’amour, mais aussi de drames, de souffrances. De ce fait, il peut être question d’intervenir sur l’alimentation d’une personne, donc sur la santé (quel que soit son âge) en termes d’obligation ou d’interdiction. La santé est un choix personnel lorsque la démarche vers l’écoute et la connaissance de soi se font. 64 Les associations alimentaires : Cette théorie repose d’une part sur le temps de digestion de chaque aliment et de l’énergie mise à la disposition de celle-ci, d’autre part sur l’équilibre acido-basique digestif. Le temps de digestion des aliments : il peut varier de quelques minutes pour les jus de fruits, les fruits, le sucre, le miel, à environ une demi-heure pour les légumes verts et jusqu'à 5 heures pour les légumineuses (lentilles et légumes secs en général). Le capital d’énergie mis à la disposition de l’organisme pour la digestion/assimilation peut donc être variable, voire considérable suivant les aliments ingérés. Le potentiel de vitalité générale d’une personne est fonction de son hygiène de vie physique, mentale et alimentaire. Si cette hygiène est défectueuse, ce potentiel personnel de vitalité sera diminué et certaines fonctions en souffriront. Cela peut être la fonction musculaire entraînant l’apathie, la fonction sexuelle entraînant un manque de désir, la fonction thermique donnant des sensations de froid aux extrémités du corps, la fonction d’évacuation des selles donnant la constipation, les fonctions mentale et émotionnelle impliquant une augmentation du stress ou des troubles de mémoire, la fonction digestive avec colites et diarrhées, la fonction d’assimilation avec la maigreur, la fonction d’élimination des graisses avec une surcharge pondérale, la fonction de reproduction avec la difficulté d’être enceinte, la fonction d’élimination toxinique cellulaire enclenchant des symptômes de maladie(s). Fabrication de toxines impropres à l’état de santé générale : Si la personne consomme des aliments "lourds" à digérer, une carence d’énergie certaine dans les fonctions digestives se fera sentir et ces mêmes aliments, au lieu de nourrir, vont stagner dans l’estomac et les intestins trop longtemps, dans un processus de fermentation et de putréfaction, sachant que l’intestin est le siège de pas mal de maladies. Non seulement l’objectif de départ, qui était nutritionnel, ne sera pas atteint, mais, à la place, vous aurez une situation d’empoisonnement par la fabrication de toxines impropres à l’état de santé générale, qui pour certaines seront stockées dans vos réserves personnelles. Les principaux signes cliniques en sont une langue chargée, une haleine fétide, des selles irrégulières, collantes, nauséabondes, une urine foncée, malodorante et un mal être permanent, pesant. La capacité de digestion/assimilation est directement liée au potentiel d’énergie, de vitalité. 65 Ce potentiel est variable au cours de la vie, au cours des saisons et même d’une journée. Par ces quelques lignes, je vous invite à réfléchir d’une part à vos besoins nutritionnels réels, mais aussi à mettre en relation votre capacité énergétique de digestion assimilation avec l’aliment lui-même. En fait si je pousse le raisonnement plus loin, il faudrait, avant de manger, se poser simultanément trois questions : • Cet aliment va-t-il m’apporter les nutriments dont j’ai besoin ? • Ai-je les capacités énergétiques suffisantes pour digérer, assimiler et éliminer les déchets provenant de cet aliment ? • En ai-je vraiment besoin ? L’équilibre acido-basique digestif : Cet équilibre se mesure sur une échelle de valeur allant de 1 à 14. De 1 à 7, l’état est acide. Le pH sanguin est de 7.35 (un peu basique), celui de la peau est de 5.2. La digestion se fait aussi dans un pH particulier, suivant l’aliment ingéré. L’équilibre entre les acides et les basiques se situe dans l’idéal à 7, on parle alors du potentiel hydrogène (pH) neutre. (voir échelle du pH page 34) Exemple : le pH urinaire, qui varie entre 5 et 9, devrait s’équilibrer à 6.5. Facile a vérifier pour chacun d’entre nous : achetez en pharmacie des bandelettes de contrôle du pH urinaire et prenez la mesure le matin à 10h00 ainsi que le soir à 18h00. lundi 11 h 00 18 h 00 66 mardi 4,5 5,5 mercredi jeudi vendredi samedi dimanche 6,0 4,0 5,0 6,5 7,5 39 + 41 5,5 5,0 5,5 6,0 5,5 7,0 6,5 80 ÷1 1/ faites le total des chiffres du matin 2/ faites le total des chiffres du soir 4 3/ additionnez les deux résultats et divisez par le nombre de prises 5,71 de pH effectuées (14 au total) pour obtenir votre pH moyen Faites un petit tableau comme ci-contre et faites la moyenne de toutes les cases sur 7 jours (1 semaine) de manière à obtenir pour cette période la moyenne du pH matinal et la moyenne du pH de fin de journée. Additionnez les deux moyennes puis divisez-les par deux et vous aurez votre pH moyen qui devrait normalement être de 6.5. S’il s’avère être en dessous vous êtes "ACIDES" : il faut faire quelque chose pour réguler. Les sucres lents : On les appelle aussi féculents, glucides, hydrates de carbone … ce sont les pommes de terre, le riz, les pâtes, le pain, le pilpil, le quinoa, le millet, le sarrasin, la semoule de couscous et toutes les céréales en général. Ils subissent une première phase digestive dans la bouche en milieu basique, grâce à un suc digestif appelé ptyaline, d’un pH 7-8. Ce travail de transformation chimique continue dans l’estomac, toujours grâce à ce suc salivaire basique. L’aliment ainsi travaillé et broyé passe ensuite dans le haut de l’intestin grêle (le duodénum). D’autres sucs digestifs pancréatiques de pH 7-8 vont continuer et finir ce travail de digestion avant assimilation par les parois de l’intestin. La digestion des féculents se fait donc en milieu basique et principalement dans la bouche et le duodénum. Les céréales sont des graines bien adaptées aux granivores, c'est-à-dire aux oiseaux. Ces derniers ont la capacité d’absorber les graines crues en les conservant dans leur jabot avant d’être transformées chimiquement dans un estomac, puis dans le gésier qui va en assurer le broyage. Les céréales apportent une quantité massive de sucres à l’organisme, nécessaire chez l’oiseau qui en consomme considérablement en cours de vol. La transformation de ces aliments nécessite une quantité importante d’oxygène : c’est pour cela que les oiseaux possèdent non seulement deux poumons comme les humains, mais, en plus, des sacs aériens disposés autour des poumons. Le rôle de ces sacs aériens supplémentaires est de stocker et déstocker, à la demande, cet oxygène, nécessaire à l’oxydation du carbone, et de l’hydrogène contenus dans les céréales et présents dans le sang. L’homme n’effectue pas les efforts physiques incroyables des oiseaux. Une consommation excessive de céréales sans contrepartie de dépenses physiques crée une dépense d’énergie considérable pour dissiper le sucre en excédant. De ce fait l’appareil cardio-pulmonaire est mis à rude épreuve lors de l’utilisation de ces sucres arrivant massivement. Pour éviter les sensations de chaleur excessive dans le corps, le surmenage du pancréas chargé de maintenir le taux de sucres dans le sang et l’usure 67 plus rapide du système cardio-pulmonaire, les sédentaires doivent réduire leur consommation de céréales (pour les asthmatiques, elle est fortement déconseillée). Pour les travailleurs physiques et les sportifs, une consommation modérée (une fois par jour) de céréales leur apportera le sucre et les nutriments nécessaires à leurs activités. Les protéines : Elles comprennent la viande, le poisson, les œufs, le yaourt, les fromages, le tofu, les noix, les noisettes et les amandes (oléagineux). Elles ne subissent pas d’action chimique dans la bouche. Après mastication, ces aliments parviennent dans l’estomac, où l’organisme libère de l’acide chlorhydrique (HCL - comme l’érepsine par exemple) d’un pH de 2 à 4 (donc très acide). Une fois transformées en acides aminés, les protéines passeront dans l’intestin grêle pour être à leur tour assimilées sous forme d’acides aminés. La principale transformation chimique des protéines se fait dans l’estomac en pH acide. En théorie, le mélange féculent/protéines est incompatible. En effet, nous n’avons qu’un seul estomac et on ne peut réclamer à celui-ci un milieu à la fois basique (d’un pH de 7 à 8 pour les féculents) et un milieu acide (d’un pH de 2 à 4 pour les protéines). Ceci est très ennuyeux car la démarche alimentaire actuellement admise est d’associer presque systématiquement poisson avec riz, jambon avec purée, steak avec frites. Une exception existe cependant avec les protéines grasses : noix, noisettes, amandes (oléagineux), fromage à pâte cuite (comté, gouda, gruyère, …) qui sont semi-compatibles avec les féculents grâce à la présence des lipides. Les produits laitiers comprennent : le lait biologique, le lait UHT cuit à plus de 100°C, les fromages à pâtes fermentées (bleu, camembert, roquefort, …), les fromages blancs frais (vache, brebis, chèvre), ainsi que les yaourts et petits suisses, les fromages à pâtes cuites (gruyère, comté, Saint Paulin, gouda, édam, …). Les produits laitiers sont classés dans les "sous produits animaux". Ils contiennent nutritionnellement des protéines, des lipides, des glucides, du phosphore et ce "fameux calcium" fort à la mode. 68 Le lait est un aliment déconseillé aux adultes : Le lait UHT, de par sa cuisson à ultra haute température, est un aliment mort, dépourvu des ferments lactiques nécessaires à sa vitalité et à son assimilation. Le lait biologique est un aliment vivant que l’on peut consommer tel quel, ou bien transformé par son caillage naturel (yaourt, lait caillé, fromage blanc). Non transformé, le lait est un aliment adapté aux enfants jusqu'à 7 ou 8 ans (voire adolescence, mais pas plus), moment auquel l’organisme ne fabrique plus la présure nécessaire à sa digestion. Il est donc déconseillé aux adultes. Attention de ne pas confondre le lait "bio" vendu en magasin avec le lait VRAIMENT bio, sorti du pi de la vache. C’est bien sur celui-ci qui se rapproche le plus du bio. Je dis bien "le plus", car il ne l'est pas tout à fait, sachant que les vaches sont bourrées d’antibiotiques et que l’herbe broutée dans les prés est pleine de pesticides et autres. L’idéal est de se passer de lait animal pour les enfants. Le lait végétal est 100 fois meilleur s’il est bio. Attention encore une fois : les conséquences du lait, à la longue, sont catastrophiques. Les fromages à pâtes fermentées sont très acidifiants et destructeurs de la flore microbienne intestinale par leur acidité. Ils sont très incompatibles avec le pain. Les échanges nutritionnels de l’organisme : Les moisissures contenues dans ces fromages sont soupçonnées de détruire la flore microbienne intestinale au même titre que les antibiotiques. Cette flore est encore mal connue de nos jours. On en parle comme d’un écosystème très riche par le nombre de souches microbiennes existantes, chaque souche contenant des milliards d’individus. C’est à partir de cette flore que tous les échanges nutritionnels de l’organisme se font. Cette flore intestinale aurait des affinités très puissantes avec l’ensemble du système immunitaire : tout élément perturbant cet équilibre microbien détruirait certaines souches, laissant la place libre soit à une prolifération pathologique d’une des souches naturellement présentes (par exemple le candida albicans), soit à une colonisation par une souche externe. Les connaissances actuelles étant trop réduites pour affirmer quoi que ce soit relativement aux fromages fermentés, leur suppression ou leur consommation réduite semblent un gage de prudence. 69 Les fromages frais ainsi que les yaourts de fabrication récente n’ont pas les inconvénients des pâtes fermentées. Ils peuvent être classés en première place favorable parmi les produits laitiers. Ils sont compatibles avec les légumes verts ou les fruits frais. Les fromages à pâte cuite sont compatibles avec le pain. Leur haute teneur en lipides leur permet une digestion en deux temps : pain/lipides, puis protéines. Ces deux temps permettent de supprimer la contrariété acido-basique. Ils sont utiles dans les modes alimentaires de transition pour les personnes en surconsommation de protéines animales. Dans certaines écoles de pensée diététique, les produits laitiers sont remis en cause et parfois bannis en totalité. Première réflexion : Peut-on comparer en qualité les nouveaux produits laitiers (lait UHT, nouveaux fromages de synthèse …) et les laitages de bonne qualité biologique et/ou de fabrication traditionnelle ? Deuxième réflexion : Les médias conseillent, à grand renfort de publicité, de consommer les produits laitiers pour éviter à nos enfants et à nos personnes âgées des carences, en nous expliquant que ces derniers sont pratiquement la seule source de calcium pour l’être humain. Comment se fait-il, dans ce cas, que les asiatiques, qui ne connaissent ni le lait, ni le camembert, ni le yaourt dans leur alimentation traditionnelle, ne soient pas en carence totale et perclus d’ostéoporose ? L’ostéoporose est une maladie due à une carence en calcium. Les carences proviennent soit d’un manque d’approvisionnement (c’est le cas dans les pays du tiers monde), soit d'un manque d’assimilation. Dans ce dernier cas, le calcium est présent dans la nourriture mais ne se fixe pas. Il est à noter par ailleurs que la consommation de produits laitiers a été multipliée depuis la dernière guerre et que, paradoxalement, la courbe des personnes atteintes d’ostéoporose augmente considérablement d'année en année ! Quelle est la morale de cette histoire ? Une surconsommation de produits laitiers perturbe le métabolisme et bloque les fonctions d’assimilation. L’organisme dépense une énergie considérable pour éliminer cette alimentation en excès, au détriment des fonctions d’assimilation. 70 Nous sommes, dans ce cas, dans un processus de carence par suralimentation. Cette réflexion est valable pour toutes les carences, y compris en vitamines et oligo-éléments. La réponse à l’ostéoporose ne peut être un accroissement d’ingestion de produits laitiers mais, bien au contraire, leur diminution, voire leur suppression pendant un certain temps afin que l’organisme reprenne des forces, se repose et remette en marche ses fonctions perturbées (la diète et la pratique du jeûne sous surveillance accélèrent ce processus de rénovation calcique). En conclusion, doit on être pour ou contre les produits laitiers ? Doit-on être pour ou contre certains d’entres eux uniquement ? Les années à venir seront riches d’enseignement pour tous, et le plus important est de rester à l’écoute de son corps, de ses besoins, et d’expérimenter. La viande et le poisson : La viande et le poisson contiennent des nutriments essentiels par leur teneur en protéines nobles, mais apportent également beaucoup de déchets appelés purines, urée et acide urique. Pour les végétariens, la consommation de produits laitiers ou oléagineux (noix, noisettes, amandes) remplacera favorablement la viande et le poisson. Pour ceux qui désirent supprimer ces aliments, la transition peut se faire en utilisant les viandes blanches (poulet, dinde, …) de meilleure qualité que la viande rouge car elles contiennent moins de purines au départ. Pour les strictement végétaliens, les acides aminés provenant de la viande et du poisson se retrouvent en totalité dans les oléagineux : noix, noisettes, amandes, noix de cajou, noix du brésil, pignon de pin. Ceci est théorique et demande beaucoup de vigilance. En effet, il n’est pas sûr, après avoir longtemps consommé des produits animaux, que l’organisme soit capable d’assimiler les protéines d’origine végétale. Encore une fois il faudra mettre votre organisme au repos pour lui permettre un jour à nouveau cette forme d’assimilation. Toute démarche vers le végétalisme doit être effectuée dans un premier temps sous surveillance compétente, sinon vous risquez de vous rendre plus malades que bien portants. Pour les consommateurs quotidiens de viande et de poisson, c’est un excès regrettable et favorable au dépôt d’acide urique dans les articulations. La porte est ainsi ouverte aux maladies suivantes (liste non exhaustive) : arthrite, arthrose, poly et périarthrite, goutte, rhumatisme, etc. 71 Un cocktail quotidien de viande et de produits laitiers devient explosif au fil des années. Pour ces derniers, la réduction de viande à trois ou deux fois par semaine, dans un premier temps, sera une étape transitoire nécessaire à une diminution de leur toxémie, et donc un pas vers la santé. Le poisson de mers est de meilleure qualité biologique (mis à part les nombreux métaux lourds qu’il renferme : mercure, plomb, …) car il n’a pas reçu d’antibiotiques, de vaccins, d’hormones de croissance, de nourriture inadaptée à son espèce (farines animales) comme pour les poissons d’élevages. Pour le poisson de rivière, hélas, 90% de nos rivières sont polluées par les PCB. Aucune traçabilité sur le poisson ! Mais le poisson a un inconvénient majeur : c’est un aliment qui rentre très vite en décomposition et fabrique rapidement des poisons. Son ultra fraîcheur avant consommation est obligatoire. Le plus dangereux est de le manger cru, surtout en ce qui concerne le thon rouge, qui contient une bactérie très violente : vous risquez la perforation des intestins ! Il est préférable de le congeler avant de le manger : ainsi, les bactéries seront tuées. Les légumineuses : Elles comprennent les lentilles, les haricots blancs et rouges, les légumes secs en général. Elles sont riches à la fois en protéines et en féculents. Malgré leur apport nutritionnel important, ces aliments sont difficiles à digérer car féculent et protéines sont incompatibles entre eux. Les légumineuses ne sont pas conseillées aux personnes à faible vitalité. Les lipides : Huiles végétales, beurre, crème fraîche, saindoux, avocat, sont souvent en surcharge avec les protéines, car ces derniers contiennent déjà des lipides. La viande de porc, par exemple, classée en protéine, est très grasse, très lipidique. Les légumes verts de saison : Ils sont très compatibles entre eux. On peut les consommer crus ou cuits. Exemple : salade composée avec laitue, radis, concombre, … ou soupe de légumes poireaux, carottes, navets, … Leur point fort est qu’ils sont également compatibles avec toutes les autres familles d’aliments (protéines, féculents, lipides). Les graines germées : Merveilleux aliment ! Les amateurs savent de quoi je parle. On pourrait presque ne se nourrir que de cela. En effet, la concentration de nutriments 72 d’une graine germée peut être 600 fois supérieure à celle d'un légume en pleine maturité. Pourquoi ? Parce que, simplement, vous mangez un produit à sa naissance, sans aucune pollution, d’une force et d’une vie exceptionnelle. Vous avez un produit vivant ! Attention toutefois : elles sont très riches. A consommer crues en petites quantités tous les jours dans vos salades, potages, entrées diverses, en accompagnement avec tout ce que vous voulez. Certains se nourrissent seulement de fruits et de graines germées et se portent comme un charme. Pour plus de détails sur ces trésors alimentaires, je vous invite à découvrir la rubrique graines germées de mon site. Les fruits : Rapides de digestion, contenant beaucoup de sucres rapides, ils sont quasiment incompatibles avec tout le restant de notre alimentation, si ce n’est les fruits secs sucrés, raisins, dattes, figues, abricots, pruneaux. Ils peuvent être associés à des protéines maigres acides comme les yaourts, petits suisses, fromages blancs. Les fruits, bien que considérés comme essentiels, peuvent devenir dangereux consommés en mauvaises associations. C’est le cas du fruit en fin de repas : son transit dans l’intestin est bloqué au niveau de l’estomac par la présence des autres aliments, quelle que soit leur nature et a fortiori les féculents. Le fruit contenant beaucoup de sucres rapides va fermenter et sera transformé en alcool léger. Je vous rappelle que c’est à partir des fruits que l’on fabrique un certain nombre d’alcools. Nous retrouvons parfois des personnes qui n’ont jamais consommé une goutte d’alcool de leur vie et qui souffrent tout de même d’une cirrhose du foie. Elles n’avaient pas besoin de boire, puisqu’elles avaient transformé leur estomac en alambic pendant des décennies avec les fruits mangés en fin de repas ! Une association très répandue, particulièrement désastreuse pour les enfants, et qui provoque des désordres ORL comme les otites, rhinites, bronchites, bronchiolites, angines : un repas de féculents (riz, pâtes ou purée par exemple) suivi d'un yaourt sucré et d'un dessert … Le mélange féculent/yaourt (protéines acides) est incompatible, et le mélange féculents/sucre du yaourt (sucre rapide) est également incompatible. Cela donne une double incompatibilité majeure et des enfants toujours mal fichus, fourrés en permanence chez les médecins qui en rajoutent un peu avec la sur-médication. Les boissons : Le vin, la bière, le thé, le café … sont à classer parmi les aliments de dégénérescence à cause de leur composition. 73 N'oublions pas que la bière est faite à partir de céréales ou de houblon, le vin à partir de raisin … Il est à noter également que le café contient de grandes quantités d’acide urique. L'influence de ces liquides joue un rôle important dans l’alimentation. Un verre de jus d’orange (ou de vin) bloque la digestion basique des féculents consommés au même repas du fait de son acidité. Par contre, dans un repas de protéines (se digérant en milieu acide), l’association sera plus acceptable. La température de la boisson a également une importance : avaler une boisson chaude en fin de repas retarde la digestion car elle dilue les sucs digestifs présents ; les boissons froides ou glacées, quant à elles, créent un choc thermique dans l’organisme. Elles doivent être consommées à température ambiante (surtout en été). Notez bien que les jus de fruits sont à classer dans les aliments plutôt que dans les boissons à cause de leur teneur importante en sucres et en vitamines, très énergétiques et adaptés à une activité physique. Boire un jus de fruit (ou manger un fruit entier) après 18 heures risque donc de perturber gravement le sommeil. Toutes ces boissons correspondent plus à un besoin culturel, de mode, qu'à un besoin réel physiologique. Ce besoin est aussi important et c’est à chacun de trouver son propre équilibre. Souvenez-vous que l'unique et véritable boisson est l’eau, source de toute vie. Quand faut-il boire ? Quand on a soif ! Simpliste ? Non : cette réponse est donnée à ceux et celles qui se forcent à boire un, deux ou trois litres d’eau par jour sans ressentir la soif, sous prétexte qu'il faut éliminer ! L’élimination est un processus cellulaire qu'il ne faut pas confondre avec l’évacuation intestinale ou urinaire. La surconsommation d’eau dans notre climat tempéré ne se justifie pas et peut entraîner une insuffisance rénale grave par fatigue des reins. Faut-il boire pendant les repas ? Si le repas contient en bonne proportion des légumes crus et cuits et que, dans la journée, des fruits frais ont été consommés, alors il n’est pas nécessaire (ni recommandé) de boire pendant les repas. Faut-il boire en dehors des repas ? Si les fruits frais de saison sont consommés régulièrement (matin, 10 heures, goûter) et que les repas contiennent des légumes, alors il n’est pas nécessaire de boire, sauf si c’est en plein été, en plein effort physique ponctuel, moments où l’organisme réclame de l’eau avec sensation de soif réelle. Quand la sensation de soif se fait ressentir, cela veut dire que vous manquez d’au moins ½ litre d’eau. 74 Ceci est valable aussi bien pour les boissons chaudes que froides. Et comme le dit le proverbe, il faut "garder une poire pour la soif". Connaissez-vous la teneur en eau des fruits et légumes ? Voici quelques exemples : laitue : 96% betterave : 91% pastèque : 94% pomme : 85%. brocoli :91% carotte : 91% orange : 88% Le stress : La toxémie (source de toute maladie) est la conséquence directe d'un état d’acidose à double origine : alimentaire et mentale. En effet, dans une situation de stress relationnel, l’organisme déclenche un processus chimique avec hormones corticoïdes, adrénaline, noradrénaline, dont le résultat final de dégradation est l’acide vanyl-mandélique, perturbant le fragile équilibre acido-basique. Le stress peut être ponctuel (récent ou ancien : divorce, deuil, chômage, …). C’est le cas des "scenarii de vie mal digérés" que sont les situations conflictuelles subies dans la vie d’un individu, pendant l’enfance, l’adolescence ou actuelles. Ces situations intégrées négativement créent des contentieux émotionnels non évacués et sont souvent rattachés à des conflits d’ordre familial. Tant que ces chocs émotionnels n'ont pas été solutionnés, il est inutile de vouloir résoudre un symptôme persistant de maladie uniquement en supprimant la toxémie d’origine alimentaire. Le corps humain fonctionne avec deux processus distincts : psychosomatique (exemple : la colère que j’ai envers un de mes parents crée une toxémie qui engendre des crises d’asthme), somato-psychologique (exemple : ma mauvaise alimentation fabrique une toxémie qui se localise dans mon système respiratoire, engendre des crises d’asthme et me crée des problèmes relationnels à cause de ma mauvaise humeur). Le mot "humeur" a deux sens : c’est d'une part un trait de caractère (agréable ou désagréable) et d'autre part ce sont les liquides qui circulent dans mon organisme (sang, lymphe, …). La "mauvaise humeur" (caractère) indique une toxémie d’origine physiologique qui intervient sur la sociabilité. Dans certains cas, il est souhaitable d'avoir recours à la bio-analyse (ou autre psychothérapie) qui permet le repérage et l'évacuation des chocs émotionnels et favorise un nouveau positionnement de la personne. 75 Que faut-il manger ? Les fruits seront consommés en dehors des repas (au moins 30 à 45 minutes avant le repas) ou bien dans la matinée ou l’après-midi (après la digestion). L’association fruits + fruits secs sucrés + yaourt peut se faire le matin au petit déjeuner. Les légumes verts, nécessaires à chaque repas (midi et soir) en crudités et/ou cuits vapeur, seront présents en grande proportion. Les fruits et les légumes sont les seuls aliments qui drainent et qui nourrissent le corps sans l’encrasser. De plus, ce sont les seuls aliments dont le bilan final est basique pour l’organisme, contrairement à tous les autres aliments qui sont acidifiants (et donc néfastes). Les légumineuses sont compatibles avec les légumes. Exemple : crudités + lentilles cuisinées avec oignons et carottes. Les huiles végétales de première pression à froid et le beurre (lipides) sont compatibles avec les légumes et les féculents. Sur les deux repas principaux de la journée (midi et soir) un repas sera composé de crudités + féculents + légumes vapeur, et l’autre repas : crudités + protéines + légumes vapeur. Contrairement à la diététique traditionnelle, il ne faut pas penser l’équilibre alimentaire repas par repas, mais sur une journée entière. Les aliments "acides" et les aliments "acidifiants" : Ne pas confondre : certains aliments ont un bilan final acide dans l’organisme, même si leur digestion s’est faite en milieu basique (céréales, riz, semoule, quinoa, …) car ces aliments contiennent aussi des protéines. D’autres, bien qu’acides au goût, ont un bilan final basique (oranges, citrons, pamplemousses, oseille, épinards, …). La viande fabrique de l’acide urique, elle est donc acidifiante. Voir exemples de menus compatibles page suivante. Si votre alimentation était "hétérogène", ces propositions vous permettront de parvenir progressivement à une alimentation "homogène" (compatible). Si vous êtes toxémique, vous ressentirez rapidement des symptômes d’élimination : perte de poids, langue chargée, haleine fétide, urine jaune foncé, pouls plus rapide’, variations dans la qualité/quantité/régularité des selles, sensation de froid aux extrémités. Cela indique que votre corps commence à s'auto-nettoyer : l’organisme profite, en fait, de ce "répit alimentaire" pour mettre en marche la fonction 76 17h soir matin crudité (600g) : laitue, concombre, carotte céréales (100g) : pâtes complètes ou millet lipide : 50g d'huile ou de beurre midi cuidité chou vert, poireaux, courges protide 100g de fromage blanc séché ou 150g de noix ou noisettes ou amandes soir menus régimes associés (*) midi fruits frais doux 2 à 3 pommes douces ou 1 à 2 grappes de raisin doux menus régimes complémentés (*) cuidités : chou vert, poireaux, courges protide : 150 g de fromage blanc séché MARDI LUNDI matin 50g de raisins secs trempés ou 1 fruit frais fruits frais : 2 à 3 pommes douces ou poires complémentées de 3 à 4 dattes et 50g de fromage blanc cuidité chou fleur, navets, courgettes protide 2 œufs cuits mollets ou 100g de fromage blanc sec salade de crutités : laitue, concombre, mâche crudités semi-dures : carottes, céleri rave céréale : couscous lipide : huile d'olive protéine grasse : comté fruits frais pommes, pêches, ou poire (300g) ou compote fruits secs 3 à 4 dattes protide lait caillé frais ou fromage blanc fruits frais mi-acides 2 à 3 pêches ou 200 à 400g de cerises crudité (600g) : scarole, fenouil, carotte céréales (100g) : couscous ou pain ou quinoa lipide : 50g d'huile ou de beurre cuidité haricots verts, rutabagas, céleri rave protide yaourt ou fromage pâte cuite 100g 1 à 2 biscottes au beurre ou 1 fruit frais fruits frais doux 2 à 3 figues fraîches ou 1 à 2 grappes de raisin doux crudité (600g) : laitue, céleri rave, choux fleur céréales (100g) : pomme de terre au four lipide : 50g d'huile ou de beurre crudité (600g) : romaine, mâche, betterave rouge (crue) amidon (150g) : pomme de terre lipide : 50g d'huile ou de beurre fruits frais acides 1 à 2 oranges ou 3 à 4 clémentines cuidité poireaux, navets, courgettes protide 150g de noix, ou noisettes, ou amandes décortiquées ou yaourt cuidités : chou fleur, navets, courges protide : 2 œufs cuits mollets cuidités : poireaux, navets, blettes protide : 150g de noix ou noisettes ou amandes décortiquées crudité (600g) : romaine, endive, chou vert céréales (100g) : riz ou millet ou quinoa lipide : 1/2 avocat ou 50g d'huile ou de beurre cuidité chou vert, petits poids, artichaut protide 100g de comté ou 2 œufs cuits mollets salade de crutités : frisée, radis, persil crudités semi-dures : carottes, choux rouge amidon : pommes de terre au four lipide : beurre protéine grasse : St Paulin fruits frais : 1 à 2 grappes de raisin ou 1 à 2 bananes mûres complémentées d'un yaourt 50g de raisins secs trempés ou 1 fruit frais fruits frais doux 1 à 2 bananes ou 2 à 3 pommes douces crudité (600g) : scarole, persil, radis, carotte céréales (100g) : châtaignes ou sarrazin pillé lipide : 50g d'huile ou de beurre 2 à 3 figues ou 3 à 4 dattes ou 1 fruit frais salade de crutités : laitue, courgette, cresson crudités semi-dures : chou vert, betterave rouge (crue) céréale : riz complet ou quinoa lipide : huile de tournesol protéine grasse : amandes sèches 1 à 2 biscottes au beurre ou 1 fruit frais cuidités : chou vert, petits pois, artichaut protide : 100g de comté fruits frais mi-acides 250g de fraises ou 4 à 5 abricots MERCREDI cuidités : courgette, rutabagas, haricots verts protide : yaourt JEUDI 50g de raisins secs trempés ou 1 fruit frais fruits frais doux 2 à 3 pommes douces ou 2 à 3 figues fraîches VENDREDI 2 à 3 figues ou 3 à 4 dattes ou 1 fruit frais fruits frais pommes, pêches ou poires (300g) ou compote fruits secs 3 à 4 dattes protide lait caillé frais ou fromage blanc SAMEDI cuidités : carotte, chou fleur, potiron protide : 150g de fromage blanc séché crudité (600g) : mâche, endive carotte céréales (100g) : pomme de terre ou boulgour lipide : 1/2 avocat ou 50g d'huile ou de beurre cuidités : haricots verts, rutabagas, céleri rave protide : yaourt fruits frais : 2 à 3 pêches ou 4 à 5 abricots complémentées de lait caillé salade de crutités : tomate, persil, scarole crudités semi-dures : petits-pois frais, brocolis céréale : millet lipide : 1/2 avocat protéine grasse : St Paulin salade de crutités : mâche, concombre crudités semi-dures : carottes, radis, chou fleur légumes secs : haricots secs lipide : beurre protéine grasse : 1 jaune d'oeuf fruits frais : 250g de fraises ou 1/4 d'ananas complémentées d'un yaourt salade de crutités : mâche, laitue crudités semi-dures : carottes, chou fleur, radis céréale : boulgour ou quinoa lipide : huile d'olive protéine grasse : amande salade de crutités : tomate, endive, concombre crudités semi-dures : fenouil, navet céréale : pain complet lipide : beurre protéine grasse : comté DIMANCHE (*) utilisez les fruits et légumes de saison - ces menus sont établis à titre d'exemples - pour diversifier vos repas, pensez aussi aux graines germées, au soja frais, au tofu, … SAMEDI fruits frais : 200 0 400g de cerises complémentées de 1 à 2 figues trempées et de 50g de fromage blanc JEUDI fruits frais : 1 à 2 bananes mûres ou 2 à 3 pommes complémentées de 50g de raisins secs trempés et de 50g de fromage blanc MARDI fruits frais : 1 à 2 oranges ou 2 à 3 mandarines complémentées d'un yaourt LUNDI MERCREDI VENDREDI DIMANCHE 77 d’élimination toxinique cellulaire. Quant aux personnes en bonne santé, bonne vitalité, faible toxémie, leurs capacités de fonctionnement quotidien vont s’accroître. Elles dormiront un peu moins et seront en pleine forme pour affronter les remous de la vie quotidienne, familiale, professionnelle, culturelle. Les personnes en surcharge pondérale vont perdre du poids. Les personnes ayant un poids normal et en bonne santé verront leur poids varier très peu. Les personnes ayant un poids normal mais en situation de forte toxémie perdront du poids, situation nécessaire dans un premier temps. Pour les personnes ayant déjà des symptômes de maladies, la désintoxication de l’organisme pourra s’effectuer par une série de modes alimentaires compatibles (mode complémenté, mode associé, mode cellulosique et mode non cellulosique. Associations avec les glucides : L'amidon est un glucide complexe (polyoside) composé de chaînes de molécules de D-Glucose. Il s'agit d'une molécule de réserve énergétique pour les végétaux supérieurs et un constituant essentiel de l'alimentation humaine. Amidon/acide La digestion des amidons concentrés (céréales, pommes de terre, …) débute dans la bouche sous l’influence de l’amylase, enzyme salivaire. L’action de cette dernière est entravée en présence d’acide : pain et vinaigre s’opposent sur le plan digestif. Amidon/protéine La protéine nécessite du suc gastrique acide pour débuter sa digestion. Celui-ci s'opposera à l’action de la ptyaline, enzyme salivaire, qui agit seulement en milieu basique (non acide). Amidon/sucre Il s'agit de l'association de deux glucides, dont les temps de digestion sont différents. Les sucres se détériorent durant le temps imparti à l’amidon pour être digéré. Le pain au miel, par exemple, peut engendrer des troubles digestifs sérieux. Amidon/légumes verts Les légumes verts n’entravent pas la digestion de l’amidon : ils sont même recommandés. Ils apportent vitamines, sels minéraux, et oligo-éléments fort utiles à l’utilisation des nutriments obtenus à partir de l’amidon. Donc, par exemple, les pâtes aux haricots verts sont satisfaisantes. 78 Amidon/eau Attention, l’eau peut diluer les sucs digestifs (amylases) nécessaires à la digestion des amidons. Cependant la digestion des amidons se fait aussi par hydrolyse, ce qui nécessite de l’eau. Celle-ci-devra parvenir à l’organisme avant le repas d’amidons de préférence. Amidon/lait Le lait est l’aliment des petits des mammifères. Il se digère dans l’estomac des enfants sous l’action d’une enzyme, la rénine, qui n’agit qu’en milieu acide, en opposition à la digestion de l’amidon. Les tartines de pain au lait seront indigestes (Ne pas confondre la rénine avec la ptyaline qui est l'enzyme salivaire de digestion du lait). Le processus normal de la digestion des glucides aboutit aux sucres simples absorbables : glucose, lévulose, fructose ou galactose. Le processus anormal de leur digestion provoque des transformations de ces sucres simples en oxyde de carbone, acide oxalique, alcool … D'où aigreurs d’estomac, ballonnements intestinaux, émissions de gaz, aérophagie, étourdissements et parfois évanouissement, souvent constipation et diarrhée. Ces mauvaises digestions sont tout particulièrement fréquentes chez les personnes fragiles, faibles, fatiguées, carencées ou âgées. Association avec les protéines : Protéine/amidon La présence de l’amidon influe sur la digestion de la protéine. Au niveau stomacal, l’amidon affecte la sécrétion de la pepsine directement liée à la perception de l’aliment ingéré. Ainsi la présence simultanée de l’amidon et de la protéine dans l’estomac détériore leurs structures respectives. Lorsque la protéine est grasse (fromage gras, noix), la matière grasse réduit l’opposition digestive amidon-protéine, mais l’association protéine maigre/amidon est probablement l’une des plus mauvaises associations alimentaires, surtout lorsque la protéine est acide. Par exemple pain + yaourt : à exclure ! Protéine/acide L’acidité d’un aliment perturbe la sécrétion des sucs nécessaires à la digestion des protéines. Exemple d'association à éviter : noix + oranges (pas vraiment digeste). 79 GLUCIDES Sucres simples acides fruits sucres simples glucides mi-acides doux séchés neutres doubles miel sucres industriels, sucreries amidons protéines légumes secs maigres grasses lait légumes lipides faiblement amidonnés moyennement amidonnés eau sel 80 melon pastèque miel toutes fleurs neutres pruneau abricot poire pomme raisin figue banane Association incompatible à éviter quelle que soit la situation énergétique séchés datte figue banane raisin doux pomme douce Association neutre à utiliser avec prudence chez les sous énergétiques doux fraise tomate abricot pomme poire pêche raisin prune cerise Association favorable valable pour toutes les situations énergétiques mi-acides AGRUMES orange clémentine mandarine citron pamplemousse ananas groseille grenade FRUITS acides amidons grasses LIPIDES faiblement amidonnés moyennement amidonnés artichaut betterave (racine) carotte céleri rave chou de Bruxelles échalote navet (racine) oignon panais persil pissenlit rutabaga salsifis petit pois frais LAIT asperge aubergine brocoli champignons chicorée chou choufleur ciboulette citrouille concombre cornichon courge courgette cresson endive épinard haricot vert laitue mâche oseille poireau poivron doux potiron radis rhubarbe scarole PROTEINES huiles beurre crème fraîche avocat olive maigres fromage pâte cuite comté gruyère saint paulin amandes sèches noix sèches noix fraîches jaune d'œuf viande grasse (non conseillé) légumes secs caillé de lait sec pressé fromage blanc yaourt au lait écrémé fèves haricots secs lentilles séchées pois cassés soja industriels, sucreries CÉRÉALES ET DÉRIVÉS avoine blé complet farine blanche maïs orge complet riz complet sarrasin seigle complet pain blanc pain complet pâtes semoules farine de maïs farine d'avoine fécule de pomme de terre tapioca AMIDONS CONCENTRÉS crosnes igname patate pomme de terre topinambour châtaigne sucres de canne ou betterave érable sirops confitures sucres doubles LEGUMES EAU SEL 81 Protéine/graisse La graisse joue un rôle inhibiteur de l’émission du suc digestif. Elle induira un ralentissement de la digestion de la protéine. A éviter particulièrement chez les personnes sous-énergétiques. Protéine/sucre L’association protéine maigre/sucre comporte des aliments à digestion rapide : elle est semi compatible. Éviter l'association protéine/graisse/sucre. Protéine/légumes verts Excellente association, quelle que soit la nature des protéines. La protéine devrait de préférence être consommée avec des légumes verts plutôt qu’avec des amidons. Protéine/eau La digestion des protéines s’effectue par hydrolyse : l’eau est nécessaire. Il est conseillé de prendre cette eau avant les repas, particulièrement si la protéine est sèche (noix, œuf, céréales). La protéine est indispensable à la construction de l’organisme. Elle présente une digestion délicate. En digestion anormale on obtient des produits dangereux : gaz putrides, sulfate d’hydrogène, acide phénylpropionique, indol, scatol, phénol, alcool, acide acétique, ptomaïnes, leucomaïnes. Ce sont des poisons, contrairement aux acides aminés qui sont les nutriments normaux de la digestion des protéines. Porter encore et toujours une attention toute particulière aux personnes fragiles à ce sujet, car elles sont susceptibles d’être les plus perturbées par les mauvaises associations avec les protéines. Association avec les lipides : Lipide/amidon La graisse est un ralentisseur de la digestion des autres aliments qui lui sont associés. L’association lipide/amidon est compatible. Lipide/sucre La graisse ralentit la digestion du sucre qui doit être rapide. Il y a concurrence digestive entre ces deux aliments. A éviter chez les sousénergétiques (crèmes sucrées par exemple). Lipide/protéine Association semi compatible, avec alourdissement du repas. Tout dépend de l’énergie du consommateur. Lipide/légumes verts Excellente association, tout à fait recommandée. 82 Lipide/eau La digestion des lipides s’effectue par hydrolyse. Prendre de l’eau avant le repas, ou consommer des légumes verts au même repas. La digestion des lipides n’est pas vraiment oppositionnelle enzymatiquement parlant à celle des autres aliments. Il se produit un phénomène inhibiteur et ralentisseur de la digestion en général. Néanmoins une digestion incorrecte des lipides produit un excès de choline et de l’acide phosphorique, alors que la digestion lipidique normale produit le glycérol et les acides gras. Conclusion : Voilà ! Vous en savez un peu plus sur cette science des associations et compatibilités alimentaires. A vous maintenant de faire le tri de votre alimentation, et de vous servir du contenu des tableaux mis à votre disposition. Prenez surtout conscience des dangers de l’alimentation : si elle est mal conduite, la catastrophe est garantie. Je vous l’assure, on pourrait tous vieillir dans d’excellentes conditions si l’on respectait les préceptes de l’hygiénisme. J’en ai plein d’exemples autour de moi, et moi-même, le premier, j’en suis un. Rappelez vous : pour bien manger, mangez peu, jamais "pédale au plancher". Mangez des aliments de grande qualité, prenez le temps de les choisir. Respectez cette merveilleuse machine humaine qu'est votre corps. Apprenez à associer vos aliments : vous verrez d’ici peu les effets remarquables sur l’ensemble de votre organisme. Bien sur ce sera difficile dans un premier temps, mais les résultats vous encourageront. Attention car on ne répare pas en un jour un organisme maltraité pendant des années : les choses viendront en douceur. Elles seront perceptibles très rapidement, ensuite il faudra penser à effectuer un nettoyage interne. Sans pour autant vous couper du monde, vous pouvez au quotidien adopter la vie hygiéniste, sachant qu’il ne faudra pas vivre en marge de la société et accepter les "p'tits restos" et diverses invitations. Par contre, preuve de votre laisser aller, votre organisme vous paraîtra "détraqué" suite à vos écarts, et ce pendant quelques jours. 83 Vous serez gagnants sur toute la ligne : déjà pour votre santé ! Un regain formidable d'énergie ! Beaucoup moins de fatigue, des nuits certes plus courtes mais super réparatrices, un système immunitaire au top, plus de perturbations ! Pour le côté pratique : plus de queue à la caisse des supermarchés, moins de dépenses, plus de temps de libre … vous avez tout à y gagner. Le bonheur ne serait-il pas tout simplement là ? Le temps est précieux, la vie est courte. Entre l’obsession alimentaire, les heures passées à dormir pour récupérer les excès … Que de temps perdu pour vivre sa vie, tout simplement. Si vous maîtrisez ces deux facteurs (alimentation et sommeil), vous bénéficierez d’un gain de temps précieux, que ce soit pour parfaire votre carrière professionnelle ou pour vous adonner à d’autres activités. Je vous assure que manger pour vivre est la meilleure des choses, mais que vivre pour manger, n’est pas la réalité de la vie. Nous allons maintenant passer à un chapitre crucial : LES POISONS ALIMENTAIRES ! J’y aborderai les principaux, car il y en a tellement ! Mais je promets de réaliser un ouvrage rien que sur ce thème prochainement. 84 Chapitre 5 Les poisons alimentaires "Nous pourrions bien nous apercevoir un jour que les aliments en conserve sont des armes bien plus meurtrières que les mitrailleuses. " Georges Urweiij 85 86 Ce chapitre devrait être très long compte tenu des innombrables poisons proposés par notre industrie alimentaire. Nous allons donc parler des principaux, tous ceux que nous consommons régulièrement et quotidiennement, c’est-à-dire les viandes, poissons, crustacés et coquillages, les conserves, les surgelés, les plats préparés, le lait, les fromages à pâte fermentée, les confitures, le sucre industriel et artificiel, le café, le thé, le chocolat, le pain, les céréales, les alcools, les condiments et épices, le tabac. Ensuite, nous aborderons rapidement les accessoires alimentaires à bannir comme le plastique pour la conservation, les emballages et casseroles en aluminium, le revêtement téflon, le micro-ondes, les autocuiseurs … enfin, tout ce qui va dans le sens de la dégradation de nos aliments. Je vais donc essayer de faire court tout en vous donnant un maximum d’indications sur ces mini-bombes à retardement que sont la plupart des aliments que vous consommez. Les poisons alimentaires conduisent tout droit à la maladie. Les aliments qui contiennent ces poisons s’appellent "des aliments de dégénérescence". Pour commencer, en tête de liste, ce seront les produits animaux, c’est-à-dire la viande, les poissons, crustacés, coquillages et mollusques. Notre premier poison sera donc la viande ! Pourquoi mange-t-on de la viande ? Soi-disant que la viande donnerait des forcesn… NON ! Elle provoque l’excitation des terminaisons nerveuses situées au niveau de la langue et de la paroi de l’estomac. Les excitations déclenchent un sentiment d’euphorie au niveau du cerveau, provoquant un état de stimulation intense, un peu comme pour le café et l’alcool. Cette stimulation accélère le courant sanguin, générant des rougeurs faciales. Observez les très gros mangeurs de viande : leur visage est rouge, les vaisseaux sanguins sont éclatés, laissant des marques violettes sur les joues. Toute stimulation de nature excitante sera ressentie sous forme de dépression dans les heures suivant l’ingestion de toute viande. Elle est dissipatrice d’énergie et soumet l’organisme à des stress qui ne seront pas compensés par l’apport énergétique de celle-ci. 87 Le bilan énergétique de la viande est nul. L’argument qui consiste à dire que la viande apporte des forces, tout comme l’alcool, est un argument primaire qui a conduit progressivement à la déchéance de l’humanité. La viande est-elle toxique ? C’est la première des choses que les végétariens vous diront : la viande est toxique. Tout d’abord, il faut signaler que certaines viandes d’animaux malades, tuberculeux ou autres, peuvent après élimination des parties suspectes être encore mises à la vente, pourvu qu’elles portent la mention "viande stérilisée" (décret du 24/1/34). Elles servent souvent à la fabrication des salaisons et autres saucisses, merguez, … En ce qui concerne les pesticides ingérés par nos ovins, bovins et caprins, ils se retrouvent dans la viande sans aucune norme de tolérance fixée. La viande est bourrée d’antibiotiques, antioxydants et colorants pour rendre la chair plus rouge. En salaison, on autorise le sel additionné de nitrates de sodium ou de potassium, ou de sel nitrité, l’acide ascorbique, les colorants (curcumine, lactoflavine, acide carminique, orcéine, indigotine, chlorophylle, carbo médicinalis végétalis, caroténoïde, et xanthophylles). En conserves de viandes sont autorisés, outre le sel nitrité et l’acide ascorbique déjà cité, la gélatine et le glutamate de sodium. Vous constaterez qu’à la lecture d’un tel tableau, la pollution alimentaire est bien présente ! Comment peut-on se nourrir d’un tel aliment ? Ce sont hélas ces produits extrêmement chimiques qui constituent actuellement la majorité des produits vendus dans l’ensemble de nos commerces. Quelques-uns vous diront qu’ils ont la possibilité de se procurer des viandes venant d’élevages biologiques. Même dans ce cas, les viandes ne sont pas dépourvues de poisons. Voici donc les deux principales sources essentielles de toxines : Les toxines d’origine Suite à l’analyse en pourcentage d’une viande de boucherie, nous avons fait l’état de l’existence de matières extractives. Ces matières comprennent des lécithines (graisses phosphorées), des leucomaïnes (dues à l’autolyse qui commence dès l’abattage), de l’acide lactique d’autant plus abondant que l’animal était fatigué avant d’être sacrifié, des bases xanthiques (noyaux cellulaires). Tous ces produits sont d’une digestion pénible car ils exigent un surcroît de travail de la part du foie. 88 Le gibier abattu en plein effort est riche en matières extractives. Le gibier faisandé est encore plus toxique pour le foie. Les toxiques métaboliques Les règlements de boucherie prévoient que la surveillance vétérinaire doit veiller à ce que les bêtes soient reposées avant l’abattage et qu’elle doit contrôler la viande pour éviter le danger de contagion de diverses maladies. Mais hélas, c’est loin d’être le cas, même pour la viande biologique. La viande des jeunes animaux (veaux, agneaux, chevreaux) est très collagène, et de ce fait indigeste. Les abats (tissus glandulaires), riches en noyaux cellulaires, sont générateurs d’acide urique, et de ce fait sont très indigestes. Les viandes contiennent des ptomaïnes, toxiques extrêmement dangereux qui se forment à la mort de l’animal, des bases créatiniques très toxiques, des purines, bases azotées donnant naissance à l’acide urique. Parmi les viandes les plus nocives, il faut citer les viscères et les glandes qui forment les abats : cervelle, rognons, cœur, ris, foie, … Les viandes de bœuf, vache, sont consommées sous forme de muscles relativement toxiques, peu minéralisées, pauvres en calcium. Les parties tendineuses sont de qualité inférieure, le tissu conjonctif y est très peu développé. Son collagène donne, après transformation, de l’élastine pratiquement indigeste. Les charcuteries sont aussi très toxiques. Les viandes de porc et de cheval sont considérées de qualité médiocre. La volaille, le lapin peuvent être également très toxiques. Le poisson est très fortement putrescible, ce qui explique que sa digestion dans l’estomac soit encore plus rapide que celle de la viande. Il est déséquilibré en sels minéraux. Il contient du phosphore, mais est très pauvre en calcium. Il n’y a pas d’origine et de traçabilité sur le poisson. Malheureusement, de nos jours, le poisson est très fortement pollué. Il nous reste le poisson d’élevage qui est élevé à coup de grands renforts de produits chimiques. Suite à de nombreuses années d’agriculture intensive, nos fleuves et rivières bordant nos champs sont aussi fortement pollués. Bien sûr, le poisson de rivière est fortement déconseillé à la consommation, voire même dans certains endroits interdit. Les mollusques et les crustacés contiennent une forte proportion de bases xanthiques et sont très indigestes. 89 En résumé, les viandes et les poissons contiennent une multitude de poisons plus ou moins dangereux, et surtout n’apportent aucune force nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Bien au contraire : à force d’utilisation, les maladies engendrées par le poisson et la viande sont les suivantes = infection, pus, abcès, maladies de peau, maladies de reins, fistules, troubles visuels, eczéma, psoriasis, furoncles et urticaire, cholestérol, acide urique, cancer … Les conserves Je n’ai pas souvenir d’avoir vu pousser dans les jardins ou cueillir dans les arbres des boîtes métalliques gorgées de fruits ou de légumes ! Tout cela pour vous dire que manger des conserves ne rentre pas en harmonie parfaite avec ce que nous donne la nature. Les conserves ont été inventées dans un premier temps pour les gens pressés, au bénéfice encore une fois de l’industrie agro-alimentaire. Il n’est nullement naturel de consommer ce type de produits, que ce soit dans des boîtes métalliques ou dans des bocaux de verre. Si toutefois le produit était totalement naturel (ce qui est loin d’être le cas) il serait de toute façon totalement dénaturé par ce principe de conservation. Bien que le verre ne nuit pas trop à la conservation des aliments, le métal, lui par contre, rejette d’infimes particules de métaux lourds dans l’aliment, qui se retrouvent un jour ou l’autre accumulés dans l’organisme. Les conserves sont totalement dépourvues de toute forme de vitamines. A la longue, une forte consommation peut entraîner le scorbut. De toute façon, que ce soit les bocaux ou les boîtes métalliques, les produits qu’ils contiennent sont largement trop cuits : ils ne renferment absolument plus aucune substance nutritive nécessaire à l’homme. Il s’agit juste là d’un phénomène de "gavage d’oies". Les produits congelés Encore des produits qui sont faits pour des gens pressés. Pour la plupart, ils sont déjà précuits, donc dépourvus de vitamines et minéraux. Même si un soin tout particulier a été apporté à sa conception, il n’en reste pas moins un produit fabriqué à la chaîne dans des conditions d’hygiène pas toujours exemplaires. 90 Les emballages font souvent cruellement défaut : plastique, carton, carton imprimé, … mais le plus grave reste le non respect de la chaîne du froid. Un exemple : il vous est souvent arrivé d’acheter dans un bac de produits surgelés un sac de petits pois ou de pommes de terre sautées et qu’ils soient collés entre eux dans l’emballage … ceci signifie qu’entre le départ de chez le fabricant et l’arrivée dans votre panier il y a eu rupture de la chaîne du froid, c’est-à-dire panne d’un congélateur qui, bien souvent, se trouve dans la grande ou moyenne surface (le revendeur). Il est évident qu’à ce moment-là le produit qui s’est légèrement ou totalement décongelé a emmagasiné au passage microbes et bactéries avant sa re-congélation, ce qui fait de ces produits des aliments extrêmement dangereux. Les plats préparés Comme les conserves et les congelés, les plats préparés sont bourrés de sel pour la conservation et d’autres additifs colorants, émulsifiants, etc. Là encore, il s’agit d’un produit pour les gens soi-disant pressés. Ces plats préparés à la chaîne, dans lesquels ont trouve pour certains de la viande bouillie et rebouillie, de basse qualité et choisie pas forcément dans les meilleurs morceaux. Quant aux garnitures les accompagnant, légumes ou autres, souvent bien trop cuits. Les sauces remplies de produits chimiques. Il s’agit là bien souvent de cocktails détonants vous conduisant directement un jour ou l’autre à la déchéance sanitaire. L’alimentation rapide Commençons par les pizzas. Merveilleuses et simples à manger. Si ce n’est que par principe hygiéniste, l’association des divers produits entrant dans leur composition les rendent incompatibles. Leur préparation industrielle reste vérifiable car bien sûr les produits sont, là encore, loin d’être de qualité. Ensuite, pour les pizzas vendues en plus petit nombre dans les restaurants et camions snacks, il y a le souci de l’hygiène. Bien souvent, les produits servant de garniture sont périmés. Sachez que les fabricants et revendeurs de pizzas ne commercialisent pas ce produit dans le but de vous faire du bien : ils le font avant tout dans un but financier, car la pizza a un coût de revient très faible. 91 Après vous avoir parlé des effets de la viande, après avoir lu dans cet ouvrage que l’on ne pouvait pas associer les amidons aux protéines (pain et viande par exemple), comment peut-on manger un hamburger avec des fritesn? C’est sûr, c’est bon au goût, c’est rapide, simple et pas cher. Mais quelles conséquences dans quelques années ? Le lait Il est destiné par la nature aux bébés et aux enfants jusqu’à l’âge de 3 ans. On peut continuer à leur en donner jusqu’à 6/7 ans, voire même jusqu’à la préadolescence. Par la suite, la sécrétion qui permet le caillage du lait produite dans l’estomac des petits finit par s’atrophier. Il faut à ce moment-là arrêter la consommation de lait. Le lait de vache n’est pas toujours accepté par les bébés. Dans ce cas, les laits végétaux (amandes, noisettes, soja, châtaigne) peuvent être excellents dès le premier âge. Par contre, si vous optez pour les laits végétaux, il faudra varier car ils sont riches en protéines, surtout le soja. Le lait caillé, appelé aussi yaourt ou fromage blanc, est acceptable tous les jours. Il faudra là aussi faire très attention à sa provenance. Essayez de vous imaginer la source : la vache bourrée d’antibiotiques et de médicaments, broute de l’herbe dans un champ bourré d’engrais et de pesticides. Le lait qui en est recueilli, bouilli à 130 °C (UHT) est servi sur votre table. Je vous laisse juges ! Les fromages Là encore, même constat : origine du lait. Est-il réellement de qualité ? Sinon, nous sommes certains que la nature ne produit pas de fromage. Ils contiennent la caséine du lait, qui est une protéine concentrée, au même titre que celle de la viande. C’est de là que vient le mal. Les fromages fermentés sont les plus empoisonnants. La plus petite quantité a un effet catastrophique sur l’organisme. Elle a pour conséquence de favoriser la fermentation de tout le bol alimentaire qui passe dans les selles le lendemain sans digestion. Ils ne profitent pas au corps et l’empoisonnent. Première conséquence sur l’organisme, c’est la prolifération et la transformation du candida albicans. Fromages fermentés à supprimer : Camembert, Roquefort, Brie, Munster, vieux gruyère, Cantal, St Florentin, vieux chèvre, bleus, parmesan, … 92 Les confitures Quelque soit le type de fruits ramassés ou cueillis, bio ou non, les confitures ne sont pas bonnes pour la santé. Tout simplement parce que les fruits sont déjà trop cuits et qu’elles sont pleines de sucre industriel, blanc ou roux. Le sucre Blanc ou roux, c’est un aliment industriel qu’il faut impérativement supprimer. Il entre trop vite dans le sang et provoque un coup de fouet suivi d’une dépression. Pour être assimilé, le sucre va puiser dans votre réserve de minéraux. C’est pour cela que l’on dit que le sucre est un déminéralisant. Par contre vous pouvez utiliser le sucre des fruits frais à volonté. Pour remplacer le sucre, il existe actuellement le sirop d’agave ou d’érable, et de plus en plus nous trouvons de la stévia. Le pain et les pâtes Ce sont des dérivés des céréales. Il vous est donc sans doute déjà arrivé de rencontrer à la sortie de villages de campagne des silos à grains. Savezvous que ce sont de véritables bombes à retardement ? Les céréales entreposées fermentent et dégagent du gaz carbonique, mettant le silo sous pression, qui pourrait, s’il n’y avait pas d’éléments de sécurité, éventuellement exploser. Nous autres, humains, ne sommes pas équipés physiologiquement pour accumuler ce surplus de gaz carbonique occasionné par la digestion des céréales. Nos poumons sont trop petits et notre cœur aussi. De plus, la molécule des céréales étant très dure, elle nécessite beaucoup d’énergie de notre organisme pour la digérer. Au lieu de nous donner de l’énergie, ces céréales au contraire nous en retirent, et à cause de l’excès de gaz carbonique peuvent créer des insuffisances respiratoires dans le temps. Elles sont destinées par la nature aux granivores (poules, oiseaux). Supprimez les : vous n’aurez plus jamais de rhume et vous serez convaincus. Concernant le pain, mise à part l’aspect ci-dessus expliqué des céréales, il est fortement chargé en sel. Les maladies provoquées par le pain et les céréales sont les suivantes : rhume, sinusite, maladies rhumatismales, bronchites, colites, allergies, grippe, diabète, arthritisme, pneumonie, asthme, infarctus, artériosclérose … 93 Le café et le thé A l’état naturel, le café et le thé sont amers. Par principe, tout ce qui est amer contient du poison. Nos papilles gustatives ont été équipées pour détecter ce poison afin de nous prévenir de ne pas en manger. Il est évident que tous les aliments contiennent des doses plus ou moins importantes de poison. Pour les quantités infimes, cela n’a pas grande importance. Par exemple, la laitue contient du laudanum, mais en si petites traces qu’elles ne peuvent créer de problème à la santé. Par contre, le concentré d’une goutte suffirait à nous tuer. Pour obtenir une seule goutte de laudanum, il faut environ une vingtaine de tonnes de laitues ! Ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il ne présente aucun risque. Le café et le thé contiennent des poisons qui attaquent le système nerveux, puis les reins, l’estomac, les intestins, et pollue notre sang. La caféine et la théine sont des poisons violents. Le café contient une bonne douzaine d’autres poisons. Tous ces poisons sont des stimulants que le corps cherche à éliminer. Ainsi, la dépense énergétique est déviée de l’élimination naturelle de l’organisme, ce qui arrête donc cette élimination. Le thé et le café provoquent une "euphorie" artificielle qui n’est pas durable dans le temps et qui vous plonge à long terme dans un processus de manque, comme une drogue. Tout le corps se met en fonction pour expulser ces poisons. C’est en fait cela que l’on confond avec une stimulation. On a l’impression d’avoir des forces, mais en vérité, elles s’épuisent très vite, ce sont les nerfs qui prennent le dessus. Ce qui donne des insomnies, une fatigue nerveuse, une irritabilité permanente, … Pour ceux qui prennent du café le matin, ce sera la première chose à supprimer progressivement. Bien sûr, des maux de tête se feront ressentir, ainsi que de la nervosité, mais il faudra résister. Vous pouvez commencer par passer du café au décaféiné, ceci me paraît une bonne idée. Pour le thé, que beaucoup de personnes prennent en fin de journée, je vous laisse imaginer les conséquences pour préparer le sommeil du soir. Remplacez ce thé par des tisanes de plantes dépuratives ou calmantes, votre organisme vous en remerciera. Enfin, évitez le sucre et les produits qui le remplacent : par exemple le miel qui, au premier abord, peut paraître naturel, c’est certes le cas, mais il est lui aussi excitant. Rappelez-vous que tous les produits excitants, à long terme, useront votre système nerveux. 94 Le chocolat et le cacao Qui n’a jamais craqué sur un carré de chocolat, voire même sur une tabletten? J’en suis hélas moi-même de temps à autres la première victime ! Là encore, à l’état naturel, le cacao qui sert à faire le chocolat est amer. C’est-à-dire qu’il contient des poisons. On y trouve de la théobromine. Comme je l’ai écrit plus avant, tout ce qui est amer n’est pas comestible. Maintenant, le sucre utilisé dans le chocolat en grosses quantités est fait pour masquer cette amertume. Beaucoup de gens adorent le chocolat fort, amer. C’est sans doute votre cas. Alors même si cela est bon au goût … il s’agit quand même d’un poison ! La preuve en est belle : on sait qu’il est fortement déconseillé de donner du chocolat noir à un chien … il risquerait de mourir dans les heures qui suivent. Ces poisons sont neutralisés par le foie qui finit par s’engorger, s’épuiser, puis craquer, créant ainsi dans votre organisme différents maux … de tête, un esprit vaseux, pessimiste, des problèmes cutanés, un sommeil perturbé, enfin tout un cortège de symptômes qu’il serait très long d’évoquer ici. Vous pouvez, si vous le souhaitez, palier à la consommation de chocolat noir en consommant du blanc, qui parait beaucoup moins dangereux (ce n’est pas du chocolat), sans abus toutefois. Les condiments Vinaigre, moutarde, poivre, sel, épices et herbes : Le vinaigre, c’est de l’alcool ! C’est un produit issu d’une fermentation, c’està-dire d’une pourriture tout à fait naturelle. Ce n’est pas une raison suffisante pour en consommer car celui-ci ne contient plus aucune substance nutritive. On peut éventuellement, dans certains cas, le remplacer par du jus de citron chez les personnes qui ne sont pas sous-énergétiques. La moutarde, le poivre, le sel sont des poisons bien qu’ils soient naturels. Il faut donc les bannir de votre alimentation. De même que les piments et toutes autres épices fortes. Tous ces ingrédients sont trop forts et fatiguent l’estomac, voire même dans certains cas le brûlent. Bien sûr, les autres organes, intestins et foie par exemple, ne sont pas à la fête, et les reins sont en perpétuelle souffrance pour évacuer ces poisons. 95 Les hémorroïdes ne tarderont pas à apparaître. Attention ! Même les aromates doux sont irritants pour l’estomac (thym, cumin, herbes de Provence, noix de muscade, …). Seuls la ciboulette, le persil et le basilic peuvent être utilisés en petite quantité. N’oubliez pas que toutes les erreurs s’additionnent. Apprenez donc à distinguer les erreurs graves des petites erreurs. Si vous venez en séjour dans mon centre de diététique hygiéniste, nous pourrons vous apprendre à faire la différence. L’alcool Il provient d’aliments naturels fermentés comme les raisins, les pommes, les poires, les prunes, les pommes de terre, le houblon, l’orge, la betterave, … Or toute fermentation produit une transformation du sucre en alcool. C’est-àdire que toutes les substances nutritives sont détruites et ne peuvent donc plus nourrir l’organisme. On dit souvent qu’un bon verre de vin ou une bière sont bons pour la santé. C’est une supercherie à but commercial ! L’alcool a toujours été nuisible pour la santé et ne peut guérir aucune maladie. Au contraire, il la favorise. C’est une très mauvaise habitude de boire du vin à table en mangeant. Les aliments fermentent et sont rejetés le lendemain dans des selles devenues putrides et volumineuses. Je vous rappelle que les selles normales sont inodores et bien moulées. Si vous voulez boire du vin, vous pouvez en boire un verre l’estomac vide, ce n’est toujours pas bon pour la santé mais ceci évitera la putréfaction du bol alimentaire. Car si il y a putréfaction du bol alimentaire, vous pouvez imaginer que ce dernier ne vous apportera absolument rien sur le plan nutritif, seulement un côté agréable au palais. Ce que bien sûr la plupart des personnes privilégient, se souciant peu de l’empoisonnement encouru. Je ne vais pas vous faire un cours sur les méfaits de l’abus d’alcool, nos médias s’en chargent tous les jours et je pense que vous-mêmes en connaissez les tenants et les aboutissants. Juste ceci : vous devez bannir toute forme d’alcool. Le tabac L’éternel de l’homme, c’est de s’ennuyer dans ce bas monde. Alors il stresse et il cherche toutes sortes de subterfuges pour lutter contre ce stress plus ou moins permanent. D’où la prise de tabac. 96 Sauf pour certains qui "apprécient" le tabac (je pense particulièrement aux fumeurs de pipe et de cigares), les autres sont hélas des gens dépendants (drogués !) et ne peuvent se débarrasser de cette sacro-sainte cigarette. Là encore je ne vais pas vous faire le tableau descriptif des méfaits du tabac car nos médias s’en chargent tous les jours. Je conclurai ce chapitre juste par une petite boutade : l’homme par ses origines descend du singe (bonobo) : avez-vous déjà vu un bonobo fumer ? Maintenant, nous allons passer aux emballages et aux accessoires alimentaires, c’est-à-dire tout ce qui sert à réaliser vos plats et à les faire cuire. Commençons par les emballages. Si nous mangions tous la nourriture originelle de l’homme, en respectant les conditions totalement naturelles, nous serions obligés de cueillir les fruits dans les arbres et de récolter les légumes au sol. Vous serez d’accord avec moi qu’à ce niveau il n’y a pas d’emballage. Nos fruits sont pour la plupart pleins de produits chimiques. Pour nos légumes, ce n’est pas mieux. Et en plus, nos industriels les emballent ! Pourquoi ? Eh bien sans doute encore une fois soi-disant pour gagner du temps. Et vous l’aurez sans doute remarqué, pour y apposer leur "signature", ou plutôt leur marque. Dans une société où le paraître est prédominant, une chance que les marques ne soient pas imprimées directement sur nos fruits et nos légumes. Ils y apposent tout de même de petites étiquettes autocollantes. Tout cela pour dire que toute forme d’emballage est nuisible au produit, à la planète, et bien sûr à notre santé. Les plastiques, soi-disant alimentaires, sont bourrés de substances chimiques (ex.: le bisphénol A) responsables à la longue de troubles neurologiques. On en trouve principalement dans le biberon plastique des enfants et les bouteilles d’eau. Les cartons et papiers imprimésn? Si encore ce n’était que la matière par elle-même ! Mais le mot qui blesse, c’est "imprimé". L’encre, même si certains la disent alimentaire, reste de l’encre. Le plus grave, c’est l’innombrable amoncellement de déchets papier-carton-plastique à retraiter. On nous parle en ce moment de Co² … imaginez de par le monde le nombre d’incinérateurs de déchets fumant à tous vents et nous polluant par la même occasion. 97 Ne serait-il pas judicieux que chacun d’entre nous boycotte tout simplement toute forme d’emballage ? Nous pourrions constater alors très rapidement, et curieusement, que notre industrie agro-alimentaire changerait du tout au tout son comportement. Je vous invite donc à y réfléchir sérieusement lors de vos courses dans les diverses grandes surfaces que vous fréquentez. Accessoires, matériaux et matériels de cuisson et de conservation Dans l’ensemble des accessoires que vous utilisez sans doute dans votre cuisine, on trouve du papier aluminium, des films et des boîtes en plastique, des boîtes métalliques, des bocaux de verre, … Toutes ces méthodes d’emballage ont du pour et du contre. Prenons par exemple le papier aluminium : des études prouvent que bien des années plus tard on en retrouve dans nos analyses sanguines. C’est ce que l’on appelle plus communément les métaux lourds. Avez-vous déjà essayé d’emballer une tranche de jambon dans du papier aluminium pendant plus d’une journée ? Une fois déballée, vous pourrez observer qu’elle a généralement une drôle de couleur et surtout un drôle de goût, un peu métallique. Tous les emballages plastique ne sont pas mieux. Comme je le disais précédemment, attention au Bisphénol A. Concernant les boîtes métalliques, vous l’aurez compris c’est la même chose que le papier d’aluminium. Pour se donner bonne conscience, les industriels alimentaires ont mis un revêtement plastique à l’intérieur de leur boîte métallique, et ainsi ils contribuent à un double empoisonnement : par le métal et par le plastique. Reste enfin ce qui devrait être la meilleure solution de conservation : le verre. Il est certain que le verre est la meilleure des solutions pour le transport de l’eau que nous buvons tous les jours. Pour les conserves alimentaires, il est certainement aussi le meilleur. Seul reste un problème d’ordre diététique : la cuisson des aliments. Car généralement, dans ces bocaux de verre, on y met des aliments cuits, voire très cuits pour une longue conservation, donc des aliments qui ne servent à rien du point de vue nutritionnel, qui sont là juste pour le goût et le contentement. Pour la conservation, il y a aussi le froid (réfrigérateur, congélateur). Tout le monde sait que si un congélateur tombe en panne suite à une rupture de courant, les aliments décongelés ne sont pas re-congelables sauf bien sûr si vous les cuisez rapidement. Sinon, il faudra jeter. 98 Ensuite, dans un réfrigérateur, l’hygiène devra être irréprochable. Nos aliments devront être rangés par catégorie, de haut en bas. La température de votre réfrigérateur devra se situer entre 3 et 5 °C. Bien que dans une cuisine naturelle il ne devrait pas y avoir de restes, si toutefois c’était le cas, ceux-ci devraient être entreposés dans le haut du réfrigérateur pour qu’ils ne soient pas souillés par les divers emballages et les autres aliments. Vous pouvez éviter les odeurs dans votre réfrigérateur en disposant du bicarbonate de soude dans un petit récipient. Mais l’idéal est tout-de-même de ne pas le surcharger. Sans être pour autant à 100% hygiéniste (thème principal de ce livre), un réfrigérateur devrait être quasiment vide. Simplement parce que nous ne devrions manger que des produits frais en petite quantité préparés et consommés immédiatement. Pour ma part, les rares restes vont directement à la poubelle. Dans mon réfrigérateur, on trouve fromage blanc, yaourts, crème fraîche, fromages à pâte cuite, salade lavée dans le bac à légumes, quelques légumes se conservant plus facilement au froid, et c’est tout. Les ustensiles de cuisson Le n° 1 de nos cuisines : le micro-ondes. Les seuls bienfaits du micro-onde, ce sont les énormes bénéfices qu’ils ont rapporté à leur inventeur et à ceux qui le commercialisent. Pour le reste, sur le plan sanitaire, c’est une catastrophe. Rien que le mot "micro-ondes" me fait frémir. Pour certains d’entre vous, vous vous promenez toute la journée avec un téléphone portable, qui émet et reçoit des ondes en permanence. La planète est balayée à chaque seconde par les faisceaux de nos satellites, … et il faut encore en plus posséder un micro-ondes dans sa cuisine ! Et d’après les pouvoirs publics, ils ne seraient pas dangereux ? Grâce à un contrôle scientifique (qui ne l’est d’ailleurs pas tant que ça car vous pouvez vousmême vous procurer un testeur d’ondes négatives en magasin spécialisé) vous pourriez constater que la plupart de vos micro-ondes émettent des fuites pouvant rayonner à plus de 2 mètres dudit engin. De plus, à quoi sert-il réellement ? Encore une fois, soi-disant à faire gagner du temps. Effectivement, grâce à lui, tout est plus rapide : on va plus vite vers la maladie. Voici je pense le seul réel temps qu’il vous fait gagner (ou perdre, à vous de juger). 99 Dans ce micro-ondes, vous faites réchauffer des plats (soit faits maison, soit d’une provenance douteuse). Vous y faites aussi décongeler certains produits. Dans tous les cas, il vous sert à préparer des aliments morts. Donc je ne vois pas du tout l’intérêt d’avoir un micro-ondes chez soi ! Certains diront "oui, mais on n’a pas le temps"… Eh bien moi je répondrai "prenez-le !". Car il s’agit avant tout de votre santé. Le four traditionnel, par son aspect technologique, ne devrait pas poser de problème. Si ce n’est qu’encore une fois vous cuisez vos aliments. Mais bon. L’utilisation des poêles est aussi dangereuse si le revêtement antiadhésif est en téflon (90% des poêles). Les casseroles et poêles en aluminium libèrent des substances nocives dans votre nourriture. La bonne vieille cocotte en fonte resterait l’idéal, mais attention à ce que son émail ne soit pas éclaté, sinon cette cocotte est bonne à jeter, car l’émail libère des substances très nocives pour la santé. Notre fameuse cocotte-minute familiale, d’une part détruit toute forme de nutriments, vitamines, sels minéraux par les hautes températures de sa cuisson. Mais en plus, elle est souvent en aluminium ! Les ustensiles de cuisine idéaux pourraient être le verre (cocottes, casseroles et poêles), ou l’inox (acier 18/10). Les friteuses … inutile de faire un long discours, car tout aliment frit est extrêmement dangereux pour la santé à cause bien sûr de l’apport important de graisse et de la dangerosité des graisses cuites. La cuisson vapeur : vous pouvez opter pour un appareil vapeur, sachant toujours qu’un aliment trop cuit n’apporte plus rien. La vapeur reste tout de même un excellent moyen de cuisson à condition que les légumes soient décrudits (ni crus, ni cuits). Certaines cocottes en inox de grande marque proposent des cuisson à la vapeur à basse température, ce qui me semble une bonne méthode de cuisson. Mais celle qui à mes yeux reste la meilleure est la cuisson au wok. En effet, cette large poêle à fond incurvé d’origine asiatique saisit vos poêlées de légumes en quelques minutes, vous laissant ainsi la possibilité de les déguster bien chauds mais encore crus à l’intérieur. Ceci est pour moi personnellement LA meilleure méthode de cuisson. Tout ce qui est grillé est souvent encore une fois trop cuit. Et l’aspect grillé procure des toxines supplémentaires à l’organisme (acrylamide ). 100 Pire s’il y a ajout de graisses. Le plus dangereux reste le barbecue, pourtant si agréable l’été. Les graisses de vos grillades coulant dans les braises incandescentes dégagent des substances nocives très dangereuses pour la santé. La cuisson au barbecue est donc à pratiquer avec parcimonie. En conclusion, tout acte est sujet à conséquence. Il serait donc plus judicieux, en matière d’hygiène alimentaire, de réfléchir aux conséquences de ses actes et de ses choix. Le problème ne se pose pas bien sûr si vous êtes frugivore à 80% (les 20% restants étant principalement constitués de légumes verts et de quelques noix et graines). Effectivement, ces aliments étant à l’état naturel, n’ont subi aucune transformation et ne peuvent pas causer de problème à votre santé. Evidemment, si vous suivez mon raisonnement, votre cuisine ne va plus vous servir à grand-chose. C’est fort heureusement la seule réalité : celle de la nature ! Le chapitre suivant va vous parler du nettoyage interne. Eh oui … Cela me paraît évident. Après avoir ingurgité toutes ces sortes de poisons pendant tant d’années … Vous pourrez découvrir dans ce chapitre la plupart des possibilités de nettoyage interne. 101 102 Chapitre 6 Le nettoyage interne "Celui qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin. " Proverbe camarguais 103 104 ATTENTION : il ne faut pas entreprendre un nettoyage interne (mono-diète, diète, cure de Breuss ou jeûne hydrique) sans : • un suivi effectué par un thérapeute confirmé en la matière, • un minimum de connaissances sur le corps et ses réactions, et • un entraînement progressif. En effet, votre corps rejettera toutes formes de "brutalité", il a horreur d'être bousculé. Tout doit lui être présenté en douceur, sinon il vous manifestera son mécontentement par des crises violentes et traumatisantes, ce qui vous rebutera à jamais de toutes pratiques de nettoyage interne. Le nettoyage interne passe avant tout par une prise de conscience personnelle sur son propre état sanitaire. Quand le corps en a marre, il vous le fait savoir de plusieurs manières. Le plus simple pour votre corps est de se manifester par toutes sortes de douleurs (articulaires, osseuses, organiques), maux de tête réguliers, problèmes respiratoires (essoufflement), vertiges, nausées, problèmes de peau, mauvaises odeurs, langue chargée, … Mais il y a aussi le mal-être, lié au stress. On n'est pas bien dans sa peau. La prise de conscience peut intervenir à ce moment précis si vous n'adoptez pas, comme beaucoup de personnes, le principe de l'autruche en mettant la tête dans le sable et en pensant que tout est passager, que ça ira mieux demain. Si vous êtes dans ce cas, vous irez voir le médecin qui ne cherchera pas forcément la cause : il tuera, ou plutôt étouffera, les symptômes à coup de poudre de perlimpinpin. Bref, il essaiera d'éteindre "l'incendie" qui est en vous avec un verre d'eau ! Certaines personnes qui comprennent vite l'utilité du nettoyage interne gagnent énormément de temps sur le rétablissement des fonctions de leur corps. D'autres, hélas 80% des cas, viendront à l'hygiène de vie après une grosse détérioration de leur organisme. Heureusement, la nature est bien faite et il n'est jamais (ou presque) trop tard. Dans ce chapitre, je ne relaterai pas la mauvaise hygiène de vie qui conduit chacun d'entre nous vers le chaos sanitaire, que j'ai déjà évoqué précédemment. En quoi consiste le nettoyage interne ? Eh bien, une fois cette prise de conscience faite, il va falloir faire le ménage, la "toilette" interne. Imaginez le nombre de personnes qui, pour le "paraître", s'occupent en priorité de leur apparence extérieure au mépris de l'intérieur ! Votre corps tout entier est "votre seule maison" ! Le seul lieu d'habitation de votre âme, de votre esprit. Pourquoi n'y ferions nous pas aussi un peu les 105 poussières de temps à autres, sachant que la propreté intérieure se reflètera aussi à l'extérieur ? Quand une maison est mal tenue, mal entretenue depuis des années, vous ne la remettez pas en état du jour au lendemain. Dans un premier temps, ce seront les poussières, le lavage des sols, puis les peintures et papiers peints, et même peut-être avant de gros travaux de restauration, de consolidation. Pour votre corps, il en va de même : il faudra y aller progressivement, sinon, vous risquez de prendre le toit sur la tête ! Pour cela, il y a plusieurs méthodes, de la plus douce à la plus dure, cette dernière étant la touche finale qu'il faudra répéter régulièrement toute votre vie : il s'agit du jeûne hydrique. Mais avant d'être un candidat jeûneur, il faudra "subir", en exagérant un peu, le parcours du combattant. Mais quel bonheur par la suite ! Beaucoup de personnes, une fois cette prise de conscience établie, choisissent de pratiquer une journée de pause alimentaire par semaine (c'est-à-dire que pendant une journée au choix, ils ne mangent pas). C'est effectivement un bon début, mais qui peut toutefois être dangereux. Je m'explique : vous entendez depuis des années qu'il n'est pas bon de sauter un repas, et dans ce cas, les médecins et autres n'ont pas tout à fait tort. Mais pas pour les mêmes raisons, et ils ignorent souvent les vraies raisons … Il y a des années que vous vous empoisonnez en mangeant tout et n'importe quoi et, d'un seul coup, vous arrêtez de vous alimenter ? Ce qui va se passer est le phénomène suivant : si votre organisme ne reçoit plus à manger, il ira puiser dans vos réserves. Et que trouve-t-on dans vos réservesn? Des toxines, des poisons (!) qui repasseront directement dans le sang et créeront un mini-empoisonnement plus ou moins important selon votre niveau de toxémie. Alors, une journée sans manger, oui. Mais surtout pas plus car vous seriez dans un état lamentable. Cette journée vous permettra de désengorger votre système digestif qui, pour une fois, à le droit à une journée de vacances. Vous offrirez une petite partie de chaise longue à vos organes, c'est tout. Les diètes et mono-diètes de plusieurs jours La diète consiste à réduire considérablement son alimentation, en supprimant par exemple les sauces, les épices, les sucres, les assaisonnements … bref, à manger des choses simples, sans matière grasse, cuites à la vapeur pour les légumes, diminuer son alimentation de moitié, la rendre légère et facile à digérer. Boire de l'eau en dehors des 106 repas, des tisanes (pas de thé, ni de café, ni d'alcool), et si vous fumez, réduisez (à défaut d'arrêter) la quantité de tabac. La diète est un excellent début. Une diète d'une semaine 3 ou 4 fois par an vous fera le plus grand bien. Pour vous donner un exemple de l'alimentation à suivre, vous trouverez en page 77 un tableau avec 2 menus : il est bon de commencer, la première fois, par le "régime complémenté" pendant une quinzaine de jours, puis, lors des prochaines diètes, de passer au "régime associé". La mono-diète Il y a plusieurs types de mono-diète (liquide ou solide), mais il s'agit principalement de consommer toujours le même aliment pendant une période définie au préalable. Certains parleront de cure de raisins, d'autres de diverses cures de fruits, d'autres encore de bouillon de légumes … le but étant de ne pas surcharger l'organisme pour permettre à celui-ci de digérer facilement le seul et unique aliment que vous lui donnerez, afin de laisser une possibilité à votre instinct somatique de distribuer les ordres de réparation et d’élimination. Le but de cette mono-diète est le ralentissement maximum de la prise alimentaire. Dans cette situation, ne surchargeant pas votre système digestif, un processus d'élimination va se mettre en route, permettant ainsi le début d'une détoxination. Je suis contre les cures de raisins et de tous autres fruits, ainsi que d'aliments solides. De par mon expérience personnelle, je suis pour le bouillon de légumes (sans pommes de terre) : poireaux, carottes, courgettes, navets, choux sont les légumes qui s'y prêtent le mieux. Attention, il s'agit en mono-diète de ne consommer que le jus de cuisson. En fait, soyons réalistesn: un bol d'eau chaude aromatisé aux légumes. Voilà qui change tout ! Vous serez ainsi, pendant le temps que vous aurez choisi, en vraie monodiète. Pour en revenir aux fruits, et plus particulièrement aux cures de raisins, je trouve ces cures illogiques, ridicules et inadaptées. Votre corps est bourré de produits acidifiants. Ainsi, avec le raisin, vous en rajoutez ! La cure de raisins n'est bénéfique qu'aux personnes ayant déjà un seuil de toxémie proche de l'idéal. Quant aux autres fruits et aliments solides, ils sont trop riches, et en mono-diète, ce n'est pas le but recherché. Cependant, si le bouillon de légumes est trop "difficile" pour vous sur une longue période, vous pouvez prendre des jus de fruits "maison" frais (faits par vous-mêmes à l'extracteur) ou bien des compotes crues consommées de suite car les jus et compotes crues s'oxydent très rapidement. Alors ne surtout pas stocker de restes au réfrigérateur. 107 Vous l'aurez compris, une mono-diète raisonnable sera orientée vers le bouillon de légumes. Là encore, il ne faut pas en préparer d'avance car l'oxydation vous guette. Doit-on boire pendant une diète ou une mono-diète ? OUI ! Dans les deux cas. Si vous ne buvez pas, vous risquez d'endommager vos reins. Dans les reins se trouvent un ensemble de cellules appelé "corps muqueux de Malpighi". Sans eau, il meurt, causant ainsi de sérieuses séquelles sur le plan rénal. Il faut boire si vous avez soif, sachant que dans le cas d'une diète ou monodiète, votre alimentation contiendra déjà beaucoup d'eau. C'est pour cela que vous n'aurez pas soif … avec une telle alimentation, ½ litre d'eau suffit. Dans le cas d'un jeûne, absence totale de toutes formes d'aliments, il faudra impérativement un litre d'eau au minimum. Cette eau sera exclusivement "de source" pas d'excès en minéraux. Exiger de l'eau en bouteille de verre (pas de plastique soi-disant "alimentaire", plein de produits chimiques maintenant bien reconnus par nos pouvoirs publics qui ferment les yeux). Nous venons de survoler la diète et la mono-diète. Passons maintenant à une autre pratique : La Cure de Breuss Une alternative naturelle au cancer avec la cure de Rudolf Breuss, cure que l'on pratique (bien sûr) dans notre centre de diététique hygiéniste. Le livre de Rudolf Breuss "Cancer, leucémie et autres maladies apparemment incurables mais guérissables par des moyens naturels" est disponible en France. Sa distribution est assurée par la maison Brugier Sillon (produits biologiques). Rudolf Breuss a été un brillant guérisseur allemand qui a mis au point une cure "anti-cancer" à base de jus de légumes crus. Nous vous donnons ici le mode opératoire de cette cure qui a prouvé son efficacité au travers de nombreuses guérisons, à condition de suivre exactement les indications pour les 42 jours que dure la cure (et en fonction de l'état d'avancement de la maladie). Ces jus peuvent être achetés tout prêts en magasins bio par exemple (jus de Demeter ou Biotta) ou pressés vous-mêmes à condition qu'il s'agisse de légumes bio. La quantité à absorber par jour varie entre ¼ de bouteille et 1 bouteille par jour (soit 50 cl) maximum. Il faut retenir que, pendant cette période, moins on boit et mieux cela vaut. 108 Quant aux légumes, il ne s'agit pas de n'importe lesquels. Voici la composition précise mise au point par Rudolf Breuss : • 300 g de betteraves rouges crues • 100 g de carottes • 100 g de céleri (racine) • 30 g de radis noir • 1 pomme de terre avec pelure de la taille d'un œuf de poule (facultatif) Nota : en cas de cancer du foie, la pomme de terre est nécessaire. Voici une autre méthode : cuire une poignée de pelure de pommes de terre bio dans l'équivalent de deux tasses d'eau pendant 3 minutes. Boire une tasse par jour de cette décoction. Mode opératoire de la cure Pendant les 3 jours précédant la cure, il convient de commencer à consommer entre les repas ce mélange de jus à raison d' ½ bouteille (25 cl) par jour afin d'habituer votre organisme à ce nouvel aliment. Durant les 42 jours de la cure, s'en tenir strictement au mélange de jus que l'on consommera de préférence à la cuiller, ou en le gardant un peu dans la bouche avant de l'avaler. Il a été démontré qu' ¼ de bouteille (12,5 cl) par jour suffit pour vivre. A savoir qu'il ne faut jamais dépasser 1 bouteille (50 cl) de mélange par jour. On peut y ajouter, si l'on veut, une gorgée de jus de choucroute crue de temps en temps. Au cours de cette période, on peut maigrir de 5 à 15 kg, mais ceci n'empêche pas de se sentir plein d'énergie. Près de 10 000 personnes ont fait cette cure de jus pendant 42 jours sans rien manger à côté, elles ont tenu le coup et on retrouvé une parfaite santé, sans rechute ultérieure. Tout le temps que dure la cure, il est recommandé de ne prendre aucun médicament, ni vaccin ou piqûre, ni de fumer ou absorber de l'alcool, ce qui risquerait de nuire au grand nettoyage interne de l'organisme alors que celuici est en train de reprendre en main ses métabolismes vitaux d'auto-défense. Enfin, il est indispensable de faire disparaître de la maison naphtaline, camphre, DDT, sprays insecticides, épurateurs d'air pour WC et tous les produits chimiques agressifs ou douteux. Par contre, faire brûler de l'encens pour purifier l'atmosphère de la maison. Voilà pourquoi, suite à toutes ces contraintes, il est utile de faire cette cure dans un centre habilité. Nous la proposons dans notre centre de deux façonsn: cure de 21 jours ou de 42 jours. Appelez-nous pour tous renseignements. 109 L'option demi-cure – 21 jours Cette appellation de Rudolf Breuss s'applique à ceux qui pensent ne pas pouvoir supporter le régime strict, ou bien parce qu'ils sont déjà trop affaiblis. Ceux-là pourront prendre en plus chaque jour soit : • une tasse de crème avoine (flocons cuits mixés) • une soupe de pâtes à l'oignon selon la recette suivante : faire revenir un oignon avec la pelure dans le l'huile - verser une tasse d'eau chaude - laisser cuire ¼ d'heure A savoir que la guérison sera moins rapide en demi-cure. Lorsque l'on applique ce qui est conseillé ici à la lettre, on perd un peu de poids. La clé de voûte réside dans l'infusion rénale que l'on prend à raison d‘n½ tasse froide matin, midi et soir, ou mieux encore si l'on prend deux cuillérées à soupe toutes les heures. L'infusion rénale de Rudolf Breuss est en vente dans tous les magasins bio ou sur Internet. Tisane rénale de Breuss : • 6 g de prêle • 5 g d'ortie du mois de mai • 3 g de renoué • 2 g de millepertuis Préparation : Jeter une pincée du mélange dans l'équivalent d'une tasse d'eau chaude et laisser infuser pendant 10 mn - Récupérer le résidu d'infusion et y ajouter l'équivalent de deux tasses d'eau Faire bouillir 10 mn de telle sorte que la moitié s'évapore - Filtrer et mélanger cette décoction à l'infusion. Infusions de géranium Le géranium contient des oligo-éléments de radium. C'est une thérapie douce. Une pincée de feuilles par tasse. Laisser infuser 10 mn. Boire une tasse par jour. Attention : Il ne faut pas dépasser 3 semaines (21 jours) d'utilisation de ces tisanes, sinon les reins risqueraient de ne plus travailler que sous l'impulsion des tisanes ! Décoctions de sauge … à vie Un médecin romain écrivit :"Pourquoi mourir puisqu'il y a de la sauge dans le jardin ?". Il faut toujours boire une tasse de décoction de sauge par jour, chaude ou froide, même quand on se porte bien, et à plus forte raison pendant la cure. Faites bouillir une pincée par tasse pendant 3 minutes. Tisanes rénale-géranium-sauge forment la trilogie indispensable à cette cure. 110 Des tisanes spécifiques supplémentaires En cas de cancer du poumon : infusion de fenouil des Alpes En cas de cancer de l'utérus : infusions d'alchemille Voici le planning journalier ces 21 jours : Au lever : ½ tasse de tisane rénale, puis, toutes les heures, de façon alternée : jus de légumes et décoction de sauge (1 cuillère à soupe de feuilles) A midi : ½ tasse de tisane rénale A 17 h : une tasse de géranium Bien sûr, le jus de légumes de Breuss vous accompagne toute la journée, par petites prises, aux moments où vous en ressentez le besoin, sans jamais excéder 50 cl (1 bouteille pour la marque Biotta Breuss) par jour. Après la cure (21 ou 42 jours) Se réalimenter progressivement avec des aliments légers (riz complet, légumes, couscous) … il est recommandé aussi de ne pas arrêter tout de suite le mélange et de continuer à en consommer ½ bouteille (25 cl) par jour (avant les repas) pendant quelques temps encore. Pourquoi la cure de jus de légumes marche-t-elle (*) ? Si l'on reprend les écrits de Bruno Vonarburg, biochimiste suisse, auteur de "Bénédiction de Dieu dans la nature", celui-ci déclarait à propos de la cure de Breuss : "Étant donné que le développement du fait cancéreux est alimenté par les protéines, je vois l'avantage suivant dans un traitement avec une cure de jus : l'alimentation quotidienne en protéines étant arrêtée, et l'organisme ne pouvant vivre sans cet élément, le sang, amateur de protéines, ronge dans le corps tout ce qui est superflu, végétations, rassemblements de matières et tumeurs. C'est une opération sans scalpel à laquelle le jus rouge procède lui-même, une fois finement dosé". Il est à supposer que ces considérations, pour judicieuses qu'elles soient, ne sont que la partie visible de l'iceberg. Est-il besoin de tout expliquer pour pouvoir constater les résultats positifs, étonnants et souvent inespérés. Il est, par ailleurs, important de signaler la nécessité d'un bon fonctionnement des selles et des urines car les produits d'excrétion stagnants pourraient provoquer des empoisonnements. Ne surtout jamais perdre de vue que le cancer se nourrit des aliments solides qui sont porteurs de protéines. D'où la nécessité d'une nourriture exclusive de jus dont la lie a été filtrée. 111 La cure de jus de Rudolf Breuss est-elle réservée au cancer (*) ? Absolument pas, et des milliers de personnes ont suivi cette cure dans le seul but d'améliorer leur santé et d'accroître leur vitalité. Par ailleurs, la cure de jus de légumes peut être bénéfique dans de nombreuses maladies. C'est une excellente cure d'amaigrissement qui peut s'effectuer sans souffrir de la faim, et sans effets nocifs. Pour l'Arthrite, c'est spectaculaire. La méthode a, en outre, été testée par l'institut de thérapies physiques de Amriwil en Suisse. La Cure Breuss pour la leucémie(*) : D'après Rudolf Breuss, la leucémie est une maladie de décomposition du sang s'effectuant au niveau de la veine porte. Cette maladie prend sa source dans une dépression morale plus ou moins consciente. Le traitement y est plus simple que dans le cancer. Il suffit de consommer 1/4 de litre de jus mélangé par jour, réparti en apéritif avant les 3 repas principaux, ceci pendant 42 jours. L'énergie revient souvent au bout de 6 jours. Règle d'or d'alimentation (*) : Ne jamais manger d'aliments réchauffés. Ceux-ci ne contiennent plus aucune vitamine. Ils ne font qu'apaiser la faim et on ne peut en vivre à long terme. A proscrire d'autant plus lorsque l'on veut guérir d'une maladie. Notes : Le livre "Breuss Cancer Diet"a été tiré en 900 000 exemplaires en plusieurs langues. La version française se distribue à raison de 2 000 exemplaires par an. Il existe actuellement 45 OOO témoignages de personnes guéries. (*) http://santenature.over-blog.com Je vous invite à faire passer le message concernant cette cure naturelle que j'ai testée personnellement. Le jeûne hydrique : En fait, j'ai gardé le plus dur et le meilleur pour la fin ! Voici un article que j'ai écrit et qui a été publié dans la revue BioContact de janvier 2007 : LE JEÛNE POUR SE DÉTOXINER Les cellules qui composent notre organisme baignent trop souvent dans un milieu chargé en toxines : c'est la toxémie. Pour se nettoyer, le jeûne hydrique en paliers alimentaires est un outil simple et efficace. La marche normale de l'organisme produit de l'énergie à partir des nutriments et dégrade ceux-ci à l'état de déchets toxiniques. 112 La diète n'apportera guère plus qu'un repos physiologique très court, car au-delà d'un certain seuil, elle risque d'être très violente pour l'organisme. En effet, au-delà de ce repos physiologique, généralement au bout de deux ou trois jours, un afflux important de toxines risque de vous rendre sérieusement malade. Plus vous serez toxémique et plus cet effet sera fort : maux de tête, vomissements, vertiges, évanouissement … Il faut donc éviter de faire des diètes de plus de deux jours. Voilà pourquoi il vaut mieux aborder ce grand nettoyage interne par le jeûne hydrique en observant des paliers alimentaires. Lorsqu'on ne mange plus, le corps se nourrit de ses propres réserves. Le jeûne consiste donc à s'abstenir de nourriture. Seul le jeûne hydrique doit être pratiqué, car le manque d'eau deviendrait dangereux au bout de quelques jours provoquant des destructions graves au niveau rénal. Le jeûne hydrique peut durer plusieurs dizaines de jours sans occasionner de risque. La limite du jeûne hydrique étant celle de l'utilisation raisonnable des réserves de l'organisme, car au-delà, le corps dépérit : c'est le stade de l'inanition. L'autolyse Dès que nous entrons dans la phase du jeûne, l'organisme démarre ce qu'on appelle le principe d'autolyse, les réserves de l'organisme sont utilisées par les cellules après qu'elles aient subi des transformations digestives semblables à celles qui se produisent dans le tube digestif. Ainsi les graisses sont transformées en acides gras assimilables, les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose. Ce phénomène de digestion interne des tissus, réalisé hors du tube digestif par des ferments (enzymes) provenant des cellules elles-mêmes, est appelé autolyse. Au cours du jeûne, la volonté subconsciente exerce un contrôle sélectif sur les processus d'autolyse des divers tissus utilisés. Ce sont les graisses et les excroissances morbides qui sont en premier lieu transformées puis utilisées. Les réserves de glycogène, amidon complexe, seront transformées en sucres simples, seuls directement assimilables au niveau cellulaire. Les réserves musculaires riches en protéines seront transformées en acides aminés. Seuls les minéraux, oligo-éléments et vitamines ne subissent guère de transformation : ils sont seulement désaffectés d'une première utilisation pour être réemployés en un autre lieu. Par exemple, le calcium peut être retiré de la dent pour être introduit dans la circulation sanguine générale en cas de carence calcique. Le processus de l'autolyse est contrôlé par l'organisme. Il permet les transformations qui se produisent dans l'organisme de la naissance à la mort. Il régule constamment les processus de vie tant en situation d'alimentation qu'en période de jeûne. 113 La destruction des tissus anormaux Les tissus anormaux ne sont pas que des croissances transitoires élaborées par un organisme qui les produit en compensation d'une situation toxémique excessive. Ces croissances anormales présentent une vitalité moindre que les tissus normaux : de ce fait, elles seront plus facilement détruites par autolyse. Ce processus nécessite certaines conditions. Tout d'abord l'organisme doit diminuer son niveau toxémique, ce qui se produit lors d'un jeûne hydrique. En effet, les nutriments mobiles, glucose, acides aminés, acides gras, doivent se raréfier pour qu'il soit fait appel à ces tissus anormaux. Par ailleurs l'organisme doit disposer d'un niveau énergétique satisfaisant pour que les divers processus enzymatiques puissent s'effectuer. Ainsi, par l'autolyse, des tissus anormaux tels des excroissances tuméreuses peuvent disparaître, et certains de leurs éléments constitutifs servent d'éléments nutritifs aux tissus sains de l'organisme. Des grosseurs ou des dépôts peuvent ainsi être réduits ou disparaître par autolyse. Cependant ce processus a ses limites car il ne peut pas être opérationnel sur certaines parties du corps : par exemple une très grosse tumeur peut ne pas être complètement autolysée au cours d'un seul jeûne. Dans ce cas, il faudra faire plusieurs jeûnes successifs. Après la période de destruction des tissus anormaux, la désintoxication cellulaire se met en route, les déchets de la fonction de nutrition des cellules sont normalement rejetés hors de celles-ci dans la lymphe puis le sang qui les transporte jusqu'aux organes excréteurs, dont notamment le foie et les reins. Là, ils sont transformés et transportés jusqu'aux organes évacuateurs comme la vessie. Ce phénomène de désintoxication cellulaire est donc amplifié au cours d'un jeûne. Le jeûne organique Si le jeûne se poursuit dans le temps, on entre alors dans une autre phase de nettoyage plus profonde de l'organisme, celle de la remise en ordre des organes : c'est le jeûne organique qui dure pendant les deuxième et troisième semaines de jeûne. Pendant cette phase, l'amaigrissement se poursuit, entraînant la disparition des matériaux inertes, inutiles, voire dangereux. Le nettoyage organique s'effectue principalement dans les organes excréteurs, reins, foie, poumons, peau, qui sont les premiers encrassés par les toxines. Les pertes de poids durant le jeûne sont sélectives, et ce n'est qu'en phase d'inanition qui succède au jeûne que les organes vitaux risquent d'être touchés. Naturellement, il ne faut pas pénétrer dans cette phase, il est important de déterminer un poids limite de sécurité avant d'entreprendre un jeûne. 114 Les rénovations s'enchaînent selon la durée du jeûne : après les organes excréteurs (reins, foie, poumons, peau), c'est au tour de l'appareil digestif, comprenant la bouche, l'œsophage, l'estomac, les intestins, le pancréas, le foie. Le jeûne provoque la mise au repos de l'appareil digestif. Et c'est en cas de troubles digestifs divers que l'abstinence de nourriture fera le plus grand bien. En effet, l'appareil digestif subit, particulièrement chez les habitants des pays industrialisés, un surmenage parfois inimaginable. Il reçoit toutes sortes de substances et de nourritures mal associées qui l'altèrent gravement. Selon la durée du jeûne entrepris, notre instinct somatique va programmer ses ordres de réparation et d'élimination. Feront partie de ce programme les appareils cardiovasculaire et nerveux, les systèmes glandulaire, génital, locomoteur et sensoriel. Les contre-indications Hormis certains cas, il n'y a pas pour la grande majorité de contre-indications à jeûner, pas plus qu'il n'en existe pour respirer, se nourrir, se reposer ou faire de l'exercice. Bien au contraire, la répétition des jeûnes courts puis, ultérieurement, l'expérience d'un jeûne long offrent les meilleures chances d'acquérir et de maintenir une excellente santé. Les paliers alimentaires, c'est la prudence Pour résumer, il faudra impérativement que le jeûne soit hydrique et conduit par paliers alimentaires. La sortie du jeûne ne doit pas être brutale, on devra aussi observer un retour par paliers vers un rythme alimentaire choisi. Il est conseillé d'entreprendre ses premiers jeûnes sur des courtes périodes. Les paliers alimentaires servent à diminuer progressivement l'alimentation jusqu'à la phase liquide, vous serez alors entré dans le jeûne hydrique. Par exemple : on peut pratiquer ces paliers trois jours, être en phase de jeûne hydrique trois jours et remonter en paliers alimentaires vers l'alimentation de votre choix pendant trois jours. Voilà ce qui semble raisonnable pour un candidat jeûneur débutant. Les intersaisons sont idéales (automne, printemps) pour entreprendre un jeûne. Avec une pratique régulière, le seuil de toxémie de l'organisme va se rapprocher de la normale et on évitera d'entrer dans la phase d'énervation, qui conduit directement à la maladie. Ce nettoyage ne se fait pas d'une manière désordonnée. Le subconscient programme cette élimination et il n'est pas sage de s'y opposer ou de vouloir l'accélérer. La règle d'or consiste à amener cette élimination à un niveau satisfaisant pour rénover la santé, mais également à éviter tout emballement incontrôlable qui se révèle dangereux pour l'organisme. 115 Le jeûne n'est pas un traitement, il peut être pratiqué en l'absence de troubles. Il favorise la réduction de la toxémie et, ce faisant, consolide la santé. L'élimination des toxines au cours du jeûne représente le facteur primordial de régénération de l'organisme. Une autre possibilité de nettoyage interne à la mode : l’hydrothérapie du colon. Ou en gros, et plus communément dit, un "lavement". Il s’agit toutefois d’un lavement un peu plus poussé. Alors effectivement, il s’agit d’un nettoyage. Mais qui sera néfaste pour votre flore intestinale, surtout pour les végétaliens et frugivores ! En effet, ces deux principes alimentaires font ressortir l’absence d’apport de vitamine B12. Or cette dernière est fabriquée en quantité suffisante dans nos intestins. Le simple fait de nettoyer ses intestins détruit cette possibilité. De même, les gens sujets à la constipation pensent que leur problème va s’arranger ensuite … Il s’agit là encore une fois d’une erreur. Votre instinct somatique donne l’ordre d’évacuation des matières fécales. Même si à vos yeux le temps semble long, il n’y aura jamais empoisonnement. A un moment ou à un autre, l’instinct somatique commandera l’évacuation. En prenant des laxatifs ou en optant pour l’hydrothérapie du colon, vous annihilez cette fonction et vous serez par la suite encore plus déréglés. Notre tube digestif et nos intestins, de la bouche à l’anus, ne font qu’un dans le corps. Ce qui signifie qu’il s’agit d’un nettoyage partiel d’une partie de ce tube et non d’un nettoyage cellulaire comme le proposent le jeûne et la détoxination. Conclusion Rappelez-vous qu'avant de vous lancer dans un jeûne, il faudra au préalable prévoir de l'entraînement à l'aide de diètes ou mono-diètes. Je vous déconseille fortement de jeûner sans avoir pris connaissance de tous les paramètres. Il est préférable de consulter un hygiéniste. Le lieu aussi est important : c'est beaucoup plus difficile à réaliser chez soi : cela risque d'être traumatisant. Dans un centre de diététique hygiéniste digne de ce nom, ce qui est rare en France, il y a un suivi personnalisé. Dans mon centre, je reçois les jeûneurs tous les matins en consultation (prise de tension, relevé du poids, contrôle du pH urinaire, ressenti du jour et de la veille …). Toutes ces étapes sont obligatoires pour le suivi d'un jeûneur débutant, sinon, ce n'est pas sérieux. Dans le chapitre suivant, je vous parlerai de ma synthèse culinaire … Des années de réflexion sur l’alimentation. Une fois toutes les données enregistrées, libre à vous bien sûr de faire votre propre synthèse culinaire. Nous sommes tous différents ! Le principal étant de respecter les règles d’hygiène de vie. 116 Chapitre 7 Ma synthèse culinaire "Il y a de la lumière dans les frigos pour que les aliments voient en permanence la date avant laquelle ils n’ont pas le droit de pourrir. " Patrick Sébastien 117 118 Comment je suis arrivé à l’hygiénisme : Dans ce chapitre nous allons aborder ma synthèse culinaire, c'est-à-dire la conclusion de quelques années d’expérience en matière d’alimentation. Je vais donc vous raconter un peu ma vie alimentaire au fil de ces 20 dernières années, ce que la mauvaise bouffe ma apporté et la modification de mon comportement d’année en année. Bien sûr il s’agit de ma propre expérience. Vous avez vécu ou vivrez la vôtre peut être en vous servant des bons exemples de mon cheminement. Je ne pensais pas un jour devenir hygiéniste, loin de moi cette pensée en temps que bon épicurien. Mais un jour ce fut la raison qui frappa très fort à la porte de ma conscience. Je ne m’ouvris pas de suite à la sagesse hygiéniste, il me fallut quelques temps, ce ne fut d'abord qu’un timide entrebâillement. Pourtant mon état sanitaire à l’âge de trente ans était vraiment critiquable : j’étais un gros mangeur, un bon cuisinier (je le suis toujours, mais dans un autre registre), j’adorais recevoir, mon métier me poussait (pas trop fort) dans les restaurants le midi et parfois le soir, j’ai donc très vite passé la barre des 100 kilos, voir même 130, certes pour 1.92m mais tout de même !!! Beaucoup de mal à me traîner, et pourtant je faisais preuve de dynamisme dans ma profession. Mais avec les années et mon niveau d’empoisonnement je commençais très sérieusement à "patiner dans la choucroute" (restons dans le domaine de l’alimentation). Ma vie privée en a subi les conséquences : séparation, divorce, échecs professionnels, etc. Puis vinrent, pour boucler la boucle, les problèmes de santé. Et chez moi la peur du gendarme n’est rien à côté de celle liée aux problèmes de santé, car il faut le crier haut et fort : la vie sur le plan physiologique reste une énigme merveilleuse ; cette formidable machine qu'est notre corps, nous lui devons un total respect, plus encore qu'à toutes les lois régissant notre société décadente. Et pourtant, faisons le constat de toutes ces vies vécues par des quantités d’individus irrespectueux non seulement de leur corps mais aussi de celui des autres, en grande partie par ignorance ou en toute conscience exclusivement pour leur profit. Beaucoup vont se reconnaître, j’en suis certain. J’étais un gros mangeur de charcuterie. Bien rares les jours où je n’en mangeais pas. Il ne fallait surtout pas me parler de fruits et de légumes : le seul légume que je consommais, c’était les pommes de terre frites … j’ai dû manger des tonnes de frites, de plats en sauces. Je me souviens des bourguignons que je mijotais, des coqs au vin, des lapins à la moutarde, des grillades au barbecue, des merguez … 119 Mais il n’y a pas que la grosse bouffe, il y a aussi les apéros, le vin ... Et puis j’adorais les hamburgers. Je n’étais pas trop branché poivre et piment. Herbes aromatiques et vinaigre dans une salade étaient plutôt mon quotidien. Pas beaucoup de café, seulement le matin et après manger, jamais de tabac (bien que ce ne soit pas de la nourriture, il s’agit tout de même d’un poison). Au début de ma vie d’adulte, ce furent les conserves, les congelés et surgelés, … enfin tous les produits de nos gentils industriels qui font parait-il gagner du temps. C’est certain : grâce à eux, nous allons plus vite vers la dégradation sanitaire ! Ainsi, nous faisons vivre toute une chaîne, mais pas alimentaire, non ! Celle de la soi-disante réparation, pour ne citer que les médecins et les pharmaciens, qui entretiennent le travail des industries alimentaire et pharmaceutique à coup de produits chimiques et de "supers" vaccins. Par la suite j’ai laissé tomber les produits express pour m’intéresser de plus près à la cuisine en mangeant des produits soi-disant plus sains, sans doute vu qu’ils n’étaient pas congelés ou en conserve. J’ai donc fait des efforts dans ce sens qui n’étaient en fait pas meilleurs, les années m’en on fournit la preuve. Lourd, pléthorique, sous énergétique, voilà en fait le résultat de cette campagne de destruction lente. Mais ce n’était pas tout : acide urique, cholestérol, petit diabète, problèmes de peau, douleurs articulaires, mal-être régulier, essoufflements, … enfin tout un cortège de signaux alarmants qui ont fini par m’interpeller, et c’est une chance, contrairement à beaucoup qui ne font pas attention à ces signaux adressés par leurs corps. L'opération la plus simple est de noyer l’ensemble a coup de potions magiques prescrites par bon nombre de "Merlin l'enchanteur". J’ai commencé par m’intéresser à la médecine chinoise, lors de plusieurs séjours en Chine. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que la médecine chinoise est l’une des plus anciennes et qu’il s’agit surtout d’une médecine préventive ! Pas une médecine de pompiers à l’occidentale où l’on tente d'éteindre l’incendie au dernier moment avec un verre d’eau. En fait, tout est dit dans la médecine chinoise : intervenir AVANT, en prévention, ce que très peu de gens dans nos contrées pratiquent. Éliminer toutes sortes de produits chimiques, utiliser des plantes. Ce fut, et cela est encore, la base de l’enseignement que j’ai reçu. Voilà pourquoi aujourd’hui je pratique la bio-énergétique, dérivée de l’acupuncture, qui donne de formidables résultats, en accompagnement de prise de plantes et de compléments alimentaires. 120 Mon problème étant l’alimentation, le meilleur moyen pour se documenter fut la lecture. Je partis donc à la recherche de lectures enrichissantes dans ce domaine, et il y a de quoi ! À "boire et à manger" ... Suite à des problèmes professionnels, je me suis dirigé vers de nombreuses formations qui on duré pratiquement 10 ans et qui, encore à ce jour, continuent car cela est devenu une passion. J’ai donc obtenu un doctorat en naturopathie (au Québec) avec une spécialisation en hygiénisme (mon père spirituel en France n’est autre que Désiré MÉRIEN, professeur en biologie, auteur de très nombreux ouvrages dans le domaine de l’hygiénisme). Puis je me suis intéressé aux travaux d’Albert MOSSÉRI, bien connu pour son côté hygiéniste très strict. Tout cela pour vous dire que ma synthèse alimentaire est en fait un mélange des théories de mes pères, mais pas seulement, car il y a sur notre planète plein de modes alimentaires différents. Ceux qui on retenu mon attention, sont les régimes crétois, okinaoïens et chinois. Une parenthèse sur le terme "régime" : attention, ce mot est en principe mal employé. Dès que l’on parle de régime, on pense tout de suite perte de poids, amaigrissement, etc. Ne pas confondre régime restrictif et régime alimentaire : quand il s’agit, pour des raisons de santé, de perdre du poids, on parlera de régime restrictif et non de régime alimentaire. Le régime alimentaire, c’est la façon dont on mange d’une région à une autre, d’un pays à un autre. Par exemple, les gens du grand Nord (polaire) mangent principalement du poisson, les crétois des fruits et légumes, … Les régimes alimentaires varient en fonction des pays et même des régions. Alors ne confondez pas, car si vous devenez un jour végétalien ou végétarien, ce ne seront pas des régimes restrictifs, mais des modes alimentaires. Je tenais à le préciser. Mes études on très vite été orientées vers les régimes complémenté et associé, deux style d’alimentation avec lesquels j’ai jonglé pendant des années en dehors de mes cures de détoxination et mes nombreux jeûnes. Le régime associé permet la prise de 5 repas journaliers strictement végétariens et, croyez moi, ces cinq repas ne sont pas de trop quand vous quittez le monde des« bouffe-tout" (hétérogène). Plus de petits plats, de charcuteries et de viandes … Il m’a fallu 3 ans pour retrouver un état sanitaire satisfaisant et repartir sur des bases correctes afin de poursuivre ma vie en pleine harmonie, car pas question de dire stop ! Marre des régimes qui conduisent au désordre et au chaos. Je suis descendu jusqu'à 78 kg au lieu de 130 au départ. Je vous laisse faire le calcul … J’ai même retrouvé les "tablettes de chocolat" (abdominaux) de mes vingt ans ! 121 Tout en étudiant, j’ai pris pour alimentation de base le régime complémenté en passant de temps en temps au régime associé, puis en observant des périodes de diète, mono-diète, puis jeûne hydrique. Voilà ce que fut ma période de nettoyage et de prise de conscience alimentaire, l’ensemble accompagné d’une activité physique douce, le yoga, et de beaucoup de relaxation et méditation. Ayant retrouvé un état sanitaire satisfaisant, en avançant dans mes études j’ai expérimenté pas mal de choses. Et, de plus en plus, je me suis approché du vrai régime hygiéniste, le seul véritable régime alimentaire de l’humain, ce qui, croyez moi, n’est pas simple dans notre société de consommation actuelle. Mais cette façon de vivre, que je ne changerai maintenant pour rien au monde, m’apporte tellement ! Tous les hygiénistes savent de quoi je parle : la bouffe n'est plus une priorité absolue. On mange très peu, uniquement des produits de très grande qualité, et on gagne beaucoup plus de temps que dans le système pervers actuel. Et surtout, on ne connait pas la maladie : nous avons la grande forme, notre esprit est alerte, notre corps répond à la moindre sollicitation. Croyezmoi, ce sont des sensations exceptionnelles. Ce devrait être le naturel de toute personne vivante (ce qui est très loin d’être le cas) ! Plus de queue interminable dans les grandes surfaces, un budget alimentaire réduit, car même si vous achetez des produits BIO de grande qualité, c’est la quantité qui vous fera économiser de l’argent. Et si vous optez pour votre propre production, vous serrez gagnant sur tous les tableaux. La course à la puissance, le paraître, le matériel, posséder tout et rien, la course pour l’argent ... J’ai rencontré des gens, en France, qui n’ont rien ! Mais qui sont très riches, d'une autre façon : ils vivent en totale indépendance ! De quoi avons-nous besoin pour vivre ? Un toit, de la chaleur, de quoi se nourrir et se vêtir. Tout cela peut se faire seul, pas besoin d’une horde d’industriels. Faites la guerre à ce processus. À cause de notre surconsommation de tout, il y a un déséquilibre planétaire formidable. À cause de notre excessivité, des gens meurent de malnutrition. Savez vous que 60% de la production terrestre alimentaire sert à nourrir … les animaux que nous mangeons dans les pays riches ? Les mangeurs de viande devraient se poser des questions ... Changer le mode alimentaire ne tuera personne. Ce serait bénéfique et équitable, c’est certain, que tous les lobbies qui on fondé leurs fortunes sur l’empoisonnement terrestre, disparaissent ou se recyclent. Vous avez découvert dans mes écris les différents régimes que j’ai évoqués 122 plus avant ainsi que les différentes méthodes de nettoyage accompagnant cette remise en question alimentaire. En affinant progressivement mes expériences, en respectant les enseignements de mon maître Désiré Mérien, je me suis orienté tout doucement vers les vérités d’Albert MOSSERI. Sachant, encore une fois je le rappelle, que votre corps n’acceptera jamais la brutalité, et avant d’arriver au régime hygiéniste pur et dur que préconise Albert Mosséri, qu'il est bon d'y parvenir de façon progressive et de commencer par vivre quelques temps d'abord avec les enseignements de Désiré Mérien. Voici donc les propos d'Albert Mosséri dans son "guide du débutant hygiéniste": LA FAIM Au réveil. Au réveil, la plupart des gens, dès qu'ils ouvrent les yeux après une nuit de sommeil, fument mangent ou boivent quelque chose. Le petit déjeuner est souvent composé de café et de croissants. Mais au réveil, on n'a jamais réellement faim. On a la bouche pâteuse, mauvaise, parfois amère, sèche. On a l'esprit vaseux, pas clair et engourdi. Instinctivement, on cherche à supprimer ces symptômes d'élimination nocturne à l'aide d'une boisson chaude contenant des poisons, comme le café, le thé, le cacao, les tisanes, puis par le tabac. Ensuite, on mange sans faim un ou deux croissants, ce qui surcharge l'organisme à un moment où ses forces vives sont concentrées à achever le catabolisme (élimination de la nuit). Pour ceux qui souffrent de dénutrition (malgré l'abondance de leur alimentation), la "faim" pourrait apparaître une ou deux heures après le réveil, et même tout de suite. Quand leur dénutrition aura été soignée et éliminée, leur corps ne réclamera de nourriture que plusieurs heures après le réveil. Mais quelles sont donc les souffrances de la faim ? L'opinion médicale et populaire veut que la faim soit une sensation douloureuse et pénible. On parle des souffrances de la faim. "J'ai souffert de la faim", vous dira-t-on! Or la faim est une manifestation du fonctionnement normal du corps, et toutes les fonctions normales du corps procurent du plaisir. Ainsi, par exemple, le fait d'uriner, d'évacuer, de regarder, de dormir, d'avoir des rapports sexuels, sont toutes des fonctions agréables. Pourquoi parle-t-on alors des souffrances de la faim ? De ses douleurs ? Il est vrai que certains individus ressentent effectivement des souffrances, mais ce ne sont là que des signes d'élimination et de désintoxication pour effacer les séquelles 123 irritantes des repas malsains précédents. Celui qui arrête de fumer ou de boire du café ressent des souffrances identiques et des douleurs similaires provenant de la désintoxication. Ces inconvénients ne doivent pas porter à manger, ni à fumer, ni à boire du café. Répétons-le : les souffrances parfois ressenties ne sont pas celles de la faim, mais bien celles de la désintoxication. Ces souffrances disparaissent quand la désintoxication se termine, et quand la faim arrive enfin, aucune souffrance n'est ressentie. La vraie faim et la fausse faim. Pour savoir si vous ressentez la vraie faim, attendez une heure pour voir. La fausse faim disparaît en peu de temps, réapparaît encore, puis disparaît de nouveau. Par contre, la vraie faim persiste et s'accentue. Donc, pour les distinguer, il suffira d'attendre une heure par exemple, sinon plus, ainsi on sera fixé. De toute façon, plus on attend, plus la vraie faim sera aiguisée. Car au début, elle sera faible. Dans les cas de dénutrition, la faim aiguë aboutit à une sensation de "partir", de s'évanouir, de s'effondrer. On ne peut pas travailler, ni rien faire avant d'être nourri. A ce moment, il faut manger tout de suite un fruit ou deux, sans aucune boisson. "L'appétit, écrit Shelton, est une contrefaçon de la faim. Ce n'est pas l'expression d'un besoin, mais celle d'une habitude ou d'une envie imaginaire. L'appétit est une créature de l'habitude et de la routine, et peut être due à plusieurs choses comme : l'heure du repas, la vue, le goût et l'odeur des aliments, ou même l'idée de manger qui peut déclencher l'appétit. Les condiments et les assaisonnements peuvent aussi éveiller l'appétit. " Mais cela n'est pas la vraie faim. L'appétit, c'est une fausse faim. La vraie faim ne s'accompagne d'aucun symptôme. On n'a pas mal à la tête, ni aucun malaise. Les idées sont claires, l'esprit lucide, on est optimiste, heureux, tranquille, serein. La vraie faim ne vient pas forcément à l'heure des repas. Par contre, les contractions rythmiques de l'estomac se produisent régulièrement, par habitude, à l'heure des repas, et font croire à la faim. Hélas ! C'est une fausse faim. La vraie faim peut survenir spontanément à tout moment de la journée, mais pas en pleine nuit. En effet, durant la nuit les muscles sont relaxés et l'estomac, qui est aussi un muscle, se relaxe aussi. Il n'est pas prêt à malaxer le bol alimentaire durant le repos nocturne. 124 Si l'on ressent, par contre, la faim avant minuit, alors quelques feuilles de laitue ou une pomme devraient la calmer et assurer un sommeil réparateur. Selon Fletcher, pour distinguer la vraie faim de la fausse faim, on notera que dans la vraie faim "l'eau coule dans la bouche". Selon moi, pour les distinguer, il suffirait d'attendre une heure : la vraie faim persiste, alors que la fausse faim disparaît avec tous les symptômes morbides et trompeurs. La gorge contractée ou dilatée ? La plupart des hygiénistes professionnels attribuent aux glandes de la gorge et à celles de la bouche le rôle principal dans les manifestations de la faim. Shelton attribue ce rôle principal actif aux nerfs. En effet, ce sont bien les nerfs qui commandent cette sensation de creux et de dilatation qui monte vers l'œsophage et vers la gorge. C'est pourquoi durant les moments de fatigue, de soucis, de préoccupations, de colère, de haine, d'émotions négatives, etc., même si le corps a besoin de nourriture, il ne la demande pas et ne manifestera pas la faim. Les nerfs garderont la gorge et l'œsophage contracté. Quand les conditions sont favorables, la faim se manifeste par la dilatation de la gorge et de l'œsophage. Une sensation agréable. La vraie faim est une sensation toujours agréable et plaisante, même si elle peut être pressante. Un creux dans l'estomac, un vide accompagné de contractions rythmiques, une sensation de détente qui monte de l'estomac vers la gorge en traversant l'œsophage : tous ces symptômes sont agréables et plaisants. Par contre, dans les cas de dénutrition et de manque de réserves, le sujet peut ressentir une faim diffuse, une incapacité de travailler ou de se concentrer, il se sent "partir". Or ces sensations disparaissent rapidement en quelques semaines, au fur et à mesure que les réserves sont comblées. Alors, la faim devient moins pressante et moins fréquente. Le sujet ressentira alors la faim, mais son esprit sera alerte, vif et lucide, et son humeur optimiste et sereine. Il verra la vie en rose. La fausse faim comme après une drogue. Tous les symptômes morbides que j'ai décrits dans la fausse faim ressemblent de façon frappante aux symptômes qui se manifestent chez le fumeur et le buveur de café, de thé ou même chez le drogué, quand ils arrêtent leur poison. Ces symptômes sont ceux de la fausse faim, ce sont des symptômes d'élimination. La fausse faim est un symptôme d'élimination des résidus du repas précédent. Or ces symptômes de désintoxication sont bien connus des drogués, des fumeurs et des buveurs de café et de thé. Malheureusement, les mangeurs les ignorent. 125 L'accoutumance peut exister pour la drogue comme pour les aliments malsains. Il est évident que si un drogué ou un fumeur en pleine désintoxication reprend son poison, les symptômes désagréables de la désintoxication cessent aussitôt. Or, il ne faut jamais arrêter une désintoxication, qu'elle provienne de la drogue, de l'alcool, du café ou des aliments malsains. "Les symptômes morbides de la fausse faim, poursuit Shelton, sont identiques à ceux qu'éprouvent les drogués quand ils sont privés de leur drogue habituelle". Bien sûr que les symptômes de l'accoutumance aux drogues sont bien plus forts, mais l'accoutumance alimentaire et l'habitude des heures fixes du repas aboutissent à l'ébriété alimentaire et à la gloutonnerie et produisent leurs propres symptômes, qu'on prend à tort pour de la faim. Il est vrai que ces symptômes sont soulagés temporairement par la prise de la nourriture, exactement comme le café soulage temporairement le mal de tête provoqué par la précédente tasse de café ! C'est pourquoi on s'imagine, et on se convainc, d'avoir besoin de manger. A l'extrême, les ulcéreux et les malades de l'estomac mangent souvent pour soulager leurs douleurs stomacales, mais ils les perpétuent par leur pratique. C'est un cercle vicieux qu'on peut rompre par la pratique du jeûne. Sinon, on s'enfonce davantage. Tous ces symptômes morbides finissent par passer si l'on cesse de manger quelque temps et si l'on attend la vraie faim. Dans son livre Perfect Health ("La Santé Parfaite"), Haskell dit qu'il a"...demandé à plusieurs milliers de personnes, y compris des médecins, de décrire la sensation de la faim naturelle". Dans leur réponse, il nota les symptômes suivants : évanouissement, sensation de vide dans l'estomac, creux, rongements, etc. Mais toutes ces sensations sont celles de l'appétit et non celles de la faim. Elles proviennent d'un mauvais mode d'alimentation. L'appétit et la faim. Shelton compare l'appétit à l'envie qu'on peut avoir pour la nicotine, l'alcool, le café, le thé, le cacao. "Personne ne peut avoir jamais faim pour ces substances empoisonnantes, écrit-il. En effet, elles ne servent aucun besoin physiologique et sont, par conséquent, toujours nocives. Aucune demande physiologique pour ces substances ne peut jamais survenir". Il arrive parfois que l'appétit s'accompagne de sensations diverses de malaise et même de douleur, de sensation de faiblesse, de dépression nerveuse, de rongements stomacaux, de gargouillements intestinaux, de nausée, de maux de tête et d'autres sensations morbides. Selon le docteur Claunch, on peut distinguer la vraie faim de l'appétit de la façon suivante : 126 "Quand vous avez faim et que vous êtes à l'aise, c'est la vraie faim. Mais quand vous avez soi-disant faim et que vous êtes mal à l'aise, c'est la fausse faim". Je ferai toutefois exception à cette règle quand la personne se sent "partir". En effet, au début du changement de régime, la digestion est très faible, les cellules crient famine et la faim devient fréquente et impérieuse. Certains peuvent se sentir "partir" et doivent manger vite à ces moments là. Par la suite, avec l'amélioration du pouvoir digestif, les réserves sont plus substantielles et la faim plus espacée et plus agréable à supporter. En effet, avec l'ancien régime d'aliments dénaturés et cuits, on n'en digère que les 20%, le reste passe le lendemain dans les selles. Par contre, avec le nouveau régime sain, composé d'aliments vivants, on digère les 90 %, les selles sont peu abondantes, moulées et sans odeur. C'est ainsi que le passage d'une étape à une autre provoque un appel pressant de nourriture, en attendant que le pouvoir digestif s'améliore. Cette faim est un symptôme de dénutrition. Toutefois, chez certains une élimination intense est déclenchée, la faim disparaît et il serait utile de commencer par un jeûne, comme préparation à ce nouveau régime sain. "Quand une personne malade saute un repas habituel, elle s'affaiblit avant d'avoir faim. Mais quand une personne en bonne santé rate un repas habituel, elle ressent la faim avant de s'affaiblir". - Dr Claunch. SYMPTÔMES DE LA VRAIE FAIM L'estomac se creuse. La bouche salive. L'esprit est optimiste, clair et joyeux. La faim persiste quand on attend. SYMPTÔMES DE LA FAUSSE FAIM Le mal de tête. La bouche sèche, pâteuse, mauvaise. Gargouillements. L'esprit est déprimé, vaseux. Tiraillements, nausée. La faim disparaît quand on attend. La faim est un principe sacré dans notre vie, principe qu'il faut respecter en toutes circonstances. Ceux, qui vous disent de sentir les aliments pour faire votre choix ignorent la faim et recherchent l'appétit ! L'erreur la plus courante et la plus grave, c'est de remplir son estomac parce que c'est l'heure du repas, ou sur ordre du médecin, ou encore comme passe-temps social pour faire plaisir aux hôtes et aux convives. 127 Une demande naturelle. Quand on mange sans éprouver une demande naturelle, on ne profite pas, ou très peu, de ce qu'on mange. C'est exactement comme celui qui pratique la respiration forcée et profonde sans besoin ni essoufflement, ou encore comme celui qui boit sans avoir soif. "Cette manière de manger, écrit Shelton, transforme le corps en fabrique d'engrais". La vraie faim représente la demande naturelle de manger et indique que la nourriture sera effectivement élaborée par le corps. Par contre, quand on sent les aliments avant d'en choisir un qui vous tente, on cherche à aiguiser l'appétit, et l'on ne digère qu'une partie seulement de ce qu'on ingère. Les selles deviennent abondantes et l'on ne profite pas de tout ce qu'on mange. Ce que la faim n'est pas. "Pour comprendre ce qu'est la vraie faim, écrit Shelton, voyons ce qu'elle n'est pas, avant de chercher ce qu'elle est". Pensez à la soif : est-ce une douleur ? Un vertige ? Un évanouissement ? Rien de tout cela. La soif est ressentie dans la bouche et dans la gorge et l'on ressent un désir conscient pour boire de l'eau. Or on ne prend jamais le mal de tête pour de la soif, car on connaît très bien la soif. Il en est de même pour la faim authentique: on ressent un désir authentique pour manger, on est à l'aise, sans souffrances ni malaises. La salive coule abondamment dans la bouche et souvent on désire un aliment particulier. Certains jeûneurs ressentent des douleurs stomacales vives qui peuvent durer une semaine. Ce n'est pas la faim. Ceux qui les ressentent sont les dyspeptiques, les nerveux, les anxieux, les ulcéreux, ceux qui souffrent de gastrite à cause des aliments malsains et des médicaments. Certaines douleurs passagères sont dues aux contractions spasmodiques de l'estomac et des intestins, provenant du dérangement psychique ou émotionnel du sympathique abdominal qui contrôle cette région du corps. Le mal de tête, la douleur dans l'abdomen, les rongements stomacaux, la lassitude, les vertiges, la faiblesse, l'évanouissement, la sensation de vide, l'agitation … ne sont pas la faim. Quand on se sent partir. Selon le docteur Dodds, la sensation de "partir", dans certains cas, ne provient pas d'un manque de nourriture, mais de l'absence du stimulant habituel, ce qui pourrait être contesté. En effet, cette sensation ne doit pas être ignorée, ni prise à la légère. Le sujet souffre de dénutrition grave, car il ne digère que 10 % de ce qu'il mange. Il ne faut pas prolonger cet état sans risques. Il faut nourrir ces personnes convenablement, par petites quantités, par mini-repas répétés, dans des 128 conditions favorables de repos, avant et après chaque repas, avec l'absence de tout trouble psychologique, émotif ou autre. Shelton cite aussi parmi les sensations de fausse faim celle de se sentir "partir", mais je considère cela plutôt comme un symptôme aigu de dénutrition et de faim authentique. Voyons d'un peu plus près cette sensation de "se sentir partir", symptôme qu'il ne faut pas prendre à la légère, ni ignorer. Quand cela se produit, il faut manger et s'étendre un peu, car le corps réclame de la nourriture. Au bout de plusieurs semaines, ce genre de faim disparaît, pour faire place à une faim moins urgente quand les réserves sont renflouées. Ainsi, ceux qui se sentent "partir" pour avoir manqué un seul repas doivent être nourris de la sorte. J'ai connu plusieurs cas du genre qui ont ignoré volontairement cette sensation de faim et qui ont persisté à ne pas manger, mais qui ont fini par verser dans une boulimie incontrôlable aboutissant à la mort par dénutrition. En effet, les gros repas ne sont pas digérés convenablement. Ils passent dans les selles et aggravent la dénutrition. Ils peuvent entraîner finalement la mort par inanition. Il faut dans ces conditions extrêmes plusieurs mini-repas, sous le contrôle d'un surveillant énergique qui ne permettra pas au sujet de se gaver jusqu'à la mort, ni même de manger à sa faim. Quand on se sent faible. Il ne faut pas confondre la sensation de se sentir "partir", avec la faiblesse. Dans la sensation de faiblesse, on se sent faible, incapable de se concentrer, de fournir un effort musculaire. Cela est dû à la toxémie. Le foie engorgé accapare tout le sang et l'énergie, ce qui prive les muscles et le cerveau d'un influx nerveux abondant. A ce moment-là, il faut s'abstenir de manger, s'étendre, retarder le repas et les forces reviennent rapidement avec toute la lucidité mentale habituelle. Par contre, quand on se sent "partir", on sent un vide à l'intérieur, un état proche de l'évanouissement, une faim diffuse qui part de l'estomac et qui monte vers la gorge et la bouche. A ce moment-là, il faut manger un peu, puis se reposer ou faire une sieste. Par contre, la faiblesse n'est pas un symptôme de faim, mais d'empoisonnement, qui réclame, non une tasse de café, une cigarette ou de la nourriture, comme c'est l'habitude chez la plupart des gens, mais du repos couché. Certains me rétorquent que dans la vie courante on n'a pas toujours le loisir de s'étendre quand on est fatigué, et qu'une cigarette ou une tasse de café "vous réveillent" et vous permettent de poursuivre vos activités. 129 Je réponds toujours que cela se produit au détriment de votre santé et que vous devrez en subir les conséquences à brève ou à longue échéance. Il y aura toujours une note à payer. L'odeur des aliments et des condiments Contrairement à ce que pratiquent les adeptes de l'instinctothérapie, la vraie faim ne peut pas être provoquée par l'odeur, le goût ou fût-ce l'idée d'un aliment. Ces adeptes qui hument les aliments avant d'en manger, ne recherchent en vérité que l'appétit et l'envie, mais n'ont pas faim. Quand on a vraiment faim, on n'est pas tellement difficile dans le choix des aliments. D'autre part, la vraie faim n'est pas stimulée par les condiments, les assaisonnements et le sel. Ces substances sont des poisons. La salive qui est déversée sur le sel ne contient pas de sucs digestifs, mais de l'eau pour diluer le poison et le rendre moins corrosif aux tissus. Quand on ressent la vraie faim, on se satisfait de l'aliment simple, n'importe lequel, sans aucun assaisonnement, ni préparation, à l'état naturel. Quand on ressent la vraie faim, on n'a pas généralement une préférence pour un aliment particulier que l'odorat est censé repérer et débusquer. Par contre, dans la fausse faim, on recherche l'envie et l'appétit, on est difficile, exigeant, on hume les aliments les uns après les autres, pour ne choisir à la fin qu'un seul. C'est la pratique des "instinctos". La variété excite l'appétit On sait que l'appétit, l'envie et la fausse faim peuvent être stimulés par la variété. C'est ainsi que lorsqu'on n'a plus envie de manger d'un aliment dont on s'est repu, on peut exciter l'appétit en changeant d'aliment. C'est pourquoi la variété porte à la gloutonnerie. Faut-il pour cela se limiter à une seule espèce de nourriture à chaque repas ? Peut-être. De toute façon, il ne faut pas multiplier le nombre des aliments : deux ou trois fruits différents sont mieux que cinq ou six. "Combien de gens sont encore affamés quand arrive le tour du dessert ? demande Shelton. Et pourtant, très peu refusent ce dessert !" Combien de repas par jour ? On me demande souvent : Combien de repas faut-il manger par jour ? Un, deux, trois ? Je réponds : Cela dépend de votre faim. Il n'existe pas de chiffre sacro-saint. Si vous mangez des mini-repas -comme les animaux végétariens-, vous aurez besoin de manger trois ou quatre repas, ou même cinq repas par jour. Mais si vous mangez de gros repas -comme les carnivores !-, alors un ou deux repas suffiront amplement. 130 LES POISONS FAUT-IL RECHERCHER TOUT CE QUI EST NATUREL ? Pour commencer, quand on veut maintenir ou rétablir une santé perdue, il faut absolument refuser tout ce qui n'est pas naturel, c'est à dire tel que la Nature le présente. Donc, il faut refuser catégoriquement tout ce qui sort d'une usine, que ce soit un aliment ou un médicament. Cela étant dit, il n'est pas question d'accepter tout ce qui vient de la Nature. En effet, tout ce qui est naturel n'est pas forcément bon pour l'organisme humain. L'homme n'est pas le seul animal sur terre. Il faut que le naturel ait un rapport normal à l'être humain, ce qui n'est pas toujours le cas. Ainsi par exemple, parmi les milliers de plantes naturelles qui se rencontrent sur la terre, il y en a à peine quelques dizaines qui soient comestibles. Toutes les autres sont vénéneuses pour nous. Par contre, la belladone, qui est vénéneuse pour l'être humain, est parfaitement adaptée aux lapins. Ils peuvent ainsi en manger, la digérer et en profiter. Le tabac est naturel, comme la feuille de thé et la graine de cacao, mais leur amertume les rend toxiques pour nous. L'argile est naturelle, mais en tant qu'aliment, elle ne remplit pas la condition essentielle pour tout aliment, qui est d'être agréable au goût. Du reste, c'est une substance inerte, morte, non biologique et non vivante. En tant que remède naturel, elle est inoffensive. Elle peut aider au drainage, par osmose, mais n'a pas de pouvoir curatif par elle-même. LES MÉDICAMENTS La personne qui cherche une santé naturelle doit avant tout comprendre que les médicaments doivent être évités. La Nature ne produit pas de médicaments, contrairement à ce que l'on enseigne en médecine et en Naturopathie. En effet, on dit que tous les remèdes existent dans la Nature, et qu'il suffit de les chercher. Pure sottise. Le seul remède, c'est la suppression de la cause ! Tout ce que les médicaments sont censés accomplir, la Nature le fait mieux, si on lui obéit. C'est la Nature qui guérit. Les médicaments corrodent l'organisme, épuisent les organes vitaux, empoisonnent tous les tissus et masquent les symptômes. Si on avait deux maladies, avec les médicaments on en sort avec trois. Même l'aspirine et les laxatifs doivent être abandonnés. 131 A quoi sert-il de combattre les symptômes ? Il faut combattre les causes ! Les produits chimiques ne sont pas censés être introduits dans l'organisme. Le corps les expulse à grand frais, car ce sont des corps étrangers qui ne peuvent pas être transformés en cellules vivantes. Mais comme les causes n'ont pas été supprimées, les mêmes ennuis recommenceront au même endroit, ou ailleurs dans le corps sous une autre forme. Il n'y a que deux exceptions à la règle où certains médicaments sont utiles, et que j'ai étudiées dans mes autres livres, à savoir pour certaines maladies parasitaires (pas toutes, pas les amibes), en cas de destruction ou d'ablation d'organes endocriniens. Même dans les cas les plus graves, les médicaments ne sont pas nécessaires, ni utiles, ni indispensables. Dans les maladies graves suivantes les médicaments ne combattent que les symptômes : Maladies cardiaques, attaques cérébrales, paralysie, sida, cancer, asthme, dépressions, maladies nerveuses, méningite, prostate, néphrite, maladies des yeux, fistule, appendicite, leucémie, hépatite, sang dans les urines, sang dans les selles, insomnie, jaunisse, perte de mémoire, pneumonie, colite, ulcères, tumeurs, etc. J'ai déjà expliqué ailleurs que les remèdes n'existent pas. Le seul remède, c'est la suppression de la cause. Le pouvoir curatif est la prérogative exclusive des cellules vivantes. Fin des propos recueillis dans le guide du débutant d’Albert Mosséri. Je vous invite à lire quelques-uns de ses ouvrages, de visiter son site (www.hygienisme.org), de même que quelques bonnes lectures de Désiré Mérien qui seront d’excellents compléments d’informations pour vous. Après ces propos d'Albert Mosséri, je vais conclure en vous expliquant ce que je mange dans une journée, ma synthèse culinaire personnelle, mise au point suite à maintes et maintes réflexions. Comme je l'ai précédemment expliqué, j'élimine à 90% les produits chimiques car, hélas, le 100% n'est pas possible. A moins de vivre en ermite dans une grotte en pleine jungle, il y aura toujours un peu de chimique. 132 Revenons donc à ma synthèse culinaire qui, en fait, sera très courte tellement elle est simple ! Déjà, j'ai très bien compris le dicton qui dit : "il faut vivre pour manger et non manger pour vivre". Je mange donc pour vivren: • 80% frugivore, c'est-à-dire des fruits frais naturels et des fruits que je déshydrate pour une consommation en saisons creuses. • 15% de légumes verts, que je consomme décrudits le soir. Pourquoi ? Les légumes verts contiennent des minéraux, la seule arme pour lutter contre le stress accumulé dans la journée. En effet, les minéraux contenus dans les légumes verts (magnésium, calcium) combattent l'acide généré par le stress. Voilà pourquoi je conserve cette part de légumes verts pour le soir. La cuisson "décrudite" (mi-cru, mi-cuit) est la meilleure méthode. Cuisson au wok : monter ce dernier à haute température (plein feu pendant 3 à 4 minutes) et y jeter les légumes déjà coupés. Les faire sauter 2 à 3 minutes et c'est tout ! Ainsi, vous aurez du chaud encore croquant : du vrai décrudit. • Je rajoute à ce repas du soir une source de protéines (5 ou 6 amandes, ou 5 à 6 noix, ou 8 à 10 noisettes, ou du gruyère, ou du fromage blanc, ou du yaourt. Je peux aussi mettre un filet de crème fraîche sur mes légumes décrudits. • Je bois ½ litre d'eau de source par jour en faisant attention à son taux de sodium (sel). Il doit être le plus bas possible. Je bois en dehors de toute prise alimentaire, de préférence 30 mn avant, ou après la digestion. Je ne prends que des bouteilles en verre (je me suis déjà expliqué à ce sujet). • Le restant de la journée : le matin au réveil, un petit jus de fruit (souvent orange pressée à l'instant). Puis ma journée est ponctuée de fruits (compatibles) et de tisane. Je ne mélange pas les fruits acides et doux. Je consomme de 6 à 8 fruits par jour, seulement lorsque la vraie faim survient. Quand il s'agit de fausse faim qui me met mal à l'aise, je mange des fruits secs. Je n'ai plus d'heure pour manger. Ce sont plusieurs petits repas de fruits dans la journée. Il y a des jours ou il peut y avoir 6 à 7 repas, et d'autres 2, en fonction de ma faim, de mon humeur et de mes états d'âme. Voici les grandes lignes de mon alimentation. Puis je fais la sieste (de 10 mn à 1 heure, cela dépend). Je me couche vers 21h30 et me lève vers 7h/7h30. Pas de sport (juste un peu de yoga, de marche et de méditation). Bien que la société nous impose certaines choses, j'essaie de vivre de façon harmonieuse avec moi-même. Je fuis les "impositions" et la routine. 133 Alors je sais : ce n'est pas facile. Surtout lorsqu'on a une vie basée sur le matériel, le confort, le paraître, la réussite sociale … Mais sachez qu'à force de courir après toutes ces choses pour, soi-disant, trouver le bonheur, on finit par passer à côté de la réalité ! Vous êtes piégé dans le système parce que vous le voulez bien. Qui vous empêche de vivre naturellement ? Peut-être la peur du regard des autres ? Il est vrai, je le vérifie chaque jour, que vivre hygiénistement vous place dans le camp des extra-terrestres … Une dernière chose : je ne refuse pas une invitation. Je vais même de temps à autres au restaurant. Ensuite, je ne suis pas bien, voire même malade pendant 2 jours. Alors je jeûne pour récupérer. Car lorsque votre organisme sera propre, il rejettera systématiquement tous les poisons, ce qui est totalement étranger aux toxémiques dont l'organisme est saturé. Sachez que quelqu’un qui est toujours "patraque" a de la chance, car son organisme réagit encore face aux poisons. C’est celui qui ne se plaint jamais de rien qui devrait le plus s’inquiéter ! Voici donc ma synthèse culinaire. Mais attention : c'est seulement après des années de nettoyage que vous pourrez vivre ainsi. Avant de conclure, j’ai pensé que quelques recettes hygiénistes seraient intéressantes pour vos débuts. Bon appétit. LES PRINCIPALES CAUSES DE LA MALADIE Les principales causes des maladies qui nous touchent sont les suivantes : • • • • • • 134 la plupart des gens, dans les pays civilisés, mangent sans avoir réellement faim, mais uniquement parce que c'est l'heure de manger. Les enfants, qui ont les instincts plus purs que les nôtres, de même que les animaux, mangent pour la plupart seulement quand ils ont faim. la majorité des gens mangent des aliments non spécifiques à l'espèce humaine, c'est à dire des aliments qui n'ont pas été destinés par la Nature à l'homme (viandes, ...). l'être humain absorbe beaucoup de poisons pour se stimuler (café, thé, chocolat, sucre industriel, alcool, tabac, produits chimiques dans les aliments, ...). l'être humain absorbe également des médicaments, qui sont aussi des poisons. Souvent ils n'ont que pour unique but que supprimer des symptômes. le manque d'hygiène est également facteur de maladie. Les aliments et les boissons peuvent être contaminés par des excrétions, urines et selles, notamment au sein des populations ignorant tout de l'hygiène la plus élémentaire. Les virus, qui sont souvent cités comme étant des causes de maladie, sont en fait des déblayeurs de terrain, utileS à l'organisme. Ils sont accusés de tous les maux car ils rapportent des sommes considérables aux multinationales pharmaceutiques par la vente de médicaments chargés de les contrer. Albert Mosséri Chapitre 8 Recettes hygiénistes "Une pomme par jour éloigne le médecin. " Proverbe anglais 135 136 Le présent chapitre n'a aucune prétention en matière culinaire. Son usage est juste de vous démontrer qu'on peut faire de la cuisine même quand on est hygiéniste : il ne s'agit pas de laisser entrer la monotonie dans son assiette, mais de flatter l'œil autant que le palais afin de conserver l'envie de recevoir ou de se faire simplement plaisir tout en respectant les compatibilités et associations alimentaires. Manger simple et rustique ne veut pas forcément dire manger triste ! Pour le "rapide" et le "tous les jours", même sans faire de recettes particulières, vous pouvez tout de même flatter l'œil en mettant une touche personnelle et appliquée à une belle présentation : il ne faut pas oublier que la vue et l'odorat sont toujours en éveil et qu'une simple présentation dans votre assiette vous mettra déjà en appétit. Les recettes qui vont suivre sont des "exemples". Elles ont été mises au point et testées par des personnes qui, chacune avec ses goûts, sa sensibilité personnelle, ont estimé qu'elles avaient réussi ce qu'elles souhaitaient trouver dans leur assiette et satisfait leurs papilles gustatives. Chaque recette est établie pour 4 personnes. Les aliments utilisés Avant tout, pour faire de la bonne cuisine, il faut de bons ingrédients ! Les composants qui sont énumérés dans les recettes des pages suivantes sont issus de l'agriculture biologique et de qualité organoleptique. Les légumes biologiques doivent être correctement lavés avant utilisation. Ceux du commerce traditionnel doivent aussi être épluchés. Pour respecter les associations et compatibilités alimentaires, vous devez vous rappeler qu'on ne trouve jamais, dans une recette hygiéniste, de sel, de vinaigre, de citron (sauf exceptions dans les associations neutres), de fruitsn… Vous pouvez (par exemple) saupoudrer votre plat avec du gomasio, des herbes aromatiques, de l'ail frais moulu, des algues en paillettes, un filet d'huile de votre choix. Je vous conseille, pour en savoir davantage sur ce sujet, de vous reporter au chapitre 4 qui est totalement dédié aux compatibilités et associations alimentaires. Les erreurs à éviter, les habitudes à prendre, l'effet des aliments sur votre corps, … 137 Certaines "nouvelles cuisines" intègrent, pourquoi pas, des fleurs et des plantes sauvages. Si vous êtes sûrs de celles que vous utilisez, il n'y a aucune contre-indication à en utiliser. Vous pouvez également utiliser très avantageusement des algues entières dans vos plats. Et pensez aussi aux graines germées. Et en cas de doute, rendez-vous sur mon site : vous y trouverez les moyens de me contacter pour me poser vos questions. Bien évidemment, ces quelques recettes ne sont que des exemples. Elles constituent une simple base pour le débutant en hygiénisme par la méthode des associations et compatibilités alimentaires. Il convient maintenant d'exercer votre créativité en en inventant d'autres que vous testerez et que vous mettrez au point au fil des essais. Je vous invite à partager vos trouvailles avec d'autres personnes, vous pouvez m'en faire part afin que mon équipe les diffuse sur mon site Internetn… Et si une des recettes que nous vous proposons peut encore être améliorée, proposez-moi votre variante … Il est sûr qu'un hygiéniste ne mangera pas tous les jours des plats "recherchés" : il convient tout d'abord, je vous le rappelle, de manger simple et rustique. Mais il vous arrive d'avoir envie de vous faire plaisir, de faire plaisir à vos invités … Et cela est normal. Car il faut avant tout trouver du plaisir dans votre mode de vie, et cela passe en grande partie par l'alimentation ! Bien sûr, c'est maintenant à vous de les adapter à votre propre goût ! Je vous laisse donc à vos expériences culinaires … Alors tous à vos "fourneaux", et bonne dégustation ! 138 Recette n° 1 - Aumônières aux champignons 4 à 8 Feuilles de brick - 200 g de champignons de Paris 2 cuillères à soupe de concentré de tomate Basilic - Huile d'olive - Ail (haché ou semoule) - goma-sio 1 à 2 tomates et quelques feuilles de salade pour la décoration préparation 45 mn cuisson 5 mn Utilisez les feuilles de brick réhydratées. Attention : la finesse de la feuille de brick vous obligera peut-être à doubler chaque aumônière d'une seconde feuille. (si vous n'avez pas de feuille de brick, vous pouvez préparer une pâte à crêpes hygiéniste, sans œufs ni lait, avec de la farine de pois chiche par exemple). Épluchez et lavez les champignons. Faites-les revenir dans l'huile. Incorporez-y le basilic grossièrement haché, l'ail et le concentré de tomate avec un peu d'eau. Cuisez le tout à feu doux pendant 5 mn. Au moment de servir, garnissez le milieu de vos feuilles de brick avec le mélange. Ajoutez le goma-sio selon vôtre goût. Ramenez le tour de chaque feuille vers le centre et ficelez-les vers le haut pour les maintenir en aumônière. Disposez-les sur un plat et décorez avec des quartiers de tomate et des feuilles de salade. 139 Recette n°2 - Salade aux noisettes 200 g de salades mélangées - 1 petite botte de radis 1 cœur de céleri-branche - 4 oignons nouveaux - 2 tomates 4 cuillères à soupe d’huile de noisettes ou de pépins de raisin 20 noisettes hachées - goma-sio préparation 10 mn Lavez et essorez la salade. Lavez et épluchez les radis, les oignons et le céleri. Coupez les radis en rondelles, émincez les oignons et le céleri. Coupez les tomates en quartiers. Dans le saladier, mélangez avec une cuillère en bois le goma-sio et les noisettes. Ajoutez peu à peu les légumes, puis l’huile, mélangez et servez. 140 Recette n°3 - Rouleaux au four 8 belles feuilles de blette - 3 carottes - 3 panais 300 g de champignons des bois ou de Paris 100 g d’herbes aromatiques fraîches 2 cuillères à soupe d’huile de noix ou de pépins de raisin Noix de muscade fraîche râpée 300 g de fromage frais - Gruyère râpé préparation 70 mn cuisson 29 mn Blanchir 5 minutes les feuilles de blette. Egoutter dans une passoire. Aplatir les côtes avec le plat d’un couteau et étaler les feuilles sur une surface de travail. Préchauffer le four à 180°. Parer, éplucher et couper les carottes et panais en dés. Chauffer l’huile dans une poêle, y faire revenir les légumes 6 minutes à feu doux. Assaisonner. Egoutter les champignons dans une passoire en récupérant le jus. Hacher finement les herbes. Ajouter les champignons et les herbes aux légumes et faire rissoler environ 3 mn. Dans un bol, mélanger le fromage frais au jus des champignons et incorporer cette sauce aux légumes. Répartir la préparation sur les feuilles de blette et former de larges rouleaux. Graisser un plat allant au four et y disposer les rouleaux. Saupoudrer d’un peu de gruyère râpé et faire cuire 20 mn au four sur la plaque du milieu. 141 Recette n°4 - Soupe d’orties 2 litres d'eau - 500 g de feuilles d'orties (sans les tiges !) 500 g de pommes de terre - huile de tournesol crème de soja cuisine ou crème fraîche liquide 1 cube de bouillon de légumes - origan préparation 10 mn cuisson 35 mn env. Choisissez les feuilles en haut des tiges. Pensez à vous protéger les mains avec des gants. Bien rincer les feuilles d’orties, faire chauffer l’huile, mettez les orties à fondre. Une fois qu'elles on changé de couleur, ajoutez l'eau et les pommes de terre coupées en cube. Laissez cuire 30 minutes. Réservez un peu de jus de cuisson et passez au mixer. Ajoutez du jus, selon l'épaisseur désirée. Ajoutez la crème, l’origan. Vous pouvez aussi, selon votre goût, ajouter 1 cube de bouillon de légumes. Dans ce cas, mixez à nouveau. Laissez à feu doux quelques minutes. Servez. Variante : vous pouvez remplacer les pommes de terre par de la courgette qui est également un excellent liant, très léger à la digestion. 142 Recette n°5 - Velouté de poireaux 12 blancs de poireaux - 2 oignons moyens - 2 courgettes 1 cube de 20 cl de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide 1 cube de bouillon bio - eau préparation 10 mn cuisson 30 mn Égrainer les courgettes. Éplucher, laver et couper les légumes en dés. Mettre avec le cube de bouillon dans un faitout rempli aux 2/3 d’eau et faire cuire 30 mn. Égoutter. Réserver le bouillon. Mixer et ajouter 2 louches de bouillon et la crème. Bien mélanger ou mixer de nouveau. Se consomme chaud ou froid. 143 Recette n°6 - Crêpes fourrées aux chayottes 200g de farine de maïs – Eau - 1 jaune d’œuf - Huile de tournesol 2 belles chayottes - 8 beaux champignons de Paris 1 cube de crème d’amande - 1 gros oignon - Paprika doux Gruyère râpé ou copeaux de brebis - Bûche de chèvre préparation 15/20 mn cuisson 35 mn Commencer par préparer la pâte à crêpes avec la farine, l’eau, le jaune d’œuf et 1 cuiller d’huile de tournesol. Laisser reposer. Pendant ce temps, éplucher les chayottes (dans l’eau pour éviter de conserver les mains vertes et collantes) et les couper en lamelles fines, éventuellement à l’aide d’un économe. Les faire cuire à la vapeur pendant env. 15 mn. Éplucher et faire revenir les chapeaux émincés des champignons avec les oignons émincés dans un peu d’huile de tournesol. Mélanger chayotte, champignons, gruyère (ou brebis) avec la crème d’amande et laisser réduire à la poêle pendant quelques minutes. Préparer les 8 crêpes (2 par personne) en sachant qu’elles sont "cassantes" : cuisson sur 1 seule face). En disposer 2 l’une sur l’autre dans chaque assiette et y déposer le mélange de légumes. Rabattre par-dessus la 1ère crêpe. Disposer dessus des tranches de chèvre, puis rabattre par-dessus la seconde crêpe (que vous maintiendrez en y piquant des cure-dents en bois). Un petit tour au au four préalablement chauffé pour faire fondre le chèvre et servez aussitôt. Variante : vous pouvez, dans vos crêpes, mettre moitié farine de maïs et moitié Maïzena ou équivalent. 144 Recette n°7 – Lasagnes façon végétarienne 1 paquet de lasagnes – 2 carottes – 1 choux fleur 3 gros oignons – 1 céleri rave – 150 g de champignons de Paris 200 g de gruyère râpé – 3 branches de persil – curry 1 cube de bouillon de légumes bio – huile d'olive préparation 15 mn cuisson 30 mn + 25 mn Précuire les lasagnes dans de l'eau bouillante pendant 8 mn. Éplucher, couper les oignons en rondelles fines et les faire revenir dans un faitout légèrement huilé. Enlever les feuilles du chou-fleur, séparer les bouquets et précuire à la vapeur pendant 10 mn, séparément mais en même temps que le céleri-rave coupé en tranches. Puis mixer le céleri-rave. Nettoyer et couper en tranches les champignons de Paris, les faire revenir à la poêle pendant 5 mn et réserver. Faire un petit bouillon en diluant 1/3 du cube de légumes bio dans un bol d'eau. Dans un plat à gratin très peu huilé, superposer en couches successives lasagnes, oignon, chou-fleur, champignons, céleri, gruyère et ainsi de suite. Saupoudrer de curry et de persil. Terminer par 1 couche de gruyère. Verser une louche de bouillon, et cuire 30 mn au four. 145 Recette n°8 – Pommes de terre à la crème d'avocat 12 pommes de terre assez grosses – 4 beaux avocats bien mûrs 4 échalotes – 6 champignons de Paris moyens – 4 brins de persil 1 pincée de cumin préparation 20 mn cuisson 45 mn Éplucher, laver les pommes de terre et les creuser. Les faire cuire à la vapeur pendant 45 mn. Nettoyer les champignons et les faire dorer à la poêle. Parsemer de persil et d'ail hachés finement, mixer et réserver. Couper les avocats en 2 et en ôter la chair avec une petite cuillère puis l'écraser à la fourchette. Y incorporer les échalotes émincées, le hachis de champignons avec la pincée de cumin. Mélanger le tout. Garnir les pommes de terre avec cette farce. Décorer avec le persil. Disposer dans chaque assiette 3 demi pommes de terre. 146 Recette n°9 – Chou farci aux lentilles 250 g de lentilles – 1 chou vert assez gros – 2 petites courgettes 1 blanc de poireau – 1 petite branche de céleri – 4 carottes 1 navet – 1 cube de bouillon de légumes bio – 1 bouquet garni goma-sio préparation 20 mn cuisson 30 mn + 10 mn Faire tremper les lentilles la veille. Couper et laver les feuilles de chou, les blanchir 10 mn dans l'eau bouillante, rincer et réserver. Éplucher, laver et couper les autres légumes façon "julienne" et les cuire dans un faitout pendant 30 mn. Puis rajouter à ces légumes les lentilles égouttées, le cube de bouillon bio, le bouquet garni et 3 grands verres d'eau. Bien remuer et couvrir. Se servir d'un bol pour former un nid. Placer dans le fond 3 feuilles de choux en prenant soin de les faire déborder. Verser la farce de lentilles aux légumes dans le bol. Rabattre les feuilles sur le dessus. Prélever ainsi délicatement le chou farci et le ficeler. Saupoudrer de goma-sio et servir. 147 Recette n°10 – Couscous végétarien 1 kg de graines de couscous fin – 10 carottes – 3 courgettes 200 g de potimarron – 1 fenouil – 1 céleri rave – 3 poireaux 200 g de pois chiches – 2 gros oignons – 3 navets – 1 chou vert 3 gousses d'ail – 1 bouquet garni – huile d'olive 2 cuillères à soupe de cumin – 2 cubes de bouillon de légumes bio préparation 35 mn cuisson 1h40 Faire blanchir le chou 10 mn dans l'eau bouillante. Le détailler. Mettre dans une marmite les légumes épluchés et coupés en quartiers, le chou, les cubes de bouillon, les pois chiches, l'ail, le cumin, le bouquet garni. Recouvrir d'eau. Cuire pendant 1h30. 20 mn avant de servir, mettre quelques gouttes d'huile d'olive dans un saladier, puis verser la semoule. Bien mélanger. Ajouter 1l de bouillon de cuisson très chaud, puis cuire les grains de couscous à la vapeur pendant 15 mn. Sur chaque assiette, disposer la semoule avec, sur le dessus et autour, quelques légumes. Ajouter un peu de bouillon. Verser le reste des légumes et du bouillon dans une soupière pour le service. Servir très chaud. 148 Recette n°11 – Ragoût de navet à la crème 4 navets assez gros – 1 chou vert - 3 gros oignons 8 pommes de terre moyennes – 6 carottes 1 petite branche de céleri – 3 branches de persil – curry 1 cube de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide 1 grand verre de bouillon de légumes bio (en cube, dilué) préparation 20 mn env. cuisson 1h50 Faire blanchir le chou 10 mn dans l'eau bouillante. Éplucher tous les légumes en quartiers. Cuire dans un faitout en commençant d'abord par les oignons pendant 10 mn, puis ajouter les autres légumes, le curry, le persil haché, le bouillon bio et un grand verre d'eau. Laisser mijoter 1 heure 30 à feu réduit (ou moins selon les goûts). Au moment de servir, incorporer la crème. Bien remuer. Servir très chaud. 149 Recette n°12 - Carottes à la coriandre 500 g de carottes - 4 gousses d’ail 3 cuillères à soupe d’huile d’olive - Persil, coriandre 1 cuillère à soupe de crème soja cuisine ou de crème fraîche liquide goma-sio ou tamari préparation 10 mn cuisson 20 mn Éplucher les carottes, les laver et les couper en fines rondelles. Verser 1 litre d’eau dans une casserole et ajoutez l’ail. Amener à ébullition. Ajouter les carottes et laissez cuire 20 mn. Pendant ce temps, hacher le persil et la coriandre. Dans un bol, mélanger les herbes hachées avec la crème. Ajouter peu à peu l’huile et le goma-sio ou le tamari suivant les goûts. Disposer les carottes dans un plat, arroser de sauce et servir. 150 Recette n°13 - Ratatouille 1 kg de tomates bien mures - 3 petites courgettes 1 poivron rouge - 1 poivron vert - 4 gros oignons 2 gousses d’ail - 2 branches de persil 1 cube de bouillon de légumes bio ½ cuillère à café d’herbes de Provence 1 cuillère à café de curry - Huile d’olive préparation 15 mn cuisson 50 mn Peler, épépiner et couper les tomates en quartier. Eplucher et couper les courgettes en rondelles. Couper les poivrons, ôter les graines et les parties blanches et couper des lanières. Éplucher et émincer les oignons et les précuire 10 mn dans une poêle à peine huilée. Faire revenir les poivrons 10 mn dans un faitout. Puis y incorporer les courgettes, les oignons, les tomates, l’ail, le persil coupé très fin, le cube de bouillon de légumes, les herbes et le curry. Couvrir et laisser mijoter 30 mn. Éteindre le feu et répartir un filet d’huile d’olive. 151 Recette n°14 - Salade d’asperges 500 g d’asperges - 1 cœur de laitue - 1 tomate ½ gousse d’ail - 2 branches de thym-citron 3 cuillères à soupe d’huile d’olive - 1 oignon nouveau - goma-sio préparation 10 mn cuisson 20 mn Laver et éplucher les asperges et la salade. Faire cuire les asperges 20 mn à l’eau bouillante, puis laisser refroidir. Couper la tomate en dés. Hacher l’ail et l’oignon. Y mélanger progressivement avec une cuillère en bois l’huile d’olive dans laquelle vous aurez préalablement (quelques heures) laissé macéré 1 branche de thym citron. Disposer salade, asperges et tomate dans une assiette. Effeuiller la deuxième branche de thym-citron, mélanger avec du goma-sio et en saupoudrer la présentation. 152 Recette n°15 - Concombre aux fleurs 1 concombre - 6 feuilles de salade 1 petit oignon nouveau - 1 branche d’aneth ½ gousse d’ail - 1 yaourt nature 1 cuillère à soupe de crème de soja cuisine ou de crème fraîche liquide 1 cuillère à soupe de sirop d’agave 5 fleurs d’œillet - Goma-sio préparation 10 mn réfrigération 30 mn Épluchez le concombre et coupez-le en fines rondelles. (si vous avez des difficultés à le digérer, ébouillantez-le et égouttez-le). Hachez l’oignon, l’aneth et l’ail. Dans un bol, mélangez le yaourt avec la crème. Ajoutez le sirop d’agave et le mélange oignon-aneth-ail. Saupoudrez de goma-sio. Ajoutez le concombre à la sauce et mettez 30 mn au frais. Pendant ce temps, lavez et essorez la salade. Puis disposez les feuilles dans un saladier et le concombre au centre. Parsemez le centre de 2 fleurs coupées aux ciseaux en lamelles, décorez les bords avec les fleurs restantes et servez. 153 Recette n° 16 – Potage traditionnel (légumes/vermicelle) 2 navets – 5 petites courgettes – 5 carottes 3 blancs de poireaux – 1 petite branche de céleri - eau 100 g de vermicelle – 1 cube de bouillon bio– 1 branche de thym préparation 10 mn cuisson 35 mn Épluchez, lavez et coupez les légumes en julienne. Dans une marmite, mettez les légumes. Couvrez d'eau et ajoutez le cube de bouillon bio ainsi que la branche de thym. Laissez cuire 30 mn à petits bouillons. Retirez la branche de thym et mixez les légumes en y incorporant le bouillon. Cuire dedans le vermicelle pendant 5 mn. Servez très chaud. 154 Recette n°17 - Concombre aux fleurs 1 concombre - 6 feuilles de salade 1 petit oignon nouveau - 1 branche d’aneth ½ gousse d’ail - 1 yaourt nature 1 cuillère à soupe de crème de soja cuisine 1 cuillère à soupe de sirop d’agave 5 fleurs d’œillet - goma-sio préparation 10 mn réfrigération 30 mn Épluchez le concombre et coupez-le en fines rondelles. (si vous avez des difficultés à le digérer, ébouillantez-le et égouttez-le). Hachez l’oignon, l’aneth et l’ail. Dans un bol, mélangez le yaourt avec la crème fraîche. Ajoutez le sirop d’agave et le mélange oignon-aneth-ail. Saupoudrez de gomasio. Ajoutez le concombre à la sauce et mettez 30 mn au frais. Pendant ce temps, lavez et essorez la salade. Puis disposez les feuilles dans un saladier et le concombre au centre. Parsemez le centre de 2 fleurs coupées aux ciseaux en lamelles, décorez les bords avec les fleurs restantes et servez. 155 Recette n°18 – Gratin de pommes de terre 1 kg de pommes de terre – 1 cube de bouillon de légumes bio 200 g d'oignons émincés – 1 gousse d'ail écrasée ½ cuillère à café d'herbes de Provence – huile d'olive brins de romarin – goma-sio préparation 10 mn cuisson 45 mn Préchauffez votre four à 180°. Epluchez et lavez les pommes de terre. Coupez-les en tranches fines et faites-les précuire 10 mn à la vapeur. En parallèle, émincez les oignons et faites-les fondre 5 mn dans 4 cuillères à soupe d'huile d'olive, puis ajoutez l'ail et le romarin. Dans une casserole, mettez 350 ml d'eau et diluez le cube de bouillon de légumes bio. Dans un plat à gratin huilé, répartissez la moitié des pommes de terre, puis les oignons cuisinés, et le restant de pommes de terre. Arrosez avec le bouillon et un filet d'huile. Couvrez le plat et enfournez-le 30 mn. Saupoudrez de goma-sio. Variante : vous pouvez également, avant de l'enfourner, le parsemer de gruyère râpé. 156 Recette n°19 – Ronde des purées 10 pommes de terre moyennes – 10 carottes – 3 ou 4 brocolis 3 oignons – 3 gousses d'ail – 6 branches de persil 1 ½ cube de bouillon de légumes bio – 30 cl de crème de soja cuisine – salade - goma-sio préparation 30 mn cuisson 40 mn env. Epluchez et émincez les oignons. Epluchez et lavez pommes de terre, carottes et brocolis. Coupez-les en gros cubes et cuisez-les séparément dans de l'eau additionnée d' ½ cube de bouillon de légumes bio. Au fur-et-à-mesure que les légumes sont cuits, mixezles (toujours séparément). Ajoutez 10 cl de crème de soja et mixez à nouveau. Disposez dans les assiettes 3 grandes feuilles de salade (disposition en pétales de fleur). Sur chacune, déposez joliment 1 purée. Parsemez de persil et d'ail finement coupés, ainsi qu'un peu de goma-sio. Servez bien chaud. 157 Recette n°20 – Avocat en robe des champs 12 pommes de terre assez grosses 4 avocats bien mûrs et non tâchés – 4 échalotes 6 champignons de paris moyens – persil – cumin – huile de tournesol ou de pépins de raisin. préparation 20 mn cuisson 50 mn Nettoyez bien sous l'eau les pommes de terre, coupez-les en deux dans la longueur (sans les éplucher). Cuisez-les au four 50 mn sur le lèche frites sans matière grasse. Nettoyez les champignons et faites-les dorer à la poêle avec éventuellement un peu d'huile. Saupoudrez de persil et d'ail hachés finement. Après cuisson, mixez et réservez. Partagez les avocats en 2. Ôtez la chair avec une petite cuillère et écrasez-la avec une fourchette. Ajoutez-y les échalotes émincées, le hachis de champignons et 1 pincée de cumin. Mélangez l'ensemble. Creusez les pommes de terre et garnissez-les avec cette farce, et décorez avec un peu de persil. Disposez 3 demi pommes de terre par assiette. 158 Recette n°21 – Aubergines de Maître Seguin 6 aubergines – 6 gousses d'ail – 8 branches de céleri 5 feuilles de basilic – préparation 10 mn cuisson 35 mn Commencer par préparer 8 crêpes (2 par personne) avec la farine, l’eau, le jaune d’œuf et 1 cuiller d’huile de tournesol. Laisser reposer. Pendant ce temps, éplucher les chayottes (dans l’eau pour éviter de conserver les mains vertes et collantes) et les couper en lamelles fines, éventuellement à l’aide d’un économe. Les faire cuire à la vapeur pendant env. 25 mn. Éplucher et faire revenir les chapeaux émincés des champignons avec les oignons émincés dans un peu d’huile de tournesol. Mélanger chayotte, champignons, gruyère (ou brebis) avec la crème d’amande et laisser réduire à la poêle pendant quelques minutes. Préparer les crêpes (en sachant qu’elles sont "cassantes" ne les cuire que sur 1 seule face). En disposer 2 l’une sur l’autre dans chaque assiette et y déposer le mélange de légumes. Rabattre par-dessus la 1ère crêpe. Disposer dessus des tranches de chèvre, puis rabattre par-dessus la seconde crêpe (que vous maintiendrez en y piquant des cure-dents en bois). Un petit tour au micro-ondes ou au four pour faire fondre le chèvre et servez aussitôt. 159 Recette n° 22 - Potage au potimarron 1 potimarron - 1 petite courgette 1 cuillère à café rase de noix de muscade en poudre 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse Epluchez et épépinez le potimarron, coupez-le en petits dés que vous faites cuire 20 mn avec les courgettes coupées en fines rondelles dans 1 litre d'eau. Mixez l'ensemble et ajoutez la noix de muscade et la crème fraîche. Variante : vous pouvez agrémenter, si vous le souhaitez, avec un peu de gruyère râpé. Suggestion de présentation : vous pouvez servir ce potage dans l’écorce du potimarron si vous l’avez au préalable évidé. Servir chaud 160 Recette n° 23 - Salade folle 2 carottes – 1 salade (laitue, scarole, …) - 2 endives quelques amandes sèches huile (olive, pépins de raisin, colza, ou autre) goma-sio - crème fraîche liquide Râpez les carottes, coupez les endives en 4 (dans la longueur) puis en fines lamelles, coupez les feuilles de salade en fines bandes et mélangez l'ensemble. Ajoutez un filet d'huile, saupoudrez de goma-sio. Disposez des amandes en décoration et arrosez d'un filet de crème fraîche. Servir frais. 161 Recette n° 24 - Taboulé brocoli / chou-fleur quelques morceaux de brocoli et de chou-fleur 1/2 oignon - quelques amandes sèches gruyère râpé – goma-sio huile de noix (ou de pépins de raisin) Mixez le brocoli, le chou-fleur et l'oignon rapidement (il ne faut pas que cela devienne de la purée molle). Puis mixez les amandes à part. Mélangez l'ensemble en ajoutant le gruyère et le goma-sio, et un filet d'huile de noix. Mettez au frigo et consommez frais. 162 Conclusion 163 164 Nous voici donc à la fin de cet ouvrage. Comme je vous le disais au début, j’avais un message à faire passer. J’espère que vous l’aurez saisi et que, maintenant, vous regarderez votre vie différemment, au moins sur le plan "hygiène de vie", car c’était le sujet traité tout au long de ce livre. En dehors de l’hygiène de vie, reste votre position sociale qui, pour beaucoup d’entre nous, reste une priorité au mépris des autres et surtout de soi-même. Tous les "besoins matériels" du monde, tous les biens que vous possédez, cette course à la possession, cette soi-disante construction d’une situation, l’acquisition du pouvoir … tout cela n’est rien : même si l’homme s’est toujours battu pour ce genre d’idéal, il est dans tous les cas passé à côté de la vérité ! Le bonheur ne passe pas par tous ces biens que nous offre la société de consommation ; ce bonheur-là passe toujours par faire plus pour obtenir plus et paraître, au détriment de votre santé … car vous n’avez pas le temps de vous en préoccuper. La conquête du faux bonheur, cette course perpétuelle, vous ralentira un jour, voire même vous stoppera net : c’est votre corps qui s’exprimera ! Difficile à croire ! Regardez simplement autour de vous : les gens qui ont des conditions de vie très simples, ici ou dans d’autres pays, sont heureux ! Ils connaissent le bonheur (le vrai) ! Même si certains rêvent au bonheur à l’occidentale ou à l’américaine, qui sont de faux bonheurs, exactement comme la fausse faim. Ils vivent très modestement, et leur nourriture est souvent frugale. Ils se portent dans l’ensemble très bien. J’espère que ce livre vous aidera à découvrir les vraies valeurs de notre vie terrestre, qu’il vous fera ouvrir les yeux sur vous-mêmes, qu’il vous apprendra à respecter ce corps qui est le vôtre … comme je l’ai déjà écrit "votre seul abri, votre seule maison pour votre âme". Voilà pourquoi il est bon de faire le grand nettoyage de ce corps de temps à autres et de le respecter journellement. Ainsi, vous découvrirez la joie de vivre vieux et en bonne santé. N’est-ce pas cela, le bonheur ? Vous allez pouvoir, dans un premier temps, remettre à plat votre façon de vivre. Ensuite, vous découvrirez cet art de vivre qu’est l’hygiénisme. Vous savez maintenant ce qu’est une journée idéale. Vous allez pouvoir faire attention à ce que vous mangez … Que votre nourriture soit saine, organoleptique, simple et rustique. Vous pouvez dès maintenant éliminer les principaux poisons alimentaires de votre vie de tous les jours et ne garder que le meilleur ! 165 Bien sûr, ce n’est pas après des années de malbouffe et de maltraitance alimentaire que vous allez repartir gagnants, mais dès les premiers nettoyages internes, vous sentirez la différence. Tous les jours, dans mon centre, je constate sur mes pensionnaires l’émerveillement d’une cure de jeûne. Certains retrouvent des sensations totalement disparues, ou en découvrent qu’ils n’ont jamais connues, preuve d’une très grosse "pollution" interne. Enfin, j’ai développé ma façon personnelle de m’alimenter : elle peut devenir vôtre ! Mais rappelez-vous que vous êtes unique : dès l’instant que vous respectez les règles de base, faites comme vous le sentez. Personne ne vous oblige à manger à heures fixes, personne ne vous impose viande, poisson, poisons … On ne vous oblige en rien, pensez-y. Les "lois" alimentaires de notre société sont faites pour faire prospérer les riches, car (sans faire aucune politique car ce n’est pas mon domaine !), essayez de deviner à qui profite le tissus de mensonges nutritionnistes de notre société ? (lobbies agro-alimentaires, pharmaceutiques …). Régalez-vous maintenant avec les quelques recettes hygiénistes que je vous ai suggérées, inventez-en de nouvelles, … et devenez un chef en cuisine hygiéniste. Pour conclure, ne vous lancez jamais seul dans un jeûne ou une mono-diète prolongés : vous devez être accompagné par un professionnel, un diététicien hygiéniste, un vrai ! Hygiénistement vôtre, Nicolas Ostaptchouk Site : http://cabinetsoinsnaturels.e-monsite.com Email : [email protected] Cabinet de soins naturels 11 rue de la Garonnerie – 86170 VOUZAILLES 05 49 01 75 94 166 Annexes 167 168 TABLEAU DES CALORIES - GLUCIDES - LIPIDES - PROTIDES ALIMENTS IDÉAUX lait humain C G L P en Kcal pour 100g pour 100g pour 100g 7,7 4,5 1,1 76 FRUITS FRAIS abricot ananas cerise figue fraîche fraise framboise mandarine melon orange pamplemousse pêche poire pomme raisin 50 12,6 0,2 0,8 51 16,95 0,2 0,4 70 17,75 0,4 0,9 74 18,3 0,3 0,9 36 7 0,5 0,8 44 8,8 0,76 1,05 43 10,85 0,2 0,8 60 7 0,2 0,7 45 9,9 0,2 1 41 7,85 0,2 0,65 50 11,8 0,1 0,6 62 13,5 0,4 0,45 57 13,5 0,4 0,5 77 18,3 1,05 0,75 artichaut betterave carotte céleri chou chou de Bruxelles chou fleur concombre courge et potiron endive épinard fenouil haricot vert laitue mâche maïs cru navet persil cru poireau pois vert pomme de terre radis tomate 34 10,3 0,15 2,5 41 8,95 0,15 1,75 41 9,25 0,2 0,95 21 5,9 0,2 1,15 27 5,95 0,2 1,2 54 8,4 0,6 3,15 30 4,95 0,2 2,2 LÉGUMES FRAIS 13 3,1 0,1 0,7 24 4,75 0,1 1,2 22 2,75 0,2 1,4 24 3,95 0,3 2,15 27 4,6 0,2 1,6 29 6,85 0,2 1,95 18 2,3 0,2 1,15 101 18,7 1,2 3,7 33 7 0,2 1,1 55 8,3 1 3,7 43 6,8 0,3 1,85 91 15,7 0,4 6,2 85 19,95 0,1 1,75 21 3,95 0,1 1,05 22 4,35 0,3 1 21 3,8 0,3 1,8 FRUITS OLÉAGINEUX amande sèche arachide sèche avocat noix sèche noix de coco noisette sèche olive verte 634 17,2 54,5 19,5 547 23,6 35,5 23 banane fraîche châtaigne 94 21,6 0,4 1,4 207 43,9 2,3 3,85 234 5,9 18,6 1,7 677 15,15 61,1 14,05 596 26,3 49,8 4,8 657 12,45 60,25 16,75 216 9 20 2,4 FRUITS AMYLACÉS FRUITS SECS SUCRÉS datte figue fraîche pruneau raisin sec 307 71,5 0,6 2,1 74 61,15 1,1 3,9 293 73,85 0,5 2,3 298 70,85 0,9 1,9 ALIMENTS DE COMPROMIS C G L P en Kcal pour 100g pour 100g pour 100g CÉRÉALES ET DÉRIVÉS farine d'avoine farine de blé complète farine de maïs complète sarrazin complet flocons d'avoine germe de blé pain de blé complet pain de blé blanc pain de seigle pâtes riz complet cru riz poli cru 353 65 5,75 12 345 64,4 1,6 12,1 359 73,05 3 7,8 321 70 2,7 11,7 374 66,4 5,8 13,9 382 47,7 10 25,2 234 49 1,2 8,3 262 55,5 0,85 6,9 241 51 1 7 370 76,5 1,7 12,4 352 76,5 1,4 7,4 351 78,2 0,9 7,6 PRODUITS LAITIERS lait écrémé lait entier crème fraîche yaourt maigre yaourt petit suisse fromage blanc camembert chèvre émmental gruyère beurre doux 35 5 0,1 3,6 67 4,7 3,75 3,3 300 4 30,5 3,55 46 4,5 1,5 3,4 72 4,5 3,8 4,8 191 4 15 10 118 3 7,5 9,25 305 2,9 23,9 19,7 320 15 20 25 407 2,5 31,8 27,7 392 1,5 30 28,5 735 0,85 83 0,7 DIVERS huile d'olive miel 900 0 99,95 0 312 78,2 0,1 0,4 haricot blanc sec lentille sèche pois cassé sec pois chiche sec soja sec craines de tournessol 331 56,9 1,6 21,6 334 56 1,45 26 352 48 1,3 24 361 61 5 18 423 29,9 15,05 35 575 20 43 27 LÉGUMES SECS ŒUFS œuf entier jaune blanc ALIMENTS DE DÉGÉNÉRESCENCE sucre brun sucre blanc confitures mélasse 162 0,6 10,75 362 0,6 32,7 12,9 16,4 49 0,8 0,2 11,45 SUCRES ET DÉRIVÉS 384 89,5 0 0,5 398 98,75 0 0,5 284 65,05 0,2 0,3 249 60 0,1 2 SUBSTANCES ANIMALES agneau bœuf canard fermier cervelle (bœuf) foie de veau huitres lard poisson poulet porc 280 0 22 16 252 0,5 14,8 18,2 322 0 28,6 16 123 1,4 8,75 10,2 137 4 4,45 19 66 4,8 1,2 7 622 0 67,5 9,1 200 0 15 17 145 0 6,8 20,4 291 0 25 16 169 170 pruneau abricot poire pomme raisin figue banane mûre FRUITS NEUTRES melon pastèque FRUITS OLÉAGINEUX amandes sèches noix sèches noisettes pistaches LÉGUMES à amidons concentrés châtaigne pomme de terre topinambour LIPIDES avocat olive petit pois frais salsifis rhubarbe scarole LÉGUMES moyennement amidonnés artichaut betterave (racine) carotte céleri rave choux de Bruxelles échalote navet (racine) oignon panais persil pissenlit rutabaga radis poivron doux potiron pomme douce banane FRUITS SÉCHÉS poireau raisin doux concombre LÉGUMES faiblement amidonnés asperge aubergine brocoli cardon champignon chicorée chou chou-fleur ciboulette citrouille ALIMENTS IDÉAUX cornichon courge courgette cresson endive épinard haricot vert laitue mâche oseille IN E ID AL AC tomate C AL abricot pomme poire pêche raisin prune cerise FRUITS DOUX datte figue FRUITS ACIDES orange clémentine mandarine citron pamplemousse ananas groseille grenade FRUITS MI-ACIDES fraise ALIMENTS IDÉAUX C AL IN E ID AL AC SUBSTANCES ANIMALES viande de veau viande de bœuf volailles poissons crustacés ALIMENTS DE DÉGÉNÉRESCENCE orge complet riz complet sarrasin seigle complet pain blanc pain complet p$ates semoules farine de maïs farine d'avoine fécule de pomme de terre maïs C AL C AL DIVERS alcools cacao condiments épices pâtisseries sucres artificiels ALIMENTS DE DÉGÉNÉRESCENCE PRODUITS LAITIERS - LIPIDES beurre crème fraîche lait : humain de vache pour l'enfant de vache pour l'adulte protéines maigres caillé de lait sec pressé fromage blanc yaourt écrémé protéines grasses fromages à pâtes comté gruyère saint paulin emmental chèvre ŒUFS jaune blanc ALIMENTS DE COMPROMIS Diététicien Hygiéniste Nicolas GOZZI-OSTAPTCHOUK IN E ID AL AC IN E ID AL AC 2 bis route de Nieuil - 86340 La Villedieu du Clain Tél. : 05 49 56 14 26 - 06 17 33 26 91 miel LÉGUMES SECS fèves haricots secs lentilles séchées pois cassés soja CÉRÉALES et dérivés avoine blé complet farine blanche ALIMENTS DE COMPROMIS ALIMENTS ALCALINISANTS ET ACIDIFIANTS C AL C AL IN E ID AL AC IN E ID AL AC Tableau des principaux minéraux minéral action sur calcium os et dents système nerveux (effet calmant naturel) résistance générale cuivre globules rouges cheveux (maintient la couleur naturelle) résistance aux infections fer iode globules rouges (pâleur, fatigue, constipation, anémie) métabolisme de la thyroïde (fatigue et faiblesse, tendance aux infections, auvaise résistance au froid) magnésium tranquilisant naturel anti-infectieux naturel os, dents, cheveux prévention du cancer prévention des calculs rénaux manganèse métabolisme cérébral, glandulaire et hormonal (allergies, arthrose) phosphore os, dents système nerveux (sqynergie avec calcium) potassium élimine l'excès de sel (rétention d'eau) aide à l'élimination des substances issues de la pollution silice sodium et chlore soufre zinc résistance aux infections système nerveux dents, cheveux, ongles sources principales poudre d'os (bonemeal) produits laitiers chou algues (lithotamne) amandes et graines fruits de mer algues fruits secs ail artichaut persil légumes verts algues légumes verts mélasse brute jaune d'œuf betterave fruits secs air marin poisson algues cresson ail fruits secs légumes verts miel oléagineux lithotamne (algues) légumes verts blé germé betteraves poudre d'os (bonemeal) graines oléagineux levure blé germé jaune d'œuf poisson produits laitiers algues fruits et légumes (avocat, banane, haricot, fruits secs) levure graines de tournesol asperge laitue fraise concombre doses quotidiennes par capsule ou comprimé 1.800 à 2.000 mg 5 mg 25 mg 300 mcg 500 à 1.000 mg 50 mg 600 à 1.200 mg 2.000 à 3.000 mg 5 mg équilibre hydrique (rétention d'eau) tous légumes et fruits à prendre sous forme d'aliments essentiel pour la peau (eczéma) globules rouges cheveux et ongles ail cresson oignon framboise chu radis noir épinard légumes verts 10 à 20 mg métabolismes glandulaires, surtout génital (troubles sexuels et pancréatiques, diabète) guérison des plaies goût et odora (perte d'odorat) système nerveux central (dépression) poisson produits laitiers blé germé levure 10 à 500 mg 171 Tableau des principales vitamines vitamine A B1 = Thiamine B2 = Riboflavine B3 = Niacine B5 = Acide panthoténique B6 = Piridoxine B7 = Inositol B8 ou H = Biotine B9 = acide folique B 12 = Cyanocobalamine 172 action sur vision (faible vision nocturne) peau (acné) muqueuses (infections des sinus, de la gorge, des bronches, des intestins, etc.) énergie nerveuse (dépression, névralgies, fatigue) tonus musculaire du cœur et des intestins (troubles cardiaques, constipation) digestion des sucres yeux (cataracte) peau (rides, eczéma, crevasses) cheveux système nerveux (dépression, schizophrénie) dilate les capilaires (nettoyage des dépôts arthritiques et de la peau) puissant effet calmant naturel stimulant naturel des glandes surrénales (d'où sécrétion de cortisone naturelle qui améliore arthrites, rhumatismes, asthme, etc.) anti-stress (fatigue, dépression, insomnies) système nerveux (analgésique et calmant naturel) énergie musculaire équilibre liquidien (rétention d'eau) sommeil (cauchemars) cuir chevenu (séborrhée) peau (aché, eczéma) neutralise le cholestérol (obésité, artériosclérose) cheveux (prévient la calvitie) système nerveux : effet calmant naturel métabolisme des protéines et des graisses prévient la calvitie traite la malaria globules rouges (anémie) équilibre hormonal cheveux (maintient la couleur naturelle) globules rouges (anémie) équilibre hormonal agit sur la cellule nerveuse (pouvoir de concentration, inflammation des nerfs, douleurs) beauté de la peau sources principales foie de poisson alfalfa germé persil carotte crue abricot sec légumes verts pollen pollen levure (lorula ou bière) blé germé graines germées oléagineux cuticule ru riz pollen foie produits laitiers alfalfa germé levure blé germé soja oléagineux levure blé germé cuticule du riz jaune d'œuf graines germées oléagineux pollen blé germé levure jaune d'œuf légumes fruits levure blé germé graines germées chou banane orange pollen blé germé levure orange alfalfa germé oléagineux yoghourt soja germé levure blé germé graines germées mélasse brute levure alfalfa germé blé germé graines germées légumes verts champignons algues poisson produits laitiers jaunes d'œufs graines germées levure doses quotidiennes par capsule ou comprimé 20.000 à 50.000 U.I. 100 mg ou avec B complexe 50 à 100mg ou avec B complexe 100 à 3.000 mg 100 à 200 mg 100 à 1.000 mg 500 à 1.000 mg 300 à 500 mg 3 à 5 mg 50 à 100 mg PABA = acide paraminobenzoïque croissance peau (vieillissement, prévient les coups de soleil et les cancers cutanés) cheveux (maintient la couleur naturelle) système nerveux : effet calmant naturel (dépression, irritabilité) B complexe métabolisme des sucres, des graisses et des correspond à l'ensemble protéines (corrige souvent les besoions des vitamines de B1 à marqués d'alcool) B12 + PABA peau énergie générale tissus conjonctif (vieillissement, dents, gencives, vaisseaux sanguins) PUISSANT DÉTOXIFIANT (efficace contre C toute intoxication ou toxicomanie : drogue, tabac, etc) anti-stress et antibiotique naturel : aide à la guérison de toute infection ou maladie levure blé germé graines germées mélasse brute fruits 500 à 1.000 mg levure graines germées, etc. une grande partie des vitamines B est produite par les bactéries intestinales 75 à 300 mg légumes et fruits frais (citron, orange, baies, carottes, …) piment rouge sec 1.000 à 10.000 mg 1.000 à 5.000 U.I. 400 à 5.000 mg D métabolisme du calcium (peau, dents, système nerveux) exposition au soleil huile de foie de poisson poisson graines germées jaune d'œuf soja E Améliore l'oxygénation cellulaire (énergie vitale, affections circulatoires et cardiaques, prévention du cancer) essentielle pour tout travail de guérison et de rajeunissement stérilité, douleurs menstruelles beauté de la peau accroît l'énergie musculaire (sports) huile de germe de blé blé germé graines germées avocat F groupes d'acides gras insaturés qui réduisent le taux de cholestérol K coagulation du sang foie P = Bioflavanoïdes U Choline Lécitnine renforce la paroi des veines et des capillaires (varices, hémorroïdes, gencives qui saignent, diabète, troubles articulaires guérison des ulcères intestinaux système nerveux (troubles du sommeil) foie et vésicule biliaire (prévention des calculs) synthèse hormonale artères (artériosclérose, hypertension) maintien la solubilité du cholestérol sanguin (évite le durcissement des artères) troubles de la peau système nerveux (fatigue) huiles insaturées avocat graines de tournesol germées algues alfalfa blé germé jaunes d'œufs légumes verts orange citron pamplemousse baies persil jus de chou choucroute jaune d'œuf épinard cru blé germé soja germé levure oléagineux graines germées soja germé légumes verts jaune d'œuf à prendre sous forme d'aliments 1 à 1,5 mg 300 mg à associer à la vitamine C à prendre sous forme d'aliments 1.000 à 1.200 mg 2 cuillérées à soupe de granulés ou 4 capsules Les doses quotidiennes (U.I. : unité internationale) - mg = miligramme - mcg = microgramme) permettent de rééquilibrer l'organisme en quelques semaines ou en quelques mois suivant les cas. N'utilisez que des vitamines extraites de produits naturels et non pas des vitamines synthétisées chimiquement. 173 Intolérance au gluten : produits génériques Autorisés / interdits Type d'aliments autorisés PRODUITS LAITIERS "Lait frais, lait frais pasteurisé, stérilisé UHT (entier, demi écrémé, écrémé) Lait en poudre Lait concentré, sucré ou non. Yaourts, fromage blanc, petits suisses natures. Fromages appellation contrôlée. " "Maïs, riz, soja, sarrasin, manioc, sésame, quinoa, et leurs dérivés sous forme d'amidon, farine, fécule, crème semoule. CEREALES ET Fécule de pomme de terre. FARINES Marrons au naturel. Galettes de riz (contenant exclusivement du riz, avec ou sans maïs, sans adjonction d’autres céréales). " "Fraîches natures. Surgelées au naturel. Conserves au naturel. Steaks hachés ""pur bœuf""." Jambon blanc, cru. Bacon, épaule cuite. Jambonneau non pané. Poitrine salée, fumée ou non. CHARCUTERIE Confits, foie gras au natutrel (sans toasts). Chair à saucisses nature. Saucisses de Strasbourg, Morteau, Francfort, Montbéliard (appellation contrôlée). Andouille, andouillette, rillettes (appellation contrôlée). "Frais, salés, fumés. Surgelés au naturel. POISSONS En conserves : au naturel, à l’huile au vin blanc. Crustacés et mollusques au naturel. Œufs de poisson." ŒUFS tous autorisés MATIERES Beurre, crème fraîche, végétaline, huile, lard, saindoux, graisse d’oie. GRASSES VIANDES ET VOLAILLES LEGUMES "Frais, secs, surgelés au naturel. Conserves au naturel. Pommes de terre fraîches, précuites, sous vide. Chips (pur pommes de terre, non aromatisées)" interdits "Yaourts aux céréales, petits suisses aux céréales, fromage frais aux céréales. Lait aromatisé. Certaines préparations industrielles à base de lait : flans, crèmes, laits gélifiés (vérifier auprès du fabricant) Certains fromages à moisissures et fromages à tartiner. Le Fol Epi." "Blé (froment, kamut, épeautre), orge, avoine, seigle et leurs dérivés sous forme d'amidon, farine, semoule, flocons. Pâtes, raviolis, gnocchis, pain (tous types), biscottes, viennoiseries. Chapelure, pain d’épices, beignets. Toute la pâtisserie commerciale (biscuits salés ou sucrés), pain azyme, hosties. " "Panées ou en croûte. Préparations à base de viandes hachées industrielles. " "Jambonneau pané. Boudin noir industriel, boudin blanc industriel. Pâté en croûte, friands, quiches, bouchées à la reine, pizzas. Farce charcutière industrielle. Purée, mousse et crème de foie industrielles. Certains pâtés industriels. Quenelles industrielles. Raviolis, gnocchis." "Poissons farinés ou panés. Quenelles industrielles. Bouchées, crêpes, quiches aux fruits de mer. Surrimi." Certaines préparations allégées contenant des liants. "Préparation industrielles à contrôler. Vérifier l'enrobage des pommes noisettes, des chips et frites précuites. Pommes Dauphines. Pour les fritures, ne pas utiliser les mêmes bains que pour des produits panés ou les beignets. Les conserves cuisinées." "Frais, surgelés au naturel. Oléagineux non grillés à sec (noix de cajou, noisettes, amandes, "Oléagineux grillées à sec. FRUITS cacahuètes, noix…) Figues sèches et pâtes de fruits en vrac (présence fréquente Secs, au sirop, en conserve au naturel. d’enrobage de farine pour éviter l’amalgame) " Fruits confits en vrac. Compotes (pur fruit, pur sucre)." "Sucre de betterave, de canne. "Certains nougats et dragées. SUCRE, Gelées (pur sucre, pur fruit), miel, caramel liquide. Attention au sucre glace (vérifier s'il ne contient pas d’amidon de PRODUITS Confitures pur sucre, pur fruit (sans épaississants). blé pour éviter l’amalgame). Vérifier la composition du chocolat SUCRES Cacao pur." en poudre ou en tablettes." "Sorbets. "Pâtes à tartes. Compotes. Tous les gâteaux. Salades de fruits. Desserts glacés contenant une pâtisserie (ex. : omelette DESSERTS Crème caramel (lait + œufs + sucre) norvégienne) Crèmes à base de fleur de maïs, de crème de riz, de fécule de Cornets de glace. pomme de terre, de gélatine. Mousse au chocolat (cacao, œufs, Certaines crèmes glacées sans pâtisserie (attention aux additifs)." beurre, sucre) éviter les préparations industrielles en poudre." "Oléagineux non grillés à sec (noix de cajou, noisettes, amandes, AMUSE Biscuits salés. cacahuètes, noix…), olives. Oléagineux grillés à sec. GUEULE Chips (pur pommes de terre)." "Toutes sauf bière et panaché. "Bière, panaché. Café, thé, chicorée, infusions, café lyophilisé, jus de fruits, sodas, BOISSONS Certaines poudres pour boissons." vin, alcools." "Fines herbes, épices pures. "Eviter les mélanges d’épices moulues (peuvent contenir de Poivre en grains. l’amidon ou de la farine de blé pour éviter l’amalgame) CONDIMENTS Cornichons. Vérifier la composition des moutardes. Sel." Certains Curry, sauce soja, Savora. " 174 Quelques poisons supplémentaires : Informations provenant du site du Docteur Robert Séror Docteur en Médecine, Médecin Homoeopathe http://www.homeoint.org/seror/index.htm Les différents additifs alimentaires Par le Dr Robert Séror Colorants : Servent à donner une couleur dite naturelle aux aliments; certains sont toxiques et surtout déclenchent des réactions allergiques ou d'intolérance. Conservateurs : Substances qui empêchent les aliments de moisir et de fermenter. Ils empêchent les micro-organismes présents dans les aliments de se développer. Antioxydants ou Antioxygènes : Empêchent l'oxydation des aliments et toutes les modifications organiques qui découlent de cette oxydation. Émulsifiants, Stabilisants, Épaississants et Gélifiants : Ce sont des agents de texture que l'on retrouve sur l'emballage des produits alimentaires. Ils donnent le volume, la tenue ou le moelleux aux produits. D'une manière générale, ils sont moins toxiques que les colorants, conservateurs ou antioxydants. RÉPERTOIRE – Liste tous les colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs E100 * E101 * E102 * E103 * E104 * E105 * E110 * E111 * E120 * E121 * E122 * E123 * E124 * E125 * E126 * E127 * E130 * E131 * E132 * E140 * E141 * E142 * E150 * E151 * E152 * E153 * E160 * E161 * E162 * E163 * E170 * E171 * E172 * E173 * E174 * E175 * E180 * E200 * E202 * E203 * E210 * E211 * E212 * E213 * E214 * E215 * E216 * E217 * E218 * E220 * E221 * E222 * E223 * E224 * E225 * E226 * E227 * E230 * E231 * E232 * E233 * E236 * E237 * E238 * E239 * E240 * E241 * E250 * E251 * E252 * E260 * E261 * E262 * E263 * E270 * E280 * E281 * E282 * E290 * E300 * E301 * E302 * E303 * E304 * E306 * E307 * E308 * E309 * E311 * E312 * E320 * E321 * E322 * E325 * E326 * E327 * E330 * E331 * E332 * E333 * E334 * E335 * E336 * E337 * E338 * E339 * E340 * E341 * E400 * E401 * E402 * E403 * E404 * E405 * E406 * E407 * E408 * E410 * E411 * E412 * E413 * E414 * E420 * E421 * E422 * E440 * E450 * E460 * E461 * E462 * E463 * E464 * E465 * E466 * E470 * E471 * E472 * E473 * E474 * E475 * E476 * E477 * E480 * E481 * E482 * E483 * Glutamate de sodium * Ferrocyanure de sodium * Ferrocyanure de potassium * Manganitrile de fer A éviter * Antioxydant * Allergisant * Augmente l'appétit * Cancérigène * Colorant * Conservateur * Contrarient la fixation de la vitamine B * Couleur * Dangereux * Élèvent la cholestérolémie * Émulsifiant * Interdit en France * Irritent le tube digestif * Ne pas en abuser * Ne sont pas éliminés par simple lavage * Ralentit la digestion * Sensibilité cutanée * Supprimé dans la CEE depuis le 1er janvier 1977 * Suspect * Toxique A éviter : E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E250, E251, E252, E270, E290, E311, E312, E320, E321, E338, E339, E340, E341. Ferrocyanure_de_sodium, Ferrocyanure_de_potassium, Manganitrile de fer. Antioxydant : E300, E301, E304, E306, E307, E308, E309, E311, E312, E320, E321, E322, E325, E326, E327, E330, E331, E332, E333, E334, E335, E336, E337. 175 Allergisant : E102, E105, E110, E120, E123, E124, E125, E126, E330, E331, E332, E333. Augmente l'appétit : Glutamate de sodium. Cancérigène : E123, E142, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238, E239. Colorant : E100, E101, E102, E103, E104, E105, E110, E111, E120, E121, E122, E123, E124, E125, E126, E127, E130, E131, E132, E140, E141, E142, E150, E151, E152, E153, E160, E161, E162, E163, E170, E171, E172, E173, E174, E175, E180. Conservateur : E200, E202, E203, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E230, E231, E232, E233, E236, E237, E238, E239, E240, E241, E250, E251, E252, E260, E261, E262, E263, E270, E280, E281, E282, E290. Contrarient la fixation de la vitamine B : E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227. Couleur : Blanc: E170, E171. Bleu: E130, E131, E132. Brun: E150. Jaune: E100, E101, E102, E103, E104. Jaune solide: E105. Noir: E151, E152, E153. Nuances diverses: E160, E161, E162, E163. Orange: E110, E111. Rouge: E120, E121, E122, E123, E124, E125, E126, E127. Vert: E140, E141, E142. Dangereux : E102, E103, E105, E110, E111, E121, E123, E124, E142, E152, E210, E211, E212, E213, E214, E215, E216, E217, E218, E236, E237, E238, E239, E240, E241. Élèvent la cholestérolémie : E320, E321. Émulsifiant : E338, E339, E340, E341, E400, E401, E402, E403, E404, E405, E406, E407, E408, E411, E412, E413, E414, E420, E421, E422, E440, E450, E460, E461, E462, E463, E464, E465, E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477, E480, E481, E482, E483. 176 Interdit en France : E103, E105, E111, E121, E123, E125, E126, E130, E152, E236, E237, E238, E239, E240, E241, E260, E261, E262, E263, E280, E281, E307, E308, E309, E480, E481, E482, E483. Irritent le tube digestif : E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E460, E461, E462, E463, E464, E465, E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477. Ne pas en abuser : E300, E301, E302, E303, E304, E330, E331, E332, E333, E450, E460, E461, E462, E463, E464, E465, E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477, Glutamate de sodium. Ne sont pas éliminés par simple lavage : E230, E231, E232, E233. Ralentit la digestion : E290, E338, E339, E340, E341, E450, E460, E461, E462, E463, E464, E465, E466, E470, E471, E472, E473, E474, E475, E476, E477. Sensibilité cutanée : E311, E312, E330, E331, E332, E333. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977 : E103, E105, E111, E121, E125, E126, E130, E152. Suspect : E104, E122, E123, E124, E127, E130, E131, E132, E141, E142, E150, E151, E171. Toxique : E151. LISTE COMPLETE Voici maintenant la liste qui se veut exhaustive (mais qui ne l'est pas) de tous les colorants, conservateurs, antioxydants, émulsifiants et additifs que l'on peut trouver sur le marché alimentaire Français et Européen. Ils sont au nombre de 150. E100 Type: Colorant. Nom: Curcumine. Couleur: Jaune. Remarque : Produit naturel (curcuma) ou produit chimique. Innocuité toxicologique. E101 Type: Colorant. Nom: Lactoflavine (Riboflavine). Couleur: Jaune. Remarque : Produit naturel (lait, foie, jaune d‘œuf) ou produit chimique. Innocuité toxicologique. 177 E102 Type: Colorant. Nom: Tartrazine. Couleur: Jaune. Remarque : Produit chimique dangereux pour la santé. Risque important d'allergie . E103 Type: Colorant. Nom: Chrysoïne S. Couleur: Jaune. Remarque : Produit chimique dangereux pour les enfants. Interdit en France . Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E104 Type: Colorant. Nom: Jaune de quinoléine. Couleur: Jaune. Remarque : Produit chimique. Innocuité discutable. Suspect . Dans le doute, s'abstenir. E105 Type: Colorant. Nom: Jaune solide. Couleur: Jaune. Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d'allergie grave . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E110 Type: Colorant. Nom: Jaune orangé. Couleur: Orange. Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d'allergie grave . A éviter absolument. E111 Type: Colorant. Nom: Orangé GGN. Couleur: Orange. Remarque : Produit chimique dangereux . A ne pas consommer . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E120 Type: Colorant. Nom: Cochenille. Acide carminique. Couleur: Rouge. Remarque : Produit naturel (insecte) ou produit chimique. Risque d'allergie non négligeable. A éviter pour les enfants . E121 Type: Colorant. Nom: Orseille orcéine. Couleur: Rouge. Remarque : Produit naturel (Lichen) ou produit chimique dangereux . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. 178 E122 Type: Colorant. Nom: Azorubine. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique. Innocuité discutée. S'abstenir pour le moment. E123 Type: Colorant. Nom: Amarante. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique très dangereux . Risque d'allergie ; serait cancérigène . Interdit en France. E124 Type: Colorant. Nom: Rouge cochenille A. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique dangereux . Risque d' allergie . A éviter. E125 Type: Colorant. Nom: Ecarlate GN. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique. Risque important d' allergie . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E126 Type: Colorant. Nom: Ponceau GR. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique. Risque important d' allergie . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E127 Type: Colorant. Nom: Erythrosine. Couleur: Rouge. Remarque : Produit chimique. Innocuité controversée. Suspect . Dans le doute, s'abstenir. E130 Type: Colorant. Nom: Bleu anthraquinonique. Bleu solanthrène RS. Couleur: Bleu. Remarque : Produit chimique. Controversé. Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E131 Type: Colorant. Nom: Bleu patenté V. Couleur: Bleu. Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. 179 E132 Type: Colorant. Nom: Indigotine. Carmin d'indigo. Couleur: Bleu. Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s'abstenir. E140 Type: Colorant. Nom: Chlorophylles. Couleur: Vert. Remarque : Produit naturel (plantes vertes). Innocuité toxicologique. E141 Type: Colorant. Nom: Complexes cuivriques des chlorophylles et des chlorophyllines. Couleur: Vert. Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. A éviter. E142 Type: Colorant. Nom: Vert acide brillant BS. Vert lissamine. Couleur: Vert. Remarque : Produit chimique. Serait cancérigène . A éviter. E150 Type: Colorant. Nom: Caramel ammoniacal. Couleur: Brun. Remarque : Produit naturel (sucre). Innocuité mal connue. S'abstenir. E151 Type: Colorant. Nom: Noir brillant BN. Couleur: Noir. Remarque : Produit chimique certainement toxique . A éviter. E152 Type: Colorant. Nom: Noir 7984. Couleur: Noir. Remarque : Produit chimique dangereux . Interdit en France. Supprimé dans les pays de la CEE depuis le 1er janvier 1977. E153 Type: Colorant. Nom: Charbon végétal. Carbo medicinalis vegetalis. Couleur: Noir. Remarque : Produit naturel (végétaux). Innocuité toxicologique. 180 E160 Type: Colorant. Nom: Caroténoïdes. Couleur: Nuances diverses. Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique. E161 Type: Colorant. Nom: Xanthophylles. Couleur: Nuances diverses. Remarque : Produit naturel (plantes). Innocuité toxicologique. E162 Type: Colorant. Nom: Bétanine. Rouge de betterave. Couleur: Nuances diverses. Remarque : Produit naturel (betteraves). Innocuité toxicologique. Colore les urines et les selles en rouge durant 48 heures. E163 Type: Colorant. Nom: Anthocyanes. Couleur: Nuances diverses. Remarque : Produit naturel (fruits, légumes). Innocuité toxicologique. E170 Type: Colorant. Nom: Carbonate de calcium. Couleur: Blanc. Remarque : Produit naturel (craie). Innocuité toxicologique. E171 Type: Colorant. Nom: Bioxyde de titane. Couleur: Blanc. Remarque : Produit chimique. Innocuité mal connue. Dans le doute, s'abstenir. E172 Type: Colorant. Nom: Oxydes et hydroxydes de fer. Couleur: Pour la coloration en surface uniquement. Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters. E173 Type: Colorant. Nom: Aluminium. Couleur: Pour la coloration en surface uniquement. Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters. 181 E174 Type: Colorant. Nom: Argent. Couleur: Pour la coloration en surface uniquement. Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters. E175 Type: Colorant. Nom: Or. Couleur: Pour la coloration en surface uniquement. Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters. E180 Type: Colorant. Nom: Pigment rubis. Lithol-rubine BK. Couleur: Pour colorer les croûtes de fromage. Remarque : Ce colorant n'est signalé que dans l'ouvrage du Dr. EG Peeters. E200 Type: Conservateur. Nom: Acide sorbique. Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés. Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique. Type: Conservateur. Nom: Sorbate de sodium. Sel de sodium de l'acide sorbique. Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés. Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique. E202 Type: Conservateur. Nom: Sorbate de potassium. Sel de potassium de l'acide sorbique. Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés. Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique. E203 Type: Conservateur. Nom: Sorbate de calcium. Sel de calcium de l'acide sorbique. Aliments concernés: Yaourts, pruneaux, vins, laits fermentés. Remarque : Produits naturels (sorbier) ou produits chimiques. Innocuité toxicologique. E210 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. 182 E211 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de sodium. Sel de sodium de l'acide benzoïque. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E212 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de potassium. Sel de potassium de l'acide benzoïque. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E213 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Benzoate de calcium. Sel de calcium de l'acide benzoïque. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E214 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate d'éthyle (ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque). Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E215 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l'ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E216 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de propyle (ester propylique de l'acide p-hydroxybenzoïque). Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. 183 E217 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. Dérivé sodique de l'ester propylique de l'acide phydroxybenzoïque. Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E218 Type: Conservateur. Nom: Acide benzoïque et dérivés. P-hydroxybenzoate de méthyle (ester méthylique de l'acide p-hydroxybenzoïque). Aliments concernés: Caviar, crevettes. Remarque : Produits chimiques dangereux . Risque d' allergie . Seraient cancérigène . A éviter à tout prix. E220 Type: Conservateur. Nom: Anhydride sulfureux. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E221 Type: Conservateur. Nom: Sulfite de sodium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E222 Type: Conservateur. Nom: Bisulfite de sodium. Sulfite acide de sodium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E223 Type: Conservateur. Nom: Disulfite de sodium. Pyrosulfite de sodium ou métabisulfite de sodium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. 184 E224 Type: Conservateur. Nom: Disulfite de potassium. Pyrosulfite de potassium ou métabisulfite de potassium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E225 Type: Conservateur. Nom: Disulfite de calcium. Pyrosulfite de calcium ou métabisulfite de calcium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E226 Type: Conservateur. Nom: Sulfite de calcium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E227 Type: Conservateur. Nom: Bisulfite de calcium. Sulfite acide de calcium. Aliments concernés: Confitures, gelées, jus de fruits, cidre, vin, bière, moutarde, caramels, poissons séchés. Remarque : Produits chimiques. Irritent le tube digestif . Contrarient la fixation de la vitamine B . A éviter si possible. E230 Type: Conservateur. Nom: Diphényle. Biphényle. Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses). Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités. E231 Type: Conservateur. Nom: Orthophénylphénol. Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses). Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités. 185 E232 Type: Conservateur. Nom: Orthophénylphénate de sodium. Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses). Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités. E233 Type: Conservateur. Nom: Thiabendazole. 2-(4'thiazolyl)-benzimidazole. Aliments concernés: Traitement en surface des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses). Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Pénètrent dans les fruits et ne sont pas éliminés par simple lavage . Consommer des agrumes non traités. E236 Type: Conservateur. Nom: Acide formique et dérivés. Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone". Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France . E237 Type: Conservateur. Nom: Acide formique et dérivés. Formiate de sodium (Sel de sodium de l'acide formique). Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone". Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France . E238 Type: Conservateur. Nom: Acide formique et dérivés. Formiate de calcium (sel de calcium de l'acide formique). Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone". Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France . E239 Type: Conservateur. Nom: Hexaméthylènetétramine. Aliments concernés: Exclusivement le fromage"Provolone". Remarque : Produits chimiques dangereux . Seraient cancérigènes . Interdit en France . E240 Type: Conservateur. Nom: Acide borique. Aliments concernés: Caviar. Remarque : Produits chimiques dangereux . Interdit en France . 186 E241 Type: Conservateur. Nom: Tétraborate de sodium. Aliments concernés: Caviar. Remarque : Produits chimiques dangereux . Interdit en France . E250 Type: Conservateur. Nom: Nitrite de sodium. (Exclusivement en mélange avec du chlorure de sodium). Aliments concernés: Charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible. E251 Type: Conservateur. Nom: Nitrate de sodium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium). Aliments concernés: Charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible. E252 Type: Conservateur. Nom: Nitrate de potassium. (Seul ou en mélange avec du chlorure de sodium). Aliments concernés: Charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue mais vraisemblable. A éviter si possible. E260 Type: Conservateur. Nom: Acide acétique et dérivés. Aliments concernés: Pain industriel. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. E261 Type: Conservateur. Nom: Acide acétique et dérivés. Acétate de potassium. Aliments concernés: Pain industriel. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. E262 Type: Conservateur. Nom: Acide acétique et dérivés. Diacétate de sodium. Aliments concernés: Pain industriel. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. E263 Type: Conservateur. Nom: Acide acétique et dérivés. Acétate de calcium. Aliments concernés: Pain industriel. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. 187 E270 Type: Conservateur. Nom: Acide lactique. Aliments concernés: Sodas, limonade, fromages, pain, laits pour enfants, confiseries. Remarque : Produit chimique peu recommandé aux enfants. A éviter si possible. E280 Type: Conservateur. Nom: Acide propionique et dérivés. Aliments concernés: Pain de mie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. E281 Type: Conservateur. Nom: Acide propionique et dérivés. Propionate de sodium (sel de sodium de l'acide propionique). Aliments concernés: Pain de mie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France. E282 Type: Conservateur. Nom: Acide propionique et dérivés. Propionate de calcium (sel de calcium de l'acide propionique). Aliments concernés: Pain de mie. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. E290 Type: Conservateur. Nom: Anhydride carbonique. Aliments concernés: Boissons gazeuses. Remarque : Produit chimique. Ralentit la digestion . A éviter si possible. E300 Type: Antioxydant. Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide 1-ascorbique. Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser. E301 Type: Antioxydant. Nom: Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de sodium (sel de sodium de l'acide 1ascorbique). Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser. 188 E302 Type: Antioxydant. Nom: Acide ascorbique et dérivés. 1-ascorbate de calcium (sel de calcium de l'acide 1ascorbique). Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser E303 Type: Antioxydant. Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide diacétyl 5-6-1-ascorbique (diacétate d'ascorbyle). Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser E304 Type: Antioxydant. Nom: Acide ascorbique et dérivés. Acide palmityl 6-1-ascorbique (palmitate d'ascorbyle). Aliments concernés: Beurre, bière, sirops de fruits, lait concentré et en poudre, conserves, sauces, condiments, charcuterie. Remarque : Produits chimiques. Pas d'inconvénients à doses modérées. Ne pas en abuser E306 Type: Antioxydant. Nom: Tocophérols. Extraits d'origine naturelle riches en tocophérols. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produit naturel. Il s'agit de la vitamine E. Intérêt diététique certain. E307 Type: Antioxydant. Nom: Alpha-tocophérol de synthèse. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France . E308 Type: Antioxydant. Nom: Gamma-tocophérol de synthèse. Aliments concernés: Produits diététiques Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France . E309 Type: Antioxydant. Nom: Delta-tocophérol de synthèse. Aliments concernés: Produits diététiques Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique, mais interdit en France . 189 E311 Type: Antioxydant. Nom: Gallate d'octyle. Aliments concernés: Huiles, graisses, potages en sachets. Remarque : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible. E312 Type: Antioxydant. Nom: Gallate de dodécyle. Aliments concernés: Huiles, graisses, potages en sachets. Remarque : Produits chimiques. Sensibilisation cutanée à forte dose. A éviter si possible. E320 Type: Antioxydant. Nom: BHA ou Butylhydroxyanisol. Aliments concernés: Flocons de pommes de terre, purée en sachets. Remarque : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie . A éviter . E321 Type: Antioxydant. Nom: BHT ou Butylhydroxytoluène. Butylhydroxytoluol. Aliments concernés: Flocons de pommes de terre, purée en sachets. Remarque : Produits chimiques. Élèvent la cholestérolémie . A éviter . E322 Type: Antioxydant. Nom: Lécithines. Aliments concernés: Chocolat, lait en poudre, margarine. Remarque : Produit naturel (soja, jaune d'oeuf). Intérêt diététique. E325 Type: Antioxydant. Nom: Lactate de sodium. (Sel de sodium de l'acide lactique). Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants. E326 Type: Antioxydant. Nom: Lactate de potassium. (Sel de potassium de l'acide lactique). Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants. E327 Type: Antioxydant. Nom: Lactate de calcium. (Sel de calcium de l'acide lactique). Aliments concernés: Fromages fondus, confiseries Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. Consommation modérée chez les enfants. 190 E330 Type: Antioxydant. Nom: Acide citrique et dérivés. Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération. E331 Type: Antioxydant. Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de sodium (Sels de sodium de l'acide citrique). Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération. E332 Type: Antioxydant. Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de potassium (sels de potassium de l'acide citrique). Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération. E333 Type: Antioxydant. Nom: Acide citrique et dérivés. Citrates de calcium (sels de calcium de l'acide citrique). Aliments concernés: Confitures, gelées, sirops, crevettes, fromages, pain de seigle, laits pour enfants, moutarde, pruneaux, confiseries, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Allergie cutanée à fortes doses. A consommer avec modération. E334 Type: Antioxydant. Nom: Acide tartrique et dérivés. Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. E335 Type: Antioxydant. Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrates de sodium (sels de sodium de l'acide tartrique). Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. E336 Type: Antioxydant. Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrates de potassium (sels de potasse de l'acide tartrique). Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. 191 E337 Type: Antioxydant. Nom: Acide tartrique et dérivés. Tartrate double de sodium et de potassium. Aliments concernés: Fromages fondus, moutarde, confiseries, confitures, gelées, sirops. Remarque : Produits chimiques. Innocuité toxicologique. E338 Type: Émulsifiant. Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter. E339 Type: Émulsifiant. Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de sodium (sels de sodium de l'acide orthophosphorique). Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter. E340 Type: Émulsifiant. Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de potassium (sels de potassium de l'acide orthophosphorique). Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter. E341 Type: Émulsifiant. Nom: Acide orthophosphorique et dérivés. Orthophosphates de calcium (sels de calcium de l'acide orthophosphorique). Aliments concernés: Charcuterie, jambon, fromages fondus, boissons gazeuses. Remarque : Produits chimiques. Freinent la digestion . A éviter. E400 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie. Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. E401 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de sodium. Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie. Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. E402 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de potassium. Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie. Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. 192 E403 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate d'ammonium. Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie. Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. E404 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de calcium. Aliments concernés: Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. E405 Type: Émulsifiant. Nom: Acide alginique et dérivés. Alginate de propylène-glycol (alginate de 1.2 propanediol). Aliments concernés: Entremets, flans, desserts, crèmes, charcuterie. Remarque : Produits naturels (Algues). Innocuité toxicologique. E406 Type: Émulsifiant. Nom: Agar-agar. Aliments concernés: Glaces. Remarque : Produit naturel (Algues). Intérêt diététique. E407 Type: Émulsifiant. Nom: Carraghénates. Carraghen, carrgénines, carragénates, carragheenan. Aliments concernés: Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie. Remarque : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique. E408 Type: Émulsifiant. Nom: Furcelleran. Farcelleran ou Farcellaran. Aliments concernés: Glaces, desserts, jus de fruits, confiserie, biscuiterie. Remarque : Produit naturel (Algues). Innocuité toxicologique. E410 Type: Émulsifiant. Nom: Farine de graines de caroube. Aliments concernés: Glace, pâtisseries. Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique. E411 Type: Émulsifiant. Nom: Farine de graines de tamarin. Aliments concernés: Glace, pâtisseries. Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique. 193 E412 Type: Émulsifiant. Nom: Farine de graines de guar. Gomme de guar. Aliments concernés: Glace, pâtisseries. Remarque : Produits naturels (végétaux). Intérêt diététique. E413 Type: Émulsifiant. Nom: Gomme adragante. Tragacanthe. Aliments concernés: Confiseries, pâtisseries. Remarque : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique. E414 Type: Émulsifiant. Nom: Gomme arabique. Aliments concernés: Confiseries, pâtisseries. Remarque : Produit naturel (plante). Innocuité toxicologique. E420 Type: Émulsifiant. Nom: Sorbitol. Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries. Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique. E421 Type: Émulsifiant. Nom: Mannitol. Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries. Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique. E422 Type: Émulsifiant. Nom: Glycérol. Aliments concernés: Produits diététiques, pâtisseries, confiseries. Remarque : Produits naturels ou chimiques. Innocuité toxicologique. E440 Type: Émulsifiant. Nom: Pectines. Aliments concernés: Confitures, gelées, entremets, flans, desserts, glaces. Remarque : Produit naturel (pomme). Intérêt diététique. E450 Type: Émulsifiant. Nom: Polyphosphates de sodium et polyphosphates de potassium. a) diphosphates de sodium et de potassium; b) triphosphates; c) polyphosphates linéaires (ne comportant pas plus de 80% de composés cycliques). Aliments concernés: Charcuterie, fromages fondus. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . 194 E460 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E461 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Méthylcellulose. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E462 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Ethylcellulose. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E463 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylcellulose. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E464 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Hydroxypropylméthylcellulose. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E465 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Méthyléthylcellulose. Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . E466 Type: Émulsifiant. Nom: Cellulose microcristalline et dérivés. Carboxyméthylcellulose (sel de sodium de l'éther carboxyméthylique de cellulose). Aliments concernés: Produits diététiques. Remarque : Produits chimiques. Provoquent des perturbations digestives . A consommer modérément . 195 E470 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. (Taux maximum 1,5% sur la farine utilisée). Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . E471 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Mono et diglycérides d'acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . E472 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters: a) acétique, b) lactique, c) citrique, d) tartrique, c) diacetyl-tartrique des mono et diglycérides d'acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . E473 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroesters, esters de saccharose et d'acides gras alimentaires et diglycérides d'acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette. E474 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Sucroglycérides, mélange d'esters de saccharose et de mono- et diglycérides d'acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette. E475 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters polyglycériques des acides gras alimentaires non polymérisés. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . 196 E476 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . E477 Type: Émulsifiant. Nom: Sels de sodium, potassium et calcium des acides gras alimentaires. Esters du propylène-glycol (1,2 propane-diol) et des acides gras alimentaires. Aliments concernés: Exclusivement biscottes de type néerlandais. Remarque : Produits chimiques. Contrarient la digestion . A consommer modérément . E480 Type: Émulsifiant. Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Aliments concernés: Pain. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette. E481 Type: Émulsifiant. Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de sodium. Aliments concernés: Pain. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette. E482 Type: Émulsifiant. Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Stéaroyl-2-lactylate de calcium. Aliments concernés: Pain. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . Ne peut être utilisé dans le pain à moins que la législation nationale ne le permette. E483 Type: Émulsifiant. Nom: Acide stéaroyl-2 lactylique et dérivés. Tartrate de stéaroyle. Aliments concernés: Pain. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. Interdit en France . ----Type: Additif. Nom: Glutamate de sodium . Aliments concernés: Sel de table, potages en sachets, tous les produits salés. Remarque : Produit chimique. Augmente l'envie de manger. A consommer modérément. 197 Type: Additif. Nom: Ferrocyanure de sodium . Aliments concernés: Sel de table, vin rosé, vin blanc. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter. Type: Additif. Nom: Ferrocyanure de potassium . Aliments concernés: Sel de table, vin rosé, vin blanc. Remarque : Produits chimiques. Innocuité mal connue. A éviter. Type: Additif. Nom: Manganitrile de fer . Aliments concernés: Sel de table. Remarque : Produit chimique. Innocuité certaine. A éviter . Abréviations : CEE : Communauté Economique Européenne BHA : Butylhydroxyanisol. BHT : Butylhydroxytoluène BIBLIOGRAPHIE Dr. Yves-Jean Charles et Jean Luc Darrigol: Guide pratique de diététique familiale. Éditions Dangles. 1987. Dr. E.G. Peeters: L'ABC de la diététique. Guide Marabout. GM 41. 320 pages. Juin 1988. 198 Bibliographie Auto-édition Nicolas Ostaptchouk Les Manuels du Bien-Être : • L’hygiène de vie • Introduction à l’hygiénisme • La journée idéale • Associations et compatibilités alimentaires • Les poisons alimentaires • Le nettoyage interne • Ma synthèse culinaire • Recettes hygiénistes Éditions Nature et Vie - PLOEMEUR (56270) 8 impasse des Roitelets – Village de Kervam Désiré Mérien : • L’hygiène vitale pour votre santé • Les sources de l’alimentation humaine • Compatibilités alimentaires Le courrier du livre – PARIS (75006) 21 rue de Seine Hubert M. Shelton • Le jeûne Guy Trédaniel / Le Courrier du Livre Paris (75005) 19, rue Saint Séverin Albert Mosséri • La santé par la nourriture – Courrier du livre 1995 • Jeûner pour revivre – Courrier du livre 1962 • L’art de se nourrir – Librairie Sélection du livre 1953 199 Mes sincères remerciements à tous ceux qui m’ont aidé dans la réalisation de cet ouvrage, et tout particulièrement à ma compagne Joëlle. Hygiénistement vôtre Nicolas OSTAPTCHOUK Dépôt légal avril 2010 – ISBN n° 278-2-9535976-0-8