Volume 2
Issue 1
June 2015
INTERNATIONAL JOURNAL OF HUMANITIES AND
CULTURAL STUDIES ISSN 2356-5926
http://ijhcschiefeditor.wix.com/ijhcs Page 334
Etre entreprenant est avoir des qualités qui distinguent la personnalité et la façon d'agir, on dit
un homme entreprenant c-à-d un être actif, audacieux, dynamique et hardi. D'emblée, et en
partant du sens du mot, le verbe entreprendre s'avère lié à l'action, au comportement actif, à
l'engagement et à la responsabilité individuelle d'effectuer une tâche. C'est également une
action truffée de caractéristiques et d'aptitude qui marquent la personnalité et la manière de se
comporter.
Selon le dictionnaire des sciences économiques et sociales (2002 p.141) "Agent
économique qui dirige une entreprise, qu'il en soit le propriétaire ou non. Ce peut être un
créateur d'entreprise, qui a eu l'idée d'une production répondant à des besoins sur le marché,
ou bien un repreneur d'entreprise, qui lui donne un nouveau souffle en redéfinissant sa
stratégie, ou bien un cadre dirigeant d'entreprise qui atteint des postes de direction".
Selon Cécile Fonrouge (2002 p.148), l'organisation d'entreprise dirigée par son
entrepreneur n'est pas autonome par rapport au dirigeant, "la structure organisationnelle n'est
pas autonome de son leader, lequel d'ailleurs refuse plus ou moins de s'effacer au profit du
collectif. C'est le cas des dirigeants qui ne peuvent (ou ne veulent) pas partir en vacances sans
téléphoner tous les jours à leur structure et qui, en évitant toutes procédures de délégation, se
rendent indispensables au fonctionnement de l'entreprise."
L'organisation entrepreneuriale est caractérisée par sa simplicité, on la présente selon
la façon suivante : Mintzberg (1990 p.197) "elle a peu ou pas du tout de fonctionnels du
support logistique, la division du travail est imprécise et la ligne hiérarchique y est réduite.
Elle a peu d’activité formalisée et elle minimise l’usage des procédures de planification ou de
formation". En un certain sens, « c’est une non structure » : dans la structure des organisations
le pouvoir est concentré sur le chef de l’organisation qui l’exerce personnellement. Il rejette
les contrôles formalisés comme quelque chose qui menace son autorité parce qu’ils sont
porteurs d’expertises et d’idéologie qui ne sont pas en accord avec ses visions vis-à-vis de
l’entreprise. Au regard du leader il n’y a pas de place pour la politique dans l’organisation. Si
quelques influences extérieures viennent à s’exercer sur l’organisation, comme, par exemple,
celles des clients ou des fournisseurs, il n’est pas improbable que le leader chercheur à placer
son organisation dans un autre créneau du marché moins exposé.
La structure de l'organisation entrepreneuriale
La structure de l'organisation entrepreneuriale est simple, informelle, flexible,
fonctionnelle de support logistique et la ligne hiérarchique peu développés. Selon Mintzberg,
(1982 p.274) la structure simple n’est pas élaborée, c’est là sa principale caractéristique. La
technostructure y est inexistante ou peu développée, elle a peu de fonctionnels, de support
logistique, la division de travail y est imprécise, la différenciation entre les unités minimales,
l’encadrement réduit. Les comportements y sont peu formalisés, elle recourt peu à la
planification, à la formation et aux mécanismes de liaison. Par ailleurs, la coordination, dans
la structure simple, est surtout réalisée par supervision directe. Précisément, toutes les
décisions importantes ont tendance à être prises par le directeur général : le sommet
stratégique émerge donc comme la partie clé de la structure ; en fait, la structure comprend