Dossier de diffusion - Le Théâtre du Trillium

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DÉLUGE
d’anne-marie white
dossier de diffusion
théâtre du trillium/ottawa/création automne 2012
compagnie
théâtre du trillium
Le Théâtre du Trillium est l’une des quatre compagnies fondatrices de La Nouvelle Scène, lieu commun de
diffusion d’une programmation théâtrale de création et de répertoire contemporain, situé à Ottawa.
Anne-Marie White dirige la compagnie depuis 2008. En dialogue avec la francophonie mondiale, le Théâtre du
Trillium met au monde des dramaturgies d’ici, influencées par l’ailleurs et des dramaturgies d’ailleurs, influencées
par l’ici.
Le théâtre d’Anne-Marie White s’intéresse particulièrement au corps et au verbe, dans une approche
multidisciplinaire. Son écriture sonde les zones de l’inconscience et questionne particulièrement les fictions
intérieures qui nous habitent. Pour Déluge, elle travaille la mise en scène avec Pierre Antoine Lafon Simard, un
artiste associé à la compagnie depuis Écume (2010).
LE THÉÂTRE DU TRILLIUM — C’EST 37 ANS D’EXISTENCE, 102 productions, 21 textes de création et 81 textes
du répertoire contemporain, 32 tournées provinciales et nationales, 17 reprises de nos productions, 22 lectures et
laboratoires publics, cinq accueils et nombre de prix et de distinctions.
synopsis
de déluge
Une femme déconnectée, vidée. Autour d’elle, ou peut-être en elle, une succession d’images personnifiées,
fantasmées ou horrifiantes : vidangeur sexy, dentiste admirablement de gauche, petit couple d’emmerdeurs
bourgeois, pimp, pute, punk virulent. Le monde intérieur de Solange nous apparaît comme un film présenté au
ralenti, dont des morceaux auraient été volontairement coupés.
Après Écume créé à La Nouvelle Scène en 2012, Anne-Marie White explore une écriture aux antipodes de sa
création précédente, tout en s’interrogeant sur la même matière, celle de la puissance de nos fictions intérieures,
parfois tel un abri, ici tel un danger.
genèse
du spectacle
historique
Une première version a été présentée
sous forme de lecture publique à
Montréal en mai 2011 au Festival du
Jamais Lu ainsi qu’au Carrefour
International de Québec en juin 2011.
Une résidence de création à Berlin, en
lien avec la Schaubühne, a permis à
l’équipe de création d’entamer une
première étape de recherche en vue de la
création qui sera créée à l’automne 2012
à La Nouvelle Scène d’Ottawa, dans une
comise en scène de l’auteure et du
metteur en scène multidisciplinaire Pierre
Antoine Lafon Simard.
Déluge a été présenté du 25 au 30
septembre 2012 à La Nouvelle Scène
d’Ottawa.
Déluge a été repris le 12 et 13 septembre
2013 dans le cadre de la biennale Zones
théâtrales du Centre national des Arts.
à propos de l’œuvre
Déluge est le deuxième volet de la
trilogie entamé avec Écume (2010) et
sonde le thème privilégié de l’écriture
d’Anne-Marie White : la force de nos
fictions intérieures. Autant la forme du
spectacle Écume était inspirée et
influencée par le rythme sous-marin,
autant l’histoire de Déluge exige une
forme diamétralement opposée. Le
personnage de Solange (qui vient du
bord de mer) se retrouve en milieu
urbain, du jour au lendemain, et elle
n’arrive pas à suivre le rythme de ce qui
se passe autour d’elle. Le monologue
intérieur qu’elle nous livre l’amène à se
réfugier dans un espace-temps qui la
rassure, celui de son monde intérieur. Si
Écume traite de la nécessité de croire
dans nos rêves pour les réaliser, Déluge
aborde le monde de façon moins naïve
en questionnant la possibilité de mettre
au monde un enfant dans une « société
sans dieu ».
parcours artistique
anne-marie white
auteure, metteure en scène et directrice
artistique
Après ses études en théâtre à l’Université d’Ottawa au début des années 1990, elle s’engage au sein d’une
compagnie de théâtre qui émerge à l’époque dans la région de la capitale nationale, le Théâtre la Catapulte. Cette
compagnie qui défend alors les créations les plus audacieuses et expérimentales de la région lui permet de faire
ses premières armes en tant que metteure en scène et comédienne, alors qu’elle collabore intimement avec
l’auteur franco-ontarien et fondateur de la compagnie, Louis Patrick Leroux sur les projets de la compagnie. Le
spectacle majeur de cette adolescence artistique est sans nul doute Le Rêve totalitaire de Dieu l’Amibe, une
fresque théâtrale construite en cinq mouvements qui dénonce avec véhémence la dictature religieuse et qui
annonce l’isolement causé par l’envahissement du monde virtuel.
À la suite de cette période effervescente d’expérimentations artistiques, Anne-Marie est admise au programme de
mise en scène de l’École nationale de théâtre du Canada à Montréal. Aux côtés des mentors Brigitte Haentjens,
Wajdi Mouawad et Marie Gignac, elle entame une réflexion sur le sens du langage scénique qui se développe peu
à peu dans son travail de mise en scène. Le travail du corps de l’acteur et le questionnement sur le sens qui s’y
dégage sont au cœur de ses préoccupations alors qu’elle met en scène Agatha de Marguerite Duras, Leçon
d’anatomie de Larry Tremblay, ainsi qu’une adaptation scénique du roman Seule la mer de l’auteur israélien Amos
Os. Une signature scénique personnelle semble se définir de plus en plus, et ce projet en est révélateur, un
langage qui se construit à la fois à partir de l’intellect et du sens, à la fois à partir de l’instinct et l’inconscient.
Peu après sa sortie de l’École nationale de théâtre, la gestionnaire en elle se révèle impatiente, et le besoin de
fonder sa propre compagnie de théâtre devient incontournable. En 2004, elle fait l’acquisition d’une propriété
entre Montréal et Ottawa, en plein cœur de la campagne franco-ontarienne, un domaine comprenant une salle de
répétition ainsi qu’une demeure pouvant accueillir des artistes en résidence. Les trois années qui suivent voient
naître ses deux fils, sa compagnie émergente le Théâtre de la Cabane Bleue et une première version scénique
d’Écume présentée à Ottawa et Montréal en septembre 2007. Cette recherche artistique étalée sur trois années,
dont le corps est au cœur du processus, ainsi que sa rencontre avec la chorégraphe montréalaise Catherine
Tardif changera à jamais sa façon d’appréhender le théâtre.
En 2008, Anne-Marie est nommée directrice artistique et générale du Théâtre du Trillium à Ottawa, un théâtre de
création qui œuvre dans la capitale nationale depuis 35 ans. À peine arrivée aux rênes de la compagnie, elle
signe, sur invitation de la directrice sortante, la mise en scène de Grincements et autres bruits de l’auteur belge
Paul Emond avec qui elle entretient des liens privilégiés depuis. L’année suivante, elle signe sa première saison en
tant que directrice artistique et défend une œuvre de l’auteure danoise Astrid Saalbach, dans la création française
du texte Le Bout du monde (Prix nordique de la dramaturgie ainsi et que Reumert). Ces deux projets permettent à
la nouvelle directrice de présenter au public d’Ottawa des dramaturgies européennes qui s’éloignent des
esthétismes habituels. Son premier texte, Écume connaît actuellement un succès critique et public dans une
tournée nationale au Canada et au Québec depuis 2010 et sera bientôt publié aux Éditions Prises de parole à
l’automne 2012. Son deuxième texte, Déluge fut créé à La Nouvelle Scène d’Ottawa en septembre 2012. Une
mise en lecture de Déluge a été également présentée aux Francophonies en Limousin dans le cadre de
l’événement L’Imparfait du présent le 30 septembre 2012. Elle participa en tant qu’auteure à l’événement
Jusqu’où te mènera ta langue ? présenté en ouverture de la première saison de Brigitte Haenjtens au Centre
national des Arts le 12 septembre 2012.
fiche artistique
du spectacle
texte anne-marie white / mise en scène pierre antoine lafon simard et anne-marie white / conseils dramaturgiques
dominique lafon / assistance à la mise en scène et direction de production benoit roy / scénographie max-otto
fauteux / musique olivier fairfield / vidéo frédéric st-hilaire / lumières guillaume houët / architecture sonore gabriel
martine / distribution geneviève couture, nicolas desfossés, pierre antoine lafon simard et klervi thienpont /
photographie de production marianne duval
biographies
des artistes
pierre antoine lafon simard
geneviève couture
co-mise en scène et
interprétation
interprétation
Pierre Antoine Lafon Simard est diplômé
du Conservatoire d’art dramatique de
Québec [Interprétation] et du programme
de mise en scène de l’École nationale de
théâtre [Mise en scène]. En 2013, il
présentera Taram (Théâtre du Trillium) au
Théâtre La Chapelle et Little Iliad en
tournée internationale. À titre d’acteur, il
continue la tournée d’Écume d’AnneMarie White et en tant que DJ, il fait partie
du duo Ana Staël. Il est également
responsable des communications au
centre d’artistes AXENÉO7 spécialisé en
art actuel. Il a le privilège d’avoir été invité
à titre d’artiste associé par le Théâtre du
Trillium, résidence dans le cadre de
laquelle il travaillera à développer
plusieurs projets de création.
Geneviève Couture est diplômée de
l’Université d’Ottawa [Lettres françaises
et Théâtre]. Depuis 1998, elle oeuvre
dans le milieu théâtral en tant que
comédienne
et
conceptrice
de
costumes. On a pu la voir entre autres
dans Le Projet Turandot et L’Hôtel
(Théâtre
la
Catapulte),
L’Enfantproblème et Écume (Théâtre du Trillium),
Leçon d’anatomie de Larry Tremblay
dans une mise en scène d’Anne-Marie
White, Violette sur la terre (Théâtre
Tandem-TNO-Théâtre en scène –
France-), Un Bain de ménage et Feu, la
mère de Madame (Théâtre de l’Île) ainsi
que L’Honnête homme/Un One Woman
Show (Poésie électrique) pour lequel elle
reçoit le prix Interprétation féminine de
l’année lors des Prix Rideau Awards
2009. Elle a signé la conception de
costumes de nombreux spectacles dont
Ubu Roi (Drama Guild), La Conférence
des oiseaux (Comédie des deux rives),
Regarde-moi (Théâtre la Catapulte), Un
Bain de ménage et Feu, la mère de
Madame (Théâtre de l’Île), Le Bout du
monde et Écume (Théâtre du Trillium)
pour lesquels elle sera nominé dans les
catégories Interprétation féminine de
l’année et Meilleure conception de
l’année. Lauréate du prix d’excellence
pour
l’avancement
du
théâtre
francophone au Canada de l’ATFC en
2008, elle reçoit le prix Découverte 2009
du RÉSAFF.
nicolas desfossés
klervi thienpont
interprétation
Nicolas Desfossés a suivi sa formation à
l’Université d’Ottawa [Théâtre]. Il travaille
depuis quelques années pour le compte
des diverses compagnies outaouaises et
ottaviennes, telles que le Théâtre la
Catapulte, le Théâtre du Trillium, le
Théâtre de l’Île, le CNA, le Théâtre
Belvédère et le Théâtre Dérives Urbaines.
Son rôle de Samuel dans Autopsies de
biscuits chinois (Théâtre du Trillium et
Belvédère), lui a valu une nomination
dans la catégorie Interpétation masculine
de l’année aux Prix Rideau Awards 2011.
Avec Zone (Théâtre La Catapulte), ayant
été nommé Coup de foudre de Réseau
Ontario en 2011, il a complété une
tournée de plus de 80 représentations à
travers l’Ontario et à Saskatoon. Il est le
récipiendaire 2012
de
la
bourse
d’excellence pour l’avancement du
théâtre francophone au Canada, remise
par l’ATFC. En juillet dernier, il a suivi, à
Paris, le stage Jeu et masques, à l’École
internationale Jacques-Lecoq.
interprétation
Klervi Thienpont est diplômée du
Conservatoire d’Art Dramatique de
Québec (promotion 2003). Entre 2004 et
2011 elle a participé à 11 productions au
Théâtre du Trident, elle a co-fondé le
Théâtre des 4 Coins (compagnie pour
adolescents), elle a fait du théâtre de
création, du répertoire, du théâtre
jeunesse, du théâtre physique, un peu de
marionnettes et du théâtre d’été. En 10
ans de carrière, elle a joué dans 30
productions théâtrales. Ces dernières
années, à Montréal, elle a collaboré avec
le Théâtre du Quat’sous (Emovere), avec
le Théâtre Ébouriffé (Un château sur le
dos et Nœuds Papillon) et Hôtel-Motel
(La porte du non-retour et L’Affiche). Cet
automne, elle était de la distribution de
Déluge pour le Théâtre du Trillium
(Ottawa).
olivier fairfield
musique
Olivier
Fairfield,
multi-instrumentiste,
grave les sillons de sa carrière musicale
depuis
une
dizaine
d’années.
Percussionniste,
batteur,
claviériste,
Olivier joue également du marimba et du
vibraphone.
Il
accompagne
de
nombreuses formations musicales depuis
ses débuts et, dans cette veine, compte
plus de 20 disques à sa discographie. ll
s’est produit sur les scènes de toutes les
grandes villes du Canada avec les
groupes en question, notamment avec
Timber Timbre. ll compose des trames
sonores pour le théâtre (Cie Vox Théâtre,
Théâtre du Trillium [Écume, Taram,
Laboratoire
Gestes]),
la
danse
contemporaine
(Sylvie
Desrosiers,
Yvonne Coutts, Le Groupe Dance Lab),
les arts visuels et la vidéo. Récemment, il
a collaboré avec les artistes du collectif
Sulpont.ca pour former le duo Le Lecteur
et le groupe J'envoie. Il vient de cofonder
la plateforme E-Tron Records et a
travaillé à la réalisation du nouvel album
de Mehdi Cayenne Club.
max-otto fauteux
scénographie
Max-Otto Fauteux est diplômé de l’École
nationale de théâtre [Scénographie 2010]
et est passionné des arts visuels. Il
compte aujourd’hui à son CV plus d’une
quinzaine de conceptions visuelles. On
retrouve son approche contemporaine de
l’espace sur des scènes musicales ou
performatives comme au Métropolis, à
l’Astral ou à la salle cube de la Place des
Arts en cocréation avec des artistes
comme RadioRadio, Random Recipe ou
Gustafson. On remarque son approche
scénographique sur des scènes de
théâtre telles celles de l’Espace Go, La
Licorne, le Centre National des Arts et le
Monument National, où il met son service
aux textes qui l’anime particulièrement.
Max-Otto, depuis sa sortie d’école, a eu
la chance de collaborer entre autres avec
des metteurs en scène tel Martin
Faucher, Marie Charlebois ou Denise
Guilbaut, et en février 2013 avec Claude
Poissant, dans une création du PàP
autour d’un texte de Guillaume Corbeil
(Espace Go). On verra aussi son travail au
printemps 2013 dans le Yukonstyle de
Sarah Berthiaume, sous la direction de
Martin Faucher (Théâtre d’Aujourd’hui).
frédéric st-hilaire
vidéo
Frédéric St-Hilaire est diplômé de l’Institut
national de l’image et du son
[Réalisation]. Il s’intéresse principalement
aux possibilités visuelles offertes par les
nouvelles technologies. Après une
formation en cinéma, il a décidé de se
consacrer à la vidéo expérimentale. Son
travail le mènera peu à peu à côtoyer
différents milieux artistiques. Depuis les
dix dernières années, il a multiplié les
collaborations avec musiciens, metteurs
en scène, compositeurs et chorégraphes.
Son travail vidéo a été diffusé dans le
cadre d’événements au Canada comme
à l’étranger tels MUTEK, le Winter Music
Conference et la Semaine du cinéma du
Québec à Paris. Ces dernières années, il
a conçu des images pour la tournée
mondiale pour Jason Bonham’s : The
Led Zeppelin Experience ainsi que pour
divers spectacles au Théâtre La Chapelle,
l’Espace Libre et Théâtre Denise Pelletier.
Vous pourrez aussi voir son travail à
l’Usine C cet hiver dans la production Les
hivers de grâce de Henry David Thoreau.
guillaume houët
lumières
Guillaume Houët est impliqué dans le
milieu de la danse et du théâtre depuis
une douzaine d’années, Guillaume
alterne technique de scène, régie,
direction technique et de production, tant
en création qu’en tournée, mais se
consacre surtout et avant tout à la
conception d'éclairages. Il s’est joint
fréquemment en tant que concepteur aux
compagnies d'Ottawa-Gatineau, tel le
Théâtre la Catapulte, la Cie Vox Théâtre,
le Théâtre du Trillium, le Théâtre de la
Vieille 17, le GCTC, le Théâtre Dérives
Urbaines, le Théâtre français du CNA, le
Théâtre la Tangente, et dernièrement Mi
Casa Theatre et Ottawa Dance Directive.
De plus, il a voyagé au Rwanda en
octobre 2009 où il a assuré la régie de
Goodness (Volcano Theatre), de Toronto,
et en 2011, en Europe, avec Flak,
compagnie de danse de José Navas.
Récipiendaire d’un prix d’excellence
décerné en 2007 par la Fondation pour
l’avancement du théâtre francophone au
Canada, Guillaume est également 3 fois
lauréat du prix de la Conception
d’éclairage de l’année remis par Les Prix
Rideau Awards d’Ottawa: en 2010 pour
L’Honnête homme/Un One Woman
Show de Marc Lemyre, en 2011, pour
Écume (Théâtre du Trillium), et enfin en
2012, pour Frères d’hiver (Théâtre la
Catapulte).
benoit roy
Assistance à la mise
en scène / direction
de production
Benoit Roy est diplômé de
l’Université d’Ottawa [Théâtre],
ainsi que du Collège Algonquin
[Arts et Théâtre]. Il s’est joint à
l’équipe du Théâtre du Trillium
en 2008 où il occupe le poste de
responsable de la production et
assistant à la direction. Depuis
son arrivée au Théâtre du
Trillium, il a eu la chance
d’assister Anne-Marie White à la
mise en scène de Grincements
et autres bruits, Le Bout du
monde et Écume en plus d’être
régisseur
et
directeur
de
production pour des metteurs en
scène invités (Taram, Autopsies
de
biscuits
chinois
[en
coproduction
avec
le
Th.
Belvédère],
Laboratoires
Gestes). Il a signé la mise en
scène de French Town (Théâtre
Tremplin) en mai 2009 et Peace,
Land and Bread présenté dans
le cadre du Projet Rideau pour le
Théâtre la Catapulte au Magnetic
North Festival en juin 2009 et
aux
Zones
Théâtrales
de
septembre 2009. Depuis le
printemps 2010, il assure la
direction artistique du théâtre
communautaire Théâtre Tremplin
où il a signé, au printemps 2012,
la comise en scène de Point de
fuite.
gabriel martine
dominique lafon
architecture sonore
conseils
dramaturgiques
Gabriel Martine est directeur
technique de La Nouvelle Scène
depuis 2009. Il est aussi directeur
de tournée et sonorisateur, depuis
2002, pour l’humoriste québécois
Sylvain Larocque. Il a été chef
sonorisateur pour le Festival
Outaouais
Émergent
(édition
2008), sonorisateur pour le
Festival Juste Pour Rire de
Montréal et coordonnateur de site
pour le Centre National des Arts
d’Ottawa/Scène
Québec,
en
2007. De 2000 à 2002, on a pu le
compter
parmi
l’équipe
de
sonorisation pour le Festival
international de jazz et les
Francofolies de Montréal. Il a aussi
travaillé sur plusieurs événements
d’envergure, dont les festivités de
la rue Crescent lors du Grand prix
du Canada et la Symphonie du
Millénaire de l’Oratoire St-Joseph
à Montréal, la Fête du Canada et
le
BluesFest
à
Ottawa.
Dominique Lafon est professeure
titulaire aux départements de
français, dont elle assume depuis
2005 la direction, et de théâtre de
l'Université d'Ottawa. Elle a été
directrice de L'Annuaire théâtral
(2001-2006) et de la collection des
Archives des Lettres canadiennes
du Centre de Recherches en
civilisation
canadienne-française
(CRCCF) de l'Université d'Ottawa
(1998-2008).
Parmi
ses
publications figurent Le Théâtre
québécois 1975-1995, Montréal,
Fides, Dramaturgies québécoises
des années quatre-vingt, Montréal,
Leméac (avec Jean-Cléo Godin),
Le Chiffre scénique dans la
dramaturgie moliéresque, OttawaParis, P.U.O., Éditions Klincksieck.
Elle travaille actuellement sur le
théâtre de Voltaire. Elle est
également
conseillère
dramaturgique depuis plusieurs
années. Elle a accompagné Michel
Marc Bouchard dans ses divers
projets d'écriture depuis Les
Feluettes, Richard J. Léger pour
Faust :
Chroniques
de
la
démesure, ainsi que de jeunes
auteurs
de
la
relève
dramaturgique, Sarah Migneron et
Luc Moquin. Elle a dirigé en 2009
sa première pièce professionnelle,
L’Illusion comique (Théâtre la
Catapulte).
critiques
en bref d’écume
création 2010
tournée 2011/2012
« Cet idéalisme quelque peu naïf assorti
d’un utopisme joyeux est un hymne à
une nouvelle forme de transcendance.
Cette œuvre résolument poétique,
examine le mystère de notre existence,
l’absence de repères et le brouillage du
temps qui ne fait qu’alimenter le secret
des corps. »
alvina ruprecht. blogue capital critic’s
circle// Le cercle des critiques de la
capitale et théâtre du blog/france, jeudi
28 octobre 2010
« Fable fantastique au propos pourtant
fort réaliste, Écume charrie des vagues
d’émotions, des peurs qui nous hantent
aux attentes et rêves que l’on porte. [...]
Marilyn Castonguay brille par sa capacité
à plonger tantôt dans l’enfance de
Morgane tantôt dans l’âge adulte de
cette femme-poisson passionnée et
affirmée, bien que blessée, aussi.
Geneviève Couture fait de Simone une
mère fragile et émouvante. [...] Par sa
démarche féline et son timbre de voix
qu’il modifie au besoin, Marc-André
Charette
(Monsieur
Momo)
évite
habilement les écueils du cliché et
parvient à présenter le véritable visage de
cet homme. [...] Quant à Pierre Antoine
Lafon Simard, il insuffle à Émile une
désarmante dose de naturel. »
valérie lessard, journal ledroit, lundi 25
octobre 2010
« C’est de la dentelle, c’est du bonbon,
ça fait sourire, ça fait pleurer, ça arrache
quelques larmes. Les quatre comédiens
sont extraordinaires, on y croit. Un
environnement sonore qu’on ne peut
pas passer sous le silence. »
danièle grenier, divines tentations,
première chaine de radio-canada
ottawa/gatineau
« Absolument magnifique, subjuguant.
On passe des larmes aux rires. On flotte
sur cette pièce. [...] Une douceur, une
musicalité qu’on propose dans cette
pièce-là. Le Théâtre du Trillium présente
un bijou, je n’ai pas d’autres mots, ce
matin. »
marjorie vallée, bernier et cie, première
chaine de radio-canada ottawa/gatineau
« Un plateau dénudé, des éléments de
décor qui trouvent leur pleine
symbolique, des éclairages d'une
finesse et d'une pureté saisissantes, un
environnement sonore à la limite du
langage, un texte simple qui voyage
entre la fable, le conte et l'allégorie, une
mise en situation où réel et imaginaire,
vie et mort, mondes visible et invisible
sont
soulevés
par
des
vents
d'épousailles »
sylvie nicolas. journal le devoir, jeudi 6
octobre 2011
« Écrite et mise en scène par AnneMarie White, Écume joue sur le
paradoxe entre la nature scientifique
d’Émile et le monde parallèle foisonnant
de
Morgane.
Dans
un
décor
minimaliste, mais inspirant, Écume
occupe toute la scène habitée en
permanence par ses personnages. Ce
qui permet, en jouant sur les éclairages,
de passer rapidement d’un personnage
à l’autre et même d’un monde à
l’autre. »
denise martin, journal de québec,
dimanche 9 octobre 2011
« Cette brochette d'acteurs bourrés de
talents performe dans une mise en scène
originale, fluide et joliment dansée et à
travers un décor épuré et efficace. »
leïka morin, blogue québec spot media,
mercredi 5 octobre 2011
« Croire ou ne pas croire, rêver ou ne pas
rêver, plonger ou rester à sec, telles sont
les questions que pose ÉCUME. La
poésie de cette belle œuvre reste dans
les têtes et dans les cœurs, et donne le
goût de se lancer dans l’eau, et dans la
vie. »
gabrielle brassard-lecours, blogue
montheatre.qc.ca, mercredi 5 octobre
2011
« Vous avez besoin d’une soirée qui
enchante? Laissez-vous plonger en
apnée dans la profondeur du texte et le
travail chorégraphique efficace des
comédiens de la pièce Écume, de la
dramaturge et metteure en scène AnneMarie White »
micheline simard, blogue espace ah!,
jeudi 6 octobre 2011
la presse
parle de déluge
déluge : une poésie verbale et visuelle qui
possède le spectateur
par alvina ruprecht, le cercle des critiques de la capitale,
29 septembre 2012
Anne-Marie White est un talent dramaturgique très
spécial dans le paysage franco-ontarien! Son œuvre
Écume (voir le compte rendu ici) nous a déjà révélé la
particularité de son écriture, à la fois dramatique,
poétique et surtout prête à rompre les contraintes
habituelles d’un texte destiné à la scène.
Ce quasi-monologue, interrompu de temps à autre, par
les voix qui viennent du voisinage ou par des figures
fantasmatiques de la famille, nous fait entendre la
réaction d’une femme, appelée Solange, plongée dans
un trauma profond, provoqué par la mort d’un enfant.
Les obsessions proférées par une voix qui est à peine
la sienne, mais qui semble émerger des profondeurs
d’une psyché blessée, prennent possession de ce
corps de femme « ordure », « déchet » « pourriture »,
un corps réduit à l’abjection, rejeté dans le monde
comme les restes d’un déluge. Elle évoque, par une
suite d’images, des moments dramatiques de son
passé. La lente déchéance de son esprit et un corps
qui cherchait à éveiller son instinct maternel, se
confondent avec les souvenirs d’un enfant dont elle
avait la garde et qu’elle aimait jusqu’au moment
tragique de sa mort dont elle était responsable. Il faut
dire que le moment du décès du jeune « Dumbo » n’est
pas du tout clair! Depuis, Solange succombe aux
images d’abus, de viol, de meurtre et de pourriture qui
la rongent et mettent en évidence son impuissance, sa
culpabilité et l’horreur de soi.
La mise en scène, assurée par l’auteur et par Pierre
Antoine Lafon Simard est une véritable tour de force
surtout parce que le texte est avant tout une forme
d’oratorio qui aurait pu très bien se passer de l’espace
et qui, de toute manière, tient à peine compte d’une
pensée scénique. Tout était à inventer et il semble que
cette collaboration ait trouvé des solutions visuelles et
sonores surprenantes qui coïncidaient et se heurtaient
au monde révélé par le texte.
Un plateau évoque l’esprit inerte de Solange : un
espace poussiéreux, délabré, une pièce mansardée qui
a pour accessoires des chaises, une table et un vieux
matelas moisi. La pièce est dominée surtout par un
grand mur en verre, légèrement en pente. Ce mur
devient un écran où les images du passé défilent
devant nous et évoquent le monde enfantin qui hante
la parole autodestructrice de Solange mais qui nous
aident à retrouver le fil de cette poésie baroque parfois
difficile à pénétrer.
Il faut noter les interventions hyperthéâtralisées des «
voix » qui incarnent ses obsessions d’une manière
magistrale. Ici, la mise en scène a rehaussé les
métaphores, les rencontres inquiétantes où l’amant
dentiste prend des allures d’un partenaire sado-maso,
ou un sac à ordures libidineux, (l’humour ne manque
pas malgré tout) ou l’évocations des jeux enfantins par
les marionnettes tueurs, les cousins barbares, un père
dangereux et surtout par le hamster géant qui l’habite.
Cet animal ordurier la suit, la caresse et la maltraite; il
est l’incarnation d’une ultime punition attirée par
l’odeur de la pourriture qui la ronge. Le Hamster est né
avec la mise en scène parait-il, mais sa présence est
terriblement inquiétante même s’il retrouve son
parallèle dans les images Disney tirées du film Dumbo
projetées sur l’écran du fond. Je dois dire que ces
séquences inspirées de l’éléphant l’homonyme du
garçon mort étaient peut-être superflues.
Dans ces rôles accessoires, Isabelle Roy et surtout
Nicolas Desfossés se transforment en personnages
dont le jeu hautement stylisé met en relief ces
présences inquiétantes avec une précision très
efficace. Dans le rôle de Solange, la figure centrale, la
voix et la source de tout, Geneviève Couture est
époustouflante. Son jeu met en relief une voix rauque,
l’incarnation d’un texte qui la place dans un ordre de
réalité tout à fait parallèle à celui de la scène où son
corps, offert, exposé, ou tout simplement étendu inerte
sur le matelas sale, apparemment paralysé, souvent
dans des poses désarticulées, incarne le trauma
profond de cet esprit abimé.
Une soirée choc, un texte inquiétant qu’il faut écouter
très attentivement car le récit n’est pas évident; une
mise en scène qui valorise les moments importants de
la mémoire abimée d’un être en pleine déchéance et le
jeu de Mme Couture. En effet, le travail scénique fait
ressortir l’humour apparent de certains passages mais
n’enlève
pas
la
nature
essentiellement
cauchemardesque de cette fantaisie qui annonce
l’avènement d’une auteure dramatique très douée et
d’une collaboration au Théâtre Trillium. Le couple
Anne-Marie White et Pierre-Antoine Lafon Simard ont
confirmé l’efficacité d’une esthétique scénique à partir
d’un texte dont le rapport avec l’espace n’était pas du
tout évident. Un très beau travail!
déluge : pas de terre en vue
par jacques falquet, liaison – revue des arts,
hiver 2012, no.158
L’an dernier, Anne-Marie White présentait la reprise
d’Écume, une pièce lumineuse et vivifiante où la mer
bouscule les personnages et les berce d’espoir. C’était
une profession de foi dans la bienveillance des mondes
naturel et surnaturel pour qui a le courage d’y faire
face, dans un univers où l’on peut entendre la musique
des sphères.
Cet automne, en collaboration avec Pierre Antoine
Lafon Simard, la dramaturgie nous présente le
deuxième volet de sa trilogie maritime, Déluge. Dans
cette œuvre dérangeante, produite et interprétée avec
brio, elle nous fait basculer cette fois dans un monde
glauque et bétonné où la nature n’a pas droit de cité,
où les rapports humains se réduisent à des épreuves
de force; un monde noyé dans le désespoir, où il n’y a
pas de terre en vue.
D’un bout à l’autre de la pièce, une femme jetée sus
scène comme une épave, hébétée par on ne sait quel
stupéfiant ou quelle psychose, titube au ralenti le corps
tordu, dans une robe trop courte, sur des talons trop
hauts, en essayant d’une voix blanche et mécanique,
dans une langue absurdement précise, de trouver le
sens d’une vie qui n’en a plus. Peine perdue : elle ne
fera jamais surface et entraînera des innocents dans sa
noyade.
Pour nous plonger dans son cauchemar, le
scénographe a incliné de travers un sol de planches,
dont on ignore s’il couvre un toit ou un fond de cave, et
qui résonne sous les pas comme une maison hantée. Il
a penché le seul mur debout, une verrière
inconsistance et morcelée, qui sert d’écran à des
images mouvantes ou immobiles – enfants qui jouent,
paysages champêtres –, mélange aléatoire de noir et
blanc ou de couleurs surexposées, coupées en plans
toujours trop rapprochés ou éloignés pour en saisir le
sens. Dans cette galerie de miroirs déformants se
croisent, en chair et en os, fantasmes et chimères,
crapules lubriques et brutes indifférentes qui tous
abusent de l’épave, tandis qu’elle se laisse faire sur
fond de musique d’ascenseur, détachée de sons
propre corps.
Tout y sonne faux, tout y est déformé, on ne sait plus
où finit le rêve et où commence la réalité. Elle est bien
là, pourtant, tout juste hors de portée, mais nous la
devinerons sous le délire, jusqu’à ce qu’elle devienne
irrémédiable.
Quand bascule-t-on dans la démence? C’est la
question terrible que posent les auteurs, en refusant de
répondre à nos attentes de sages spectateurs. Non : le
courage ne sera pas récompensé. Ni l’intelligence ni la
sensibilité ne dissiperont les ténèbres. La force vitale ne
vaincra pas l’instinct de mort. Tout ne sera pas bien qui
finit bien. En déconstruisant une à une les conventions
dramatiques qui nous rassurent, même dans le
mélodrame, Pierre Antoine Lafon Simard et Anne-Marie
White nous demandent d’envisager l’inconcevable : un
vertige tel qu’on n’y peut rien et qui nous guette, car
nul n’est à l’abri de la folie.
En sortant de la pièce, j’avais une impression de vide,
de flottement, comme si cette question sur la démence
ne demandait pas de réponse. La dernière scène se
passe au bord de la mer : deux femmes se regardent
en face, enfin dans la lumière, elles ont tout perdu,
l’une plus que l’autre, à cause de l’autre; pourtant,
c’est la première qui trouvera la force d’un ultime
cadeau. Ce qui m’en reste, ce n’est pas le désespoir,
mais un devoir de regarder les choses en face.
L’acceptation de la tristesse du monde et de notre
impuissance face à celle-ci. Et l’empathie profonde
qu’exige notre immense fragilité.
dans un cauchemar existentiel qui n’est peut-être pas
totalement fabulé.
théâtre – descente dans la mésestime de soi
par fabien deglise, le devoir,
11 octobre 2013
Adeptes du beau et du bien rangé s’abstenir. Déluge,
du Théâtre du Trillium, présenté actuellement sur la
scène très contemporaine de La Chapelle à Montréal,
n’a rien de tout cela à offrir. Et ce n’est pas plus mal.
La cause est fatale : un espace délimitant un
appartement à l’ameublement plus que sommaire
qu’une piquerie ne détesterait pas, une mère
monoparentale paumée dans sa propre existence que
l’on soupçonne marquée au fer rouge par un passé
trouble, et surtout, un personnage à la tête de hamster,
extériorisant l’animal intérieur censé perturber cette
femme, donnent le ton de cette production qui vient
d’Ottawa et qui en une heure propose une descente en
règle dans les bas-fonds de la mésestime du soi. En
gros.
Le texte est signé Anne-Marie White. Avec sa rugosité,
mais également sa matérialisation dans le jeu plein de
retenue de Geneviève Couture, il propose une
exploration sans fard de la condition humaine, côté
sombre, en faisant ressortir avec une certaine
intelligence la richesse et la complexité de cette
condition que, paradoxalement, la pauvreté des
rapports humains peut faire émerger.
L’objet scénique est forcément troublant, avec son
décor plein de tristesse, son mur vitré se transformant
de temps en temps en écran de projection pour
images abstraites se déposant sur des tableaux crus,
et avec son homme à la tête de rongeur qui parfois
prend le micro pour faire sortir des sons atypiques de
son masque, en harmonie avec la musique électro
douce qui habite un peu les lieux.
Dans cette mise en scène au surréalisme plus que
maîtrisé, il va être question de vide, de vertige, mais
également de sexe triste avec un vidangeur, d’une
femme incapable de s’aimer, d’un dentiste de gauche
qui ne regarde pas au bon endroit, d’un couple de
bobos vachement déconnecté, d’une chèvre, d’aneth,
de méchanceté ordinaire, de mésadaptation sociale…
Un instantané, en somme, d’une âme en peine,
observée ici sans malaise, dans un « monde qui dérape
» et dont la texture tout comme la vérité criante qu’elle
dégage donnent l’impression d’un voyage intérieur
Les premières notes de cette pièce, au cadre narratif
éclaté aussi puissant que déstabilisant, donnent sans
doute la tonalité à l’ensemble. Elles sont portées par
tout le soul de Lou Johnson et son Reach Out for Me,
pièce maîtresse du répertoire classique américain signé
Burt Bacharach, et qui dans le contexte sonne un peu
comme un appel à l’aide, qui en français pourrait se
traduire par : tend les bras vers moi.
fiche technique
du spectacle
équipe de tournée / 4 comédiens (2F, 2H), 1 musicien, 1 régisseur/éclairagiste, 1
machiniste/sonorisateur
durée / maximum 1 h 20, sans entracte.
la scène / dimensions minimales de l’aire de jeu nécessaire : la scène doit avoir un minimum de
quarante (40) pieds de largeur (environ 12,2 mètres) et vingt-quatre (24) pieds de profondeur (environ
7,3 mètres) et un dégagement minimal en hauteur de dix-neuf (19) pieds (environ 5,8 mètres).
habillage et coulisses / Un système de communication clearcom ou équivalent en coulisses et en
régie.
projections / le producteur s’engage à fournir les équipements nécessaires.
équipements d’éclairages / le diffuseur s’engage à fournir les équipements d’éclairage.
n.b. / la quantité et la disposition de l’éclairage peuvent être adaptés selon le lieu ou l’évènement.
gradateurs et contrôles / console ETC Expression 48/96 (ou équivalent) 65 gradateurs de 1,2 kW,
total de 65 en excluant le contrôle des lumières de salle.
décor / le décor consiste en un plancher surélevé en pente de 12 pieds (3,7 m) par 24 pieds (7,3 m),
avec une structure arrière utilisé pour la projection de 4 pieds (1,22 m) en profondeur par 10 pieds
(3,05 m) en hauteur et 16 pieds (4,88 m) en largeur.
n.b. / le temps de montage prends entre deux (2) et trois (3) heures pour le décor et quatre (4) à cinq
(5) heures pour l’éclairage – si un pré-accrochage est fait au préalable – et le temps de démontage est
de quatre (4) heures pour le décor et l’éclairage.
équipements de son / le diffuseur s’engage à fournir les équipements de son.
personnel / le diffuseur devra fournir à ses frais :
pendant le montage et démontage du décor et des éclairages, le personnel suivant :
un (1) directeur technique et un minimum de quatre (4) techniciens
pendant le spectacle, le personnel suivant : un (1) directeur technique
loges / le diffuseur s’engage à fournir deux loges assez grandes et bien chauffées ou climatisées,
selon la saison, pouvant accueillir au total quatre (4) personnes.
Pour toutes demandes ou informations, contacter Benoit Roy, directeur de production.
T : 613.789.7643, poste 3
C : [email protected]
extraits
du texte
extrait 1
1. je suis un déchet inodore.
solange
Une colonie d’oiseaux bavards m’extirpe de mon sommeil,
brutalement.
Leurs cris…
Ou est-ce le grincement de la cloison au vent?
Mes membres endoloris révèlent que des heures ont passé
depuis que mon corps a échoué
sur le sol de mon enfance.
Le carrelage est devenu étrangement inexpressif.
Mon sac à main git à mes côtés et semble courbaturé.
Tout comme moi.
Des images défilent et m’obsèdent.
Des arbres.
Des maisons.
Des voitures.
Des arbres.
Des champs.
Des phares.
Des kilomètres.
Des centaines de kilomètres.
Des mains agrippées sur un volant.
Une fuite, peut-être.
extrait 2
solange
Oui.
J’avais envie qu’il me prenne,
je crois.
C’est énorme comme début de journée.
J’ai pensé l’inviter pour prendre un café.
vidangeur
J’adore le café.
Ça éveille mes sens.
solange
Je me suis souvenue que je n’avais pas de café.
Puis j’ai relu sur ses lèvres.
vidangeur et solange
J’adore le café.
Ça éveille mes sens.
solange
Je déteste l’odeur du café.
Ça sent la mouffette.
vidangeur
Deux laits deux sucres
solange
J’entendais son désir et je tentais d’y répondre.
Je devinais en lui un géniteur exceptionnel.
vidangeur
Je suis un homme d’expérience.
solange
J’ai remarqué qu’il a commencé à avoir chaud.
J’ai voulu l’inviter pour une bouteille d’eau.
Mais je me suis dit que l’odeur de ses vêtements serait
incommodante.
vidangeur
De l’eau de robinet ça peut aller,
faute de café.
solange
Le souffle du hamster s’accélère au rythme des sacs de
vidanges qui s’entassent dans le camion-poubelle.
vidangeur
Tout est dans la prise.
C’est une question d’efficacité.
solange
J’ai eu peur d’être aspirée par la puissance de son lancer.
vidangeur
Je suis un homme d’expérience,
Solange.
solange
Je me vois m’écraser sur le sol,
cassée en deux,
ma pourriture intérieure s’échappant sur le trottoir.
Et lui,
s’occupant de mes déchets intérieurs.
vidangeur
Tout est une question de rythme,
Solange.
Il faut garder le rythme.
La prise.
L’efficacité.
Je suis un homme d’expérience, Solange.
J’en ai vu d’autres.
solange
Et il en a vu une autre.
Son regard s’est subitement détourné vers
la femme qui…
vient de sortir de l’appartement d’en face.
Une femme que je n’avais jamais vue.
Non. Au contraire, que j’ai vu très souvent.
Une femme fort séduisante, assurément.
Ma voisine.
C’est cela ma voisine.
Ma voisine était une femme fort jolie.
Je ne pouvais pas en vouloir au vidangeur de ne pas la
quitter des yeux.
Je m’étais moi-même surprise à observer ses moindres
déplacements.
Et comme elle a un enfant…
Un enfant. Voilà, tout est à propos de l’enfant. extrait 3
solange
Les rochers sont immuables,
comme l’enfance.
Je regarde vers le large et je me sens à l’étroit.
Une odeur de brindilles brûlées.
Les feux de mon enfance au bord de la plage.
le père
Tu vois le feu,
comment c’est fort, c’est beau, c’est puissant.
Comment peux-tu expliquer ça sans la présence de quelque
chose de plus grand que nous.
la mère
Inexplicable.
Ton père a raison.
le père
Absolument inexplicable de façon scientifique.
Tout comme les oiseaux,
le ciel bleu,
les montagnes,
l’océan.
la mère
Il n’y a que Dieu.
Il a raison ton père.
C’est la seule explication possible.
solange
J’ai peur qu’ils se rendent compte que depuis tout
récemment,
je doute de l’existence de Dieu.
Je tente de camoufler en souriant,
en hochant de la tête,
en travaillant très fort pour visualiser Dieu dans les flammes.
le père
Dieu nous a mis sur terre pour une seule raison.
la mère
Une seule.
le père
Une seule et unique et ultime raison.
Nous reproduire.
la mère
Nous reproduire.
solange
Je fais aussitôt le lien entre Dieu et le sexe.
J’ai globalement de la facilité dans les exercices qui
nécessitent un raisonnement déductif.
extrait 4
vieille dame
Madame!
Votre enfant s’est presque fait lutter par une voiture!
Ça faisait un boutte qu’il vous attendait sur les marches,
comme un vieil ours abandonné !
Une chance que j’ai crié, il allait lui rentrer dedans!
Je comprends que c’est pas facile, élever un enfant
aujourd’hui.
Je veux pas tout vous mettre sur le dos, madame.
Dans notre temps, ça pouvait jouer partout dans les champs.
Y’avait pas des fous à tous les coins de rue prêts à écraser
ou kidnapper nos enfants.
Les parents d’aujourd’hui.
Ça arrive plus à garder les deux pieds sur terre.
le tatoué
Aye la vieille!
Ramasse ta canne tabarnak!
On est pas dans un terrain de mini pot câlisse.
solange
Garder les deux pieds sur terre.
le tatoué
Pousse-toé, l’étron.
Est-ce que je t’ai demandé quecque chose?
J’ai-tu parlé à tes grosses oreilles de crisse?
J’t’ai-tu demandé de ramasser la canne d’la vieille au trou
slaque?
vieille dame
Faites-lui pas de mal.
le tatoué
Ah non?
Pis combien t’es prête à me donner pour que je le laisse
tranquille, l’éléphanteau?
solange
J’ai beau gesticuler,
personne ne semble me voir.
vieille dame
Je me promène toujours sans argent.
le tatoué
Ben oui c’est ça.
Pis moé mon nom c’est Ben Laden ciboire.
solange
Le monsieur va frapper sur la vieille dame.
Ça risque de ne pas durer bien longtemps.
Il est efficace le monsieur…
Tu vois?
Un autre coup.
Un dernier coup.
Dans le souffle celui-là.
Le monsieur va fouiller dans le sac à main.
Il ne trouvera rien comme la vieille dame lui avait dit.
Voilà.
Le monsieur quitte,
bredouille.
Tu vois, il a tout fait ça pour rien.
Il n’y a pas de sang au sol.
C’est étonnant.
Dumbo?
Un enfant inconnu dont j’avais la garde morale était perdu
dans le monde extérieur.
J’ai ressenti une émotion qui me donna la certitude d’être
encore vivante.
J’étais inquiète et ça m’occupait l’esprit positivement .
théâtrographie
et coordonnées
37 ans d’existence, 5 directions artistiques
andré legault (1975-1988) L’hiver show (Collectif) / L’annonce faite à Vanier (Collectif) / Faut pas s’laisse faire (Reine Lücker) /
La patente (Collectif) / Mécano et corde à danser (Stefan Reisner) / La Parole et la Loi (Collectif) / 1,2,3… go !... (Collectif) /
Strip (Catherine Caron, Brigitte Haentjens et Sylvie Trudel) / L’Autre jour… j’ai rêvé (Paul Doucet) / La mesure humaine (Paul
Doucet) / Hé qu’mon chum est platte ! (André Boulanger et Sylvie Prégent) / Amour à vendre/s’adresser à … (Lise L. Roy et
Claude Lapointe) / La Chasse-galerie (Robert Marinier) / Avec l’envie soudaine d’une nuit blanche (Michel Breton et Lise L.
Roy) / Guerre au 3 étage (Pavel Kohout) / Jeu d’enfants (John Lazarus) / Diableries (Collectif) / Pierre et Margaret (Linda
Griffiths et Paul Thompson) / Mort accidentelle d’un anarchiste (Dario Fo) / Jeanne (Daniel Chartrand) / Jonathan 99-47
(Maynard Collins et Georges Lozano) / Les déserteurs (Marie-Renée Charest et Clément Cazelais) / Les tout-croches (David
Freeman) / Misterio Bluff (Dario Fo) / Le théâtre du film noir (George F. Walker) / Bienvenue aux dames, ladies welcome (JeanRaymond Marcoux) / C’t’à ton tour Laura Cadieux (Michel Tremblay) / In extremis (William Mastrosimone) / La visite, ou Surtout
sentez-vous pas obligés de venir ! (Michel Marc Bouchard) / Crac (Tom Topor) / Chapiro (Jean Pelletier) / Portrait de la vie
quotidienne (Franz Xaver Kroetz) michel marc bouchard (1988-1990) Cyrano de Bergerac dans un parc (Michel Marc
Bouchard) / Le futur antérieur (André Jean) / Qui a peur de Virginia Woolf (Edward Albee) / Soirée bénéfice pour ceux qui ne
seront pas là en l’an 2000 (Michel Marc Bouchard) claire faubert (1990-1998) Mademoiselle Marguerite (Roberto Athayde) /
Des étoiles dans le ciel du matin (Alexandre Galine) / Les Chaises (Eugène Ionesco) / Albertine en cinq temps (Michel
Tremblay) / Zone (Marcel Dubé) / La cité interdite (Dominic Champagne) / Tu faisais comme un appel (Marthe Turgeon) /
Marcel poursuivi par les chiens (Michel Tremblay) / La grande nébuleuse d’Orion (Lanford Wilson) / Chassés-croisés (Collectif) /
Eddy (Jean Marc Dalpé) / 6 heures au plus tard (Marc Perrier) / Le printemps de monsieur Deslauriers (René-Daniel Dubois) /
En circuit fermé (Michel Tremblay) sylvie dufour (1998-2008) À la recherche des signes d’intelligence dans l’univers (Jane
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Dalpé) / Les quatre morts de Marie (Carole Fréchette) / Le chemin des passes-dangereuses (Michel Marc Bouchard) / Les
mille anonymes (Daniel Danis) / 15 secondes (François Archambault) / Quartett (Heiner Müller) / Motel Hélène (Serge Boucher)
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conjugaux (Éric-Emmanuel Schmitt) / Des fraises en janvier (Évelyne de la Chenelière) / L’autoroute (Dominick ParenteauLebeuf) / Couteau… sept façons originales de tuer quelqu’un avec (Isabelle Hubert) / Le théâtre du Grand Guignol (André
Mouëzy-Éon, Eddy Ghislain et Pierre Larroque) / La Baronne et la Truie (Michael Mackenzie) / Silence en coulisses! (Michael
Frayn) / John (Wajdi Mouawad) / Les Monologues du vagin (Eve Ensler) / Duel (Michel Ouellette) / Grincements et autres bruits
(Paul Emond, mise en scène d’Anne-Marie White) / Nacre C (Dominick Parenteau-Lebeuf) anne-marie white (2008-...) Le
Bout du monde (Astrid Saalbach, mise en scène d’Anne-Marie White) / De la race en Amérique (Barack Obama, mise en
scène de José Pliya) / Écume (Anne-Marie White) / Laboratoire Gestes / Autopsies de biscuits chinois (Annie Cloutier, Antoine
Côté Legault et Marie-Pierre Proulx, mise en scène Caroline Yergeau – coproduction avec le Théâtre Belvédère) / Rearview
(Gilles Poulin-Denis) / Taram (Marjolaine Beauchamp, mise en scène Pierre Antoine Lafon Simard) / Les trois exils de Christian
E. (Christian Essiambre et Philippe Soldevila) / Laboratoire Gestes : Hommage aux textes poétiques / Déluge (Anne-Marie
White et Pierre Antoine Lafon Simard) / L’Implorante (Claude Guilmain et Louise Naubert)
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théâtre du trillium
directrice artistique et générale anne-marie white [email protected] / directrice
administrative élise Lefebvre [email protected] / directeur de production benoit roy
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