‘ ENLUMINURE DANS LA TRADITION MEDIEVALE Dans le charmant village de Vieil-Arcy dans l’Aisne, Solange PALACIOSDUPONT, ARTISTE PEINTRE, Maître enlumineur, façonne des chefs d’œuvre de minutie. . Respectueuse de la tradition médiévale transmise par ses Maîtres, elle fabrique toujours ses encres et ses couleurs suivant des recettes ancestrales conservées secrètes. La calligraphie se fait traditionnellement à la plume d’oie et au calame sur parchemin véritable (peaux de mouton, chèvre, de veau = vélin). Pour la couleur, le problème est complexe. Elle les fabrique elle-même en puisant dans la nature, les terres, les pierres, les fleurs, les feuilles, les fruits. Ocres, lapis lazuli, boutons d’or, lys cassis, sarments de vigne, etc. composent les bases de ces concoctions, parfois secrètes de l’artiste. Comme à l’époque médiévale, il s’agit de mélanger un pigment, qui donne la couleur, et un liant, préparation collante, souvent de la « gomme arabique » ou de la sève d’arbres fruitiers. L’or et l’argent sont présents dans un grand nombre de réalisations. Toujours sur rendez-vous, Solange PALACIOS-DUPONT, accepte volontiers de partager sa passion de la peinture et de l’enluminure. Au cours de la visite, elle vous expliquera cette phase importante qu’est la préparation des encres et des couleurs, une alchimie quid découle de ses longues années d’expérience et ne serait rien sans le « tour de main ». Toutes ces recettes lui ont été transmises par savoir-faire familial. Au moyen âge ces livres magnifiquement enluminés, étaient réservés aux érudits. Les enluminures sont encore bien souvent réalisées pour une clientèle de qualité : collectionneurs avertis, conférenciers, écrivains. Aujourd’hui l’artiste travaille sur commande, des poètes lui confient leurs écrits, les communes la réalisation de textes de jumelage, leurs blasons, la copie ou la création d’actes anciens ou contemporains. Solange PALACIOS-DUPONT, n’oublie pas les enfants, elle intervient régulièrement dans les établissements scolaires où elle partage sa passion avec les « apprentis calligraphes ».