Gestion Financre Eric MOLAY
DUT GEA FC 1
Gestion Financière
Gestion Financière
La Gestion de la Trésorerie
La Gestion de la Trésorerie
Université de Nice
Université de Nice-
-Sophia Antipolis
Sophia Antipolis
Institut Universitaire de Technologie
Institut Universitaire de Technologie Nice
Nice-
-Côte
Côte d’Azur
d’Azur
Département Gestion des Entreprises et des Administrations
Département Gestion des Entreprises et des Administrations
Eric MOLAY
Eric MOLAY
Directeur de la MSTCF
Directeur de la MSTCF
IAE Nice
IAE Nice
Maître de Conférences et Docteur en Sciences de Gestion
Maître de Conférences et Docteur en Sciences de Gestion
Agrégé en Economie et Gestion
Agrégé en Economie et Gestion
DESS Ingénierie Financière
DESS Ingénierie Financière
DESCF
DESCF
E. MOLAY
E. MOLAY
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Plan du cours
Plan du cours
1.Le budget de trésorerie
2.Le plan de trésorerie
3.La trésorerie à très court terme :
les conditions bancaires
l'échelle d'intérêts
les sur et sous équilibres
4.Les financements à court terme
5.Les placements à court terme
E. MOLAY
E. MOLAY
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Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie
Les prévisions sont effectuées mois par mois, en
principe, pour une durée de 1 an. Ceci suppose la
mise en place d'un système global de prévision sur
une durée au moins équivalente (prévision
budgétaire ou plan pluriannuel).
Le budget de trésorerie permet de vérifier,
globalement, la cohérence entre le fonds de
roulement et le besoin en fonds de roulement.
Un budget constamment déficitaire (ou constamment
excédentaire), exprime une inadéquation du fonds de
roulement au besoin en fonds de roulement. Ceci doit
inciter à revoir les hypothèses sur lesquelles ont été
établis les budgets en amont : budgets des ventes,
des achats, des investissements…
E. MOLAY
E. MOLAY
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Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie
Si le budget de trésorerie est alternativement
excédentaire et ficitaire, il traduit une
situation qui peut être qualifiée de "normale".
Le budget de trésorerie permet également de
déterminer les dates optimales auxquelles
doivent avoir lieu certaines opérations
exceptionnelles (pour lesquelles l'entreprise
dispose d'une marge de manœuvre) de
manière à éviter de trop grands
déséquilibres.
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E. MOLAY
E. MOLAY
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Le budget de trésorerie
Le budget de trésorerie
source Boisselier (2001)
source Boisselier (2001)
E. MOLAY
E. MOLAY
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Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie
L'entreprise peut affiner les informations
données par le budget de trésorerie :
en escomptant les effets escomptables ;
en plaçant les excédents prévus…
Les résultats obtenus sont approximatifs ; ils
donnent simplement des ordres de grandeur
et permettent de préparer les décisions qui
devront être prises.
Le document prévisionnel qui résulte de ces
opérations est appelé "plan de trésorerie".
E. MOLAY
E. MOLAY
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Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie
Exemple :
Le budget de trésorerie de l'entreprise TRESOR se
présente comme suit pour les 6 premiers mois de
l'année N (en milliers d'euros) :
Les encaissements concernent essentiellement des
crédits accordés aux clients français formalisés par
des effets de commerce. Ces effets peuvent être
escomptés au taux de 12 % annuels. Les clients
règlent à 30 jours fin de mois.
Mois
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Encaissements 1 650 2 562 3 162 3 162 3 162 3 162
Décaissements 1 830,9 2 517 1 617 2 517 1 517 2 517
Ecarts – 180,9 45 1 545 645 1 645 645
Trésorerie initiale 30 – 150,9 – 105,9 1 439,1 2 084,1 3 729,1
Trésorerie finale – 150,9 – 105,9 1 439,1 2 084,1 3 729,1 4 374,1
E. MOLAY
E. MOLAY
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Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie
Les excédents de trésorerie supérieurs à 100 000 feront l'objet
d'un placement rémunéré au taux annuel de 8 %. Les calculs sont
arrondis à la dizaine de milliers d'euros.
Fin janvier :
Le trésorier porte à l'escompte des effets pour un montant de
160 000 €.
Le coût de l'escompte est de :
Les effets escomptés en janvier ne seront pas encaissés en février,
d’où encaissements de février =
Fin février :
Le solde prévisionnel de janvier est modifié :
Le nouveau solde fin février est donc :
En conséquence, il est nécessaire d'escompté environ …………… €
pour un coût de :
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Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie
Le plan de trésorerie final s'établit comme
suit :
(1) 1 436,4 – 100 = 1 336,4 arrondi à 1 330 => 1 330 x 8 % x 1/12 = 8,87.
(2) 2 090,27 – 100 = 1 990,27 arrondi à 1 990 => 1 990 x 8 % x 1/12 = 13,27.
(3) 3 748,54 – 100 = 3 648,54 arrondi à 3 640 => 3 640 x 8 % x 1/12 = 24,27.
Mois
Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Trésorerie initiale 30
Encaissements 1 650 2 562 3 162 3 162 3 162 3 162
+ effets escomptés 160 110
+ produits financiers
Décaissements -1 830,9 - 2 517 - 1 617 - 2 517 - 1 517 - 2 517
- effets escomptés
- frais financiers
Trésorerie finale
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La trésorerie à très court terme
La trésorerie à très court terme
La plan de trésorerie met en évidence les
soldes mensuels de trésorerie. Les prévisions
à très court terme permettent d'ajuster
quotidiennement les soldes de trésorerie.
Pour établer ces prévisions il est nécessaire
de tenir compte :
des décalages entre le moment de l'émission et
celui de la remise en banque pour encaissement ;
des conditions bancaires qui différencient les
dates d'opération et les dates de valeur.
E. MOLAY
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Les conditions bancaires
Les conditions bancaires
La date de valeur :
C'est la date réelle de débit ou de crédit d'un compte bancaire.
Elle détermine la durée sur laquelle sont calculés les intérêts.
Elle est antérieure ou postérieure à la date d'opération selon
qu'il s'agit d'un débit ou d'un crédit.
Opérations Dates de valeur
Retrait d'espèces Date d'opération
Virement émis Date d'opération - 1 jour calendaire
Effet domicilié Veille de l'échéance
Versement d'espèces Date d'opération
Virement reçu Date d'opération + 1 jour calendaire
Effet à l'escompte Date de remise + 1 jour calendaire
Effet à l'encaissement Date d'échéance + 4 jours calendaires
Chèque sur place Date de remise + 2 jours ouvrés
Chèque hors place Date de remise + 4 jours ouvrés
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Les conditions bancaires
Les conditions bancaires
Jour de banque :
Jour ajouté par la banque à la durée du crédit résultant de
l'application des dates de valeur (certaines banques imposent 1
ou 2 jours de banque en cas d'escompte).
Heure de caisse :
Heure au-delà de laquelle les opérations bancaires sont
réputées faites le lendemain. Elle est de 15 h, en condition
standard.
Jours ouvrés : Jours effectivement travaillés par la banque.
Jours calendaires : Jours du calendrier.
Domiciliation :
Établissement bancaire un titre de paiement (en général, un
effet) est payable. Le plus souvent il s'agit de la banque du tiré.
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L'échelle d'intérêt
L'échelle d'intérêt
La mesure de la performance de la gestion
de trésorerie repose sur :
la vérification du calcul des agios par la banque ;
la mise en évidence d'écarts entre les réalisations
et le niveau "zéro".
L'échelle d'intérêts représente l'instrument de
base pour :
contrôler le calcul des agios facturés par la
banque ;
évaluer la performance de la gestion de la
trésorerie.
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L'échelle d'intérêts
L'échelle d'intérêts
Soldes Nombres Date
de
valeur Débit Crédit débit crédit
Nombre
de
jours débiteurs créditeurs
01/04
04/04 62 000
10/04 120 000
26/04 56 000
01/05 12 000
11/05 45 000
21/05 36 000
22/05 37 000
07/06 45 000
24/06 20 000
232 000
Intérêts débiteurs au taux de 11 %:
Commission du plus fort découvert à 0,05 %:
Commission de mouvement à 0,025 % :
TVA 19,6 % sur commission de mouvement :
Total agios trimestriels :
E. MOLAY
E. MOLAY
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L'échelle d'intérêts
L'échelle d'intérêts
Commentaires :
Les intérêts débiteurs (créditeurs) sont calculés à
partir du total des nombres débiteurs (créditeurs).
Les nombres débiteurs sont obtenus en multipliant
chaque solde débiteur (découvert) par le nombre de
jours correspondant.
Le calcul des intérêts débiteurs s'effectue en
multipliant le total des nombres débiteurs par le taux
et en divisant par 36 000 :
E. MOLAY
E. MOLAY
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L'échelle d'intérêts
L'échelle d'intérêts
Commentaires :
Les soldes créditeurs permettent de déterminer les
nombres créditeurs pour calculer d'éventuels intérêts
créditeurs.
La commission de plus fort découvert est calculée
chaque mois à partir du plus fort découvert mensuel :
CPFD = (42 000 + 36 000 + 11 000) x 0,05 % = 44,50.
La commission de mouvement est calculée à partir
du total des mouvements débiteurs :
232 000 x 0,025 % = 58.
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Les sur et sous équilibres
Les sur et sous équilibres
A partir des échelles d'intérêts, on met en évidence les
situations de sur ou de sous équilibre de la trésorerie.


Situation optimale


Situation réelle




E. MOLAY
E. MOLAY
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Les coûts des sur et
Les coûts des sur et sous
sous-
-équilibres
équilibres
Le coût du sous équilibre
L'entreprise aurait dû faire appel à l'escompte pour combler son découvert.
Le taux d'escompte est généralement moins élevé que celui du découvert :
Le coût du sur équilibre
Dans ce, cas, le sur équilibre est analycomme une sur mobilisation de
créances (escompte trop important) :
Le coût du déséquilibre bancaire
Lorsque l'entreprise détient plusieurs comptes en banque, la non
compensation entre les soldes débiteurs et créditeurs entraîne des coûts.
(
)
CPFD
000 36
débiteurs nombres x escomptetx - découverttx
coût +=
000 36
créditeurs nombres x escomptetx
coût =
E. MOLAY
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Les financements et les placements CT
Les financements et les placements CT
Les entreprises peuvent utiliser diverses
sources de financements à court terme :
la mobilisations des créances ;
l'affacturage ;
les crédits à court terme et les découverts
bancaires.
Diverses formes de placement peuvent être
réalisés :
des placements traditionnels en OPCVM ;
des placements issus des possibilités offertes par
la titrisation.
E. MOLAY
E. MOLAY
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La mobilisation des créances
La mobilisation des créances
Diverses formes de mobilisations s'offrent
aux entreprises :
– l'escompte d'un effet de commerce est l'opération
par laquelle l'entreprise cède cet effet avant son
échéance à sa banque ;
la loi Dailly permet à l'entreprise d'obtenir un
crédit à court terme par simple remise d'un
bordereau (bordereau Dailly) ;
le crédit de mobilisation des créances
commerciales (CMCC) permet de mobiliser
l'ensemble des créances qu'elle que soit leur
échéance par la souscription d'un billet à ordre.
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