Il fait chaud en ce mois de juillet 1914. Malgré les tensions internationales, on essaie
de profiter des beaux jours. Mais dans tous les esprits plane la menace de la guerre et
la question ressurgit dans toutes les conversations… Peut-on l’éviter et si oui, comment ?
Un homme, jusqu’au bout, se bat contre l’inéluctable. Jaurès l’internationaliste veut
croire à la paix, envers et contre tout. Le 31 juillet 1914, après une dernière tentative
auprès du gouvernement, il va dîner au Café du Croissant avec ses proches avant de
se remettre à travailler à l'édito qu'il doit écrire pour le lendemain. Alors qu'il termine
le repas, deux coups de feu sont tirés depuis la fenêtre. Le fondateur de l'Humanité
s'effondre. Un cri résonne alors dans tout Paris : « Ils ont tué Jaurès ! ».
Quelques heures plus tard, la France entrait dans la première guerre mondiale.
Un siècle après son assassinat, Traction Avant Cie propose de redécouvrir le
parcours de cet homme d'exception, qui, après avoir lutté pour construire une
république sociale, a mis toute son énergie pour essayer d’infléchir le cours de
l’Histoire. Tour à tour ou simultanément philosophe, professeur, journaliste, député,
sa pensée reste un repère pour aujourd'hui.
L'HISTOIRE
« Si l’Europe ne comprend pas que la
force vraie des États est dans le respect
des libertés et du droit, dans le souci de
la justice et de la paix, rien d’utile ou de
grand ne germera de tout ce sang
répandu et confondu. »
Jean Jaurès, L'Humanité, 30 juin 1914.
Photo de répétition