RAPPORT ANNUEL 2015
2
POINTS SAILLANTS
Le tableau ci‑dessous présente les points saillants de nature financière et opérationnelle d’Air Canada pour les
périodes indiquées ci‑après.
EN MILLIONS DE DOLLARS CANADIENS,
SAUF INDICATION CONTRAIRE
QUATRIÈMES TRIMESTRES EXERCICES
2015 2014 Variation ($) 2015 2014 Variation ($)
MESURES DE PERFORMANCE FINANCIÈRE
Produits d’exploitation 3 182 3 104 78 13 868 13 272 596
Bénéfice d’exploitation 158 106 52 1 496 815 681
Charges autres que d’exploitation (274) (206) (68) (1 188) (710) (478)
néfice net (perte nette) (116) (100) (16) 308 105 203
Bénéfice net ajusté1) 116 67 49 1 222 531 691
Marge d’exploitation (en %) 5,0 % 3,4 % 1,6 pp 10,8 % 6,1 % 4,7 pp
BAIIALA1) 425 319 106 2 534 1 671 863
Marge BAIIALA (en %)1) 13,4 % 10,3 % 3,1 pp 18,3 % 12,6 % 5,7 pp
Liquidités non soumises à restrictions2) 2 968 2 685 283 2 968 2 685 283
Flux de trésorerie nets liés aux activités d’exploitation 238 16 222 2 012 954 1 058
Flux de trésorerie disponibles1) (376) (370) (6) 197 (547) 744
Dette nette ajustée1) 6 291 5 132 1 159 6 291 5 132 1 159
Rendement du capital investi (en %)1) 18,3 % 12,1 % 6,2 pp 18,3 % 12,1 % 6,2 pp
Résultat par action – dilué (0,41) $ (0,35) $ (0,06) $ 1,03 $ 0,34 $ 0,69 $
Résultat ajusté par action – dilué1) 0,40 $ 0,23 $ 0,17 $ 4,18 $ 1,81 $ 2,37 $
STATISTIQUES D’EXPLOITATION3)
Variation (%) Variation (%)
Passagers‑milles payants (« PMP ») (en millions) 15 301 14 090 8,6 67 545 61 616 9,6
Sièges‑milles offerts (« SMO ») (en millions) 18 869 17 403 8,4 80 871 73 889 9,4
Coefficient d’occupation (en %) 81,1 % 81,0 % 0,1 83,5 % 83,4 % 0,1
Produits passages par PMP (« rendement unitaire »)
(en cents) 18,2 19,2 (5,5) 18,0 18,9 (4,6)
Produits passages par SMO (« PPSMO ») (en cents) 14,7 15,6 (5,3) 15,1 15,8 (4,4)
Produits d’exploitation par SMO (en cents) 16,9 17,8 (5,4) 17,1 18,0 (4,5)
Charges d’exploitation par SMO (« CESMO ») (en cents) 16,0 17,2 (7,0) 15,3 16,9 (9,3)
CESMO ajustées (en cents)1) 12,2 12,1 0,8 11,3 11,3 (0,2)
Effectif moyen (en milliers d’ETP)4) 25,1 24,3 3,5 24,9 24,4 1,8
Avions en service à la clôture de la période 370 364 1,6 370 364 1,6
Utilisation moyenne du parc aérien (en heures par jour) 9,4 9,2 1,4 10,0 9,9 1,1
Sièges répartis (en milliers) 12 623 11 948 5,6 52 359 49 351 6,1
Fréquences des appareils (en milliers) 136 135 0,9 567 555 2,1
Longueur d’étape moyenne (en milles)5) 1 495 1 457 2,6 1 545 1 497 3,2
Coût économique du litre de carburant (en cents) 58,6 79,7 (26,5) 63,0 88,9 (29,1)
Consommation de carburant (en millions de litres) 1 035 992 4,3 4 478 4 213 6,3
Produits – passagers payants (en milliers)6) 9 686 9 189 5,3 41 126 38 526 6,7
1) Le BAIIALA, la marge BAIIALA et les mesures ajustées ne sont pas des mesures
financres reconnues par les PCGR. Se reporter aux rubriques 9 et 19 du rapport de
gestion de 2015 d’Air Canada pour la description des mesures financières hors PCGR et
mesures complémentaires aux PCGR d’Air Canada.
2) Les liquidités non soumises à restrictions s’entendent de la somme de la trésorerie, des
équivalents de tsorerie, des placements à court terme et des fonds disponibles aux
termes des facilités de cdit renouvelables d’Air Canada. Au 31 décembre 2015, les
liquidités non soumises à restrictions se composaient de tsorerie et de placements
à court terme de 2 672 M$ et de facilis de cdit non utilies de 296 M$. Au
31 décembre 2014, les liquidités non soumises à restrictions se composaient de
trésorerie et de placements à court terme de 2 275 M$ et de facilis de cdit non
utilisées de 410 M$.
3) À l’exception de l’effectif moyen en ETP, les statistiques d’exploitation dans le présent
tableau tiennent compte des transporteurs tiers (comme Jazz Aviation S.E.C. (« Jazz »)
et Sky Regional Airlines Inc. (« Sky Regional »)) exerçant leurs activités aux termes de
contrats d’achat de capacité avec Air Canada.
4) Rend compte des équivalents temps plein (« ETP ») à Air Canada, à l’exclusion des ETP
chez des transporteurs tiers (comme Jazz et Sky Regional) exerçant leurs activités au
titre de contrats d’achat de capacité avec Air Canada.
5) La longueur d’étape moyenne correspond au total de sièges‑milles divisé par le total de
sièges répartis.
6) Les passagers payants sont dénombs en fonction des indicatifs de vol (non en
fonction de l’itiraire ou du segment de trajet), conforment à la définition établie
par l’IATA.
01
TABLE DES MATIÈRES
1. Points saillants 2
Message du président et chef de la direction 4
Rapport de gestion
2. Introduction et principales hypothèses 7
3. À propos d’Air Canada 9
4. Stratégie 10
5. Aperçu général 19
6. sultats des activités – Comparaison des exercices 2015 et 2014 22
7. Résultats des activités – Comparaison des quatrièmes trimestres de 2015 et de 2014 31
8. Parc aérien 42
9. Gestion financière et gestion du capital 45
9.1. Liquidité 45
9.2. Situation financière 45
9.3. Dette nette ajustée 46
9.4. Fonds de roulement 47
9.5. Flux de trésorerie consolidés 48
9.6. Dépenses d’investissement et contrats de financement connexes 49
9.7. Obligations de capitalisation des régimes de retraite 50
9.8. Obligations contractuelles 51
9.9. Capital social 54
10. Résultats financiers trimestriels 55
11. Principales informations annuelles 57
12. Instruments financiers et gestion du risque 58
13. Estimations comptables critiques 61
14. Méthodes comptables 64
15. Arrangements hors bilan 65
16. Transactions entre parties liées 65
17. Facteurs de risque 66
18. Contrôles et procédures 77
19. Mesures financières hors PCGR 78
20. Glossaire 81
États financiers consolidés et notes complémentaires 2015
Responsabilité de la direction à l’égard de l’information financière 84
Rapport de lauditeur indépendant 85
États financiers consolidés et notes complémentaires 86
Dirigeants et conseil d’administration 136
Renseignements destinés aux actionnaires et aux investisseurs 137
Les langues officielles à Air Canada 137
Profil de l’entreprise 138
4
MESSAGE DU
PRÉSIDENT
ET
CHEF DE LA
DIRECTION
Les résultats d’Air Canada pour 2015 sont à ce jour la
preuve la plus concrète du succès de sa stratégie de
transformation. Entre autres, notre chiffre d’affaires, notre
BAIIALA, notre bénéfice d’exploitation et notre bénéfice
net ajusté de l’exercice ont tous atteint un niveau record,
ce qui confirme nos progrès pour assurer notre rentabilité
soutenue à long terme.
Le bénéfice net ajusté de 1,2 G$ (4,18 $ dilués par action)
a dépassé de 691 M$ ou 2,37 $ dilués par action le résultat
record de l’exercice précédent. Le BAIIALA s’est établi à
2,5 G$, en hausse de 51,6 % par rapport à 2014. Notre
marge bénéficiaire, qui fait l’objet d’une surveillance
attentive, s’est accrue de près de cinq points pour s’établir
à 10,8 %, contre 6,1 % l’année précédente.
Ces résultats témoignent de l’excellent travail de tous
les employés au sein de notre organisation et de notre
détermination commune à respecter nos engagements
envers les investisseurs. De façon générale, Air Canada
entend poursuivre sa croissance rentable par une
augmentation de la marge, afin d’atteindre une rentabilité
soutenue. En 2013, pour permettre aux actionnaires
d’évaluer nos progrès, nous avons établi trois objectifs
financiers quantifiables, pour lesquels nous avons relevé
la barre en 2015. Ces objectifs étaient les suivants : une
marge BAIIALA annuelle entre 15 et 18 % de 2015 à 2018;
un rendement du capital investi entre 13 et 16 % de 2015 à
2018; et un ratio de levier financier d’au plus 2,2 d’ici 2018.
Pour une sixième année de suite, les produits d’exploitation
ont augmenté. En 2015, ils ont été supérieurs à 13,8 G$,
en hausse de 596 M$ par rapport à l’exercice précédent.
Les produits passages ont globalement progressé de 5,2 %
à l’échelle du réseau. Conformément aux prévisions, nous
avons réduit de 0,2 % nos coûts unitaires ajustés, qui
auraient diminué de 3,6 % si les taux de change entre les
dollars canadien et américain étaient restés aux niveaux
de 2014. Nos charges d’exploitation, qui s’établissent à
près de 12,4 G$, ont chuté de 85 M$, soit une baisse de
1 % par rapport à lexercice précédent. Dans lensemble,
notre coût unitaire total a reculé de 9,3 %, ce qui est
largement attribuable aux économies sur le prix du
carburant. Cependant, nous estimons que les faibles prix
du carburant au cours de l’année sont transitoires, et nos
plans ne reposent pas sur l’hypothèse de prix du pétrole
demeurant aux niveaux de 2015.
5
Nous avons terminé l’année avec des liquidités non
soumises à restrictions de près de 3 G$. La dette nette
ajustée se chiffre à environ 6,3 G$, en hausse de 1,2 G$
par rapport à l’exercice précédent, en raison surtout de
la fluctuation du change touchant la dette à long terme
et les contrats de location-financement, ainsi que des
investissements continus dans lexpansion de notre parc
aérien. À la fin de l’exercice, notre ratio de la dette nette
ajustée par rapport au BAIIALA des 12 derniers mois se
chiffrait à 2,5, contre 3,1 pour la période précédente. En
2015, les principales agences de notation ont confirmé,
voire relevé, la note liée à Air Canada et à ses divers titres
de créance.
Au 1er janvier 2016, lexcédent global de solvabili
des régimes de retraite agréés canadiens d’Air Canada
s’établissait à 1,3 G$, comparativement à 660 M$ lannée
précédente. Ce remarquable redressement de situation,
par rapport à un déficit de solvabilité de 2,2 G$ à la fin
de 2010, devrait permettre de protéger les régimes de
retraite de nos employés, tout en améliorant notre
flexibilité financière et en réduisant notre profil de risque
dans son ensemble.
Nous avons transporté plus de passagers que jamais
auparavant, ce qui donne encore plus de poids à notre
stratégie. En effet, nous avons accueilli plus de 41 millions
de personnes à l’échelle du réseau au cours de l’année,
selon un coefficient d’occupation annuel record de
83,5 % dans le cadre de l’exploitation principale. Même
si nous avons enregistré des records sur le plan financier,
nos clients se soucient davantage de notre performance
opérationnelle, et nous ne les avons pas déçus. Nous avons
atteint notre objectif clé en matière de ponctualité pour
l’année, et ce, dans un contexte de complexification du
réseau par l’ajout de capacité et de nouvelles destinations.
Nous avons remporté des prix en matière de service
clientèle au cours de l’année et, grâce au renouvellement
de notre cote quatre étoiles de Skytrax, nous demeurons
le seul transporteur international quatre étoiles en
Amérique du Nord. En outre, suivant le sondage d’Ipsos
Reid mené auprès des voyageurs d’affaires canadiens,
86 % des voyageurs d’affaires canadiens assidus préfèrent
Air Canada. Il s’agit d’une hausse de 17 points par rapport
aux résultats que nous avons obtenus dans les sondages
menés à l’échelle nationale au cours des sept dernières
années.
En 2015, nous avons également réussi l’audit sur la
sécurité opérationnelle de l’IATA, portant sur plus de
900 normes et pratiques recommandées, avec la mention
« aucune constatation ». Nous avons obtenu cette
mention au cours des sept dernières années, ce qui nous
situe parmi les 2 % de transporteurs les plus sécuritaires. Il
s’agissait du deuxième audit IOSA d’Air Canada rouge, et,
pour la deuxième fois, les auditeurs n’ont relevé aucune
constatation pour le transporteur loisirs.
Les résultats atteints en 2015, y compris notre amélioration
de 130 % du bénéfice net ajusté, dépassent à tel point
ceux des exercices antérieurs qu’ils laissent supposer une
façon d’agir radicalement différente de notre part. Et
pourtant, même si, comme les autres transporteurs, nous
avons tiré profit de la baisse des prix du carburant, ces
résultats reflètent véritablement la dynamique croissante
de notre stratégie visant à nous transformer en société
rentable à long terme. Ils témoignent également de notre
grande détermination à y parvenir, en nous serrant les
coudes et en se guidant sur les quatre priorités que nous
avons établies en 2009.
La priorité maîtresse est l’essor du chiffre d’affaires et la
transformation des coûts. Il s’agit d’accroître les marges
par une réduction des coûts unitaires, tout en recherchant
de nouvelles façons de générer un surcroît de produits
passages et de revenus complémentaires.
Notre programme permanent de renouvellement du parc
aérien constitue le moteur de cette priorité. Au cours de
l’année, nous avons pris livraison de six autres appareils
787 Dreamliner de Boeing. Nous avons donc reçu
12 de nos 37 appareils de ce type en commande ferme.
Le 787 offre d’importants gains en matière d’efficacité
et de satisfaction de la clientèle par rapport aux anciens
appareils qu’ils remplacent. Outre le programme du 787,
un programme de conversion de nos 777 de Boeing et de
nos A330 d’Airbus est en cours pour doter ces appareils
d’une nouvelle cabine plus compétitive et s’harmonisant
avec celle du 787 de nouvelle génération. Enfin, Air Canada
rouge se développe; en fin d’exercice, elle disposait de
39 des 50 appareils devant composer son parc aérien.
Notre transporteur loisirs a dépassé les attentes, en
engendrant de nouvelles occasions de croissance rentable
dans des marchés internationaux du voyage d’agrément,
selon un coût unitaire de 25 % inférieur à celui qui est
atteignable avec les mêmes appareils du parc aérien de
l’exploitation principale.
La quête d’économies et de revenus se poursuit ailleurs
dans la Société au moyen de nombreuses autres initiatives,
notamment la mise en œuvre d’un nouveau système de
gestion des produits passages en 2015, qui optimise les
revenus en vendant en fonction non pas des segments
de vol individuels, mais de l’itinéraire complet des
passagers. Nous nous attendons à ce que ce nouveau
système permette de dégager un bénéfice net annuel
supplémentaire de 100 M$ une fois qu’il sera pleinement
mis en œuvre. En outre, nous continuerons de stimuler les
revenus complémentaires, lesquels ont connu une hausse
de 16 % par passager en 2015.
En plus de s’efforcer d’accroître son chiffre d’affaires, une
entreprise prospère cherche également à réduire son profil
de risque en diversifiant ses sources de revenus. Notre
deuxième priorité, qui est la croissance internationale,
vise ces deux objectifs. Les avantages de cette priorité
nous sont apparus très clairement en 2015, alors que
l’impact du ralentissement de la croissance économique
au Canada a été largement compensé par la vigueur de
nos activités internationales, qui ont toujours généré des
marges plus élevées. Les voyages à l’extérieur du Canada
ont représenté près des deux tiers des produits passages
d’Air Canada, dont une part croissante provient du trafic
de correspondance international. Ce trafic, qu’on appelle
de « sixième liberté », est une source prometteuse de
croissance du trafic international, tandis qu’Air Canada
se prépare à saisir une part plus importante du flux
de passagers internationaux et à l’acheminer vers ses
principales plaques tournantes (en particulier le trafic
international au départ et à destination des États-Unis,
qui comptent un bassin de population dix fois supérieur à
celui du Canada).
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