Egetmeyer 12, Bibliographie - Moodle Université Paris

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MARKUS EGETMEYER
LA MISE À L’ÉCRIT DES LANGUES INDO-EUROPÉENNES :
AUTOUR DES MOMENTS HISTORIQUES CLÉS
Sorbonne 2016
12
La transmission orale : l’archivisation de la mémoire sans
écriture chez les Indo-Européens
12/2. —12 groupes de langues indo-européennes : 1. anatolien, 2. arménien, 3.
grec, 4. italique, 5. albanais, 6. slave, 7. balte, 8. celtique, 9.
germanique, 10. iranien, 11. indien, 12. tokharien
CLACKSON, James, Indo-European Linguistics. An introduction, Cambridge:
University Press, 2007.
FORTSON, Benjamin, Indo-European language and culture, Malden …, 2004,
2e éd. 2010.
12/3. — Première partie (3-14) : résumé sur les écritures
monde cunéiforme : extension maximale avec le hittite et plus tard
avec l’ourartéen et le vieux perse, passage à l’alphabet avec
l’ougaritique, mais disparition de cette alphabet avec la destruction
d’Ougarit vers 1200 av. J.-C.
monde égyptien : invention de l’alphabet en passant par le Sinaï,
puis d’abord alphabet phénicien : extension vers l’ouest, et plus
tard alphabet araméen : extension vers l’est
G. R. Cardona, Storia universale della scrittura, 1986.
J. Goody, The power of the written tradition, Washington 2000.
POPE, Maurice, The Story of archaeological decipherment, New York 1975 : un
classique, même si veilli, accessible à tous..
The First Writing, éd. St. Houston, Cambridge: University Press, 2004.
Margins of Writing. Origins of Cultures, éd. S. L. Sanders, Chicago 2. éd. 2007.
The shape of script. How and why writing systems change, éd. S. D. Houston,
2012
Visible language. Inventions of Writing in the Ancient Middle East and Beyond,
Hrsg. Christopher Woods, Chicago: Oriental Institute, 2010.
M. Egetmeyer, 12 — indo-européen
2
Writing as material practice, Substance, surface and medium, éd. K. E. Piquette
et R. D. Whitehouse, London 2013.
12/4. — Sumer et Égypte : tradition mésopotamienne et égyptienne — rapport et
influence mutuelle non clairs
— (reprise)
— Miroschedji, Tell es.Sukan, CRAI (2015) 2016, 1003-1037 (comptoir, carte:
1024).
12/5. — Umm el-Qaab : les inscriptions les plus anciennes du monde !?
12/6. — Umm el-Qaab, près d’Abydos, avec necropole royale, période Naqada
III, ~ 3200- : transition de la période prédynastique à la 1ère et 2e
dynastie, tombe U-j du roi Scorpion Ier avec inscriptions
BAINES, John, The Earliest Egyptian Writing: Development, Context, Purpose,
in: First Writing 2004, 150-189.
PIQUETTE, Kathryn E., “It Is Written”?: Making, remaking and unmaking early
‘writing’ in the lower Nile Valley, in: Writing as material practice:
substance, surface and medium, éds. K. E. Piquette et R. D.
Whitehouse, London, 2013, 213-238.
12/7. — inscriptions du Ouadi Ameyra dans le Sinaï
12/8. — Ouadi Ameyra dans le Sinaï : zone des mines
<http://amers.hypotheses.org> Sorbonne
TALLET, Pierre, La zone minière pharaonique du sud-Sinaï II. Les inscriptions
pré- et protodynastiques du Ouadi ‘Ameyra (CCIS nos 273-335),
Kairo: Institut français d’archéologie orientale, 2015.
12/9. — Tradition égyptienne et sumérienne emprunts directs : proto-élamite …,
mais aussi inspirant des écritures créées avec des moyens visuels
propres glyphes crétois et glyphes louvites
Image et conception du monde dans les écritures figuratives (colloque Paris
2008), éds. Nathalie Beaux, Bernard Pottier et Nicolas Grimal,
Paris: éditions Soleb und Académie des Inscriptions et BellesLettres, 2009.
11/10. — l’écriture chinoise :un nouveau monde avec également une
iconographie propre pourtant, invention indépendante ou non ?
Françoise Bottéro (EHESS) 2004, 259 : non.
BOTTÉRO, Françoise, Writing on shell and bone in shang China, in: First Writing
2004, 250-261.
PARK, Haeree, The Writing System of Scribe Zhou. Evidence from Late Preimperial Chinese Manuscripts and Inscriptions (5th–3rd centuries
BCE), Berlin: de Gruyter, 2016.
M. Egetmeyer, 12 — indo-européen
3
11/11. — dynastie Shang, 16e - 11e s.av. J.-C., iconographie issue de céramique
néolithique os d’animal inscrit : Anyang, province Henan
11/12. — vers le Japon et la Corée : Kanji japonais ~ Hanja coréen (accès
restreint) — Japon : Katakana et Hiragana, Corée : par décret du
roi Senjong (cf. Darius et Ashoka) création du Hangul (au départ
28 lettres)
BAGLEY, Robert W., Anyang Writing and the Origin of the Chinese Writing
System, in: First Writing 2004, 190-249.
Wang Haicheng, Writing and the Ancient State. Early China in Comparative
Perspective, Cambridge: Cambridge University Press, 2014.
11/13. — de la Sibérie aux Amériques : langues polysynthétiques ≠ langues
isolantes, comme le chinois — structure de la langue favorise
structure de l’écriture (cf. système phonétique de l’indien)
Variations on polysynthesis. The Eskaleut languages, Amsterdam 2009, cf. c.r.
HAGÈGE, Claude, BSL 110, (2015) 2016, 121-142.
11/14. — monde clairement indépendant (et d’où son importance) : l’Amérique
centrale … et Australie et monde pacifique : ‘Rongorongo’ de l’île
de Pâques ?
Rafal Wieczorek und Paul Horley, The replicas of rongorongo objects in the
musée du quai Branly (Paris), Le Journal de la Société des
Océanistes 140, 2015, 123-142 : un point de départ.
11/15. — Seconde partie (15-28) : la mémoire orale
• le problème du support périssable : grec gráphō ‘inciser’ et alínō
‘oindre’, ‘peindre’
• différence de texte selon support : deux types de palmiers,
‘lontar’ (épais, incisé) et ‘gebang’ (fin, peint) pour textes non
sacrés et textes sacrés
Extrait de : M. Egetmeyer, Le dialecte grec ancien de Chypre. tome I,
Grammaire. tome II, Répertoire des inscriptions en
syllabaire chypro-grec, Berlin : Walter de Gruyter,
2010 : tome 1, 494-495
correspond à ejpitevllw et keleuvw ailleurs.
e-re-ra-me-na /ereramena/ «!désirés!» (GOLGOI, après 325 : ICS 264.2). Il
s’agit du seul parfait attesté de ce verbe, issu de la racine *h1 erh2 - (Weiss 1998).
Pour ce qui est du présent, il existe une formation athématique e[ramai (hom.) et
une formation thématique ejravw (ion.-att.) avec aoriste hjra-sav-mhn. Si l’on se fie
à la métrique du texte, on aurait un nominatif erera–menos, donc la voyelle /e/ du
radical ne serait pas allongée et le /a/ suivant serait long comme dans des formes
homériques ajkavchmai, ajlavlhmai, ejrevripto lesquelles possèdent également une
voyelle radicale non allongée (Chantraine 1927, 200-204).
i-ki-ma-me-no-se /i–k h ma–meno(n)s/ «!frappés, blessés!» (IDALION, vers
450!: ICS 217.A 3/4). Le contexte invite plutôt à considérer la forme comme un
participe passif du parfait *i–kh ma–ménos (Bechtel 1921, 430 et Schwyzer 1939,
729, n.!2), mais un participe du présent *ikh mámenos est également possible
(van de Laar 2000, 16 avec n. 23). Le participe appartient à un dénominatif
*ikh máo– ou plutôt *íkh ma–mi (§ 584). Pour le sens, on peut comparer le rapport
entre bavllw «!lancer!» et e[balon «!atteindre, toucher!» ainsi que la tournure
M. Egetmeyer,
— indo-européen
beblhmevnoi oujtavmenoiv te (Iliade XVI, 24) qui
distingue des12blessures
provoquées par des armes lancées et par contact direct.
i-na-la-li-si-me-na /inala–lismena–(n)/ «!inscrite!» (IDALION, vers 450 : ICS
217.B 26). Ce participe passif appartient à un composé *in-alíno– de ajlivnw
«!enduire!» avec in- pour en-. Le /-s-/ dans /-ali-s-men-/ qui n’appartient pas à la
racine (*h2 leºH-) a suscité diverses explications!:
4
1. dérivé d’un présent en -ivzw (Schmidt 1874a, 65!; Deecke & Siegismund
1875, 255 [ces trois auteurs partant encore d’une fausse racine verbale] et
Hoffmann 1891, 267).
2. une forme analogique comme en ionien-attique, par exemple dans
l’homérique pefasmevnon de fhmiv et
3. une dérivation de ajleivfw «!oindre!», donc de la même racine, mais avec
h
un autre élargissement, et un Formation
passage /-pdes
m-/
! /-sm-/ (Ringe 1984, 131-132).
verbes
495
La première explication n’est pas nécessaire, mais elle n’est pas exclue étant
donné que le chypriote montre une certaine préférence pour cette formation de
présent. Le verbe supposé dans la troisième hypothèse est attesté en chypriote
dans les substantifs ti-pe-te-ra-lo-i-po-ne /diph th eraloiph o–n/ (ICS 143, Marion) et
ajleipthvrion, mais l’explication est trop artificielle. Suivant la deuxième
hypothèse, il devrait s’agir tout simplement d’un -s- analogique d’autres finales
avec -s-C- (Schwyzer 1939, 738 [«!formell belanglos!»], 762 et 772-773!;
Chantraine 1961, § 367 et Duhoux 1992, 42-43). On rencontre une telle sifflante
également dans le parfait (chypriote ?) pevposmai et dans l’adjectif verbal
ke-ro-ku-lu-su-to-se /keroklustos/ (§!317). Ainsi, le chypriote comporte donc
indirectement les deux présents ajlivnw et ajleivfw, rassemblés dans la glose
ajlivnein: ajleivfein (Hés. a 3021).
Ces deux verbes pour «!écrire!» en chypriote signifient d’abord «!oindre,
peindre!» avec un produit liquide. Puis, il y a eu une généralisation de l’emploi
correspondant à celui de gravfw «!érafter, gratter!» ailleurs!: la glose chypriote
ajleipthvrion est expliquée par grafei'on «!instrument pour écrire, peindre!»
(§!290). La plupart des inscriptions est incisées, mais elles peuvent être colorées
(en rouge comme ICS 304 de Pyla), certaines sont peintes (et même imprimées
comme ICS 256 de Kition). Cette généralisation du sens «!peindre!» devrait
donner une idée du grand nombre de textes perdus parce qu’écrits sur de matériel
périssable.
me-ma-na-me-no-i /memna–menoi/ ou /memnamenoi/ «!se rappelant!»
11/16.
—pays
de laPour
plaine
du Dnjepr
(GOLGOI,
aprèsmodernes
325 : ICS 261).
ce participe
de mevmnhmai, mimnhvskomai
(*mneh
on attendrait une voyelle longue dans le radical et donc /me±mna–-/
11/17.
—-),Dnjepr
comme dans memnhmevno" (*me-m§h -) . Le mot est placé au début d’un
Encyclopedia
of Indo-European Culture, éd. J. P. Mallory et D. Q. Adams,
hexamètre et ainsi le a devrait être bref : /me±m.na±-/. Si l’on tient compte aussi de
Londres
la graphie qui correspond 1997.
bien à l’analyse morphologique du mot, la scansion
suggérée
/me±.mna–-/.contre
Probablement,
il faut :accepter
ces quelques
imprécisions
11/18.
—estdiffusion
migration
Jean-Paul
Demoule,
Mais où sont passés
dans les rares hexamètres des inscriptions chypriotes, souvent de facture
les
Indo-Européens ?
Le
mythe
d'origine
de
l’Occident,
2014
maladroite.
ajkhvkoa Renfrew
«!j’ai entendu!»
pevposmai: Colin
… (Hés. p 1500). L’attribution de cette
(Hés.-Sch., s.u.) est possible à cause de la
glose
sans ethnique
‘Outauofchypriote
Africa’,
ver sacrum, répartition des dialectes grecs,
graphie inverse <o> pour /u/ (§!64). La forme correspond ainsi à pevpusmai
séparation
Indo-Iraniens,
immigration
Indiens
(Odyssée XI, 505)
de punqavdes
nomai,
ejpuqovmhn, avec
degré zéro dedes
la racine
h
h
h
e∑dh - et remplacement
de *-t
par -smai dans
-, analogique
à
C.*bRenfrew,
Archaeology
andmaiLanguage.
The*peput
puzzle
of Indo-European
origins,
pevpustai (Schwyzer 1939, 773 et Chantraine 1961, 324).
1987.
La glose suivante peut bien présenter un parfait, mais son analyse est très
douteuse
: ajpevlhka:world
ajpevrrwga.
Kuvprioi (Hés.
Ce serait un
The
Cambridge
prehistory,
éds.a 5941).
C. Renfrew
et parfait
P. Bahn, 3 tomes,
sans apophonie d’un thème à voyelle longue (§!596).
2
2
Cambridge: University Press, 2014.
11/19. — grotte Chauvet : mémoire d’images
M. Egetmeyer, 12 — indo-européen
5
11/20. — mémoire d’images, mémoire orale — rapprocher oral et visuel, lier
langue précise à image précise (cf. glyphes anatoliens, ‘nés’ des
sceaux) — évolution longue, ‘sans’ rupture (cf. problème écriture
chinoise)
<http://www.cavernedupontdarc.fr>
J.-L. Le Quellec, mythes pré-historiques, CRAI (2015) 2016, 235-266.
11/21. — structure logique de l’écriture indienne : pensée grammaticale
développée à l’oral, capacité ‘inimaginable’ du cerveau, si entrainé
aide de mémoire : abécédaire en Méditerranée, structure sonore en
Inde — en Inde, d’abord sans ligatures
11/22. — tradition orale : héritage indo-européen — figée à cause de ‘textes’
sacrés en Inde, avec préférence pour l’oral, abandon par le
bouddhisme qui ne vénère pas les textes védiques — Iran, Grèce,
Irlande
Frits Staal, The Fidelity of Oral Tradition and the Origins of Science,
Amsterdam: North-Holland Publishing Company, 1986.
11/23. — retour au premier cours avec les alphabets bleus et rouge — début de
l’Iliade : Mênin áeide theá … — début de l’Odyssée : Ándra moi
énnepe, Moûsa …
CHRONIQUE D’ÉTYMOLOGIE GRECQUE
188
11/24.
— *men- et les
Muses
11/25.
—
*sekwet
l’aède
— réciprocité entre
acteur et chanteur assure la gloire,
!
!"#$#%&#'($)$*(+,%-'*"#*($"%$+,./,-0$#12(1$34!"5#$%&'(#)%&'!"#!$#%&'()!*#$2
le kléos, le fait d’être entendu et passé de génération en génération
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!
5#$%&*+,-(#)'$@A6#*#?(*$4.,602
"
M.4'56-#!%&')*;<5=$-,:#68#*($67"%$->%'8?.($34!
Egetmeyer, dans Chronique d’étymologie
grecque 14, Revue de Philologie …
*(*5$:(-$+B(&8"CAD1$
E1F1
87, (2013) 2016 :
!"#$%;G$H1$@AI"-(AD1$J$K($.>+0%#(%$/(*.('$6($:(&(*$:(-$6,"'(-$!"#$/9-(%'$
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M. Egetmeyer, 12 — indo-européen
6
11/26. — Livius Andronicus traduit l’Odyssée du grec en latin : Virum mihi,
Camena, insece versutum — Virgile de Mantoue unit les deux
dans l’Énéide : Arma virumque cano …
ALEX HARDIE. The Camenae in Cult, History, and Song, Classical Antiquity
35, 2016, 45-85.
11/27. — barde Assurancetourix
Dans toutes les bonnes librairies … (barde : celtique de *gwerH- "faire des
louanges").
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