Un gouvernement dictatoriale qui a remplacé les mots clefs de la Révolution
- Liberté, Egalité, Fraternité - par Travail, Famille,Patrie.
Un triomphe pour la tradition de Droite qui, il faut le constater, était bien vu
par pas mal des français.
Quittons un moment cette France vaincue et humiliée et faisons
maintenant un saut dans le temps jusqu’en juin 1944 au moment de la
libération de Paris. Et je vous prie d’envisager De Gaulle marchant en
triomphe le long des Champs d’Elysées jusqu’à L’Hôtel de Ville ou il a
prononcé ce discours célèbre :
‘Paris. Paris outragé. Paris brisé. Paris martyrisé. Mais Paris libéré. Libéré
par lui-même. Libéré par son peuple avec le concours des armées de la
France, avec l’appui et le concours de la France entière, de la France qui se
bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.”
Les éléments du mythe gaulliste
Maintenant un autre saut dans le temps. L’année suivante, le 18 juin,
pour célébrer l’anniversaire de l’appel de De Gaulle de Londres, un appel qui,
selon le mythe Gaulliste, a marqué le début de la Résistance, il y avait une
grande défilée à Paris. Mais c’était surtout un défilée militaire qui a donné peu
de place à la résistance intérieure. Ajoutons que de Gaulle a crée un Ordre,
les Compagnons de la Libération pour honorer ceux qui avaient lutté contre
les allemands. Dont les 1,038 membres de cet Ordre, 81 pour cent étaient
des officiers et 0,6 pour cent étaient des femmes. Si vus mettez ensemble
ces trois choses, vous y verrez l’essentiel du mythe gaulliste. Que le coeur de
la résistance se trouvait dans l’armée; que, selon De Gaulle, “l’immense
majorité des français, sauf une poignée de misérables et d’indignes “ avait
appuyé l’armée mais que cette résistance intérieure était beaucoup moins
importante; et que les femmes n’y étaient pour rien. Une résistance, donc,
militaire et masculine.