
L’ASSOCIATION DES PRODUITS FORESTIERS DU CANADA     FPAC_APFC    /FPAC.APFC
L’APFC défend les intérêts du secteur forestier. Elle travaille aussi à atteindre les ambitieux objectifs de 
Vision2020 pour aider l’industrie à se transformer par de nouveaux produits innovateurs, des marchés 
diversiés, un dossier environnemental amélioré et une main-d’œuvre qualiée. L’APFC est ère de représenter 
les plus grands producteurs canadiens de produits forestiers. 
Tous les membres de l’APFC sont signataires de l’Entente sur la forêt boréale canadienne. Nos membres sont 
aussi responsables de 66 % des territoires forestiers certiés au Canada. La certication par une tierce partie des 
pratiques forestières d’une entreprise est une condition d’adhésion à l’Association, une première mondiale.
Plantations = agriculture
D’un point de vue écologique, les plantations en 
monoculture d’espèces exotiques devraient être 
considérées comme de l’agriculture, et non de la 
foresterie. Contrairement à la situation des forêts 
naturelles du Canada, les plantations utilisent des 
terres arables qui pourraient servir à la culture 
d’aliments pour nourrir une population en croissance. 
Les eets environnementaux négatifs des plantations 
sont particulièrement prononcés quand des forêts 
naturelles ou d’autres écosystèmes précieux ont 
été rasés pour faire place aux plantations. Ces 
eets, documentés partout dans le monde, sont les   
suivants :
 » diminution et perte de biodiversité parce que 
les écosystèmes naturels sont remplacés par 
des monocultures 
 » épuisement des sources d’eau en raison des 
changements dans le cycle hydrologique
 » dégradation des rivières et des cours d’eau due 
à l’érosion et au ruissellement
 » pollution de l’eau par des pesticides et autres 
produits agrochimiques
La création de plantations d’arbres à grande échelle 
peut aussi avoir des eets sociaux négatifs. Dans 
les pires cas, des plantations ont été établies après 
le déplacement, souvent brutal, de communautés 
autochtones ou locales entières.
Les partisans des plantations forestières soutiennent 
qu’elles jouent un rôle important en réduisant la 
pression de récolte sur les forêts naturelles. Le 
problème est que les plantations sont souvent 
établies par la conversion d’une forêt naturelle. Les 
forêts naturelles ne devraient jamais être converties 
en plantations, même dans le but de produire une 
nouvelle gamme de produits forestiers. 
Le reboisement au Canada
Bien que le reboisement soit l’une des techniques 
sylvicoles utilisées au Canada, il ne mène pas à 
l’établissement de plantations. Les semis mis en terre 
représentent un mélange adéquat d’espèces d’arbres 
récoltées qui proviennent de la même région. Ainsi, 
le peuplement récolté est régénéré (comme l’exige 
la loi) et la forêt conserve ses caractéristiques 
naturelles. Le reboisement n’est pas nécessaire 
pour tous les types de forêts. Certains secteurs se 
régénèrent naturellement sans plantation.
Quand c’est possible, le bois, la pâte et le papier 
doivent être tirés de forêts naturelles bien 
aménagées.
COMPARAISON ENTRE L’ASPECT VISUEL D’UNE PLANTATION EN MONOCULTURE À GAUCHE ET D’UNE 
FORÊT NATURELLE À DROITE