Vacuum assisted closure :
Recommandations d’utilisation
Document de consensus
Une initiative de la World Union of Wound Healing Societies
PRINCIPES DE
BONNE PRATIQUE
AVANT-PROPOS
Cette initiative opportune s’appuie sur les résultats issus de la recherche et de
l’expression consensuelle de l’opinion d’un groupe d’experts (voir plus bas) afin de
fournir une directive sur l’intégration réussie de la technique de fermeture des plaies
par pression négative (V.A.C.®Therapy) dans la pratique clinique. Le document
évalue tout particulièrement l’utilisation potentielle de ce système dans les indications
suivantes*: ulcères du pied diabétique, ulcères de jambe complexes, escarres, plaies
sternales déhiscentes, plaies abdominales ouvertes et plaies traumatiques. De plus, ce
document prend en considération la qualité de vie des patients et le rapport coût-
efficacité du système, deux paramètres dont l’importance est grandissante lors de
l’évaluation d’un traitement. Par ailleurs, ce document souligne des questions qui
devront faire l’objet d’une recherche future. Il est conçu pour être à la fois pratique et
adaptable à l’utilisation locale dans tous les pays du monde.
Professeur Keith Harding
EXPERTS MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL
Jan Apelqvist, Hôpital universitaire de Malmö, Division des sciences
cliniques, Université de Lund (Suède)
David G Armstrong, Faculté de Médecine et de Sciences Rosalind
Franklin, Illinois (É. U.)
Matthias Augustin, Hôpital Universitaire de Hamburg (Allemagne)
Mona Baharestani, Université d’Etat de l’East Tennesse, Tennessee;
James H Quillen Centre médical du ministère des vétérans, Tennessee
(É. U.)
Paul Banwell, Hôpital Reine Victoria, NHS Foundation Trust,
East Grinstead (Co-président, R-U)
Luca Dalla Paola, Hôpital Abano Terme, Padoue (Italie)
Anand Deva, Hôpital de Liverpool, Nouvelle-Galles du Sud (Australie)
William Ennis, Université de l’Illinois, Chicago (É. U.)
Joel Fish, Centre des Sciences de la Santé de Sunnybrook, Toronto
(Canada)
Wilhelm Fleischmann, Hôpitaux de Ludwigsburg-Bietigheim, Bietigheim-
Bissingen (Allemagne)
Subhas Gupta, Université Loma Linda, Californie (É. U.)
Ronny Gustafsson, Hôpital Universitaire de Lund (Suède)
Keith Harding, Unité de Recherche en Cicatrisation, Université de Cardiff
(Co-président, R-U)
Raymund E Horch, Université Friedrich-Alexander de Erlangen-
Nuremberg (Allemagne)
Richard Ingemansson, Hôpital Universitaire de Lund (Suède)
Gerrolt Jukema, Centre Médical Universitaire VU, Amsterdam (Pays-Bas)
James Mahoney, Hôpital St Michel, Toronto (Canada)
Chantal Mouës, Centre Médical de l’Université Erasmus, Rotterdam
(Pays-Bas)
Patricia Price, Faculté de Médecine, Université de Cardiff (R-U)
Javier Soldevilla Ágreda, Université de La Rioja EUE, Logroño (Espagne)
Colin Song, Hôpital Général de Singapour (Singapour)
Luc Téot, Hôpital Lapeyronie, Montpellier (France)
Paul Trueman, Université de York (R-U)
Kathryn Vowden, Hôpitaux Universitaires de Bradford, NHS Foundation
Trust et Université de Bradford (R-U)
Peter Vowden, Hôpitaux Universitaires de Bradford, NHS Foundation
Trust et Université de Bradford (R-U)
Thomas Wild, Faculté de Médecine de Vienne (Autriche)
RÉDACTEUR EN CHEF :
Suzie Calne
RÉDACTEUR ADJOINT :
Rachel Wheeler
CHEF DE PROJET
ÉDITORIAL :
Kathy Day
DIRECTEUR DE
PUBLICATION :
Jane Jones
RÉDACTEUR PRINCIPAL :
Paul Banwell
MAQUETTE :
Jane Walker
IMPRIMÉ PAR :
Printwells, Kent, R-U
TRADUCTIONS POUR LES
ÉDITIONS ÉTRANGÈRES :
RWS Group, Londres, R-U
ÉDITÉ PAR :
Medical Education
Partnership (MEP) Ltd.
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39-41 North Road
Londres N7 9DP, R-U
Tél : + 44 (0)20 7715 0390
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© MEP Ltd 2008
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éducative sans contrepartie
de KCI Europe Holding
BV. Les opinions exprimées
dans la présente publication
sont uniquement celles des
experts membres du groupe
de travail et ne reflètent pas
nécessairement celles de
KCI.
World Union of Wound
Healing Societies
Président actuel :
Professeur Luc Téot
Président, Comité de
relations industrielles :
Professeur Keith Harding
Pour de plus amples
informations, veuillez
consulter le site suivant :
www.wuwhs.org
Comment citer ce
document :
World Union of Wound
Healing Societies (WUWHS).
Principes de bonne pratique.
Vacuum assisted closure :
recommandations
d’utilisation. Document de
consensus. Londres : MEP
Ltd, 2008.
* Ce document donne des recommandations relatives à l’utilisation de la thérapie VAC dans six types de plaie
sélectionnés. Cependant, il est à noter que la thérapie VAC comporte des applications dans d’autres types de plaies
qui ne sont pas mentionnées dans ce document.
RECOMMANDATIONS D’UTILISATION
VACUUM ASSISTED CLOSURE : RECOMMANDATIONS D’UTILISATION | 1
La technique de fermeture des plaies par pression négative (VAC) a contribué à améliorer les résultats
de traitement des plaies et a conduit, au cours des dix dernières années, à un certain nombre de
changements importants dans la pratique clinique1,2. Le système VAC doit être utilisé comme partie
intégrante d’un plan de traitement complet et individualisé et il est indiqué en cas de plaies aiguës ou
chroniques.
DÉROULEMENT DU TRAITEMENT
Quelle que soit la situation, il convient dans un premier temps d’aborder puis de traiter l’étiologie sous-
jacente de la plaie ainsi que les comorbidités associées. Il est essentiel d’optimiser tous les aspects de
l’état physique, nutritionnel et psychosocial du patient afin de s’assurer que le traitement est approprié
et que son bénéfice est optimal.
Avant d’utiliser la thérapie VAC, il est important de définir les buts et objectifs thérapeutiques ainsi
que les critères d’évaluation cliniques1. Dans certaines situations, l’objectif sera de prévenir la
survenue d’autres complications et de contrôler les symptômes, plutôt que d’influer sur le délai de
cicatrisation. Les exemples de critères d’évaluation cliniques de la thérapie VAC comportent une
réduction de 50 % du volume de la plaie3, la formation de 80 % de tissu de granulation ou encore la
fermeture complète de la plaie.
En règle générale, les objectifs principaux sont :
d’éliminer les exsudats et de réduire l’œdème périlésionnel
d’augmenter l’irrigation microvasculaire locale et de tester la vascularité
de promouvoir la formation de tissu de granulation
de diminuer la complexité et la taille de la plaie
de préparer le lit de la plaie avant et après intervention chirurgicale
de diminuer la complexité des interventions chirurgicales de fermeture des plaies4.
En outre, l’application du pansement VAC crée un environnement clos et humide pour la plaie pouvant
agir comme une barrière contre les bactéries et les interférences entre le patient et le soignant. La
thérapie VAC peut également favoriser l’autonomie, la mobilité et le confort du patient.
Identifier les patients répondant à la thérapie VAC
En cas de plaies chroniques, il peut être utile d’utiliser les facteurs énumérés dans le Tableau 1 pour
déterminer si la plaie est susceptible de répondre favorablement à un traitement par la thérapie VAC.
Il convient de noter, cependant, que dans plusieurs cas, le patient ou la plaie ne présenteront pas ces
caractéristiques et que la thérapie VAC pourra néanmoins avoir un rôle important. L’ulcère du pied
diabétique en est un bon exemple (voir page 3) car le patient diabétique présente souvent de multiples
comorbidités et la plaie est mal irriguée.
Pour les plaies aiguës, il est important d’effectuer une détersion appropriée de la plaie et de
suivre les directives selon les types de plaies spécifiques (ex. plaies sternales déhiscentes)
avant de débuter le traitement.
1. European Wound
Management Association.
Document de Référence :
La pression négative
topique dans la prise en
charge des plaies. Londres:
MEP Ltd, 2007.
2. Banwell P. Topical negative
pressure therapy in wound
care. J Wound Care 1999;
8(2): 79-84.
3. Ennis WJ, Lee C, Vargas
M, Meneses O. Wound
outcomes from a single
practice at a subacute
wound care unit and two
hospital based outpatient
wound clinics. Wounds
2004; 16(5): 164-72.
4. Beier JP, Horch R. Surgical
management of pressure
ulcers. In: Banwell P,
Harding K (Eds). Vacuum
Assisted ClosureTM
Therapy: Science and
practice. London: MEP Ltd,
2006.
Il peut y avoir de nombreux avantages à initier la thérapie VAC le plus tôt possible. Retarder la
thérapie peut engendrer une détérioration de la plaie avant un traitement efficace
!
Tableau 1| Facteurs pouvant augmenter le taux de réussite du traitement
Plaie bénéficiant d’une bonne vascularisation Patient ayant été stabilisé médicalement au maximum
Le lit de la plaie est sain et présente du tissu (ex. alimentation, tension artérielle, glycémie, équilibre
de granulation hydrique, infection)
La plaie a été récemment détergée (tel que Le patient ne présente que quelques comorbidités
recommandé*) ou elles sont bien contrôlées
La plaie produit une quantité importante Le patient est confortable (ex. pas de douleur)
d’exsudats Le patient accepte le traitement
La taille de la plaie est supérieure à 2 cm
*NB : La détersion chirurgicale peut parfois ne pas être appropriée dans certaines plaies chroniques. Avant d’instaurer la thérapie
VAC, il est important de s’assurer que le lit de la plaie est propre et ne contient ni tissu nécrosé, ni débris en excès
Facteurs liés à la plaie Facteurs liés au patient
Figure 1 | Exemples
de plaie aiguë
(abdomen) et de plaie
chronique (pied
diabétique) pour
lesquelles le système
VAC est indiqué
2 | PRINCIPES DE BONNE PRATIQUE
ÉVALUATION DU TRAITEMENT
Il est important d’évaluer l’évolution régulièrement. Ceci implique l’utilisation d’une méthode de
mesure de la plaie, précise et reproductible5. En cas de réduction de la surface de la plaie (ex.
d’environ 15 %) après une ou deux semaines6, il faudra envisager la poursuite du traitement par
thérapie VAC avec évaluation clinique concomitante. Renouveler l’évaluation après une autre
semaine de traitement. En cas d’absence d’amélioration, interrompre la thérapie VAC et commencer
un autre traitement. La thérapie VAC pourra être envisagée de nouveau à un stade ultérieur.
En cas de plaies chroniques, une évaluation générale efficace doit permettre :
d’examiner les berges de la plaie pour rechercher une éventuelle inflammation après la première
application de la thérapie VAC. En cas d’inflammation accrue, envisager l’arrêt du traitement
de réexaminer les berges de la plaie à la recherche d’un épithélium blanc et fin, après la deuxième
application et les suivantes : il s’agit d’un indicateur de la cicatrisation
d’évaluer l’aspect global du lit de la plaie. Un aspect rouge sang et granulé est un critère positif,
tandis qu’un lit de plaie sombre indique une perfusion tissulaire médiocre. Le tissu de granulation
devrait augmenter d’environ 3 à 5 % par jour.
Dans des conditions idéales (particulièrement en l’absence d’infection), des plaies
correctement perfusées répondront rapidement (c’est-à-dire en une semaine), avec des signes
de formation de tissu de granulation. Ceci peut être utilisé pour évaluer la vascularisation de la plaie
et la pertinence du traitement par la thérapie VAC.
THERAPIE VAC ET INFECTION DES PLAIES
L’utilisation de la thérapie VAC en traitement unique n’est pas recommandée en cas d’infection de la
plaie. Cependant, elle peut être utilisée avec des précautions supplémentaires sur les plaies
infectées, dans la mesure où elle s’ajoute à un traitement approprié de l’infection (voir encadré ci-
contre).
En cas d’infection persistante ou d’aggravation, ou si les plaies ne montrent aucun signe clinique
de cicatrisation (c’est-à-dire odeur nauséabonde persistante ou apparaissant), effectuer une
réévaluation approfondie du patient et de la plaie (y compris des analyses microbiologiques), arrêter la
thérapie VAC et changer de traitement. Il convient de toujours déterminer si une antibiothérapie
systémique et/ou une détersion appropriée sont requises et de traiter l’infection de la plaie selon les
protocoles en vigueur.
En cas d’apparition d’une infection au cours du traitement, envisager une antibiothérapie
systémique et arrêter la thérapie VAC pour permettre la surveillance de la plaie. Dans certains cas
spécifiques, l’utilisation d’un système VAC avancé (VAC®-Instill®) peut être envisagée en cas de plaies
très gravement infectées (ex. prothèses de la hanche et du genou et matériel orthopédique infectés).
Ceci implique l’instillation d’un liquide approprié dans le lit de la plaie, tel qu’une solution
antibactérienne topique7.
5. Mouës CM, Vos MC, Jan-
Gert CM, et al. Bacterial
load in relation to vacuum-
assisted closure wound
therapy: A prospective
randomised trial. Wound
Rep Reg 2004; 12: 11-17.
6. Attinger CE, Janis JE,
Steinburg J, et al. Clinical
approach to wounds:
debridement and wound
bed preparation including
the use of dressings and
wound-healing adjuvants.
Plast Reconstr Surg 2006;
117 (7 Suppl): 72s-109s.
7. Plikaitis CM, Molnar JA.
Subatmospheric pressure
wound therapy and the
vacuum-assisted closure
device: basic science and
current clinical success.
Expert Rev Med 2006; 3(2):
175-84.
Détersion
Antibiothérapie
Optimisation de l’état
du patient
Évaluations
fréquentes du patient
et de la plaie
Changement plus
fréquent des
pansements
Réglages de
pression appropriés
Protection de la
peau périlésionnelle
Pansements
antibactériens
fenestrés
Facteur à prendre en
considération en cas
d’infection :
Jusqu’à présent, presque tous les essais cliniques publiés sur la thérapie par pression négative2ont utilisé le
système V.A.C.®Therapy. Ce système intégré comprend un pansement en mousse de polyuréthane (V.A.C.®GranuFoam®
et V.A.C. GranuFoam Silver®) ou polyvinylalcool (V.A.C.®WhiteFoam) ainsi qu’une unité contrôlée par microprocesseur qui
répartit régulièrement la pression appliquée sur tout le lit de la plaie. C’est à ce système spécifique qu'il est fait référence
tout au long de ce document. Pour de plus amples informations sur l’utilisation sûre de ce système (y compris les
réglages de pression et les paramètres de traitement appropriés) ainsi que des informations pertinentes sur la sécurité
d’emploi pour le patient, veuillez consulter le site suivant www.kci-medical.com ou prendre contact avec votre
représentant KCI local.
!
LA THERAPIE VAC EN PRATIQUE
Des événements indésirables ont parfois été rapportés (ex. adhérences aux structures
tissulaires profondes). Ils peuvent être évités en suivant les recommandations suivantes (voir
encadré ci-dessous), ce qui implique un personnel formé de manière appropriée et le
développement de stratégies de communication efficaces. L’implication d’un spécialiste sera
nécessaire dans certaines situations
VACUUM ASSISTED CLOSURE : RECOMMANDATIONS D’UTILISATION | 3
ULCÈRES DU PIED DIABÉTIQUE
Les praticiens peuvent parfois considérer à tort que tous les ulcères du pied diabétique sont
identiques en termes d’objectifs thérapeutiques. En réalité, les cas varient de façon importante, et la
décision d’utiliser ou non la thérapie VAC dépendra de la sous-catégorie de plaie. La thérapie VAC
peut être envisagée pour les plaies complexes et profondes, pour les plaies post-chirurgicales et,
parfois, pour des plaies superficielles, en complément des traitements standards (voir l’encadré intitulé
Application à la pratique, ci-dessous). En cas de plaies ischémiques, il convient d’adresser le patient à
un chirurgien vasculaire avant d’envisager l’utilisation de la thérapie VAC.
ULCÈRES DU PIED DIABÉTIQUE COMPLEXES ET PROFONDS
La thérapie VAC peut être utilisée de plusieurs façons pour la prise en charge d’un ulcère du pied
diabétique complexe :
Réduire la complexité et la taille – c’est à dire simplifier la plaie. En cas d’ulcères du pied
diabétique complexes et profonds, mais non infectés ni ischémiques, la thérapie VAC peut être
utilisée pour réduire la surface de la plaie en favorisant la formation de tissu de granulation sur l’os,
les tendons ou les tissus exposés. Ceci peut permettre d’éviter d’avoir recours à une greffe de peau
et/ou un lambeau ou de réduire la complexité de la fermeture chirurgicale qui sera effectuée par la
suite8,9. Une technique de pansement particulière doit être utilisée pour prévenir la survenue de
lésions liées à une pression supplémentaire en cas de plaies plantaires, lors du traitement par la
thérapie VAC10.
Promouvoir la cicatrisation profonde – L’expérience a montré que la thérapie VAC peut
parfois être utilisée pendant de plus longues périodes en association avec d’autres modalités
thérapeutiques (ex. antibiothérapie systémique) pour permettre la résolution complète d’une
ostéomyélite sous-jacente avant fermeture cutanée. Ceci évite le problème de récurrence de
l’ulcère avec ostéomyélite résiduelle (c’est-à-dire lorsque la peau cicatrise avant l’os sous-jacent).
En cas de plaies faiblement perfusées et lorsque la revascularisation n’est pas possible,
l’utilisation de la thérapie VAC pendant une phase d’essai permet au praticien d’observer la réponse
au traitement et d’évaluer la viabilité du tissu. Même lorsqu’un résultat positif est improbable,
l’utilisation de la thérapie VAC de cette manière a montré des résultats inattendus et encourageants.
Le praticien doit chercher à réaliser le niveau d’amputation le plus distal permettant la cicatrisation et
l’obtention d’un résultat fonctionnel8.
Déroulement du traitement
La durée de traitement prévue en cas d’ulcère du pied diabétique dépendra de l’objectif thérapeutique
visé. Dans de nombreux cas, une période initiale d’une à deux semaines de traitement est
recommandée. Après ce délai, l’amélioration ou la détérioration de la plaie doit être évaluée et :
si l’évolution est favorable – c’est-à-dire en cas d’augmentation quotidienne de la formation de
tissu de granulation sain, de diminution de la profondeur de la plaie, d’une vascularisation adéquate
et de l’absence d’infection – poursuivre le traitement par la thérapie VAC jusqu’à atteinte de
l’objectif thérapeutique
si l’évolution est défavorable ou en cas de détérioration, envisager des alternatives
thérapeutiques ou un arrêt du traitement par la thérapie VAC. Au cours de cette période, le
praticien doit réévaluer la perfusion, se concentrer sur l’optimisation du traitement médical, et
utiliser d’autres modalités de traitement des plaies jusqu’à amélioration de la qualité des tissus. La
thérapie VAC peut souvent, à ce stade, être réinstaurée avec succès.
APPLICATION À LA PRATIQUE
N’utiliser la thérapie VAC qu’après diagnostic et prise en charge de toute pathologie sous-
jacente, ainsi qu’après détersion appropriée des tissus non viables
La thérapie VAC peut représenter un traitement d’appoint efficace à la revascularisation en
cas d’ulcère du pied diabétique
La thérapie VAC ne doit être utilisée qu’après drainage chirurgical de toute infection, en
association à une antibiothérapie systémique, selon les protocoles en vigueur
La thérapie VAC doit être associée à une mise en décharge efficace et un traitement des
plaies adéquat
La thérapie VAC n’est pas recommandée en cas d’infection tissulaire importante, d’ischémie
ou en présence d’une ostéomyélite non traitée
8. Armstrong D, Lavery L.
Negative pressure wound
therapy after partial
diabetic foot amputation: a
multicentre, randomised
controlled trial. Lancet
2005; 366: 1704-10.
9. Blume PA, Walters J,
Payne W, et al.
Comparison of negative
pressure wound therapy
utilizing vacuum-assisted
closure to advanced moist
wound therapy in the
treatment of diabetic foot
ulcers. A multicenter,
randomized controlled trial.
Diabetes Care 2008; 31(4):
631-6.
10.Edmonds ME, Doxford M.
Practical management of
diabetic foot ulcers. In:
Banwell P, Harding K (Eds).
Vacuum Assisted ClosureTM
Therapy: Science and
practice. London: MEP
Ltd, 2007.
!
NB : Il n’existe actuellement
aucune étude sur l’utilisation de
la thérapie VAC en cas de
plaies faiblement perfusées
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