keep going - Compagnie 3637

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Sans paroles et sans tabous, « Keep Going » est une plongée vertigineuse dans les eaux troubles de nos vieillesses. Grâce aux deux anti-­‐héros super-­‐centenaires, le spectateur est embarqué dans une fantaisie insolente et décalée ! KEEP GOING
une c réation d e S ophie L insmaux e t A urelio M ergola Compagnie3637
Nominé aux prix de la critique 2014 " Meilleure création artistique et scénique " Alors que Eddie, 139 ans, s’apprête à réaliser son rêve : partir à Sun City, cette ville dédiée aux personnes âgées en Arizona, il voit débarquer, après des années d’absence, Beth sa sœur âgée de 140 ans. Sans logis et sans revenu depuis la perte de sa pension, celle-­‐ci s’installe chez lui. La cohabitation qui s’ensuit est difficile et l’ingérence règne. Eddie va-­‐t-­‐il concrétiser son rêve ou prendre soin de sa sœur ? Pourquoi Beth se cogne-­‐t-­‐elle de plus en plus ? Et que dire de cette étrange flaque d’eau au milieu du salon ? Le naufrage est-­‐il inévitable ? Forts de leur première création Où les hommes mourraient encore autour de la thématique de la mort, dont ils ont été, pour celle-­‐ci, récompensés au titre de meilleure découverte 2011 aux prix de la critique théâtrale belge, ils poursuivent, ici, leur travail d’écriture-­‐plateau et y développent un univers théâtral visuel, décalé et fantaisiste. Compagnie3637.be 1 Distribution Mise en scène et jeu : Sophie Linsmaux / Aurelio Mergola Scénographie : Aurélie Deloche Mise en espace et en mouvement : Sophie Leso Création sonore : Nicola Testa Maquillage : Florence Thonet Création lumières : Damien Zuidhoek Accessoiriste : Noémie Vanheste Conseiller scénaristique : Thomas van Zuylen Régisseur général : Mathieu Bastyns Création: mars/avril 2014, Théâtre Marni, Bruxelles. Une production de la compagnie3637 / www.compagnie3637.be Avec l'aide du Ministère de la Communauté Française -­‐ Service Théâtre, la COCOF et le soutien de la SACD Compagnie3637.be 2 La vieillesse est un naufrage, les vieux sont des épaves.1 1. Thématique du spectacle Notre démarche tend à mettre au centre de notre théâtre l’extrême vieillesse. Autour de nos deux personnages, Beth et Eddie, nous développons un univers où différents aspects de la vieillesse sont mis en lumière. En effet, dans notre histoire, Beth et Eddie, confrontés à un rejet " agiste " d’une humanité qui ne peut plus être attentive à leur condition, se retrouvent confrontés à eux-­‐mêmes. De ce repli forcé, naîtra une cohabitation où les questions de la dépendance, de la perte de toute liberté, de la maltraitance, de l’oubli et de la survie seront explorées. Leur idée : "travailler sur la vieillesse, mais en allant vers la fantaisie, le décalage, le trouble, l'improbable ; inventer un âge qui n'existe pas encore" (…) " Qu'est-­‐ce qu'on fait de nos vieux ? Qu'est-­‐ce que nos vieux font de nous ?" (…) Si le spectacle ne traite pas de ces questions de manière frontale, elles habitent ses concepteurs, de même que les paradoxes qui sous-­‐tendent les façons actuelles de considérer l’âge. Le titre même, "Keep Going", dit ce souci d'aller toujours de l'avant, de "jeunesse à faire perdurer à tout prix, cet élan de vie qui parfois sonne un peu faux". (article "Les eaux troubles du grand âge" par Marie Baudet, La Libre Belgique, le 3 mars 2014) 1
René-­‐François de Chateaubriand, Mémoires d'Outre-­‐tombe
Compagnie3637.be 3 Au travers de ces deux héros super centenaires, c’est avant tout notre regard de jeunes adultes sur cet état de fait que nous désirons exprimer. Nous voulons porter un regard au loin sur notre condition d’être humain et, par là, déplorer la perte de notions chères et légitimes telle que l’indépendance et la liberté. Loin d’une immédiateté, d’un court terme et d’une soi-­‐disant efficacité quotidienne. Nous envisageons la vieillesse, notre vieillesse, comme un avenir espéré et, par-­‐là, s’opposer à l’image dépeinte par une société consumériste et agiste. Aujourd’hui, en tant qu’artistes, nous pensons qu’il est urgent de nous projeter à long terme. D’oser songer à un avenir, à une durée, mais également de travailler à une société où chaque individu quel que soit son âge ait une place respectée et respectable. Dans un monde où règnent l'image et le jeunisme, la Cie 3637 assume ici des choix culottés, aux résonances singulières. Jamais muet malgré l'absence de paroles, et assurément très écrit, "Keep going" fourmille de détails visuels et sonores -­‐ on songe à Tati -­‐, fruits de la fine observation des acteurs, de leur imaginaire, de leur sens du décalage (critique "Sans mots, une fantaisie de sens", La Libre Belgique , publiée le 13 mars 2014) Compagnie3637.be 4 2. Pourquoi un théâtre visuel ? "Ce qui parle, ce sont les objets, le décor, la transformation des corps, les gestes, la relation, l'enjeu. Les situations partent du quotidien avant d'être détournées. C'est comme un jeu de piste pour le spectateur; on met des indices partout sur le plateau... On veut le guider mais laisser la place pour qu'il vienne aussi avec son histoire." (article " les eaux troubles du grand âge" par Marie Baudet, La Libre Belgique, le 3 mars 2014) L’image a une place incontestable dans notre société. Elle a souvent plus de poids qu’un long discours. Le plus petit événement est immortalisé. En bref, nous cultivons un rapport quotidien à l’image. Mais il faut également le reconnaître, nous sommes le plus souvent dominés, manipulés, utilisés par celle-­‐ci. Faire du théâtre d’image, pour nous, n’est pas une réaction face à cette consommation de l’image, mais en serait davantage une conséquence. Il est impératif pour nous, de construire des images qui font sens, qui ont une durée, qui évoluent en dehors de toute publicité, de tout commerce, en dehors d’un temps et du rythme lié à la rentabilité. Des images qui racontent et donne à voir un peu plus de ce que nous sommes et de ce qui nous anime. Compagnie3637.be 5 Enfin, nous croyons que le théâtre est un lieu possible d’interrogations et d’expériences de l’humain, un lieu où l’on peut dire quelque chose d’actuel et de brûlant de nous et notre monde 2 sans peurs et sans tabous, car c’est notre regard qui enferme souvent les autres dans les plus étroites appartenances et c’est notre regard aussi qui peut les libérer.3 "Les images sont plus riches de sens, et enferment moins que les mots." (article " les eaux troubles du grand âge" par Marie Baudet, La Libre Belgique, le 3 mars 2014) 2
Joel Pommerat, Théâtre en présence, Acte Sud Papier, Paris, 2007, p. 27
Amin Maalouf, Les Identités Meurtrières, Editions Grasset, 1998, p.29 3
Compagnie3637.be 6 4. Les metteurs en scène & la compagnie3637 Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola Prix de la critique dans la catégorie meilleure découverte pour "Où les hommes mourraient encore", en 2011, Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola développent un art subtil qui fait parler les corps, les gestes, les objets, les situations, les regards, les habitudes, les lassitudes -­‐ au-­‐delà des mots. (critique Sans mots, une fantaisie de sens, La Libre Belgique , publiée le 13 mars 2014) Depuis 6 ans, Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola travaillent ensemble à définir un langage scénique commun. Cette approche bicéphale tend vers une réelle complémentarité et leur donne une force créatrice très riche. Elle s’inscrit dans une démarche à long terme. En effet, ils conçoivent un théâtre qui utilise l’image pour questionner notre monde et place l’homme et sa condition au centre du plateau. Au fil de leurs projets, ils travaillent à affiner un langage scénique qui leur soit propre et ont réuni autour d'eux un noyau de partenaires artistiques constituant le terreau de leurs recherches théâtrales, de réels complices qui partagent leur soif de recherche. Au sein de la Compagnie3637, ils ont trouvé une structure propice à ce projet. La compagnie 3637 Fondée en 2008 par deux comédiennes et une danseuse, la compagnie3637 fait le pari d’être mue par une énergie créatrice et non par un genre artistique. Intimement liées par une dynamique de travail, un investissement débordant et une soif de recherche, ces trois artistes s’expriment via différentes créations. Partageant une même approche du plateau, leurs personnalités artistiques sont néanmoins très différentes les unes des autres et en découlent des objets qui leurs sont propres. Pour chaque pièce, pour chaque thématique abordée, la Compagnie3637 cherche à créer un langage scénique spécifique fondamentalement lié au propos et au public qu’elle désire rencontrer. Elle choisit alors de s’entourer d’artistes qui partagent les mêmes préoccupations ainsi que l’audace et l’impatience d’entreprendre. Compagnie3637.be 7 5. La presse en parle "Dans un monde où règnent l’image et le jeunisme, la Cie 3637 assume ici des choix culottés, aux résonances singulières. Jamais muet malgré l’absence de paroles (soulignons la création sonore de Nicola Testa), et assurément très écrit, "Keep going" fourmille de détails visuels et sonores -­‐-­‐-­‐ on songe à Tati -­‐-­‐-­‐, fruits de la fine observation des acteurs, de leur imaginaire, de leur sens du décalage. De leurs traits méticuleux, avec un mélange de compassion et d’ironie, ils peignent la maniaquerie agacée de l’un, les égarements de l’autre, l’élan et la chute, la sollicitude, la cruauté, la tendresse." Marie Baudet / LA LIBRE Belgique (extrait) "Pour écrire et jouer "Keep Going", Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola ne se sont pas facilité la tâche, se privant totalement de l’usage de la parole. Pourtant, ils créent cet univers de désolation et de décrépitude avec force et inventivité, grâce à la gestuelle, à des tableaux, des images avec un sens du détail souvent surprenant." Didier Beclard / L’ECHO, 13/03/14 (extrait) "Avec Keep Going, Sophie Linsmaux et Aurelio Mergola de la compagnie 3637, explorent le monde de la vieillesse et de la solitude. « La vieillesse est un naufrage, les vieux sont des épaves », écrivait Chateaubriand, cité dans le programme du spectacle. C’est bien de ce naufrage qu’il s’agit ici. Un naufrage que notre monde, tout entier centré sur le jeunisme, refuse de voir et même d’envisager. Un naufrage auquel le duo donne corps sous nos yeux à l’aide d’un formidable travail de maquillage de Florence Thonet qui les transforme en vieillards fragiles. Pas question pour autant de tomber dans le préchi-­‐-­‐-­‐précha ou la bonne conscience à deux balles. Nous sommes ici dans l’univers du théâtre d’images. Sans qu’un seul mot soit prononcé par les deux protagonistes, tout est d’un évidente clarté. Dans un premier temps, on songe aux films muets du passé, entre Chaplin et Keaton avec une bonne dose de Tati par-­‐-­‐-­‐dessus. On rit souvent et beaucoup. Puis, plus le temps passe, (…) plus ces deux petits silhouettes deviennent touchantes, crédibles, vraies. Le rire est toujours là mais l’émotion surgit (…) Truffé de petits idées subtiles, le spectacle bénéficie aussi d’une scénographie parfaite réservant quelques surprises tandis que la mise en espace et en mouvement n’hésite pas à jouer sur l’absurde pour faire, parfois, surgir la jeunesse des interprètes, derrière les personnages. Eddie et Beth conjuguent ainsi leurs solitudes jusqu’à l’effondrement final. Prévisible certes mais qui offrira, en image finale, une pirouette aussi inattendue que percutante. Un spectacle drôle et poignant à voir absolument, toutes générations confondues." Jean-­‐Marie Wynants / LE SOIR, 19/03/14 (extrait) Tout dans les mains, les pieds, le corps... ou quand les images racontent ! On pense à un film muet mais en couleurs et sans gestuelle mécanique ou stéréotypée. Devons-­‐-­‐-­‐nous chercher ou imaginer un dictionnaire de la langue des gestes ? Sans paroles, mais non sans récit, "Keep Going" semble appartenir à un genre nouveau qui serait appelé "théâtre visuel" et relever de "l'écriture de plateau" parce que née de toute une équipe, "in vivo" sur scène le premier jour du projet. Suzane Vanina / RUE DU THEATRE, 08/04/14 (extrait) Compagnie3637.be 8 Contact Laurent Ska/Compagnie3637
+32 485 741 637
[email protected]
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