le pouvoir
De léparGne
MES FINANCES – DossiEr
l’épargne, cest le moyen De réaliser Des projets sans
avoir à s’enfoncer constamment Dans l’enDettement.
c’est la marge De manœuvre qui nous permet D’affronter
les impvus sans souci. c’est le pouvoir De choisir
PAR GILLES DROUIN
ASTUCES...
… pour stimuler et maintenir votre
volonté d’épargne tout en réduisant
vos dépenses
Élaborez un projet concret, avec un
objectif dans le temps. Écrivez-le !
Effectuez des virements automatiques
pour ne pas « voir » largent.
Visualisez votre objectif en affichant bien
en vue une photo représentant votre
projet.
Attendez au moins 24 heures avant de
faire un achat qui n’était pas planifié.
De temps à autre, laissez votre carte de
crédit et de paiement direct à la maison.
Conservez une seule carte de crédit, avec
un solde à zéro à la fin du mois.
Si un paiement est terminé (maison,
auto, etc.), continuez le versement vers
un compte dépargne.
Allouez-vous un montant fixe hebdoma-
daire (argent de poche) pour les petites
dépenses.
14 Espace D Vol. 50, no 1, janvier-février 2013
Vol. 50, no 1, janvier-février 2013 Espace D 15
En 2011, les Québécois ont épargné un mai-
gre 1,6 % de leurs revenus ! Les impré-
vus risquent de faire mal un de ces jours.
« Mon père disait que le souci de l’épargne
épargne les soucis », se rappelle Pierre Payeur,
conseiller principal en gestion du patrimoine et
assurances de personnes chez Desjardins.
« C’est un peu normal que les gens aient de
la difficulté à épargner, enchaîne-t-il. Nous
vivons tous, et depuis longtemps, dans un
environnement social vraiment très axé sur la
consommation. Comme société, nous sommes
en déficit d’épargne. Les faibles taux d’intérêt
catalysent cette tendance en nous incitant
davantage à emprunter plutôt qu’à épargner. »
Le stress de l’argent
« Lépargne demande un effort, reconnaît Martine
Marleau, conseillère budgétaire à l’Association
coopérative d’économie familiale (ACEF) de
l’est de Montréal, mais notre société n’est pas
dans ce mode. Les gens ont une vision à court
terme. Nous sommes dans l’instantanéité. J’ai
besoin de ce produit, je l’achète tout de suite.
L’épargne est la vision inverse : j’amasse la
somme nécessaire avant d’acheter. »
Bien sûr, il y a des dettes nécessaires, de
bonnes dettes qui, comme l’achat d’une rési-
dence, nous permettent de créer de la richesse,
d’accroître notre patrimoine financier. Bien sûr,
une carte de crédit est utile quand on planifie
son usage et que l’on règle le solde chaque
mois. Mais vivre continuellement dans la marge
de crédit apporte son lot de stress.
« Nous avons le choix entre maintenir une
relation très tendue avec l’argent ou établir un
rapport plus sain, dans lequel plus ne veut pas
dire mieux », propose le docteur Robert Béliveau.
Ce spécialiste de la gestion du stress, au moyen
entre autres de la méditation, donne des con-
rences sur l’argent comme source de stress.
« Dans mes conférences, j’invite les gens à
obser ver leurs perceptions de l’argent, à se
demander ce qu’est l’argent pour eux. Je dis
aux gens d’apprendre à économiser. Pas pour
accumuler, parce que l’argent est utile quand
il est utilisé, mais plutôt pour se donner une
marge de manœuvre qui permet de faire des
choix. »
Pour plusieurs personnes, argent rime avec
sécurité. « La question, dit Robert Béliveau, est
alors de savoir combien vous en avez besoin
pour vous sentir en sécurité et la réponse est
souvent de dire toujours plus. En fait, la sécu-
rité est ailleurs. »
Pour beaucoup de gens, la consommation
est une façon de se gâter, de se rendre heu-
reux. « Il y a beaucoup de gens qui font de la
thérapie de magasinage (shopping therapy),
remarque Robert Béliveau. Ils ne sentent pas
bien ? Ils travaillent fort. Alors ils s’offrent un
petit velours et vont magasiner. Quand la
facture arrive, ils doivent continuer à travailler
fort. C’est un cercle vicieux dans lequel bien
des gens sont enfermés. Aujourd’hui, la norme
est de se coincer dans un mode de vie trop
élevé. »
Dans notre réflexion sur l’argent, Robert
Béliveau suggère d’abord de bien distinguer
entre le besoin et le désir. « Si c’est un besoin,
il va revenir. Si c’est un désir, il va tomber », dit
le docteur. Largent est nécessaire pour combler
les besoins de base et se donner une certaine
qualité de vie qui ne rime pas nécessairement
avec plus d’objets à la mode autour de nous.
Surtout, Robert Béliveau conseille aux gens de
prendre conscience de ce qu’ils font et de sortir
ainsi du pilote automatique qui nous amène à
consommer sans réfléchir.
Un pas à la fois
« La santé financière, croit Martine Marleau, ce
n’est pas de vivre selon ses moyens, mais plutôt
sous nos moyens. Il y a des gens qui viennent
MES FINANCES – DossiEr
5 GLES POUR
MENER À BIEN
UN PROJET
Vivre continuellement dans la
marge de crédit apporte son
lot de stress.
PIERRE JOOSTEN
« Comme société, nous sommes en déficit d’épargne. Les faibles taux d’intérêt catalysent cette tendance en
nous incitant davantage à emprunter plutôt qu’à épargner. » – Pierre Payeur, conseiller principal en gestion
du patrimoine et assurances de personnes chez Desjardins.
SELON PIERRE PAYEUR
1 Déterminez à quoi
servira largent.
2 Établissez une priorité :
la sécurité du capital
ou le rendement.
3 Élaborez une stratégie
de placement qui tient
compte des deux
premiers points.
4 Gardez le cap et
respectez cette stratégie.
5 Réévaluez la situation
une fois par année.
éparGnez-vous
Des soucis
bien que nous en connaissions les vertus, nous ne sommes pas tous Des
fervents De l’épargne. épargner c’est Difficile, mais combien rentable !
16 Espace D Vol. 50, no 1, janvier-février 2013
nous consulter et qui auraient les moyens d’épar-
gner plutôt que d’avoir recours au crédit de
façon excessive, justement parce qu’ils ne se
donnent aucune marge de manœuvre. »
Un petit pas à la fois, le pécule s’accumule.
« Vivre sans dette, c’est être riche, lance Martine
Marleau. Que vous ayez seulement 500 $ ou
1000 $ de côté, c’est déjà ça et vous n’êtes
pas dépourvus devant les imprévus. Il y a une
paix d’esprit associée à ce petit coussin. »
« Il faut d’abord penser à épargner en oubliant
le rendement potentiel », croit la conseillère
budgétaire. Si vous accumulez plus d’épargne,
il sera toujours temps de penser à effectuer un
placement avec une partie de ce petit magot.
Augmenter ses revenus n’est pas la façon
d’épargner. Il faut plutôt réduire ses dépenses.
« Les gens qui réussissent à épargner sont
ceux qui suivent bien leurs dépenses, remar que
Pierre Payeur. C’est en diminuant certaines
dépenses discrétionnaires que vous pouvez
aussi reporter que vous réussirez à accumuler
de l’épargne. »
Il est avantageux d’intégrer l’épargne dans
son budget, même quand celui-ci
est plus serré. « Lorsque les
gens achè tent une résidence,
explique Pierre Payeur, ils
devraient toujours se donner
une marge de manœuvre
entre leur capacité de
payer et les paiements à
faire. Il est préférable de
se donner un coussin de
sécurité pour faire face
aux imprévus. »
Sophie Sylvain vous propose la cascade payante, une stratégie qui permet de
maximiser lépargne, avec un minimum deffort sur un cycle de deux à trois ans.
Voici un exemple qui illustre cette approche (calculé selon l’imposition d’un salarié
gagnant 55 000 $ par ane). Rien ne vous empêche de faire lexercice avec une
somme moindre.
2013 :
Vous investissez 5 000 $ dans Capital régional et coopératif Desjardins (CRCD).
2014 :
Vous investissez immédiatement le crédit d’impôt obtenu du gouvernement
provincial dans votre REER, soit 2 500 $ (crédit de 50 %).
2015 :
Votre cotisation au REER vous procure un remboursement d’impôt denviron 960 $,
somme que vous versez à votre CELI.
Résultat :
L’investissement de 5 000 $ vaut maintenant 8 640 $, sans même tenir compte du
rendement obtenu sur les placements.
LES PARTS DE CRCD SONT UN PLACEMENT TROP RISQUÉ POUR VOUS ?
Amorcez la cascade avec 5 000 $ de cotisation à votre REER, puis versez le
remboursement d’impôt (1 920 $) à votre CELI. Vous obtiendrez un total de 6 920 $
en deux ans.
Petite variante : au lieu de contribuer à votre CELI, versez le tout dans un REEE, afin
de profiter des subventions gouvernementales.
LA CASCADE PAYANTE
MES FINANCES – DossiEr
PIERRE BÉDARD
Sophie Sylvain, conseillère en développement des affaires, en gestion du patrimoine et assurances
de personnes chez Desjardins.
Vol. 50, no 1, janvier-février 2013 Espace D 17
« Le budget peut sembler rébarbatif à première
vue, reconnaît Martine Marleau, conseillère
budgétaire à l’Association coopérative d’écono-
mie familiale (ACEF) de l’est de Montréal, mais
l’exercice est simple. Il consiste à planifier ses
penses en fonction de ses revenus. » Il est
facile de com ptabiliser les revenus provenant
d’un salaire. Plusieurs dépenses sont aussi
très régulières (remboursement hypothécaire,
prêt automobile, câblodistribution, etc.). La
conseillère bud taire suggère de compiler les
autres dépenses pendant deux ou trois mois.
« Très souvent, constate-t-elle, les gens ont
alors des surprises. Ils se rendent compte que
certaines petites dépenses sont plus élevées
qu’ils le croyaient. »
Les ACEF donnent des cours sur la façon
d’établir un budget. Vous pouvez aussi ouvrir
une session AccèsD sur le site Web du Mouve-
ment Desjardins. Sous l’onglet « Mon budget »,
vous trouverez un outil efficace qui permet de
suivre automatiquement vos dépenses.
« Le budget est le reflet de nos choix », rap-
pelle Martine Marleau. Il faut donc prendre un
temps d’arrêt et analyser ses dépenses. Ensuite,
il s’agit d’établir des objectifs, de réfléchir à
vos valeurs.
Des projets bien définis
Épargner pour épargner est rarement motivant
pour la plupart des gens. Pour un maximum de
motivation, épargner en vue de réaliser un projet
est la recette. « Dans ma pratique, je constate
que les gens qui ont des projets flous n’arrivent
pas vraiment à mettre en place une stratégie
d’épargne sérieuse, dit Jean-Michel Breton,
planificateur financier à la Caisse Desjardins
de Sainte-Foy. Plus le projet est concret, plus
c’est facile de se motiver. »
Dans l’élaboration de stratégies de placement,
les caisses Desjardins préconisent maintenant
une approche par projet et la mise en place d’un
plan financier en vue d’atteindre les objectifs
souhaités.
« Le plan financier peut se faire sur un ou
plusieurs projets, que ce soit pour la retraite,
l’achat d’un chalet, d’une maison ou d’une
copro priété en Floride, ou encore pour amas-
ser les sommes nécessaires au financement
des études des enfants », explique Jean-Michel
Breton. Une fois le projet bien formulé, le con-
seiller financier suggérera une stratégie d’inves-
tissement en fonction de chaque projet. « Le
plan financier permet d’établir une stratégie
précise avec un échéancier à suivre, ajoute
Jean-Michel Breton. Nous prévoyons aussi
des moments pour réviser le plan selon son
évolution. »
Pour être concret, le projet doit aussi com-
porter une échéance dans le temps. Voulez-
vous atteindre votre objectif dans deux ans,
dans cinq ans, dans 25 ans ? Le budget revient
également en scène. Quel versement mensuel
ou bimensuel pouvez-vous consentir à votre
projet ?
« La meilleure façon d’épargner est d’y aller
avec des versements périodiques automa ti-
ques », estime Pierre Payeur, conseiller princi-
pal en gestion du patrimoine et assurances de
personnes chez Desjardins. Il est rare qu’une
personne puisse verser à son compte d’épar gne
un montant élevé. C’est vraiment en intégrant
l’épargne systématique dans son budget que
la personne atteindra son objectif. « Lidée est
La section Coopmoi du site Internet de Desjardins est un outil incontournable pour
vous aider à prendre des décisions éclairées en matière de finances personnelles.
Elle vous propose des plans daction, des conseils pratiques ainsi qu’un guide pour
adopter des comportements responsables.
Coopmoi favorise aussi les interactions avec des experts de Desjardins par
l’entremise de trois blogues portant sur la gestion financière, les jeunes et les
initiatives de Desjardins. Un site à visiter régulièrement : desjardins.com/coopmoi.
Coopmoi
LESPACE VIRTUEL DÉDUCATION ET
DE COOPÉRATION DE DESJARDINS
« La meilleure façon dépargner
est d’y aller avec des versements
périodiques automatiques. »
– Pierre Payeur
MES FINANCES – DossiEr
le buDGet : un
incontournable !
le buDget... le mot est lancé. ce mal-aimé est pourtant loin
D’être un exercice fastiDieux.
18 Espace D Vol. 50, no 1, janvier-février 2013
Depuis lété 2012, tous les membres
inscrits à Accès D profitent gratuitement
de Mon budget. Cet outil facile dutili-
sation et sécuritaire propose une vision
intégrée des revenus et des dépenses
réparties dans 16 catégories : habitation,
loisirs, santé, etc. Le membre peut
même définir ses propres catégories
selon ses besoins. Bref, l’outil élimine
le côté lassant de tout entrer à la main
puisqu’il suffit de cliquer sur longlet
pour avoir le portrait illustré. « Nous
arrivons tout juste avec de nouvelles
fonctionnalités. Cela vaut le coup
dadopter loutil dès aujourd’hui pour
s’offrir une vision réelle et une maîtrise
de ses finances personnelles », estime
Arnaud Frotier, conseiller en stratégies
daffaires multicanal chez Desjardins.
amenez-en Des proJets
Ces nouvelles fonctionnalités
permettent de réajuster ses dépenses
au besoin pour dégager un surplus et
se créer des objectifs dépargne à court
terme dans la nouvelle section nome
Projets. Le membre peut lier ses objectifs
à des produits d’épargne avec un horizon
à court terme : compte CELI, épargnes
stable, à terme ou à dépôts périodi ques.
Il devient donc facile de suivre les
versements jusqu’à l’atteinte de
l’objectif.
« Il est possible de lancer plusieurs
projets en parallèle, souligne M. Frotier.
Lapplication inclut cinq catégories
préétablies, soit le fonds durgence, les
équipements électroniques, le voyage,
les rénovations et lautomobile. En fait,
il s’agit des types de projets généralement
attendus des membres. N’emche,
le membre peut créer son propre
projet sous longlet Autres. »
Bien entendu, la gestion du budget est
facilitée si toutes les activités financières
se réalisent chez Desjardins. Or, la version
améliorée rend maintenant possible
l’ajout de transactions effectuées à
d’autres institutions financières. Dans le
cas dun retrait, le membre peut même
indiquer où est dépensé largent selon
les bonnes catégories. « L’idée est
doffrir au membre le portrait toujours
le plus juste de sa gestion budgétaire »,
conclut Arnaud Frotier.
MON PROJET, JE LE PRÉPARE AVEC ACCÈS D
de ne jamais “voir” l’argent, ajoute Jean-Michel
Breton. Le virement automatique fait en sorte
que l’argent est investi directement. »
À partir de ces données, le conseiller pourra
peaufiner votre plan financier et, surtout, choisir
des placements qui cadrent bien avec votre
objectif. Par exemple, si l’objectif est à court
terme (un à cinq ans), les placements ne pré-
senteront que très peu de risque. À plus long
terme, pour la retraite par exemple, le risque peut
être supérieur, dans la mesure où il permettra
d’obtenir un rendement supérieur. Toutefois, il
n’est pas toujours nécessaire et même souhai-
table de prendre trop de risque.
Le plan financier est un moyen concret qui
permet donc de chiffrer le projet, d’établir le
rythme des versements et une stratégie, tout
en fixant des échéances intermédiaires qui
permettront de rectifier le tir au besoin, dont la
réduction du risque, et de protéger le capital au
fur et à mesure que l’on approche de l’objectif.
« En d’autres mots, ajoute Jean-Michel Breton,
il s’agit de déterminer la façon la plus avanta-
geuse d’atteindre l’objectif. »
REER, CELI, REEE et compagnie
Les véhicules de placement qui favorisent une
accumulation de l’épargne ne manquent pas.
« Les gouvernements nous aident à épargner
en nous donnant des cadeaux fiscaux », rap-
pelle Pierre Payeur. Outre le régime enregistré
d’épargne-retraite (REER), l’épargnant peut
miser sur le compte d’épargne libre d’impôt
(CELI) et le régime enregistré d’épargne-études
(REEE). Ces trois produits permettent d’accu-
muler revenu et capital à l’abri de l’impôt,
lequel, rappelons-le, est le plus important poste
budgétaire.
Le CELI est un outil particulièrement effi-
cace. Malgré qu’il ne permette pas une déduc-
tion du revenu (comme dans le cas du REER),
il permet d’éviter toute imposition sur les revenus
et sur le gain en capital (sauf sur les dividendes
provenant des actions américaines). « Le béné-
fice du CELI se fait particulièrement sentir à
long terme, remarque Sophie Sylvain, conseil-
lère en développement des affaires, en gestion
du patrimoine et assurances de personnes chez
Desjardins. Toutefois, la majorité des gens uti-
lisent le CELI uniquement à court terme. Dans
ce cas, les avantages du CELI sont moins évi-
dents en raison des bas taux d’intérêt actuels. »
S’y ajoutent les crédits d’impôt que procu-
rent les parts de Capital régional et coopératif
Desjardins, ainsi que les cotisations aux fonds
de travailleurs. Bref, il n’y a pas de raison de ne
pas se mettre à l’épargne immédiatement.
EN TOUT TEMPS, EN MOUVEMENT
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de téléphones intelligents ! Léquipe a greffé la
fonctionnalité Mon budget dans l’icône Accès D de l’application mobile Desjardins. Cette
innovation fait de Desjardins la première institution financre au pays à offrir ce type
doutil mobile. « Le membre pourra effectuer les mêmes opérations que sur un ordinateur
fixe. Un seul bémol : la création dun projet ne pourra se faire en mode mobile, indique
Arnaud Frotier. Il sera par ailleurs possible de suivre l’évolution d’un projet déjà créé. »
MON BUDGET, VOUS CONNAISSEZ ? SI NON, IL VOUS FAUT DÉCOUVRIR CET OUTIL AUTOMATISÉ. EN QUELQUES CLICS, VOUS
SUIVEZ DE PRÈS VOTRE BUDGET. DEVANT L’ENGOUEMENT SOULEVÉ DEPUIS SA MISE EN LIGNE, L’ÉQUIPE DE DESJARDINS AJOUTE
DES FONCTIONNALITÉS, DONT LA SECTION PROJETS. VOICI UN TOUR DES NOUVEAUTÉS.
PAR ANNIE BOUTET
MES FINANCES – DossiEr
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