18 Espace D Vol. 50, no 1, janvier-février 2013
Depuis l’été 2012, tous les membres
inscrits à Accès D profitent gratuitement
de Mon budget. Cet outil facile d’utili-
sation et sécuritaire propose une vision
intégrée des revenus et des dépenses
réparties dans 16 catégories : habitation,
loisirs, santé, etc. Le membre peut
même définir ses propres catégories
selon ses besoins. Bref, l’outil élimine
le côté lassant de tout entrer à la main
puisqu’il suffit de cliquer sur l’onglet
pour avoir le portrait illustré. « Nous
arrivons tout juste avec de nouvelles
fonctionnalités. Cela vaut le coup
d’adopter l’outil dès aujourd’hui pour
s’offrir une vision réelle et une maîtrise
de ses finances personnelles », estime
Arnaud Frotier, conseiller en stratégies
d’affaires multicanal chez Desjardins.
amenez-en Des proJets
Ces nouvelles fonctionnalités
permettent de réajuster ses dépenses
au besoin pour dégager un surplus et
se créer des objectifs d’épargne à court
terme dans la nouvelle section nommée
Projets. Le membre peut lier ses objectifs
à des produits d’épargne avec un horizon
à court terme : compte CELI, épargnes
stable, à terme ou à dépôts périodi ques.
Il devient donc facile de suivre les
versements jusqu’à l’atteinte de
l’objectif.
« Il est possible de lancer plusieurs
projets en parallèle, souligne M. Frotier.
L’application inclut cinq catégories
préétablies, soit le fonds d’urgence, les
équipements électroniques, le voyage,
les rénovations et l’automobile. En fait,
il s’agit des types de projets généralement
attendus des membres. N’empêche,
le membre peut créer son propre
projet sous l’onglet Autres. »
Bien entendu, la gestion du budget est
facilitée si toutes les activités financières
se réalisent chez Desjardins. Or, la version
améliorée rend maintenant possible
l’ajout de transactions effectuées à
d’autres institutions financières. Dans le
cas d’un retrait, le membre peut même
indiquer où est dépensé l’argent selon
les bonnes catégories. « L’idée est
d’offrir au membre le portrait toujours
le plus juste de sa gestion budgétaire »,
conclut Arnaud Frotier.
MON PROJET, JE LE PRÉPARE AVEC ACCÈS D
de ne jamais “voir” l’argent, ajoute Jean-Michel
Breton. Le virement automatique fait en sorte
que l’argent est investi directement. »
À partir de ces données, le conseiller pourra
peaufiner votre plan financier et, surtout, choisir
des placements qui cadrent bien avec votre
objectif. Par exemple, si l’objectif est à court
terme (un à cinq ans), les placements ne pré-
senteront que très peu de risque. À plus long
terme, pour la retraite par exemple, le risque peut
être supérieur, dans la mesure où il permettra
d’obtenir un rendement supérieur. Toutefois, il
n’est pas toujours nécessaire et même souhai-
table de prendre trop de risque.
Le plan financier est un moyen concret qui
permet donc de chiffrer le projet, d’établir le
rythme des versements et une stratégie, tout
en fixant des échéances intermédiaires qui
permettront de rectifier le tir au besoin, dont la
réduction du risque, et de protéger le capital au
fur et à mesure que l’on approche de l’objectif.
« En d’autres mots, ajoute Jean-Michel Breton,
il s’agit de déterminer la façon la plus avanta-
geuse d’atteindre l’objectif. »
REER, CELI, REEE et compagnie
Les véhicules de placement qui favorisent une
accumulation de l’épargne ne manquent pas.
« Les gouvernements nous aident à épargner
en nous donnant des cadeaux fiscaux », rap-
pelle Pierre Payeur. Outre le régime enregistré
d’épargne-retraite (REER), l’épargnant peut
miser sur le compte d’épargne libre d’impôt
(CELI) et le régime enregistré d’épargne-études
(REEE). Ces trois produits permettent d’accu-
muler revenu et capital à l’abri de l’impôt,
lequel, rappelons-le, est le plus important poste
budgétaire.
Le CELI est un outil particulièrement effi-
cace. Malgré qu’il ne permette pas une déduc-
tion du revenu (comme dans le cas du REER),
il permet d’éviter toute imposition sur les revenus
et sur le gain en capital (sauf sur les dividendes
provenant des actions américaines). « Le béné-
fice du CELI se fait particulièrement sentir à
long terme, remarque Sophie Sylvain, conseil-
lère en développement des affaires, en gestion
du patrimoine et assurances de personnes chez
Desjardins. Toutefois, la majorité des gens uti-
lisent le CELI uniquement à court terme. Dans
ce cas, les avantages du CELI sont moins évi-
dents en raison des bas taux d’intérêt actuels. »
S’y ajoutent les crédits d’impôt que procu-
rent les parts de Capital régional et coopératif
Desjardins, ainsi que les cotisations aux fonds
de travailleurs. Bref, il n’y a pas de raison de ne
pas se mettre à l’épargne immédiatement.
EN TOUT TEMPS, EN MOUVEMENT
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de téléphones intelligents ! L’équipe a greffé la
fonctionnalité Mon budget dans l’icône Accès D de l’application mobile Desjardins. Cette
innovation fait de Desjardins la première institution financière au pays à offrir ce type
d’outil mobile. « Le membre pourra effectuer les mêmes opérations que sur un ordinateur
fixe. Un seul bémol : la création d’un projet ne pourra se faire en mode mobile, indique
Arnaud Frotier. Il sera par ailleurs possible de suivre l’évolution d’un projet déjà créé. »
MON BUDGET, VOUS CONNAISSEZ ? SI NON, IL VOUS FAUT DÉCOUVRIR CET OUTIL AUTOMATISÉ. EN QUELQUES CLICS, VOUS
SUIVEZ DE PRÈS VOTRE BUDGET. DEVANT L’ENGOUEMENT SOULEVÉ DEPUIS SA MISE EN LIGNE, L’ÉQUIPE DE DESJARDINS AJOUTE
DES FONCTIONNALITÉS, DONT LA SECTION PROJETS. VOICI UN TOUR DES NOUVEAUTÉS.
PAR ANNIE BOUTET
MES FINANCES – DossiEr