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PROGRAMME AFRICAIN DE LUTTE CONTRE L’ONCHOCERCOSE (APOC)
Seizième Session du Forum d’Action Commune - Abuja, Nigéria, 7-9 décembre 2010
COMMUNIQUÉ FINAL
Point 1: Ouverture de la session
1. La seizième session du Forum d’action commune (FAC) du Programme africain de lutte contre
l’onchocercose (APOC) a éaccueillie par le Gouvernement de la République fédérale du Nigéria du 7
au 9 décembre 2010 à Abuja, Nigéria. Ont pris part à la réunion, son Excellence Monsieur le Ministre
Fédéral de la santé du Nigéria, le Vice-ministre de la santé et le Général à la retraite T. Y. Danjuma,
Grand Sponsor de MITOSATH et Président de la Fondation Danjuma, ses Excellences Messieurs les
Ministres et Vice-ministres de la santé, des Secrétaires Généraux et Directeurs Généraux de la santé
publique ou de la lutte contre la maladie de 15 pays membres de l’APOC et de pays de l’ex-OCP, 13
représentants de la communauté des donateurs, des représentants de l’OMS (Genève et OMS/AFRO),
de la Banque Mondiale, de l’UNICEF Nigéria, de la Banque Africaine de Développement (BAD), de
l’Organisation Ouest africaine de la santé (OOAS), de la Communauté économique des états de
l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
d’Organisations non-gouvernementales de développement (ONGD), du Programme de Donation du
Mectizan, de Merck & Co., Inc., de Pfizer Pharmaceuticals, d’Institutions de recherche, les Directeurs
et/ou Coordinateurs des Programmes nationaux de lutte contre l’onchocercose, des représentants des
organes statutaires de l’APOC, des représentants de l’équipe d’évaluation externe à mi-parcours, le
Professeur Adetokunbo Lucas et DHL. Une liste complète des participants est jointe en annexe 1.
2. Le FAC a remercié le Gouvernement de la République Fédérale du Nigéria pour l’hospitalité chaleureuse
qui lui a été réservée et pour avoir accueilli le FAC 16.
3. Dans son allocution de bienvenue, le Professeur C.O. Onyebuchi Chukwu, Ministre Fédéral de la santé
du Nigéria a souligné l’importance historique du FAC 16, qui survient au moment il existe la
possibilité pour les pays membres de l’APOC d’éliminer l’infection et d’interrompre la transmission de
l’onchocercose. Cette réunion se déroule sous le signe du 15ème anniversaire de la création de l’APOC
et se tient pour la première fois au Nigéria. Le Professeur Chukwu a rappelé également que
l’élimination de l’onchocercose et d’autres maladies tropicales négligées (MTN) contribuera de
manière significative à l’allègement de la pauvreté et à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le
Développement (OMD).
4. M. André Mama Fouda, Ministre de la santé du Cameroun et président sortant du FAC 15, représenté
par M. Hayatou Alim, secrétaire d’état chargé de la santé publique, a noté que l’onchocercose retarde
le développement socio-économique des populations africaines, mais que maintenant un progrès
significatif est accompli dans la lutte contre cette maladie. Au vu des nouveaux objectifs de l’élimination
de l’infection et de l’interruption de la transmission de l’onchocercose, une dizaine d’années
supplémentaires environ à partir de 2015 et un engagement plus fort des gouvernements africains et
de la communauté internationale seront nécessaires. M. Hayatou a également indiqué la nécessité de
la poursuite d’activités transfrontalières harmonisées et concertées pour atteindre cet objectif.
5. Le Dr Uche Amazigo, Directrice de l’APOC, a remercié le Président de la République Fédérale du Nigéria
pour avoir accueilli généreusement le FAC 16. Cette réunion est particulièrement importante, eu égard
à la récente évaluation externe à mi-parcours de l’APOC qui aborde la question de l’avenir de l’APOC.
Le Dr Amazigo a souligné que pour atteindre l’élimination locale de l’infection et interrompre la
transmission de la cécité des rivières, 66 millions de $US supplémentaires seront nécessaires et elle a
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par conséquent fait appel à un engagement accru des gouvernements nationaux et des donateurs. Elle
a indiqué ensuite que l'on estime que l’utilisation de la stratégie du TIDC ainsi que l’implication et la
responsabilisation des communautés pour la distribution de l’ivermectine a permis d’économiser plus
de 10 millions de dollars US en 2009, comparées au coût d’autres moyens de distribution. APOC a
démontré à la communauté mondiale pour la santé la valeur et l’efficacité des projets sous directives
communautaires, particulièrement au regard de l’intérêt croissant de la lutte contre les MTN.
6. Le Dr Suomi Sakai, représentante pays de l’UNICEF au Nigéria a livré un message de bonne volonté qui
a souligné l’engagement continu de l’UNICEF depuis 1991 et son soutien à la lutte contre
l’onchocercose et à son élimination. L’intérêt de l’UNICEF pour le programme de lutte contre
l’onchocercose est total étant donné que près de 2% des 8 millions de personnes affectées par des
maladies au Nigéria sont des enfants âgés de 5 à 15 ans.
7. Le Dr Luis Gomes Sambo, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique a souligné dans sa déclaration que
la 16ème session du FAC a connu la participation de certains donateurs qui avaient pris part à
Washington DC, il y a 15 ans à la réunion de lancement de l’APOC - présentement salcomme étant
l’un des programmes de santé publique les plus connus pour leur leadership en Afrique. Il a souligné le
succès de la Guinée équatoriale soutenue par APOC dans l’élimination de la mouche vectrice de
l’onchocercose dans l’île de Bioko. Enfin, le Dr Sambo a félicité le Dr Uche Amazigo pour l’excellent
travail abattu par APOC sous sa conduite, à travers le rôle de pionnier qu’elle a joué, tout en indiquant
que ce FAC est le dernier auquel elle participe, en tant que Directrice du programme, parce qu’elle
prendra bientôt sa retraite.
8. Le néral T.Y. Danjuma, Grand Sponsor de MITOSATH et entrepreneur renommé, a décrit son
expérience personnelle de l’onchocercose et, parce qu’il souhaite voir cette maladie éliminée, il a
gracieusement offert d'apporter une contribution de 1 million de $US au Fonds fudiciaire de l’APOC. Le
Général Danjuma a également demandé au Gouvernement de la République dérale du Nigéria de
contribuer pour 10 millions de $US au Fonds Fudiciaire de l’APOC afin d’aider à combler le manque à
gagner de 66 millions $US.
9. Son Excellence Monsieur le Président de la République fédérale du Nigéria, le Dr Goodluck Ebele
Jonathan, dans son discours lu par son Excellence Monsieur le Ministre fédéral de la santé, a souhaité la
bienvenue au Nigéria à tous les participants. Conscient des conséquences socioéconomiques de
l’onchocercose et des autres MTN, le Président a réitéré l’engagement du gouvernement à lutter contre
ces maladies. Sachant qu’il est vraiment possible d’éliminer la cécité des rivières et déterminé à ce que
cette maladie débilitante n’affecte plus jamais les populations africaines, son Excellence a exprimé des
inquiétudes quant à la fin du Programme APOC prévue en 2015 et a ainsi déclaré que son
gouvernement était disposé à apporter un soutien au Programme, passé cette période. Son
Excellence, M. le Ministre a promis de porter à la connaissance du Président la requête du Général
Danjuma pour que le Gouvernement fédéral soutienne le Fonds Fudiciaire de l’APOC. Le FAC 16 a été
déclaré officiellement ouvert.
Point 2 : Election du Bureau
10. Le FAC a élu le Gouvernement de la République fédérale du Nigéria, en la personne du Professeur C.O.
Chukwu, Ministre de la santé, comme Président du FAC 16 et le Gouvernement du Royaume de Koweit
comme Vice-président, en la personne du Dr Abdul-Redha Bahman, Conseiller, Fonds koweitien pour le
Développement économique arabe.
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Point 3 : Adoption de l’ordre du jour
11. L’ordre du jour provisoire a été adopté sans amendements
Point 4 : Réflexions du Comité des Agences Parrainantes (CAP)
12. Le Dr Chris Mwikisa, Président du CAP, a souligné le soutien apporté au Management de l’APOC par le
CAP, en élaborant des Termes de Référence détaillés et en engageant une équipe d’évaluation
indépendante pour effectuer l’évaluation externe à mi-parcours de l’APOC recommandée par le FAC 15.
L’objectif qui consiste à traiter 90 millions de personnes d’ici à 2015 et la vision d’une Afrique
débarrassée de l’onchocercose sont envisageables étant donné l’appui et l’engagement soutenus de
tous les partenaires. Le CAP a remercié le Management de l’APOC pour l’excellent travail qu’il continue
de réaliser.
Point 5 : Rapport d’activités de l’OMS
13. La Banque Mondiale, en tant qu’agence fiscale, a remercié le Dr Uche Amazigo personnellement pour
sa contribution à la lutte contre l’onchocercose en Afrique qui sera enregistrée comme un jalon dans
l’histoire de l’onchocercose. Le Dr Amazigo est à la tête de ce programme qui n’est pas seulement gé
par des africains pour les Africains, mais constitue également l’un des partenariats publics-privés les
plus réussis dans le domaine de la santé.
14. Le rapport d’activités de l’OMS (2009-2010) a mis en exergue les activités principales de la période
couverte par le rapport, y compris l’introduction ussie de l’IDC dans les curricula de 34 facultés de
médecine, écoles des soins infirmiers et des sciences de la santé dans 20 pays africains. En outre, APOC
a recruté un spécialiste de la question du genre en vue de promouvoir l’intégration du genre dans les
différents aspects de l’APOC. Dans un rapport spécial, le Management de l’APOC a montré comment les
décisions de politique du FAC ont conduit à la réalisation de recherches opérationnelles (études multi-
pays) et ont guidé par la suite les stratégies de mise en œuvre, aboutissant ainsi à l'immense impact
positif de l’APOC. En outre, comme demandé par le FAC, le statut de la mise en œuvre des décisions du
FAC 15 a été présenté et distribué aux participants.
15. Les présentations ont été suivies de discussions sur les défis à relever par rapport à l’objectif visé de
traiter 90 millions de personnes d’ici 2015 et sur les voies et moyens d’optimiser la motivation des DC.
En ce qui concerne la motivation, il a été indiqué qu’une étude multi-pays sur les mesures incitatives
avait été conduite et publiée par APOC. Il est ressorti également qu’une grande partie des populations
n’était toujours pas traitée, spécialement dans les pays en situation de post conflit. Toutefois,
l’affectation de conseillers techniques auprès de ces pays et l’engagement renouvelé des
gouvernements pourraient contribuer à atteindre le chiffre de 90 millions de traitements d’ici à 2015.
16. Le FAC a décidé qu’une analyse et un plan concernant comment atteindre la population de 20 millions
de personnes restantes non traitées, spécialement dans les pays en situation de post-conflit, soient
présentés au FAC 17.
Point 6 : Rapports des pays
17. Les Ministres de la santé des pays membres de l’APOC et des pays de l’ex-OCP ont fait des déclarations
au FAC. Le FAC leur a adressé ses remerciements pour ces déclarations et a soutenu la proposition de
rechercher de nouvelles sources de financement pour la lutte contre les MTN. Au regard du fait que
les donateurs sont passés du financement des programmes de lutte contre une seule maladie au
financement des programmes intégrés de santé, les pays doivent fournir des efforts supplémentaires
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pour intégrer l’onchocercose et les autres MTN, tout en sauvegardant les progrès et les acquis des
programmes de lutte contre l’onchocercose.
18. Il a énoté que 30 pays ont élaboré un plan stratégique de lutte de 4 à 5 ans contre les MTN et que
l’OMS/AFRO ainsi qu’APOC ont élaboré des directives et apportent un soutien continu pour
l’élaboration de ces plans.
19. La présentation portant sur la couverture de traitement a montré que 133.000 communautés dans 15
pays ont distribué l’ivermectine en 2009, touchant une population totale de 68,4 millions, réalisant
ainsi des couvertures géographique et thérapeutique de 91,4% et de 73,1% respectivement.
20. La contribution financière des gouvernements et des ONGD pour les activités clés du TIDC,
l’équipement, la logistique et les salaires a été présentée. En 2009, les gouvernements ont déboursé un
montant total de 2.253.974 dollars US pour les activités clés du TIDC et 7.724.308 dollars US pour
l’équipement, la logistique et les salaires. Les ONGD ont déboursé 700.250 dollars US pour les activités
clés du TIDC et 688.973 dollars pour les salaires.
Point 7 : Rapport du Comité consultatif technique (CCT)
21. Le Professeur Mamoun Homeida, Président du CCT a présenté les rapports des deux dernières réunions
du CCT qui se sont tenues en mars et septembre 2010. Le CCT a consacré un temps considérable aux
discussions sur la possibilité de l’élimination de l’infection et de l’interruption de la transmission de
l’onchocercose, à l'élaboration de directives sur les critères de l’élimination et à l’examen des résultats
des évaluations épidémiologiques. Le comité a également examiné les analyses des données REMO afin
d’apporter une assistance à la délimitation des zones de transmission. Le président du CCT a informé le
FAC du recrutement d’un spécialiste en genre par APOC en vue de renforcer l’intégration du genre dans
l’ensemble du Programme APOC et a indiqué que les données provenant du TIDC étaient maintenant
analysées et présentées de manière désagrégée selon le genre.
Point 8 : Réunion ministérielle sous-régionale sur la collaboration transfrontalière : Rapport
spécial du Tchad
22. Suite à une recommandation de la première réunion transfrontalière des pays de l’Afrique centrale
tenue à Douala en octobre 2009, une deuxième réunion a eu lieu à Ndjamena, Tchad en avril 2010. Le
Directeur régional de l’OMS/AFRO, le Dr Luis Gomes Sambo, qui était représenté à la réunion, a fait
observer que l’onchocercose et les autres maladies tropicales négligées ne connaissent pas de
frontières et qu’en conséquence, une attention particulière doit être portée aux activités
transfrontalières de lutte. Pour être efficace, ces stratégies devraient être non seulement dirigées vers
l’onchocercose et les MTN mais devraient également intégrer les efforts de lutte contre d’autres
maladies telles que le VIH/SIDA, la méningite et notamment l’éradication de la polio. Après l’examen
des rapports techniques, les Ministres ont fait un certain nombre de déclarations y compris de
recommandations, indiquant que les pays devraient mentionner de manière spécifique les MTN y
compris l’onchocercose dans les budgets des états et identifier les zones de transmission de
l’onchocercose. Il a été demandé à APOC de fournir un appui technique et financier pour la finalisation
de la cartographie intégrée des MTN prioritaires et pour l’élaboration des plans stratégiques.
Point 9 : Situation de la lutte contre l’onchocercose dans les pays de l’ex-OCP
23. Le Dr Traoré Mamadou Omar, Coordonnateur national de la lutte contre l’onchocercose (PNLO), Mali, a
donné des informations relatives à la situation de la lutte contre l’onchocercose dans les pays de
l'ancien OCP qui montrent qu’entre 2005-2009, le seuil de 85% de couverture thérapeutique et de
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100% de couverture géographique avait été atteint dans la plupart des pays, à l'exception des quatre
pays en situation de post-conflit. Les résultats d’une étude de l’infectivité de 183.264 simulies
collectées sur 41 sites dans 6 pays étaient satisfaisants, sauf sur 7 sites dans des pays recevant un appui
de l’APOC pour améliorer la situation épidémiologique, au niveau desquels le taux d’infectivité est
supérieur au seuil de 0,5 simulies infectées pour 1000 (mille) simulies capturées.
Point 10: Elimination de la transmission de l’Onchocercose en Afrique : Evaluations récentes et
mise à jour de la carte de distribution de la maladie
24. En réponse à une décision du FAC 15 demandant à APOC de rassembler des informations et de donner
des conseils sur quand et le traitement peut être arrêté Le Dr Hans Remme a informé le FAC 16
qu’un cadre conceptuel a été rédigé et distribué et que des ateliers nationaux ont été organisés pour
discuter et informer les pays à ce sujet. Les résultats les plus cents de l’évaluation épidémiologique
menée dans six pays pour apprécier le progrès accompli vers l’élimination de l’infection et l’interruption
de la transmission ont montré que 16 sites sur les 17 étaient en train de réaliser des progrès vers
l’élimination et 8 parmi eux, ayant des niveaux d'infection proche de zéro, pourraient déjà avoir
réalisé l’élimination locale.
25. Le FAC a félicité l’équipe pour ces résultats encourageants et a reconnu la nécessité de rassembler des
données entomologiques qui contribueront à la prise de décision sur quand arrêter le traitement.
26. Point de discussion : L’évaluation épidémiologique est une procédure essentielle pour déterminer le
progrès réalivers l’élimination. Toutefois, le refus de certaines communautés du test de la biopsie
cutanée pour le diagnostic de l’infection est un grand défi. Des méthodes non-invasives de détection de
l’infection, telles que le pansement à la Diethylcarbamazine (DEC), doivent être disponibles le plus tôt
possible pour permettre de réaliser à l’avenir les travaux d’évaluation et de surveillance. L’accord entre
l’OMS et le fabriquant du pansement à la DEC, non-invasif, n’est encore pas conclu. Décision : Le FAC
demande à l’OMS de continuer à intensifier les efforts pour parvenir à un accord légal avec le
fabriquant du pansement à la DEC et a demandé aux pays de veiller à examiner, dès réception, les
dossiers y relatifs que l’OMS leur soumettra. Cela constituera une condition à la remise du pansement
à la DEC par l’OMS, une fois l’accord légal conclu avec le fabriquant.
27. Point de discussion : Dans un scénario d’élimination, il se peut qu’il soit nécessaire de procéder au
traitement à l’ivermectine dans des zones hypo-endémiques ; la question des ESG éventuels dans les
zones de co-endémicité de l’onchocercose et de la loase a été discutée. cision : Le traitement
pourrait être rendu nécessaire dans certaines zones hypo-endémiques de l’onchocercose en vue
d’interrompre la transmission ; cependant dans les zones hypo-endémiques de l’onchocercose de
prévalence supérieure à 40% de loase, le traitement à l'ivermectine ne se justifie pas au regard du
risque élevé d’Effets Secondaires Graves (ESG) dans ces zones. Des recherches supplémentaires sont
nécessaires en vue de l’utilisation d’autres outils pour l’élimination de l’onchocercose dans ces zones.
28. Point de discussion : Il a été noté que dans certaines zones où le traitement a été effectué pendant plus
de 20 ans, il y a toujours des cas positifs de l’onchocercose. Cela pourrait s’expliquer par la non-
conformité au traitement à l’ivermectine ou par toute autre raison telle que la migration humaine en
provenance d’autres zones. En résumé, 17 sites ont été visités les deux dernières années dans 6 pays, y
compris la Vallée de Vina au Cameroun qui est considérée comme ayant eu la prévalence la plus élevée
de l’onchocercose dans le monde. Décision : Avant de changer de stratégie pour viser l’élimination dans
de telles zones, le FAC a décidé qu’APOC entreprenne des recherches pour déterminer la raison de la
présence de ces cas positifs. Des enquêtes entomologiques doivent être entreprises le plus tôt possible
pour déterminer les mesures qui doivent s’ensuivre.
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