L’Avare : un portrait de
famille en ce début de
3
ème
millénaire
Ensemble epik hotel
Texte PeterLicht d’après Molière
Mise en scène Catherine Umbdenstock
Du dimanche 25 mai au mardi 27 mai / Théâtre Mansart
THÉÂTRE EN MAI
FESTIVAL DU 23 MAI AU 1ER JUIN 2014
Contact presse :
Florent Guyot
03 80 68 47 37
06 85 57 25 54
Billetterie / réservations :
Parvis Saint-Jean
Rue Danton
03 80 30 12 12
Billetterie en ligne :
www.tdb-cdn.com
L’AVARE : UN PORTRAIT DE
FAMILLE EN CE DÉBUT
DE 3ÈME MILNAIRE
DIMANCHE 25 MAI
DIMANCHE 25 MAI DIMANCHE 25 MAI
DIMANCHE 25 MAI À
ÀÀ
À
19H, LUNDI 26 MAI
19H, LUNDI 26 MAI 19H, LUNDI 26 MAI
19H, LUNDI 26 MAI À
ÀÀ
À
21H & MARDI 27 MAI
21H & MARDI 27 MAI 21H & MARDI 27 MAI
21H & MARDI 27 MAI À
ÀÀ
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19H
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19H
Théâtre Mansart
Théâtre Mansart Théâtre Mansart
Théâtre Mansart
Due 1h45
Due 1h45Due 1h45
Due 1h45
ENSEMBLE EPIK HOTEL
TEXTE PETERLICHT DAPRÈS MOLRE
MISE EN SCÈNE
CATHERINE UMBDENSTOCK
AVEC NATHALIE BOURG, CHLOÉ CATRIN, CLÉMENT CLAVEL,
CHARLOTTE KRENZ, LUCAS PARTENSKY ET CLAIRE RAPPIN
Traduction Katia Flouest-Sell Dramaturgie Karin Riegler Scénographie Elisabeth Weiß
Costumes Claire Schirck Création lumières et vidéo Manon Lauriol Régie lumières et vidéo
Romain de Lagarde Régie générale et son Fred Hug
Production epik hotel (Strasbourg/Berlin) Coproduction La Filature, Sne nationale de
Mulhouse, Tâtre de la Commune - CDN dAubervilliers Avec le soutien du Ministère de la
Culture et de la Communication – DRAC Alsace, la Région Alsace, l’Agence Culturelle
d’Alsace Les Régionales, l’Ecole HfS Ernst Busch Berlin, l’OFAJ, Le Goethe Institut Paris,
Les TAPS - Strasbourg, Le Relais Culturel de Wissembourg, Le Relais culturel de Haguenau,
Le Relais Culturel de Thann, la maison d’éditions schaefersphilippen
TM
Theater und
Medien GbR – Cologne et la participation artistique du Jeune Théâtre National
2014
20142014
2014
PROJET DE CRÉATION
Le conflit de génération n’est pas une invention de nos sociétés modernes. Molière, déjà, savait sur
quoi il reposait : l’argent. Son avare d’Harpagon se retrouve entouré de jeunes gens qui souhaitent sa
mort, pour profiter de son héritage. Mais la méfiance envers ses enfants donne à ce vieil homme
l’énergie pour développer des stratégies afin de conserver ses biens, tout en les faisant fructifier.
PeterLicht, jeune auteur et musicien originaire de Cologne, se sert du texte de Molière comme un motif
sur lequel construire sa variation, son regard sur une société argent et jeunesse sont tout un idéal
de vie. Dans cette réécriture d’après Molière, musicale autant que radicale, l’action se situe dans «un
pays dans lequel il y a beaucoup trop de tout, mais de façon inégalement répartie». Les vieux
possèdent l’argent et les jeunes veulent l’avoir. L’angle d’attaque adopté y est résolument
contemporain : les enfants d’Harpagon, réels protagonistes de l’histoire, baignent dans l’idée que
l’argent fait le bonheur, que la consommation fait l’Homme. Le capital paternel doit leur revenir de droit.
Mais au lieu de s’insurger contre cette instance conservatrice, qui veut garder les plein-pouvoirs, ces
jeunes adultes attendent, s’installant dans l’anti-chambre de la biographie du père. Pas de révolte en
vue. C’est la tragique histoire d’une jeunesse occidentale, engluée dans l’attente de pouvoir
consommer.
Le texte a été crée en février 2010 au théâtre Maxim-Gorki de Berlin, dans une mise en scène de Jan
Bosse. L’ensemble epik hotel présente pour la première fois cet auteur en France.
CALENDRIER DE CRÉATION ET DE DIFFUSION
Création
Avril 2013
Livraison de la traduction
Août 2013
2 semaines de résidence de travail à Berlin
Schaubühne et HfS Ernst Busch
Décembre 2013
2 semaines de résidence de répétitions en Alsace : au Relais culturel de Wissembourg et à l’Espace
Scène d’Alsace / Agence culturelle d’Alsace
Actions auprès du public
Février-Mars 2013
3 semaines de résidence de création au TAPS-Scala - Strasbourg
11 Mars 2014
Création au TAPS-Scala - Strasbourg
Diffusion
Du 11 au 16 mars2014
TAPS-Scala - Strasbourg (6 représentations)
20 mars 2014
Relais Culturel de Wissembourg (2 représentations)
26 mars2014
Relais Culturel Régional de Thann (1 représentation)
28 mars 2014
Relais Culturel de Haguenau (1 représentation)
Novembre 2014
Reprise à La Filature - scène nationale de Mulhouse (2 représenta- tions)
Représentations au Théâtre de La Commune - CDN d’Aubervilliers
2014-2015
2ème année d’exploitation
L’AUTEUR
PeterLicht - entre Pop et critique sociale
Une réécriture outre-Rhin de «notre» Avare.
Le travail pluri-disciplinaire de PeterLicht, jeune artiste allemand originaire de Cologne, s’articule autour
de textes, de musique pop, de concerts, créant des « sculptures sociales » inspirées du capitalisme ou
des marchés aux puces : «pour que ce qui en ressort, au final, soit peut-être beau.» Il a à ce jour réalisé
5 albums musicaux et publié 2 ouvrages : «Nous vaincrons – Livre de fin du capitalisme» - un journal de
bord du 21ème siècle fait d’anecdotes, de poèmes, de notes, de rêves, de slogans, de paroles de
chanson et de croquis -, ainsi que : «L’histoire de mon pressentiment en ce début de 3ème millénaire.»
Pour le metteur en scène Jan Bosse, associé au théâtre Maxim Gorki de Berlin, il adapte la comédie de
moeurs de Molière : «L’avare portrait de famille», créée en février 2010. PeterLicht se sert du texte de
Molière comme un motif sur lequel construire sa variation, son regard sur une société argent et
jeunesse sont rois. Il situe l’action dans «un pays dans lequel il y a beaucoup trop de tout, mais de
façon inégalement réparti». Les vieux possèdent l’argent et les jeunes veulent l’avoir. C’est l’histoire
d’une jeunesse engluée dans l’attente de pouvoir consommer.
Le texte est entré dans de nombreux répertoires en Allemagne, dont celui du théâtre de Bielefeld, du
Schauspielhaus de Vienne (Autriche), et du théâtre d’Osnabrück.
epik hotel présentera pour la première fois cet auteur en France.
© Motor Music
Extraits d'une interview de PeterLicht à propos de «son» Avare
« Il y a dans cette pièce beaucoup de choses qui font écho aujourd'hui : il y est sans cesse question de
pénurie, de redressement, d'engraissement, d'austérité et d'accumulation de capital. »
« Je vis à l'intérieur des contradictions de notre société : j'aimerais être heureux au sein du capitalisme,
avec le capitalisme. Voilà. Et bien sûr que je ne le veux pas non plus. J'aimerais dire oui, je ne peux pas
dire oui, mais je suis obligé de dire oui. Le nouveau MacBook est évidemment génial, et en même
temps, il est évidemment insignifiant. Je n'ai pas besoin de ces objets. Mais je les aime. »
« Le théâtre est un monde libre, hystérique, utopique. Ça me plaît. Au théâtre, les voix peuvent
s'entremêler. On a des fois l'impression de faire directement partie du courant présent. Et des fois, ils
nous arrivent de vouloir sortir en hurlant. Le théâtre, c'est risqué. La première seconde est toujours
décisive : est-ce que ce sera insupportable ou bien renversant ? »
Interview réalisée en février 2010 par
Peter Laudenbach, traduction de l'allemand.
LE TEXTE ET LA TRADUCTION
Fiche de lecture de la pièce
© Elisabeth Weiss
Titre: L’Avare – Portrait de famille d’après Molière
Auteur: PeterLicht
Scènes: 18
Rôles: féminins : 2 / masculins : 4
Papa Harpagon
Cléante : son fils
Elise : sa fille
Valère : un observateur
La Flèche : un ami de Cléante
Marianne : la femme
Oncle/tante Jakob/Frosine : habite sur place (peut être distribué à un homme ou à une femme,
l’important étant la fonction plus que le personnage dans ce cas)
Langue originale: allemand
Style: langue parlée, très rythmée et musicale. Proche du slam. Chansons.
Époque: Début du troisième millénaire
Lieu : Dans l’intérieur d’une famille : salon, cuisine... Allemagne ou ailleurs : « un pays dans lequel il y a
beaucoup trop de tout, mais de façon inégalement répartie »
Commentaire: Relecture et retournement de la figure de l’Avare de Molière. Ici, les enfants ne valent
pas mieux que le père. Et celui-ci, en plus de représenter le pouvoir de l’argent et le refus de céder la
place, se retrouve presque contre son gré à proposer un point de vue politiquement critique vis à vis de
notre société o-capitaliste, prônant la réduction des biens, l’économie sur un ton parfois presque
mélancolique plutôt que la consommation excessive.
Résumé: Cléante est un jeune homme de son temps qui a des projets et des désirs : il veut se fiancer
avec Marianne et enfin commencer à vivre tel qu’il l’entend, c’est-à-dire essentiellement à consommer,
tel qu’il l’entend - car l’amour ici semble réduit à l’anecdote, Marianne elle-même n’apparaissant jamais
en chair et en os. Et une personne l’en empêche : son père. Celui-ci, bien qu’aisé, refuse de son vivant
de céder quoi que ce soit à ses deux enfants et est bien cidé à continuer à vivre pour lui-même. Et
voilà Cléante, persuadé que la fortune familiale doit lui revenir de droit, obligé de patienter, d’attendre
que son père meure, selon son propre aveu. Cléante s’impatiente, «s’énerve » et se met en colère. Et la
pression monte. Il s’interroge : « Et si tous ceux qui ont de l’argent, en vieillissant, au lieu de donner
leurs biens en héritage se mettaient à dépenser leur fortune dans des maisons de retraite ? ». Quant à
Elise, elle semble tout aussi inquiète concernant son avenir, mais sur un mode plus résigné et dépressif.
Oncle/Tante Jakob/Frosine, qui vit avec la famille Harpagon et a pris en charge l’intendance du foyer,
se plaint d’avoir à faire à des adolescents fainéants, cupides et irresponsables, symptomatiques d’une
génération de la malbouffe et du tout jetable.
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