Présentation - Forêts et Biodiversité à Madagascar

publicité
PROBLEMATIQUES FONCIERES ET
DEVELOPPEMENT RURAL A
MADAGASCAR : DIMENSIONS
ANTHROPO-JURIDIQUES DES
RAPPORTS FONCIERENVIRONNEMENT
Introduction-Contexte
• De par sa particularité d’insularité, Madagascar
dispose d’une richesse patrimoniale en
ressources naturelles qui s’expliquent par
l’existence d’une biodiversité à un fort taux
d’endémicité.
• Les espèces sauvages apparentées aux plantes
cultivées (ESA) constituent un potentiel
génétique pouvant être utilisé pour développer
et diversifier les cultures vivrières et industrielles,
et assurer par effet d’entrainement la sécurité
alimentaire régionale et nationale.
Introduction-Problématique
• La problématique fondamentale porte sur la
nécessité de transformer le droit possessif en
droit usufructuaire en matière de gestion des
ressources naturelles.
• La démarche aurait à se conformer aux
principes relatifs aux droits d’usage et
d’exploitation basés sur les maîtrises des
aspects écologiques et techniques de gestion
environnementale.
Introduction-Problématique
• Paradoxalement à cette situation, la politique actuelle
d’exportation est basée sur un système tributaire du
commerce mondial et de ses normes de produits imposées
par le marché international.
• Ce qui pourrait contribuer à l’accentuation de la
dévalorisation des variétés sauvages locales noninventoriées, non-collectionnées et non-protégées.
• La juridicisation de cette situation se doit de consister à
légaliser les éléments d’écosystèmes de représentativité
biologique menacés de disparition à des fins de
conservation ex situ et in situ pour garantir la disponibilité
de matériels de souche de variétés performantes.
Introduction- Objectif global
L’objectif principal consiste:
• à l’élaboration d’un cadre de politique
publique approprié à cette nécessité
impérative de protection des ressources et
des matériels génétiques
• et à privilégier les aspects d’intégration de la
conservation avec la valorisation par le biais
d’une dotation de capabilités aux divers
utilisateurs.
Méthodologie
• La gouvernance des ressources naturelles nécessite la mise en cohérence
des textes y afférents aux principes et mécanismes de décentralisation
dont la décentralisation foncière, quant à la mise en œuvre de leur
gouvernance locale par rapport à l’accès, à la conservation, à l’utilisation
et à l’échange.
• Pour ce faire, les collectivités locales devraient être dotées de capabilités
institutionnelles, économiques et techniques selon une rationalité
intégrée et une mise en coviabilité de l’accès, de la conservation, de
l’utilisation et d’échange des ressources phytogénétiques ainsi que de la
prospection, de la collecte, de la collection, de la caractérisation pour
promouvoir l’obtention variétale locale et la production semencière en se
conformant aux spécificités agroécologiques, anthropo-nutritionnelles et
anthropo-culturelles locales.
Résultats
• Le dimensionnement multisectoriel de la gestion
des
ressources
naturelles
explique
la
multifonctionnalité des écosystèmes.
• la gestion des ressources naturelles ne peut
qu’être localisée en raison de la diversité
écologique et de la raréfaction des ressources.
• La conservation ne peut être pérennisée que par
des mesures de coviabilisation avec les diverses
actions à vocation économique.
Résultats (suite)
• Il s’agit d’en considérer le concept espaceressource-population locale et le concept foncierenvironnement pour rationaliser la gouvernance
locale en fonction des maîtrises foncières
environnementales caractéristique d’une zone
donnée.
• Ces différents concepts servent de base au
processus de juridicisation des caractères
anthropo-culturels et institutionnels que requiert
la gouvernance locale des ressources naturelles.
Résultats (suite)
A cet effet, il est requis la considération des
éléments ci-après:
• Les rapports espace-ressource
• Les rapports intrinsèques entre le foncier et
l’environnement
• Les maîtrises foncières du système d’occupation de
l’espace et d’accès aux ressources naturelles
• L’échelle de valorisation économique
• La démarche intégrée et holistique des dimensions
sociétales, économiques et écologiques locales
Recommandation-Conclusion
• Le transfert de gestion des ressources naturelles doit
être conditionné par le transfert de gestion du foncier.
• Il requiert un mécanisme de zonage faisant distinguer
les zones à forte biodiversité des zones aménageables
et valorisables.
• Cela implique des mesures d’aménagement du
territoire garantissant la conversion des capacités et
des potentialités réelles locales en nouveaux moyens
de fonctionnement devant apporter des retombées
positives pour les collectivités et les communautés
locales riveraines des sites de conservation.
Merci de votre attention
Téléchargement