ACTIVITÉ DOCUMENTAIRE : L’ÉLECTROCARDIOGRAMME L’électrocardiogramme (E.C.G.) enregistre les impulsions électriques qui déclenchent la contraction cardiaque. C’est en 1903 qu’un physiologue néerlandais, William Eintroven, enregistre pour la première fois, à l’aide d’un simple galvanomètre, le courant électrique produit par les changements de potentiel des fibres cardiaques. Principe de l’électrocardiographie : Les deux groupes musculaires auriculaire et ventriculaire se comportent comme les bornes d’un générateur lorsque le cœur est en phase d’activation. Ils créent donc des différences de potentiel entre les points extérieurs au cœur. L’électrocardiographie consiste en l’enregistrement de douze tensions prises par l’intermédiaire d’électrodes judicieusement placées : trois électrodes sont placées sur les membres (poignets droit et gauche et pied gauche), six électrodes sont placées sur le thorax au niveau du cœur et autour de celui-ci. Enregistrement : Les électrodes sont successivement reliées aux deux bornes d’un voltmètre permettant l’enregistrement sur papier millimétré (ou la visualisation sur un écran). La différence de potentiel produit le déplacement d’un stylet sur un papier défilant à vitesse constante (ou d’un spot sur un écran à balayage horizontal). Allure du tracé : Les douze tracés relevés permettent de représenter la propagation du signal : Dans six directions autour du cœur, dans le plan du corps. Dans six directions autour du cœur, dans le plan perpendiculaire au corps. La forme de l’enregistrement est généralement analogue à celle représentée ci-contre. Onde P : C’est une tension positive inférieure à 0,3 mV qui dure entre 0,08 s et 0,12 s. Elle traduit la contraction des oreillettes (systole auriculaire). Espace PQ : Il dépend de l’âge et de la fréquence cardiaque du patient. Il dure entre 0,12 s et 0,20 s et traduit la conduction du signal entre les oreillettes et les ventricules. 1 cm de papier millimétré correspond à 0,4 s Complexe Q, R, S : Il comprend souvent deux parties négatives Q et S ; une partie positive R. Il dure entre 0,06 s et 0,10 s et traduit la contraction des ventricules (systole ventriculaire). Onde T : Elle débute par une lente montée et se finit par une descente rapide d’amplitude comprise entre 0,3 mV et 1,5 mV selon l’électrode. Elle correspond à la repolarisation ventriculaire préparant à une nouvelle contraction. Intérêt pratique : L’E.C.G. permet de vérifier la fréquence et la régularité du rythme cardiaque, la vitesse de propagation du signal électrique et l’augmentation pathologique des différentes cavités du cœur. On obtient des tracés hautement suggestifs dans l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde. L’E.C.G. permanent est un moyen de surveillance précieux dans les unités de soins intensifs. Il existe aussi un dispositif portable, le holter, qui permet un enregistrement permanent sur 24 h in situ. Questions : 1. À quoi sert un ECG ? 2. Mesure la période du signal sur l’E.C.G. ci-dessus. 3. Déduis-en le nombre de pulsation par minute. 4. Compte les battements de ton cœur : déduis-en ton pouls et la période de ton signal cardiaque. ACTIVITÉ DOCUMENTAIRE : L’ÉLECTROCARDIOGRAMME L’électrocardiogramme (E.C.G.) enregistre les impulsions électriques qui déclenchent la contraction cardiaque. C’est en 1903 qu’un physiologue néerlandais, William Eintroven, enregistre pour la première fois, à l’aide d’un simple galvanomètre, le courant électrique produit par les changements de potentiel des fibres cardiaques. Principe de l’électrocardiographie : Les deux groupes musculaires auriculaire et ventriculaire se comportent comme les bornes d’un générateur lorsque le cœur est en phase d’activation. Ils créent donc des différences de potentiel entre les points extérieurs au cœur. L’électrocardiographie consiste en l’enregistrement de douze tensions prises par l’intermédiaire d’électrodes judicieusement placées : trois électrodes sont placées sur les membres (poignets droit et gauche et pied gauche), six électrodes sont placées sur le thorax au niveau du cœur et autour de celui-ci. Enregistrement : Les électrodes sont successivement reliées aux deux bornes d’un voltmètre permettant l’enregistrement sur papier millimétré (ou la visualisation sur un écran). La différence de potentiel produit le déplacement d’un stylet sur un papier défilant à vitesse constante (ou d’un spot sur un écran à balayage horizontal). Allure du tracé : Les douze tracés relevés permettent de représenter la propagation du signal : Dans six directions autour du cœur, dans le plan du corps. Dans six directions autour du cœur, dans le plan perpendiculaire au corps. La forme de l’enregistrement est généralement analogue à celle représentée ci-contre. Onde P : C’est une tension positive inférieure à 0,3 mV qui dure entre 0,08 s et 0,12 s. Elle traduit la contraction des oreillettes (systole auriculaire). Espace PQ : Il dépend de l’âge et de la fréquence cardiaque du patient. Il dure entre 0,12 s et 0,20 s et traduit la conduction du signal entre les oreillettes et les ventricules. 1 cm de papier millimétré correspond à 0,4 s Complexe Q, R, S : Il comprend souvent deux parties négatives Q et S ; une partie positive R. Il dure entre 0,06 s et 0,10 s et traduit la contraction des ventricules (systole ventriculaire). Onde T : Elle débute par une lente montée et se finit par une descente rapide d’amplitude comprise entre 0,3 mV et 1,5 mV selon l’électrode. Elle correspond à la repolarisation ventriculaire préparant à une nouvelle contraction. Intérêt pratique : L’E.C.G. permet de vérifier la fréquence et la régularité du rythme cardiaque, la vitesse de propagation du signal électrique et l’augmentation pathologique des différentes cavités du cœur. On obtient des tracés hautement suggestifs dans l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde. L’E.C.G. permanent est un moyen de surveillance précieux dans les unités de soins intensifs. Il existe aussi un dispositif portable, le holter, qui permet un enregistrement permanent sur 24 h in situ. Questions : 1. À quoi sert un ECG ? 2. Mesure la période du signal sur l’E.C.G. ci-dessus. 3. Déduis-en le nombre de pulsation par minute. 4. Compte les battements de ton cœur : déduis-en ton pouls et la période de ton signal cardiaque.