Bilan des Assises de la démocratie locale – La Fabrique citoyenne
Il y a eu 90 rencontres publiques dans le cadre de la fabrique citoyenne. Nous avons participé à une
dizaine d’entre-elles, ce qui nous a permis de nous forger une idée à la fois sur la manière dont ont été
organisés les 2 mois et demi de discussions mais aussi sur les attentes des habitants en matière de
démocratie participative. Nous formulerons des amendements en tenant compte de ce bilan avant le
10 février 2015, sur le site fabriquecitoyenne.rennes.fr et espérons qu’un maximum de personnes en
fera de même.
La rédaction de la charte
Les rencontres
Une organisation de qualité avec un accueil sympathique dans des locaux adaptés, du matériel
à disposition (vidéo, pour écrire …) et des moments conviviaux prévus avec de quoi se restaurer.
Des évènements variés avec à la fois des réunions publiques, des « marches exploratoires » en
extérieur, des micros-trottoirs, des tenues de table en bas des immeubles …
Une volonté que les participants s’approprient les enjeux avec des outils participatifs comme
les ateliers en petits groupes pour que chacun puisse prendre la parole, des systèmes d’expression
sur post-it qui n’obligent pas à parler devant tout le monde, mais aussi des panneaux explicatifs avec
des chiffres clefs.
Des sujets et des questions pertinents par rapport à l’objectif de refonder la démocratie locale à
Rennes.
Une tendance à la réflexion sectorialisée. Les rencontres étaient organisées dans chaque
quartier et souvent il n’était question que des enjeux liés à ce quartier, il n’y avait pas la possibilité de
mener une réflexion globale sur l’ensemble de la ville.
Un réel problème de représentativité des citoyens participant à ces rencontres :
- Sociologiquement, l’écrasante majorité des personnes étaient blanches et de plus de 50 ans.
- La plupart d’entre-deux n’étaient pas des « citoyens lambda » mais des personnes déjà bien
engagées dans la vie locale, associative.
À noter l’effort de certaines Directions de quartier d’aller à la rencontre des habitants au travers
d’opérations de porte-à-porte notamment, ce qui démontrait l’envie d’écouter ceux qui ne
s’expriment pas.