[MACRO ECONOMIE SEANCE 1]
19 septembre 2012
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA MACROECONOMIE
Introduction : La macroéconomie est une question d’actualité. Les titres des quotidiens portes sur
des sujets de macroéconomie. Exemple : Campagne américaine : les effets de la taxation sur la
croissance. La macroéconomie se définit par ses mécanismes. Les sujets traités sont multiples :
- Consommation
- Epargne
- Investissement
- Production
- Financement des retraites et de la sécurité sociale
- Inflation
- Dette
- Chômage
- Politique économie
Gestionnaires / Manager anticipent les variables macro, débat politique et actions individuelles. La
macroéconomie est l’environnement dans lequel va se développer l’entreprise.
Exemple de sujet macro : la croissance économique
- Ralentissement de la croissance ? « Une période de plus faible taux de croissance du PIB »
- Qu’est ce qu’une récession ? « Un taux de croissance négatif du PIB pendant au moins 2 trimestres
consécutifs ».
Attention aux sujets « Croisés » : inflation et chômages ; investissement et consommation ; Déficit public et
dette de l’Etat ; Politiques économiques et croissance.
Qu’est-ce que la macroéconomie :
a. Une branche de l’économie
Définition :
L’étude du fonctionnement de l’économie dans son ensemble à partir de l’observation de
données sur des variables et de l’élaboration de modèles théoriques.
- Relation entre les agrégats et leurs déterminants, leurs effets.
- Expliquer et améliorer le fonctionnement de l’économie (outil de politiques
économiques).
Macroéconomie, microéconomie et gestion :
- Microéconomie : comportement économiques des individus -> choix individuel du
consommateur, du producteur (optimisation)
- Au niveau global -> interaction des décisions : fondement de la macroéconomie
(néo-classique*) versus « No Bridge » (Keynésien) ? Deux courants de pensée
d’études de la macroéconomie. Etudes des variables économiques de manières
globales
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- Gestion : Se caractérise par les décision et le fonctionnement à l’intérieur de
l’entreprise. Elle est complémentaire à la macroéconomie ex : prévision (Yd, plan de
financement, i etc.) -> Environnement de l’entreprise.
Objectifs de la macroéconomie
- Approche positive : Analyse de l’économie et de son fonctionnement tels qu’ils
sont : prévision etc… (INSEE, ministère des finances). Une approche comparative.
Variable dans le temps et leurs effets. Prise de décision etc..
- Approche normative : Tells qu’ils devraient être, « meilleure allocation des
ressources rares » -> Recommandations de politique économie. Elle consiste à
élaborer un modèle qui permette a assuré une situation optimal pour les agents.
Cela va déboucher vers des recommandations politiques.
b. Méthodologie et postulat
Un modèle économie :
Correspond à une représentation simplifiée de l’économie.
- Formalisation mathématique à partir d’équation
- Exemple : fonction de production à long terme. La quantité produites d’un bien (Q) =
f (K, L) (Capital et quantité de travaille en heure). Elle sous-entend aussi une
combinaison productive. -> Mise en évidence de liens de causalité entre la variable
endogène* (Niveau de revenus) et les variables exogènes* (Explicative, Donnés)
- Les limites : Simplification donc perte d’information réelle qui ne permette pas de
rendre compte de la complexité de l’économie, multiplicité de modèles qui repose
sur des hypothèses différentes qui influe des résultats contradictoires (prédiction
totalement contraire), résultats pertinentes en fonction des objectifs et du contexte.
C’est une science contingente. Le débat porte sur la pertinence de l’hypothèse
retenue en fonction de son contexte et de la question étudier. Lequel de ces modèles
reflètera le mieux au problème actualité.
La méthode inductive et déductive :
- Méthode inductive *: rechercher des lois générales à partir de l’observation des faits
particuliers et leur répétition. Règle de décroissance de la fonction de demande :
plus le prix diminue, plus il ya de consommateurs.
- Méthode déductive *: à partir d’une ou plusieurs propositions, on établit une
conclusion dite « nécessaire » (Axiome logique). Les besoins du consommateur ne
sont jamais satures. Le consommateur fait face à une contrainte budgétaire. -> Si les
prix diminuent, cela va desserer les contraintes budgétaires et comme il n’y a pas de
saturation des besoins, les consommateurs vont consommer d’avantage.
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Lois et théorie :
- La théorie économique a deux finalités *: Explications (concepts, déterminants,
effets, relations) et propositions (règles de fonctionnement de l’économie).
- Une loi économique* est une relation établie (formaliser une relation stable entre
deux phénomène) : loi empirique (vérifiée par les faits) / Théorique (prédiction).
c. Postulats*
L’homo oeconomicus*
- Représentation théorique du comportement de l’être humain considéré comme
rationnel (préférences et utilisation optimale des ressources). Maximisation de son
utilité. Recherche du « bien être » .
- Meilleur utilisation possible de l’information, adaptation du comportement.
Flexibilité ou rigidité des prix*
- Elle porte sur la vitesse d’ajustement des prix. Les prix ne sont ni totalement flexible,
ni totalement rigide.
- Hypothèse de flexibilité*: ajustement rapide en cas de déséquilibre (équilibre de long
terme)
- Hypothèse de rigidité *: déséquilibres possibles (description des fluctuations de
l’économie à court terme).
Ceteris paribus*
- « Toutes choses étant égales par ailleurs »
- Elle consiste à isoler certaines causes d’un phénomène donné.
- Exemple : Pour se faire il faut considérer que tout un ensemble de variable
notamment celle exogène était constante. On va faire varier une seule variable
exogène. Qu’elle va être son effet ?
d. Les grands débats
La théorie de la valeur :
- La science économique s’est structurée autour de grands débats : quel est le rôle de
l’Etat, la croissance est-elle condamnée à s’éteindre ? Qu’est ce qui fait la valeur d’un
bien ? Le libre échange est-il source d’enrichissement ?
- Aristote s’est posé la question de la valeur d’un bien et de sa mesure :
Selon aristote La valeur d’échange est fondée sur le prix relatif (mesure de la
valeur intrinsèque*). Elle se confond avec la valeur d’usage. Sur son utilité.
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Qu’est ce qui fait sa valeur ? Et sa mesure ? Le prix est-il représentatif ?
Exemple : Salaire de joueurs de football ? Comédien ?
- A. Smith s’oppose à cette vision il développe une théorie de la valeur centrée sur
l’offre. Elle se veut plus objectifs. Et se centre sur l’offre.
Le paradoxe de l’eau et des diamants : « Rien n’est plus utile que l’eau ?
Cependant vous ne l’échangerez que pour bien peu de chose. Un diamant, au
contraire, n’a guère de valeur d’usage. En revanche, il arrive très souvent
qu’on obtienne une très grande quantité d’autre bien en échange de celui-
ci. ».
Et de la Valeur-travail (Smith) : Biens non reproductibles (Rareté) et biens
reproductibles (quantité de travail nécessaire pour produire le bien). « Le
travail, ne variant jamais dans sa propre valeur, est la seule mesure réel et
définitive qui puisse servir, dans tous les temps et dans tous les lieux à
apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. ». Smith
distingue les biens non reproductibles (leur valeur est constituée par leur
rareté) comme les diamants et les biens usuels reproductibles (leur valeur
est constitué par le facteur travail).
- Valeur travail incorporé (Ricardo).
Le travail incorpo est le travail nécessaire à la production des biens utilisés
dans la production du bien final.
On tient compte de la valeur du capital utilisé (machines) dans la production
du bien final. Ricardo va donc plus loin dans l’idée de smith.
- Valeur travail incorporé (Marx).
Distinction entre le travail simple et complexe, et entre les conditions de
production et le travail nécessaire socialement (temps moyen).
Valeur d’échange produit par le travail va être supérieur à la valeur
dépensée pour le produire -> « Plus-value » qui provient du travail. Valeur
déchange valeur dépensé pour le produire.
Il introduit une distinction de qualification.
Exploitations : Les capitalistes paient au salarié la force de travail (Valeur
déchange des biens nécessaire à leur subsistance) et non la valeur du travail
(valeur d’usage).
Plus value : différence entre la valeur crée par le travail et la valeur payée à
la force de travail
Taux de profit : Plus value (PL) /K -> Décroît.
- Néo-classique : Théorie de la valeur centrée sur la demande, conception subjective :
C. Manger « la valeur n’est pas inhérente aux biens : c’est un jugement que
les sujets économiques portent sur l’importance des biens ».
- Utilité marginale : C’est le supplément ou la variation de l’utilité suite à une petite
variation de la quantité de biens consommés. Elle est positive ou nulle et elle
d’écroît.
- Cette théorie de la valeur utilité résout le paradoxe de la valuer posé par Smith :
L’eau a une utilité marginale forte lorsqu’elle est rare mais faible lorsqu’elle
est abondantes (peu couteuse).
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En revanche, les diamants sont très rares et leur utilité marginale est donc
élevée ainsi que leur prix. Interaction offre/demande.
Le rôle de l’Etat :
- Les classiques « Laissez faire »
Selon Smith, l’économie est régie par une « Main invisible » qui permet
d’atteindre spontanément l’intérêt général au travers de la poursuite des
intérêts particuliers. C’est un mécanisme de marché, il faut donc le laisser
faire car il permet de coordonner toutes les actions individuels ce qui va dans
le sens de l’intérêt général. Selon Smith l’économie de marché va favoriser
l’émergence de l’intérêt général. Donc d’une coordination collective
d’intérêt.
Parce qu’il veut s’enrichir, l’individu produit, créant de la richesse qui profite
à la société entière. L’égoïsme conduit l’individu à l’intérêt général.
La main invisible du marché guide l’économie vers l’allocation optimale des
ressources.
Ce sont les mécanismes du marché qui constituent l’équivalent d’une
« main invisible assurant la coordination des actions des individus.
Mécanisme de flexibilité des prix. Donner un signal à l’agent. Le prix
reflète la volonté des agents.
Dans son traité d’économie politique (1817), Jean Baptiste Say énonce la loi
des débouchés toute offre génère sa propre demande. Toute production
donne lieu à la création d’un revenu d’égale valeur (S=>I), la monnaie est un
voile.
Pas de déséquilibre de surproduction.
Keynes conteste la loi des débouchés et la théorie de neutralité de la
monnaie (crise).
IL développe à la place la théorie de la demande effective, c’est une théorie
selon laquelle c’est la demande qui va générer l’offre. On peut donc avoir
pour Keynes une insuffisance de la demande effective. Et c’est l’Etat qui doit
relancer la demande. En remédiant à ce problème.
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