PARTIE I La rareté Les services et les biens sont en quantité limitée

PARTIE I
1. La rareté
Les services et les biens sont en quantité limitée. Il n’existe pas de repas gratuit. Toute
acquisition d’un bien requiert un effort ou un renoncement à une autre ressource. Cette rareté a
des implications lourdes l’acteur économiques doit effectuer des arbitrages pour satisfaire
ses désirs.
Un individu multimillionnaire est aussi soumis à un type de rareté, comme le temps.
Aucun acteur ne peut échapper à l’analyse économique. Les contraintes de rareté constituent
une incitation fondamentale pour les acteurs économiques soit un agent économique produit
un bien pour échanger contre un autre soit il produit lui-même ce type de bien.
La rareté incite également à l’innovation (exemple : trouver une alternative aux matières
premières comme le pétrole).
La rareté est au cœur du processus de production
d’échange
Production : mettre en œuvre des facteurs de production. Combiner des imputes en vue de en
vue de produire des biens et des services
Le capital
Le travail
La terre
Le processus de production a évolué au cours des deux dernières décennies avec la mondialisation et
les nouvelles technologies.
La division du travail est une division internationale, à des échelles qui peuvent être extrêmement
précises (exemple de la voiture designée en Italie, dont le moteur provient d’Allemagne et qui a été
assemblée en France mais dont le contrat a été finalisé en Chine).
Les nouvelles technologies ont entraîné une réorganisation totale de la production.
Le consommateur peut maintenant infléchir les moyens de production.
L’échange : s’il y a échange, c’est que les 2 parties y trouvent des intérêts. Il y a bénéfice mutuel et
amélioration du bien-être global. Rien ne garantie l’égalité des biens. Un échange doit être librement
consenti. Il subsiste cependant des problèmes. Exemple : si un chômeur trouve un emploi c’est
bénéfique pour lui, il n’a cependant pas le choix, il doit trouver ce travail pour subvenir à ses besoins.
Dès qu’il y a des échanges, il y a des marchés.
Chaque jour, des milliards de transactions ont lieu, cela n’implique pourtant pas obligatoirement une
rencontre physique.
3 marchés :
. Marché des biens et des services
. Marché du capital
. Marché du travail
Cela nécessite une reconnaissance des droits de propriété.
Economistes NORTH et THOMAS : c’est l’émergence d’un système légal de droit de propriété qui a
permis le décollage de l’Occident, par une incitation à produire.
La propriété n’est pas forcément privée, elle peut être publique.
Les frontières sont variables.
Ce droit de propriété incite à produire.
2. « Science économique » : science dure ou science sociale ?
C’est un vieux débat. Marx dit : « Il n’y a pas de loi de l’économie, mais que des modes de
production dont on peut exhiber des lois sociales ».
C’est différent des économistes classiques (de la fin du XIXème et début XXème).
C’est une révolution marginaliste, eux ils voulaient fonder l’économie sur le modèle de la
physique : « prix naturel » ; « gravitation des prix » ; « loi de l’offre et de la demande ».
La racine étymologique renvoie à la réalité oikos nomos les lois de la maison
L’art d’administrer les biens et els richesses de la maison, les biens domestiques.
Economistes classiques : Adam Smith/ Jean-Baptiste Say (frçais)/ David Ricardo/ Stuart
Mimm/Malthus.
« L’économie politique apparaît comme la science étudiant les richesses. La richesse
provient du travail et de la division de celui-ci » L’enrichissement provient de la
spécification
JB Say : « l’étude de la manière dont se forment, se distribuent et se consomment les
richesses (matérielles » Cela ne comprenait pas les services, maintenant ils en ft partie.
Auteurs néo-classiques, marginalistes : « l’économie est définie comme la science de
l’échange marchand ; l’objet de l’économie est alors l’objet de transaction ».
Un objet n’a pas de valeur en soi pour eux. Il n’en a que s’il fait l’objet d’un échange, que
s’il est désiré et/ou satisfait un besoin. Pourquoi un objet est-il désiré ? Peut importe
qu’un objet demande une quantité de travail considérable s’il n’est pas désiré.
Combiné à la rareté on fonde une théorie de la valeur et des prix.
L’économie devient la science des prix.
Cette définition est insuffisante : tout n’a pas nécessairement un prix
Exemple, avant des décennies, la santé n’en avait pas et pourtant les individus ont le droit de se faire
soigner. Il existe un ensemble de dépenses qui ne font pas l’objet de transactions : on ne paie pas
l’hôpital.
L’économie comme « science des choix efficaces » :
Lionel Robbins « essai sur la nature et la signification de la science économique »
« C’est une science qui étudie le comportement humain en tant que relation entre les
fins et les moyens rares à usage alternatif »
Dès lors qu’il y a un processus de rareté et d’alternative, on est dans l’économie. Cela
concerne alors plein de choses comme « combien d’enfants décide-ton d’avoir ? »
« Il faut mesurer le coût associé à un choix et le comparer à la satisfaction procurée par
ce type de bien ou de service »
C’est un choix alternatif : « manger ou pas ? » cela dépend de nos ressources.
L’économie a pour objectif : de donner un fondement rationnel à un choix
De mettre en évidence ce que coûte une unité supplémentaire d’un bien et ce qu’elle procure
comme satisfaction, compte tenu du fait que les ressources sont rares.
3. La démarche des économistes.
Pourquoi ne s’entendent-ils pas ?
Démarche positive / Eco positive
Démarche normative / Eco normative
Rendre les faits tels qu’ils sont
Donne un sens à un fait en établissant une causalité
Mais il n’y a pas toujours la même causalité selon les faits.
Nietzsche : « il n’y a pas de faits, il n’y a que des interprétations »
Micro-économie
Macro-économie
S’intéresse au comportement des unités de base
(le consommateur, l’entreprise, le marché du
travail à un moment donné, indépendamment des
autres marchés)
Prend en considération l’ensemble des interactions sur
tous les marchés simultanément. Elle s’intéresse aux
agrégats (l’offre, la demande, l’emploi, l’inflation, …)
développée par J M Keynes. Objectif : explique les
dynamiques de croissance et les fluctuations
conjoncturelles. Le carré magique de Kaldor.
Ceteris paribus toute chose égale par ailleurs on ne s’intéresse qu’à une variable
L’homo oeconomicus est au cœur de cette représentation
Microéconomie et macroéconomie ont cependant le même objet
Dans les 50’S, pas de fossé entre micro et macro et aujourd’hui entremêlement entre les deux.
Ex : le carré magique de Kaldor :
Equilibre extérieur Croissance
Chômage Inflation
La défiscalisation des heures sup a entraîné une augmentation du travail et donc influencé l’offre et
la demande et le développement du travail=analyse microéconomique
L’augmentation des heures travaillées a quant à elle permit d’augmenter le PIB mais a aussi eu un
effet sur le développement public
Coût compensé ou non et alors création de « nouveaux impôts » (ex : TVA)
Inter différence entre différentes variables. Conséquences différentes en fonction de ce à quoi on
s’intéresse.
La place des mathématiques :
A la fin du XIXème siècle : apparition du raisonnement marginaliste : on s’intéresse aux quantités
supplémentaires que les agents sont prêts à sacrifier ou à obtenir.
Raisonner à la marge permet d’introduire le calcul différencié et les dérivés.
Cela permet également de construire des modèles : à savoir un ensemble d’hypothèses sur
les comportements, les causalités….
Le modèle mathématique simplifie le réel afin d’expliquer les phénomènes (par la mise en relation
d’équations) et de révéler les comportements.
Les hypothèses ne sont pas toujours réalistes, ne sont pas une copie du réel.
Friedman : « lorsque la théorie économique ne prédit pas la réalité, ce n’est pas l’économie
qui a tord mais la réalité.».
Les économistes classiques inscrivaient la réflexion économique dans la société qu’ils voyaient
évoluer, ils n’ont jamais distingué la réalité des lois économiques.
En tant que science sociale, on ne peut pas scinder une approche formelle et une approche
concernant les hommes et les femmes.
L’Economie répond à une voire des questions :
Comment expliquer la diversification des actions humaines ?
Comment expliquer que certaines sociétés se sont plus enrichies que d’autres ?
Par quel miracle nos sociétés contemporaines tiennent-elles encore ?
Dans L’Ancien Régime, les industries produisaient pour satisfaire leurs propres besoins. Cela ne se
fait plus aujourd’hui.
Adam Smith s’interroge :
Comment la division du travail peut-elle être consubstantielle à la satisfaction de tous et à
l’enrichissement des besoins ?
PARTIE II
1. La lente maturation des économies de marché :
Le capitalisme est par essence dynamique
Max Weber : « Le capitalisme naît dès lors qu’un producteur décide de réinvestir une partie de
ses gains pour accroître sa production future »
Notion centrale du profit comme valeur / comme moteur de l’activi
A. Les économies de marché comme accident de l’Histoire ?
Galbraith : l’économie institutionnaliste
Les mensonges de l’économie : processus d’euphémisation. Le capitalisme renvoie à une
réalité mais pas le terme qui lui a succédé, soit l’économie de marché = faire passer une
banalité pour un système particulier ; on parle maintenant d’économie de marché et non
d’économie capitaliste (même si c’est la même chose).
L’économie de marché s’oppose au minimum à deux formes d’économie :
L’économie agraire, auto alimentation
Les systèmes collectivistes
Société agraire :
L’essentiel de la production a pour finalité l’auto alimentation : satisfaction des besoins
élémentaires
Il y existe des échanges marchands, comme le troc, mais ils sont très limités car ils
concernent seulement le surplus de la production.
G. Duby : Guerrier et paysans 1973
L’économie médiévale reposait sur un équilibre très fragile entre la ville et la campagne. La
campagne fournissait les besoins essentiels à la ville et la ville quelques besoins à la
campagne.
La monétarisation a pendant longtemps été très limitée. Avant, la monnaie servait à payer
l’impôt et c’est tout.
Dans ce type de société précapitaliste, il n’y a pas de marché du travail ou du capital: les
hommes ont la capacité d’acheter ou de vendre du travail
Les métiers étaient organisés en corporation limite des embauches, parcours et activités
possibles
Marché du capital inexistant car prêter de l’argent en vue d’obtenir un montant plus
important était condamné par l’Eglise
Marché du travail et de la terre inexistants car celle-ci appartenait à la noblesse ou à l’Eglise.
Posséder de la Terre était synonyme de pouvoir. Vendre était alors impensable !
Système collectiviste, bolchévik :
Vocation d’abolir la propriété, les systèmes de prix et passer à une gestion planifiée de la
production.
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