Fiche 23. La politique économique

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LISTE DES FICHES
La pensée économique
Fiche 1. Introduction à la science économique
Fiche 2. Les grands courants de pensée économique
Fiche 3. La pensée économique contemporaine
Les agents et les fonctions économiques
Fiche 4. Les opérations des agents économiques
Fiche 5. La production nationale
Fiche 6. Production et coûts dans l’entreprise
Fiche 7. Marché et formation des prix
Fiche 8. La répartition primaire des revenus
Fiche 9. La redistribution des revenus
Fiche 10. La protection sociale
Fiche 11. La consommation des ménages
Fiche 12. L’épargne
Fiche 13. La monnaie
Fiche 14. La création monétaire
Fiche 15. Le financement de l’économie
Equilibres et déséquilibres économiques
Fiche 16. Inflation et désinflation
Fiche 17. La croissance économique
Fiche 18. L’investissement
Fiche 19. Le marché du travail
Fiche 20. Le chômage
Fiche 21. L’intervention de l’Etat
Fiche 22. Le budget de l’Etat
Fiche 23. La politique économique
Fiche 24. Les politiques économiques contemporaines
Les relations économiques internationales
Fiche 25. Les fondements de l’échange international
Fiche 26. Le commerce international
Fiche 27. La balance des paiements
Fiche 28. Le change
Fiche 29. Le système monétaire international
Fiche 30. La construction économique européenne
Fiche 31. L’unification monétaire européenne
Fiche 32. Les politiques économiques européennes
Fiche 33. Le développement économique

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Fiche 01. Introduction à la science économique
L’économie est une façon particulière d’étudier les comportements des hommes, elle part du
constat que les hommes éprouvent des besoins illimités, mais que les ressources disponibles
pour les satisfaire n’existent qu’en nombre limité (phénomène de rareté). La science économique
est donc la science des choix ou science des décisions.
L’objet de la science économique
 Les besoins humains sont illimités : on définit un besoin comme un manque qui peut
être satisfait par l’acquisition ou la consommation de biens et services.
 Les biens et les ressources sont limités : l’économie ne s’intéresse qu’aux biens rares
que l’on appelle biens économiques.
 La rareté impose des choix : comme les ressources en travail et en matières premières
sont rares, il est impossible de produire tous les biens nécessaires à la satisfaction des
besoins limités.
La méthode de la science économique
 Hypothèses, lois et modèles en science économique : Les économistes font
apparaitre des lois fondées sur des hypothèses + ou – contraignantes simplification de la
réalité.
 Approche positive et approche normative : Une approche positive montre le monde
tel qu’il est une approche normative cherche à définir ce que doivent être les choses et les
comportements.
 Individualisme méthodologique et holisme : Opposition entre une analyse des
comportements individuels et d’un contexte global.
 Microéconomie et Macroéconomie : La micro relève de l’individu de l’agent, la macro
s’intéresse aux relations entre les grandeurs globales.
Focus : La frontière des possibilités de production
Le problème de rareté peut s’illustrer par la frontière des « possibilités de production ».
Les choix efficaces de production se situent sur la frontière.
La frontière dépend des ressources dont dispose l’économie.

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Fiche 02. Les grands courants de pensée économique
Fiche 03. La pensée économique contemporaine
Les mercantilistes
Entre le XVIème siècle et le XVIIIème ils préconisent l’abondance de l’or comme principale richesse assurant
le développement de l’activité économique. Intervention de l’Etat indispensable.
Les physiocrates
Milieu du XVIIIème siècle, tout en réduisant la production de richesse à l’agriculture, ils donnent une analyse
éco globale sous forme de circuit. (Précurseurs)
Le courant libéral classique
Adam SMITH, MALTHUS, David RICARDO et Jean-Baptiste SAY.
La division du travail est un concept fondamental de la pensée classique (SMITH). Selon le principe de la
« main invisible » lorsque chacun recherche son intérêt personnel il contribue à la prospérité générale. Selon
la loi des débouchés : l’offre crée sa propre demande (JB SAY). Libéralisme économique l’Etat doit « laisser
faire les individus » et « laisser passer les marchandises ». L’Etat ne doit assurer que la sécurité des
transactions. Nécessaire ouverture des frontières pour le commerce international (RICARDO)
Le marxisme
Karl MARX fonde son analyse éco sur les tensions sociales engendrées par le capitalisme. La valeur des
biens provient exclusivement du travail nécessaire à leur fabrication. La différence entre la valeur des
marchandises et le salaire nécessaire pour les fabriquer constitue la « plus-value » créée par le travail,
l’appropriation de ladite plus value par les capitalistes constitue le fondement de l’exploitation.
Le courant néo-classique
Ecoles de Cambridge, Lausanne et Vienne à la fin du XIXème siècle soulignent l’efficacité du marché
(l’offre crée la demande). Recourent aux mathématiques : notions d’utilité marginale, d’équilibre général,
d’optimum de Pareto et d’homo oeconomicus (être fictif absolument rationnel, dont toutes les actions sont
guidées par le souci de maximiser sa satisfaction).
Le courant keynésien
John-Maynard KEYNES (la demande crée l’offre). Raisonnement macro-économique (circuit, flux). Pour lui
la demande est fondamentale et surtout la « demande effective » cad la demande anticipée par les
producteurs. Rôle important de la monnaie. L’intervention de l’Etat est nécessaire pour soutenir la demande
(conso et investissement). Politique de déficit et baisse des taux.
L’expansion keynésienne
HICKS et HANSEN : modèle IS-LM liant épargne et investissement et offre et demande de monnaie.
Analyse keynésienne de la croissance modèle HARROD et DOMAR
Le renouveau néoclassique
Ecole de CHICAGO (ou école monétariste) Milton FRIEDMAN, HAYECK. S’opposent aux hypothèses
retenues par KEYNES notamment concernant les anticipations des agents économiques. Montrent l’effet
négatif des politiques monétaires keynésiennes.
Les hétérodoxes (nouveaux modèles)
SCHUMPTER considère l’innovation comme la seule justification du profit. Le progrès technique est à
l’origine d’un processus de « destruction créatrice ». L’entrepreneur est l’agent propagateur des innovations
économiques.
GALBRAITH montre que les entreprises peuvent imposer leur loi aux consommateurs (théorie de la filière
inversée). Institutionnalisme (règles, habitudes, conventions, comportements déterminant les actes des
individus, groupes sociaux et entreprises)

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LE FIGARO : Novembre 2008
LES ECHOS NOVEMBRE 2008

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Fiche 04. Les opérations des agents économiques
La comptabilité nationale
Est une représentation simplifiée de l'ensemble des informations relatives à l'économie d'une nation. Elle date
de l'après guerre, des années 50. Depuis 1976, on parle du système élargi de la comptabilité nationale
(SECN). La comptabilité nationale a trois fonctions:
 Synthèse du passé, cad comptabiliser les échanges pour mieux comprendre le passé.
 Réflexion sur l'avenir, cad faire des prévisions économiques.
 Comparaison dans le temps et dans l'espace des performances économiques.
La Comptabilité Nationale repose sur un certain nombre de conventions. Elle décrit de manière globale et en
termes monétaires les interdépendances économiques entre les secteurs institutionnels (agents
économiques). Pour cela, elle retient trois catégories d'opérations : les opérations sur biens et services, les
opérations de répartition, et les opérations financières.
Les agents économiques
Un agent économique est aussi appelé unité fonctionnelle en comptabilité nationale, c’est un centre de
décision économique indépendant : Ménage, Entreprise, Banque et Administration.
Les agents économiques entretiennent entre eux des opérations économiques que l’on peut repérer par des
flux économique réels ou monétaires. Les unités fonctionnelles qui ont un comportement économique
semblable sont regroupées en secteurs institutionnels :
 Sociétés financières (Produire des services financiers)
 Sociétés non financières (Produire des B&S marchands non financiers)
 Institutions sans but lucratif au service des ménages (Produire des services non marchands à partir
des contributions des ménages)
 Admin publiques (Produire des services non march. à partir des contributions obligatoires)
 Ménages (Consommer).
NB : Une branche d'activité regroupe des unités de production homogènes (même production).
Les opérations des agents économiques
 Opérations sur biens et services
 Opérations de répartition
 Opérations financières
 Opérations avec l’extérieur
L’équilibre emplois-ressources :
 P + M = C + I + X + Var Stock
 Production intérieure + importations = consommation intermédiaire + consommation finale +
investissements (FBCF) + exportations + variation de stock
 Une conso intermédiaire est un produit consommé (cad entièrement absorbé ou détruit) au
cours du processus de production et intégré dans une production plus élaborée.
 Une consommation finale représente la valeur des biens ou des services destinés à la
satisfaction directe des besoins humains, individuels ou collectifs.
 L'investissement correspond à l'acquisition de biens durables par les unités de production, utilisés
pendant au moins un an dans le processus de production : c'est la FBCF [NB : l'investissement
immatériel n'est pas retenu par la Comptabilité Nationale et la FBCF des ménages est constituée par
les achats de logements].
 La production (PIB aux prix du marché) est égale à la somme des valeurs ajoutées des branches
plus la TVA et les droits de douane.