Expliquer qu’il existe des aides possibles pour l’aider.
Lui apprendre à modifier ses priorités (gestion des tâches dans la journée).
Éviter les bains chauds, où les lieux où la température est élevée car augmentation de la
fatigue.
Apprendre à équilibrer l’alimentation, éviter les repas lourds.
La femme doit continuer à avoir une activité physique adaptée.
Continuer les exercices du kinésithérapeute malgré la fatigue.
Apprendre à se ressourcer en douceur, relaxation, sophrologie, etc.
IV) SEP ET DEPRESSION.
Toutes les maladies chroniques peuvent induire une dépression.
Expliquer à l’entourage les signes d’alerte d’une dépression (désintérêt, démobilisation,
sentiment de dévalorisation, troubles de l’humeur, etc.).
Risque d’une fatigue plus prononcée.
Normalement dans une SEP pas de désintérêt majeur, pas d’idées noires, Grande variabilité
émotionnelle plus marquée que lors d’une dépression.
Si présence de signes, noter l’ordre d’apparition car risque de prodromes d’une poussée.
Ne pas hésiter à consulter lors de la présence de signes.
V) SEP ET TROUBLES URINAIRES.
Vécue comme honteux, comme une dégradation.
Présents chez 80 % des personnes atteintes.
Possible prodromes de l’apparition de la maladie dont 6 % des cas.
Troubles :
o Impériosité mictionnelles.
o Pollakiurie.
o Dysurie.
Prédispositions à faire des infections urinaires majeures, à traiter +++.
Deux types de vessie :
o Vessie hyperactive : présente des contractions involontaires par rapport à une
quantité urinaire normale (pollakiurie, incontinence urinaire par impériosité).
En parler au médecin (anticholinergique = diminution des contractions
involontaires de la vessie), boire dans la journée et peut le soir, mais ne pas
arrêter de boire.
Essayer d’uriner toutes les 2-3 heures.
Eviter l’alcool, le café et les boissons à base de cola car augmentation de la
production d’urine.
Porter des vêtements faciles à ouvrir.
Adopter si nécessaire de protection.
o Vessie en rétention : vessie qui se vidange de façon incomplète. Entraîne des
dysuries, pollakiurie et infection urinaire (résidu post mictionnel).
En parler au médecin (myorelaxant = relâchement du muscle vésical).
Vigilance au premier signe d’infection = brûlures, etc.
Réaliser des sondages intermittents par le malade lui-même ou par une aide.