Résumé de la séance Pro Doc 12 janvier.
Présents : B. Debarbieux, F. Giraut, J. Ruegg, J. Salomon Cavin
Pas d’assurance sur la suite du projet. Un Pro Doc sera-t-il déposé pour le premier mars ?
La solution proposée est d’aller de l’avant pour concevoir un projet commun qui pourra soit
constituer un pétale du projet pro doc. soit constituer la base d un futur projet fonds national
division 1 sachant que le format de soumission est le même.
La proposition de JR et JSC est à l’intérieur du thème global « la ville vue du dehors » de
d’élaborer un projet portant sur les représentations combinées de la ville et de la nature chez
les défenseurs de la nature (suite d’un projet FN qui vient de se terminer). Les défenseurs de
la nature intègrent, en effet, de plus en plus la question urbaine dans leur stratégie. En quoi
l’irruption de la ville modifie-t-elle les représentations et les pratiques de la nature et de la
ville ?
Une entrée intéressante pourrait être celle des modèles de ville promus par ces organisations :
d’un côté on a les quartiers durables types Vauban qui intègrent les trois dimensions du DD et
une conception forte de ce qu’est la ville et de l’autre, un projet type Masdar city à Abu Dabi
ou « Pellicano » au Portugal entièrement basés sur les biotechnologies.
Cette question des représentations et pratiques de la ville et de la nature peut être abordée :
- au niveau de l’élaboration de la doctrine et des pratiques générales de ses associations.
- Au niveau des militants-habitants
Un lien pourrait être fait avec un mandat que la CIPRA pourrait confier à DB. La CIPRA a
fait évoluer sa stratégie : autrefois très liée à la protection de l’environnement, elle s’oriente
de plus en plus vers le développement et intègre de plus en plus les villes alpines. Cette
nouvelle orientation est-elle en décalage avec celle des associations membres de la CIPRA ?
et avec celle des militants « de base » (encore attachés à une conception protectionniste et à la
priorité donnée aux espaces protégés et aux lieux remarquables) ?
FG propose de partir de l’objet quartier, de travailler la notion de la quartier à partir des
impératifs environnementaux. En quoi les représentations fondées sur la nature modifient-
elles l’action en ville ? Comment les défenseurs de l’environnement investissent-ils les
quartiers ? A quoi correspond le label écoquartier ?
DB aimerait que l’on fasse le lien avec la culture de la planification. Les aménageurs,
architectes et urbanistes, prennent en compte la question de la nature de plusieurs façons : sur
le mode du zonage (sur le mode des parcs urbains, des zones de wilderness dans les villes US,
etc.), sur le mode de qualité environnementale de l’habitat (cf Le Corbusier, Wright, etc.), sur
le mode de l’écologie urbaine et de l’écologisation des politiques urbaines, etc. Il serait peut
être possible de rapporter les propositions de recherche sur les associations environnementales
et les écoquartiers à une typologisation de ces paradigmes par lesquels on pense le rapport
entre ville et nature.
Sur cette base 3 sujets de thèses à intégrer dans le projet sont proposés :
- sujet 1 : les représentations combinées de la ville et de la nature des associations de
protection de l’environnement. Le cas du WWF.