III

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III. PLUSIEURS APPROCHES ECONOMIQUES
A) L’approche néo-classique ou micro-éco
La théorique néo-classique est une théorie liberale qui cherche à demontrer l’efficacite d’une
organisation forgée sur la libre concurerence, l’initiative individuelle, les mécanisme de
mache le tt sans intervention de l’Etat.
1. Hypothèse TNC
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Hypothese 1 : les phénomènes observe s’expliquent par l’action des seuls individuus
consideres comme des atomes cad individus indentiques les uns aux autres. On ne
considere pas la societe ds son ensemble avec les relations sociales, les rapports de
forces qui peuvent exister.
Hypothese 2 : L’individu est un etre rationel, pour atteindre le mieu possible son
objectif compte tenu des contraintes auquelles il est confronté.
Hypothese 3 : L’individu suit seul son interet particulier sans se preccuper des autre =
l’homo-économicus.
Hypothese 4 : C’est l’hypothese de la concurrence pure et parfaite avec ses 4 criteres
qui doivent etre simultanéments remplis
o Atomicité du marché
o Homogénéité des produits
o Libre entree et sortie sur le marche
o Transparence de l’info
o Mobilite des facteur de production
2. Interet personnel et interet general
La recherche de l’interet individuel n’est pas un obstacle au bien etre genereal. Bien au
contraire puisque la poursuite par chacun de son interet individuel permet sans le vouloir de
realiser l’interet genreal. Ce phenomene porte 1 nom : c la main invisible de Adam Smith qui
demontre en 1776 l’existance d’un ordre economique naturel spontané fonde sur l’interet
personnel. Donc comme l’armonie est naturelle, donc l’intervention de l’etat n’es pas necessai
sauf peu etre pour veiller à la liberté economique.
3. Le marché fixe les prix
Dans ce modele, les prix st des donnees pour les agents economique d’ailleurs aucun agent
n’est suffisament puissant pour influencer la fixation des prix.
Il existe tt un enssemble de marché qui permettent de fixer les prix
- marché des biens : pour determiner le prix et les quantités
- marché du W : se rencontre l’offre de W (salarié) et la demande de W des entreprise et
dixe le salaire et le niveau d’emploi
- marché des capitaux : c la rencontre entre l’offre de capitaux (des epargnants) et la
demande des capitaux des entrepreneurs -> fixe le taux d’interet
- marché de la monnaie
4. Les agents et leur operation
La TNC distingue 2 grandes categories d’agent
 les consomateurs qui sont caracterisé par leur facteurs de consomation cad par leur
gouts et par les ressources dont ils disposent.
Objectifs : maximiser leur utilite (cad le degres de satisfaction) cpte tenu des
ressources et des prix.
Les consommateurs interviennent aussi sur le marché du W. En effet, ils repartissent leur tps
disponibles en 2 actions à savoir le loisir et le W.
 les producteurs (cad les entr) qui sont caracterises par 1 fonction de production. Cette
fonction de prod relie les elements qui entrent ds la production(input), à la quantité
max de produit(output) qu l’on peut obtenir cpte tenu des techniques en vigueur.
Objectif : le producteur cherche a maximiser le profit et pour cela les producteurs vont
augmenter leur production et donc l’achat des input aussi longtemps que cela sera
rentable.
Le profit sera max lorsque le cout marginal sera egal au prix de vente en vigeur.
5. Equilibre partiels et equilibre general
La TNC demontre que la confrontation des offre / demande coduis a un equilibre stable. Soit
sur les marché isolé (cas 1 marché en particulier) soit sur ts les marchés simultanement, il
d’agit d’un équilibre general.
Csq de l’equilibre : si les producteurs acceptent le prix d’equilibre, ils peuvent vendre
la totalité de leur produit (il n(y a pas de sur et sous production)
Lorsqu’en raison de l’equilibre general, on prend en cpte la demande et l’offre sur ts les
marchés. Cette approche est + rigoureuse car on demontre l’interdependance qu’il existe sur
les marchés.
Ex : les salaires fixés sur les marchés de W determine le niveau de consomation sur le marché
des B. Ce qui a son tour influence le niveau d’embauche.
Sous certains hypotheses restrictives, l’equilibre general correspondant a une egalité de offre
et demande sur ts les marché et constitu un optimum economique ( = c une situation ou il
n’est pas possible d’augmenter la satisfaction d’1 individus sans deterriorer au moins celle d’1
autre individus)
A l’optimum, tous les individus seront satisfait, il n’y a plus de possibilité d’echange -> le
marché permet de realiser l’allocation optimale des ressources.
6. Limites de la TNC
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la TNC se veut une demonstration scientifique de la main invisible d’Adam Smith cad
demontre le fait que lorsque chacun poursuit son interet, on aboutit naturellement et
automatiquement au meilleur etat possible de l’economie.
L’intervention de l’etat : inutile et ineficace et au pire elle perturbe les lois du marché
et les calculs des agents.
La TNC repose sur des hypo forte qui sont rarement verifiés ds la realité (c le cas de la
concurrence pure et parfaite) d’assimiler l’entreprise à un individu unique).
L’entrepreneur n’a stricte rien a faire puisque ses objectifs et ses contrainte sont des
donnees du modele. On dit que l’entrepreneur se comporte comme un automate
maximisateur (baumol) et l’entreprise et une boite noire.
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Chaque agent est supposé etre rationel, ou suppose que l’indiv et capable d’envisager
ttes les alternatives qui soffrent a lui. Pour une entreprise, cela veut dire qu’elle est
capable d’envisager ts (capacite prod, salarie…)
On suppose que l’on a tte les info notre disposition, gratuite pour evaluer les
consequenses du choix de chaques alternative.
On sera capable de choisir l’alternative qui maximisera la preference
Certain phenomenes eco ne relevent pas des mecanisme de marché et necessite une
intervention collective. Ce sont les effets externes ou externalisés -> c lorsque un fait
se produit pour une tierce personne non concernée par l’echange (ex : polution, niveau
instruction cas education)
Conclusion de la TNC
La TNC n’a pas d’objectif de decrire fidelement le comportement des ent réelles. Ce sont les
theories qui vont faire faire de la firme l’objet central de leur etude.
B) Approche macro-keynesienne = le circuit economique
La theorie keynesienne s’oppose a la TNC qui justifie la naissance d’intervention de l’etat
face aux crises éco.
1. Fondement de la théorie keynesienne
Le cœur de l’analyse est le refus de faire confiance au marché pour retablir spontanement
l’equilibre. Ds les 30’s, maintien important de chomage se qui demontre l’echec de la TNC
Il ne condamne pas l’economie de marché pour lui elle est tt a fait compatible avec une
certaine intervention de l’etat. Pour lui, les chef d’entre ont un role fondamental parce qu’ils
decident seul du niveau de la prod et donc des emplois necessaires.
La theorie de keynes ne s’applique que lorsque les facteurs de prod sont sous utilisés (cad pas
100% emploi, les machines ne sont pas utilisés a leur max)
2. l’analyse keynesienne de l’activité economique
a) l’analyse en terme de circuit
Il est ds une perspective de macro eco, c le contraire de la TNC. Il decrit les grandes variables
eco. A savoir la prod, la consomation, emploi, investissement et dc offre et demande au
niveau global et non individuellement.
b) la demande effective et l’equilibre de sous-emploi
Il regrette l’interpretation du chomage par la TNC (pour tnc, chomage provien d’un
desequilibre qui resorbe par une baisse des .. )
Pour lui un baisse des salaires ne peut conduire qu’a une baise du pouvoir d’achat donc a une
baisse de demande sur le marché des B.
L’élement fondamental : c la demande effective ou anticiper
C en fonction demande auticiper que les chefs vont decider de produire, d’investir et
d’embaucher. En fait, le moteur de l’eco n’est pas la demande des agent mais l’offre des entr.
Cad par anticipation cad l’idee de futur de la demande.
Ces anticipation st à l’origine d’un certain volume de production et dc d’un certain volume
d’emploi. Il n’y a aucune raison pour que le volume demploi decede par les ent corresponde
exactement au plein emploi.
Au final, on peut obtenir un equilibre sur le marche des B et S avec un desequilibre sur le
marché de l’emploi. On parle de désequilibre de sous emploi.
3. Quelle politique eco keynesienne ?
a) la necessite d’une intervention de l’etat
Si les entr st pesimistes quand au perspectives de demande (cad anticipe baible demande
effective donc les ent contribuent au chomage faute de produire suffisament dc se sera le rol
de letat, il va intervenir pour ameliorer le climat eco. Il intervien ds l’eco en injectant des
ressources supplementaire : ex : aug des depenses publques -> aug demande -> aug
production = cercle vicieux)
b) relance par l’investissement ou la consomation
a. la relance par la conso
On augmente les revenus des menages pour qu’il depense d’avantage. Cette politque est
necessaire
- lorsque le chomage est important
- il faut egalement quily ai des capacites de prod innemployées
- et quil existe des stocjk les entr
Si ces conditions ne sont pas remplies :
- inflation cad demande serai supperieur a l’offre
- deficit commecrial car achat de produit etranger
b. la relance par investissement
Lorsque tte les capacites st utilisés, on relance d’abord l’investissement pour créer des
capacité nouvelles.
4. Politique monetaire et budgetaire
Pour croitre la demande, 2 possibilites :
- par la politique monnetaire -> on va augmenter la qte de monnaie en circulation dc les
tax d’investissement vont diminuer, ce qui favorise les investissements des entr.
- Agir par la politque budgetaire -> par une aug des depenses publique, les grd travaux,
des ? fiscales aux entr objectif -> auf de demande des menages.
Ce sont les circonstances eco qui vont dicter le recour a ses different tax politiques
Conclusion keynesiennes :
Cette theorie va montrer la naissance du role de regulation de l’etat en periode de
recession.
Si demande seballe alors inglation augmente, alors il faut trouver le juste milieu.
IV. Quelque mecanisme eco clés
A) L’offre et la demande
Cette loie se réalise sur un marché. Le marché ne peut pas localiser materiellement. La
demande represente la qte de produit que les acheteurs sont prêt à acquerir a un certain prix.
La demande doit etre solvable si on considere quil n’y a pas de demande (ex : pas de
medicament contre maladie enfantile car pas assez malade).
Concernant l’offre c la qte de produit que les vendeurs souhaitent vendre q un prix donné
lorsque : baisse prix : aug demande. Elle aug en fonction de sensibilite au prix (c lelasticité)
Le prix déséquilibre sera obtenu par un processus d’ajustement successif entre les agent. Pour
cela, il faut un marché de concurrence et de l’offre et demande soit elastique cad au prix
B) Finance de l’economie
L’activité eco ne peut se passer de financement, a savoir qu’un besoin de financement des
agent existe des lors que lepargne nest pas suffisante au regard des besoins. Certains agent son
a capacité nette( epargbe > besoin) ou besoin net (besoin > epargne)
Le financement de l’eco s’aparente a la rencontre entre les 2 agents cad capacité nette et
besoin net. Comme les ressources dispo sont insufisantes pour satisfaire ts les besoins net, il
va falloir créer des capacités supplémentaire.
a. financement monétaire
C la création de monnaie, en octroyant de nouveaux crédits. Ce financement n’est fiable que
si la croissance est suffisament soutenue pour que les revenus dégagés permettent de
rembourser les emprunt et que les taux augmentes ne soient pas trop élevés.
La Bq centrale peut créer de la monnaie
- en fabriquant des billets
- en achetant des devises
- en accordant des crédits aux autres Bq
Le trésor public
- fabrique les pièces
- en réglant certaines dettes de l’état
b. financement monétaire de l’éco
2 circuits qui assurent la rencontre de l’offre de capitaux
- Le système bancaire
Les Bq ont un double role
 role d’intermediation entre les preteurs et les emprunteurs qui ne se connaissent pas
 role de transformation (cad la Bq utilise les depots a court terme des épargnes pour
financer les crédits à MT et LT)
- les marchés des capitaux
ALT : on utilise le marché monnétaire : marché des titres de créance negociables. On a
3 produits (cf p.3)
ALT : On a le marché financier cad la bourse. C’est le marché sur lequel se négocie
les instruments financiers
 les titres : se sont les actions , les obligations
 les warrant (= c 1titre qui donne droit d’acheter ou vendre un soujacent (=titre),
indice(K40), un taux…) a un prix fixé à l’avance.
 Un tracker ( on achete une fraction de l’indice K40)
Instruments dérivés
- les ct à terme ferme : les futures
- les options (put, call)
2 – Financement non monétaire de l’économie
Le marché financier est un marché reglementé geré par une entreprise de marché (=societe
commerciale qui a pour activité principale d’assurer le fonctionnement d’un marché
reglementé d’instruments financiers -> donc cette societe va definir les regles du marche, les
regles d’adminission, les regles dont les transactions vont s’organiser) En France cette societe
qui regle comment va fonctionner la bourse de Paris s’appelle EURONEXT (fusion de
plusieurs bourses : Paris, Amsterdam, Bruxelle, Lisbonne, et une partie de la bourse de
Londres (le LIFFE).
Le marché des actions (action = un titre de propriété sur une partie du capital d’une entreprise
et qui donne droit de percevoir des dividendes)
Pour les actions il y a plusieurs marchés :
- Eurolist by euronext
(valeur de capitalisation boursiere)
Conpartiment A : pour les grandes valeurs > 1Milliard d’€
Compartiment B : 150 Million à 1Milliard
Compartiment C : inférieur à 150 Millions
- Alternext
C’est un marché structuré et organisé mais non reglementé ouvert aux PME de la zone
Euro.
Soit une admission par la cote par offre au public (vous etes coté et vos actions
peuvent etre achetés librement par n’importe qui)
Soit une admission à la cote par offre directe (sans offre au public)
Dans ces 2 cas, l’entreprise doit avoir un listing sponsor : c’est un coordinateur entre
l’entreprise coté et le marché (il va aider l’entreprise a preparer la cotation, une fois
l’entreprise coté, il va vérifier que l’entreprise respecte ses obligations de
transparence)
Le marché des obligations (droit de créance à long terme émis par l’état ou par une entreprise)
Le montant emprunté est tres elevé donc va etre divisé en parts.
En contre partie l’obligataire percoit un interet.
Le cours d’une obligation évolue en sens contraire des taux d’interets
Sur les différents compartiments de marché d’action et d’obligation, on va distinguer marché
primaire et marché secondaire.
- primaire : marché ou sont émis les titres nouveaux (ceux qui sont véritablement à
l’origine du financement de l’economie)
-
secondaire : marché ou sont cotés et échangés les titres déjà émis. C’est ce marché
qui assure la liquidité du marché.
o -> très important car permet la revente des actions avant qu’elles arrivent a
leur échéance
V) POLITIQUE ECONOMIQUES
A) Qu’est ce que la politique economique
1. Le concept de la politique économique
a. Définition
C’est un ensemble de décisions cohérentes prises par les pouvoirs publics et visant à l’aide de
divers instruments à atteindre les objectifs relatifs à la situation économique d’un pays. (aussi
bien des objectif de long que de court terme)
Parmis ces objectifs on retrouve : la solidarité nationale, la justice sociale, la réduction des
inégalités, l’amélioration du niveau et de la qualité de vie.
Pour atteindre ces finalités on va passer par des objectifs intermédiaires.
b. Politique conjoncturelle et structurelle
Politique conjoncturelle (court terme) : vise a maintenir ou à rétablir les grds équilibres
économiques et financiers à court terme.
4 grands indicateurs :
- taux de chomage
- taux d’inflation
- taux de croissance
- le solde exterrieur
Et selon les fait recherchés on adoptera un politique de relance ou une politique de
stabilisation.
Politique structurelle : a pour but de modifier les structures de l’economie à long terme.
(recherche, industrielle, agricole, energie…)
Ces 2 politiques ne sont pas indépendante puisque que certaine politiques conjoncturelles
poursuivies longtps provoquent des modifications de structure.
Ex : une politique de monaie forte -> le prix des exportation a tendance à augmenter (à
l’etranger +cher) Il faut pouvoir rester compétitif en se modernisant (pour effectuer des
économies) Ici la politique conjoncturelle va entraîner des changements structurels.
c. Qui impulse cette politique économique ?
L’Etat, les banques centrales, l’union Européenne, les collectivités locales, certaines
professions organisées.
2. Les grands objectifs de la politique économiques
On a 4 grds objectifs
- objectif de croissance
o croissance de la production ou bien développement durable
objectif de plein emploi
o pas de chomage, et taux d’utilisation maximal des équipements des
machines
- objectif de stabilité des prix
- objectif d’équilibre extérieur
Ces objectifs peuvent êtres représentés à l’aide d’un carré magique (cf. poly page 3)
-
B) les instruments traditionnels de la politique économique
1. Politique monétaire
Elle consiste à ajuster la quantité de monnaie en circulation avec les besoins de l’activité
économique.
On vise donc la stabilité interne de la monnaie en régulant la masse monétaire.
Ni trop de monnaie (inflation), ni pas assez de monnaie (la croissance serait freinée puisque
les individus devraient limiter leur conso et les entreprise leur investissements)
La régulation de la masse monétaire consiste essentiellement à controler la création de
monnaie.
Pour atteindre les objectifs de croissance et non-inflation on passe par des objectifs
intermédiaires :
- avoir une croissance de la masse monétaire < seuil fixé par la BCE (Banque
Centrale Européenne)
o objectif : freiner la conso en octroyant moins de crédit à la conso
- l’augmentation des taux d’intérêt (les crédits sont + chers, donc moins de demande
des consommateurs, donc moins d’inflation)
2. Politique budgétaire
La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l’état (cad la prévision de recette de
l’état pour l’année) pour atteindre certains objectifs.
Le solde budgétaire est un instrument car il agit sur l’activité économique.
Meme un budget équilibré a des effets sur l’activité économique.
Si on applique la théorie des anticipations rationnelles* les effets attendus de la politique
budgétaire se réalisent peu.
 *les anticipations des individus tiennent compte du passé et des informations
disponnibles
Cela veut dire que les individus vont anticiper l’augmentations des impots -> vont épargner
pour y faire face. Donc finalement les dépenses publiques pour relancer la conso n’ont pas
servi puisque les gens on épargnés au lieu de consomer.
3. Les autres instruments traditionnels
Politique monétaire : du ressort de la BCE (Banque centrale européenne)
Politique budgétaire : réglementé par le par le pacte de stabilité et de croissance (déficit de
peut pas dépasser 3% du PIB)
Conclusion :
Les marges de manœuvre des états sont très limités.
- Il reste la fiscalité qui est un instrument d’ajustement conjoncturels pour modifier la
compétitivité prix du pays.
Concurrence fiscale en Europe qui porte essentiellement sur la fiscalité de l’épargne (on va
essayer de la minimiser pour attirer des capitaux) et également fiscalité des sociétés (avec le
taux d’imposition sur les sociétés)
- Il reste aussi la politique des revenus (dans le sens agir sur la formation et la redistribution
de revenus)
- Il reste aussi l’aspect réglementation et législation.
C) Quelle politique économique choisir ?
1. La politique de stabilisation
On l’appelle également politique de rigueur ou politique d’austérité.
C’est une politique qui vise à freiner l’activité économique et donc le niveau des prix et des
salaires par des politiques monétaires et budgétaires restrictives.
On cherche donc à luter contre l’inflation liée à une croissance trop rapide.
On cherche à créer les conditions d’une croissance non inflationniste et à rétablir le solde
extérieur et le solde du budget de l’état.
Le ralentissement de l’inflation restore la compétitivité prix des entreprises qui agit sur les
exportations et qui donc tire la croissance et l’emploi.
Sauf que cette politique de rigueur entraine des effets pervers :
- la demande diminue -> la croissance ralentis -> chomage augmente
2. La politique de relance
On vise à relancer l’activité économique,
A savoir la croissance de la production et donc de l’emploi par un soutien de la demande des
ménages et des entreprises.
Cette politique de relance repose sur les politiques monétaires et budgétaires expansionnistes.
Cette politique peut se faire dans le cadre du déficit budgétaire :
- pour les ménages : des aides à la conso, des reductions d’impot, prime pour
l’emploi, hausse du smic, des embauches de fonctionnaires…
- pour les entreprises : des aides à l’investissement, des subventions, des reductions
d’impot, des bonifications d’interets (taux d’interets bonifiés)
 on relance l’activité, on créer des emplois, du coup il y aura des entrées fiscales
supplémentaires.
 Problème : effets pervers :
- lorsque la demande augmente, cela peut entrainer une hausse des importations, ce
qui degrade la demande commerciale
- si la demande augmente et que les capacité de prod sont proches des 100%, l’offre
ne va pas pouvoir augmenter, donc on aura de l’inflation.
D) Les politiques conjoncturelles en europe
1. La délicate définition des objectifs de politique monétaire
a. la stabilité des prix
La BCE s’est vue assigné pour mission la stabilité des prix (inflation < 2%) qui doit être
atteint grâce à une politique de taux d’interet.
Pour éviter tout risque d’inflation, la BCE relève les taux d’interets. Le problème est que cette
hausse ne doit pas pénaliser l’emploi et la croissance.
Cependant l’Europe (zone euro) n’est pas du tout une zone homogène (il faudrai baisser les
taux d’interet pour les pays de la vieille europe ayant une croissance faible alors que les
nouveaux pays ont une forte croissance)
b. Le dilemme inflation / chomage
Une relation statistique inverse a été mise en évidence entre le taux de chomage et le niveau
de salaire (mis en évidence par Philips, cf. p3)
Par extension on a considéré que le niveau de salaire était représentatif du niveau des prix et
que l’inflation correspondait à leur évolution (cf. philips p3)
Ainsi lorsque l’inflation est élevé, le taux de chomage est faible et inversement.
Ce basant la dessus, toute politique économique devrait choisir entre le chomage et l’inflation.
c. Quelle politique de change pour la zone euro
Est-ce qu’il faut un euro fort ou un euro faible (par rapport au dollar essentiellement).
- Si on prend un politique de dépréciation de l’euro (euro faible / dollar fort) -> le
prix de l’importation augmente -> les importations vont diminuer
De meme l’exportation va augmenter
 on améliore de solde des echanges (consomateurs vont preferer les produits nationaux qui
sont moins chers)
 on a des risques inflationnistes (car certains produits doivent être obligatoirement
importés ex : pétrole). C’est ce qu’on appelle l’inflation importée.
Si on prend une politique d’appréciation de l’euro (euro fort / dollar faible) -> les
importation vont augmenter
De meme les exportation vont diminuer car plus chères.
 le solde extérieur de détériore
 par contre l’inflation est contenue et on parle de désinflation importée
-
Ce raisonnement est à relativiser dans la mesure ou les importations et les exportations ne
dépendent pas que du prix.
2. Politique budgétaires nationales ou politique budgétaire communautaire
a. Des marges de manœuvre réduites pour des politiques budgétaires nationales
Une fois le lancement de l’euro effectué, le traité de Maastrich a imposé ce fameux pacte de
stabilité de croissance qui était le prolongement des critères de convergeance.
Dans ce pacte de stabilité, on a que ‘les états doivent maintenir un déficit budgétaire < 3% du
PIB’ sinon des sanctions sont prévues.
On a aussi que ‘le financement des déficit budgétaires par les banques centrales est interdit’
(donc la BDF n’a pas le droit de financer le déficit budgétaire de la France)
Pourquoi se limiter a 3% :
-
Parce que toute politique budgétaire active a tendance a gonfler les deficits. Si
déficit augemente -> augmentation de la dette publique + augmentation de la
demande de capitaux. (pour finance ce déficit) -> Soit hausse des taux d’interets à
long terme, Soit la hause des taux d’interet à court terme par la BCE ->
ralentissement de la croissance.
 Le laxisme budgétaire d’un seul pays va donc pénaliser toute la zone euro, puisqu’il aura
fallu augmenter les taux d’interets
-
Parce que la rigueur pousse les états à se constituer des marges de manœuvre en
cas de besoin (cad en cas de ralentissement de l’activité). Si on est a 0% de déficit,
en cas de récession, on pourra monter a 3% pour relancer la croissance.
b. Le budget européen : rôle spécifique et moyens limités
On peut se demander si le budget européen ne serai pas un moyen / un instrument de politique
économique conjoncturelle à la place du budget de chaque états membres.
Si on regarde la structure du budget européen, du coté des recettes : on a 1 prélèvement sur le
PNB de chaque pays. On a aussi les ressources TVA, les droits de douanes (qd on importe des
pays tiers hors europe)
Ces recettes sont très faibles, elles correspondent a 1% du budget européen.
Ce budget sert a financer essentiellement 2 axes :
- Politique Agricole (42% du budget dans l’agricole)
- Des actions structurelles pour réduire des inégalités de richesse entre régions
(29%)
- Des politiques internes qui concerne la recherche, education, formation
professionnelle (6%)
- Les actions extérieures (menés par l’UE en direction du reste du monde)
- Les aides à la pré-adhésion (pour les nouveaux entrants en UE)
Conclusion : le budget de l’UE ne peut donc pas être un instrument d’action sur la
conjoncture structurelle.
E) Les politiques structurelles en Europe
Ces politiques structurelles visent à adapter l’économie nationale au changement de
l’environnement en relachant les contraintes des politiques conjoncturelles.
Ces politiques vont s’oppérer au niveau local, national et supra national. (ex : Politique
Agricole Commune : PAC)
1. Les politiques structurelles nationales
Avec la libéralisation et la déréglementation, les politiques structurelles consistent désormais
à encadrer les mécanismes de marché.
Comment ? -> en privatisant, en dénationalisant, en rétablissant le jeu de la concurrence.
L’action de l’état se situe en amont des marchés par des aides à la recherche et au
développement, par des aides à l’innovation, par des aides à la formation et par des aides pour
améliorer l’attractivité du territoire.
2. Les politiques structurelles européennes
a. La PAC (Politique Agricole Commune)
Objectif : garantir un niveau de prix aux producteurs agricoles.
Si les mécanismes de marché aboutissent à un prix inférieur au plancher déterminé, l’UE
intervient sous forme d’aides de facon à garantir ce cours minimum.
Et les importations qui ont un prix supérieur au plancher subissent un prélèvement (taxation).
b. La libéralisation des marchés publics
Les monopoles publics ne correspondent pas à l’esprit du traité de Rome (et des traités
suivants de l’UE) -> différentes des directives de la commission européenne ont prévus leur
démontellement (ferroviaire, telecom…)
Toutefois la convention européenne a intégré la notion de service public pour protéger le
consommateur avec un service universel (ou service public minimum)
c. La politique de la concurrence
La commission européenne surveille les pratiques commerciales déloyales.
 peut intervenir en cas de non respect des regles de concurrence (ententes entres
concurents…)
 En cas de pratique discriminatoire (refus de vente, tarif différencié selon catégorie
d’acheteur
 En cas d’abus de position dominante (coca n’a pu acheté orangina puisqu’il se serai
retrouvé en position de monopole)
CONCLUSION CHAPITRE
Il apparaît que les objectifs de politique économique sont souvent incompatibles.
Le nombre d’instruments est insufisant aux vus du nombres d’objectif (plus d’objectifs que
d’instruments)
De nombreuses contraintes internes et externes réduisent les marges de manœuvre des
politiques conjoncturelles.
Et donc pour faire face à ce problème, on tente de soumettre les structures de l’économie à
l’évolution des marchés pour dégager une compétitivité structurelle de l’économie.
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