Au delà de m3 et par opposition aux actifs monétaires, on trouve essentiellement des actifs
financiers qui sont moins liquides et plus risqués comme les actions qui sont des titres de
propriété.
En résumé, la monnaie comprend un ens d’actifs assez liquide et peut risquer et correspond à
l’agrégat m3.
II-La demande de la monnaie
Les besoins de monnaie des agents éco s’expliquent à l’évidence par le niveau de revenus mais
aussi par le comportement face au risque ainsi que par d’autres variables comme la qualité
des moyens de paiement qui sont à leur disposition.
A-La relation entre richesse et masse monétaire : la théorie quantitative de la
monnaie (Irvin Fischer, 1928)
Cette théorie a été réhabilitée dans les années 50 et 60 par les économistes monétariste et
notamment Milton Friedman.
Au niveau d’un pays, la quantité de monnaie utilisée au total sur une année dépend de
l’intensité de son activité éco dc de son PIB.
1°) L’équation des échanges
Soit q le PIB mesurer en volume qui représente la richesse réelle sur un an (mesuré à
monnaie constante), soit p le niveau général des prix qui est l’indice de prix de l’ens des B&S
existants dans l’économie appelé aussi indice de prix du PIB.
Ainsi le produit q*p correspond à la richesse en valeur.
Soit m la quantité de monnaie en circulation dans le pays sur un an, m est la masse monétaire
(m3), soit v la vitesse de circulation de la monnaie qui représente le nombre de transactions
réalisées en moyenne et sur un an par une unité monétaire autrement dit v traduit le nombre
de fois qu’une unité monétaire change de main sur l’année en moyenne.
Ainsi v dépend de l’organisation de l’économie notamment de la modernisation des moyens de
paiement et des habitudes de paiement.
v est donc une donnée stable qui évolue lentement.
On obtient la relation suivante : l’équation des échanges : m*v = q*p
Sur une période donnée, cette équation est tjs vrai.
Commentaire :
Pour une vitesse v donnée, plus la richesse à atteindre (q*p) est grande plus la quantité de
monnaie nécessaire m doit être grande.
Pour atteindre un certain niveau de richesse q*p, la quantité de monnaie m nécessaire sera
d’autant plus faible que sa vitesse de circulation v est grande.
Ainsi des pays qui crée la même richesse au sens de PIB en valeur n’auront pas forcement
besoin de la même quantité de monnaie cela dépend de v.