y a peu de saints dans l’histoire humaine qui le faisaient. Personne dit ainsi. Mais Jésus dit,
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » « Je suis la résurrection et la vie. » « Je suis la lumière
du monde », etc. Dieu dit par la bouche de Paul, « je suis le Dieu de consolation. » Quand
Dieu dit de lui-même, Dieu de consolation, c’est pour que l’homme sache qu’en lui se trouve
la vraie et véritable consolation pour lui et la cherche.
Dans l’ancien testament, à l’époque des Juges, un homme juif se déplaça à Moab en
fuyant la famine. Il avait deux fils et chacun des fils se maria avec une Moabite. Mais
malheureusement, ces deux fils moururent. Leur père lui-même fut mort il y eut longtemps. Il
resta donc trois femmes, une belle-mère et deux belles-filles. Naomie, ainsi s’appelait la belle-
mère, dit un jour à ses deux belles-filles, « retournez dans la maison de vos pères, car qu’est-
ce qui reste à moi, le fils pour vous donner ? Non, allez-vous marier avec un autre homme. »
La première fille retourna, mais la deuxième appelé Ruth resta avec elle. Elle vint avec sa
belle-mère, quand elle retourna en Juda. Cette histoire d’un dévouement surmonta le mépris
des Juifs envers les païens, et Ruth obtint la faveur du peuple d’Israël. Un jour Ruth obtint la
faveur d’un homme riche du pays appelé Booz, car il appréciait son acte louable. Ruth fut
consolée et confessa ainsi, « J’obtiens donc ta faveur, mon seigneur ; tu m’as consolée, tu a
parlé au cœur de ta servante, et pourtant moi je ne suis pas même comme l’une de tes
servantes. » Les larmes sur les joues de ce jeune veuve n’étaient pas encore séchées qu’elle
obtint la faveur d’un homme de Dieu. En face d’un acte si bienveillant de l’homme, elle
reconnut que c’était la grâce de Dieu qui lui a été accordé, alors qu’elle n’était qu’une
personne indigne, objet de la condamnation selon la loi de Dieu, une inconnue païenne. Dieu
consola cette femme humble.
Dans la Bible il y a beaucoup d’autres personnes qui avaient les larmes aux yeux et qui
ont été consolés. D’abord, mère de Samuel, Anne qui était stérile, fut consolée par Dieu qui a
écouté sa prière et lui donna un fils pour qui elle avait fait un vœu. David fut consolé quand il
confesse son péché devant Dieu. Le vieillard Siméon attendait la consolation d’Israël, car son
peuple souffrait dans le péché et sous le joug de romain, mais il fut consolé par la venue du
Messie Jésus. La veuve de Naïn dont le fils unique fut mort pleurait en suivant le cortège de
funérailles. Jésus la consola en appelant le garçon et le ressuscitant. Jésus consola aussi les
disciples qui se sentaient misérables et abandonnés à la nouvelle de l’imminent départ de
Jésus, en disant, « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez,
et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en
joie. » Lors de la crucifixion, une grande multitude de peuple et de femme le suivait et les
femmes surtout se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus leur donna la
consolation par ses mots. Il consola sa mère sous la croix en lui donnant un de ses disciples
comme fils.
Jamais larmes ne furent aussi brûlantes que celles de Pierre. Il blessa l’amour de celui
qui l’a tant aimé. Aucune tristesse n’est égale à la tristesse de l’amour blessé. Beaucoup de
femmes pleurent à cause de cela. Or, Pierre renia trois fois Jésus. Mais Jésus rendit visite à
Pierre quand celui-ci était au bord du lac de Galilée pour retourner à son ancienne vie et dit, «
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » « Oui, Seigneur. » « Prends soin de mes agneaux. » Un
autre grand pilier parmi les apôtres est Paul. Dans le discours d’adieu devant les anciens
d’Ephèse, Paul exprima sa philosophie de mission. Ecoutez combien est-il touchant. « Je ne
fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie
ma course, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne
nouvelle de la grâce de Dieu. » Paul savait qu’après son départ, il y aura les loups viendraient
et n’épargneraient pas le troupeau. Paul dit donc, « veillez, en vous souvenant que pendant