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HEUREUX CEUX QUI PLEURENT
Matthieu 5 :1-11
Verset Clé 5 :4
« Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés. »
De nouveau chapitre 5 de Matthieu, Matthieu chapitre 5 et nous sommes en train
d’étudier les béatitudes du Seigneur Jésus Christ, ses mots d’ouverture de son grand sermon
sur la montagne. Certains parmi vous vous en souvenez, il y a quelques semaines, j’ai dit que
ceux qui sont heureux sont ceux qui sont approuvés de Dieu, ceux qui sont souris par Dieu,
ceux qui sont applaudis des cieux. Ce n’est pas un simple bonheur, parce que le bonheur est
affecté par les choses extérieures à nous, nos circonstances mais l’approbation de Dieu est
quelque chose qui transcendant le simple bonheur et les externalités de circonstance. Etre béni
et heureux est d’avoir la main de Dieu sur vous, le sourire et l’approbation de Dieu dans vos
vies. Puis, la semaine dernière, nous avons vu la première béatitude, le verset 3, « Heureux les
pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. » Lisons de nouveau le verset 1-11, puis
je continuerai quelques versets de ce début du sermon sur la montagne pour nous rappeler le
but de notre Seigneur qui est le merveilleux royaume des cieux dans nos âmes.
« Voya nt la foule, Jésus monta sur la montagne, il s’assit, et ses disciples
s’approchèrent de lui. Puis il ouvrit la bouche et se mit à les enseigner. Heureux les pauvres
en esprit, car le royaume des cieux est à eux. Heureux ceux qui pleurent, car ils seront
consolés. Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre. Heureux ceux qui ont faim et
soif de la justice, car ils seront rassasiés. Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront
miséricorde. Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu. Heureux ceux qui
procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés à cause
de la justice, car le royaume des cieux est à eux. Heureux serez-vous, lorsqu’on vous
insultera, qu’on vous persécutera et qu’on répandra faussement sur vous toute sorte de mal, à
cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera
grande dans les cieux, car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.
C’est vous qui êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade avec quoi le salera-t-on ? Il
n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. C’est vous qui êtes la
lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être caché. On n’allume pas une
lampe pour la mettre sous le boisseau, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison.
Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes, et
glorifient votre Père qui est dans les cieux. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les
prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. En vérité je vous les dis,
jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne
passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui violera l’un de ces plus petits
commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit
dans le royaume des cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera
appelé grand dans le royaume des cieux. Car je vous le dis, si votre justice n’est pas
supérieure à celle des scribes et des Pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des
cieux. »
Prions ensemble : Oh Notre Père bien-aimé, nous sommes réunis pour réfléchir sur ta
vérité, et nous savons que ta parole est la vérité, et qu’elle a puissance. Nous nous permettons
de te demander à mesure que nous lisons ce passage, le Saint-Esprit de Dieu vivant puisse
descendre pour nous rafraîchir et guider, au nom de Jésus, Amen.
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Ce matin, nous voulons méditer cette deuxième béatitude : « Heureux ceux qui
pleurent, car ils seront consolés. » Qui sont ceux qui pleurent ? D’abord, je pense qu’on
pleure quand il y a la séparation des bien-aimés. J’ai vu dans le journal que les familles des
membres d’équipes de la course de mer de Sable d’Olon pleurent, car la course durera
pendant plus de trois mois. Avec plus d’émotion qu’eux certainement, il y a deux mille ans,
au port de Milet, les anciens d’Ephèse, avec de grandes lamentations, se jetaient au cou de
Paul et l’embrassait, car il leur disait qu’il ne les verrait plus. Puis, en général, quand un
événement triste se produit, on pleure. Mais ce dont Jésus parle ici au sujet des pleurs est
beaucoup plus profond que ce à quoi nous pensons, puis chacun est conscient que pas toutes
les larmes sont bénies par Dieu.
Jésus parle de la tristesse. Mais comme il y a plusieurs qui pleurent, il y a aussi
plusieurs tristesses. Paul avait envo une fois une lettre qui réprimandait les Corinthiens, car
certains d’entre eux vivaient dans la rébellion contre l’Esprit de Dieu. Cette lettre avait attristé
beaucoup de fidèles à Corinthe. Paul le savait, puis un moment il le regretta. Mais cette
histoire a eu un heureux dénouement, car les Corinthiens acceptèrent la lettre de réprobation
de Paul et se repentirent de leur faute. Paul rend témoignage avec émotion, « Je me réjouis à
cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a
portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, si bien que vous n’avez subi de
notre part aucun dommage. » Dans 2 Corinthiens 7 :10, il continue, « En effet, la tristesse
selon Dieu produit une repentance qui mène au salut et que l’on ne regrette pas, tandis que la
tristesse du monde produit la mort. » Un jeune homme goûte récemment la grande joie dans
son âme, alors que chroniquement il était un homme de tristesse à cause de sa famille brisée.
Mais c’était la puissance de la repentance, car il commence à voir son vrai état d’un pécheur.
L’œuvre puissante de Dieu ne consiste pas dans les miracles. Elle réside dans la repentance
d’un pécheur. Mais contrairement à cette tristesse, la tristesse émotionnelle du monde mène à
la mort.
Parfois Dieu console ceux qui pleurent dans le monde. C’est parce que nous allons
apprendre que Dieu est le Dieu de miséricorde et il fait lever le soleil sur le bon et sur le
mauvais. Dans la Bible il y a l’histoire d’un intendant infidèle. Commettant l’abus de
confiance, il gaspillant les biens du maître. Le maître entendant parler ce qu’il faisait, le
maître le convoqua et lui demanda l’explication. Puis il envisagea de le congédier.
L’intendant se creusa la tête, et se dit, « Si je suis renvoyé, que ferai-je ? » « Piocher ? Je n’ai
pas de force. Mendier ? C’est une honte. » Puis savez-vous ce qu’il avait fait ? Il appela tous
les créanciers et à l’un il dit, quelle somme le maître te doit-il ? Puis il la coupa à moitié et lui
donné un certificat de dette avec ce nouveau chiffre réduit. Il le faisait à tous les créanciers.
En prenant conscience de ce qu’il avait fait, le maître le loua en disant, « il a agit comme en
homme prudent ! » Voyez-vous ici la leçon ? Il était mauvais, il falsifie les contrats et use la
patrimoine du maître, mais dans la limite de son pouvoir d’intendance qui allait bientôt arriver
au terme. Mais il pleurait sur son avenir lamentable et sa fragilité de son être. Puis il fit mieux
pour préparer son avenir. Le maître ne le punit pas, mais lui laissa sa consolation.
Ainsi ceux qui pleurent reçoivent la consolation. La consolation vient de Dieu.
L’homme a beau chercher la consolation humaine, car l’homme a une limite flagrante de
consoler ses pareils. Comment un mortel consolera un autre mortel ? La vraie consolation ne
vient que de Dieu. Au début de 2 Corinthiens, Paul dit que Dieu est Dieu de consolation.
Jésus se définit « Je suis le bon berger ». C’est parce que Jésus est la seule personne qui sache
conduire des âmes errantes dans le bon chemin jusqu’à Dieu. Cette définition de lui-même du
Seigneur est importante pour l’homme. L’homme a besoin de telle déclaration divine. Mais il
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y a peu de saints dans l’histoire humaine qui le faisaient. Personne dit ainsi. Mais Jésus dit,
« Je suis le chemin, la vérité et la vie. » « Je suis la résurrection et la vie. » « Je suis la lumière
du monde », etc. Dieu dit par la bouche de Paul, « je suis le Dieu de consolation. » Quand
Dieu dit de lui-même, Dieu de consolation, c’est pour que l’homme sache qu’en lui se trouve
la vraie et véritable consolation pour lui et la cherche.
Dans l’ancien testament, à l’époque des Juges, un homme juif se déplaça à Moab en
fuyant la famine. Il avait deux fils et chacun des fils se maria avec une Moabite. Mais
malheureusement, ces deux fils moururent. Leur père lui-même fut mort il y eut longtemps. Il
resta donc trois femmes, une belle-mère et deux belles-filles. Naomie, ainsi s’appelait la belle-
mère, dit un jour à ses deux belles-filles, « retournez dans la maison de vos pères, car qu’est-
ce qui reste à moi, le fils pour vous donner ? Non, allez-vous marier avec un autre homme. »
La première fille retourna, mais la deuxième appelé Ruth resta avec elle. Elle vint avec sa
belle-mère, quand elle retourna en Juda. Cette histoire d’un dévouement surmonta le mépris
des Juifs envers les païens, et Ruth obtint la faveur du peuple d’Israël. Un jour Ruth obtint la
faveur d’un homme riche du pays appelé Booz, car il appréciait son acte louable. Ruth fut
consolée et confessa ainsi, « J’obtiens donc ta faveur, mon seigneur ; tu m’as consolée, tu a
parlé au cœur de ta servante, et pourtant moi je ne suis pas même comme l’une de tes
servantes. » Les larmes sur les joues de ce jeune veuve n’étaient pas encore séchées qu’elle
obtint la faveur d’un homme de Dieu. En face d’un acte si bienveillant de l’homme, elle
reconnut que c’était la grâce de Dieu qui lui a été accordé, alors qu’elle n’était qu’une
personne indigne, objet de la condamnation selon la loi de Dieu, une inconnue païenne. Dieu
consola cette femme humble.
Dans la Bible il y a beaucoup d’autres personnes qui avaient les larmes aux yeux et qui
ont été consolés. D’abord, mère de Samuel, Anne qui était stérile, fut consolée par Dieu qui a
écouté sa prière et lui donna un fils pour qui elle avait fait un vœu. David fut consolé quand il
confesse son péché devant Dieu. Le vieillard Siméon attendait la consolation d’Israël, car son
peuple souffrait dans le péché et sous le joug de romain, mais il fut consolé par la venue du
Messie Jésus. La veuve de Naïn dont le fils unique fut mort pleurait en suivant le cortège de
funérailles. Jésus la consola en appelant le garçon et le ressuscitant. Jésus consola aussi les
disciples qui se sentaient misérables et abandonnés à la nouvelle de l’imminent départ de
Jésus, en disant, « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez,
et le monde se réjouira : vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse sera changée en
joie. » Lors de la crucifixion, une grande multitude de peuple et de femme le suivait et les
femmes surtout se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Jésus leur donna la
consolation par ses mots. Il consola sa mère sous la croix en lui donnant un de ses disciples
comme fils.
Jamais larmes ne furent aussi brûlantes que celles de Pierre. Il blessa l’amour de celui
qui l’a tant aimé. Aucune tristesse n’est égale à la tristesse de l’amour blessé. Beaucoup de
femmes pleurent à cause de cela. Or, Pierre renia trois fois Jésus. Mais Jésus rendit visite à
Pierre quand celui-ci était au bord du lac de Galilée pour retourner à son ancienne vie et dit, «
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? » « Oui, Seigneur. » « Prends soin de mes agneaux. » Un
autre grand pilier parmi les apôtres est Paul. Dans le discours d’adieu devant les anciens
d’Ephèse, Paul exprima sa philosophie de mission. Ecoutez combien est-il touchant. « Je ne
fais aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse avec joie
ma course, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : rendre témoignage à la bonne
nouvelle de la grâce de Dieu. » Paul savait qu’après son départ, il y aura les loups viendraient
et n’épargneraient pas le troupeau. Paul dit donc, « veillez, en vous souvenant que pendant
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trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir avec larmes chacun de vous. » Si nous lisons
l’histoire de Paul, nous voyons qu’à chaque crise et danger, Jésus vint consoler son serviteur
dévoué.
Quelles sont les attitudes de nos jours à l’égard du pleur ? Nous avons appris la
semaine dernière sur la différence de l’optique au sujet de la pauvreté en esprit entre le
chrétien et le monde. Nous avons vu également que les attitudes du Seigneur, et les
philosophies et la doctrine qu’il présente ici est l’antithèse absolu à tout ce que la société
d’aujourd’hui croit. Si vous dites au monde, par exemple en tenant le microphone au métro de
Port royal, « Heureux ceux qui pleurent » ou « Bénis ceux qui sont malheureux », vous serez
considérés comme un écervelé. Cela ne fait pas de sens. C’est illogique. Surtout cela ne
concorde pas à notre mode de vie. Dans notre société, être malheureux n’est pas en vogue.
C’est la société recherchant éperdument du plaisir, c’est une société qui souhaite amener au
maximum de ses membres toutes choses qui satisferont leurs désirs charnels. Peu importe ce
que c’est, le bon temps est le but aussi longtemps que vous avez un bon temps, peu importe
que ce soit un péché, peu importe que vous violez la loi, aussi longtemps que vous avez un
boom, c’est bien, c’est plaisant et c’est OK.
L’homme moral, immoral, amoral c’est-dire absent d’aucune moralité
d’aujourd’hui est en train d’ériger autour de lui cette structure, pour être apaisé et charmé par
le maximum de divertissement et d’amusement, dans une tentative de faire sa vie une grande
fête. N’est-ce pas vrai ? N’est-ce pas vrai que l’étape ou le stade prochain ou le but ultime
pour lequel tous les hommes luttent est comment avoir le sentiment le plus excitant ? Si vous
ne pouvez pas trouver ce haut sentimental dans votre vie personnelle, dans votre amitié, dans
votre famille, comme elles vous se présentent en ce moment, que ferez-vous ? Les gens, dans
la circonstance pareille, prennent des substances avec lesquelles on tente d’amener ce haut
sentimental dans leur vie et dans leur âme, et les fait sentir mieux qu’ils sont réellement, et
c’est OK. Dans quelle triste société nous vivons. Puis pleurer ? Etre malheureux ? Etre triste ?
C’est comme si, on dit, on se vêtit d’une couverture mouillée. Coûte que coûte, le monde
tentera d’éviter le malheur et quand le monde doit pleurer, il rit ! Par exemple, dans la
présentation de télé sur la science fiction, je l’ai vu cette semaine, on se pose la question si un
jour la femme fait avec la femme un bébé, et c’était rigolo pour tous. Puis quand on doit rire,
et se réjouir, on pleure, c’est paradoxal.
Je veux parler d’un monde des jeunes, comme vous êtes jeunes et moi aussi j’étais, et
je suis encore je crois, jeune. Dans les contactes des jeunes, je trouve une énorme qualité en
eux il a beaucoup de bonne qualité en eux, et parfois nous ne faisons pas assez d’éloge
d’eux mais il y a une qualité néfaste (et ce n’est pas particulièrement leur faute, parce qu’ils
ont été élevés dans une génération et une société qui a dépeint cela comme un chemin qui doit
être). Simplement parlant, le mode de jeunes sont orienté à s’en moquer. Il se dirige vers les
plaisanterie, et l’amusement dans leur conversations. Il n’y a rien de sacré, il n’y a rien qui
doit être triste il y a des choses que nous devons exprimer triste et chagriner et pleurer -
dessus. Mais les gens prennent des choses à la gère et rient celles sur lesquelles ils doivent
pleurer. Une de nos missionnsaires dit que son âme fut tracassée, quand tous les élèves parlent
du mal et rigoler sur son Dieu. La conversation devient de plus en plus insoutenable.
Or, un phénomène étrange. Cela est infiltré même l’église du Christ, si bien que les
gens rient aux choses spirituelles même dans le sanctuaire nous regardons l’exaltation, une
sorte de sentiment heureux, de plaisir. Nous sentons une sorte de pression que nous devons
toujours être heureux si nous sommes un chrétien, nous devons porter des sourires plastiques !
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Quelques-uns parmi nous sentons une telle pression Donc, quelques soi-disant « défenseurs
de la foi », meneurs de l’évangélisation dans notre monde d’aujourd’hui, ne pêchent pas le
péché ou la culpabilité parce que cela rend les gens peu confortables. « Nous ne voulons pas
sentir malheureux, nous ne voulons pas sentir infortune, nous ne voulons pas pleurer, nous ne
voulons pas être tristes dis-nous quelques choses qui nous rendent heureux, dis-nous
quelque chose qui change notre émotion ! » Laisse-moi parler ce que Jésus aurait
probablement dit dans ce cas, « Si vous ne pleurez pas sur vos péchés, et si vous n’êtes pas
pauvre en esprit, et si vous ne sentez pas tristes, vous ne serez jamais sauvés. » Vous ne serez
jamais sauvés ! Parce que afin que vous soyez sauvés, vous devez voir votre péché, et si la
vue de vos péchés ne vous rend pas tristes, et bien, vous ne les avait effectivement jamais vu.
A mon avis, il me paraît judicieux de savoir ce à quoi pleurer ne ressemble pas.
D’abord, pleurer n’est pas un chrétien perpétuellement morose, ce n’est pas d’être tyrannisé,
abattu, ennuyeux, déprimé en étant froisse dans leur visage. Ce n’est pas non plus d’être
rempli de l’apitoiement de soi, pleurnichant continuellement. D’abord, le pleur béni n’est pas
un état sans joie. Salomon dit, « un cœur joyeux est un bon remède, mais un esprit abattu
dessèche les os. » Il doit y avoir un rire, et il y a un temps de rire et un temps de pleurer. Il n’y
a rien d’anormal avec un sourire dans vos visages, et si vous êtes sauvés aujourd’hui et s’il
n’y a pas de sourire sur votre visage, il y a quelque chose qui ne colle pas. Oswald Sanders dit
un jour et c’est un avertissement pour nous tous que nous avons déjà trop permis cette
pensée dans notre église chrétienne, peut-être nous avons jeté trop de perles devant le porc et
l’église est tombée dans un mauvais état de bannir le rire au sanctuaire et le laisse aux
cabarets, et au night-club. Nous avons besoin d’être joyeux mais pleurer n’est pas s’enlever la
joie, mais plutôt donateur de la joie.
De plus, pleurer n’est pas gémir dans la difficulté de la vie. La Bible ne dit jamais
qu’il faut pleurer pour être béni. Dans les paroles de Dieu, il paraît parfois que pleurer est une
malédiction. Vous connaissez l’histoire d’Amnon. On dit qu’elle pleurait sur sa sœur Tamar,
car la passion brûlait dans son intérieur. Mais c’était contre la loi. Ce n’était pas bon. Le cas
du roi d’Achab dans l’affaire de Naboth était le même. Il pleurait parce qu’il n’a pas pu avoir
la belle vigne de Naboth, ce qui le conduisit à le messager par sa femme Jézabel. Donc,
pleurer n’est pas gémir sur les difficultés de la vie.
Troisièmement, l’acte de pleurer n’est pas s’endeuiller. Parmi les 7 mots grecs qui sont
susceptibles d’être traduit en pleurer, il y a ce mot « endeuiller ». Mais ce n’est pas ce que
Jésus dit ici. Ce mot se trouve dans Genèse 37 verset 34. Il décrit la tristesse de Jacob et son
deuil sur son fils Joseph qui était mort. Vous vous souvenez, ses frères le vendirent puis les
méchants frères égorgèrent une chèvre et répandirent sur la tunique bigarrée le sang puis
dirent à leur père : « voici ce que nous avons trouvé ». Alors Jacob pleura son fils et dit « je
descendrai dans l’abime de mort. » Cette scène apparaît de nouveau dans Marc 16 :10
quand les femmes s’en allèrent trouver les disciples avec le message de la résurrection de
Jésus, ils s’étaient enfermés et menaient le deuil et pleuraient.
Donc, l’acte de pleurer ici dans le verset 4 n’est pas l’état de sans joie, il n’est pas
simplement gémir sur les difficultés dans la vie, il n’est pas seulement s’endeuiller parce
que le deuil est une tristesse naturelle. L’acte de pleurer dont Jésus ici parle est non naturel, il
est beaucoup plus profond qu’il le serait naturellement. C’est la tristesse spirituelle. Psaume
32 verset 3-5 expliquent bien ce sentiment. « Tant que je me suis tu, mes os se consumaient,
je gémissais toute la journée ; car nuit et jour ta main pesait sur moi, ma vigueur n’était plus
que sécheresse comme celle de l’été. » C’est le chemin dans lequel vous sentez, et le seul
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