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qu’il n’y ajoute pas la valeur, celui qui a reçu beaucoup d’argent, mais ne les met pas
dans le lieu où il doit être et gâche tout, ne serait-il pas jeté dans les ténèbres ?
Deuxièmement, l’homme demanda le compte à rendre à chacun. Après
longtemps, le maître revint et demanda l’arrêt du compte à chacun des serviteurs. Le
premier serviteur ayant reçu 5 talents s’avança pour dire : « Seigneur, tu m’avais confié
cinq talents ; voici cinq autre que j’ai gagné. » Ici, remarquons que d’abord, le serviteur
fit la constatation que son bien était provenu du maître. Il reconnut que le maître avait
donné ceci et cela. Beaucoup de gens oublient cela ou considèrent tout comme leur
propre bien. Donc, il est bon pour l’homme de garder le souvenir de cette provenance
du stock de Dieu, et savoir que nous n’avions rien, comme Job confessait, « nu je suis
venu, nu je retourne. » et répondre à ce don conformément à ce dont il a été donné par
le bénéfice adéquat. Il en était de même du rapport du second serviteur : « Seigneur, tu
m’avais confié deux talents, etc… » Ensuite, ces deux serviteurs apportèrent, comme
une évidence de leur fidélité, ce qu’ils avaient gagnés. Notons que les bons intendants
de Dieu ont toujours quelques choses à montrer pour leur diligence ; montre-moi ta foi
par tes œuvres, dit Jacques. Si nous sommes attentifs dans notre commerce spirituel,
nos efforts seront bientôt démontrés, et nos œuvres nous suivront. Non parce que les
saints dans le grand jour font mention de leurs œuvres ; c’est Christ qui le fera pour eux
(v.35) ; mais cet avancement des serviteurs nous suggère que ceux qui fidèlement font
valoir leurs talents auront l’audace au jour J du Christ d’avancer leur effort et mérite.
Une servante, après avoir énuméré tout ce qu’elle avait fait pour les nécessiteux quand
elle était à son pays d’origine, dit que c’était seulement par la grâce de Dieu que cela
était possible. (Puis, j’ajouterai mon histoire que je vois avec étonnement un grand
paquet de nourriture arriver pour mon nom, la semaine dernière, après avoir prêché que
le pasteur appartient aussi à ce catégorie de « un de ces petits ». Pourtant l’expéditeur
était un absent de ce culte où je l’ai prêché. De peur qu’il soit annulé devant le Seigneur,
je me permets de dire quand-même que cela mérite 1 point de mérite devant Dieu.
Ici, nous pouvons observer que celui qui n’avait que deux talents, rendit son
compte aussi joyeusement que celui qui avait 5 talents. Car notre récompense, dans le
jour de règlement de compte, sera selon notre fidélité, non selon notre utilité ; selon
notre sincérité, non selon notre succès, selon la justice de notre cœur, non selon le degré
de nos opportunités. En tout cas, l’assurance de deux premiers serviteurs est très grande,
car ils avaient obéi au maître, mais surtout ils avaient obéi au commandement de Dieu,
comme Gn 1 :28, « Dieu les bénit et Dieu leur dit ; Soyez féconds, multipliez-vous,
remplissez la terre, etc. » Jésus était toujours obéissant au commandement du Père. Il
confessa d’habitude : « comme mon Père travaille, moi aussi je travaille. » Il avait
toujours le sens de travail et bossait et bossait diligemment tout au long de sa vie sur la
terre, d’abord en tant que jeune dans un métier de menuisier ensuite parcourant le pays
comme évangéliste. Un adolescent fut étonné qu’un verset de la Bible dit de ne pas
manger, si on ne travaille pas ; il s’agit de 2 Th 3 :10, que son pasteur cite tout le temps.
Mais j’aimerai dire à ce jeune homme que cela ne révèle que la philosophie de Paul qui