LES TALENTS MIS EN VALEURS DES BONS ET FIDELES Matthieu

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LES TALENTS MIS EN VALEURS DES BONS ET FIDELES
Matthieu 25 : 14-30
Verset Clé 25 : 14
« Il en sera comme d’un homme qui en partant pour un voyage appela ses
serviteurs, et leur confia ses biens. »
Jésus donna une autre parabole suite à celle des dix vierges. Le royaume de Dieu
est semblable à un homme qui en partant pour un voyage appela ses serviteurs, et leur
confia ses biens. Il est judicieux de comparer un peu les deux paraboles sur le caractère.
Cette parabole signifie du fait que le maître confia ses biens, que nous sommes dans
une situation de travail et des affaires, tandis que pour la première parabole nous
sommes dans une situation d’expectative. Autrement dit, dans la première, on est
nécessiteux d’avoir la préparation habituelle du futur, et dans la seconde, on est
nécessiteux d’avoir une actuelle diligence dans l’actuel travail. Puis dans la première,
on est réveillé à faire le bon travail pour sa propre âme, alors que dans la seconde, on
est invité à débourser pour la gloire de Dieu et pour le bien des autres. C’est la
multiplication. Dieu est le bon Dieu, car il veut donner encore et encore, seulement si
nous lui obéissons.
Premièrement, l’homme confia ses biens aux serviteurs. Ici l’homme se réfère au
Christ qui est un Absolu Propriétaire de toutes les choses et tous les hommes et dans
une manière spéciale de son église. Dans ses mains sont livrées toutes les choses. Ce
maître confia ses biens à ses serviteurs, avec un certain but. Quel est le but ? Jean 15 : 8
dit, « Mon père est glorifié en ceci : que vous portiez beaucoup de fruit, et vous serez
mes disciples. » Un peu plus loin, Jésus dit encore, « Ce n’est pas vous qui m’avez
choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, que vous
portiez du fruit, et que votre fruit demeure, pour que tout ce que vous demanderez au
Père en mon nom, il vous le donne. »
Donc, les serviteurs dans le texte sont les chrétiens. En version originale, il est
marqué « ses propres serviteurs. » Les serviteurs furent achetés par l’argent. Ils lui
appartenaient, et étaient destinés à obéir au maître à tout moment et élever la gloire de
la maison du maître. Les chrétiens sont ceux qui sont rachetés par le sang de Jésus. Paul,
reconnaissant cette grâce, se dit toujours « serviteur du Christ-Jésus. » Comme Christ,
le maître, ne les laisse pas à être paresseux, il confie toujours quelconque tâche à
accomplir à ses serviteurs. Dans la parabole, les serviteurs reçurent les biens du maître.
C’était parce que le maître veut les fructifier ; ça allait sans dire. Si nous le savons,
nous sommes heureux. Les chrétiens modernes ont tendance de penser que l’Esprit
Saint est une force, ou une ambiance d’air ou une bénédiction. Alors, on tire profit pour
son besoin. Mais dès le moment où nous le considérons comme une personne, ce qui
est la vérité, alors notre but est différent, nous nous confions nous-mêmes pour que
nous soyons façonnés par lui pour son propre besoin. Ainsi, le Saint-Esprit est un grand
talent pour les chrétiens que nous sommes.
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Alors à quelle occasion, le maître confia-t-il ses biens ? C’est quand il partit en
voyage. Cet événement se réfère à l’ascension du Christ. En partant, Christ confia à son
église les biens. La propriété matérielle est nommée en français le bien. Cela nous fait
conjecturer que les biens de ce monde ne sont pas mauvais en soi, mais plutôt ils sont
bons. Ce sont les choses bonnes. C’est ces choses bonnes que Christ laissa à ses
serviteurs en quittant le monde. Eph 4 :8 dit, « Il est monté dans les hauteurs, … et il a
fait des dons aux hommes. » Il sera absent pendant longtemps. Mais pendant ce temps,
les chrétiens sont appelés à travailler pour lui avec ces dons qu’il leur a laissés. Quand
il monta, il laissa ce qu’on appelle en grec parakatatheke – le grand dépôt tel vérité, loi,
promesse, puissance, etc. Puis la meilleure chose qu’il a confiée est le Saint-Esprit dont
je vous ai parlé en-haut qui rend chacun capable de professer ces vérités, observer les
lois, retenir et appliquer les promesses, et exercer et employer ces puissances ordinaires
et extraordinaires.
Un talent d’argent coûte selon le cours actuel 12,671 Euros. Vu le capital
minimum de la constitution d’une société est 7000 euros, cela n’est pas une sommes
moindre. Or, le maître confia différente somme à chaque serviteur : à l’un 5 talents, à
l’autre 2 talents et au troisième 1 talent. Que signifie cette différence de
sommes confiées ? Pourquoi Dieu ne donne-t-il pas équitablement aux hommes ? Dans
la parabole des ouvriers, Dieu était équitable, en sorte qu’il donne à tous les ouvriers
que, quoi qu’embauchés à différente heure, reçurent la même somme d’un denier.
D’abord, tous ces talents venaient du maître. Rien n’est attribuable à soi. Or, dans sa
providence, le maître différencie ses dons pour chacun. Dieu est le souverain, et il
connaît mieux que personne chacun. Il donne différemment à chacun de capacités
physiques et matérielles différentes, telles énergie de corps, ambitions mentales,
propriété matérielle, relations humaines, etc., Or, ce Dieu qui dispose à chacun de
différent don physique, dispose aussi de différents dons spirituels. La reconnaissance de
la sorte de l’origine et la providence de nos dons nous rend humble, en sorte que nous
ne nous vantions pas de l’abondance, et que nous ne nous désespérions pas de la
pauvreté. St Augustin fut touché par ces mots de Paul qui dit, « qu’as-tu que tu n’aies
reçu ? » et put être un des plus humbles serviteurs de l’histoire.
Je connais un serviteur qui fut persécuté par sa belle-mère qui frappait toujours à
moindre faute et le chassait dehors pour gagner de l’argent dans une usine à son très
jeune âge versait des larmes toutes les fois où il pensait à sa mère décédée, donc il ne
put pardonner sa belle-mère. Mais un jour Dieu lui donna un verset qui devint verset clé
de sa vie. Eph 2 : 10 nous dit que nous sommes ouvrage de Dieu et Dieu nous créa pour
les œuvres bonnes prévues en avance. Ph 2 :3 dit, « Ne faites rien par rivalité ou par
vaine gloire, mais dans l’humilité, estimez les autres supérieurs à vous-mêmes. » Jean
9 :3 dit, « Jésus répondit : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est
afin que les œuvres de Dieu soient manifestées. » Quand nous acceptons comme ces
versets pour soi, pour les autres, pour Dieu, la souveraineté de Dieu dans nos dons,
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alors nous ne nous tourmentons pas des sentiments d’infériorité et de supériorité, et
vivre une vie heureuse en croyant que son plan est parfait pour chacun de nous.
Ici, vu la distribution des biens du maître, on peut remarquer qu’au moins chacun
a un talent. Pour un pauvre serviteur, cette somme n’est pas d’une valeur misérable,
loin de là, elle est une provision suffisante par laquelle il peut démarrer quelque chose.
Chacun a un talent au moins. Quel talent avez-vous ? Déjà, réfléchissez, une âme à
nous est un talent. Elle nous trouve par le travail.
Regardons de près la parabole. Tous deux étaient les serviteurs diligents et
fidèles ; ils s’en allèrent et les firent valoir ; ils mirent l’argent confié pour l’usage
auquel il fut destiné – ils l’investirent dans les marchandises et obtinrent le rendement
optimal. Dès que le maître s’en alla, ils s’engagèrent dans les affaires. « Aussitôt » dit
le verset 16. Comme le cas de bien des chrétiens, quand il y a l’énorme de travail, il
faut s’engager tout de suite, de peur qu’aucun temps ne se perde.
Le vrai chrétien est semblable à un commerçant. Henry Matthew dit que le
commerce est mystères, et c’est sans controverse qu’est grand le mystère de piété. C’est
d’abord une industrie manufacturière ; quelque chose doit être fabriqué dans nos cœurs,
au profit des autres. C’est aussi un commerce mercantile ; les choses moins valeureuses
sont réparties pour avoir les valeurs ajoutées. Un commerçant est quelqu’un qui, ayant
choisi son métier, prend peine de l’apprendre, suit le cours de change, s’investit tout ce
qu’il a pour son résultat, en laissant toutes les autres affaires obéir à son but, et vivant
sur le gain corrélé avec la valeur ajoutée.
Ensuite, tous deux étaient en succès, Yahoo ! ; ils doublèrent leur stock, et dans
un peu de temps, il fit cent pour cent de ce qu’ils ont investi. Le commerce avec les
autres n’est pas forcément en succès, mais il l’est toujours en ce qui concerne avec
nous-mêmes. On remarque ici la proportionnalité. Plus quelqu’un reçois, plus il prendra
la peine, car il a plus de stock à gérer. C’est pourquoi le PDG d’une grande société est
plus rémunéré que celui de PME. De part le serviteur qui n’a reçu que 2 talents, on
espère seulement le rendement de 2 talents supplémentaires ; pourtant il est un grand
homme, dans la mesure où il ne se comparait pas avec les autres, et s’attaqua tout de
suite comme le premier homme à ses affaires. Son investissement et diligence aurait pu
encourager ceux qui sont moins bien placé avec un marge de manœuvre limité ; s’il
s’investit en vue de faire le bien en se servant du meilleur de sa capacité et opportunité,
il sera accepté, bien qu’il n’est pas aussi bien doté que les autres.
Alors quel est le troisième serviteur. Il fit un mauvais travail. Le serviteur
infidèle était celui qui cache. En réalité, il y a beaucoup qui ont 5 talents, et les cachent
tout ; grandes capacités, grands avantages, mais ils ne font rien de bon avec elles ; mais
Christ nous fait allusion ici que celui qui n’avait qu’un talent, n’est pas exempté de son
devoir de rendre compte pour ce qu’il avait fait avec son seul talent. Donc, à plus forte
raison seront considéré comme offenseurs ceux qui ont plus, mais ont tout caché. Si
celui qui n’a qu’un talent est rejeté dans les ténèbres – nous allons voir – à cause de ce
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qu’il n’y ajoute pas la valeur, celui qui a reçu beaucoup d’argent, mais ne les met pas
dans le lieu où il doit être et gâche tout, ne serait-il pas jeté dans les ténèbres ?
Deuxièmement, l’homme demanda le compte à rendre à chacun. Après
longtemps, le maître revint et demanda l’arrêt du compte à chacun des serviteurs. Le
premier serviteur ayant reçu 5 talents s’avança pour dire : « Seigneur, tu m’avais confié
cinq talents ; voici cinq autre que j’ai gagné. » Ici, remarquons que d’abord, le serviteur
fit la constatation que son bien était provenu du maître. Il reconnut que le maître avait
donné ceci et cela. Beaucoup de gens oublient cela ou considèrent tout comme leur
propre bien. Donc, il est bon pour l’homme de garder le souvenir de cette provenance
du stock de Dieu, et savoir que nous n’avions rien, comme Job confessait, « nu je suis
venu, nu je retourne. » et répondre à ce don conformément à ce dont il a été donné par
le bénéfice adéquat. Il en était de même du rapport du second serviteur : « Seigneur, tu
m’avais confié deux talents, etc… » Ensuite, ces deux serviteurs apportèrent, comme
une évidence de leur fidélité, ce qu’ils avaient gagnés. Notons que les bons intendants
de Dieu ont toujours quelques choses à montrer pour leur diligence ; montre-moi ta foi
par tes œuvres, dit Jacques. Si nous sommes attentifs dans notre commerce spirituel,
nos efforts seront bientôt démontrés, et nos œuvres nous suivront. Non parce que les
saints dans le grand jour font mention de leurs œuvres ; c’est Christ qui le fera pour eux
(v.35) ; mais cet avancement des serviteurs nous suggère que ceux qui fidèlement font
valoir leurs talents auront l’audace au jour J du Christ d’avancer leur effort et mérite.
Une servante, après avoir énuméré tout ce qu’elle avait fait pour les nécessiteux quand
elle était à son pays d’origine, dit que c’était seulement par la grâce de Dieu que cela
était possible. (Puis, j’ajouterai mon histoire que je vois avec étonnement un grand
paquet de nourriture arriver pour mon nom, la semaine dernière, après avoir prêché que
le pasteur appartient aussi à ce catégorie de « un de ces petits ». Pourtant l’expéditeur
était un absent de ce culte où je l’ai prêché. De peur qu’il soit annulé devant le Seigneur,
je me permets de dire quand-même que cela mérite 1 point de mérite devant Dieu.
Ici, nous pouvons observer que celui qui n’avait que deux talents, rendit son
compte aussi joyeusement que celui qui avait 5 talents. Car notre récompense, dans le
jour de règlement de compte, sera selon notre fidélité, non selon notre utilité ; selon
notre sincérité, non selon notre succès, selon la justice de notre cœur, non selon le degré
de nos opportunités. En tout cas, l’assurance de deux premiers serviteurs est très grande,
car ils avaient obéi au maître, mais surtout ils avaient obéi au commandement de Dieu,
comme Gn 1 :28, « Dieu les bénit et Dieu leur dit ; Soyez féconds, multipliez-vous,
remplissez la terre, etc. » Jésus était toujours obéissant au commandement du Père. Il
confessa d’habitude : « comme mon Père travaille, moi aussi je travaille. » Il avait
toujours le sens de travail et bossait et bossait diligemment tout au long de sa vie sur la
terre, d’abord en tant que jeune dans un métier de menuisier ensuite parcourant le pays
comme évangéliste. Un adolescent fut étonné qu’un verset de la Bible dit de ne pas
manger, si on ne travaille pas ; il s’agit de 2 Th 3 :10, que son pasteur cite tout le temps.
Mais j’aimerai dire à ce jeune homme que cela ne révèle que la philosophie de Paul qui
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travaillait sans cesse pour le salut des âmes, en versant les larmes nuit et jour. Celui qui
obéit au sens de mission est rempli non seulement de l’assurance et de l’audace au
moment de rendre compte à Dieu, mais aussi dans la vie quotidienne de chaque jour.
Troisièmement, le maître accepte et approuve leur compte-rendu et rejette celui
du 3 . D’abord, il leur fait l’éloge ; « bien, bon est fidèle serviteur. » La diligence et
l’intégrité les approuvent déjà qu’ils sont eux-mêmes les bons et fidèles serviteurs de
Jésus-Christ, ceux-ci seront certainement approuvé par le Seigneur avec la louange,
l’honneur et la gloire qui leur sont destinés à son apparition. Ceux qui possèdent et
honorent Dieu proprement et maintenant, Dieu les possède et les honore ici-bas
courtement et là-haut éternellement. En tout cas, leur personnes seront acceptés par ces
mots : Bon et fidèle serviteur. Celui qui sait l’intégrité de ses serviteurs qui agissent
maintenant, rendra témoignage de cela dans le grand jour devant le trône de Dieu; et ce
témoignage prime tout. Peut-être qu’ils sont outragé par les hommes comme les
excédés ou affolés du Christ, mais Christ leur donnera leur juste caractère de « bon et
fidèle ». D’autre part, leurs performances seront acceptées, car il est dit : Bien.
Autrement dit, « bien fait. » Christ le dira, car leur exercice excelle. Si nous faisons de
bon travail, nous serons acceptés très favorablement par lui avec le mention honorable.
Puis, si nous le cherchons, nous trouverons l’occasion de manifester cette excellence et
performance. Les maîtres du monde sont si moroses qu’ils ne recommandent jamais
assez leurs employés, bien qu’ils fassent leurs travaux si bien ; ils sont enclins de
penser qu’on ne saura trop gronder, imbéciles. Mais notre Seigneur n’est pas comme
eux.
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Le troisième serviteur amena et fit un mauvais compte rendu. Regardons son
apologie révélée dans les 24,25 pour lui-même. D’abord, comme nous l’avons vu, bien
qu’il n’ait reçu qu’un talent, pour cet un talent qu’il fut convoqué pour rendre compte.
La petitesse de notre réception ne nous exemptera pas d’une obligation du compte à
rendre. Personne n’est appelé à rendre compte pour plus qu’elle ait reçu ; mais pour ce
que nous avons, nous devons rendre compte. Primo, il excelle dans sa confiance. Il vint
au bureau du maître, avec pleine d’assurance, en croyant que sa plaidoirie marcherai
pleinement. « Seigneur, c’est le tien, si je ne l’ai pas fait plus, comme les autres l’ont
fait, mais je peux te dire que je ne l’ai pas perdu. » Beaucoup de gens se sentent très
sécurisé de ce qu’ils ont fait et s’avancent au jugement en supposant que leur plaidoirie
sera validée, mais une telle plaidoirie sera rejeté comme vain et frivole. Les confesseurs
paresseux qui ont peur de faire trop pour Dieu, mais espèrent que leur plaidoirie
marcherait comme marche celle de ceux qui avaient tant peiné dans la foi sera entouré
de honte un jour. Pr 26 :16 dit, « le paresseux est plus sage à ses propres yeux que sept
hommes qui répondent avec bon goût. » Le serviteur pensait que son compte rendu
passerait assez pas mal parce qu’il pouvait dire, « voici, prend ce qui est à toi. » Cela
équivaut à dire, « Seigneur, je ne suis pas voleur de ta propriété, ni prodigue de mon
temps, ni profanateur de tes sabbats, ni opposant de bons ministres et bon prêcheurs ;
Seigneur, j’ai jamais ridiculisé ma bible, ni mis mon intelligence pour badiner la
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religion ni exercer mon pouvoir pour persécuter n’importe quel bonhomme religieux ;
j’ai jamais abusé de mes biens ni des créatures de Dieu pour les plonger dans
l’ivrognerie ni la gourmandise, ni jamais à ma connaissance n’ai-je fait surtout aucune
injure à quelqu’un. Voilà. » Beaucoup qui sont appelés chrétiens, érigent de grands
espoirs pour le ciel sur leur capacité de faire un tel compte rendu minable ; mais tous
ces choses ne s’élèvent pas plus que ce « voici, prends ce qui est à toi. » Comme si rien
de plus leur est demandé, ou ne put être espéré d’eux. Secundo, ce qu’il confesse. Il
avoue qu’il avait enterré son talent. « J’ai caché le talent en terre. » Il parla comme si
cela n’était pas une si grande erreur. Non, plutôt comme s’il méritait de louange pour sa
prudence en mettant son talent dans un endroit sécurisé, où aucun risque existait. Tertio,
ce qu’il allègue comme excuse. « Je sais que tu es un homme dur. » La bonne pensée
sur Dieu engendre l’amour, et l’amour nous rend diligents et fidèles ; mais la dure
pensée sur Dieu engendre la peur, et la peur nous rend paresseux et infidèles. Or,
beaucoup de gens ont cette dure pensée de Dieu. Une personne après avoir été trahie
par son amie, conçut le Dieu méchant et elle ne put facilement effacer cette pensée
préconçue de son subconscient. L’excuse de ce dernier serviteur implique les
sentiments d’un ennemi. « Je sais que toi, tu es un homme dur. » Il y avait eu un tel
vicieux testament dans la maison d’Israël d’autrefois, « La voie de l’Eternel n’est pas
normale » (Ez 18 :25). La folie de l’homme pervertit son chemin, et puis, quand
quelque chose semble remédier les affaires, son cœur s’irrite contre le Seigneur et
contre les hommes. Ainsi on couvrit la transgression, comme Adam, qui implicitement
fait tomber la faute sur Dieu lui-même, « c’est la femme que tu as mise auprès de
moi. » c’est-à-dire, tu es la cause de tout mon malheur. Les cœurs charnels sont aptes à
concevoir les opinions fausses et vicieuses concernant Dieu, et à endurcir eux-mêmes
dans leur mauvais chemin. Regardez combien le serviteur fut rassuré quand il s’avança
dire, « je sais que tu es comme cela. » Mais quand et comment sut-il qu’il soit ainsi ?
Samuel dit une fois un peu de façon divine, « de qui ai-je pris le bœuf et de qui ai-je
pris l’âne ? Qui ai-je opprimé et qui ai-je pressuré ? » Si nous regardons bien, il n’y a
que la plénitude et la bienveillance que Dieu avait prodigués aux hommes ; Il fait
pleuvoir et fait briller le soleil sur les bons et sur les méchants. Puis la mentalité
d’esclave est remarquée chez ce serviteur infidèle. « J’ai eu peur. » Ce malade
sentiment envers Dieu est suscité de la fausse conception sur celui-ci ; rien n’est plus
indigne de Dieu, ni nous empêche de le servir que la peur d’esclave. Celle-ci a la
servitude et le tourment, et est directement opposé à cet amour entier que le grand
commandement nous requiert.
Son Seigneur répond à son apologie. Sa plaidoirie ne le fait réussir à se tenir
debout nulle part, c’est rejeté, elle se tourne contre lui, et il est collé sans parole avec
elle ; car ici nous avons sa culpabilité et sa condamnation. En premier lieu, sa
culpabilité. Il fut jugé coupable de deux choses ; d’abord, de la paresse. « Serviteur
mauvais et paresseux. » Notons ici que les serviteurs paresseux sont les serviteurs
mauvais, et seront considérés comme tels par leur maître, car celui qui est paresseux
dans son travail et qui néglige le bien que Dieu a confié est le frère de celui qui est un
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grand gaspilleur, en faisant le mal que Dieu a défendu. Celui qui est insouciant dans le
travail de Dieu, est un proche parent de celui qui est occupé dans le mauvais travail.
Les omissions sont les péchés, et doivent venir au jugement ; la paresse fait route à la
méchanceté. Ceux qui sont oisifs dans les affaires de leur âme sont non seulement oisifs,
mais aussi apte à commettre quelque chose de pire, selon livre de Timothée. Quand
l’homme s’assoupit, l’ennemi jette l’ivraie. Ensuite, il est coupable de son autocontradiction. Les 26,27 disent, « Son maître lui répondit : Serviteur mauvais et
paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que je récolte où je n’ai
pas répandu ; » La dure pensée de Dieu est loin de justifier la personne, mais plutôt
aggrave la culpabilité. Trois façons peuvent être pensables ici. Primo, « Dieu aurait
dit : suppose que j’étais un si dur homme, alors ne devrais-tu pas être d’autant plus
diligent et attentif pour plaire à moi ? » Si notre Dieu est le feu dévorant, en considérant
cela, ne serions-nous pas studieux pour chercher à le servir. Secundo, « si tu penses que
je suis un maître dur, et donc ne devrait pas commercer avec l’argent à cause de la peur
de perdre, et tu aurais dû placer de l’argent dans les mains d’un banquier, et gagner au
moins l’intérêt, selon la coutume de l’époque, quoi que cela ne paraisse pas être très
recommandé par le Seigneur. Tertio, « suppose que je moissonne où je n’ai pas semé »
mais cela n’est rien à toi, car j’ai semé sur toi, et le talent était mon argent dont je t’ai
confié, non seulement pour le garder, mais aussi pour augmenter. »
En second lieu, sa condamnation. Le serviteur paresseux reçoit la sentence, que
leur talent lui sera ôté. « Otez-lui donc le talent. » Les talents étaient disposés au début
par le Prince paître, qui est le propriétaire absolue, mais ils sont maintenant disposés
par lui qui est le Juge. Il le prend du serviteur infidèle pour le punir et le donne à celui
qui était éminemment fidèle pour le récompenser. Et le sens de cette partie de la
parabole se trouve dans la raison de la sentence du verset 29. « Car on donnera à celui
qui a. » Que signifie cela ? Ces mots peuvent être d’abord appliqué aux bénédictions de
cette vie – la richesse mondaine et les possessions. On nous a confié ces choses pour la
gloire de Dieu, et le bien des gens autour de nous. Maintenant celui qui a ces choses et
les utilise pour cette fin, aura l’abondance ; probablement l’abondance des choses ellesmêmes, au moins l’abondance du réconfort en lui ; mais de celui qui n’a pas, c’est-àdire de celui qui a ces choses mais agit comme s’il ne les a pas, et le gaspille, sans faire
le bien avec, on les lui ôtera. Salomon explique cela dans Pr 11 :24. « Tel, qui fait des
largesses, devient plus riche ; et tel, qui épargne à l’excès, ne fait que s’appauvrir. »
Donner aux pauvres est faire commerce avec ce que nous avons, et le retour est la
richesse ; cela multipliera le repas dans les placards, et l’huile dans la cruche ; mais
celui qui est sordide, et qui agit avec mesquinerie, et loin du cœur charitable trouvera
ces richesses qu’il obtint ainsi périr par son mauvais travail. Parfois la Providence
étrangement transfère les propriétés de ceux qui ne font rien de bon avec elles à ceux
qui le font bien. Ensuite, nous pouvons appliquer cela aux façons de la répartition de la
grâce divine. Celui qui est diligent en faisant valoir les opportunités qu’il a, Dieu les
élargit, il met devant lui une porte ouverte. Mais celui qui ne sait pas le jour de sa
visitation, laissera les choses bienheureuses s’échapper à lui. Enfin, nous pouvons
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appliquer cela aux dons communs de l’Esprit-Saint. Celui qui a ces choses, et fait le
bien avec eux, aura l’abondance ; ces dons s’améliorent par l’exercice et abonderont
par leur usage répété ; plus nous le faisons, plus nous seront capables de le faire. Mais
celui qui ne se réveille pas pour stimuler ces dons, leurs yeux s’assombriront de plus en
plus. Ils auront le sort final comme celui des 5 vierges folles.
Enfin, il est condamné à être jeté dans les ténèbres de dehors. Ici, son caractère
est celui d’un serviteur non profitable. Remarquons que le serviteur paresseux est
considéré comme un serviteur non profitable c’est-à-dire celui qui n’a fait rien
conformément à leur but de venue au monde, rien qui puisse répondre à la fin de leur
naissance ni de le baptême, qui sont aucunement utilisables pour la gloire de Dieu, pour
le bien des autres, ou pour le salut de leur propre âme. Un serviteur paresseux est un
membre flétri dans le corps de Christ, un arbre stérile dans la vigne, un faux-bourdon
dans la ruche, il est bon à rien. En un sens, nous sommes tous les serviteurs non
profitables ; serviteurs inutiles. Nous ne pouvons profiter à Dieu. Mais aux autres, et à
nous-mêmes, il est demandé que nous soyons profitables ; si nous ne le sommes pas,
Christ ne nous acquiert pas comme ses serviteurs. Cela n’est pas suffisant que nous ne
blessions pas, ne dérangions pas ; nous devons faire le bien, devons porter du bon fruit.
Ensuite, son sort est d’être jeté dans les ténèbres de dehors. Dans les ténèbres de dehors
il y aura des pleurs et des grincements de dents, et, selon le discours habituel du Christ,
c’est la périphérie commune des misères des damnés de l’enfer. Leur état est d’abord
très sombre ; ce sont les ténèbres de dehors. Les ténèbres sont inconfortables et
effroyables. C’était une des plaies de l’Egypte. Dans l’enfer il y a les chaines de
ténèbres. Dans l’obscurité personne ne peut travailler, ce qui est peut-être une propre
punition pour un serviteur paresseux. Ce sont les ténèbres de dehors, en dehors de la
lumière du ciel, en dehors de la joie de leur Seigneur en laquelle les serviteurs fidèles
étaient admis ; en dehors du festin de noces. Enfin, il est sinistre. Il y a les pleurs, qui
indiquent une grande tristesse. Ce n’est pas « bonjour tristesse » de Françoise Sagan ou
un podcast vidéo qui « buzze » sur les réseaux sociaux qui porte le même titre ; à un
jour de création 120000 visionnés, record. Ici, c’est vraiment la tristesse des tristesses.
Puis, il y a le grincement de dents, qui indique la grande vexation et indignation. Cela
sera la part du serviteur paresseux. Que Dieu fasse de nous les serviteurs bons et fidèles,
non les serviteurs mauvais et paresseux !
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